Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 24 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65462/
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25, ANNEE Série nouvelle N® S6Î Le numéro ! 10 Centimes (5 CSMTIMES AD FRONT) Mercredi 24 Mai 1916 rédaction & administration ras de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havren" 14.05 Directeur : FEBHAND NEURA7 Tcvles les communications concernaa la rédaction doivent être adressées sS'",rue de la Bourse,Le Ilavre. LONDON OFFICEj 21, Panton Street LE XXe SIÉCLE Quotidîen belge paraissent au Havre ABONNEMENTS Francs 2 Tr. 50 par mois. » 7 f>. 50 par tMmestrt ançjletôrr*,... 2«hi©ei. par » 7 sfr, <? (/. par» trimas^ «stras pays.. I?j, s&t aifl » . 9 rr. » par trimastp» PUBLICITÉ S'adrosser à l'Administration )urna\ au Havre ou à Londres annonças 4* page! Ofr. 40 la ligne Pdtitesannonûes4* pagd: 0fr.301allgn« Les petites annonces sont également reines à La Société Européene da Publicité, io,rue delà Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Dn "kamerad" mal déguisé ——)>0«—■—■ La presse allemande vient de faire uno •■jécouverte sensationnelle. Elle a trouvé er Belgique un socialiste qui couvre de fleurs les « Kameraden » d'Outre-Rhin et accab'f d'injures la plupart des chefs du parti so ' eiaiiste belge. Quelle aubaine ! Malheureusement, on ne nous dit pas sor nom. La « Koelnische Zeitung », qui nouf apporte ses imprécations (n° du 13 mai), le: « cueillies dans le 11 Hamburger Echo » oî les avait consignées un socialiste du< kaiseï <jui les tenait lui-même ffun « camarade Iclgo de Gand ». Qu'on ne s'étonne donc pas trop si e^ taisant ce détour le camarade belge a prn l'accent prussien. Ce Flamand de Gant parle « Hambourgeois » tout simplemen ou, si on préfère, en bon socialiste boche. Aucun des socialistes belges qui on trouvé ù l'étranger la liberté de parler n'ob tient grâce à ses yeux. MM. Vanderveld? Hiïysmans, Destrée, Dewinne et de Brouc .rc, plus un etc. qui veut sans doute di.'i tous les autres sont accusés de jouer ui rôle dangereux, parce qu'ils prétendent êtr, les interprêtes des socialistes belges pn prê oÉanl la guerre à outrance contre l'Aile magne. Leurs affirmations, assure ce, « socialisé rH itois qui travaille depuis trente ans pou: parti ouvrier et y occupe, un poste * vuu « — le « Hamburger Echo » en donne s parole ! —, .leurs affirmations sont des phrs ses creuses d'esprits aveuglés par la haine Et quelle injustice dans cette haine! Ecoh l lez ce prétendu témoignage gantois : . « Nous avons entendu raconter sur le [ pretendues atrocités allemandes une foui [ je choses par des gens qui eux-mêmes le uvaient entendues, mais non pas vues. Mai 1 )w! ce que nous avons vu de nos propre )eux et entendu de nos propres oreilles t tufji pour nous convaincre du contraire. » On voit que le spectre des ouvriers assa: sinés dans le pays de Liège, à Tamines, Dînant, à Termonde et ailleurs ne haut pas les nuits de ce courageux défenseur •' prolétariat. Aussi, n'hésite-t-il pas à fulm nev l'anathème contre les socialistes qu veulent abattre l'Allemagne et qui ne reci lent pas devant le danger d'atteindre d même coup la Sozial-demokratie allemand! 