Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 06 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m04x07/
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VENDREDI 5 1VIARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANIMEE — N° 65 ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique On an. ...... fr. 9.00 Six mois , . » . % . , 4.S0 Trois mois ••••• • s.as Gr.-Duchô de Luxemb. 20.00 ÎTninn postal*. . » . .. • 20.GO Directeur : Fernand NEURAY Edition *(6 h. toir) Edition ( 10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0<46 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. « • » 3.00 Réparations judiciaire! » 3.00 Nécrologies « « • • » 8U0Q Les annonces sont reçue» au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 36S® Instar-are omnia in CZristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles Les socialistes n'en veulent pas à la religion !.. »<>t » NOUVELLE PREUVE De temps en temps le Syndicat des inst: [ tuteurs socialistes éprouve le besoin de s [ signaler à l'attention du monde en donnan ! le jour à quelque proclamation. Le « Journal de Oharleroi », organe offî f ciel du parti socialiste, est son héraut 01 L dinaire. Dans sou numéro du 4 mars, sous 1 | titre effroyable « Alea jacta est », les susdit l instituteurs neutres publient un appel à tou [ les chers confrères du pays. Voici un spécimen des nobles pensées qu I inspirent ces messieurs et de leur style li plus beau, leur style des grandes occasions produit de leurs cogitations collectives : <♦ Un autre devoir vous incombe, cher confrères. C'est de venir avec nous, institu teurs socialistes, pour livrer la lutte à ou taance aux écoles confessionnelles 1 11 n suffit point d'appliquer les mesures propre à défendre l'école laïque; il faut combattr i'école de parti ! Si nous sortons de la nei tralité, c'est le gouvernement clérical qr en est la cause! Mais nous remplirons aine un devoir auquel aucun instituteur officia ne peut se dérober, LA NEUTBALITE NE SUFFIT PLUS (N. D. L. R. — Le « Journal de Oharleroi [ se charge lui-même de souligner.) Il non faut marcher à l'assaut de la forteresse clc ricale ! Il nous faut enrayer le développe i ment de l'hydre "cléricale qui aura biente recouvert de son ombre la nation tout er i tière ! Hardi! Camarades instituteurs! A bas 1 gouvernement clérical ! A ba«--Fécole clér: cale ! Venez dans nos rangs ! Venez grossi l'armée des adversaires du cléricalisme !Ve ne/ lutter avec nous pour l'émancipation d peuple travailleur ! » Ce programme est fort net, la libre-pensé de messieurs les instituteurs socialistes ayan I mis ce jour-là, pour être plus agile, cotillo: simple et souliers plats. Il se résume en ce mots que nous y relevons textuellement 1° Lutte à outrance contre les écolfcs con [ fessionnelles; 2° sortons de la neutralité; S A bas le gouvernement clérical. Aux jours où nos adversaires reprochen [ aux écoles catholiques de faire de la politi que à l'école, d'y faire œuvre de guerre e de haine; aux jours où ils vantent les char mes de l'école neutre « accessible à tous « ce joli programme des instituteurs socialis tes, les plus purs d'entre les instituteur neutres, devait être mis en lumière. Nou espérons qu'à l'occasion nos amis du Séna se le rapelleront quand un Lekeu quelcon que parlera de tolérance neutre, d'école lai que ouverte à tous et autres crispantes bali ivernes. Il ne nous reste plus qu'à rendre à la lit térature des instituteurs socialistes ;'hom mage qui lui est dû. •Cette « hydre cléricale qui aura bientô recouvert de son ombre la nation tout en tière » aurait excité la jalousie du pharma-cien Homais. Ah! les glorieux pions d'école primaire Quelles générations de penseurs et d écrivains ne nous préparent-ils pas ï BULLETIN POLITIQUE Un curieux débat d'ordre financier se ! poursuit entre la Turquie et la Grèce. I Celle-ci se propose de gager son emprunt I de 5oo millions des droits de douane de f Salonique et de Cavalla. Mais ces droits ! ont été affectés