Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1500 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 10 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4d001/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

23' ANNEE — Série nouvelle - 3Si° S44 Tuts Numéro lO Centimes ("î Cetitlnissan (-Fon<) cAMEDI 10 MARS 1917, rédaction & administration tS, rue Jean-Jacyues-iïousseau, 33 PARIS Téléphon» : Outenbarg 139=65 BUREAUX AU HAVRE. 88-**, ne de la Bourse - LE HATEE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE » LONDON OFFÎCE : 21, P.OsTON STREET letoester Square, S. V/, OifîCÎeur : FERNAND NEORAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS ffsncs,..;. 2fr.50 par mais > ..... 7 fr.50 pan trimssifs Angleterre. 2sh. 6d. pan mois s . 7sh,6d.partrîm8stP9 Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr.--» pan trimsstri PUBLICITÉ S'aârgsse? à rManaistratioii bu Joiraa ou a rOîtice ae Lonares Les petites annonces son! également reçues à la Société Eiiroi»éonn© du Pabitcitc, 10, rue de la Victoire, Pariit qui en a le monopole pour Paris. LE PARTI au-dessus à psjs Le dimanche 1S février s'est tenu à I.a Haye un congrès socialiste belge teift juste aussi important que le prétendu Conseil des Flandres qui Tient de faire de voyage de Berlin pour baiser, par •l'intermédiaire de M. von Bethman-Hollweg, les mains sanglantes de Guillaume II. De même que les neul' dixièmes des flamands répudient hautement ces deux douzaines de traîtres, de même les neuf . dixièmes des socialistes belges désavouent sans détour les malheureux, assez aveugles pour ne point voir le piège où les veulent attirer les pantins soi-disants internationa-' listes de Guillaume II. Ce Congrès s'est intitulé -lui-même : deuxième congrès de l'Union des travailleurs belges de Hollande. Il a réuni une centaine de délégués. Personne n'a dit •combien de .personnes chaque délégué représentait, ni combien d'ouvriers figuraient parmi les représentants et les représentés. Le nom même du secrétaire n'a pas été imprimé dans les comptes rendus, du moins dans ceux que nous tivons sous les yeux. Peu Importe d'ail-ïeurs. Tout le monde s'ac^orxie à dire que M. Camille Huysmans, organisateur de l'Union a été le deus ex machina du Congrès. Dût sa modestie bien coiîcue recevoir de ce que nous allons dire irpe cruelle blessure, nous n'avons pas hésité un moment à croire que le rapport lu par le citoyen secrétaire est, d'un bout à l'autre, l'œuvre de M. Camille Huysmans, aussi caché que la violette, mais non moins reconnaissable. Bien entendu, la résolution proposée - comme conclusion de ce rapport a été votée à l'unanimité. Il n'aurait plus manqué que cela I II ferait beau que des travailleurs, honoraires ou «non, choisis par M. Camille Huysmans, se permettraient* de voter contre un rapport rédigé ou simplement « suggéré- » par le susdit M. Huysmans ! Quant aux socialistes qui gémissent, dans la patrie occupée» so>,is iresclavage boche, M. Camille Huysmans se soucie de leur avis à peu près autant que du journal libéral et îbeurgeois dont il fut longtemps le rédacteur dévoué. Çe sont des hérétiques, des dissidents, des renégats de l'InternatiQ-fiaie. Leur opinion» dans tous îles cas, n'a aucune espèce d'importance, pas plus que. l'opinion de M- Ter-wagne et de M. Pierard, également hérétiques, égale-orient indignes- du T nom de socialistes puisqu'ils osent subordonner* en dépit 'des ukases de , M. C&mille Huysmans, ^Internationale à la Patrie. *** La résolution votée, peut se résumer en quelques ligûes : M. Muvsmens et sa petite paroisse sont d'avis que la réunion d'une conférence internationale, où les socialistes austro-boches voisineraient avec les socialistes de l'Entente, s'impose absolument, •et le plus tôt possibte. Son but ? elle préparerait