Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 december 1916
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s.n. 1916, 22 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zv3r/
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I '23* ANN^R - Série nouvelle -- N° 770 g^eT^nraé^o^lQ Oeratlraeg_fj5_C^ntT mes ata Front) c Vendredi 22 décembre 1916 litr>«i-i'-vi'aiiti '-aj--' ~l' "iinv ■■ ll-' RÉDACTION & ADMINISTRATION S3, rue Jean-Jacques-Rousseau, Paris Téléphone : Guienbacg 1S9.6S FLEAUX AU HAVRE: 28 t*p) fit dt la Boarsi — SAVRB TÉLÉPHONE ,n.e4BELOB I.ONDON OFFICE» 21, CANTON STREET Leicestàr Squara, S. Vf, lireclettr : rliis» 8EKW LE XXE SIËCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENT9 Franc» S fr. so par mois > ...... 7 fi*. SO par trimestre Angleterre . 2 sli. 6 dVpar mois » ..7 sh. 6 <3. par trimettP» " Autres pays. »*»\ — par-msls -» « 9 fr. — par trimeatp# PUBLICITÉ S'adresser à TAdmiaistratioB do Jouai ou à l'Office de Londre# Les petites annonces sont igaiem«nt refvrs m la Soclét* 8wropteoi>« d« Publicité./!? rue de t» Victoire, gui en a le monopole pour Paris Verunerenaissance flamande limuiu^uv Des politiciens ont établi ou fortifié leur situation par cette idée qu'il faut cantonner les Flamands en Flandre et les Wallons en Wallonie pour sauvegarder efficacement les dro:ts des uns et des autres, cru'il tUut substituer par conséquent le dualisme administratif et politique à notre régime unitaire. De prétendus intellectuels ont singulièrement facilité ces manœuvres en affirmant aux Flamands qu'ils n'assimieront dans le monde moderne une mission digne d'eux que s'ils réservent à la culture germanique le même accueil que les Wallons font à la culture latine. Ces politiciens et ces intellectuels accorder! aux considérations ethniques et linguistiques une importance qu'elles sont loin d'avoir. Ils d scourent de « races pures » et de « langues originelles ». Mais Ibus les peuples de l'Europe procèdent de"* sangs divers et mal définis, particulièrement les peuples de la Germanie, de la Belgique et de la France, parce que la plupart des migrat;ons de l'Orient vers l'Occident se sont effectués par leurs territoires et avec des stnt onnements prolongés. On contredit également les faits les plus certains en déclarant que la langue indique nécessairement nos origines. Combien de Barbares, ou'ils fussent Visigoths, Vandales, ^ombards, Suèves, Francs ou Burgondes n'ont pas désappris leurs dialectes germaniques et n'ont pas adopté le bas-latin dont ils ont tiré le fran"iis et les autres dialectes néo-latins I Combien d'hommes issus de Wallonie ne se servent plus guère que du flamand et combien d'autres, issus des Flandres, se distinguent à peine des Wallons ! Il suffirait, pour en découvrir des exemples typiques, de jeter un coup d'oeil sur les noms des leaders flamingants et -wallingants. Bref, il n'y a plus, sur notre continent, que des nationalités qui résultent d'événements politiques, à travers un nombre incalculable de métissages ; et les langues dépendent de phénomènes du même genre. On n'expliquerait complètement cette préférence donnée à des facteurs physiques sur l'histoire qu'en ajoutant à l'influence occulte ou perçue de Jean-Jacques ftpusseau, l'incapacité pédagogique de notre Etat et de la plupart de nos collectivités enseignantes. - Notre Etat et les maîtres de notre jeunesse devaient recueillir, sans crainte des partis ou de nos voisins tout ce que l'on peut connaître de beau, de fort et de grand sur nos pères lointains, dire hardiment quelle magnifique place nous retient dans l'univers, pénétrer de ces sou-\ tfenirs et de ces ambitions nos esprits et : dos cœurs, en faire pour chacun de nous, ft dans nos