Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 09 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9sb1h/
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ANNEE. — Série nouvelle. —■ N" 5MJ n <"=-• _ ir .n TW«ifV»X«rt • f m Aéx /Ttr - M V,<l 1.1 *" LUNDI 9 JUILLET MV PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone t Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Joiirnal 9 \ Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rua de la Victoire, Paris> i€fui en a le tnoftijpole pour Paris% LE XXE SIÈCLE ■ LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28t<a Téléphone i ©4 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — ...... 7 fr. 50 par trimestri Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois «— . 9 fr. par trimestre , QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LES TACHES DE DEMAIN ItraoestioQ ge la oavigatioi FLIflllE El SELÛIPE £ } ^TesZntlZn ^Upe '^ustriel ■ vr communication ci-dessous ■ Nous avons mis sur pied Un nroiet relati î» BS6"» ^pST'luS ^SpS'$SS^; cette idée *»'» >" trear par ses v , gouvernement d'assu fdte pays aup m°yens 13 restauratioi ligierue d nous ser°ns rentrés en Bel t par «« eutrePrend cette restauratioi , services, c'est-à-dire par l'intermé ^mi'if f?nctl0Maires, on peut dou ^ rau'SSisse, un grand nombre d< Wn fw yan pas réducaiion industriel S ââ«K" m'ner 41,15,1 um ua" recte8dp rpt^T6! <J'"e ^intervention trop di triellps o - <'J'ns les exploitations indus «rïff^feuse et que, loin d'abais cessité ib rô revient> ce qui sera une né an. mr t"-'so111? d.e l'ajprès guerre, elle tenc -^traire à l'augmenter sensiblement, rfux causes principales amènent fatale ce résultat : le fonctionnaire est d'au » ,y fcant plus indifférent au résultat à obtenii *|U il lui est difficile d© le percevoir, à cause au système de comptabilisation de l'Etat syisteme empirique et qui s'éloigne trop des triell Pr^nc^es comptabilité jndus- Faut-il rappeler qu'en Belgique, avant la guerre, l'opinion publique réclamait à coi ©t à cri l'autonomie du budget de nos chemins de fer ? y> Les critiques qui se faisaient jour à cet égard, n'étaient en réalité, dans le fond, qu'une protestation entre le système de comptabilité appliqué pa.r l'Etat dans l'exploitation des chemins dé fer. 5 C'est en s'adressant aux hommes d'affaires que le gouvernement aura les plus grandes chances de mener sa tâche à bonne fin. Il faudra naturellement imposer à çeux-<ci nn contrôle séreux et effectif afin d'empêcher ceux d'entre eux qui seraient tentés 'de soigner leurs intérêts privés au détriment des intérêts généraux du pays, de céder à cette tentation. La société projetée résout le problème f % tous les points de vue, et elle réalise pour ainsi dire le type des sociétés qui devront ^servir d'intermédiare au gouvernement ■pour la restauration du pays. Elle réunirait des compétences, elle ne demanderait aucun monopole, elle permettrait au gouvernement d'employer au ser-'vice de la navigation fluviale l'élite diu jj^nde de la batellerie belge ; elle supprimerait cette plaie des intermédiaires dont ^ l'intervention est si coûteuse et pour le batelier et pour l'industriel. Elle ne demanderait qu'une chose à l'Etat : garantir le capital nécessaire. L'homme d'Etat qui comprendra le problème et qui saura le résoudre sauvera son pays et attachera à son nom une gloire im-'périsahle. Mettre chacun à sa place, amener les particuliers à mettre leur compétence et leur expérience au service de l'Etat pour ^ on bénéfice strictement limité et sous nn contrôle sérieux et effectif, voilà toute la solution. C'est