Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 december 1915
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s.n. 1915, 17 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xd2m/
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w ' Quotidien beige paraissent au Havre a»; I mioACTIOK & ADMINISTRATION [[iit rte de ia Eearss — LE HAÏRS j Téléphone : Le Havre 11 11,05 ! directeur RNMD 8EUEA7 Tonds £« communications concernant la réfaction doivent être adressées 28»'>riie de la Bourse, Le Havre, LQNDON OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square s. w)« ABONNEMENTS Ffanca 2 fr. 60 par mois» 7 fr. 50 par trimssCc# Angleterre.... 2 sh. a d. par mois. • .... 7sh.Q d. par trlmostr'# Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.76 flor. par trimestre. 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Je «roi; 1 Eïrm vous, <311.0 lii grande majorité, de i lô'ges, à l'heure actuelle, s'aperçoit dç l'el'ft il eiast - qu'à eu cette clause sur l'esprit œ 1 BnaO il'un grand nombre de nos- compi I iotes «t sur notre clairvoyance poUthpK > mis pii'RUftd!': .pu- 'jelte majorité trouv< Méi -notis nous sommes laissé dupe | . après la. paix, nous nous trouvions at'ù I fe (M même bandeau. i Mais il reste quelques partisans de. la nei 1 'alité et » n'est pas inutile de les éclaire: 1 Voici, je pense, leurs argumente i i •ï beat çi-'aitrÈs' une période coinrne ewfr- >p j os? traversons. l'opinion puM'-que ne ; '■j ferra pas endormir dans une fausse s 1 mité ; ils jugent, avec raison., que dai -1 1 dupail des conflits 'qui-pourront surg | Dire «os voisins, notre intérêt sera ils re ■ j ?r neutres. Ils craignent-, sans doute, <V j i nous cilrimis dans la voie des alliance | m ne tombions trop facilement sous l'i: , | ueiiee prédominante de l'un d'eux. Et il 1 Ji évidemrent un danger. Pour conclu r j - voient dans le fait d'un» neutralité g. 1 iurtïo par toutes les grandes iiuissances 1 ;i>t moyen de nous assurer, dans le cas •' I 1 vialalioa de cette iieutral'.fc s>)nr l'uji ] VK<:.~, ipso facto, des allées et des défe ■ J rars. ; II faut reconnaître que ce raisonneme; 1 beaucoup de poids. i Mais à mon avis la question se pose a 3 ïtmçnt. Une des choses qui ressortent - ioK elaiivjnent de notre histoire, tant | lu :rt fcc.lnclîc tfà'auti l'îois, c'est la. grain j (dépendance que nous' avons toujou ■ i mirée vis-à-vis de nos puissants \ ois in i ].t'r uidahce poussée parfois jusqu'à l'c 1 rit Je contradiction et qui faisait dire ^ V' j ..çaands que nous ne voyions que par 1- É | eux de- la France, et aux Fronçai® que noi ™ ) 'ons germanophiles. Je crois que cette i .1 épeiwiunœ un peu. méfiante est une d. j wles traditions nationales que nous ayoi j J . ji'.V.iligne et je suis persuadé Qu'elle si $3 1 ra;> toujours nous préserver de J'influein <] J ragérée d'un allié". Je crois1 fermement q» j sus possédons, comme peuple, un» pe 1 mn alité très forte, et c'est à cause de cet j «<[ue je trouve que la lutte où nous sommi ;,j 3 'gagés h«iï vaut la peine ». Sans elle, 1 !'l 1 Buffiances que- nous endurons serait1 ■4 j es objet. ^l| î Mlons-nous donc, dans l'avenir, ctjnii ; :| reuglément nos destinées aux groradi -fj j Bissances, en btoc. sans nous permettre < j ïliereiiier et de distinguer à chaque ni .1 mt quels sont nos omis véritables ? A ! ïis-nous resireindre notre activité, poli | se à des quereMes intérieures, et ne resse: || J rojis-nous jamais la nécessité saliUai Ij être, uiiif, entre Belges, sur ccrtaim j wstwns d'intérêt vital ? — Je ne conna il 86 de condition plus destructive du patri J I -me que celle « d'Etat perpétueDefflè: »| cntie .1 ; elle engendre l'unique souci < j ù'H-èti'e'inatérfeî et une confiance fatalis ~i \ t aveugle qui, chez certains, devient < •1 iiSfrénence envers notre existence nati aie. Voilà comment je vois les choses I' me semble que c'est là la mentalité av. 3 KjUeïïe nos iepréseH.i.anls devraient ail' 1 la fiit-ire. conférence de !a paix. I Seulement, .y pai-ticipeii'ons-naus ? Si i'oj •j ta» neutralis! , l'emportait, nous