divers langages, un principe »>t une passion. Flamands et Wallons, nous aurions compris à quel point nous avons besoin des uns et des autres pour développer toute la nation ; car ce n'est qu'en développant toute la nation que nous pouvons développer chacun des groupements dont nous sommes fiers d'être les champions et les fils. ? Donnerons-nous désormais libre cours à dos intelligences et à nos volontés ? Connaîtrons-nous ? Choisirons-nous ? Clas-^erons-nons ? Agirons-nous ? Et, si nous Connaissons, si nous choisissons, si nous plassons, si nous agissons, ce sera selon jjuel principe ? Tendons jusqu'à l'extrême limite du possible à tout ce qui peut refaire sur notre sol une civilisation splen-ilide, et accroître ainsi la dignité de cha-|jue vivant. ; On l'établirait avec la plus grande facilité et d'une façon en tous points incontestable, par les écrits d£s contemporains et les collections archéologiques de fologne, d'Aix-la-Chapelle, de Bonn, de rêves, de Strasbourg, de Metz, de Col-' taar, de Worms, de Spire ou de Bâle. Dès y les premiers contacts avec les Romains, jous les peuples de la rive gauche du Rhin, même germains, se distinguèrent de teux de la rive droite, par les mœurs, les institutions, la religion, les arts et les industries. Ils prodiguèrent dans les pays fitués au delà du grand fleuve les résultats de leurs trouvailles sans on rien rerevoir qui valût une mention. Ils se con-Hdérèrent comme les bénéficiaires et les Artisans de la civilisation occidentale au même titre que les riverains du Rhône st de la Méditerranée. Ils furent, au premier rang de ses plus fidèles défenseurs. Et non seulement contre les transrhénans ! Des milliers de volontaires — oui ! âes volontaires ! — issus des Flandres firent partie des corps d'élite et s'en allèrent combattre les ennemis de l'Empire, en Pannonie, en Dalmatie et en Dacie-Des Tongriens et des Campinois, par exemple, moururent vaillamment au champ d'honneur de la Dobroudja plutôt que de livrer aux Barbares le passage du Da-aube.Nos pères lointains inauguraient ainsi me tradition d'amitié intellectuelle et morale avec les peuples romans, italiens, la-lins et hellènes, à laquelle, quoi qu'ils disent, ceux-là mêmes qui la combattent au-lourd'hui n'ont jamais complètement renoncé et qui, loin d'anéantir ou de diminuer nos dons, les affranchissent de basses Humeurs ou de voisinages médiocres, et tes élèvent aussi haut que possible pour le plus grand avantage de nos intérêts, de notre gloire, et de l'humanisme européen, j i; Des clercs, des médecins et de3 avocats proposent aux Flamands de délaisser les ; méthodes qui leur ont si ! rillamment fi'u — voyez Rubens ! - f de se re- , germaniser jusqu'au fond- croient pré- ( coniser ainsi une expérience utile. Or, Bson résultat n'est pas seulement incer tain. Il sera mauvais. Ceux d'entre nous qui la tenteront ne parviendront jamais, quoi qu'ils puissent faire, à se classer au premier rang des interprètes authentiques des esprits et des cœurs, des idées, des sentiments et dégrèves des peuples germaniques. Ils pren dront nécessairement figure, en Wallonie en Hollande, en France, en Italie, dans le • pays d'outre-Rhin comme chez eux-mê ur mes, de disciples sans grande originalité n- et sans grand prestige. d- Mais, en fusionnant la culture latine et fi- leur nature germanique, ils se trouveront 5s, inévitablement dans une situation tout à le fait particulière pour créer des œuvres 10- nouvelles. Leur nature les distinguera de ceux dont ils se seront assimilé la cul-u- ture, tandis que leur culture les distin-f- guera de ceux auxquels ils s'apparentent nt par le sang. Ils apparaîtront aux vieilles i- nations occidentales comme capables de re donner aux sujets qu'elles