dans les moments historiques comme olux que nous vivons que surfissent les 'ïorm/iles nouvelles ; il apparient aux esprits avisés et novateurs, aux àines bien 4rempées/cL,ôser affronter tous les événements et de faire de l'économie politique positive et réaliste, dussent périr les vieilles formules et les systèmes empiriques qui ne ilont qui'entraver la marche du 'progrès. • ■ i 1 111 —— ——— V 1/ V V V W "«» LE OEBIIEB H AID I c sur ILeaidi-es ^ i, Dix appareils allemands ont été détruits Il y a 37 tués et 141 blessés Le nouveau raid aérien sur Londres, s'il ta'a pas eu les conséquences terribles au ; dernier, a fait tout de même de nombreu- £ ses victimes puisque les listes Officielles^ e portent 37 tués et 141 blessés. On sait que quatre avions allemands sur les vingt que compox-tait environ l'es- , c a drille ont été abattus par la défense I (aérienne anglaise. Voici en outre un communiqué officiel 'de l'Amirauté britannique parvenu aujourd'hui à Paris et qui confirme la destruc-' tion de quatre autres appareils ennemis 'sur les côtes franco-belges : | L'amiral commandant à Douvres rapporte qu'en apprenant l'incursion aérienne sur la Grande-Bretagne, cinq escadrilles r ta'élevèrent de Dunherque pour intercepter 'au retour les avions allemands ; elles n'a- d perçurent pas les agresseurs, mais atta- 0 quèrent et détruisirent trois hydravions et p forcèrent deux aéroplanes à descendre, r dont un en mer. Elles revinrent ensuite faira leur plein r 'd'essence, repartirent aussitôt, abattirent a nn aéroplane qui tomba en flammes et obli- ?. gèrent un autre à atterrir endommagé sur ri la plage, près d'Ostende. Toutefois, cette A fois, non plus, elles ne rencontrèrent au- <1 cun des agresseurs revenant de Grande- n Bretagne, lesquels probablement avaient fait retour par le voisinage de l'Escaut et C survolé le territoire de la Hollande, é , rï n — ne secousse sismique a été ressentie « dimanche matin en Italie dans la région de ,Vezzano (Italie). — Le publiciste français Victor Tissot, au- ti teuir diu Voyage au pays des milliards, est o mort®â P^riii à l'âge de 77 ans.. <i • - - - " • . i V -, '"N " > r • Y : AU FRONT OCCIDENTAL il Les aiiatsirs Uniques SOIT TRÈS ACTIFS ,ls COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. ^ Des coups de main exécutés avec succès la nuit dernière au sud-ouest d'Hargicourt et au nord-est d'Ypres nous ont permis de ne taire un certain nombre de prisonniers. u' Aucun autre événement important à si-f gnaler. - 20 heures. lt5_ L'aviation allemande a de nouveau mon-u_ tré hier la plus grande activité- Les com-bats se sont poursuivis sans interruption je toute la journée. L'ennemi opérait en formations importantes qui ont été dans de nombreux cas disloquées par nos pilotes. Au cours d'un certain nombre d'expédi-tions exécutées avec succès par nos avia-®" teurs, les aérodromes, dépôts et détacSie-ments ennemis ont été attaqués à la bombe ej et à la mitrailleuse et ont subi des dégâts eu des pertes consiérables. Six appareils allemands ont été abattus en combats aé-e" riens et dix autres contraints cfatternr avec des avaries. Huit des nôtres ne sont 11 pas rentrés. ®e Aucun événement important à signaler lt| en dehors de l'activité des deux artilleries en différents points du front [a Cn succès français sar la rive gaucljc de la Meuse et 14 heures, i, Sur !e front de l'Aisne, la nuit a été le marquée par un bombardement intense di-x- rigé sur nos positions depuis le nord du moulin de Laffaux jusqu'aux abords de la f- ferme Froitimont. is Au point du jour, les Allemands ont dé-ie clenché en quatre