n'aurioi finie pas voix au. chapitre et nous rcc H '■ rions timplement de nos alliés une inder M lêetdes u eotnpeiisalions■» pour nous d |'i Mtoager de nos souffrances. ij Et i'.. avantage-spirituel .1 de eeto guerr ffi ■ prineipaJ', à mon avis, le seul qui puis; || - tre une réclfc « compensation n pour R| i belge versé, nous échapperait, aj Veiiitlez agréere. Monsieur- le Direetcu *3 ' pression de ma considération disti: 1 [né:. UN BELGE. a' Est-il nécessaire île dire <]ûe nçus faisoi Jji Wres ces réitérions inspirées 1kir le se «i ic noire avenir national ? ■ LESFAITSDU JOUI n i;o« " Pour lutter contre la baisse croissante 1 , idr/t _ les quatre marks faisaient 77 1 }. ts mardi à New-York : c'est le cours % bas depuis l'ouverture des hostilités 3' 's financiers allemands négocient un ei ' wf avec de grands établissements suiss W prendraient à leur charge un gros stoi "Hets de change allemands. 1 îlVMA'VVVVt même temps que l'Anglelrre, la Del< 5 |IJe. l'Italie et la Russie, le gouvernement . J 'République française a. reconnu au Aie; ' :ï«te goxwernement de fait dont ,\l. Venu { 'Mo Carranzà es Ile chef. r v" ; flsceuaiu au Palais impérial les mlnistr «us pour, le féliciter de son accession 1 ■'"le, Yuan-Slii-Kaï a déclaré que le cha [| »en[ de régime n'avait pas été fa.il i< po i Plois.'p n et leur a donné l'ordre de retoi 4 leurs bureaux, « afin de nréparer l ' PW» qui doivent être réalisées pour j1 ( Wr ie changement de gouvernement '"mettre à la nation de prendre dans ( ; *<ie la place qu'elle doit occuper. » ^ ivva vinn ^ ."nrdi, en séance du Reichstan. le mHdst a •« finances- lïelfterich a demandé l'oun J j J nouveau .crédit de guerre de A de marks. Il a justifié cette a S i Wf» tlim* un discourt, emphatique o&. il j fc«ré l'Allemagne Wéte à répondre à " i "°rfc d'épuisement. i Pour les victimes ! de l'explosion de Gravilli ÏJn don royal 1 —0— Nous avons signalé liier l'ouvertur d'uno souscription en îavêui' des famiik des victimes dei l'explosion rie Poudrer: " belge. Nul doute que l'appel lancé par ? coiinité national belge et le comit»'; mun eipal trouve un écho dans le publie. Im ' tile de dire que nous invitons instammei ; nos lecteurs à y répondre avec toute la g ..mérosité que réclame l'étemclue de si inj I sères à soulager. S. M. le lloi a fait parvenir au Comité r don de' 5,000 francs. e Le comité municipal lia vrais des réfi 0 giés, avec une libéralité ù. laquelle noi 5 tenons à rendre hommage, n, assuré ai - -l'amilles Jes secours in m i r di atémentî ex gé.i 43ar l1 accident qui les a privées < île leur gagne-pain et dei leur abri. s Dûs avant; rouverture de la souscris it tion officielle, le personnel du steam l- Belgiaue » (service liydragrapltique) no: i- avait remis une somme de 150 francs >. l'intention des veuves et orphelins des vi times- Nous ne doutons pas que ce b :■ exemple soit imité par tous ceux qui pe i- vent faire quelque*chose pour soulage une si grande détresse, LE PAPE ENVOIE UN DON DE 5.00D 1 Une dépêche de Rome dit que le pa ^ a. cliai'gô le ministre de» Belgique près ^ Saint-Siège, d'exprimer <iu ^ouverneme belge ses condoléances pour ^explosion J" Gravi lie et l'a prié de lui transmettre 3 soamne de cinq mille francs pour cont: tr buer à soulager les infortunes provoque par cet accident. ENCORE UW DON FBANCA'S i- Dès. qiuo l'explosion a été connue, le C y mité ceintral franco-belge de Paris a e voyé à M. Carton de Wiart uiie soninio cinq cents francs pour les familles des v la times. te ———— * Une bonne nouvelle u —»ou—- M. LE PROFESSEUR BRANTS N'ES a. PAS MORT Un gf nos amis de Suisse nous envi a ce billet qui.noua crin:Mo de joie : ^ m Jo suis heureux de vous annoncer q j d M. Victor Brants n'est pas mort. C. g' n lud-méane qui me prie , par une let lx a datée du 5 courant, de démentir la ne ,s )> vclle. H ne sait qui a donné naissance j' ;> cotta fausse nouvelle et ajoute : « C'i » drôle de lire sa nécrologie 1 » >s Les nombreux amis de M. Brants se is ' jouiront do cette bonne nouvelle, f- Pour