méditent et d- décrivent depuis mille et mille ans, une saveur qu'elles ne connaissaient point. Ils c- compteront d'innombrables clients dans la et Batavie et les lointaines Allemagnes. nt Non ! ne regrettons pas les variétés de nos races et de nos langages ! Elles peu-et vent être des moyens précieux de création es et d'influence. gs II suffirait pour cela que nos artistes îs et nos penseurs connaissent notre passé îe commun, se meuvent ensemble dans le as sens de nos ambitions nécessaires, pu-se blient les amitiés et les ressemblances qui »c existent entre nous, Flamands et Wal-8- Ions, dans nos deux langues, comme les is artistes et les penseurs de la Rome im-s- périale qui parlaient grec et latin. N. Wallez. s, ïs < * o m-*.— Liir»e en 2e page : La situation militaire l'OÎEBE DE PAIX D1 L'ALLEMAGNE — X — Le ÏSeichstag,en commission, EXAMINERAIT la réponse des iliiés Lausanne, 21 décembre. — Le Lokal An- ■ zeiger annonce que les chefs de parti du Reichstag se sont réunis pour s'occuper de la question du service civil obligatoire. Ils ont notamment discuté une proposition déposée par M. Bassermann, tendant à demander la convocation de la commission ■du budget du Reichstag pour permettre à cette commission d'envisager la situation générale et pour prendre unie décision en ce qui concerne la réponse des puissances de l'Entente aux offres de paix de l'Allemagne.On croît que la commission du budget se réunira soit pendant la semaine de Noël au Jour de l'An, soit immédiatement après les'fêtes. L'ATTITUDE DU VATICAN EST TRES RESERVEE Milan, 21 décembre. — On mande de Rome au Corriere délia Sera : « L'Allemagne comptait beaucoup sut le Vatican pour sa proposition de paix. Mais,' du côté du, Vatican, on reste indifférent pour les empires du Centre. Malgré les énormes' pressions faites dernièrement au Vatican par l'intermédiaire de personnalités religieuses et de personnalités espagnoles dévouées à la cause des empires du Centre, le Saint- i Siège^aûrait manifesté la ferme décision | de ne s'ingérer d'aucune manière dans la question de la paix. Une ingérence de sa part en ce moment pourrait être considérée comme une atteinte au principe de neutralité. » LA MISSION DE M. GÛLUSHÔVSKY , ËN SUISSE c Le Bureau ukrainien en Suisse annonce ] que le comité Gotochovsky, qui est arrivé en i Suisse en vue des pourparlers de la paix, c est chargé d'une mission spéciale auprès j des milieux pacifistes russes pour les ten- [ ter par l'offre de la Galicie orientale, dont •- le comte a été récemment nommé chance- ( lier. . il Gros propriétaire dans les territoires occupés par l'armée russe, russcphile ardent, le comte Goluohovsky compte de nombreux amis parmi les Russes. 11 aurait <Wjâ réussi à entrer en relations avec certains personnages très rapprochés du St-Synode et du comte Vla--xtbj ep nuuoo urestjred 'Asçsuuqog juutp nexion de la Galicie. Comme on le sait, les projets du comte Goluchovsky sont en complète contradiction avec les vœux maintes fois exprimés de la population galicienne.» s -, - Les Allemands avouent avoir perda 500.000 hommes en Picardie Scbaffhouse, 21 décembre,. — Uns note of- ' ■ ficieuse communiquée aux journaux tenta de rassurer l'opinion allemande au sujet des pertes allemandes subies sur la Somme. La note reconnaît qu,e les pertes atteignent « près de cinq cent mille hommes hors de combat » Elle ajoute que 76 O/O des blessés peuvent reprendre du service. -— >-<*.