11 faut voir comme ce soi-disant succe1 .seul' d'Artcvelde fait la leçon à M. Vandei velde et lui reproche de n'avoir pas permi au ù Peuple » d'imiter l'exemple du « Voi ruit » et de reparaître sous le contrôle de 1 censure allemande, h 1! a ainsi enlevé au ouvriers leur guide intellectuel ! » .gémit c pur en se voilant la face. . * * * Mais le plus grand crime de nos chef socialistes est d'attaquer la Sozial-pemo kratio allemande comme si elle n'était pa « l'épine dorsale de l'Internationale ». C'est sans doute pour les besoins de 1 fiction et du truchement gantois *lue J « Hamburger Echo » dit ; » fépine doi sale »... C'est « Ici tête » cju il aurait dit s avait osé être, sincère. Car lorsqu'on 1er tend) affirmer que a c'est le capitalisme itr ! pénaliste oui est cause de cette terribl [guerre » et "qm'il fauit « o>: Ioniser toutes le forces prolétariennes en vue de la lutt pour le bien et l'intérêt de l'ouvrier »; quan on le voit louer en mômic temps qu l'art et la culture die rÀïïeimâgfie so i! mouvement ouvrier digne _de respect < d'admiration » on voit clairement qu'il vei rendre à la Sozial demokmtie dfoutre-Rhii au leiîidiemaiin d«e- la guerre, le sceptre et 1 gouvernement du proLébariat intomationa j Qui donc serait plus qualifié pour sauv-la classe ouvrière que la Sozial-JDemokrat le jour où elle aurait preuve qu'elle est ci pable de saïuveir le kaiser et l'Allemagne !. 1 En présentant cette version si puremei boche des causes et des suites de la guerr te héros du « Hamburger Echo » prêter titre d'accord avec la généralité des sociali tes belges. Cela prouve simplement qu' fait aussi bon marché des ouvriers vivait que des ouvriers morts et cette audace r demande pas un courage surhumain dai un pays où la censure allemande veille à r laisser exprimer aucune opinion qui puis' dôpladipe' à Berlin. Heureusement, les oi vriers belges, à Gand aussi bien qu h M lines à Tamines et ailleurs ont infligé ( solides démentis aux prétentions de ce pr tendu «c chef ». A l'en croire « les ouvne demandent la paix sans demander de qui comment elle vient ». C'est aussi ce que pr tendaient les fonctionnaires du Kaiser f\ s'étaient portés garants que les ouvne belges accepteraient avec enthousiasme t travailler pour l'armée allemande dont 1< succès étaient en somme le seul moyen < hâter la fin de la guerre. On sait comme: nos - ouvriers, socialistes oiu non, flamant ou wallons, ont reçu ces bons apôtres Quiconque voudra les ameuter contre ï^trioti'sme des eihefs du parti socialis obtiendra le . même succès. Nous félicitons sincèrement les chefs s eialisles excommuniés dans le « Hamburg Echo » dips colères qu'ils ont provoqué 'Iiils l'antichambre où se pressent les & cii.aîist-cs dn kaiser. Nous avons dit plus d'une fois que le d pit de l'ennemi est une bonne mesure l'intérêt naitonal. Quoi qu'en puissent pe ser des philosophes ombrageux, un Bel ne risque guère de se tromper en jugea, que ce que l'ennemi déclare mauvais e lion pour notre pays et que ce que l'ennei souhaite doit être écarté avec empress -ment. Aussi, les analhèmes dont sont l'objet, la part des feuilles "boches les ch^fs soc: listes belges leur font-ils le plus grand lie rieur. Sans doute n'avons-nou& pas loujou été également réjouis par toutes et chacu de leurs déclarations. Nous n'avons p toujours éprouvé à les lire la même érr iion patriotique pure de tout ailiage qi nous ressentions, par exemple, en appla 'lissant au discours de leur ami Terwagr Nous avons crié casse-cou à M. Huysma «t il nous est arrivé de nous affliger de que M. Barthou appelait l'autre jour les lusîons de M. Vandenveldie. N'importe. Comme l'ancien président Conseil français, nous les attendons apr la guerre avec la confiance qu'ils voudre aussi ardemment que nous toutes les £ ranties nécessaires à la paix libératrice réparatrice. ''Que des manœuvres comme celle du « Hamburger Echo » achèvent *c les éclairer sur ce qu'on espère Outre-Rhin des dogmes auxquels ils pourraient être tentés de sacrifier encore. Que les injures dont ils sont honorés les encouragent ù poursuivre d'un pas ferme dans la voie oà les ont engagés l'amour die leur pays et- la volonté de le sauver. ^ Ed. LABEY. LES