nous, nous nous consolons de ! ;e avoir alarmés à tort par la pensée q ie l'erreur où nous a induits une agence r- légranhique hollandaise nous a permis le rendre au savant professeur de l'Univ jg sité de Louvain un hommage auquel ■ q modestie se serait toujours opposé, .t Félix eullpa ! sTfilliii 1 giiin >s »0(! is SIR DOUGLAS KAIG SUCCÈDE AU l- MARECHAL FRENCH J Londres, 10 décembre. — 0"iciel. — je général sir Douglas llaig est nommé I commandement de l'armée brilaii-nuiue France et dans les Flandres, en rempla î ment de sir John French, qui.a demandi ; quitter le commandement. J.e maréchal French est nommé feld-n réchal et commandant des troupes de la n , tropole. Il est élevé à la dignité de vicom ! " (1^; nouveau commandant en chef ( ■ trou,ries anglaises sur le front occidental Douglas Haig est "âgé de 54 ons. 11 était j,' !" qu'ici chef d'un corps d'armée britannic c" sur le frou't îrançais.Sa carrière est des p' glorieuses. Après avoir fait la camoagnc ■ Soudan en 1898 il a pris une part importai }c u la oairrilpagne d'u l'ransvaai dn 1899-19 . Major généaial en 19(M, d'ilTceteur d'état-mn. an grandi quartier généra.] de 1907 J 4909. fut chef d'état-major général des Indes i- 1909 à 1911.] a'* SIR HORACE SMITK DORRIEN d COMMANDERA DANS L EST AFRIfA Le gouvernement brita&niqme vient nommeï le général Sir Horace Smith D. — rien commandant des .forces qui vont oppj ! ccaiitre l'Afrique Orientale Allemande,en ii ) son avec les troupes belges du colonel To < beur. On sait que nos troupe» se sont déjà f remarquer on livrant aulx* Allemands p [u sieurs ccmïbats heureux, et. esi contribw n h la défense du territoire sud-africain briu ;le nique. _ Le général Smith Dorrien s'est disti,n.g n. aux colonies, dans la guerre boer et pend; les opérations de la présente guerre. Les Alliés î dans les Balkans i-- M0« LA DETENTE AVEC LA GRECE. — E PART DES TROUPISS GRECQUES. " Les relations entre la Grèce et l'Ente] n_ s'améliorent continuellement, les causes ,Jr désaccord disparaissant. Le roi Constan r_ a même annoncé qu'il avait l'intention d'i „s sister au bal qui sera donné dimanche y le prince Dernidoff, à l'occasion de l'an versaire du tsar. Il est vrai qu'aussi ie après l'on a appris qu'il était, grippé et c< damné au repos complet... Lcb troupes grecques de Saloniquo. et la zOne Salonique-Doiran ont oommer re leur mouvement de repli vers la Macédoi •r- occidentale. ï.c On ne sait pas encore ce que le gouv nement grec pense de la solution infer iir w dans la question de l'atli ibution de ^ Ut Tiastir : le gouverneur militaire est ail mand, et le maire bulgare. "'MIHIilHPHH H1 HIBii W"l1 M Mi fb, I' l li MHHH ■ gawgygjfi-* fWimrtTVfaHBSMB— ! Une nouvelle liste de prisonniers ^ Pour répondre à de nombreuses demandes, nous avons décidé de publier UNE | NOUVELLE LISTE DE MILITAIRES BELGES PRISONNIERS EN ALLEMA GNE. Un premier fascicule va sortir de presse.I! comprend, EN 24 PAGES GRAND FOI MAT, Ie3 noms de quelques milliers de militaires. Ce premier fascicule va de e lettre A à DET inclus. s Nous ne doutons pas que cette publication intéresse beaucoup de nos lecteur | Le tirage étant limité, nous les engageons à nous envoyer AU PLUS TOT leu j. souscriptions. i- Le prix de cette brochure est fixée à o fr. 50. Elle sera expédiée FRANCO co ;t tre l'envoi de 0 fr. 60 en un bon postal au bureau du journal, rue de la Bours l' 28 ter LE HAVRE. Les demandes pour l'Angleterre seront fournies por notre Londcn Office, 21, Fa l .'0 Cnn.iirnH I An/ÏAH C > * f JninHi-û A 11 r!amir.rin (2 nanooe ix Ca guerre uue de Londres à LA CAMPAGNE DF LOBD DERBY POUR 1 c- LE RECRUTEMENT e-i u- (Correspondmtce i>irticulière du XXe Sîè.ie) r Londres, mardi li décembre 1915. L' a expérience » de lord Derby devait r' prendre lin samedi soir. Dans la. nuit t!--,,c samedi à dimanche, les enrôlements se u "multiplièrent on tel nom lire que l'on dut re-™ mettre au dimanche, à minuit, la clôture ■'e ries lisiez. Encore cp jour-là les engage-,l monts furent-ils si nombreux que beau-coup de volontaires furent autorisés à ne es donner que leur nom, sauf à compléter leurs déclarations dans les quarante-huit heures. 