Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 februari 1916
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s.n. 1916, 26 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qn7v/
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22'annee — Série nouvelle.- — N" 47^ Le numéro ! 10 Centimes (5 AU PE©HT) Samedi 26 Février 1916 RÉDACTION & ADMINISTRAT^ ffter ras de la Bonrss — LE HATRB Téléphone : Le Havre n* 14, Sirsoisu? : FERHAHD flESEÂ Tontes tes communications concerr, la rédaction doivent être adresi oSw,rue de la Bourse, Le Havre. LOISÏDON OFFICE: £1,Panton Street LEXXeSIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. n 7 fr. 50 par trimestre Angleterre— 2 8h. 6 d. par irols. » 7 8h.8d. par tri.nestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' paget Ofr. 43 la ligna PstîtQ3 annonces^* page:0fr.30îa!igne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beSoe paraissant au Havre Nos amis les Américaine ■■ • »o« Ilotes d'un, témoin M. Maurice De Wulf, professeur à l'Ut bersité de Louvain, qui vient de passer s mois a"x Etats-Unis, dans une situation q lui a permis d'exercer ses rares faculh ritobservation et d'étudier particulicreme le monde intellectuel, a bien voulu écrir à l'intention des lecteurs du XX' Siècl quelques payes dont l'intérêt, nous en avot la certitude. sera vivement apprécié. I PARTIS VIOLENTS ET CONTRADICTOIRES A la question de savoir : que peneœt ] Américains au sujet de la guerre — il * impossible de faire une réponse unique, surfit pour s'en convaincre de jeter un oc d'oeil sur la carte des Etats-Unis et de pî courir du regard la région qui sépare Ne York de Sam Francisco. .On a devant soi » ■pas un état, mais une mosaïque d'Etats cc t rant le Continent dans toute sa largeur bureau d'immigratioin.au 'moment où l'être ger débarque, 1 invite à se rattacher à un c •quarante-huit peuples du globe reconnus f l'administration de Washington ; et si songe que toutes ces variétés de rt terrien: ^ont représentés aux Etats-Unis, on adm tra aisément que sur la question « guerre l'opinion publique se partage. La fusion ( çàtoyens n'est pas établie, comme le rap lait unie brochure récente d'Orden Wist dont nous parlerons plus loin ; et bien qu' ■type Yankee soit en voie de se fixer dï eértaines régions, un long temps se passi avant qu'il n'y ait aux Etats-Unis une m ladite uniforme. Je me suis laissé dire que dans les vil du Pacifique et dans les vastes territoi du Far-West, placés à nos antipodes, journaux parlent à peine de la crise eu péenne; Rar contre, la guerre est au prem •plan des préoccupations dans les Etats d'Est et dans les grandes cités du centre. L'étranger qui débarque à New-Y< prend bien vite contact avec les opinions vergen/tes, car elles se .manifestent a.11 •puissance et netteté. L'Amérioain est sp' ■fané, franc et énergique. Les hommes c j'ai rencontrés sont des caractères emtii qui, dans leurs jdées et (tans leur eysté; d'actions, sont faite d'une pièce: — Cl nous, me dit l'un d'eux, tout est bon ou t< est mauvais ; le milieu n'existe pas... autre me rappela la .parole d'un de len ■poètes favoris : « Life is good, death is igood, the imxfo •of bot h is bad. » La vie est bonne, la mort est banne, — snétenge des deux ne vaut rien. Le long de la côte, et principalement d* Jes Etats de New-York, du Connecticut, Maine, de 'Massachusetts, on dirait que nature a tout fait pour favoriser l'énergie ces hommes, déjà sélecionnés par l'émig tskm qui les amena,au qui amena leurs pè et leurs grands pères. Le climat procède * tibandis cl par sauts brusques. Il fait !sur le pays des vagues de chaleur et de fir ;<pii sont égaiementf redoutables. — L'ésner tmêmie des Américains les rend qptimisrt <fun optimisme qui envailit toutes les cl :sos, et dont j'ai rencontré, dans l'édu-eat «des jeunes gens et des jeunes filles, les p furieuses manifestations. Les Germano-Américains et les Allemai 'sont légion dans le pays et leurs menées s< (incessantes et multiformes. Es font bloc c feT nous, bi-en que certains — et non i ■moindres — aient ouvertement condamné ■procédés de leurs compatriotes. Un gros Important d'Irlandais ont épousé la cause tomande, — non .pas des Irlandais d'Irlan mais des émigrés, fixés aux Etats-Unis puis une ou deux générations : ils ont v< •a l'Angleterre une haine systématique i-F étendent à ses aJliés, par une sorte de c tegfan. Ce n'est pas du groupe- dé pro-gem» que je veux parier ; nom. plus que du gouv itement des Etats-Unis et die sa politiq mais du parti puissant dp no» amis, — « allies of the allies », les alliés des alliés (dont le nombre grossit et fait boule de niei dans les milieux les plus influents et plus cuiîtivés. Encore barnejiavje mes i •pressions à ce qui m'a été le plus au ci durant le réconfortant séjour que j ai f idans la grande république américains : isympathie pour la Belgique^ II LA SYMPATHIE POUR LA BELGIQUE ©usmd il s'agit de la Belgique, la svmi fce devient de la tendresse. Oui a pris :sffectAoii es petit peuple souffrant sur b>q: s'est abattu© la lourde main de la calain Partout on trouve les portrais d'u roi \'b 6t de la reine EEsaibeth. Partout' des ^elgi 'Relief fund s'organisent et se coalisent, charité inlassable se révèlo sous des IM publiques et, ce qui est plus touchant, se des formes anonymes. Au cours de rt'êce bre, j'ai vu s'organiser à Boston la ISto < Posters ou des affiches. On y vendait i série de souvenirs die la guerre, il-aetr proclamations, et attssi quelques-uns 'Je i rmittiples sujets que ta misère dtes Beiges et Nord die la France inspira à des aitif de nos différents pays. Les dames -*|n; < organisé la fête, avec un zèlie au-dessUs tout éloge, ont recueilli en un jou r 7,000 i Jars, soit environ 40,000 francs. Si je n'av crainte d'être itudlilscrat, je conterais c men't te seul nom du oardinal Mércder servi die trait-d'umion et groupé les persi naUites les plus eux vue de la hauts lira1 oew-yartjaâs/e : peu do jouirs avant la N 1915, aviec un geste dis som/ptueuse géné sité, ils ont constitué le Cardinal hierc iFund, qui xtecuieaie diaa sommes co-nsi railles. Et ce n'est un mystère pour personne < iles Américains soutiennent, par leurs cessantes contributions, les Belges res là-bas. de l'autre côté des tranchées, s; pain, sans feu, sans vêtements et sans t vaiL Quel spectacle de haute moralité que voir une grande et riche nation nourrir vêtir un petit peuple dépouillé et l'em cher de périr ! « Starvation ». Inanitic •Là forme anglaise du mot est sinis » Whitlock nous dit que plus que jamai » elle a besoin de tout- Ne. la laissez pa: •i mourir. Elle est menacée de ci starva » tion »... Cet appel émouvant était publi s i»ar les grands journaux, apposés sur le ^ mnrs des villes, dans la quinzaine avan Noël. J'ai eu l'honneur de rentrer en Europ sur le bateau qui ramena M. Braind Whit Iock. Il s'en retournait à Bruxelles, à soi poste d'honneur, en qualité de mandatair du peuole américain bien plus oue eomm t- diplomate. Ne doit-il pas surveiller la dis '■x tribution des vivres et des vêtements en ui voyés par ses compatriotes ? Quelle nobl is mission que celle de cet homme qui deipui M U guerre est devenu une des figures le s, plus populaires de l'Amcrioue. J'avais ei e, l'honneur do lui être présenté, au palai is même de S. M. le roi Albert, peu de moi avant la guerre, au cours d'une fête somp tueuse donnée en son honneur. Et lui môm évoqua un moment ce souvenir, en passan la main sur le front, comme une chose qii déjà disparaît dans la brame d'un lointai: passé... ® Jamais les Belges ne pourront s'acquitte st la dette qu'ils ont contractée envers le A.méricains des Etats-Unis. Au moins sai: J,P ront-ils leur montrer comment ils comprer -r" nent. la reconnaissanc le jour où ceux-c ,v" \dendront visiter nos régions dévostées F 511 l'exemple de I^ouvain. qui a débaptisé 1 U" olace du peuple pour l'appeler « Place de Etats-Unis n trouvera, soyons-en sûr, d n' nombreux imitateurs, es M. DE WULF. ar ou Nous publierons dans un prochain nu > » méro la suite des notes (is notre éminen e'- collaborateur. )), ^ les « i • ï; Sa aouél