Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9g522/
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LE XXE SIÉCLE abonnements Pour toute la Belgique On an fr. 9.00 Six mois .••«.«. 4-89 Xroi» mois ...... 4*8® Gr.-DuchédeLuMniI). ÎO.C8 Oman postal». ..... #0.0(1 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥¥■¥■ (6 h. tolr) Edition JfJf (10 h. soir) Edition Jf (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.11 Séclames (3* page], la ligne. IJtl Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. . . » 3-00 Réparations judiciaires » 3.00 Micrologie» .... • SJtO Las annonces sont reçus» au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3B4Q et 3B83 . InstaKi are oznnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidéiité, 4, Bruxelles EDITION UN COUP D'ŒÎL, SUR LES récents préparatifs militaires de la Russie . Nous signalons ailleurs, au jour le jour,les faits inquiétants qui témoignent d'une activité particulière de la Russie dans la préparation à la guerre et dont la continuité a alarmé l'opinion publique en Allemagne. Notre intention n'est pas de les résumer, mais d'y ajouter quelques techniques capables de les éclairei et de permettre au lecteur d'en mesurer l'importance. *«* Il y a d'abord à observer le fait de l'accroissement numérique considérable donné récemment aux forces russes. La Eussie est un inépuisable réservoir d'hommes. L'activité militaire peut y puiser à volonté, sans autre limite que la capacité de l'Etat en ressources financières. Il se présente, chaque année, aux bureaux de recrutement de Russie environ 1 200 000 hommes. On n'en retient actuellement que 455j000, c'est-à-dire 2 hommes sur C1Tout récemment — et c'est ce qui a déterminé l'Allemagne à augmenter le nombre de ses recrues; puis, par réaction la France à reporter la durée du service militaire de 2 à 3 ans, — le service militaire en Russie a été prolongé de trois mois. Ce petit supplément de service actif (3 1/4 au lieu de 3 ans pour l'infanterie et 4 1/4 au lieu de 4 ans pour les troupes montées), combiné avec nne série d'autres mesures ayant pour but le renforcement progressif des unités, a ou aura pour résultat d'amener les effectifs de paix aux chiffres suivants, d'après un tableau, qu'on assure exact, récemment publié par les « Hamburger Nachrichten » : Dont en Russie Hommes d'Europe ( Hiver 1913-1914 1,840,000 1,322,000 Eté 1914 1,415,000 1,017,000 Hiver 1014-1915 ... 1,860.000 1,337,000 Eté 1915 1,435,000 1,032,000 Hiver 1915-1916 ... 1,900,000 1,352,000 Eté 1916 1,455,000 1,047,000 • Il ne s'agit là, notons-le bien, que des ef- 1 fectifs de paix ; car ~ sur pied ae guerre la Russie possède aujourd'hui un total de : 6,600,000 hommes armés et dans un an ou ; deux, elle en aura 7 millions. Si elle le voulait — ou plutôt si ses ressources financières le lui permettaient sans danger de banqueroute — elle pourrait même,à ne tenir compte que du facteur epopulation», avoir sur pied, j en temps de guerre, 10 millions de sol- ■ dat-s î... j Le nombre brut n'est, du reste, pas l'uni- ] que* raison de force des armées. Il faut, par i contre, attaçher une importance spéciale aux : mesures prises pour augmenter la valeur propre de l'outil, la qualité militaire de la force mise sur pied. Le même journal allemand faisait, & ce propos, remarquer ceci : , c L'étude du 'budget russe de 1913 montre i également la grandeur de l'effort fourni pour J perfectionner - l'instruction des réserves. En 1907, la somme consacrée aux périodes d'exer- ] cice n'était que de 290,000 roubles. En 1909, 1 elle montait à 2,111,000 roubles; en 1913, la Douma a voté 11,165,000 roubles. » En 1908, les dépenses c ordinaires » du ministère de la guerre (c extraordinaires » ex- , ceptées) étaient de 462 millions de roubles. 