0_ C'est vous dire qu'actuellement encore il n- est impossible do se rendre compte, même jo approximativement, du résultat de celte !C_ « expérience ». Aussi bien, ne vous liez pas à ce mol, dans son acception restreinte -, et provisoire. Pour mener à bien l'épreuve tentée par Lord Derby, on a divisé toute l'Angleterre en sortes de circonscriptions électorales, chacune régie par un comité. Celui-ci a sous ses ordres des sons-comiiés. f et ces- derniers sont en rapport avec le public par d'autres intermédiaires encore. Or — pour ne parler que des premiers orga-llù nismes — il y a 49 comités pour Londres et- ses faubourgs ; 325 pour le veste de l'Anne. glcterre ; 69 pour l'Ecosse et 2S pour le >st pays de Galles i re Et l'œuvre des comités est loin d'appa-iu- raltrc simple. Il s'agit d'une, classification à minutieuse, qui seule peut fournir de sé-:st rieuses bases d'appréciation. Or, dans chaque circonscription, les enrôlements seront [.g. classés par groupes. Une seconde subdivision séparera les hommes mariés des céli-cs bataire.s. line troisième, ceux qui ont subi ue l'examen médical — lavorable, défavora-tél ble ou douteux — et ceux <iui no l'ont pas ,j6 subr, etc. H._ Dans-ces-conditions, on no peut s'atten-'ca dre à ce. qu'avant deux jours Ixird Derby fasse à la Commission de recrutement une tléclaration touchant les résultats acquis pendant les 6ept dernières semaines. Et. —' mémo celle qu'il fera alors sera forcément incom.plôle et sujette à révision. Donc, aucun renseignement officiel, De science personnelle ou d'impression, peut-on risquer quelque 'pronostic ? Certainement non. On a pu constater, surtout les derniers jours, la grande aflluence du public dans les bureaux d' < enlistment ». Du 8 au .12, j. t les candidats faisaient queue aux guichets. même aux heures avancées de la nuit. rl" Mais ni cela, ni ce qu'on connaît do que!-f" ques résultais partiels, ne permet de met-';'l~ tre en avant un chiffre quelque peu exact, 1 a mémo avec une marge d'évaluation très large. '■"f De fait, comment juger un effort, lors-!{' qu'on ignore même le but poursuivi ? lit l'-; nous l'ignorons. Nous savons "que lord Kit-. chener a demandé des hommes, que lord ?? Derby lui en a promis, — mais combien '! On parle d'un. million, qui .viendrait s'ajou-ter aux trois millions de sujets britanni-,1,, «lacs aetuçllem,ent sous les drapeaux. C'est •.' ' possible, mais, encore une fois, rien à cet y, égard n'est certain. Et il ne paraît pas très T" probable que lord Kitchener, qui a vu ' -'i" grand, très grand, depuis le premier jour de la guerre —• certains de ses compatriotes l'ont beaucoup critiqué pour cela, et aujourd'hui le bénissent, en songeant à la Mésopotamie, à l'Egypte et aux Indes — i! ne paraît pas très probable que Lord Kit-chener se soit contenté d'un chiffre global, de si élevé soit-il, ait établi line limite qui ns j... doive ea aucun cas être dépassée. •Cf l'n seul trait péùt être noté dès mainte-ai_ nant : c'est que la proportion n'a pas été :n- conforme à l'atterfte, entre volontaires mariés et volontaires célibataires. Beaucoup ait plus do ceux-là qu'on ne l'eut cru, bcau-lu- coup moins de ceux-ci. ,nt C'est un lait étrange à constater, mais in. dès maintenant indéniable. Qu'on lie l'explique pas trop vite par un sentiment d'é-né goïsrne, on allégant que l'engagement des jit jeunes gens est ferme, celui des autres conditionnel, puisqu'ils ne seront appelés __ à servir réellement, sur le front, qu'au cas où les groupes précédents ne seraient pas ( j nombre suffisant. Comment, alors, justifier la très grande proportion d'hommes mariés qui se trouvaient dans l'armée britannique avant l'automne dernier ? Est-ce parce qu'ayant créé un foyer, ils sentent plus que d'autres l'impérieuse nécessité de le défendre ? est-ce parce que E- leur âge, leur souci des responsabilités. leur montrent mieux le danger qu'aux jeu-ltc nés, qui ont mis si longtemps à en