de mes geai un -'S . ^ pour l'armée belge les -es Le Conseil de cabinet, réuni jeudi â Sti les Adresse ,sous la présidence de M. de Bri c/y mieville, a décidé de faire l'appel soue lï armes des Belges âgés de 18 ans, c'est-; dire de tous les jeunes Belges nés du 1 irk janvier au 31 décembre 1897. "i D'autre part, en ce qui concerne les hon mes de 25 à 30 ans, les nombreuses fai>r ,. .. ques d'armes et de munitions établies tau ;rs en. Angleterre qu'en France réclamant ne concours d'ouvriers, spécialistes et autre L6^ de chimistes, d'ingénieurs, le ministre d S l'Intérieur a été chargé d'en faire le recei irs sement et de rédiger notamment un eng1 giement spécial pour ceux qui voudraien avant que l'appel ne soit décrété, se coi je sacrer immédiatement à la fabrication d< engins de guerre. ®s - dh —" £ La résistance ra- g de la Belgique IS envahie es, ■ • as- 'î0î( * i™ La Dépêché de Lyon a consacré à l'm vrage de M. Maurice des Ombiaux un. _a; tBcûe ex:ti-èmem!enjt élogicux dont voici ■ passage le plue significatif : ,;n" K Je me rappelle avoir lu, peu de terni f25 ava,ni la guerre, un petit livre de M. d< les Ombiaux, intitulé : « Essai sur l'Art waUc "P.15 ou gallo-belge ». J'en avais retenu cet f plvrase que je me plais à rappeler aujou °e d'hui : « Il n'est pas jusqu'à nos patois r< r mans qui ne soient comme des fascines coi ^ tre lesquelles viendrait se briser la va-gi germanique. » La résistance de la Belgique envahie e. en quelque sorte l'illustration de celle phrat ff qui tait honneur à la perspicacité de so J" auteur. Toutes les forces vives de la Be îf" gique, son esprit populaire, ses habitude. les différentes classes de la société, les di ' ' férents corps sociaux, ont réagi avec ut: ? ' vigueur admirable contre l'odiense mcw les mise des Boches. Ceux-ci croyaient ?i m" parce qu'ils mouchardaient à leur aise, to ,u.« un petit pai/s dont l'hospitalité est prov-> a,'' biale ce petit pays leur était acquis. Laui ' illusions onl été de courte durée, la hair. la plus complète a remplacé les sympathie qua l'on pouvait avoir pour eux. Ils avale:r cru, dans leurs maladroits calculs, qu'i 1 viendraient (■„ bout d'un peuple en te terror sont ; s'ils ne sont pas entièrement avf i mi glés par l'opinion avantageuse qu'ils or .ei d'eux, ils doivent constater qu'ils se soi • -, aliénés cc peuple à feintais. L'ouvrage i !j.i M. des Ombiaux, où les sentiments d( Belge-s onl été pris sur le vil, en {ait foi : I l " haine des Belges pour les Allemands relei lira encore avec la même énergte quan ■jj, celle de la France ne sera peut-être pli m qu'un souvenir. les Menu peuple, barreau, clergé, ouvrier, n fi journalistes, administration, industriels ■j,- femmes enfants, chacun a rivalisé de pi ;ès triotisme devant l'envahisseur. Sous i „! botte, les querelles de partis, que l'ennen n:. avait cru exploiter, se sont éteintes; la qw-tion flamande elle-même, sur laquelle k Z, Boches avaient fondé de si grandes esp< rances, s'est lue ; on essaya, n'ayant pu ri3 réussir en Belgique, de la ranimer en Ilo m. lande, mais bientôt ses plus ardents proh a g unis tes, avertis de ce qu'on pensait dans i m- pays, comprirent leur devoir. ...I L'esprit malicieux et gogvxnard des Wa ;i Ions gt des Flamands a repoussé les avance ;U_ des méprisables acolytes de von Bissinij i L_ s'est moqué d'eux. Ils s'en sont vengés e i • faisant pleuvoir les condamnations, en pr cédant à des exécutions sommaires, mai tout cela n'a fait qu'exciter davantage l'a: '■ deur indomptable des Belges. H1' Ce pâlit peuple e. vraiment donné a monde l'exemple d'un grand courant L.v résistance de la Belgique envahie ei le livre d'or des vertus civiques d'une popi (jp lation admirable. » et 'Rappelons que l'ouvrage de notre colli pê- borateur, un Weau volume in-12, est envoy n ! franco par l'administration du journal coi re. tre demande accompagnée d'un bon pos-tt ; Ls patriotisme des Flamand: i déjoue les manœuvres Loches S » )>Q((-v^— j De la Belgique envahie, deux chefs tin mouyoment^amand répondent aux : maÉiavels d'Outre-Rhin 3 5 Le a XX' Siècle » n'a cessé de dire qu ' toutes les manœuvres boches pour re: = susciter et exploiter les querelles de lai 3 gues en Belgique seraient déjouées par : - patriotisme et le bon sens des Flamands. J Lo ii Belgisch Dagblad » du 16 févrii t nous apporte une nouvelle preuve de .1 i vanité des efforts allemands. 