secteurs différents de ce front des attaques violentes menées par s- de forts contingents. i- La résistance acharnée de nos troupes ss a eu raison des masses ennemies; qui ont i- subi des pertes trè3 lourdes. Au nord et à i- l'est du moulin de Laffaux, vers Ja ferme Mennsjean et à l'ouest du Painîhéî>n, nous ie avons repoussé toutes les tentatives et it maintenu intégralement nos positions, it Entre les Bavettes et la ferme Frcïdmont, it l'attaque ennemie s'est développée sur un front de trois kilomètres. e Après une lutte de plusieurs heures, nous t- avons réussi à rejeter l'ennemi d'une par-r- tie de nos éléments de première ligne où u il avait pénétré au premier choc, i- A l'est de Cerny, nous avons séussî hier, it en fin de journée, une opération «ta dé-i- îaïl qui nous a permis d'élargir sec.sible-}- ment les positions que nous avons irecon-l- quises au sud d'Aiiles le 1er juillet et de faire des prisonniers. )- La lutte d'artillerie a été vive toute la n nuit dans la région de Sapigîieul. i- Nous avons dispersé des reconnaissan-:r ces ennemies qui tentaient d'aborder nos :© lignes. r Sur la rive gauche de ïa Meuse, après ri une courte préparation d'artillerie, nos a troupes ont brillamment enlevé trois saillants fortement organisés, l'un à l'ouest !_ du Mcrt-Nomme et les doux autres au us sud-ouest de la côte 304-x Des contre-attaques allemandes sur tous n les points conquis ont été repoussé03. 2_ Divers coups de maïîv sur nos postes e avancés vers les Hauts-de-lVeuse et en ,s Kautc-Alsace ont échoué sous nos faux. e 23 heures. Dans la région Panthéon-Ferme Froide-* mont, la lutte d'artillerie s'est myintenuo très vive. Dans Ea journée, de vifs combats locaux nous ont permis de réoccuper quelques cléments de tranchées. Actions d'artillerie en divers points du front notamment vers Murtefeise et dans le secteur du Ment vF/iut. Journée calme partout aiileurs. COMMUNIQUÉ BELGE jj Nuit relativement calme. Au cours de u la journée, activité de l'artLlîerie sur tout , le front principalement vers Rarnscapslie , j et la Maison du Passeur. *-■ 1 1 'VWVVK 3 ; Le général Laorezac PROMU GRAND OFFICIER 3 DE LA LÉGION D'HONNEUR J Le Journal Officiel de France publie ce J matin le décret suivant : f Est inscirit au tableau spécial -de la Légion d'honneur et élevé à la dignité de grand officier . : Lanwzac, Charles, général de division, ins-■ pecteuir général de l'instruction de l'infante-, rie à l'intérieur : « A commandé, au cours des premières opé-i rations de la campagne, une armée qui a eu â supporter le choc des masses ennemies très supérieures en nombre. Par sa science militaire et l'habileté de son commandement, a *«ussi à exécuter une manœuvre des plue difficiles, au cours de laquelle il a remporté des succès marqués et a rendu les plus émi nents services. » (croix de guerre). Le général Lanzerac commandait à Charleroi au mois d'août 1914 ; il avait , été destitué de son commandement dans des circonstances qui avaient provoqué ûe nombreuses critiques. » « i.. i i- WWW ■ . m > — C'est pour avoir reproduit des apprécia-- tiions de journaux anglais et français sur les t origines de la guerre que la Zuhunft a été diei nouveau' suspendue » "v" < s XaJSIS » nouveaux assauts des Russes Les automobiles blindées belges v Darticioent brillamment e '■ LE COMMUNIQUÉ EUSSE annonce de nouvelles centaines I" £ de prisonniers c ' i. Le communiqué officiel russe du same-i- di 7 n'est arrivé en France que dans la i- matinée de dimanche. Il se réfère à la !