jadis à divers emprunts contractés par la Turquie. La Turquie proteste contre la décision de la Grèce et j demande que l'affectation reste entière jusqu'à règlement définitif des parts con-I tributives de la Grèce et de la Turquie dans le service de la dette ottomane. Cette controverse d'ordre financier et juridique devra être résolue par la commission financière de Paris. Mais cette controverse dissimule une combinaison politique, la Turquie cherchant à retarder le plus pos-i sible la conclusion d'un emprunt grec. On en devine aisément les motifs. — La Chambre italienne a terminé mercredi la discussion générale ouverte sur les dépenses de l'expédition tri-tolilaine. Après un long discours â,e M. i Giolilti, elle a décidé, par 361 voix contre 83 et 4. abstentions, de passer à la discussion des articles. Les groupes socialiste et républicain ont voté contre. ËHiBiÈ Éliras à prix réduits ta campagne e$t ouverte pour les élections législatives du 24. mai prochain. Dans un but de propagande et zussi à ' l*intention des personnes qui désirent suivre de près la campagne électorale, nous avons décidé de délivret des Abonnement^ à prix réduits Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici a/â 1er juin prochain pquR 2 FRANCS ^ LES NOUVELLES Au Palais de Bouchout La Heine a fait mercredi une visite c deux heures à la princesse Charlotte au chi teau de Bouchout. Les travaux du Cinquantenaire Il reste assez bien de travaux à effectue 9 pour achever l'aile gauche du Palais du Cii quantenaire. Le crédit de 350,000 franc prévu au budget extraordinaire sera consz cré aux plafonnages, à la marbrerie, au menuiseries, aux pavements, aux installe' tions sanitaires et d'éclairage, à l'établi: sement du chauffage central. r II restera ensuite à exécuter les travau: e de peinture, de décoration et d'ameuble t, ment. Un canal d'Anvers à Hasselt Le gouvernement vient de mettre à l'étud 3 un projet de canal à grande section relian ; Anvers-Herenthals-Quaedmachelen et Has j selt. Une commission des transports internationau J M. Hellejputte vient d'instituer une corn } mission dite « des transports internatio » naux. » Cette commission est composée com me suit : 3 MM. Dufourny, directeur général de voies hydrauliques ; Malissarfc, directeur gé néral à la direction du commerce et des con sulats; Marotte, ingénieur en chef, directeu; 2 aux ponts et chaussées; Tondelier, présiden du comité de direction des chemins de fer d< e l'Etat, et Van Bogaert, ingénieur en chef, ai . département des chemins de fer. j La présidence de cet organisme a été con j fiée à M. Tondelier. D'accord avec le minis , tre des chemins de fer, les fonctionnaires di chemin de fer dont le concours pourrait i-tre utile seront également convoqués suivant lt! ! cas pour prendre part aux discussions. d II n'est pas sans intérêt de rappelei s qu'une commission a fonctionné sous 1< . même titre en 1899. Elle avait spécialemen' pour mission d^ suivre* les travaux qu'exécu , tent nos concurrents et notamment l'Allema 0 gne et les Pays-Bas pe>ur enlever le trafic de " nos ports et de nos voies ferrées. 'Cette com mission, sans être dissoute, ne s'est plu! 3 réunie en fait depuis 1901. r La réforme de l'enseignement moyen Nous avons signalé les décisions de prin cipe prises par la Commission pour la ré 11 forme de l'enseignement moyen. Voici exac tement quelles étaient les questions posée et comment les votes se sont répartis : ^ La Commission admet-elle le système d< t la sous-commission d'unification : 1er cycli 1 de 3 ans, de 11 à 14 ans, sans grec ni latin ® 2e cycle de 3 ans, de 14 à 17 ans, avec latii : sans grec; 3e cycle, de 17 à 19 ans, avec qua " tre subdivisions : a) classique, avec grec e latin; b) mathématiques; c) commerce e langues modernes ; d) sciences naturelles e t dessin; plus les autres branches commune " à toutes Ies# sections ? — Bejeté par 27 "fio? contre 3 oui et 8 abstentions. Y a-t-il lieu d'organiser dans les athénée: ' royaux : 1° une division des humanités an ciennes; 2° une division des humanités mo 5 déniés? — Adopté par 29 oui contre 3 noi ^ et 6 abstentions. Y a-t-il. lieu de créer dans la division de humanités anciennes une réthorique supé rieure comprenant plusieurs subdivisions ?