« «B—É — \ — Le Folksthing a adopté, à la majorité " de 90 voix contre 16 le projet de vente 1 des Antilles danoises aux Etats-Unis. < l Leursuéritohles n S buts de guerre e "™1 ' """ ^ Des conditions précises qn sont plus V >t dignes d attention ïe» phrases à vapes du cftancel'ef (s ie Au lendemain même de la note Beth-l- mann-Holiweg et de sa paix illusoire, un i- grand nombre de journaux allemands, dé-it chaînés par l'autorisation de discuter ka s buts de guerre, ont sorti d'emblée les con-e ditions précises qu on attendrait en vain ■t du chancelier. e Ce ne sont pa,9 de,s fantaisistes et des s francs-tireurs qui mettent en avant les a propositions exorbitantes que l'on va lire, ce sont 'des interprètes de puissantes m-e dustries, d'armateurs, de sociétés écono-miques. Ce sont des journaux nationaux a libéraux et même libéraux radical'sants, qui représentent les classes moyennes rl-s «les, le3 gros producteurs, les gens d'af-è faires. Les Dernières Nouvelles de Leip-; zig, la Gazette de Voss, tiennent le même . langage — et cela en ce moment même — i que la Deviïsche Tageszeitung du comte Re-ventlow et les organes conservateurs les 5 plus annexionnistes. Rien ne les arrête : . hier ils se vovaient forcés ' d'enregistrer le plus grave échec devant Verdun; dans le même numéro ils réclamaient l'annexion de Briey, de Longwy, du bassin houiller de l'est, Tfelfort et du versa.n rc^id n-tal des Vosges et de positions navales sur la Manche ! La Gazette chu Rhin et de Westphalie, journal de Krupp et des grands métallurgistes d'Essen et de la région, expEque les raisons des revendications de la « paix allemande ». Il ne faut pas se lasser d'y revenir, car la pensée, la seule pensée de l'Allemagne es:1 là. Et à ces appétits énormes des grands industriels les masses ouvrières applaudissent, car ces socialistes comprennent que leurs intérêts et ceux des patrons sont les mêmes. La « lutte de classes » c'est bon pour le socialisme d'exportation. Le socialisme allemand fait un trust avec ses capitalisit.es pour assurer le pillage commun. Cette « philosophie » de la guerre actuelle et des visées allemandes est traduite par le professeur D. Schœfer, de l'université de Berlin, par îles Dernières Nouvelles de Leipzig et par le journal du même nom, de Munich, en .ce programme précis : d Le versant owest des Vosges, Longwy, Briey, Belfort â l'Allemagne. ANVERS SERA UN PORT ALLEMAND; L'ETAT-MAJOR DETERMINERA CE QU'IL CONVIENDRA DE GARDER ENCORE DE LA BELGIQUE POUR QU'ELLE NE PUIS. SE PLUS SERVIR DE TETE DE PONT A L'ANGLETERRE. LE RESTE DE LA BEL. GIQUE ET DE LA FRANCE CONSTITUERA ENCORE UN GAGE SUFFISANT POUR RENTRER EN POSSESSION DES COLONIES ALLEMANDES ARRONDIES DU CONGO. La liberté des mers sera assurée par une forte flotte qui aura des stations de charbon et des points d'appîù dans toutes les mers du r/lobe. Pon.ir que le peuple allemand ne risque plus d'être affamé, on prélèvera en Russie de vastes ■ territoires agricoles. POUR NE PAS S'ENCOMBRER DE QUESTIONS DE RACES, IL CONVIENDRA D'EXPULSER AUTANT QUE POSS1. RLE LA POPULATION DES PAYS ANNEXES.u La Valachie et la. Serbie seront à VAm-triche. » ' La Gazette de Cologne, officieux de second plan du gouvernement impérial, ap- ■ puie ce programme de son autorité. . — —-——. Les mesaoBs ûe repressiiies anifluson LË CAPITAINE ËLAlKig N'AURA PAS LE SORT DU CAPITA8NE FRYAÏT Londres, 21 décembre. — C'est à la suite d'une démarcto du gouvleœetmnt 'britannique que le gouvernement allemand a décidé de ne point faire subir au capitaine Blaikie le sort du capitaine Fryatt. Le gouvernement britannique fit, en effet, savoir à Berlin qu'au cas où le capitaine Blaikie serait fusillé deux commandants de sous-marins allemands prisonniers de guerre en Angleterre subiraient le même sort. On sait que, grâce aux représailles décidées. la Russie a obtenu satisfaction pour ses § In important moyveitiant ? de promotions " dans l'armée belge s Le Kôi vient de signer un très important mouvement de promotions dans noire corps