une « solution de la guerre » plus digne du prolétariat international que la solution méditée par les divers gouvernements. La presse allemande, aussitôt avertie* ,a tout de sùite arboré le pavois des grands Jours. L'allégresse du Vorwaerts, organe du parti - socialiste impérial soigneusement purgé, par ordre du gouvernement de Berlin, de tous 'les rédacteurs suspects de complaisance pour la fraction Lieb-knecht, est aussi manifeste qu'é^iflanîe. Dans son numéro ' du 25 février, que îious avons sous les yeux, cette feuille domestiquée ^entonne uri cantique enthousiaste à la louange du Congrès de M. Camille Huysmans. La presse chauvine des réfugiés belges y passe un mauvais quart .d'heure. Le rapport du secrétaire y est résumé et commenté avec joie. Traduisons le {passage, pour l'édification - de tous les belges, socialistes, ou non, qui douteraient •encore de la valeur des services rendus >— inconsciemment, nous le croyons — à fros ennemis par M. Camille Huvsmans et £es gardes du corps. Le secrétaire de l'Association, d'après le iVorwaerts, déclara en substance : le rétablissement des relations internationales est nécessaire. Le moment historique de lutter tn commun pour la paEx est venu. Les ca-Ixtarades de la Belgique occupée qui ont fait dépendre cle l'évacuation. de la Belgique et ilu Nord de la France leur adhésion ù une réunion avec les Allemands, n'ont pas le droit de parler au nom du Parti ! Les délégués belges du Comité exécutif ont-ils le droit de irapper le Bureau d'impuissance : .S'ils considèrent leur adhésion comme cor»-traire aux intérêts belges, ils n'ont qu'à démissionner. Ils nfont pas le droit de placer l'intérêt de la classe ouvrière tout entière in dessous des intérêts de leur pays. Ainsi donc, d'après le secrétaire du Congrès de M. Huysmans, le rétablissement des relations entre les socialistes des dations de l'Entente et les socialistes toustro-boches est d'une nécessité urgente, jl: s'est trouvé, en Belgique et rilleurs, des (socialistes pour exiger, comme condition jpréalable, l'évacuation de la "Belgique el «lu Nord de la France. Mais le secrétaire de M. Huysmans leur a réglé leur affaire, l.e sont à peine des socialistes. Ils n'ont fcas le droit de parler au nom du parti. Ils n'ont pas le droit de placer le soi-disant intérêt de la classe ouvrière au-dessous des intérêts de leur pays- Le secrétaire de M. Huysmans les a excommuniés, bi cela tenait à lui, le pain et le sel se-raient refusés à ces schismatiques, coupables de se souvenir des massacres, des pillages, des incendies, coupables d'exiger que les assassins rendent gorge avant d examiner la question de savoir /s'il y fi lieu de parler de paix avec eux 1 M. Camille Huysmans, toujours d'après îe Vor-xvaerts, ne veut même pas que les socialistes discutent, avant de se rencontrer çvec les Austro-Boches, la question des responsabilités de la guerre, tant il a hâte mï presser sur son cœur les socialistes de Guillaume II .... Les mots d'« aveuglement » fi V«rr*il°n * S0nt"ils exa6érés quand ÎL ? Ç no®merun. état d'esprit aussi funeste P^ur fa Patrie que réjouissant pour les Boches 1 _ __ 1. £. L Les journaux belges qui paraissent en ÎToljande ont jugé sévèrement le Congrès et les congressistes de M. Camille Huysmans. Nous avoas déjà eu l'occasion de rendre hommage au patriotisme de ces confrères, soldats désintéressés de la cause nationale, dans un milieu où le microbe du découragement a rencontré, depuis deux ans et demi, tant de bouillons propices. Dans la Belgique du mercredi 21 février, M. Jacques Wappers a consacré aux résolutions du Congrès du 18 un vigoureux article dont 1" •'X'teur nous saura gré de reproduire la finale : 1 Ivl. Camille Huysmans, secrétaire du Comité exécutif de "l'Internationale, est arrivé erf Hollande voici près