1 Nous publions ci-dessous la traductie littérale de l'article do notre confrère fis r mand : s « Dans le numéro de février de la revi: r hollandaise (t De Vronick », Karal Van c 1 Woestyne publie un article sur la h ' Flamande », dont voici quelques extraits 1 >• Afin d'éviter toute suspicion, qui pei s nuire à la reconstitution de notre pays " doit être pour cette seule raison déjà" êti rendue impossible, le Flamand belge ne d sire plus être mêlé dorénavant aux tent tives quelconques de fiamandisation faïti ' par les Allemands. Tout d'abord parce rrt ' les Allemand? sont incompétents ou ren plis de préjugés en matière de mouvemei - flamand à part deux ou trois ils l'ont d montré eux-mêmes et mon cotlaboratei ? bruxellois l'a fnif voir clairement ■ • parce que le Flamanc^ne veut pas fournir la presse allemande des armes, nui pou raient être tournées contre lui; pn iroisièn lien narce mie T A PPT TT"PF T-TA^t \ vt ATNST RFALTSf.E RFRATT FAT.AT F.MKN ARSrm.BTÎE PAR LA CUT.TURE ATT' j. MANDE : ceci est inévitable et l'Allemai ne le comprend pas autrement. Ecout. plutôt : s (i Au fond il ne s'agit dans ce mouveme p » flamand de rien autre que de la lutte • ,r » la culture flamando-gennanique contre » culture franco-wallonne. » (Dr Julfus Baehein. « Allg. Rundschau Miïnchen, 10 Juli) ; et encore : u Cette langue et cette culture flamande •« » dont l'histoire et les ti'ésors artistiqui s, » sont considérés par nous comme l'Un d e » biens les plue précieux de toute notre hi j. » toire, de toute notre culture germanique » Les intérêts des Flamands et les inféré u » des Allemands sont parallèles t, » Si nous succombons, tous les Germai' i- » sont voués à la ruine et en tout premi ,s » lieu et sans rémission les Flamands, q » disparaîtront sans laisser de traces da » les flots de la civilisation latine. » (M. ' Gerstenhauer, Deutsclie Tageszeitang, Juli). Et encore : n Le vrai Flamand voit dans la prétend1 » culture française l'ennemi juré de sa pi » pra existence ra.ciq.ue. » (Deutsche Tagi zeitung, 27 Juli). L'Allemand, en effet, ne peut se form une idée exacte de la véritable nature, du i 1 ritaiïle caractère du mouvement flaman parce que, se basant sur une ethnograpl superficielle, il s'imagine que nous sornm i" réellement des Germains, ce qui pour n: n'est pas établi à priori, et parce qu'il cri ,e oonséquemment à l'identité germanique, que tous les Flamands nieront catég'oriqi: s ment. » s Le professeur August Vermeylen disait n I'aïuiteiur ce qui suit : e „ Celui qui craindrait que la Trêve comse r- fie endorme le mouvement flamand, pronn >- rait qu'il n'a qu'une très médiocre confie® dans la force intime de notre ipeuple : et e quelque administration 'communale belge •sait quelqu'un dans ses droits linguis.tiquï 'î le .préjudicié aura suffisamment d'énerj e pour se faire rendre justice, sans faire n cela une affaire d'Etat, sans exciter Ses F.: I- rnands contre les Wallons ou inverseme: •', Les Flamingante après tout ne sont plus d f- enfants ; ILS SAVENT QUE TOUT CE Ql e LEUR SERAIT DONNÉ PAR LE GOUVE t- NEMENT ALLEMAND SE RETOURN e RAIT CONTRE EUX PLUS TARD. Et al ■s de pouvoir, à ce moment là, travailler effic "- îement pour leur idéal racique, ils doive avoir les mains nettes, ils doivent évit e l'o.pparence même de ce qui pourrait les fi s re suspecter. » il Les déclarations de FJamands autoris s tels que le poète Van de Noestyne et le pi i- fesseu.r Vermeylen, qui habitent à l'intérie i- du réseau de fiil barbelé cadrent pariai t ment avec l'attitude adoptée ,par notre jot il naO. » e s Ainsi .parle le « Belgiâcli Dagblad ». N a lecteurs pcsis seront témoins qu'on peut t- dire autant de l'attitude d un XX» Siècle ». I LESFAITSDUJOUI , l\\AV\tVUMl