perce-voir l'existence ? problème délicat à résou-;jjj dre. Mais une chose est certaine, et, ma-ls. tériollement, c'est elle qui nous intéresse le plus : ces hommes ne seront satisfaits — nj. et l'immense majorité des Anglais avec I,«,L eux — que si, faisant volontairement leur in- devoir, ils voient tous leurs compatriotes, surtout ceux plus libres de charges, le faire ,]c de même. Aussi,dès maintenant — et l'influence de n0 cela se marque de façon éclatante dans les journaux et dans les milieux jusqu'ici les ;r- plus hostiles à l'obligation — Lord Derby c- a intentionnellement ou non; suscité, pour [o- le sêrvice général, une armée de défen-e- seurs : ce sont tous les derniers enrôlés. G, Cruautés boches „ « Le bourgmestre Max condamné à l'isolement , Au mépris de toutes les conventions 1 plus sacrées, les Allemands ont arrêté ■bourgmestre de Bruxelles ■— uniquemei couptible d'avoir défendu vaillamment population dont il avait la garde — ils l'oi sans jugement, sans nscane forme, de pi eès, expédié dans la forteresse' de Glal Voici quinze mois ijue l'héroïque bour; mestre de la capitale belge s'y trouve e .fermé. 11 n'a pas suffi aux Hoches de 1 •ravir sa liberté, ils en ont fait un pris, nier de droit commun et ont été jusqu'à condamner au régime cellulaire ! M. Max est en effet réduit ;\'.l'isoleme le plus complet. C'est le bourgmestre de Bruxelles lu même qui, dans une lettre datée du 2 i v ombre ('i.vrnier, l'apprend en ces termes un de nos amis : .i II fj a ici, depuis six mois, un petit grou d'officiers qui parait très siinipnthiq'ue. Ces messieurs peuvent librement eaus ensemble; mais, pour des raisons que , gnore, il m'a été, depuis leur arrivée, rige reusement interdit d'avoir avec eux le ma dre contact. l u. me parles (notre ami dans, une lettre il. Max lui faisait pfév.iir les fêtes qui ; raient données en son honneur et qu'il aun à présider lors do son retour au' pays) banque,ts futurs à présider !... Je. crains /< d'avoir, rf'-tei là, perdu complètement l'usa de la parole I n Cette abominable situation faite à i homme auquel les Allemands n'avaient ri à reprocher, puisqu'ils n'ont osé le tradui en justice, va-t-elle pouvoir continuer?! Et les neutres no vont-ils pas s'émouvi enfin ? Vomt-iJs permettre qu'on continue torturer moralement et physiquement i homme qui n'a commis d'autre crime q de faire son devoir? Nous avons l'espoir que le gouverneme belge saura réclamer, et avec, instaw l'intervention du pape Benoît XV, du i Alphonse XIII et du président Wilson po obtenir qu'il soit mis un terme à ce su plico. Leurs démarches bienveillantes o sauvé des condamnés h mort ; n'est-ce p faire mourir un homme à petit l'eu que le laisser dans l'état où se trouve le va lant bourgmestre de Bruxelles?... La crise des «irts et les-Mies en Rlleasip IL Y A BIEN EU DES TROUBLES SANGANTS DEVANT LE REICHSTi Les derniers troubles survenus à Ber l'ouverture du Reichstag font l'ob d'un communiqué " demi-officiel alterna dont nous trouvons le texte dans les joi naux anglais : « ... En réalité, la foule se composait moins de mille personnes : elle fut rapii ment et facilement dispersée par la poli. Il n'y a pas eu de perte de vies. Le pa socialiste n'avait rien de commun avec c le manifestation : elle est l'œuvre du gri pe Liebkncclit, qui voulait se faire de réclame, n « 11 n'y a pas eu de perte de vie... d C. lui reconnaît donc qu'on a tiré sur la foi et qu'il v a eu des blessés. C'est, sans vouloir, une confirmation des dépéches . noises qui nous ont renseignés sur ces é' nements tragiques. CREATION D'UN BUREAU CENTRAL CE RAVITAILLEMENT La Commission du budget du Reichst a examiné au déibut. de cette semaine 1 propositions du parti -socialiste relatives la crise "des vivres ; elle a accepté notai ment l'abaissement de 25 0/0 des prix n xi ma pour les pommes de (erre destinées l'alimentation ; la répartition équitable i fourrages dans toute l'Allemagne ; la : questration chez les cultivateurs des forages non utilisés par eux ; la fixation prix maxima pour la farine, le