-Adopté par 22 voix contre 7 et 8 absten tions. La division des humanités anciennes com prendra-t-elle une section grecque et uni section latine sans grec? — Adopté par 3= J voix et 3 abstentions. Les grandes manœuvres On sait qile les prochaines grandes ma nœuvres auront lieu cette année du 31 aoûl au 5 septembre. Y participeront les lro, 6e et 6e divisions d'armée, la division de cavalerie, les services accessoires, parmi lesquels notamment la compagnie des aviateurs; l'artillerie divisionnaire sera éventuellement renforcée par des batteries empruntées à des divisions ne participant pas aux manœuvres. Les régiments seront dédoublés et les compagnies formées à huit pelotons. Dans l'avenir, des grandes manœuvres auront lieu annuellement pour trois divisions d'armée et pour la totalité ou partie de la division de cavalerie. A partir de 1915, il sera établi un tour régulier entre les divisions appelées à manœuvrer. En 1915, marcheront les lre, 2° et 3° divisions d'armée ; en 1916, les ïrois autres divisions, etc. Une opération délicate SUZANNE ET MADELEINE SEPAREES Le docteur Le Fillâtre vient d'effectuer, à Paris, une opération qui participe à la fois de la chirurgie et des mathématiques. D'«un seul» être difforme et monstrueux, il a fait « deux » charmantes fillettes absolument normales. La nature à de ces caprices : Suzanne et Madeleine, qui sont âgées de trois mois, se trouvaient être, un peu plus que jumelles et unies par un lion pliis étroit que celui du sang... infiniment plus gênant aussi. Au niveau de la région ombilicale un « pont » de tissu fibro-cartilagineux les rendait solidaires l'une de l'autre, comme jadis Radica-Doodica... dont le docteur Doyen entreprit la cure... radicale. Dans le cas actuel, les cavités abdominales des deux fillettes communiquent librement à travers le pont membraneux, le point important était de savoir si l'un des organes internes, le foie, était commun aux deux fillettes, ainsi qu'il gst habituel en l'espèce. L'examen radio-logique n'avait fourni que des indications incertaines. Le docteur Le Fillâtre a, c'est le cas de le dire, « tranché » 4a question. Le docteur Le Fillâtre, pratique l'anesthesie locale avec 4 milligrammes et demi de cocaïne en solution à 1/500. - Puis le pont, le i>.meux pont, est attaqué... non pas à la baïonnette, mais, au bistouri. Les fillettes crienl un peu — l'intestin, l'cs-tomac font issue tuirc r,r-' cavités abdominafles. L'une des^éûx fillettes," M'aÛJ-leine, avait une . portion d'intestin qui, recouverte d'un sac pé-ritonial, faisait hernie dans l'abdomen de sa sœur. Une languette de fpie est écrasée sous les mors de l'écraseur — pas d'hémorragie. — Tout va bien. Non sans quelques difficultés, l'intestin est réintégré à sa place. La paroi est suturée. L'opération a duré un quart d'heure. On emmène -les deux 0 opérées » pour leur donner la grande consolation : le sein de leur nourrice. Le docteur Le Fillâtre avait fait établir spécialement pour la circonstance une série d'instruments minuscules, — véritables instruments pour poupées, — les pinces et les aiguilles ordinaires ne convenant pas, selon le mot du distingué chirurgien, pour cette véritable « bijouterie chirurgicale » si difficile et si minutieuse.Madeleine ©t Suzanne vont aussi bien que possible. 9 > Les émeutes au Japon »... - ; • ; gpgJip^syiPiîfl angT _ miousic is monnaie... . t^ETaETSiaw&^Uai Mercredi, avec un ensemble touchant, le §n^ § £] «Peuple» et le «Journal de Oharleroi» con- > ËJ? sacrent des commentaires au procès intenté »<>« par les directeurs de l'exploitation commet- 5 M ruii r wAMnrDvn ne ciale dite «Théâtre de la Monnaie» à un 1 ^ , i v v0VA2U57fcLUt honorable confrère bruxellois. a adresse une lettie au uXX Siecle», en ^eux journaux socialistes, sans atten-reponse a notre. artide de >^redi sur le dre k jugent pl.enn.ent parti pour les . S U. a la commission des XXXI. négociant! en musique. Le «Peuple» va jus- - , L abondance des mat.ores nous empecfce qu°à secouer, av©c la délicatesse qu'on lui ' dCm ' P aujourd'hui. Ce sera pour ^onnait et ^u.expliquent ses démêlés fré-5 aemam. quents avec Thémis, l'organe du ministère K>« public.. 