a On assure que M. Braliano a refusé la d li mobilisation des troupes roumaines eonce t- trées à la frontière hongroise. ainsi que s demandaient l'Allemagne et l'Autriche. F Dans les milieux officiels de Washingto , 011 déclare Que si les nouvelles instruction « reçues par Bernstorff laissent supposer q\ l'Allemagne cherche à faire traîner le règl j ment dé la question sous-marine, h; prét dent Wilson se rendra au Congrès cl lira i ,'i message dans lequel il conseillera la ruptu „ des relations diplomatiques avec l'Ail magne et demandera au Congrès de donru j son approbation à cet acte. n j A ESSCHEN i | •~°~" > j Ils s'enfretuent 11 y a eu un combat, à Esschen, entre A - saciens, Bavarois et Prussiens. Les co é teaux furent vite tirés et on ramassa i .- mort et 'plusieurs blessés. ,1 Ces messieurs avaient bu plus que de ti i £g Cartel J&rekr i quitté Rome LA journée D'adieux On télégraphie die Rome à la Croix de Paris, le 23 février : « Benoit XV a. tenu à recevoir de nouveau, qd matin, le cardinal Mercier en au-e dience de congé. Il l'a gardé pendant plus d'une heure, imprimant à son entretien un i- caractère plus affectueux encore ,si possi-e Me, que dans les entretiens précédents où il avait donné cependant à i'éminent arche-r vêque de Matines des témoignages si mani-a fes-tes d'e son auguste amitié. Le Souverain Pontife eut la délicate attention de remettre n aui cardinal, en souvenir, une belle œuvre i- d'iirt; Mgr Van Raey, vicaire général d-'1 Mutines, et Mgr de T'Scrclaes, recteur du Séminaire belge, furent introduits en pr*-e sence du Saint Père à la fin de l'audienc 'e du cardinal. Celui-ci descendit ensuite sa-e tuer- le cardinal secrétaire d'Etat, L'archevêque de Matines sa Pendit to Va if. tlear.' à la légation, dé Belgique où M. Van :t den Heuvel offrait un déjeunt-r en son hou 'e r.eur. Y assistaien Notamment les card3HBm\ 5- Lega et Gasquet, Mgr Rarauzzi di Blanc,lr i- majordome de Sa Sainteté; Mgr Turchi, st-'3 cnétaire de la Congrégation dés Religieux: ie rambassadsur d'Espagne, ainsi que les mi-i- nigfjres du Brésil et de Colombie auprès du Saint-Siège. Li^ oairdinal Mercier quitte Rome jeudi « ,r 2 h. 50. Il prend part auparavant, jeudi uns -J tin, à 10 heures, à une seconde réunion cas -^ dinniiee de ta Congrégation des Séminaires r" et Universités. L'archevêque de Malines no dissimule Ç point la vive satisfaction qu'i! emporte n-j son séjonr dans la Ville Eternelle et les prô-''i fondes impresions qu'il garde de la mtiH.-' plicilé des témoignages de sympathie q •; 'z lui sont venus de toutes parts, do Rome, d'Italie et des autres pays, parmi lesquels ■ït la France n'est pas restée an dernier rang. 'e Lui-même laise dans les milieux si divers la avec lesquels il a pris contact à Rome durant ces qiuelques semainr.-: un sauvenir d'ad'pi-"> ratio:, et de vénéralio: par ia magnan'n: '• de sentiments, la simplicité exquise d-soit accueil, la mesure toujours si pari : ' s, die sa parole, et par sa piété transparente 3s et communicative. » 5s s- —o— te le peuple romain fait une ovation triomphale au cardinal is sl. L« départ du. cardinal Mercier a été mar-(]j qué par des manilestations émouvantes ls qu'une dépêche d'agence raconte comme sj suit : 12 « Le cardinal Mercier est parti pour Florence. U a été l'objet, à la gare, d'une imposante manifestation de sympathie. Depuis deux heures de l'après-midi, la Je foule était massée aux abords et dans l'in 0- térieur de la. gàre.Les carabiniers faisaient 3- le service d'ordre. La salle royale était ornée de fleurs en-ej voyées par lia colonie belge. Dans l'assis-é- tance, on remarquait : le consul général de u, Belgique et Mme Dubois; le ministre d'A'n-« gieterre auprès du Saint-Siège et Mme ITt> es ward: le ministre de Russie auprès du St-°J Siège et Mme Nelidmv; le ministre de Bel-nt gique auprès du Saint-Siège et Mlle van ce den Heuvel; le ministre de Belgique auprès e" du Ouirinal, le personnel des deux légations de Beigique; les députés belges, MM. à Vermersch et Destrée: des pràtats et de nombreuses notabilités