- nouvelle poussée russe signalée à la fois e dans les dépêches de rétrograde et de s Berlin que le XXe Siècle a reproduites. En 3 voici le" texte ; r Petrograd, 7 juillet. — Front occidental. 1 — Dans la région de Pinsk, notre f lot alla navale a détruit les parapets et les mines r sur les rives du fleuve. a Dans la direction de Zoloichov, dans la région de Batkou-Manayouv, après une préparation d'artillerie, notre infanterie a attaqué les positions fortement organisées de î'ennemi et a réus3i d'abord à occuper trois lignes de tranchées, mais, en fin de journée, l'adversaire, par une série de contre-attaques, a refoulé quelque peu nos élé-, ments. s Sur le front de3 hauteurs au nord de Pressovitze-Labrikovtze-Travotloki (bois de f Codov), à l'ouest du village de Koniuchy, nos troupes ont pris l'offensive et ont mené un combat acharné pendant toute la jour-l née du 6 juillet. Les ouvrages et les points ' fortifiés sont passés de mains en mains. L'ennemi, ayant mis en action des renforts frais et lancé une série de contre-at-" taques, dont les plus acharnées dans Ja ' direction du village d'Ourlov et des forêts * à l'ouest de Koniuchy, a réussi sur piu-' sieurs secteurs à repousser nos éléments ' d'attaque. En fin de journée nous avons maintenu en notre possession les hauteurs au nord-' ouest de Pressovstz^, le village de Labri-kovtze-Travotloki et tés hauteurs à l'ouest de Godov. Au cours de la journée du 6 juillet, nous avons capturé pendant le combat 17 officiers et 672 soldats. Dans la direction de Dolin, dans la région au sud de Stanislov, après une préparation d'artillerie, nos avant-gardes ont refoulé l'ennemi sur le front d'Yamnistsa-Passetchina et occupé les tranchées ennemies.Au sud de Bogorod-Soldany, nos avant-gardes ont culbuté un poste ennemi et pro-gressé sur le front de Lsakhovtse-Dzvi-niatch et nous avons occupé ce dernier point. Nous avons repoussé une contre-attaque de l'ennemi ainsi que celle d'un poste de l'adversaire dans la région d'Yablonka-Po-rokhi. Pendant les combats du 6 juillet, dans la direction de Dolin, nous avons capturé 260 soldats. Dans les Garpathes, dans la direction de la ville de Pneviane, nos compagnies ont attaqué une barricade ennemie et chassé à la baïonnette 17 Autrichiens et en ont capturé 4. Sur le Danube, nous avons détruit un navire ennemi avec notre artillerie. Front du Caucase- — Sans changement. î • * 1 it il» t Le communiqué officiel du dimanche 8 ; s'exprime ainsi : Pétrograde, 8 juillet. • FRONT OCCIDETAL. — Dans la direc-l'ennemi a lancé des ondes de gaz asphyxiants qui se sont dispersées sans atteindre nos tranchées. Dans la direction de Zloszlow, pendant la nuit du 6 au 7 jcillet, l'ennemi a lancé . des contre-attaques énergiques sur >e t front de Godow-Fortun, à l'ouest do Ko-! niucky, po*ur tenter de chasser nos troupes des positions occupées par nous le a juillet. Ces attaques ont été rejetées, ainsi que d'autres furieuses attaques effectuées par l'ennemi en rangs serrés. DANS LES COMBATS DU 6 JUILLET DANS LA REGION DE KONIUGKY LES AUTOMOBILES BELGES ONT JOL'E UN ROLE IMPORTANT EN S'APPROÛHANT DES RESEAUX DE FIL DE FER DE L'ENNEMI SUR UN CHAUFFEUR ET DEUX SOLDATS ONT EtE TUES PAR , UN OBUS. A l'est et au sud-ouest de Brzezaray l'ennemi a maintenu un feu intense d'artillerie. Les tentatives faites par de fortes colonnes d'éclaireurs pour s'emparer de nos avant-postes au sud-ouest du village de Chibalin ont été repoussées par notre fu>. sillade. FRONT ROUMAIN et FRONT DU CAUCASE. — Aucun changement. Dans la région de Breslow un avion allemand a été abattu. L'ENNEMI ATTAQUERA-T-IL' SUR LE FRONT DE RIGA ? Petrograd, 6 juillet. — Les journaux rus-, ses constatent que