beurre et pain ; l'introduction do cartes do graisi etc. Elle a décidé également, contre l'avis gouvernement, la création d'un bure central de ravitaillement. LE REICHSTAG NE VEUT PAS S'EN ALLER Un autre conflit est d'ailleurs immine entre le gouvernement et la commissi du budget. Le gouvernement voudrait e turer la session du Reichstag avant Noël ; la commission demande, elle, que session soit prolongée jusque dans les pi miers jours de janvier. CAISSES VIDES Le débat en commission sur les allo< tions aux familles des mobilisés a rév< que de nombreuses communes sont depi plusieurs mois dans l'impossibilité paver les allocations aux familles des n" bilisés. L'Etat a décidé d'intervenir. PAS DE LEGUMES I .Le « Berliner Tagblalt » annonce q lundi dernier il n'y avait pas de légum .sur les marchés de Berlin, | LA SITUATION MILITAIRE Jeudi te décembre. '" ' Les Bulgares paraissent dans le ravisse a mont : ils annoncent, dans leurs bulletin • de 'Sofia, que la population de Doiran les reçus avec dés acclamations et des Heur et a célébré par des. chants et des cris I FS Roi Ferdinand, ("est bien possible dan cette Macédoine oft la population fait pense n. à l'habit d'Arlequin car le Serbe y coudai e le Turc qui y coudoie le Bulgare et le Grec ' Peut-être bien que, grisés par celte ovalin: .et par le gros vin du pays, les Bulgares c. i- ont perdu le sens des réalités puisque auss bien ils'n'ont .point encore franchi la fron = tière grecque. Voudraient-ils laisser cett. tâche aux Allemands et s'endormir dans le délices de Doiran et. de Monastir? Un prr cliain avenir nous le dira. En attendant cette lenteur des col, «mes ennemies à «V branler permet à l'armée Sarrail-Monro d s'écouler sans encombre vers Saluniquc L'une, des routes, — colie du Vardar, -n'est point sans inconvénients car ell longe deux lacs qui transforment cett -S elmussée en défilé et séparent les Alliés e le deux eiwvpes. Le groupe, de droite doit êlr 't | formé principalement des troupes brilan a niques dont les bulletins de Sofia vol d, druient nous faire croire qu'elles sont foi o- mal en point, ayant perdu du monde et d 'matériel. Nous n'en croyons rien car te !" '.dépêches de Soiia. après s'èlre efforcée de -dbnljer la sensation d'une déroute, di elarent que : « jusqu'à présent on a compt )1" 200 prisonniers anglais » : C'est l'aveu qu 'e la. meule bulgare n'a pû mordre air vif 1 .léopard britannique. N'étant qu'à deu ut marches, de- Saloniquo, les Alliés aui'Or . tôt fait de s'établir dans les positions ai 1_ tour de la ville et où les attendent le °" derniers contingents anglais débarqués a De la terre est remuée : des gabions et de foncinages, des fils de fer et des pièges 0// loups renforcent les tranchées. De l'arti lerie lourde a été' mise en batterie, à 15 K ,,j. lomètres do la ville. Désormais, les Allié •'(. sont les maîtres de Saloniquo dans toute 1 u. mesure ox'i l'exigent les intérêts supérieur .de leur salut, oncore qu'une division grc< que de 12.000 hommes, sous les 'ordres d ,-A ,col..ne! /imbrabaki, soit encore dans I ville, si on le ravitaille à force, le génér; Sàrrail tiendra là comme jadis Weilingio à Torrès-Vedras. 11 est possible que si un campagne d'hiver parait impraticable e .... Albanie, des troupes serbes soient enibat quées dans les ports adrialiques, où elle i se reforment, à deslinalion de Saloriiqut m où elles contribueraient à la défense de 1 -n place, coamne, en septembre 1911, notre ■ ro division belge de Namur fat transportée d Havre h Ostende et Anvers. Des journau >!1' allemand:s annoncent que déjà i pareil ^ ta'ansporls ont eu lieu : cela n'a rien d'il in vraisemblable et, en attendant qu'Italien 110 et Russes viennent à la rescousse, — u eorp's italien débarque en Albanie, — o nt ne serait pas mécontent de voir dans le . tranchées de Saloniquo les vaillants soldai 01 du voïvodo Putnik. ur On parle et on reparle beaucoup d 1'" grands mouvements de troupes allemande vers l'Ouest, à travers le Luxembourg i nt la Belgique. Des vovageura prétendent, qu ^ l'Allemagne a l'asnect des premiers joui de la guerre tant elle est sillonnée do trair !