de deux ans. Il y a groftpé les éléments mécontents, jbeureuiie-inen«. ràres, des socialistes uelçes se trouvant dans les camps d'internés. Il les a formés en sections et leur a fait voter à l'unanimité des « incompréhensions <> présentes toutes les résolutions qu'il leur dicte. Ces résolutions lurent ensuite résumées et présentees à de prétendus <• congrès » qui regroupent les mêmes éléments et votent & ^nouveau avec la sérénité de l'inconscience profonde tout ce que M. Camille Huysmans recommande, préconise ou iitapose. Si M. Huysmans se trouvait en Angie-leri/.' ou en France et qu'il entreprît la besogne qu'il poursuit ouvertement ici, tout en état membre de plusieurs organismes Officiels dont le prestige le couvre sans que ses collègues trop timorés osent protester, il r a beau temps qu'il serait traduit en justice pour y répondre de ses agissements contraires aux intérêts supérieurs du pays, contraires aux intérêts des "»vs ni-ms Perpétrés en pleine guerre et sous les yeux approbateurs de. l'ennemi. 11 faut croire qu'il est différentes façons de juger les choses. Je me refuse pour ma pact à m'associer :i cette • lilcheté. .l'espère pour l'honneur de mon pays, témoin des' journées de Liège, de Haelen, d'Anvers et de l'Yser, qu'il reste tout de même quelques Belges, même en terre de neutralité, pour penser comme moi et s indigner de cet abaissement qu on nous im* P°Nous vivons des heures où il convient aux Belges d'être belges avant tout, à travers tout. Le reste est propagande en faveur de 1 ennemi de quelque façon que l'on considère les choses. » ' L'auteur de ces lignes appartient, si nous ne nous trompons, à l'opinion radicale. Impossible donc à M. Huysmans de le ranger, comme il le fait pour nous, parmi les suppôts de la Congrégation. Impossible d'insinuer, sans se rendre ridicule, que l'Eglise et Loyola ont dicte les sévérités de ce jugement- Ln orgueil démesuré est la source de l'aveuglement dont M. Camille Huysmans est victime. ; Quiconque ,1e- critique est traité par ^ui en ennemi personnel. Aucune protestation de notre part nç détromperait, nous le savons, cet esprit aussi irritable qu'obstiné. Il lui suffirait pourtant de descendre de sa chimère potfr reconnaître, à notre attitude envers lui, notre bonne foi et son erreur. Mais nous commençons à désespérer... ^ P..S. — La Gazette de Francfort (28 février) imprime : « C'est sans doute à l'action publique d'Huysmcms que l'on doit d'avoir vu les annexionnistes répudiés par le gouvernement belge. » La feuille boche exagère. Le gouvernement belge sera le premier à sourire de cette affirmation. Le SX' Siècle ne sera pas le dernier... i, h , —3X-^- 1 Les déportations d'oawiefô belges Suivant le Coniere d'Ilalia, le gouvernement allemand, ù la suite de récentes démarches du Vatican, aurait décidé de suspendre les déportations de civils belges. On ajoute que 13.000 déportés ■ auraient été déjà rapatriés. Nous nous sommes abstenus de .reproduire çette information qui fait maintenant le tour de la presse. Nous croyons, en effet, qu'il convient de l'accueillir avec scepticisme, les bruits relatifs à l'arrêt, des déportations pouvant s'expliquer par ie simple fait du renvoi en Belgique .des déportés malades ou incapables de travailler. Bien loin de suspendre les déportations, les Allemands procèdent, aiu contraire, à de nouveaux envois en masse en Allemagne. Ces jours derniers, plusieurs centaines de Belges sans travail de la région de Charléroi ont été déportés. La crise ministérielle est terminée en Chine Une dépêche de Londres, 9 mars, annonce que le premier ministre de Chine a retiré sa démission. La réduction du trafic des chemins de fer allemands Zurich, 9 mars. — De, nombreux tt-ains de voyageurs viennent d'être supprimés entre Berlin et les autres grandes