le front nord, notam-; ment le secteur de Riga, s'anime de plus en plus. Les reconnaissances aériennes allemandes sp développent et l'artillerie lourde ennemie montre chaque jour une intensité croissante, déversant des milliers de projectiles sur les tranchées russes ; on ! en conclut que les Allemands préparent une. offensive énergique sur, ce front, t l LES BULLETINS ENNEMIS signalent l'extention du combat vers les Carpalhes fc** ie' Zurich, 8 juillet. Voici ce que dit le communiqué officiel )is allemand de ce jour, 14 heures : FRONT ORIENTAL — Dans le secteur 111 de combat entre la Strypa et la Zlota-Lipa, ■les Russes, après les vains sacrifices de's jours précédents n'ont pu renouveler leur al- attaquç. Ce matin, une attaque sans pré-lie paration d'artillerie, près de Zborow, a été es brisée avec pertes élevées pour l'assaillant. la PRES DE STANISLAU, on s'est battu ne hier et ce matin. Les régiments austro-a hongrois ont repoussé plusieurs divisions es russes dont les vagues d'assaut étaient er parvenues jusqu'aux positions de nos aide liés. n- Une attaque des Russes a été également le- jrepousée près de Hify dans la vallée supérieure de la Bistriza-Dotriska. «Je 0 Sur les autres fronts, activité moyenne «te ide combat. >y, né 1 tr- ^ its s Du très long bulletin que l'état-major Autrichien consacre, le 7 juillet, aux opé-m- «rations du 6, nous extrayons les passages U- ['suivants, qui indiquent une repose de 4a t activité dans tes Carpathes, sur le front its 4"Usso-roumain : ,fô A Sur divers secteurs du. front des Carpathes, Te feu do 1 artillerie s'est notablement ra-,.. Pan? la région de Dorna-Vatra et de iu Iurhbaba dans le secteur de Ludowa, ainsi que des deux côtés de la passe de Jalonica, ri- le bombardement a atteint par moments la st plus grande violence- Notre artillerie y a répondu par un feu puissant et d'une grande efficacité. 6 Près de Kirliboba, des détachements die reconnaissance de l'adversaire, qui ont essayé d'avancer en plusieurs points, c;it été e- repousses. ■g. Près de Stanislau, après une très vive né nt d'artillerie, les Russes ,-nt lancé a- F * ,?, ? ûttaques violentes, mais sans résu.l-p- vaillant, 65" régiment d'infanterie S™ a repoussé, par sen ccLiage opiniâtre, 1 assaut principal. it- Près de Hula et de Solotwina, des attaoues o- russes ont également échoi>* dans; les derniè-,j. res heures de l'après-midi. 3r Suit le récit mélodramatique d'attamies russes rc-pétées au sud-ouest de Zborof â ~ en ,vue d'obtenir une décision » et re-Je poussées finalement. o- PINSK EST EN FLAMMES P" Pétrograde, 7 juillet. - On mande de 3e bonne source que des combats acharn-s nt ont commence sur le front occidental près se de Puisk. F nS N°tre artillerie rase tous les obstacles Pmsk est en flammes. in les austro-allemands It. ETAIENT PRETS Pétrograde, 8 juillet. - D'après les iour-g naux, 1 offensive russe n'a pas surpris 1 ennemi. ^ Depuis dix jours, Allemands et Autrichiens renforçaient le front oriental De c- nouvelles formations y furent notamment y. envoyées de l'-mtérieur avec 350 wagons n- d artillerie et 250 wagons de mitrailleuses. i(t HEUREUSE RESOLUTION cé] DU CONGRES DES SOVilETS '6 0- Petrograd, 7 juillet. — Le Congrès des u- Soviets a voté une résolution déclarant à notamment inadmissible l'élection par les si soldats des chefs des unités dont la no-is mination appartient au gouvernement ou au commandement, mais admettant que T les soldats peuvent émettre des vœux au :g sujet de ces nominations. N i-Tin T La guerre sous-marine R Nouveau navire norvégien coulé n- e- Amsterdam, 8 juillet. — Le Tidens Tegn o. annonce qu'un grand steamer norvégien, >3 le Benguala, assuré pour 225.000 livres sterl Se ling, a été capturé par un sous-marin u» allemand au cours de son voyage d'Angleterre à Philadelphie. 