1 Elles sont, en 1913, de 545 millions. Et cette c augmentation de près de 100 millions n'est pas c due à l'accroissement des effectifs, qui n'en- n trera en ligne de compte que dans le budget r de 1914; elle se rapporte principalement au 1: renforcement de l'artillerie et à l'amélioration (< de son matériel. Il est enfin question d'aug- n menter, dans le courant de cette année, la cavalerie de 19 régiments. » ^ . ,v t Un problème, tout particulièrement dit- c ficile à résoudre en Russie, est celui d'ame- li i oer, sur le théâtre des opérations, ces mas- Bes immenses d'armées avec tous les erga- t S nés de combat, d'alimentation et de ravitail- s lement, qui sont nécessaires à leur entrée d en manœuvre. # a Les distances à couvrir sont effrayantes g en Eussie, tant *iour faire parvenir à desti 1 nation les ordres de mobilisation que pour q opérer la concentration des classes rappe- u lées. a Il y a quelques mois, l'état-major russe a pris à ce sujet des mesures caractéristiques : d il a reculé vers Vintérieur du pays les points v stratégiques de concentration de ses forces t en s'inspirant visiblement de l'hypothèse y. d'un conflit avec l'Allemagne et l'Autriche, c > La configuration géographique de la Rus- n sie est telle, on -le sait, que. la Pologne forme une sorte de saillant par rapport aux fron- n tières allemande et autrichienne. d Estimant dangereux: d'opérer, en Pologne même, la concentration nécessairement lente des forces russes, à si peu de distance (relativement) des bases d'çpération d'une offensive allemande ou autrichienne, l'état-major russe a décidé de rétracter son dispositif et de te ramener vers le cœui du pays, de manière à le mettre absolument hors d'atteinte des coups de l'ennemi éventuel.Pour ne pas trop affaiblir cependant la capacité de la résistance à fournir en Pologne, les troupes de couverture de cette partie de l'empire ont été renforcées et, sans bruitj on a augmenté de 50,000 hommes , la cavalerie y stationnée. *•* En outre, on a décidé la création d'un grand nombre de lignes stratégiques nouvelles destinées à accélérer la concentration. Cette entreprise s'exécutera à l'aide de capitaux français. Un accord est, en effet, intervenu récemment entre Paris et Saint-Pétersbourgjdisant en substance ceci,d'après te «Temps® : « Le gouvernement français s'emploiera à faciliter à la Russie l'obtention des deux milliards cinq cents millions de francs qui lui sont nécessaires pour la construction de chemins ie fer d'intérêt économique. Cette somme sera répartie en tranches annuelles d'environ cinq :ents millions pendant cinq ans. On sait que a première tranche, qui s'élèvera à 665 mil-ions, sera versée tout prochainement au Trésor russe. d Le gouvernement russe s'est engagé de son :ôté à construire, dans un délai de quatre ans, es voies stratégiques nécessaires pour l'accé-ération de ia mobilisation de son armée. » L'état-major russe et l'état-major français )nt décidé, d'un commun accord, quelles sont es lignes dont la construction s'impose. » Le « Temps » ajoutait à cette information :eci : c Un détail est à signaler. Les voies ferrée» •usses d'intérêt économique que l'on va cons mire avec les capitaux empruntés sur le mar :hé français vont l'être sans qu'il soit nécessaire d'obtenir un agrément des Chambrer. ministère des finances opérera lui-même là ; répartition des crédits entre diverses sociétés 3rivées concessionnaires de ces lignés de che-nins de fer. j> Il en va tout autrement pour les voies stra :égiques projetées. L'accord intervenu entre es gouvernements russe et français stipule que es crédits pour leur construction devront être rotés par la Douma, » Cette clause empêche qu'on soit tout à 'ait assuré de,1a réalisation de l'accord.Mais jratiquement, le vote est considéré comme jertain' à raison du progrès fait dans l'opi-îion russe par le mouvement nationaliste ît par les idées patriotiques. Inutile de dire que les voies ferrées stratégiques projetées ont toutes leur axe dirigé vers la frontière ouest de l'empire. Ce :jui révèle la