villes d'Allemagne. D'après le « Berliner Tage-blatt », on espère que ces mesures, ne seront que temporaires. D'autre part,, le bourgmestre de Berlin vient d'adresser au ministre de l'Intérieur . des réclamations contre la nouvelle organisation des-chemins de fer, qui gêne le transport des produits alimentaires. On eonstpait toujours des zeppelins Amsterdam, 9 mars. — Des rapports officiels de Berlin démentent que la cons-j u-uction des- zeppelins ait été suspendue. } Elle se poursuit dans ta même proportion que préeédeniment. L'ATTAQUE FRANÇAISE en OLaipjs a Irillaiwai riirsi (Communiqué off-iciel français) Paris, 9 mars, 14 heures. Q'sprès lis nouveaux renseignements, l'atu^iie exésutee hier par nos troupes, entiij ia butte du Mesnil et ftiaisons-de-Chanipagne, a brillamment réuasi, malgré de3 tourmentes de neige, qui rendaient iâ marche difficile. Nos troupes ont enlevé les positions d3 i ' l'adversaire sur un front de 1.500 mètres I ' eiivi-ôri et une profondeur variant entre 6G0 et 800 mètres. fin fin de journée, Ie3 Allemands ont tenté une violente contre-offensive sur la gauche du sscïeur. Après un combat achat né à la grenade, nous avons repoussé l'adversaire, qui a sutti des partes élevées. j • Le chiffre des prisonniers faits par noU3 ! s'élève à 13S, dont 3 officiers. ' Sur l'a rive gauche de la Meuse, deux j1 tentatives ennemies sur une de nos tranchées du bois d'Avocourt ont échoué sous 1 no? fiatiotîr.ade intermittente sur le re3ta du front. r : —:— —* D in eeits Siiiœ azpa'sôs âî Bslgips Berne, 9 mars. — 2Û0 citoyens puisses, commerçants à Bruxelles, à Liège et' à Ahversf viennent ' d'être expulsés par les autorités allemandes et rapatriés, en Suisse. On annonce que le Conseil fédéral va adresser, au sujet de ces expulsions, une ' demande d'explications, au gouvernement de Berlin. Un aviateur allemand déserte Amsterdam, 9 mars.. — Un officier aviateur allemand vient, d'arriver à Maastricht Interrogé par les autorités, il déclara qu'il avait déserté parce que, bien qu'il fût paralysé, on voulait, l'obliger à reprendre du service. Le cardinal Mercier contre l:s barbares S. E. le cardinal de Cabrières, le vénéré évêque de Montpellier, nous adresse une lettre débordante d'enthousiasme pour s'associer à <t l'universelle sympathie dont le monde entier honora la vie et les œuvres de l'éminent archevêque de Malines■ » . « Sa carrière n'est point finie ; nous écrit notamment l'illustre prélat qui honore tant, lui aussi, la pourpre romaine. Bile ne sei-a complète que le jour où, libre dans son église métropolitaine, affranchie elle-même du voisinage de M. von Bis-sing, il groupera autour de lui ces « transportés », dont il aura flétri les persécuteurs et qui, serrés à ses côtés, le remercieront de n'avoir jamais douté ni de leur retour dans leur chère patrie, ni de l'avenir futur de cette Belgique, sf fiire d'avoir en lui un Athanase ou an Hilaire des temps nouveaux. » Des approbations non moins encourageantes nous sont venues des évêques d'Orléans, de La Rochelle et Saintes et de. Quimper et Léon. L'évOque de Quimper souhaite la plus large diffusion à notre recueil « qui porte si haut la gloire de la Belgique tout entière avec cellei de son Roi, ae son armée, de son peuple et du grand cardinal qui leur a donné line voix aussi éloquente que celle du sang rédempteur ». L'évêque de la Rochelle, lui, applaudit à la publication d'un volume où la justice, l'humanité et tous les bienfaits de la civilisation chrétienne sont rappelés avec tant d'autorité par le cardinal Mercier qui représente si glorieusement non seulement l'épiscopat belge, mais tout l'épiscopat vraiment catholique, en face des horreurs de la guerre et des crimes de l'ennemi. » Nous remercions bien sincèrement ces éminents prélats de. leurs encouragements