FAITS DÔJOÛR »0« | La Chambre des lords a volé en troisième lecture le bill sur le service obligatoire avec un important amendement accordant à la demande des travaillistes, un délai d'appel de deux mois, au lieu de deux semaines, t aux ouvriers travaillant dans les usines de ■ munitions. I La loi a été promulguée par le roi mardi ; l'appel sous les armes pourra commencer le 22 juin. t tWWWWvM Si les Etats neutres, et les Etats-Unis en particulier, ont pu croire, à la suite de l'humiliation de VAllemagne dans la question de la guerre sous-marine, que nos ennemis sont disposés à renoncer à leurs pratiques de sauvages et à leurs rêves de conquête, ils pourront se détromper en prenant connaissance de f ordre du jour voté dimanche par le comité du parti national-libéral. Cette résolution incendiaire réclame tout simplement la guerre à outrance, la reprise de la guerre sous-marine sans égards pour quiconque, êt une augmentation territoriale importante. Et elle justifie ce programme en ajoutant que la garantie nécessaire à la sécurité et au développement de VAllemagne ne doit pas exister que sur des traités, mais ? doit reposer sur une augmentation de puis-3 sance, s'imposer surtout à l égard de VAn-? Qleterre qui se trouve toujours être Venne- > mie principale de VAllemagne. ? t /IVWVWWVW Le Rêichstag a été saisi lundi d'un décret-loi relatif à la création d'une dictature éco- i nomique. Le comité central du parti natio-e nal-libéral a voté à ce propos une résolution ii demandant à ses mandataires de presser le i- règlement de la question alimentaire, à i cause du mécontentement du peuple et de - l'effet désastreux de la situation actuelle i sur la valeur combative des soldats — Le Vorwaerls a pris parti contre les ■- nouveaux impôts qui vont être soumis au - Rêichstag. s IWWWIWttl ç Nos ennemis attachent sans doute une 0 grande importance à l'offensive autrichienne contre l'Italie, car on annonce que le kaiseï ira prochainement visiter plusieurs points du front austro-italien. /wvwwvwv s Le gouvernement grec a décidé de licen-\ cier sept classes de réservistes, après Vappe. 5 des recrues de 1915 et des non-exercés. a ' ■*** " La Suisse et Sa violation e; • de la neutralité belge s e d ENCORE UN PROCÈS DE PRESSE c INTERESSANT a ;J Intéressante correspondance de Genève à l'Humanité : i, e « Les Stimmen im Stutrm (Voix dans lï [■ tempête), une malpropre publication pan :r germaniste, paraissant à Zurich, et dan! 0 laquelle on pouvait rencontrer, entre auti-es la peilionnc du fils du colonel d'état-majoi von Specker, avait publié, sous la signa '' taire d'un certain Blocher, un pasteur, sa» 3' erreur, un article intitulé : Neutralit( belge, neutralité suisse. Il reprenait, ent:« autres la thèse chère aux Allemands e i' répandue à profusion' dans les pays neu très : « Si la Belgique a été envahie, il tau j' qiu'elle s'en prenne à elle-même. Pourquo s'est-elle jetée dans les bras de la France e !g die l'Angleterre ? » On connaît l'antienni ' des faussaires de l'histoire. " Un professeur d'Otten, indigné, M. voi in Bu;»;, exécuta le Blocher de main de mai tre, en quelques lignes, dans le journal de ^ dhasseurs suisses, la Diana : ii « Nous n'avons pas, dans cette publica taon sportive, à nous occuper d'écrits di polémique politique. Notre journal est neu "s tre. Nous croyons cependant devoir préve nir nos lecteurs qu'il ne va/u t pas la peim rs de dépenser cinquante centimes .pour ci misérable produit (elende Machwerk), qu i1' n'est qu'un pamphlet diffamatoire (Schmaeh schrifl) contre la Belgique, une publication ■ indigne d'un Suisse qui se respecte. Honti c à un écrivailteur d.c dette espèce ! Que ce 'c homme lise donc le grand