1- Quelques jours après, l'équipaf?a du Benguala ayant été transféré sur ion vapeur espagnol, des bombes fuirent placées sur le navire norvégien qui fut impitoyablement coulé. (Information.) Les pirates coulent de nombreux fcateaux suédois ^ Stockholm,, 8 juillet, is On est très inquiet dans les milieux ;s maritimes suédois du sort de nombreux ie bateaux de pêche qui sont sortis dans la i- mer du Nord, et dont on artend encore la ps rentrée. Une cinquantaine de bateaux sont m manquants. On annonce, d'attlre part, que it cinq bateaux ont été coinlc^ par les sous-marins allemands. , » * x i «= >r f- ''-v ' ' - LES AFFAIRES DE GRECE p La Russie g'apgrouve pas ® le clcii do successeL'i DE CONSTANTIN Elle demande la rénnion immédiate à Paris d'une conférence interalliée I Le gouvernement provisoire de Russie vient de publier une note officielle par laquelle il demande la réunion à Paris, à la mi-juillet, d'une conférence des alliés Relative aux affaires balkaniques. Ce document explique qu'il s'agit de la solution donnée par les Alliés aux affaires de Grèce : « Dans cette question, nous n'avons pas pu ne pas désapprouver tes moyens par lesquels [ se produisit le remplacement par la force d'un roi par un autre. Certainement, à ce si^et, nous étions animés non du désir de soutenir le roi Constantin, dont nous désapprouvions et dont nous continuions de dësap-. Prouver la politique personnelle, mais par ; 1 inadmissibilité d'une immixtion dans les - affaires (intérieures du peuple hellénique Cela nous a portés à formuler une objection . correspondante et à renoncer à la participa-• tion de no3 trompes à l'expédition dans la ■ Grèoe méridionale. » , En conséquence, ie gouvernement russe ; demande que, le roi Constantin étant déli-. bérément mis de côté, le peuple grac soit j appelé à se prononcer lui-même sur le gou-[ vernement qu'il se donnera. La note ae termine par... l'observation , suivante : Il est indispensable de relever que les opérations militaires de nos troupes ren-> forcent notre voix dans les affaires snter. nationales et que la parole de la démocratie russe, appuyée sur les actions de l'armée révolutionnaire acquiert un poids particulier. Cela est très important en vue de ïa conférence projetée à Paris et dont les travaux certainement seront en corrélation avec les travaux de !a conférence générale des alliés qui aura lieu bientôt et à la préparation de laquelle le gouvernement provisoire procède déjà. **% i L'évolution politique vers des conceptions ■ saines est témoignée par l'attitude dés grandes organisations démocratiques au ' suçjet des questions séparatistes. Le congrès national des Soviets se déclara absolument contraire à toutes les ten^ tatives séparatistes, tous les problèmes na- ■ tionaux devant être résolus par la Consti-: tuante, les tentatives contraires devant amener un affaiblissement de la Févolu-; (jon et de lst force militaire et économique | du pays. i Le congrès se prononça pour la solution ■ du problème finlandais par Constituante. » ■ VtVWV ■■ I « A demain la suite de la longue liste de promotions dans-les cadres de l'armée belge. ECHOS 71 tire d'aile Dans une réunion qui s'est tenue récemment à Londres sous la présisdence de lord Cowdray, ancien ministre de l'aviation, quelqu'un demandait ce qu'on pourrait bien faire, une fois da guerre finie, de tous les aésroplanes rentrés dans le civil. M. Holt Thomas