et nous sommes heureux de pouvoir leur dire que l'utilité de la diffusion qu'ils souhaitent a été comprise : nous recevons chaque jour de, nombreuses demandes auxquelles nous pouvons à. grand' ■peine satisfaire. Tout en demandant à nos souscripteurs un peu de patience, rappelons que le volume :1 « Le cardinal Mercier contre les Barbares » est mis en vente dans nos bureaux à 1 fr. l'exemplaire (envoi franco contre 1 fr. 15 en bon poste) : 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires ; 65 francs le 100 au delà de l.QOO exemplaires ; GO francs le 100 pour les commandes'plus Importantes. . Pour l'Angleterre, s'adresser h l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S. W.. Envois franco aux prix suivants : 1 exemplaire 1 sh.: liv. st. 3 le cent jusqu'à 1.000 exemplaires ; liv. st. 2.15 le cent au delà de 1.000 exemplaires ; liv. st. 2.10 le cent pour les commandes plus importantes. * * & En Même temps que notre édition populaire,, nous recommandons à nos lecteurs un beau volume in-12 : « Per Cru-cem ad Lucem », où les éditeurs Bloud et Gay viennent de réunir, sous une forme" très soignée les lettres pastorales, discours et allocutions du cardinal Mercier.Ce volume de 320 -paces. honoré d'une Dréfnce de Mgr Baudrillart. recteur de l'Institut catholique, de Parjs, est mis en vente au prix d? 3 -fr- 50, VERS m POLITIQUE ÉNEROliDË LE ATlÉUH vota des aissures ■ ' ceei.i l'obstruction Washington, 9 mars. — Le Sénat a voté 1 >ar 76 voix contre 3 l'amendement don- I lant à la majorité des deux tiers le droit le clôturer les débats. — x—. LE PRESIDENT WiLSÛN CONVOQUERAIT LE CONGRES Londres, 9 mars. — Selon le correspondant du Times, le président Vfilson a "Intention de convoquer le Congrès et l'obtenir son assentiment au projet de neutralité armée et d'armement des navires, avant de prendre des mesures 'ffectlves. M. Wilson, souffrant, devra garder la chambre plusieurs jours. LËS COMPLOTS ALLEMANDS AUX ETATS-UNIS Londres, 9 mars. — On mande de New-lork au « Daily Telegraph » que l'enquête ïui amena l'arrestation du docteur allemand Ernest Sokunner et du médecin aindou Chakiaberty continue. Les ;autôri-:és fédérales ont appris que le lieutenant allemand Fay, qui avait été condamné pour complot contre la neutralité des Etats-Unis et. s'était échappé du bagne serait actuellement au Mexique. Les autorités auraient appris en outre îue le • gouvernement allemand a dépensé plus de 13 millions de francs pour fomenter des complots en Amérique, que des milliers d'espions travaillent aux Etats-Unis et que leur chef n'est pas encore arrêté.Partout on trouve la trace de l'intervention allemande- Ainsi le procureur général a annoncé qu'il allait poursuivre plusieurs délégués qui, l'année passée, essayèrent de provoquer des grèves dans des usines travaillant pour la guerre. Von Igel, açcien attaché de l'ambassade allemande, impliqué dans l'affaire, aurait été chef de l'espionnage Lorsqu'il dut quittër les Etats-Unis- il confia ses fonctions-au « maître espion » qu'il a été impossible de découvrir, IA FLOTTE SE GUERRE AMERICAINE SERA BIENTOT RENFORCES New-York, '9 mars. — Le dreadnought «.New-Mexico.» ..est à,moitié eonsiruit. Les dreadnôughts « Mi'ssïssipi » et <i Idaho » sont aux trois quarts achevés. On croit dans les milieux maritimes que ces trois navires dé guerre. seront prêts à entrer en service dans six mois, pourvu que l'on pousse activement le travail. Lès croiseurs « Tennessee f et « Cali* fornia ». seront terminés dàns dix-huit mois. Vingt-neuf sous-isarins seront bientôt mis en chantier. — x —. DIS ETUDIANTS DEMANDENT A S'ENROLER New-York, 9 mars. — Cinq cents étudiants de l'Université de Columbia ont tenu un grand meeting. Ils ont signé une demande pour faire partie d'un corps d'instruction militaire comme officiers