1 ; j-A CRAINTE OU LARGE .. lUclui-ci a osé dire, figurez-vous, que les î On assure, dit F,«Etoile belge», que le parti articles du confrère attaqué ne justifiaient ; progressiste, qui se réunit dimanche en con- pas la demande des négociants en question. 1 grès, va élargir son programme. A-t-on idée de pareille audace ! Cette nouvelle plonge notre confrère dans Ces journaux socialistes, si empressés de b de sombres inquiétudes. Après de longues ^1 faire leur cour aux FF--, négociants, se b respectueuses précautions oratoires, il con- frappent eux-mêmes en combattant avec b seille aux progressistes de mettre un frein tant de précipitation ce qu'un de leurs 5 à leur ardeur. La «Déclaration des gauches», confrères et le ministère public estiment être . i dit l'«Etoiie», doit suffire au bonheu" do tciib Je ±:oit de la presse. les libéraux. _ Mais voilà! Si certains industriels ne pou- ' ; Pourquoi le parti progressiste veut-il élar- vaient pas compter sur 1*amitié, qu'est-ce qui - gir son programme ? leur resterait 1 XT ... . Messieurs les exploitants de la Monnaie, 1 x* v?6.. X1?11"1* p^si-i Û «Etoile», que le seul subsldiés par la ville de Bruxelles, sont deux ' r ^lurfadfe^ ^ tI,OPmP ^ 3 jours possibles, entre les deux fractions du tre part il s en faut que leur petit personnel - parti libéral ? » soit traité comme le «Peuple» dit que les prolétaires le seront dans la, future société, Nous comprenons fort bien que les libé- collectiviste. N'empêche que les austères 1 raux sagaces ne tiennent guère à voir leur organes de la démocratie socialiste prennent - parti s'embarrasser de beaucoup d'idées ni tout de suite parti pour ces capitalistes. Nous ; ; poursuivre la revendication de beaucoup de leur payons avec plaisir le tribut de notre t choses. Car lJMstoire(est là. Elle montre que admiration... chacun des points du programme libéral fut -—*0« pour les libéraux une simple occasion de re- VERTU culade et de petite politicaillerie. Dans son numéro de mercredi, le « Matin » Ils réclamaient une extension des charges d'Anvers prend prétexte d'une banale affaire I , militaires, l'instruction obligatoire. Le mo- de trafic de décorations pour rappeler l'his- ' ment venu de sortir des formules et d agir, toire des documents volés à Mgr Montagnini. ils ont voté contre leur programme. n ^ gausse fortement du prélat italien et A ce compte-là, mieux vaut ne pas avoir puise à pleines mains dans les paperasses , de programme du tout. Et comme il faut volées. bien en avoir un, le plus court sera le meil- Des documents volés ! Comment l'honnête 1 leur. Et puis, autant vaut ne pas multiplier confrère peut-il se servir de ça, après ses les occasions de querelles intestines. belles théories d'il y a quelques semaines ? Ij'«Etoiie» termine sa harangue modéra- M. Brifaut et la presse catholique-l'avaient trice par ce conseil dont Folle-Avoine ap- pas le droit, selon lui, de se servir d'une let- préciera la saveur : tr€ trouvée. iMais il a le droit, lui, d'exploi- « Le formulisme est une manie de politiciens. de Sa P°lémi(ïue> des Ecrire des formules sur des morceaux de pa- cambriolés. pier, les coller ensemble et croire qu'on a exercé J>rayo .... une influence sur le cours des choses, c'est ^ Ch»" ■ - une illusion qui peut présenter des dangers. Une année de bonne propagande électorale - ™ e m dans-un arrondissement disputé vaut à nos yeux toutes les formules et tous les congrès de la terre ». est 1© moin» cher des grands ATWAn j quoîidietis belges illustrés. Les géants de l'air Embouteilleurs embouteillés.. * Nous avons signalé avant-hier l'incertitude