ti'ojpciers uà Voici la partie de ce mouuemgnt intéressant ié- les officiers supérieurs ; IpC )n. Dans iétat-majar générai tln Généraux-majors : les colonels Bo^^u,et Baltia, Coppejans, Van Acker, Joosiens les Dujardin, Coiiyns, Mathieu, Letail,- LA-diei les et Burguet. re, Lieulenants'colonels : les majors Gateau n- de Posch, Hoimann, Delfosse, Viidrequin lo Gilain, Lekeu, Vanniesbeok, Hoornaert m Bu-isseret, Oiaerts, Doutrepont. uts, Majors : les commandants Petjon, Mou- H- lin, Bornas (colonie), Tiedeman, Salmon, if- Vanideput, Laçante, Martin, Van Hemeden .p- et Chai eau. oe Par arrêté royal du 18 décembre, l'Inten- — dant de lre das9e, Malfeyt, vice-gouver- e- neur général du Congo, qui vient d'être es appelé au gouvernement des provinces : conquises, dans l'Ést-Africain, est nommé le intendant en chef .grade de général). Ie Dans l'Infanterie Colonels : le* lieutenants-colonels Evrard n. Dor, Delitte, \jorreman, Constant Beau-lr vain, Lanweyns, Tassier, WasHet, Tyber-ghin, Molitor (colonie), Menohie et Delà. e ser- r' Lieutenant-colonel : le major Donies. ie Dans le cadre spécial d'état-major •y Colonels : les lieutenants-colonels Slin- Ip geneyer, baron L. GreincLl, Degnîfroy et r. Maglinse. Lieutenants-colonels : le miajor Tomibeur 3S (colonie). aS Majors : les commandants Luyten, Mar s- sily (réserve), A. Masure, Tasnier, Etien- r_ ne, Schmit, Cognaux, Perraut, Kesler, Hen- n dix, Grade, Legendre, (colonie), Dufrane, te Romedenne, Comil, Houbion, Rouâing (colonie), Masure, Cresens, van de Moortel, c. Crouquet, Colinet, Coquenèt, Harmeuse, j. Deprez, De Wdnter, Wibier, Dansaert, [e Straetmans, Hâmer, Bourg, BUrck, Wil- ,s liam, Behart, Vanzeune, Lecrique, Busine, ù Deome, Deîibrassine, Wahis, Uyttenhove, re Van Dromme. Dans la cavalerie /> Colonels : les lieutenants-colonels van Lii, de Renette, de Villers-Perwin (colo-nie), du Roy de Blicquy. L Majors : Jes commandants Bolvûet, Cocq f (réserve), A. Speculo, Bary. A Dans l'artillerie ;■ Colonels •: le® liewtenants-çotonels Baron C. GreitMl, Mofàine, Denis' et Tack. " T LiewtenantS'Colonels : les majors Pon--5 tus, Piette, T'Serstevens, Reynaeri, Til-S kens (colonie), Laureys et Thonard. . Majors : les commandants Fraikin (ré-T serve), Péchef, GiMd'e." Janssens, Lahiré, e Marchand (réserve),Vnn Perck, Dauge, Ro-'s ithermel, Preud'hommie, M ah aux, Fail'ly, Van den Borre, Cattoir, -Quintin, Serck et 71 Ducarme. . 's . p> Dans le geme Lieutenants-colonels : les majors Lefe-r- vre réserve), Jamotte, Thirifay, Simonet et > Ver Eeicke. Majors : les commandants Van Proeyen, t- Delporte, Deloibre, Carboneille, Van Deu-ren, Du jardin et Boël .réserve). Dans ie corps de transports Major : le commandant Galand. Intendance intendant de -I™ classe : Ma-ssinon et , Qaser. Intendant de 2° classe : le sous-intendant de 2° cTassê; Fusch. Sous-intendants de 1" classe : les sous-intendànts de 2° .classe De Ruyck, Van Beckhoven et Herion. Service de santé Médecin principal de 2° classe : les mé-ï decins de régiment de 1" classe Duveiîlié, â Mahieu et Dupont. ^ Service pharmaceutique Pharmacien principal de classe : le ; pharmacien principal de 2® classe Noël. Gendarmerie 3 Majors : les commandants Blampain, Bavard. Terrorisme et Esclavage Pendant qu'on déporte nos ouvriers, 'es tribunaux de sang continuent leur œuvt Encore vingt belges condamnés à mort à Hasselt. — Onze ont été exécutés. — Et la liste s'allonge Les lecteurs du XX' Siècle savent qu'un deuxième procès d'espionnage vient de se dérouler à Hasek, dans les mêmes ««éditions que celui qui mettait en cause M. uo-ilenvaux et plusieurs de nos compatriotes. Ce procès, nous l'avons dit, s'est terminé ■ io-alprnent par de nombreuses condamna-ïfonsTmort. Les