discours suiss> de Spitfieler et qu'il a£t honte jusqu'au foni de l'âme. » I.ps Stimmen im Sturm, furieuses, se pré 0. cipitèrent devant les tribunaux et réclamé ,r relit 200 francs d'indemnité. Le procès i >s été plaidé. M. von Burg a été condamné ; 100 francs d'amende, à cause de la vivacil de ses ternies. Mais tous les juges ont ver tement stigmatisé Blocher du « coup di ie uied donné à un peuple qui est par terre » al Nul n'a le droit, ont-ils dit, et en Suîss-^c moins qu"ailleui-s, de prendre la défense d-nt l'Allemagne, violatrice de la neutralit st belge. Ceux qui se livrent à celte basse lie r;i sogno commettent un acte « honteux et ir 6, réltélch.i », selon la forte parole db nota poète Spitteler. je Ge qiui ressort de la polémique menéi i- «utaur de cet article et du procès qiui ei n- fut l'épilogue, c'est que, d«ns la Suisse aK rs manique, les voix sont chaque jour plu. je nambrouses qui s'élèvent vigouifcusemen us contre l'impérialisme allemand, o- Le « il n'est pas vrai » des 93 intellectuel îe allemands ne convainc bientôt plus pei u- sonne, à l'exception de quelques intellec e. tuels, die ceux du commerce et de l'industri is dont les intérêts sont de l'autre côté d ce Rhin, ou de ceux de la finance qui sont jus il- qu'au cou dans le chemin de fer de Bag dad. lu Le mot exact a été donné par un gran és journal de la Suisse romande, la Gazette d nt Lausanne : c'est un acte de libération « qu ;a- ce mouvement de réaction contre la violenc et et le mensonge dans la Suisse aJlema.nde : PESSIMISME... DEPRESSION... VOILA CE QUE DIT DE L'ALLEMAGNE, DANS LE « TAG » HERR JULIUS BACHEM. Le « Tag » publie sur l'état de l'opinion publique en Allemagne cet aveu dénué d'artifice, que signe le doktor Julius Bach em, directeur de la « Gazette populaire de Cologne » : « Même pour les puissances centrales victorieuses, et surtout pour l'Allemagne, qui porte le poids le plus lourd, la guerre est très dure. (( Les champs de bataille sont arrosés du siang de notre jeiinesse et plus que jamais on sent le vide terrible qui se fait dans tous les domaines de notre vie. Il n'est point étonnant que partout, en Allemagne, commence à se manifester une opinion pessimiste sur notre situation. La grande responsable de cet état d'esprit, c'est la presse allemande, qui mésestima toujours la force et la valeur de nos ennemis. « Nos journaux allemands sont responsables du pessimisme qui grandit d'un joua* à l'autre, de même que de l'optimisme béat, non moins dangereux, qui précéda l'esprit de dépression actuel. » £ C HO S A la Sainte-Chapelle de Paris Lundi matin, un service funèbre a été célébré solennellement à la Saihte-Chiapelte à Paris, pour le repos des Ames des avocats du barreau de Paris, morts pour la Patrie. Le cardinal Amotte, archevêque de Paris, y assistait pomtifioakment. M. Poinoaré, président de la République était au premier rang. Il a été reçu à l'entrée du Palais par M" Henri-Robert, bâton nier do l'ordre des avocats de Paris, entou ré des membres du Conseil, et par M" Bru^ net, yncien bâtonnier des avocats de Bru xelles, représentant le bâtonnier Théodor trop souffrant pour répondre à f'invitatior que lui avait adressée le Conseil de l'ordre des avocats de Paris. L'archevêque de lJa ris se rendit au-devant du Président et lu souhaita la bienvenue. On remarquait aux premiers rangs ili l'assistance, Mme Poinoaré. le général Du parge, le directeur du protocole, le comti d'IIaussonville, M. Etienne Lamy, les repré sentants du garde des sceaux, du ministri de la guerre et de la marine et du sous-se crélaire d'Etat aux beaux-arts ; MM. Mar guerie, vice-président du Conseil d'Etat Baudouin, président de la Cour de cassa tion ; toute la