préoccupation, dans l'esprit de 'état-major russe, soit du danger,, soit de 'objectif allemand et autrichien. Ce sont là, à proprement dire, des disposions de défense ou d'attaque prises contre a politique' de la Triple-Alliance. *** Disons encore que, d'après des informa-ions concordantes de sources françaises et le sources allemandes, l'armée russe a fait e très grands progrès depuis quelques an-ées, sous l'énergique impulsion du géné-al Soukhomlmoff, tant au point de vue de organisation générale que de l'armement surtout en artillerie), de l'instruction tech-ique et de la discipline. Précisément, c'est ce même général Souk-omlinoff qui est placé, affirme-t-on, à la lté du gouvernement militaire de Varsovie, 'est-à-dire au poste de commandement mi-taire le plus important de la Russie. Enfin, les Allemands affectent une inquié- j ide particulière à raison de la nouvelle qui ' est répandue d'un ordre de concentration ' e trois groupes de forces importantes en rrière du dispositif de défense de la Polo- , ne, . où déjà tant de forces sont réunies. ; ,e but de cette concentration est tout pacifi-ue, disent les Russes : il s'agit d'organiser . ne simple manœuvre d'armées, analogue ux « grandes manœuvres » d'automne. Mais cette nouvelle-là, rapprochée des in-1 ications ci-dessus, ne dispose guère le gour ; ernement allemand à admettre l'interpréta- , ion des cercles officiels russes. Est-ce que, j ar hasard, cette manœuvre ne serait pas 1 estinée à masquer les préparatifs d'une îobilisation ? . . Le doute qui subsiste ne laisse pas d alar- ( îer l'opinion allemande, et l'Europe par- ( essus le marché. BELGA. | Bulletin politique On continue à suivre de très près à Berlin et à Saint-Pétersbourg les échanges de vues aigres-doux entre les journaux allemands et msses. Les articles publiés far plusieurs journaux allemands donnent ^impression d'un malaisé assez sérieux. —■ La Chambre italienne a discuté vendredi les articles du projet de dépenses pour la Libye. Sur la proposition de M. Giolitti, président du conseil, la Chambre a repoussé à l'appel nominal par 239 voix contre 4.1 et 2 abstentions Vordre du jour proposé par M. Defelice et plusieurs socialistes invitant le gouvernement à déposer un projet pour la nomination d'une Commission d'enquête sur les dépenses concernant les services d'approvisionnerais et les services accessoires de Libye, ^sieurs dépêches de Rome disent que la situation du cabinet est fort ébranlée. Le groupe parlementaire radical serait ^ dé-(idé à passer dans l'opposition ce qui fe-7Qit perdre au gouvernement sa majorité M obligerait M. Giolitti à donner sa -démission.On mande 'de Vienne que le gérant ht ministère dej finances K baron Engel, a déposé une demande d'autorisation d'em-1 prunt de 374,520,000 couronnes dont 30 j millions pour les frais de la dernière mobilisation et 52 millions pour les dépenses 'ef~ militaires extraordinaires. ' de — Qn croit à Washington que le goit-^e~ vernement a?néricain ri interviendra pas Par au Mexique et que l'affaire Benton sera lent classée purement et simplement. On a Vimpression très nette qiie le cabinet de ien- m Wilson a été joué par le général Villa lses et le général Carranza. M. — [e message du présideyit Wilson au Vn~ sujet des péages du canal de Panama, que 239 jet des péages du canal de Panama, que di- nous avons signalé da?is notre Bulletin zurs politique d'hier, reçoit à Londres le meij dé- leur accueil. Le Times va jusqu'à croire une que le président a fait en V occurence preu-ises ve d'un « courage » qui lui vaudra Ves-ine~ time et l'approbation de toutes les nations ^ye• anglo-saxonnes. Comme réponse à ce mes-9'^a sage, on prévoit que VAngleterre annon-Le cera officiellement sa participation à l'Ex-de- position universelle de San-Francisco.