*" militaires, Plus d'un demi-million de soldat retirés élu front, de Russie, de Serbie e d'Italie ou puisés dans les dénflls seraier en roule vers la Flandre et la France. Noi n'avons aucune confirmation directe de ce nouvelles : par contre, nous savons m B devant l'Yser la situation est re qu'el! était ces derniers mois et que.idans le Non u",> mer de bouc protège les tranchée alliées. Paul Crokaert. LG tin Nouveau bcmbardsmenf de la eôfe feelg tle UN AEROPLANE ET PLUSIEURS ' CANONS DETRUITS j.?- Une escadre anglaise a rte nouveau bon bardé Acndredi dernier les établissement l(; allemands de la côte belge; Les réseau i!, de fil de fer barbelé dressés par renneu tout le long des dunes ont été détruits e plusieurs endroits, et lest* ^Allemands "r" croyant à un débarquement, avaient doi ll(- né fies ordres d'évacuer plusieurs postes. 'c Plusieurs canons anti-avions ont été d< ; ■ truits par le feu des navires anglais. 1' aviateur allemand ayant tenté de prendi son vol vers l'escadre a- dû rebrousser ch< min et est rentré dans son hangar ; auf sitôt les obus a.nglais ont détruit le haï gar et l'appareil. Trois gros canons de la défense côtièr ^ ont été mis hors d'usage. L'ennemi n'a pa e? ré/pondu au feu anglais. Ce sont surtout les environs d'Ostend n" et de Yeebrn,ge qui ont été bombardés. y a en. un premier et très court bombai "■ dément aux .premières jheuresi du jour c/5 Mivi d'un bambardeiment très intense er tre midi et deux heures de l'apres-inid ir- [.es Allemands paraissent avoir venou! .; dû lïdée de faire de Yeebrugge une base pou - leurs sous-marins et torpilleurs. s Les méiraieiirs aislFî-alleiaaîs am Etats-Uni »oa—- 1,1 Trois agents allemands dont nous avon annoncé l'ajTestation il y a une dizaine d 'O" jours, von Brinckcn, Crowley, et un en ja ployé de ce dernier, Margaret Coniell, vor passer devant le Grand .1 u l'y pour avoi 'e" tenté do nuire au commerce américain < avoir excité au meurtre. Un autre agent allemand', Louis-P Straube, qui avait fondé un « Conseil nî a_ tional ouvrier elc la Paix » dont il s'éta: nommé secrétaire-général, a été arrêté pa la justice américaine pour avoir tenlé d jj, fonienter des Brèves dans les usines tre „ vaillant pour le compte dos Alliés. Il c avoué qu'il a dépensé jusqfi'à présent, cette besogne, ni."- •> - -«->• -"illions et elen de francs venus d'Allemagne. Boy-Ed et von l'aperi pourront retourne ie en Allemagne ? la f;r.>r..cie-Bretaene n cor es senti à leur délivrer des passeports par so: ambassadeur à Washington^ DERNIÈRE HEURE -) » * )ys« ■« 1 Communiqué ofOoioi français i Paris, feiidl, 15 heures. ' e L'activité de tartilleric ennemie a été fai i ble au cours de la. nuit; nos batteries ont ri . posté-partout efficacement, notamment, enlii i l'Oise eLTAisne, où nos canons de tranehél i ont fait sauter »«. dépôt de munitions i Allemands près de Quenneviùrcs. nOtf—— LA REFONSE DE L'AUTRICHE A LA NOTE SUR L'ANCONA Amsterdam, 16 décembre. — La répoir ' se de l'Autriche à la. note américaine re , lative à la destruction de 1' « Ancona » i ' été remise le 11 décembre à l'ambassadeuj ^ des Etat-Unis à Vienne. e Cette réponse est complètement evasiv,". , F.llc demando des renseignements coîtiplè. "i nient air.-, et. déclare .tue l'Auti-iclie corn sent à entier en négociations- avec le; ^ Etats-Unis. < Cetto repense exprime la. sympathie d«( l'Autriche- pour les victimes américaine.-,' I Use nouvelle aiiaqus centre h casai de Suss 0 Q —))0« ï UNE FORCE TURQUE DE 12C(J HOMMES t EST REPOUSSEE AVE-r! DE GRAN- i- DES PERTES s Le Caire, 10 décembre. — Officiai. — De.