d>; réserve. Des étudiants qui tentaient de prêcher le pacifisme ont été expulsés de la salle. MANIFESTATION EN L'HONNEUR DE LA FRANCE A NEW-YORK New-York, 9 mars. — Une manifestation importante, en l'honneur de la France, a eu lieu aujourd'hui à l'Académie américaine où M. Bergson, le philosophe français, professeur à la Sorbonne, fût reçu solennellement, L'ACTIVITE DES CHANTIERS MARITIMES AUX ETATS-UNIS Londres, 9 mars. — Pendant le dernier semestre de 1916, les chantiers de constructions maritimes ont concentré toute leur activité à construire des navires-cargos.Au 1™ janvier 1917, 294 de ces navires étaient en construction. Ils formaient un tonnage total de 1.002.398 tonnes contre 240 navires, représentant un tonnage total de 639.817 tonnes au 1" juillet 1916. Le Canada aussi s'applique à construire des cargos. Une centaine de navires, dont le tonnage varie de 250 à G-000 tonnes, sont actuellement en cours de construction.LES MARINS DU « YARROWDALË » SONT ENFIN LIBERES Genève, 9 mars. — Une note officieuse de Berlin dit que, le 7 mars, expire, sans nouveau cas de maladie, la quarantaine décréter» à la suite de la constatation d'un cas de typhus sur ,les marins du « Yarrow-dale » internés au camp de prisonniers de Erandebourg. En conséquence ,les marins internés, de nationalité espagnole, américaine et brésilienne ont été transportés de Brandebourg, par Lindau. à destination de la Suisse. Les autres membres des équipages neutres seront rapatriés par diverses localités de la frontière. Lire en 4* page : LÈS BELGES EN AFRIQUE ALLEMANDE, par Ernest Eenrion. LES SMJIB Les ; vrais Flamands, ce ne sont pas ?eux que le chancelier et les autres mi-tiistres du Kaiser congratulent sous les pla-onds dorés du Reichstag. Ce sont, disions-nous l'autre jour, les Paul Prédéricq, les Fons S.evens et les milliers d'ouvriers déportés en Allemagne pour n'avoir pas voulu accorder leur concours à la prétendue . libération de la Flandre. * Il y a iiuelque temps, un autre Flamand î bien connu, le docteur Gosseirçerts, profes- . seur à l'Athénée Royal de Gand, a été con- 1 damné à dix, ans de prison pour « propagande » germanophobe. V ^ Echo belge » apprend maintenant ] qu'avant de condamner ce courageux pa- ^ triote, les Boches avaient offert de le re-mçttre immédiatement en liberté, ù condi- \ tiôn... qu'il acceptât une chaire à l'université de Gand. Le docteur Goossenaerts repoussa ce * marché avec indignation et fut aussitôt c condamné. Dans le même temps, une œuvre qui secondait de façon détournée les projets allemands a reçu coup sur coup deux camou- ( flets retentissants. , 11 s'agit de la « Volksopbeuring », asso- < dation fondée en Hollande et en Belgique, J sçus prétexte d'apporter une aide maté- c rielle et morale aux Flamands- Sous ce ' couvert, cette association avait obtenu le concours de quelques honnêtes gens qu'on , avait abusés sur le but poursuivi, mais la ' véritd n'a pas tardé à se faire jour. L'administration communale d'Anvers vient de refuser toute collaboration avec cet orga- * nisme tandis que son président d'honneur lui envoyait sa démission. Le Dr G. Borgi-non, député de Bruxelles et l'un des chefs du mouvement flamingant, avait accepté la présidence d'honneur de la « Volksopbeuring » : il vient de donner sa démission; Des traits comme ceux-là en disent long sur le véritable caractère de la comédie 1 montée par le gouvernement du Kaiser avec la complicité de quelques misérables sans la moindre autorité. L'jlçglctere ;e ravitaille ei) dépit ..des ?oï?