de la colonie belfre n. Le cardinal Mercier est arrivé h la gare à e_ 2 h. ÎO ; il a été reçu aux cris répétés de ; ce « Vive la Belgique ! Vive Mercier ! Vive la si Quadruple! » Le consul.et les autres per-sonnes présentes ont baisé l'anneau cardi-s nalice. Le caidinal s'est avancé lentement, •ig tête nue, an milieu de 'a loule. Les carabi-je niers ont dO lui frayer un passage jusqu'à ,a_ la salle royale. M. Veermesch, député, a il présenté au cardinal Mercier de nombreux eg membres de la presse présents, groupés jj sous un drapeau belge. K. M. Carry, au nom de la presse, a fait des pvfpux pour l'heureux retour du cardinal en Belgique : a_ n Le cœur du monde entier, a-t-i! dit. "o n< tamment celui de l'Italie, bat à l'unisson er avec celui des Belges. La Belgique obtien-ii. dra bientôt les réparations dues ; au m-après le jour de la victoire. » Le cardinal, ému, a remercié. ^ Dans la salle royale, un groupe de dames ar a offert un bouquet magnifique au cardinal e_ qui, après s'être brièvement enfretlEu e"ec T. les personnes orSsentes, a gagné le train dont le wagon réservé était orné également . de fleurs. Aux adieux qui lui sont faits, le « cardinal Mercier dit. : n J'aurai bien des vn choses à narrer .en rentrant en Belgique. » ' Te train s'est, mis en marche n ? '•. 5", " milieu des acclamations ot des crie de . n Vive Mercier ! Vive le grand cardi" 1 ' J Vive Pi Relginue ! » \ Le drapeau "belge salue le cardinal. To-! le n^onde salue et lo cardinal Mercier répond de la main à ces salutations jusqu'à . ce nue le train ait disnain. Le cardinal Mercier s'arrêtera ce soir à Florence; il se rendra ensuite à Bologne ». le Une antre dépêche dlit que 30 000 ner-sonnies onit fris part à ces manifestations. i, ie accueil enthousiaste a flobenpr 8- 1- De cardinal Mercier est arrivé à Florence :n jeudi soir, il a été ré^ii à la gare par le •e cardinal Mistrangelo, trois oonseillers mu-s- nicipa,'^, le consuil' die Belgique, de nom-;r breutses notabilités catholiques et une grrafo- de frnuile. _ Le t-ain s'est arrêté au milieu d'acclanm-tior- cardinal Mistrangelo a salué 'e ' cardiT'i-l Mercier, qui n remercié avec émotion. Cest au milieu d'une manifestation grandiose que le cardinal Mercier a gagné le nalais arcWépiscar."' : suir tout le -rr-eours, il a été l'objet d'ovations sans fin. .1- Au ipalais airhièpiscopial. ta manifestation i- s'est, renouvelé et le cardinal est venu re-a mercier la fouïe, qui l'a longuement acclamé.i- ta cardinal dfevait passer la jaaroêe de LA prétendue guerre de franqs-tireurs %%%■ Comment naît tin cycle de légendes Il existe dès à présent une bibliothèque importante sur la lég-ende des francs-tireurs et des atrocités en Belgique. Beaucoup de publicistes se sont contentés de les rèîuter soit en montrant toutes les précautions prises par le gouvernement belge, les provinces et les communes pour que la population rendît les armes et se gardât bien de prendre part aux hostilités, soit en faisant remarquer le manque de vraisemblance, le caractère vague ed l'absence de preuves des accusations «allemandes. M. Femand Var: Langenhove s'est proposé, lui, de nous démontrer par 1a méthode historique, la formation de la légende, ou plutôt d'un cyck de légendes, en rassemblant les récits d* francs-tireurs, en contrôlant leurs rapport* avec la réalité en étudiant comment ils sont nés. en lâchant d'écliairer leur genèse et leur diffusion à la lumière de la psycho logie collective. i « Quand vient la guerre danw le pnvs, di un vieux proverbe allemand, les mensonges deviennent aussi abondants que les grain: de. sabde. » La guerre actuelle, constate M. Van Lan çenhove. n'a pas démenti <^stto observatioi populaire. Elle a provoque l'éclosion d'ui nombre considérable de récits légendaire; che-z les Allemands. Ces récits bont de nature diverse. Ï1 en es qui revêtent les caractères du merveilleu: ©t relatent des interventions surnaturelles Tel celui du prélat protestant von Rome qui affirme que de nombreux soldats viren une apparition ayant une épée de flamm-à la