{ ■ troupes turques, évaluées à 1,201) hommes-, ? avec des canons et des mitrailleuses, ont, 1 attaqué les troupes anglaises, le 13, à vingt-.' quatre milles à l'owst de Matruh. ■ '3 Elles ont éhi repoussées. ® Les troupes anglaises ont' été obligées yur, ® lu nuit d'_: se replier sur le camp. Elles soiiî ® revenues te lendemain, mais elles n'ont pu constater les chiffres des pertes de l'ennemiJ 11 qui sont considérables. ^ Les Anglais ont eu S tues, et 38 blessés, i i, LE CANAL EST FORTIFIE ET BIEN 'î e GARDE ! a Un correspondant de la Gazelle de Coloi gne, qui revient-d'Egypte, rossants qu'il ». s vu, sur les dcuR rives du. e.ana.1 Sue:'.. ', eles milliers d'Anglais et d'indigènes)-occupés! a à creuser des tranchées, fortifiant surtout t" la rive droite où l'on construit même des u forts. Des travaux en (repris sur la r'( x gamcfic ont pour but d'inonder une larj.4 s portion du territoire. Un grand nombre <'f i- canonnières sont ancrées dans le canal. D 1 s officiers anglais estiment qua le nombre d j n troupes concentrées en. Egypte s'élève il a 2!0,00() hommes ; en outre," ele nouvel!. | s troupes débarquent tous les ipurs à AlcxaiM s 'Irie. , „ LES PROBABILITES d'une EXPEDITION g SERIEUSE •.t L© colonel Repingkm écrit d'ans le Times i e n I.c désir des Allemands de' « châtie!'/ s '.'AngleSerre, :> donne l>eaflcoup de vraiscm-- s [Mance à une exné.iîlion contre l'Egypte'.: s Dès qu'.ls auront* réparé le chemin de ,ferj t d.e Belgrade à Sofia et le pont* do Semlin,| d ils enverront —éà sera vcis le mois de jan.-l 3 vier — des forces à C.onstantiniple, peut- s être quatre corps d'armée; 350,000 Turcs s'y: e : joindront. Avec ces 500,000 lrommes, il'si 0 marcheront sur l'Egypte, '• » La voie ferrée est ininterrompue dans; s te massif du Taurus, sur une auaiantaine-de kilomètres. La largeur des voies du" chemin de fer de Syrie est'différente dû celle,, * de laiigne de Bagdad. Malgré ces obstacle;;, on peut penser que s; les Alliés n'cntrepre i-nent"point n,ne expédition en Syrie, les epi>a-; * tre corps d'armée allemands arrivés à Ocm** g tântenop'e en janvier pourront 4tre côn» centrés dans le courant du mois suivant dans la Syrie méridionale. «Pendant, ce temps, l'armée de Djemalt pacha fera le possible pour construire deoj lignes Decauville et des canalisations d'eau. r;"1: raciliteronl la traversée du désert, s n Simultanément, "une tentative sera foi (g * conlre l'Egypte sur le front occidenial. En-, à ,,ver pliiclia, qui a séjourné longtemps eut' a .Cyrénaïque, connaît assez bien les tribu»; > de ces régions pour agir avec succès auprèaj e . d'eùles. » 11 se dit à Berlin, que le maréchal Miickcir-t" sen aurait le commandement, de i'arméej " , tunccwSllcmande. ( ; COMNIUNiQUË BELGE e 15 décembre.' — Journée assez calma s dans la partie de notre front, au nord de Dixmude. Au sud de cotte ville, actions e d'artillerie réciproques assez violentes. 1 Nos batteries ont provoqué, près (lu château de Bitanckaert, l'explosion d'un ian-i portant dépôt de munitions. î Mm île Emilie UNE MANIFESTATION DE SYMPATHIE DU CONSEIL fylUN!C:,PAL DU HAVRE A la séance de mercredi, dto conseil nnH Snicipa.l. M. Morgand ,maire du Havre, > prononcé le discours suivant : Messieurs, La catastrophe qui s'est produite samedi: s dernier ei la Pyrotechnie, belge a cause: é parmi la population liavraise une profonde !_ et universelle douleur. Je suis assuré d'être, t ici t'interprète de nos concitoyens en adres-sanl à la mémoire des victimes un suprêrna t hommage et en exprimant il leurs familles, ainsi qu'au- gouvernement belge, les sentiments de condoléances et de tristesse qui sont dans tous les coeurs. A cet hommage„ j le Conseil municipal tout entier s'est asso* r clé par avance; en suivant le cortège (-uni-e bre qui a conduit, au. champ du repos les, . restes de ceux qui ne sont plus, il a voulu témoigner de son -respect cl de son admi-1 ration pour les morts et de sa sympathie-j pour les parents qui les pleurent, t'es: morts, eux aussi, sont glorieux, et, s'ils. p n'ont point succombé sur le champ de ba. - taille, ils sont tombés pour le devoir ct> i pour la patrie. Leur sacrifiée est sembUibh'; à celui du soldat ïiu meu-rf face il l'ennc* I 21e ANNEE.— Sérietiottvelle. — N* 401 Le numéro î 10 Centimes (5 OSMTIMES âll r»I Vendredi 17 Décembt ire 191

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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