Nouvelles de Maes.richt apprennent qu'elles atteignent le chiffre de vinirt; il ya eu en outre quarante-quatre condamnations aux travaux forcés à perpétuité et soixante-quatre condamnations h la déportation. L,es Allemands n'ont plus attendu cette fois que des influences puissent s'exercer en faveur d.e îa grâce des condamnés. Si- ccvtmueiii îear œuvre tôt le « jugement » prononcé, le peloton d'exécution a été commandé, et le samedi 16 décembre, onze de ces victimes sont , tombées en martyrs sous l'es balles enne-assassin».Le tribunal .de sang ne chôme pas : il vient d'entamer un trosième procès où il n'y a pas moin3 de cent quatre-vingt-douze inculpés.. 1 Le nombre des prisonniers civils belges « légalement » condamnés par les tribunaux militaires de l'ennemi atteint d'ailleurs des proportions incroyables. Les prisons d'Aix-la-Chapelle par exemple, ren-ferment huit à neuf cents de nos compatriotes condamnés sous différents chefs. Parmi eux se trouvent un enfant de auit ans et son père, condamnés le premier à douze années, le second à quinze, de tra- , vaux forcés. L'enfant avait été trouvé por- < teur d'une lettre compromettante, f L'iÉMtiËÉ «î total» telle Nous avons sous les yeux le texte de {a réponse du comité exécutif du bureau international socialiste à la protestation de M. Emile Vandervelde contre les déportations d'ouvriers belges. Cette réponse porte les signatures de MM. P. J. Troes-tra, H. H. Van Kol, J. W. Albarda et int Camille Huysmans. Le peu de place dont nous disposons aujourd'hui nous oblige à différer jusqu'à demain la publication de ce document et, dont nous tenons à faire juger le carac-QS) tère par nos lecteurs eux-mêmes. ier Ou nous nous trompons fort ou M. Vandervelde aura été profondément déçu par iu, 1° réponse faite à son émouvant appel. On in, attendait des actes. On ne voit qu'une af-.rt, firmation de principes... et une manœuvre.)U. Le Comité exécutif du Bureau socialiste >n, international s'élève avec éloquence et en avec énergie contre les déportations d'ouvriers belges, mais il est permis de s*éton-ïn- ner de le voir ensuite confondre dans er- une même fétrissure des faits d'un carac-:re tère aussi différent que le transport hors -es d'Europe de prisonniers de guerre. Le né comité exécutif semble bien faire allusion là à l'envoi en Algérie ou au Maroc de prisonniers allemands qui y sont cent fois mieux traités que nos malheureux rd prisonniers ne le sont dans les camps al--u- lemands. On ne pourra pas nous empê • 2r" cher de juger une telle assimilation ex-ja- traordinaire pour ne pas user d'un mot plus énergique. Mais le comité exécutif ne se borne pas à protester, il annonce « avec une réelle satisfaction que la sozialdemokratie ail n- mande tout entière a formulé une protes-et tation énergique contre les déportations ». Nous aurons l'occasion de montrer de-lir main à quoi s'est réduite exactement cette protestation et de faire toucher du doigt U- l'équivoque que le comité exécutif s'ef n- force de créer. Si d'autres s'y étaient es-n- sayés, on aurait déjà crié au a jésuitisme, me » ! Contentons-nous aujourd'hui de ■o* constater qu'il n'y a eu de la part des ïl. socialistes allemands que des paroles, de l6> ces protestations platoniques dont les ou-rt, vriers belges, et M. Vandervelde après eux il* déclaraient avec raison ne plus pouvoir prendre au sérieux. Les actes seuls comp-'e) tent et nous les connaissons : « N'oublie» jamais, écrivaient les ouvriers belges, qv.e les soldats qui,se font les bourreaux Qes travailleurs belges sont des ouvriers allemands. » Nous aurons à revenir aussi sur ce que . le comité exécutif dit du « parti social-democrate allemand qui est resté partisan du rétablissement d'une Belgique