magistrature parisienne. La messe fut célébrée par l'arcliiprêtre di Notre-Dame. Après la cérémonie, Mg. Amette prononça une allocution où il re mercia les pouvoirs publics « d'avoir laissi 60 rouvrir à la prière le sanctuaire élev par un saint roi qui était aussi brave à 1< ' guemre que juste dans la paix. » Puis Mgr Amette rendi t un éloquent hom mage aux avocats tombés au champ d'hon neur u pour la plus juste des causes i>, < termina en faisant des vœux pour la vie I toire. Le shilling dés soldats belges Les ii Britisli Gifts for Belgian Soldiers d'Angleterre, qui viennent d'être rec-yinui officiellement par le « Local Governmen Boa.ixi' », ont obtenu, en principe, du Gram Quartier Général, l'autorisation d'émettr en Angleterre, des bons d'un shilling ave. ' lesquels les militaires (peuvent acheter air ' Magasins centraux pour officiers et troup ■. établis au front, pour 1 fr. 23 de marchand! . dises à leur choix. On peut acheter ces 'bons à un shillini : pièce aux buif-anx des « Britisli Gifts », 110 ; tel Cocil, Strand, Lomdon, W.-C. ; au vers< le donateur peut inscrire son nom et. oeiu ' du destinataire. Les bons ne portant pa ' d'indication de destinataire ,sont remis pa le Grand Quartier Général aux soldats le ' plus méritants. C'est au Grand Quartier Général qn i [ faut adresser les bons qu'on désire adres sera.u front ; le Gi*md Quartier Général le fara parvenir aux destinataires. 1 C'est un moyen facile à la portée de ton ' pour donner à nos braves soldats au fron ' des mirques de sympathie et une preuve d reconnaissance. —o— La princesse Victoria au Havi Après avoir' séjourné, ainsi qiuc nous l'a s vons annoncés à Rouen, les derniers jour: : die la semaine dernière, la princesse Victo i ria de Sehleswig-Holstein, petite-fille de li - feue reine Victoria et cousine du roi Georgi i V est arrivée samedi ma.lm au Ilavre. i La princesse était accompagnée de lad; t Rodney, dame d'honneur de service, lad; i Pembroke, Mrs Beulrain Corbett, Mt 1 Ward, et le colonel Jentcins, aide-de-camp Suivant un programme minutieusemen réglé le passage de la princesse Victoria i " été entièrement consacré ù l'inspection de installations diverses : hôpitaux et camp 1 anglais installés tant en ville qu aux envi ! rons. Partout où elle s'est rendue, la prmeessi a pris la pa'.idle, et a annoncé ti tous le 5 blessés et soldais qu'ils pouvaient compte sur la bienveillance du Roi. - La princesse a quitté Le Havre lundi m£ \ tin en automobile. Les Ephémérides de la Guerre : 21 mai 1915. — Les Français repousser une attaque siur la route de Langemarck - Ypres ; au nord-ouest d'Angres e.t à l'est d 1 la route d'Aix-Nouletto à Souciiez, ils cnli vent des tranchées allemandes, s — En Courlande, l'offensive allemand t atteint la Dubissa ; en Galicie, la batailt continue sur le San et aux alentours de Prz 3 mysl. — Raids d'escadres légères de la flot' - autrichienne sur la côte italienne ; raid d'e 3 viateurs autrichiens sur Venise. Un contr. i torpilleur italien détruit le port de Buse - v coule des canots automobiles, et revier - avec des prisonniers ; une compagnie de di barquement fait 70 prisonniers. I — Sur la frontière du Frioul, les avani •j gardes italiennes prennent l'offensive ; elle 3 occupent Giporetto et les hauteurs entre i 3 Judrio et l'Isonzo ; sur la frontière du Oai niole, duel d'artillerie. Les délégués russes en France —JJOll LEUR RECEPTION A PARIS Après avoir été reçus lundi au Comité parlementaire, au Ministère dçs Affaires Etrangères, les délégués russes ont été les hôtes du président de la Chambre, au Palais Bourbon. M. Paul Deschanel les a salués tout d'abord en ternies des plus heureux. M. de Protopopolt lui a répondu ; puis, après une allocution de M. Georges Ley-gues, M. Briand, en un admirable discours a affirmé l'union de la France toute entière.« Je l'ai dit, je le répète, s'est-il écrié • u milieu des applaudissements, quand le sang ooule à flots, quand nos soldats font avec tant d'abnégation le sacrifice de leur vie. le mot de Paix est sacrilège s'il signifie que l'agresseur ne 6era pas puni, et si demain l'Europe risque d'être encore livrée ù l'arbitraire, aux fantaisies et aux caprices d'une caste militaire assoiffée d'orgueil et de domination. » Ce serait le déshonneur des alliés ! Que répondrions-nous si demain, après avoir conclu une telle paix, nos pays étaient de rouveaiu entraînés dans une frénésie d'armements ? Que diraient les générations de l'avenir si nous commettions une pareille folie et si nous laissions échapper l'occasb'i qui s'offre à nous d'établir sur des bases solides une paix durable ? « La paix sortira de la victoire des alliés; elle me peut sortir que de notre victoire. La paix ne doit pas être une vaine formule ; elle doit être basée sur un droit international garanti par des sanctions contre lesquelles aucun pays ne pourra se dresser. Cette paix-là rayonnera sur l'humanité ; elle /donnera la sécurité aux peuples qui pourront travailler et évoluer suivant leui génie : le sang ne sera plus sur eux. » En terminant, M. Briand a dit sa certiti de que l'heure de la victoire sonnera bientêl pour les alliés. —»o«— Le Sénat a ensuite reçu les délégués rus ses qui, finalement, ont été les hôtes Oi ; Président de la République. LEUR ARRIVEE AU HAVRE A l'occasion de l'arrivée des délégué; russes au Havre, le maire, M. Morgand. ■ ; aidri-.-sé à 8K concitoyens l'appel suivant CHERS CONCITOYENS, Les Membres de la Délégation du Conseil de l'Empire et de la Douma Russî ; qui viennent d'arriver en France, après un séjour en Angleterre, seront no; ; hôtes mercredi prochain 24 courant, il; seront reçus à l'Hôtel de Ville à 4 heu i res 30. 5 Vous Yondrez certainement manifes i ter à celte occasion les sentiments qu< la population havraise tout entière nour ! rjt pour la grande Nation amie et al t liée, à. laquelle nous unissent étroitc- - ment depuis un quart de siècle les liens éprouvés d'une alliance fidèle et d'uni constante amitié, et, depuis bientôt deux ans, les efforts, les tristesses e.' les espoirs d'une lutte terrible, lutti soutenue contre un commun agresseui i pour sauvegarder le même idéal. 1 Je fais appel à votre patriotisme poui ; pavoiser vos habitations et saluer de vo: ] acclamations les représentants de la no • ble Russie. Le Maire, MORGAND. UNE MANIFESTATION BELGE | EN L'HONNEUR DE LA DOUMA 5 Les ministres belges ont décidé d'offrir ;1 eai l'honneur ides membres de la Douma rus 5 se, qui arriveront mercredi au Havre, ui grand banquet, qui aura lieu à l'Hôtellerie Los membres du corps diplomatique, li " contre-amiral gouverneur le commissain 5 général du gouvernement français, le préfet le sous-préfet, les maires du Havre ot di j Sainte-Adresse y assisteront. LE NOUVEAU NONCE A BRUXELLES —»0«—- On nous dit au ministère des Affaires " étrangères que la nomination de Mgr Lo , catelli en qualité de nonce à Bruxelle: n'est pas officielle. Elle n'a, en effet, pa: . encore paru à 1' « Osservatore Roman o » r mais elle a été annoncée par le correspon . clfint romain de la « Croix » dont les in 5 formations prises à la Secrétairerie d'Eta j équivalent d'ordinaire, en ce^ domaine à de: , nouvelles officielles. Cette règle ne tarder; . .sans doute pas à se vérifier une fois de plu; ! dans le cas présent. Nos listes de prisonniers 1WW l/VW\ w L'accueil (ait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naquèrt l a montré qu'elle répondait à un besoin. -, pour salis/aire au désii qui nous a été ex-o urimr nous nous sommes vus obligés de ■ mocécler à un tirage supplémentaire. Ce tirade est naturellement réduit et nous en-o naaeons tous ceux qui désirent se procura ® celle brochure à nous envoyer sans retara ej leJuapp"Ions qu'elle contient, en VINGT-, ! QUATRE pages de grand formât. ' noms de quelques milliers de militaires hetnes dont les noms sont compris entre la " lettre A et D ET inclus. Celle brochure, d'un si grand intérêt pou i les Belges, sera expédiée franco, contre l'en■ - „oi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le Havre. s Pour l'Angleterre, les demandes doivent ilre adressées ù notre London Office, 21 - p^iton «fr et l< "ester Square) Londor S. W. Joindre 6 pence. La reine des Belges décorée de la crois de guerre français! Le Président de la République a visit dimanche, en compagnie du général Hél; d Oissel, les organisations françaises d. Nieuporl-Bains et de l'embouchure de l'Y ser. 11 a été ensuite, de nouveau, l'hôte di roi Albert, qui lui a montré les organisa tions belges au sud de Nieuport-Vilte e en avant de Ramscapelle. Le président a remis la croix de guerre , S. M. la reine Elisabeth, en hommage d l'admiration du peuple français pour si magnifique vaillance et pour l'intassabl dévouement qu'elle ne cesse de témoigner sous le feu de l'ennemi, aux combattants e aux blessés. La reine a répondu qu'elle serait heu relise de porter les mêmes insignes que le officiers et soldats français qui se sont dis tingués'par leur bravoure. Le président a également remis des <K corations et des médailles militaires à ui certain nombre d'officiers et de soldats bel ges qui lui avaient été signalés par le :v> Au retour, il s'est arrêté à l'hôpital d Dunkerque pour voir les militaires et le civils qui, la veille et le jour même, avaieri été blessés par les bombes des avions a lemands. Il a laissé à M. Terquem, mair de Dunkerque, 1,000 francs pour les fami les des victimes. Nos régiments à l'honneur En souvenir de sa belle conduite au coui des combats qui eurent lieu à STEEÎ STRAETE, en avril 1915, le 3me régimej de ligne est autorisé à faire broder sur se drapeau le nom de STEENSTRAETE. * * * Nous apprenons que le 14° régiment < ligne vient d'être cité à l'ordre du jour de brigade pour la brillante attitude de son 3u bataillon au cours d'un violent bombard ment , 110 ÏII [EH HOCC S SI ON FAIT UN NOUVEL APPEL DE BELGES. IL FAUT POURVOIR AUX BESOINS DE LEURS FAMILLES i Nous avons reçu d'un de nos lecteurs de t Paris la lettre suivante : 1 u Divers grands quotidiens parisiens ont ; reproduit un entrefilet paru dans la Métro-î pôle, disant qu'il allait être fait appel, sous : peu, à tous les Belges, célibataires et ma-, riés, île 18 à 35 ans. t u Marié, âgé de 32 ans, j'approuve entièrement .cette mesure et suis convaincui que - tous nos compatriotes pensent de môme, s Toutefois, ne serait-il pas préfémblc que, - dès à présent, no'is soyons fixés exactement, pour que chacun puisse prendre ses - dispositions, mettre de l'ordre dans ses af-i faires, assurer 1a. vie des siens ? Tout est - proportionnel et tous les cas sont intéres-. sants. 3 « Peut-être pourriez-vous nous fixer par s la voie de votre journal ? Croyez bien q.uie t vous feriez grand plaisir h un très grand - nombre de vos compatriotes <st lecteurs, et e ils vous en seront toujours reconnaissants. » Veuillez croire, Monsieur.