et l'inquiétude de l'opposition, aussi embar rassée de sa victoire au Sénat qu'une poul< qui aurait trouvé le rasoir de M. Adolphe Buyl. En reproduisant l'opinion de 1' « Etoile Belge» jurant ses grands dieux que la gauche ne voulait pas emnouteiller la loi scolaire e' qu'il ne s'agissait pas de faire de l'obstrue tion, nous nous réjouissions de l'aventure où nos adversaires se sont jetés si inconsidé rément. Dans son numéro de mercredi, l'«Etoile Jtelge» reproduit notre article « in extenso » D,e commentaires, point. L'«Etoile» se borne à nous traiter d'Auguste, avec une grâce mu tine du plus délicieux effet. Nous ne nous y trompons point. C'est là simple concession aux nécessité^ de la polé mique telle que la comprend notre confrèrc badin. Mais s'il imprime notre prose au pri* d'une colonne de première page, c'esl d'abord dans lG-tmt louable de relever le niveau de sa copie et de gagner de nouvea-ux abonnés en s'assurant une collaboration aussi précieuse. C'est, ensuite, qu'il est d'accord avec nous —ce n'est pas difficile, puisque nous étions -d'accord avec lui. Il tient à signaler à ses amis les libéraux le péril de l'obstruction, et ce en termes choisis et mesurés,, préférables, à ses propres yeux, à ce qu'il eût pu inventer lui-même. Notre confrère nous comble. Sans le secours de la grâce, nous succomberions aux tentations de l'orgueil.'^lême nous rougirions de plaisir si notre figure enfarinée d'Auguste — l'<(Etoile» nous appelle Auguste! — pouvait se prêter à pareille transformation de coloris. Voilà donc 1'«Etoile Belge» qui aperçoit les I dangèrs de l'obstruction à travers le pince-t nez du *XX° Siècle» ! C'est de bon cœur que I nous le lui prêtons.... Le «Peuple», lui aussi, a lu notre article. Il est extrêmement courroucé. Il nous ap prend que, mardi déjà, son ami le citoyen sénateur Vinck a véhémentement reproché aux droitiers de la commission sénatoriale de ne point prendre une part suffisante à .la discussion.Dame ! Certains de ces droitiers avaient si bien commencé à faire le jeu de l'opposition que celle-ci s'étonne de ne plus les voir continuer ! Le «Peuple» et ses camarades, s'estimant couverts par de solennelles protestations verbales d'activité et de bonne volçnté, voudraient bien faire traîner la loi scolaire, c'est-à-dire occuper le temps du Sénat comme ils occupèrent quatre mois de la session de la Chambre à leurs exercices d'obstruction plus ou moins franchie. Seulement, il n'y a pas que la loi scolaire. Il y a aussi les lois sociales. Celles-ci pâtiront "de l'obstruction. C'est ce que ne veut pas admettre le «Peuple». — Les lois sociales et pas de loi scolaire! çrip-t-il, émettant la prétention d'imposer ses volontés à la majorité du pays. Et comme il prévoit que ses amis pourraient bien retarder, par leur obstruction, les réformes ouvrières, il essaie d'endosser la responsabilité de ce retard à la droite. •C'est vraiment trop commode. La droite a prouvé tout récemment à la Ohambre quelle sollicitude et quelle activité elle apportait aux réformes ouvrières. Le Sénat est certainement animé des mêmes dispositions. La gaudhe est donc prisonnière, non des lois sçciales, mais de son obstruction. Avec un aimable sourire, la droite de la Ghampre a attendu que la gauche sorte spontanément de sa prison. La gauche en est sortie, de mauvaise grâce, il est vrai. Nous ne savons ce que fera le Sénxt. En tout cas, il ne dépend point du ^Peuple» ni de ses amis de déplacer les 'espous 1 rjîtés du retard éventuel des réformes ouvrières. Celui qui casse les potSj les paie. Caisez les pots, ô grands hommes d'Etat. C'est aux élections qu'on réglera la note. CAZ.. — L'OBSERVATOIRE La dépression qui, depuis plusieurs jours, couvre le nord de l'Europe, est restée presque stationnaire; son centre (736 mm.) se trouve vers le milieu de la Norvège. Les plus fortes pressions, supérieures à 768 mm., s'observent toujours sur la péninsule hispanique'. Le baromètre, monte sur l'est de l'Ecosse, l'Angleterre, la France, à l'exception du sud-ouest, le nord de l'Italie, la Suisse, l'ouest de l'Allemagne, nos contrées et la mer du Nord; il descend sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est modéré d'entre sud-ouest et ouest-nord-ouest, et la température est comprise entre 7° et 10°o. Prévisions : Vent N.