main. D'autres récits, sans comporte r ces épi se -les surnaturels, se caractérisent néanmoin oar d'imiport nts développements légendai t es issus des circonstances de la guerre. Né '.ans les raii'; - de l'armée allemande, ce ècits se sont propagés dans toi!.te l'étendu rie l'Empire et y 6ont devenus objets d croyance. M. Van Langen'hove démontr ;t,vec une clarté impressionnante qu'ils poî èdent les propriétés distinctives de la gende II établit que leur objet est directe iaont contradictoire avec la vérité histor; que ordonnant les récits suivant le thèm auquel ils sé rapportent, il détermine, pou un certain nombre d'entre eux la part d •éel eit la pn.rt de l'élaboration. Il étudi dut genèse; il met en lumière l'ensembl des conditions tirées de la psychologie de soldats allemands. Il s'efforce de reconst: tuer, d'après quelques exemples bien ol >ervés, le mécanisme de leur formation, j s'attache à i nivre leur tran. mission, so: orale, soit écrite, soit figurée. Il signale U individus qui en sont le support et le t'oyens. par lesquels s'opère leur diffusion les lettres du front, la presse, les livres, k ouvres d'imagination, le théâtre, l'image n montre par quelles autorités de plus e plus élevées, ces récits sont successivemer .•onsacrés. le retentissement que leur donn la parole impériale et la façon dont ils s'er •acinent dans la crovance commune. Il di c?aere enfin le thème qui les domine tous < leur donne l'unité d'un cycle propre. Pour éviter toute controverse, l'auteur pris pour règle de n'emprunter ses exen pies et de ne se documenter qu'à des sou-ces exclusivement allemandes. Le môme souci de l'objectivité scientif que conduit M. Van Langenhove à ne pa tirer d'autres conclusions : il ne prononc aucun arrêt, il laisse chacun juger selon s conscience. Mais F arrêt est rendu depuis longtemps La conscience humaine s'est prononcée su les mensonges des Boches et leurs atrocité; L'ouvrage de M. Van Langenhove fort lera encore son verdict en enlevant 1 moindre apparence d'excuse au tissu d'ho: reurs tramé oar les barbares qui,après nou avoir torturés, ont voulu nous deshonore devant le monde. (1) Un volume in-8° par M. Fernand Va Langenhove. 3 francs. — Librairie Payot e Pi,a Pnri.ç DERNIERE HEURE (O) Communiqué oficis! français Paris, vendredi, 15 heures. EN ARGONNE, à l'est de Vauquois, nous avons exécuté de nouveaux tirs sur les ouvrages ennemis dans la région du bois Ae Choppy. Activité intermittente d'artillerie entre Malancourt et la rive gauche de la Meuse. La canonnade a continué avec moins de violence dans la région AU NORD DE VERDUN ; l'ennemi n'a dirigé aucune attaque sur nos positions au cours de la nuit. Nous sommes établis sur un.e ligne de résistance i organisée en arrière de Beaumonl, sur les '■ hauteurs qui s'étendent : l'est de Champnetu. ' t)ùlc, et au sud d'Ornes. Nuit calme sur le reste du front, LA chute du mark i New-York, 25 février. — Le change sur > Berlin continue à baisser. Il est tombé de quatre points depuis que le go,uvernemenit t aJlem'and a annoncé qu'il aliait le soutenir t 'artificiellement. 5 LES MENEES DES GERMANOPHIL£S-AMUKICAINSS .Washington, 25 février. — Le sénateur dé-® mocrate Gare a essayé de déposai une proposition de loi tendvuit à empêcher les ci-\ toyeris américains de prendre passage * bord des navires marchands des arméei e belligérantes. Un sénateur républicain ayant objecté qu'il fallait le consentement unanime de l'Assem* Ulée pour le dépôt d'une pareille proposition, 'e-ci ne pourra fifre déposée qu'aujour-e d'hui. r Le président de la commission des Affai-1 res ^extérieures au Sénat estime que le Col-e grès lerait un acte de sagesse en attendant e que les efforts diplomatiques du gouverne-s n'crot soient épuisés pour aborder cette ques* tion. 1 M. Londel, représentant du Wyammings 1 a déposé à la Chambre des représentants m s nroiet semblable à celui de M. Gore au Sé-s liât. : Le président de la Commission des Atfaî» res Etrangères à la Chambre a télàphoné à - M. Wilson que ce projet ne serait pas dis-^ eu té. '" LES