*, à l'assurance de mes sentiments très distingiués. » A. H., » Ancien élève de Saint-Louis et Université de. Louvain. » s j. Nous applaudissons a ce langage patrio-itl tique et nous nous associons au vœu qu'ex-n prime notre correspondant. Nous ne itou» tans pas que si le gouvernement décide"ur nouvel appel d'hommes, il remplisse co-nr plètemen.t son devoir. Pour cela, il est né le oessaire d'assurer, par de larges interven la bilans, l'existence des familles dont les chefs 13 seraient appelés sous les a; mes et qiui st e- trouvent en exil dans des conditions parti culièrement difficiles. Les Français rentrent dans Se fort de Douaumonl VUE A VOL D'OISEAU DE LA RIVE GAUCHE DE LA MEUSE Mardi 23 mai. Les Français ont donc repris, — ou c'est , tout comme, — la « pierre angulaire de la , défense de Verdun . : Car c'es1 de ces termes pompeux que Berlin qualifiait le fort de Douaumont lorsqu'il en annonça la conquête le 25 février. C'est un magnifique exploit et qui témoigne des plus remarquables vertus m litaires de cette armée qui lutte depuis trois mois et plus sur le cercle de feu de la Meuse. On se demandera peut-être comment il est possible de ne reconnu > ' ■ d'un fort. C'est qu'à la vérité les forts de Verdun ne ressemblent po ges de la tâëuse et d'Anvers : gros massifs de c'ment parsemés de coupoles. Quoique modernisés, les forts de Verdun gardent l'aspect et la disposition des forts de l'ancien type, très vastes, dont le tracé compor te de longues courtines de briques et de terre, des places d'armes développées, des cours des casernes, des magasins. Ravagé ?ar les obus, un fort, comme celui de Douau-inont, n'est pfus guère que le sommet d'une crête où. à même les fossés, tes murs de briques et de moellons, les caves et les parapets. des tranchées et des abris ont été installés. Les vestiges du fort ont été transformés en réduit inséré dans la ligne de défense. L'importance de la conquête n'en est pas moins grande car le fort de Douaumont est à la cote 388 et domine le pays environnant. Par tes conquêtes successives du bois de la Caillette, des carrières de Thiaumont et du fort de Douaumont, les Français ont sensiblement redressé leur ligne sur la rive droite de la Meuse où de grands espoirs s'ouvrent devant leur vaillance. Paul CRCKAERT. COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 22 mai, 23 heures. EN ARGONNH, nos batteries ont bombardé énergiquement Nantillois, Montfau* cen et le bois de Clieppy. SUR LA RIVE GAUCHE DE LA MEUSE. NOUS AVONS CONTINUE A PROGRESSER, 3ANS LA JOURNEE, AU SUD DE LA COTE 287 ET FORCE L'ENNEMI A EVACUER LE PETIT OUVRAGE QU'IL TENAIT DEPUIS LE 18. DANS LA REGION DU MORT-HOMME, NOS CONTRE-ATTAOUES ONT PERMIS DE CHASSER L'ENNEMI DE QUELQUES NOUVEAUX ELEMENTS DE TRANCHEES OCCUPES PAR LUI. SUR LA RIVE DROITE, APRES UNE PUESS&.MTE PREPARATION D'ARTILLERIE, NOTRE INFANTERIE S'EST PORTEE A L'ASSAUT DES POSITIONS AL-LEMANDES SUR UN FRONT D'ENVIRON 2 KILOMETRES, DEPUIS LA REGION ftT'3UEST DE LA FERME DE THIAUCOiiRT JUSQU'A L'EST DU FORT DE BOU. AUMONT. SUR TOUT LE FRONT D'ATTAQUE, NOS TROUPES ONT ENLEVE LE3 TRANCHEES ALLEMANDES ET PENETRE DANS LE FORT PE DOUAUMONT DONT L'ENNEMI TIENT ENCORE LA PARTIE NORD. DE NOMBREUX PRISON-NIERS SONT RESTES ENTRE NOS MAINS. SUR LES HAUTS-DE-MEUSE, au bois Bouchot, un coup de main heureux tïôœs ! permis de NETTOYER LES TRANCHEES ENNEMIES SUR UNE LONGUEUR DE J00 METRES ET DE FAIRE DES PRISONNIERS. I,A G-UiiFlFltS AERIENNE Ce matin, UN DE NOS AVIONS de chasse, lancé à la poursuite D'UN DES APPA. REILS ALLEMANDS QUI VENAIT DE BOMBARDER DUNKERQUE, l'a rejoint et &BATTU à Wizzele (nord-est de Cassel). EN ALSACE. DEUX AVIONS ENNEMIS ONT ETE DESCENDUS en combat aérien : l'un est tombé dans nos lignes, à Sentheim (sua de Thann), l'autre dans la région du Bonhomme, à peu de distança de nos tranchées.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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