indépendante »... )n A supposer même que tout ce que le comité exécutif écrit du rôle de la sozial-tî_ demOkratie fût rigoureusement exact, il jjl n'en resterait pas moins que de son propre aveu elle est complètement impuis-,é_ santé devant les catastrophes actuelles. ,g Impuissant à empêcher la guerre, le so-0' cialisme international est impuissant à en v atténuer les horreurs, impuissant à sauver e{ de l'esclavage la classe ouvrière belge. Si du moins, il.se contenait de cette impuissance T Malheureusement lorsqu'il veut agir, il se fait/ que c'est au profit e- des oppresseurs. Le comité exécutif ne et propose-t-il pas la réunion en Hollande d'une commission internationale socialiste ci, composée de délégués de tous les pays n- belligérants et ayant mission de « travailler à la suppression de nombreux abus » ? Qu'il s'en rende compte ou qu'il s'abuse, le comité exécutif du bureau international socialiste fait là de très mauvaise t besogne. Visiblement inspirée par les socialistes d'outre-Rhin que le gouverne-t ment impérial a autorisés à se rendre tout exprès à La Haye, son action, si elle avait chance de succès, ne pourrait servir qu'à " préparer la classe ouvrière de tous les pays alliés à un mouvement en faveur de la paix allemande. En cela encore, le socialisme international sert les desseins de é- Guillaume II et se montre le bon four-é, rier du germanisme. Les ouvriers belges qui souffrent dans les geôles allemandes ne l'oublieront pas. le ■ . — PERSOSHHItITÉS FRANÇAISES RAPATRIÉES * — M. Lamendin, député socialiste, et maire de Liévin (Pas-de-Calais), était, lors de l'occupation allemande, resté au milieu de ses concitoyens. Mais son séjour au pays envahi a ruiné sa santé, et, gravement malade, il vient d'être autorisé h rentrer en France, avec sa fille Mme Hayez. Les deux voyageurs faisaient partie d'un convoi rentré en France par Zurich Lau-f sanne et Genève. Ils XUrent reçus en 'Suisse aux cris de : « Vive la France ! » eit com-„ blés d'attentions tout le long du parcours , i Ils sont arrivés mardi à Paris , M. Basly, député, est toujours à Lens, dont 11 «il est maire. Il est en bonne santé. e- * n * * i!- Le P. Largent., de l'Oratoire, ancien prose fesseur à l'Institult catholique de Paris, vient d'arriver en cette vilile, rapatrié de Roubâix, 33 après cinq jours et cinq nuits de voyage! u- Malgré ses 83 ans. les Allemands, qui ne l'ont pas ménagé, ne l'ont autorisé à rien empor-ter, pas même son bréviaire, lui disant bru-talement : « Un prêtre sait par cœur ses priè-Q* res. n a- S. • I — lit à — Selon le « Daily Chronicle », la grande a" majorité des prisonniers irlandais internés ■r- depuis les trojibles- d'avril dernier seraient •relâchés avant îêtes de Noël i _ i wm U^armée roamaioe 10 se réorganise et a tout ee qu'il lui faut de - --aum Jassy, 20 décembre! — M. Bmtiano, présî- lé- dent du Conseil et ministre de la .Guerre de n- Roumanie, a déclaré : -s" « Après une retraite ^puissante, las troupes et roumaines onî besoin de sè reconstituer. C'est cette reconstitution et la réorganisation qS de notre armée qui sont actuellement Pobjeï des préoacupatiocs de notre état-major. r « Les alliés peuvent ôtre convaincus que la Roumanie fera tout son devoir dans reffiort commun et que, lors d© l'offensive, elle cont trîïmera,. pour sa part, à son poste de coi» n- bat, à îa victoire commune. ar « Nous avons reçu et continuons de racé. )n vo;r de la France et de lAngteteWe tout te f . matériel et les munitions domt nous avons besoin. Nos approvisionnements sont largement 'suffisants. Mais notre» reconnaissance va particulièremsent à la France, qui nous donné tout s^ics coxtipter. j> et .... - " r » M. SAZONOFF ET LE TSAS rs ' ' ■ ■ Pétrograd, 21 décembre. — La prèsse ni" " se remarque fort la visite de M. Sazonoff au tsar au quartier impérial russe. !t II est intéressant de rappeler, à l'occasion ix de cette visite, que M. Sazonoff, qui fut rni. 1- nistre des Affaires étrangères avant M. :r-î. m*»r. était en déSaiocord avec ce dernier sur diverses questions essentielles. 