agitateurs allemands * aux etats-unis ^ New-York, 25 février. — Le banquier . Stailforth a été arrêté pour avoir refusé de répondre aux enquêteurs judiciaires fô-i déraux. chargés de découvrir les menée» à des agents allemands accusés de fomenter e un désaccord entre le Mexique et les Eta-t-s- o Unis. a w<: ■ ~^8J les armateurs ak5rioaiws , et les alliés a Londres, 25 février. — On mande de New-■- York au « Daily Tclegraph » que dans le s bat die faciliter l'envoi d'approvisionnement» r aux Alliés, un groupe d'armateurs américains s'est formé en société pour acheter - des navires. Oe groupe espère avoir IS navires avant il la fin de l'année, n fera le commerce no-t tammunt avec la France, la Russie (par l le port d'Arkhanigefl) et l'Extrême-Oriest.. L'attaque sur Verdun _______ terrain est « farci « de eanons et de mitraH- Veftd'redi 25 février, midi. teuses et d'innombrables baïonivettes atte». dent l'attaque rapprochée et le coup de clai- Pivotant sur sa droite, la ligne [rançaise, ron de la oontre-olfensive. mi nord de Verdun a, tout d'abord, replié Vraiment, on en es à se demander poiw iÀgèrement sa gauche ; cette manœuvre une q'J!1i I'état-ma.jor ennemi s en est pi.s an fois exécutée. - et elle parait l'avoir été saillant de Verdun par ce côte, et pai" e» leuireusfement, — la droite française a été côté seul. Lattaque d un saillant, ma®- •amenée à son tour en arrière, s'i bien que vaise position pour la défensive, —est sa nainlenant des bords do la Meuse (au sud soi une bonne opéraiiun lorsque cette atta- ida Samogneuoc), jusqu'à la WoBVTC (au W peut être menée cor.centnquesn«it par ■u<t d'Orttes), les Français occupent un front tous les côtés à la lois. On aurait don^ d'une douzaine de kilomètres, tiré à 3 1/2 compris, si te saison s'y prêtait, un assawi 'c-ilc,mètres au nord du fort le plus proche, donné au saillant de Verdun tent au nor« ■«■lu-; de Douaumont, — et à plus de '10 ki- vers Samogneux, qu'à 1 est nar la WoJvm bomètires au nord (Je la ville de Verdun, et à l>uest par 1 A; «onne. Mais llfle att». Après quatre jours do bataille furieuse et «pue frontale isolée au vif du saillant est. M- 'ncurfcriere. le gain de f'ennemi est, peut- concertante. D'autani que, dans la guerre mi dire, imperceptible, puisqu'il ne dépasse moderne de trï^nehées. op s'en prend plutôt pas deux à trois kilomètres en profondeur, à .ia courtine qu'au bastion, à la différence et si les Allemands doivent payer d'autant dfe c.e qui se pratiquait naguère dans la do jours de lutte et d'autant de sang une guerre de siège. Le seul avance, — comme nouvelle progression de cette mince impor- nous l'avons déjà, dit qu offrirait a 1 appa-p an ce leur force sera brisée avant qu'ils no ienee le secteur nord de Verdun, c'est la Abouchent sous le feu direct du canon des circonstance crue les défenses permanences foi-ts. À moins donc d'événements inàtten- de la place sont orientées vers 1 ouest et due, on peut croire que la partie pour l'en- vers l'est. Mais que comptent dans les ac- nemi est déjà compromise, sinon perdue, tions la guerre actuelle les défenses per- Les Français, — qui s'attendaient 5. l'atfe- manentes d'une place ? que, — étaient en alerte h Verdun et, depuis La densité des colonnes d'attaque des le temps qu'elle est déclenchée, iis ont pû Allemands doit être considérable. Sur se prendre toutes les dispositions de combat I petit front de dix à douze kilomètres, iila sur les lignes successives de défense qui ont, paraît-il amené 7 corps d'armée, ce couvrent la place au nord. Ces lignes oa- qui doit bien représenter de 150.000 à raissent être, après celle de Samogneux-Or- 176.000 baïonnettes : c'est à peu <te chose __ actuellement en feu, — la ligne Va- nrès la densité de Wagram et nous voilà cheraeviUe (sur la Meuse) à Douaumorrt loin de la densité de Woërth où Mac-Mahori (vers la Woëvre), la ligne -des côtes de Bel- n'avait guère que 30.000 baïonnettes sur un , In Urrrr,-, Aa \ !nnl«ivi,nlU Tau» s*r. {Wvn.f An fi kilnm^t.tvm» Fl WWLÎ

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