-n)aFii|$ Londres, 9 mars. — Le taMeau de vivres importés pendant la semaine qui • se -termine le 3 "mars, étailit qu'il a été importé le double de viandes que pendant la semaine correspondante) de l'année dernière.Les importations de produits . lactés sont aussi plus importantes, avec un accroissement sensible pour le lait, condensé. Ceci permet d'espérer que le pays n'aura pas à endurer de grandes privations et que la situation tendra encore à s'améliorer lorsque les neutres , reprendront confiance'et permettront à leurs navires . d'être affrétés par le gouvernement britannique. PoîiFqaoi Gallipoli îut-il ai) écl)ec? Un rapport officiel britannique Urne commission officielle a été insti née à Londres pour fairè enquête sur l'ex ■édition de Gaillipoiii. San rapport .vient d'ire. publié. Lé doclument' est du plus haul ntérêt. C'est M, Winston Churchill, à cette épo< [ue ministre de la marine qui, en no embre 1914, proposa une expédition coure les Dardanelles: Il ln considéra'!, è :>is j titre, .comme la meilleur moyen de pra égèr l'Egypte. Le principe de l'expédit on ut admis "par le conseil ae guerre britanni ;ue et celui-ci ge prononça en faveur -d'une retirai, à la-fois mSUtaine et navale, alors [uc M. Churchill semblait n'avoir préc» lisé qu'une attaque par la flotte. On d» 'ait bombarder et prendre la presqu lu le Gallipoli avec Constantmople commi tbjectiif stratèg\ra£. Pourquoi ■ la fîdtte attaqua-t-elle seule Is 9 février 1915, sftors qUe l'attaque conju-pjée de la péninsule par terre et par met >firait. tant, d'avantages 1 Le rapport ne ;'en explique pas. Etait-ce par ce que ;Ja late du 19 février marquait l'anniversairr-lu forcement des Dardàrle.Ueê par la flotte inglaise en 1807. ? Pour "être d'ordre hist> ■ique, l'explication ne paraît pas suffisante. Quoi qu'il eh'soit, l'attaque navale fui irdonnéë sans que les forces militaires de léibarquement.eussem été réunies. Le rap oort le regrette et se demande pourquoi on nit tant de hâte i'attaquer, alors que rien ae brûlait. .Ce qui est aussi inexpliqué, ce sont les 'aits suivants, actés dans le rapport : Le 20 lévrier 1910, lord Kitchener décida ju'è la date du 29, une partie des divisions lui. par décision du 10 février, devaieni ître envoyées en Orient, ne seraient pas mises en "route à ce moment... Cette décision lut prise sans que le premier lord ;naval) en eût été informé, et l'envoi des Toupes-fut de ce fait, retardé de-trois semaines, délai qui compromit gravement les chances de îawcès de l'attaque originale de^ forces de terre et eut. pour résultat d'accroi-Ire les difficultés matérielles de l'attaqua finale, quelques mois plus tard. On parut même se désintéresser des événements à Loiidr.es, car le rapport constate que', du 19 mais au 1-i avril 1915, il n'y eut pas de réunion du conseil dp guerre. Il est vrai qu'à cette épo'que, lord. Kitchener était écrasé de travail- et ne comptait que sur lui-même pour l'accomplir. Sans doute, l'expédition de Gallipoli retarda l'entrée en guerre de la Bulgarie et retînt des fQrtles turques-considérables Cependant, le rapport réserve a la .question de .décider si çesavantages valaient les pertes de vies et Jes dépenses engagés » dans nette aventure où l'héroïsme «les mari-rs et Je» soldats alliés.ite put réparer les.fauses de concept'on, de conduite et d'exécution, du commandeïrient. Les Sports à l'armée Comment ils doivent être pratiques pour être vraiment utiles Quelques notes cle notre envoyé spéeial au fron1 Ces notes seront certainement, lues î avec intérêt par tous ceux de nos lec- c leurs — et ils sont nombreux — qui I s'intéressent au sport■ Elles ont le mérite d'avoir été écrites par un « sportif » qui fut, il y a line dizaine d'années, champion et recordman de Belgique en coicrses à 'pied et qui s'occupa pendant longtemps de .propagande . sportive ; . ■principalement à l'armée et dans les j collèges. Notre collaborateur créa, la t Coupe des Collèges qui met annuelle' ( ment, aux prises, en athlétisme, les ; grands Instituts bruxellois et con'ribua j pour une large