111 1 •1 ' ——— — S L'EFFORT BRITAUmOM -x — >- j l La nioDiUsatlon civils s'organi^ 5* 'J Londres, 21 décembre, — Le Daily isëws >s Pu^''e les précisions suivantes sur le pro jet du gouvernement concernant l'utilisa-i tion de toutes les forces du pays pou) 'la guerre : Tous les hommes du pays qui ne sont pa' encore sous les armes « âgés de 16 à 60 ans seront incorporés pour les usines de ® guerre. Le gouvernement considère que les e lemmes devraient être autorisées à s'y en :s rôler volontairement. i- L'enrôlement ne s'appliquera pas seulement a l'industrie et au .commerce mais à ,e tous les hommes, quelle que soit la classe i. Sociale à laquelle 41s appartiennent dans ie civil. I; Les objections Présentées par les chefs du parti travailliste à 1'u.tilisaiUon de la main-d'œuvre des « hommes die couleur » seront e écartées. S/i par' oe système 'd'enrôlement, qui a 1 pour ibase le volontariat, le gouvernement i- peut (trouver pdus' di'tiommes que tes be-soins de la guerre n'en réclament, on n'emploiera que les meilleurs d'entre eux; dans (. la cas.. contraire, le gouvernement propose-ra au Parlement des mesures plus énergi' ques. De son côté^le Times écrit : e Tôt. ou tard, ,oes mesures auront leur r( • percussion sur la vie du pays tout entie t Les industries ion essentielles devront êti. s supprimées. Le gouvernement a déjà pré-B paré l'opinion, dans ce sens. c On) laura à résoudre, au sujet de cette s 'Utilisation nouvelle des fonces du, travail la _ question de 1 important problème social sou-. levé par le déplacement des masses ouvrières que l'on enlève à leurs foyers pour les établir daas. -d'autres régions. Il demeure entendu que le gouvernemen* - a pris ses dispositions pour ,îaire face à ■ toutes les difficultés intérieures qui pomr - raient surgir. t —"—». [ LA FIN DU WHISKY ' Londres, 21 décembre. —• On mande de ^ Belfast au Morning Post : > « .Le gouvernement aurait l'intention de réquisitionner, à partir du mois de janvier, toutes les diistillleries irlandaises nie wnis-? ky, pour les trransjfi?rmer en fabriques dp munitions. » i L'IMPOT SUR LÉS BENEFICES DE GUERRE Londres, 21 décembre. — A la Chambre de® communes, M. Bonar Law a dit qUe le rendement de la taxe sur les bénéfices de guerre S'élevait en décembre à 1.8^.4/5.000 irancs. MOINS DE VOYAGES ËN CHEMIN 3 DE FER i Le secrétaire parlementaire du -Boar s of Traide, M. George Roiberts, a dit à i Chambre des Gonimunes qu'il -est absolu ment, nécessaire de réduire le nombre de* 1 voyageurs afin de permettre, aux réseaux g de' chemins <de fer de faire face aux exigen, 1 ces des transports. En conséquence, oq propose de restreindre le service des trains de voyageurs et de doubler le prix de a t billets à partir du 1er janvier. L'intèrêit national l'exige. Toutefois, les prix des billets d'ouvriers et les abonnements pour OU parcours inférieur à 40 milles, ne serostï! pas ausjmentés. t L'EMPRUNT ANGLAIS AUX ETATS-UNIS •- Londres, 21 décembre. *• On mande d« i- Washington au Morning Post : ■' Il y a lieu de croire que M. Pierpont Morgan et son consortium lanceront, axi commencement de 1917, un nouvel emprunt anglais de un milïliard millions de francs. Lsg détails ne sont pas encore connus, t mais on croit que cet emprunt porterait un intérêt de 5 1/V à 5 1/2 QiïL

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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