-W., modéré; pluie; refroidissement. Le Moniteur BOURGMESTRES. — Sont nommés : à St-Maur, M. Desmons ; à Monceau, M. Maldague, et à Sart-St-Eustache, M. Duculot. POLICE. — MM. Deschoenmaekcr et Van-dersteichel sont nommés commissaires de po- 'ICMAIUNEb MARCHANDE ET PECHE. — Des arrêtés ministériels confèrent : 1° Aux élèves de l'école*de navigation d'Os-tende désignés ci-aprcs : Degrave et Raveel, le brevet de capitaine au long cours; Blondé, le brevet de capitaine au cabotage; Timmermans, Van Outryve, Mohn, Hcoms, Blondé, Potié et Decorte, le brevet de premier lieutenant au long cours ; (Lafère, De-vos, Tabary, Maes, Decrop, Verhaeghe, Nasscl, Monteny, De Gheselle, Dasseville et De Herdt, 1e brevet de second lieutenant au long cours; Laplace, le brevet de lieutenant au cabotage; fansoone et Laforce, le brevet de patron-rîêcheur.2° A MM.. Corveleyn et Couvreur, le brevet 3e second lieutenant au long cours; Veronocke, le brevet de patron-pêcheur ; MM. Timmermans, Corveleyn et Laplace ont subi l'examen d'une manière très satisfaisante, les autres récipiendaires d'une manière satisfaisante.D'autres arrêtés ministériels ccmfèrent : 1° \ux élèves de l'école de navigation d'Anvers désigné ci-après : Dom et Fontyn, le brevet de :apitaine au long cours; Fleurbaey et Hecquet, le brevet de premier lieutenant au ilong cours; Decraecker et Taets, le brevet de second lieutenant au long cours; Koning, le brevet de ieutenant au cabotage. 2° A M. De Clippel, le brevet de premier lieutenant au long cours. M. De Clippel a subi l'examen d'une manière très satisfaisante, les autres récipiendaires l'une manière satisfaisante. Le mystère de l'affaire Cadiou Quelqu'un se cache qui sait tout - (De notre correspondant 'particulier) Paris, le 4 mars 1914; 1 Voieîi que les journaux annoncent que l'in-structicm sur le drame de la Grande-Palud pourrait bien se terminer par une ordonnance de non-lieu. L'affaire serait classée et le drame garderait son mystère. Ce mystère, M. Bidard de la Noë n'a pas fait, semble-t-il, de bien.grands efforts pour le pénétrer. La pythonisse de Nancy et les parentes de Nancy qui l'ont consultée n'ont guère été interrogées que. pour la forme. M. Cloarec, député, qui sait tant de choses, ne l'a pas été du tout. Quant aux lettres anonymes si précises, c'est à peine si l'on s'en est occupé. Et pourtant quelqu'un connaît le mot de l'énigme. Cet inconnu, c'est lui, dont la vue exacte des faits aui^s'étaient passés servit de seconde vue à la somnambule. C'est lui qui, trois jours avant la seconde autopsie, adressait au docteur Paul une lettre pour; lui expliquer dans quel sens il devait poursuivre ses investigations. C'est lui qui a dirigé les seules recherches fructueuses qui aient été faites par les inspecteurs de la bri* gade mobile. Il s'est manifesté de vingt manière*; cou» ment n'a-t-on pas réussi à percer, son incognito 1 OU ON VOIT SURGIR LE SPECTRE CLERICAL... Des journaux ont raconté que cette ombre qui rôde autour du drame avait aussi adresse? une lettre anonyme au recteur — c'est-à-dire au curé — de la Grande-Palud. On nous a montré ce brave ecclésiastique chevauchant un bidet poilu pour se rendre à la brigade mobile de Brest. C'est une légende. La Grande-Palud n'est ni une commune, ni une paroisse. Elle n'a par conséquent 111 recteur ni vicaire. Le village dépend de Lan-derneau dont le curé, non plus que ses vi- ' . caires, 11e possèdent eie bidet. Détail étrange! s'écrie un confrère dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas informé du tout : « l'ingénieur Pierre, qui se défend si mal, est un clérical avère, et c'est grâce à l'évêque de Quimpcr que la «Dépêche de Brest» et « l'Ouest-Eclair », journaux romains, ont pris la défense d'un homme que l'on trouvera peut-être demain en rapports avec une société allemande de fournitures françaises... » Autant d'erreurs que de mots. La < Dépêche de Brest », journal progressiste de gauche, est à peu près aussi « romaine » que le « Petit Parisien » ou... l' <*Etoile Belge ». Qua it à l'« Ouest-Eclair »_, personne 11'ignore en Bretagne, et même ailleurs, qu'il entretient avec l'evêque de Quimper des relations complètement dénuées de cordialité. Pierre est-il « clérical » \ Le clergé de Landerneau serait fort en peine de répondra à la question. puisque l'ingénieur a complètement oublié de lui faire connaître ses sentiments. Quant aux « rapports avec une société allemande de fournitures militaires françaises ». notre imprudent confrère ignore-t-il donc & ce point l'histoire de l'usine de la Grande-Palud?Ce n'est pas dans les journaux « romains » que je vtais puiser pour le renseigner, mais clans le «Journal officiel ». ETRANCES ACCUSATIONS D'UN DEPUTE SOCIALISTE Le 10 novembre 1911, M. Goude, député socialiste unifié de la première circonscription de Brest, prenait la parole dans la discussion des interpellations sur la catastrophe de la « Liberté ». Il révélait à cette occasion la création d'une fabrique allemande de cotons, ouverte à Landerneau avec l'aide du maire radical de Landerneau, d'un directeur de poudrerie radical et du député radical Cloarec. Ces accusations, qui produisirent une vive émotion, M. Goude les reprit, en les précisant encore, le 30 janvier 1913, à propos de la discussion du budget des poudres et des salpêtres. « On m'a objecté, disait-il notamment, qu'on n'avait pas le droit de mettre en cause un col; lègue. C'est cependant un de nos collègues qui a été mêlé à cette affaire, ainsi qu'il résulte du rapport de M. le contrôleur général Chapelle, que vous ne voulez pas livrer à la publicité, mais dont, pour ma part, je connais une bonne partie. On sait pertinemment qu'il y a eu là des affaires mauvaises, véreuses, dirigées contre l'Etat, que par divers nioyens du genre de ceux que je viens de vous indiquer 011 avait obtenu de grosses commandes de l'Etat pour des cotons dont on ne connâït rien, car les expériences restent encore à faire. » LES ALLEMANDS ET L'USINE DE LA PALUD Complétons lç discours de M. Goude par quelques notes/ L'usine de La Palud fut fondée, en 1907, par M. Legrand, maire radical-socialiste de Landerneau. C'est son ami intime M. Cloarec, député, avoué à Morlaix, qui rédigea l'acte de société. M. Legrand s'associait avec M,M. Théming, de Buhl et Falkeman, de Mannheim. La direction de l'usine fut confiée à un ingénieur allemand, M. Greiss, officier dans la landwehr. En 1909, l'administration signifia ci M. Legrand qu'il était exclu des adjudications pour trois ans. Un des capitalistes allemands, M. Falkemann, se retira alors de la Société. M. Legrand, lui-même, chercha à passer la main. C'est encore M. Cloarec qui servit d'intermédiaire entre lui et M. Cadiou. Par un acte passé le 1er mars 1909, la Société de la Granae-Palud fut transformée en une société anonyme. M. Tlieming n'en faisait plus partie, mais il conservait une créance sur l'affaire. Les nouveaux actionnaires , c'étaient M. Louis Cadiou et ses proches parents. Aussi l'opinion publique persista-t-elle à croire que les véritables bailleurs de -fonds étaient des Allemands. M. Cadiou conserva l'ingénieur allemanei Greiss, mais il lui adjoignit un ancieu élève de l'Ecole centrale, à lui désigné par un office de placement? parisien, M. Pierre.^ Ce n'est qu'en 1910 que M. Greiss fut congédié sur les plaintes réitérées adressées au ministère de la guerre. A la même époque, la créance de M. Théming fut officiellement remboursée. Mais les matières premières continuèrent à être fournies à l'usine par des industriels de Heidelberg et de Stuttgart. Et le confrère que je citais tout à l'heure

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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