répondit qu'un magnifique avenir s'ouvrirait alors devant eux. A la vitesêe moyenne de 128 kilomètres, on ira de Londres à Paris en trois heures au lieu de sept, à Rome en douze heures et demie au lieu de 42, à Pétrograde ou à Constantinople en une seule journée. Il est vrai que le prix kilométrique (3 fr. 75) demeure assez élevé, mais on peut facilement le réduire à 2 fr. 50 ; et le voyage de Paris à Londres coûtera 5 livres sterling, 125 fr., ce qui n'a rien d'excessif, surtout s'il sert à des transports légers : le port d'une lettre ne reviendrait qu'à 1 penny, celui d'un colis postal de 1 kilog, 1/2 à 2 shillings. M. Thomas prévoit aussi un grand développement de l'aviation dans lies colonies) où d'immenses contrées n'ont que de mauvaises routes et peu de chemins ôe fer. Pour secourir les aviateurs en cas de tempête ou d'accident, il y aurait tous les 15 kilomètres des champs d'atterrissage, de même qu'il y aurait sur mer des bateaux-vigies, les uns et les autres entretenus aux frais des voyageurs qui payeraient une taxe de 2 pence par kilomètre parcouru. iwww "Teddies" ou "Sanmies "? Le premier vccable avait été adopté par les civils, même en Amérique, pour désigner les soldats des Etats-Unis. Mais ceux-ci, qui ont voix au chapitre, ont préféré le second, et opté pour « Sam-mies ». Et le New-York Herald se fait l'écho, d'ailleurs autorisé, de cette option. mwM Les militaires du front ou des dépôts et tous les amateurs de photo qui n'ont pas encore fait l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à demander au Photo-Plait, 37, rue La-fayette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été 1917 qui vient de paraître, véritable album des modèles de toutes marques (Vest-Pocket Kodak, Ensi/jnette de luxe, Foldings 6 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, Glyphos Richard, etc...), qui sont vendus garantis avec faculté d'échange. Le Photo-Plait exnédta Daxixwk LA POLITIQUE EN FRANCE liielpes détails sar la ir séance de samedi A LA CHAMBRE L'ordre du jour de confiance an goihvernement. - L'alfaire da a Bonnet Rouge » ie La séance de mercredi de la Ghamfcrd a- française, qui dans son ensemble a laissé à une excellente impression dont tous le3 is grands journaux parisiens se font l'écho, 0- a été marquée de divers incidents sur les->n quels le souci de l'information complète » : nous oblige à revenir. m Trois discours importants ont marqué ,js cette réunion, qui s'est prolongée jusqu'au- ce delà de trois heures du matin. M. Pain- ;e levé, ministre de la Guerre, a répondu i© aux interpellations relatives à l'offensivo P" du 16 avril. M- Malvy, minisire de l'Inté- P_ rieur, s'est justifié des critiques qui' lui jC ont été adressées de divers côtés relative- r ment au stratut des étrangers en France, m aux grèves, à la chasse aux espions, à la a- lutte contre la propagande pacifiste. En- la fin, M. Ribot, président du Conseil, a posé la question de confiance sur l'ordré' du se' jour René Renoult. En voici le texte : ^ La Chambre, approuvant les déclarations lu du gouvernement : u- Résolue à assurer le plein exercice de «on contrôle sans ingérence dans les opérations >n militaires ; Confiante dans le gouvernement pour garder en maip la direction et lé Contrôle de la bs politique générale de la guerre : n- Pour faire prévaloir, à tous les degrés da r. la hiérarchie, les idées de discipline et do a. jiislic* égales pour tous, en proportionnant _ équitableiment les sanctions à la gravité des fauites individuelles ; r" Pour réaliser, d'accord avec nos alliés, ut' 'e répartition des forces communes qui permet 33 d'améliorer les conditions matérielles de »n vie du soldat, de concilier notre effort mili' [e taire et nos' besoins économiques, de praidfl^ a toutes les mesures qui sont de nature à hAt/ la victoire des démocratieiS sur les empir" du centre. La Chambre salue l'arrivée en France des premiers régiments américains et l'offensive des armées de la libre Russie, nouveaux ls gages de la victoire commune ; ;1,' Adresse aux vaillantes troupes — officierai et soldats — de la République et dés alliés tu un témoignage renouvelé de la reconnaissance d? la Nation ; é- Repoussant touie addition, passe à l'ordrd du jour. V Cet ordre du jour fut adopté au fond ' I par 375 voix contre 23 jusqu'aux mots « et _ repoussant toute addition ». Par 261 voix " contre 226 on adopta ces derniers mots, efc w l'ensemble fut voté à mains levées. n f »i a * * « Il y eut après cela un autre vote con-t sécutif aux débats secrets sur le fonction-r' nement du service de santé. L'ordre du ie jour Léon Perrier, accepté par le gouvernement, rendait hommage au dévouement * du personnel du service de santé, réclamait à la fois l'autonomie de ce service et une collaboration plus étroite avec le haut ( commandement ; il fut adopté par 442' voix contre 21. < « i * * ) 1- M. Viviani fut amené à intervenir dans [e les débats par une remarque du député i.- Accambray qui reprochait au gouvérne-r. ment de s'être fiait un tremplin de l'entrée 5 des Etats-Unis dans la lutté. Le garde des fé sceaux répliqua d'une façon très énergique x- qui lui valut des applaudissements pres-i4 que unanimes. à- ■ .-i is * * :e d- M. Ribot ré-vélia dans son discours une le affaire sensationnelle dont tout Paris par? - i- lait à morts couverts depuis deux ou trois is jours, la Censure ayant interdit aux jour- ; naux, pour ne pas entraver l'action de la •â justice, d'en dire le moindre mot. Il s'a- n 2it d'un chèque - * ',*±LS. LS -y ... -\ . . _ . * ® it et dont la découverte amena rmterven--[e tion compréhensible de la justice, et uner arrestation. s. Tantfis que M. Malvy répondait à ses interpellateurs, l'un de ceux-ci l'avait in-[ft terrompu pour déclarer que le père Czer-;e nin, capucin, frère du ministre commun le des affaires étrangères d'Autriche-Hon-ls grie, donc sujet ennemi, avait pu quitter 3_ le territoire français pendant la guerre, yg Là-dessus quelqu'un avait demandé, à l'ex-e_ trême-gauene : 3- — Qu'en pense le président de la Ligua *e des Patriotes ? Ainsi mis en cause, M- Barrés avait ré* pliqué : — Je voudrais savoir quelles mesures ont été prises par le ministre de l'iptç-té rieur contre la canaille du Bonnet Roùgc ? ir A cette question, c'est M. Ribot qui ré-jS pondit ; il le fit dans les term.essuivants : nt — Nous devons veiller à ce qulaucuno n- propagande malsaine s'infiltre dans ce it pays. Si nous avons la preuve que cer-n. tains organes ont des ressources illicites, nous ferons notre devoir. Nous le faisons. « Nous avons staisi à la frontière un chèque important. Le parquet est saisi. Les livres du journal ont été examiné?, a- Une arrestation a été opérée. Aucune con-,it sidération ne noue empêchera de faire no> à tre devoir. a- « Nous ne pouvons pteis tolérer les cam-té pagnes qui ont pour but d'atteindre le mo .1- ral des soldats et le moral du pays. » 33 nww ■ ' ' "mm c, , 7> — Le Sénat américain a voté la loi inter-13 disant l'usage et l'importation des a^poola o- pendant la durée de la guerre ; la consom* jnatipn des vins et de la Mère est autorisée.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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