> rite ————■ ~ ~~ dé- LE XXe SIECLE ■ant est le moins cher des grands l, a quotidiens belges iliusti-ê». Après la calastropheT •> «i Les travaux de déblaiement | continuent à se faire avec activité. La boue ayant été épuisée par les manœuvres que nous avons rapportées, on a commencé à enlever le sable. Ce sont des porions d'élite " 91" ce travail sous la surveillance des t ingénieurs et dés"conducteurs de travaux, î On cherche avant tout à dégager les deux ï cages qui sont enlizées ; ce travail terminé, - on atteindra le bouveau de 260 m., où l'on - espère retrouver les déux cadavres de Des- \ 1 met père et. fils. Au moment de la catastro- b plie, on a vu ces deux malheureux se placer - dans la cage, mais celle-ci, étant déTà recouverte en partie par l'éboulement, ne parvint 1 plus à remonter. Les deux victimes, dont, la moitié du corps était déjà dans l'eau, se > cramponnèrent au câble en fer pour essayer , de se sauver. Malheureusement, l'eau bour-î beuse montait toujours et ils furent bientôt ensevelis. Le bruit circule avec persistance Qu'il y aurait deux victimes de plus, ce qui porte-1 t rait le chiffre des morts à onze. Il s'agirait ' . de deux Flamands, de Gammerages, qui ' n'auraienet joas reparu. f L'état du porion Thiry a une tendance à j s'améliorer. LE PUITS « MARIE-THERESE » j Il existe derrière l'église de Thieu, raconte un honorable confrère, une ancienne ferme ï où séjourna, paraît-il. l'impératrice Marie- - Thérèse; cette ferme appartient à la famille 1 Delporte. dont l'un des membres est aujour- > d'hui bourgmestre de Thieu. Les bâtiments de la ferme ont été convertis partie en habi- , tations ouvrières, partie en salle des fêtes . du Cercle catholique. Il y a dans la cour un . puits très profond dans lequel les enfants s'amusaient à jeter de la paille, des bou-1 chons, des morceaux^ de bois, qu'ils allaient retrouver à un kilomètre de la, dans un ruisseau des bois de Boussoit. La tradition prétend que lors de l'invasion française, à l'epo-; oue de la Révolution, les moines de Rœulx, » qui desservaient la cure de Thieu, jetèrent dans le puits le trésor de l'église, afin de le i soustraire aux révolutionnaires. Les pro- ' priétaires actuels du puits, au courant de la légende, voulurent un jour essayer de vider 1 le puits. Après avoir pompé trois jours et trois nuits, et sans relâcho, à l'aide de grosses pompes à fosses, ils, n'étaient pas parvenus à faire baisser le niveau d un pouce. Or, mardi matin, le puits était complètement à sec. ï a-t-il corrélation entre ce fait et la ca- U'ingénieur* Manche Qui s'est distingué dans les travaux de sauvetage. tastrophe ? Les ouvriers pensent que le puits naturel mis au jour par l'exploitation se trouve à proximité, si pas à l'endroit même du puits Marie-Thérèse. Les mineurs travaillant au déblaiement de la min< LES NOUVELLES - | Dans l'enseignement moyen • ; M. Wyllock, régent à Lessines, est trans- - féré à l'école moyenne de Jumet. r . M. Louis Moreau, instituteur à l'école 3 moyenne de Schaerbeek, est nommé régent à Lessines et remplacé à Schaerbeek par J M. Arthur Deloge, professeur agrégé inté- - ? rimaire.- , La plus haute marée de l'année 3 I La plus forte marée de 1914 aura lieu le 3 13 mars; le phénomène atteindra son maxi-' mum d'intensité vers 1 heure après-midi. - { On se souvient que la veille, c'est-à-dire le - 12 mars, eut lieu, en 1906, une marée extraor-j dinaire qui causa de grands ravages non ' seulement le long de l'Escaut débordé, mais - également sur le littoral, dont les ouvrages I de défense souffrirent énormément. D | Les gardes du chemin de fer «Notre Profession», organe des agents du railvray, annonce que 50 candidats flamands et 50 candidats français issus du dernier concours seront appelés en service dans le cou- - rant du mois d avril prochain. y Une seconde série sera appelée en mai. z Le même journal annonce la création d'uDfc direction spéciale du personnel des trains. 2 C'est M. Pir qui a été placé à la. tête du - nouvel organisme. Il aura pour collaborateur 1 M. 'Compere. La situation s'éclairclt 1 sur le réseau. Le ministre des chemins de fei ? vient d'abroger : 1° l'arrêté du 7 février der-? nier, prorogeant de six jours sur le parcours 1 belge les délais de transport et de livraison réglementaire pour les envois à petite vitesse par charges complètes échangés dans ' les deux sens : 1) avec l'Allemagne,le Grand- - Duché de Luxembourg et les au delà par _ tous les points-frontières; 2) avec la France \ et les au delà viâ Athus et Lamorteau; 2° ^ L'arrêté du 21 février dernier fixant à ~ dix jours le délai de transport des envois de - marchandises à petite* vitesse par charges _ complètes, effectués en service intérieur de l'Etat et en services communs aux chemins de fer de l'Etat et aux chemins de fer con-« cédés du Nord-Belge, de Ohimay, de Mali-nes-Terneuzen et de Gand-Terneuzen. La Fédération des associations ^ et des Cercles catholiques tiendra sa 45* session annuelle à Mons, les 19 et 20 avril prochains» Cette réunion com- eidera avec le 50e anniversaire de la Tonda tion de l'Association catholique de cet ar rondissement. L'ordre du jour comporte l'examen des questions suivantes : Les travaux de la Fédération pendant l'an née 1913; rapport présenté par M. Duplat secrétaire. Les habitations à bon marché; rapporteur M. Servais, député suppléant de l'arrondissement de Iffons. Les assurances sociales; rapporteur, M. i Thiran, secrétaire de l'Association de Mons. j La loi scolaire t^ses nouvelles applica-j tion s; rapporteur, M7 Duplat, député sup- I pléant de l'arrondissement de Bruxelles, se-( crétaire de la Fédération. Les écoles dominicales- et l'enseignemenl j professionnel ; rapporteur, M. Franeotte,an-j cien ministre de l'Industrie et du Travail. | Les œuvres agricoles; rapporteur, M. Ed. Degen. Les œuvres flamandes en pays -wallon : rapporteur, M. Schepens, ingénieur. Ecolo Militaire •Les candidats civils désireux de prendre part, en 1914, au concours d'admission 3 l'Ecole militaire, dejvrorft se faire inscrire à cet établissement, avant le 30 juin prochain, II sera admis, cette année, 60 candidats au plus pour la section de l'artillerie et du génie, et 60 au plus pour la section'de l'infanterie et de la cavalerie. Préparation à l'Ecole Militaire, 6, rue Eugène Verheg-gen, Bruxelles. 785S Les prochaines élections législatives —»o»— A L'ASSOCIATION CATHOLIQUE DE G AND P°il définitif pour la désignation des candidats aux élections législatives prochaines a eu lieu vendredi. ^es ,P?^S paroissiaux avaient désigné 11 candidats provisoires, parmi lesquels les membres du comité central de l'Association devaient choisir les cinq candidats définitifs, dont la désignation appartient à l'Association catholique. On sait que M. Cooreman n accepte plus le renomvellement de son mandat,Ont été élus.MM. Begerem et Siffer, représentants sortants ; Vergauwen, Frédéric, conseiller provincial; Veifoa-eghe, Louis i avocat à Gand ; et le baron Kervyu de Let-[tenhove, bourgmestre de Nazareth. Les autres candidats sont à désigner poui 1 arrondissement d'Eecloo, j>ar la Ligne anti-j socialiste et par la Ligue agricole. UIV Evénement catholique •u ! Jetme Barreau de Bruxelles 1 c^<0^0 - La Conférence du Jeune Barreau de Bruxelles et le public qu'elle avait réuni ven- <: dredi pour entendre la cinquième conférence c de la série «Notre jeunesse » a assisté à une s vraie révélation. M° H. Goffinet a traité le * sujet de son choix • « Liberté, E-galité. Fraternité », avec une maîtrise de pensee, de 1 style et de diction qui ont frappé d'une adini- £ ration sans réserves tous ses auditeurs, à £ quelque opinion politique qu'ils appar- g tinssent. ^ * Rarement le Jeune Barreau de Bruxelles F a entendu une conférence d'un tel prix et. v d'une telle ampleur intellectuelle. 3 La semaine précédente, c'était un jeune f orateur libéral qui avait occupé la tribune : 0 il avait annoucé sa conférence sous le titre t de « Snobisme réactionnaire », mais à l'en- d tendre on s'aperçut avec surprise qu'il n'avait t pas même pris la peine ou seulement éprouvé 0 le besoin de fournir une justification quel- " conque de l'impertinence et la fanfaronnade " juvénile de ce titre. _ ^ M0 H. Goffinet relevait hier le gant. Ce fut n tout autre chose qu'une affaire de * snobisme ». - A Posément, gravement, presque méditative d ment, mais avec une sûreté de dialectique, 8 une force de réflexion, une substance d'éru v dition, «une noblesse d'attitude, un tenue de débat, qui jetèrent tout de suite son audi toire dans le ravissement, il fit la critique de principe et d'application du concept indivi- s dualiste de la liberté prodamé par la Révo- d lution française et des institutions sociales s et politiques qui en furent historiquement a engendrées. Q Après la démocratie égalitaire, il passa au 1' crible un autre avatar de l'individualisme d révolutionnaire : les doctrines pacifistes, r L'exposé analytique et la réfutation qu'il fit b du pacifisme sont les plus pénétrantes et les c plus justes que nous ayons, pour notre part, t jamais lus ou entendus. Cette partie de la a conférence fut une merveille de solidité, de Ç robustesse et d'équilibre philosophiques et n littéraires. « Quelle plénitude, quelle profon- v deur, quelle justesse, quelle mesure, quel art s< tout classique des proportions, quelle vir- 1< 1 tuosité de concision, quelle moelle, enfin, de u pensée et de langue ! » Telles étaient les é exclamations de surprise et d'admiration b qu'échangeaient unanimement les auditeurs en quittant la salie. b Et de fait, pendant toute la durée de la v conférence, qui prit une bonne heure, Fora- d teur n'avait cessé de tenir leur attention lit- c téralement captive. s^ Cet orateur de trente ou trente-deux ans, P maigre, de visage mince et de façons mo- s destes, au geste sobre et peu fréquent, à la li voix un peu sourde, mais admirablement li rachetée par un ton de dignité et de fermeté v soutenues, révélatrices d'un viril caractère l ce jeune homme, peu répandu dans le monde ti où l'on s'agite, et connu seulement de quel- v ques intimes aont l'amitié n'effarouche pas e sa studieuse retraite, eh bien ce jeune ora- n teur n'avait pas commencé de parler depuis ir cinq minutes, que ses auditeurs, pourtant, li mêlés et d'opinions et de mondes, étaient ti déjà saisis, séduits ou subjugués par l'excep-tionnelle autorité de sa parole et la rayon- li nante souveraineté de sa pensée. Et pendant toute la durée de la conférence, ti une bonne heure, le charme ne se rompit pas m un seul instant. L'intérêt rebondissait d'idée p en idée. Les auditeurs s'empressaient à se et laisser conduire à travers les spéculations les ti plus hautes et les plus vastes de la rhiloso-phie morale et de la science politique, par ce al guide, si magnifiquement sûr de sa route et A sous la conduite duquel cette exploration n< hardie des données les plus essentielles et il: les moins accessibles du mécanisme de a^ l'esprit, des règles de l'action humaine et des bi dois de la vie en société se transformait, par y l'effet d'un prestige inattendu, en une excur- ce •sion de plaisir, du plaisir intellectuel le plus bl exquis, au pays des clartés décisives et des te vérités éternelles. • lu M® H. Goffinet a (laissé l'impression d'un y . esprit d'une formation à la fois précoce et B accomplie, d'une^ intelligence arrivée à son si point de maturité et disposant avec maîtrise p( de toutes les ressources d'un talent litté- te ■ raire d'éducation classique et absolument le I ihors de pair. sa . Me Th. Braun, qui présidait, ne put, malgré te lie protocole d'abstention d'éloges adopté m • pour ces conférences, s'empêcher de traduire di 'l'émerveillement de l'auditoire. «Il vient de fa se révéler à nous, dit-il, un nouveau Monta- to | lembert. » | Le mot est aussi juste qu'heureux. M° H. i Goffinet est, en effet, des nôtres. Ses amis : et ceux d'entre ses auditeurs qui le savaient pr ou qui l'ont appris se sont sentis, en l'enten- Aidant, fiers d'appartenir à la même lignée pi intellectuelle, morale et religieuse que lui. cjl Sa modestie trop grande souffrira peut-être co : de ce que cela soit «fit. Mais les jeunes gens de sa valeur ne s'appartiennent pas tant p] i qu'ils n'appartiennent à la cause qu'ils ser- eîl vent et qui s'en honore. Il convenait que le Co public catholique belge, qui est en droit de beaucoup attendre dé M0 H. Goffinet, connût so son nom et son talent. Yoilà pourquoi nous nc avons tenu à souligner l'extraordinaire et Da légitime succès de sa conférence de ven- * dredi. til « Çs du L'OBSERVATOIRE co * »<>« ch Ùn nouveau minimum paraît se trouver dans les parages de l'Islande. Les plus fortes pressions, supérieures à 766mm, s'observent 116 encore sur la péninsule hispanique. R° Le baromètre descend sur l'Irlande,le pays 'a-de Galles et les Cornouailles, ainsi que sur T le nord-est de la Scandinavie et la Russie ; * ii monte partout ailleurs. f1.-Le vient est modéré d'entre ouest-sud- • ouest sur nos contrées,, où la température est n?] comprise entre 5°5 et 7°5. S1C Prévisions : Vent,ou est, modéré; pluie. ni< Usants ÉÉrix r in< a prix réduits pl. Le « X2C SIÈCLE » sera servi V1 11 » . % # av a ici au 1er juin prochain rea POUR 2 FRANCS u Le timbre-poste moderne L'Exposition organisée par le Musàs du Livre a été ouverte samedi ■Samedi après-midi, a eu lieu l'ouverture «l'exposition internationale du timbre moderne », organisée par le musée du Livre, en son local, rue de la Madeleine, 46, à xelles Avant de la parcourir, ouvrons le cafca* logue II définit comme suit le but des organisateurs de ce Sadon : « Démontrer l'influence considérable du choix des procédé® graphiques qu'il convient d'employer pour l'impression des timbree-poste et de leiuc présentation au point de vue artistique. » Oeci nous explique tout de suite qu'il no s'agit point ici d'une exposition philatéliqu© proprement dite. A part quelques exceptions dont nous parlerons tout à l'heure, on n'y trouvera gue des timbres modernes, c'est-à-dire des timbres encore en cours. Les collectionneurs le regretteront sans doute, mais on ne peut, raisonnablement, en vouloir &a inusée du Livre d'être resté dans les limite* de son action qui est la poursuite du beau dans tous les domaines de l'art graphique c»l non la philatélie. Dans une étude qui sert de préface à e« catalogue, M. O-tlet nous fournit quelques détails intéressants _ sur le timbre-poste en général et sur son importance au point d« vue des relations internationales. *•* Un timbre, pour être beau et bon, doit satisfaire à bien des conditions. L'artiste, dans son dessin, entend généralement no suivre que sa conception et présenter tma oeuvre parfaite tant dans ses lignes générales que dans sa finesse. Surgit tout aussitôt l'imprimeur qui 6ait fort bien que la présence de lignes .trop fines dans un dessin a pour résultat inévitable d'empâter le oliohe aa bout de fort peu de temps. D'où un premier conflit. Supposons-le aplani ; il reste a compter avec l'administration des postes qui veut avant tout un timbre rebelle aux contrefaçons, et avec le public gui se soucie uni^ii»-ment de l'aspect extérieur. Peut-on lui 00 vouloir, à ce bon public? C'est lui qui so sert des timbres ; c'est lui qui les achète; ii a le droit d'exiger qu'ils ne constituent paa une constante atteinte à son bon goût. Est-il étonnant, dès lors, qu'il y ait si peu de timbres parfaits? Les timbres sont, a-t-il été dit'? « les a bassadeurs du commerce des nations à travers le monde ». Et quels ambassadeurs productifs! La poste, en Angleterre, rapport» chaque année 160 millions de francs au Trésor. lin Belgique, le total de lettres transportées, qui était de 13 millions en 1850, s'élevait à 85 millions en 1-Ô8Q, à 162 millions au commencement du siècle et à 255 millions en 1911. 13 a donc augmenté de plus de vingt fois en soixante ans. 11 y a actuellement 1,594 bureaux de poste et 10,706 agents postaux. La recette brute s'est élevée successivement de o millions (1850) à 25 millions (1900) et à 40 millions (1911), laissant une recette nette, versée au Trésor, qui a été respectivement pour ces années de 1 1/2 million, 11 millions et 18 millions. Le nombre des journaux: transportés par la poste est aujourd'hui de 180 millipns, celui des imprimés de 261 millions.Ce n'est pas tout : quand il a servi au transport des lettres ; quand, administrative-mont parlant, il a cessé d'exister,"le timbre, phénix d'un nouveau genre, renaît de ses cendres et entre dans les albums des collectionneurs.La philatélie est née vers 1850 -— on disait alors a timbromanie ». Sa fortune fut rapide. Alors qu'en 1858 on ne comptait qu'un petit nombre d'amateurs, anglais pour la plupart; ils sont aujourd'hui plusieurs millions. II n'y avait, en 1860, qu'un seul négociant en timi-bres-poste, M. Laplante, domicilié à Paris, eê y patenté comme marchand d'étiquettes » ; ces négociants, de nos jours, sont innombrables. En 1892, M. Tiffany estimait à 762 lo total des journaux p'hilatéliques et à 692 celui des catalogues. Les « timbromanes » d'il y a cinquante ans ont leurs congrès,- leurs Bourses, leurs expositions. (Et quelles expositions ! Colle de Paris, en 1900, était assurée pour 8 millions de francs!) Enfin, ils comptent dans leurs rangs des « collègues » qui leur permettent de ne pas tenir compte dea sarcasmes des non initiés : le roi d'Angle- . terre et le tsar de-Russie sont des « timbromanes » convaincus et possèdent chacun, dit-on, la, collection complète, ou peu s'en faut, des 25,000 vignettes que représente la totalité des timbres émis à ce jour. L'exposition est très simplement, mais très pratiquement organisée. De nombreuses vitrines, .séparées par de larges couloirs, emplissent entièrement la vaste salle du musée du Livre et permettent un examen facile et complet des timbres présentés. Vingt-deux pays y sont représentés et la plupart d'entre eux ont envoyé des feuilles entières de tous leurs timbres encore en cours. C'est assez dire qu'il y en a des milliers et des milliers et que nous ne pouvons songer à. les passer tous en revue. Bornons-nous donc à mentionner les envois princi< paux. ESPAGNE. — Collection complète dec timbres de la métropole et des colonies. Deux de La métropole sont obtenus au moyen lu procédé châlcographique et sont, comme an le sait, fort réussis. Ceux des colonies, au contraire, sont en typographie. Ils sont ?ran' shement laids, tant au point de vue du dessin gue de la pureté de l'impressiou. RUSSIE. — Feuilles entières des deux séries en cours : celle des Romanoff et celle connue sous le nom de « l'Aigle ». Il y en a !à pour plusieurs milliers de francs. PAYS-BAS. — Un des plus beaux envois. Fous les timbres jubilaires, tous les timbres i l'effigie de la reine Wilnelmine, tous les bimbres-taxe, y figurent en exemplaires admirables de fraîcheur et de pureté d'impression. On admirera en outre les timbres des colonies hollandaises, les plus beaux sans ioute de tous les timbres parus depuis au noins dix ans. LUXEMBOURG. — Série admirable, tout entière en taille douce et surchargée « officiels ». Philatélistes, mes frères, j'en bavais! A-NGLETERRE^ —' Tous les types parus à, l'heure actuelle jusqu'au timbre de 1 livre inclusivement. Ici encore, valeur marchande, * plusieurs milliers de francs. BELGIQUE. — Peu de chose, et la pauvreté de ce compartiment fait contraste avec la richesse des autres. Deux tableaux renfermant « un » exemplaire des timbres parus depuis 1849 et c'est tout! Plus maigre encore est l'envoi du Congo. Le département des colonies n'a rien exposé DIMANCHE 8 MARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME AnrJEE — TV" 67

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