part à l'organisation s des- premiers championnats militaires < de courses à pied. De 1907 à 1910, il 1 tint'la rubrique'de Football à la Vie j Sportive. Il fit partie des Comités } d'Athlétisme et- de Sélection de l'Union Belge dès Sociétés de Sports athléti• j qués. C'est dire que l'auteur de 'Par- : ticle qu'on va lire parle de dwses qu'il i connaît : | ' Le Roi, pour approuver officiellement la , pratique du sport dans l'armée, a offert . récemment une coupe pouir le football» et : une coupe pour le «ross-country. Au détout <de la (campagne, le ministre de la Guerre fixa à 30 ans la limite d'âge ; pour les engagements volontaires. Mais il j recula celle-ci jusque 45 ans pour les hommes ayant pratiqué les sports. ■De téliles consécrations constituant la! meilleure des récompenses pour ceux qui, contre vents et marées, ont travaillé à la diffusion du sport. .Mais si le geste du Roi et l'appréciation du Ministre de la-Guerre moni'Tent la marche à suivre, c'«-st à .tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, faisaient du sport, ou s'en occupaient' avant ia guerre, de comprendre et d'exécuter.Le., programme est bien vaste. Ce n'est plus à quelques centaines ;d.é jeunes gens d'un même cpiartier, d'un même établissement, d'instruction ou d'une même petite voile Tfue s'adresse cette 'ois cet appel *: c'est à l'élite de-.notro jeunesse accourue pour défendre sa patrie. La tâche e^st immense, mais les résultats qu'on peut espérer son . $n proportion. C'est-par dizaines i de irj.me que l'en çtoït faire de nwwewc .deptes ! Aussi,, les moyens à mettre en < euvre devront-us etre puissants, et 'mui-n-fliés et les .concours dévoués-. CONDITIONS DE CONFORT DANS LESQUELLES LE SPORT DOIT SE PRATIQUER "La -première chose qu'il faudra procuré! i nos soldais, cè sont .de bons terrains, tien équipés et en nombre suffisants, t.on errains, bien équipés, car il en est en .port comme en cuisine : un terrain bien irrangé atlire, 'tout 'Comme un mets bien irépâré, tandis qu'une simple prairie pai-;emée de nosses et de fosses rebute . us-[u'aux plus enragés spôrtsme.n. 11 en iaut lussi en grand nombre. En supposant [u'un terrain de footboK serve- -à jouet [Uatre rc.awhes par Vingt;quatre heures, i n'aura servi en fin de journée qu'à SSJ ouieu.rs. Quatre-vingt huit Jouems ! I» S'eSt' pas un bataillon qui n'en comptera tu/tant..Ce-chiffre à lui seul indique qu'on ie saurait disposer de $rop de .terrains. >ux-ci doivent, être pourvus d® vestiaires st de douches rudimêntaires. Le service les bains pourrait s'occuper de cet impôt--. ,amt d'û*ail. On lie doit plus, voir nos jeu* las sportifs errer dé prairie en prairio iu bon et. surtout au mauvais gré du pro-jr.iétai'.re et jouer au football en uniforme iams ciiangei- de vêtémen®' après la partie ra risque de contracter refroidissements ït broncnit.es. Les dirigeants du. sport, de tèuœ côté,ne doivanit plus.peirdre le plu;s :lair de leur i*temps et de leur peine a 'herchèr des terrains -et à les faire mettra m état. Ils feront dix «ois plus de besogne quand ils n'auront plus à s'occuper de ces absorbantes questions d© location et [l'aménagement. Il faut que les plaines da sport fassent'partie des cantonnements. La location de terrains, en tenant comp. te des intérêts des éleveurs, peut être réalisée en quelques jours. La main-dœuvi^ nécessaire ne manque pas pour 1 aménagement. De matériel, très pe.u considérable est. à .porléie de la main. Panai les inaptes de l'arrière, en peut facilement -trouver les.hommes destinés.à garder le matériel et à entretnir les .peUoUfeas- Ainsi les hommes sowtamffi de la tranchée ail ïtett d'avoir à passer des heures à 'travaille.r un deml-Iiectare de pralria pour .pouvoir y -Jouer — qu'and ils ont la

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes