Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 13 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610wz04/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 182 Le numéro : 10 Centimes (5 CFMTIMES Atl PROKT) Jeudi 13 Mai 1915 rédaction & administration • 1er rte de la tarse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Birssteu? : FERMD HSURAT Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées s8x",rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE Bassaifcj:gsaçgass dj,T75-, ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois. » 7 fp. 50 par trimestna Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés ef communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fi». 5Q La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien beige paraissent au Havre L'Internationale socialiste peut-elle revivre? Le nationalisme germanique a pris lt masque de l'internationalisme ponr mieux tromper le prolétariat de France " dit le socialiste Protot, ancien ministre de la Commune. Le Petit Parisien (numéro du 12 mal) pu Iblie iMic intéressante interview de M. Eu gène Protot, socialiste de vieille roche, qu lit partie die l'état-major — si l'on peut s'es primer ainsi — de La Commune de Paris, e; qualité de gjairde des sceaux. — Que pensez-vous des socialistes aile mauds ? — a demandé notre confrère a, viei'L insurgé de 1871, dont l'âge n'a ni étein l'ardeur ni ébranlé la foi socialiste. — Ce que je pense des socialistes allé maudis. ? a répond-u- Eugène Protot, mai qu'ils n'ont eu qu'un but : atrophier, sou couleur d'internationalisme, le sentimer (paitriotique elles. Français et nous aliénei dans le reste de l'Europe, les peuples dor nouis avons les- sympathies. Déjà,, en 1849, ce fut un. socialiste aile mand, du nom de Simon, qui offrit la coi ronne d'Allemagne à l'archiduc Jean. C mémo Simon rapporta la même couronne jvtingiWJeux ans plus tard, au roi de Prusse en janvier 1871, au château de Versailles. Engels, qui était capitaine prussien, fui comme cet autre Prussien, Karl Marx, u ides plus chauds partisans de M. de Bis marck. La social-democratie affectait d'al laquer le militarisme allemand, mais c'étai par pure hypocrisie, car les représentant des socialistes au Reichstag ne cessai on d'honorer l'armée et ses chefs et flécha raient qu'ils étaient bien décidés à ne pa laisser amoindrir leur patrie. Liôbknocht — le père du Liebknecht ac ■Lujel — disait qu'il avait fait savoir claire îment aux Français que ses amis défen duraient l'Allemagne à outrance. « Jamais j ai'admettrai, affirmait Bebel, que l'Aile magne rende l'Alsace-Lorraine à ia'France. AuCr regardait l'annexion de l'Alsace-Loi 'raine comme un fait accompli. Beibel disait encore : « A la guerre pire v h/a.iiuc, Zoo uUt,i»-cuvJb /««ni 1»" devoir contre la France. » -De Vofenar ajoutait : « On s'illusâonn bien sur nos sentiments de l'autre côté de Vosiges. Les socialistes allemands marchi ront au premier rang et jusqu'au demie homme contre la France. » Ce sont les socialistes allemands qui 01 préparé la guerre contre notre pays, et ceu qui 'douteraient encore et quii voudraiem être édifiés, n'auraient qu'à lire la cornes pondlance échangée entre Karl Marx et Ei ifels, éditée en 1913 à Stuttgart, pour oon pu-endre l'odieux machiavélisme de ces fau socialistes qui manifestaient leur « joie à voir la France écrasée » et qui déclarai®! que « les Français n'a-vaient pas'encore re_ç assez de rÉtcléesi •et crue les Allemande n; raient pas assez remporté de victoires ». Les socialistes allemands d'aujourd'hui r, valent pas mieux que ceux qui les ont pr, cédés. Se mettant au service dte Gmllaurm ils ont essayé d'acheter des consciences' e ■Hollande, en Italie, en Amérique, en Angli terre, en Roumanie. ïiebkneoht fils est un coquin comme se père, qui, en 1871, réclamait de la Franf ■!;ne indemnité de vingt milliards. Le 3 aoi dernier, celui-lè votait tous les crédits pot la guerre. Pu':?, nos premiers succès et aux pr mliers revers des Allemands, la tactique < ■j a diplomatie prussienne se modifie et ce toins socialistes 'ont — par ordre — t stayitare d'opposition, afin de pouvoir e: rLrer en conversation avec las socialisti français. C'est alors que l'on fait courir ■lirait, en Allemagne et au dehors-, q-i L1 ■h'knecht a été obligé de s'engager, p» farce, au -46° prussien. Mais ce n'est qu'une comédie. Liebknecht est libre et va où l'état-major le conduit, comme Sud kum, qui- avait chargé d'une mission Bouis-oificier Tison, fait prisonnier et re v,oyé en France, comme on s'en souvuen idaiiiis le but de travailler les socialistes fra çaiis en faveur du roi die Prusse. [.e nationalisme germanique a rïïis masque île l'internationalisme pour miei tromper le prolétariat de France. Mais mot .po n pie a. trop de clairvoyance pour se fat l'auxiliaire de ces impérialistes qui veille asservir notre pays au leur, afin, d assur la suprématie teutonne. Nous ne serons ni- dupes roi complices d< barbares. m bernstein et ses rameau D'olivier Le Vomaer.ls du 1er mai a publié un a ticle où d'aucuns prétendent voir l'annonc le commencement môme d'une révolte de classe ouvrière allemande contre l'impéirj il-me et contre la giuerre. L'auteur (le cet article est M. h-doua Bernstein. socialiste modéré et esprit po déii'é, à la fois homme d'e principes et homr d'action, un de ceux dont le réalisme, ava Ja guerre, paraissait aussi éloigné de l'ioc lisirie des illuminés que de l'opportunisr ides simples politicien». Dains son article du Vorwaerls, M Bei stein oppose oe qu'il appelle la « politiq démocratique n de son parti à la « potouq impérialiste de violences ». Puis, s'élança de cette plate-forme comme 1 acrobate ison tremplin, il déclare : 1)« qu'il n'est o indigne d'une grande puissance d'accepli idans un conflit avec un petit Klat. la du «ion ou l'avis d'une cour d'arbitrage g) que toute nationalité a le droit de disi sor d'elle-même... Là-dessus, de bonm£9 gens, en Fram do s'exclamer : Bernstein tourne le dos l'impérialisme Bernstein comba t pour . niatùoualitôs ; Bernstein invite l'empire ai niiand à se soumettre à une cour d'ar trage... Ce porleuT d'oliviers împiial. quant nous, ne nous dit rien qui vaille. C'est •> fin, de juillet qu'il fallait, pour en ayoïr mérite, plaider la cause <'-o l'arbitra.! quand le gouvernement anglais suppli l'Autriche de déférer à La Haye le con austro-serbe d'où est sorti l'incendie de i'i ror>o. C'est quand la Belgique était cnvaii ipiEée, mise à feu et à sang qu'il aurait fallu affirmer le droit des nationalités En ce temps'-Là, M. BernS'tein hurlait avec tous les Loups de l'empire. N'a-t-il j>as volé tous les crédits pour La guerre ? A-t-il éerit une ligne pour défendre la Belgique et hs Belges ? Sa passion pour l'arbitrage et son respect pour le droit des nationalités e:a lent de l'instant où, le plateau de la balance i -s'étant déplacé, l'Allemagne a p tru avoir 1 .besoin de l'un et de l'autre. C'est oe que le Temps et le Journal te Débats (12 mai) disent sans détour à M. Bernstein et aux bonnes gens qui i^cent sur sa té le d'exoessives espérances. La coiniclusion du Journal des L-.ibuts est inciter tout entière : « M. Bernstein s'efforce de préparer l'avenir, de relever le drapeau de l'Internatio-1 nale -que ses coreligionnaires ont laissé - choir dans la boue et dans le sang. Mais - il ne suffit pas, pour cela, de proclamer i des principes, il faudrait encore pouvoir - les appliquer. Or, comme le remarque un i socialiste anglais, M. Hyndman, également à propos du lr Mai, la grande majorité des - social-démocrates, en violation de toutes i leurs doctrines, se sont jetés corps et Ame t dans la guerre mondiale, ils ont apporté le concours le plus dévoué à l'agression prussienne suscitée par la mégalomanie la - plus barbare. Jamais les antagonismes de s nations et de races, même aux temps na-s poléoniens, n'ont été plus 'acharnés. M. t Hyndrnian dénonce, à juste titre, comme V une sottise absurde cette thèse que le capi-t talisme est la cause principale de cet affreux carnage, thèse fort habilement pro-paqè au profit des Allemands, parce qu'elle - rejette sur la société bourgeoise l'horreur e de leur propre forfait, et alimente ainsi sour-», no.iisement la lutte de classes. Comment par-i, 1er d'union tant que le crime dont l'Allemagne seule est coupable n'aura p'as été chû.- >, tié? M. Hyndman constate que, par ^e fait tj de la défection allemande, l'union interne- - tionale a été brisée. Il lui faudra longtemps - pour se reformer : on ne saurait anticiper t l'avenir. Les tentatives prématurées, des s Conférences, telles que celles de Copenha-t gue et de Londres, n'ont fait cru'accroître la - confusion et les mésintelligences. M. Hynd-s man serait très hostile à toute tentative de les renouveler. Il faut attendre que la paix - soit conclue. A ce moment il sera déjà assez - difficile d'arranger des réunions qui n'abou- - tissent pas à des ruptures ouvertes. Un con-e grès h la veille de la .paix, tel que songent •- à le préparer les pays neutres, avec mission, »> sinon d'en imposer, du moins d'en proposer les conditions essentielles, sur lesquelles les socsiaListes alliés et les Allemands ne s'en- - tendront jamais — un tel congrès ne saurait CU.U'. IHM. g M. HERVE AUSSI !- Nous les cueillons dans la harangue quo-r tidienne de Gustave Hervé à la « Guerre Sociale » (n° du 12 mai) : « Ah ! oui ! c'est de la faute de la « so-* ciété capitaliste », comme disent solennel-lement certains benêts qui se croient ré-5" volutionnaires. Comme si bien avant ie ca-l" pitalisme l'humanité s'étiait gênée pour l" s'entredéchirer par des guerres in';essaiir x tes 1 ® » Avec capitalisme ou sans capitalisme, ^ tant que les nations civilisées ne se seront u pas entendues pour constituer une solide L" armée internationale ■— la gendarmerie de l'humanité — afin de casser la figure à c tout gouvernement ou à tout peuple qui voudra faire trembler ses voisins par la menace de ses canons, de ses fusils, de ses n cuirassés, de ses zeppelins, de ses sous-ma-î_ rins et de ses gaz asphyxiants, la guerre continuera à désoler la terre. » ^ Dédié aux rêveurs que les pièces de 42 ^ n'ont pas réussi à réveiller ! :  LHONNEUR le »o« n En commémoration de leur conduite glo-rieuse, tous les régiments d'infanterie de ,s notre armée,, viennent d'être autorisés à ins- [e crire le nom « Yser » sur leurs drapeaux. ie Les batteries de la G0 division d'armée, de Lr même que les 4-° et 5° batteries a cheval de [à la 2° division de cavalerie, inscriront égale- il ment le nom « Yser » sur leurs boucliers. e. ' La 99e batterie remplacera le nom Yser [e par Staden. i- "— - Un lidiiiap Ë Maire de Pétropl S à nos vaillants soldats re lt Le comte Alexandre Tolstoy a mis à la .r disposition du Itoi. pour les distribuer a ' ceux de nos soldats qui se sont le plus dis-tin gués pendant la guerre, 5 grandes médailles d'argent, 17 grandes médailles de bronze et 20 petites médailles de bronze, portant l'inscription : « A llhéroïque et noble X nation belge. Hommage de ses admirateurs russes. Ces médailles ne constituent pas une dé-r- cotation, mais un souvenir personnel dû ù e, l'initiative du Comte A. Tolstov. ; litM VA lt IM'M n- .lion—■— nt f.e Roi vient de nommer : a" Chevaliers de l'Ordre de Léopold : tt0- Clinckemaille, cap. corrnn. au 3 ; Timmer mans, K„ serg. à la compagnie P. P. de î I) A. ; Stoevenaekers, lieut. artill. du 2 J* Delraux et Servais, serg. au génie de i D A ; Van f.oey, sold. au 2 C. de forteresse Borclimans, .1. B., .sold. au 9. as Chevaliers de l'Ordre de la Couronne : r, Van -Cuisom, lieut. aux O. de D. A. ci- PlisnieT. lieut. à l'art, de la 2° br. de 3 D.A. " , Kibille, Fr.. sous-iient. uuxil. au 1-i. Chevaliers de l'Ordre de Léopold : ■e Ilubertv. Oc!., cap:>r. au génie de 3 D. A. •î Mariette,' H-, sold. au 1S : Strubbe, ni. d. 1. i e l'art, du 2 : Kek"ho,ut, sold. id. ; Mac Donald sous-off. de l'armée britannique. :>i- Ont été décorés : De la décoration militaire de 2" classe : ,a Vaillant, L., brig. à l'art, de la 2" brig. d' le 3 *>■ A" le. De la décoration civique de 2' classe : Hit SercT. A., s.i'.d. ui C. T. de 5 1). A. 'jj' ' O - la décoration civique de classe : ie, Van Coille, G.-, brig. du 1 A. liticle dans l'Europe i Aorâ )MD«—-— Que le lecteur nous pardonne de revenir sur ce sujet, dont il est permis de trouver la discussion oiseuse. Mais le u XX° Siècle », nous l'avons déjà dit, a été accusé de poursuivre un dessein confessionnel, de tramer même une « conspiration cléricale » pour avoir signalé le péril auquel exposeraient l'Europe la disparition de l'Autriche et l'agrandissement, de l'Allemagne qui en serait la conséquence. Encore qu'il soit supertlu de se défendre contre un pareil reproche, dont l'absurdité saute aux yeux, le lecteur comprendra que nous ne manquions pas l'occasion d'aligner, en faveur de notre opinion, l'autorité d'écrivains politiques ou d'historiens en renom.Après M. Francis Charmes, directeur du la « Revue des Deux Mondes », qui raillait l'autre jour l'ignorance des gens « que n'effraie pas la disparition de l'Autriche »; après le professeur Arthur Girault, dont le «XXe Siècle» du 9 courant a reproduit l'intéressant. article, voici M. Edouard Driault, président du Comité Michelet qui, dans une brochure intitulée » la France et la guerre », écrit les lignes suivantes : n Nous croyons qu'il faudrait conserver l'Autriche, et dans les conditions viables d'une grande puissance. On a dit avec raison : n si l'Autriche n'existait pas, il faudrait l'inventer ». Aussi bien serait-il fort dangereux pour l'équilibre que les Allemands d'Autriche fussent absorbés d'ans l'unité allemande, que Vienne se confondit avec Berlin, si la chose était possible ». M. Driault termine sa brochure par un vibrant éloge de M. Léon Bourgeois. Signe évident d'un « cléricalisme » passionné!... Du « XX" Siècle » qui a l'heureuse fortune de se rencontrer avec M. Charmes, M. Girault, M. Driault, ou des gens qui, plus dociles à leurs passions politiques qu'aux plus évidentes 'leçons de l'Histoire, expliquent par la « main de l'Eglise » — tel le nègre qui voit partout l'intervention du sorcier ! — tout ce qu'ils ne comprennent pas — qui de ces Messieurs ou de nous rompt d l'union sacrée » ? En temps de paix, nous nous amuserions de leur mésaventure. Mais dans ce moment-ci,quand notre pays est foulé par l'ennemi, le spectacle qu'ils donnent n'a rien de gai, rien du tout... Quoi qu'ijs en _pu_issent penser,..nous Qjr-, sôit'condamnéé, par l'aveuglement et l'obstination de ses hommes d'Etat, à une totale destruction. P.-S. Excellent article, dans l'Indépendance du 10 mai, sur ce sujet. L'auteur, M. Ange More, défend le m&me point de vue q,ue nous. - La riposïe Js nos magistrats Los lecteurs <d)u XXe Siècle ont lu l'énergique et éloquente protestation de M0 Léon Théodor, bâtonnier de L'Ordre des avocats, et Les considérations juridiques qu'elle comportait quant à l'illégalité des ordonnances du gouvernement allemand sur la question des "loyers. Une dépèche Uc La Haye nous apprend que la 1r0 chambre civile de Bruxelles s'est ralliée à l'avis dm barreau. Les considérants du jugement disent notamment : «t Les lois belges n'ont pas cessé d'exister ; les nouvelles ordonnances ne se justifient par rien ; le tribunal ne peut donc pas en tenir compte. Si les Allemands se sont imaginés que jiamais les magistrats belges se feraient les coimp'lices de lleurs illégalités et de leurs (i/njustices, ils se sont, une fois de plus, singulièrement abusés. Leur Cauchon On savait depuis longtemps que l'évêque Benzler était aimé de Guillaume II. Il ne nous étonne donc pas d'apprendre aujourd'hui qu'il n'aime pas Jeanne d'Arc. .Taloux de la gloire qui a immortalisé le nom si heureux de l'évOque Cauchon do Beauvais, l'évêque de Metz vient de bannir de toutes les églises de son diocèse les statues de Jeanne d'Arc. Jeanne d'Arc a été proclamée bienheureuse par l'Eglise universelle. Les souverains pontifes ont encouragé son culte et l'ont placée sur les autels. L'évêque Benzler, lui, la met à la norte. Tout cela est dans l'ordre et symbolise admirablement le caractère du catholicisme allemand. Attendons-nous à apprendre que M. Erzberger a profité de ses dernières heures de séjour a Rome pour rfbtcnir de la Congrégation des Rites, au nom de la neutralité, la revision d'un procès de béatification qui fait trop d'honneur à la France. Puisque aussi bien le catholicisme allemand n déjà prouvé depuis longtemps sa façon très spéciale de comprendre la religion, il faut se réjouir de voir ses chefs réprouvei le culte de Jeanne d'Arc.Cet hommage manquait à l'héroïne nui a réuni tous les autres. Sa gloire est maintenant complète. Il n'était.* pas possible, n'est-ce pas. d'imaginei les défenseurs des massacres de Louvain, de Tamincs el d'Aiulenne en prières dovanl la sainte qui fit la guerre de façon si cheva l leresque e't si délicate. Son image devail ; être un reproche pour les gens qui justifient par le patriotisme le massacre des vieillards. des femmes et des enfants, l'assassi ' nat des blessés, la destruction d'un « Lusi tania » ou l'anéantissement de la cathédrali de Reims. i Les catholiques lorrains souffriront de ne ; plus voir, dans les églises où ils portent leurs apgoisses el leurs vœux, l'image de lf sainte dé la patrie en armes pour eux. Or ne nourra. du moins, la bannir de leur! ' ftmès où vivra malgré tout l'espoir dans I; 1 invxtlioil prochaine. L'heure n'est plus hier ' lointaine où les soldats de France feronl rentrer dans les sanctuaires de la Lorrain' la euèrrièrc dont ils continuent les Iradi lions. T.e jour où elle rentrera dans la calhc dta'-. 'de Metz,il faudra bien.n'esl-ce pas.qui l'évêque d'aujourd'hui en ait disparu, ton courue devra disparaître le Daniel au.1 iri'-ir 'aCh.es en croc qui on déshonore impé riaV '.enl te portail. u'ï.c fois de plus, Jeanne d'Arc aura fai de bonne besogne DANS L'ARIEE BELGE BRUITS INEXACTS Dans le « Telegraaf » du 20 avril a par une information de Calais, représentant 1'^ tat sanitaire de l'armée belge sous un jou très sombre : apparition d'un grand nombr de cas d'affections de l'oreille, de bronch tes, de laryngites, etc. ; le correspondant rt levait en même temps une prédominanc considérable, de l'élément flamand, sur l'< lement wallon dans les hôpitaux, comm d'ailleurs dans l'armée belge elle-même. Le service de santé de l'armée belge dt clare à ce propos : » La bonne foi du correspondant du « T( legraaf » a certainement été surprise; l'ét£ sanitaire de notre armée est excellent et n' jamais été meilleur : le nombre des malc dies saisonnières est descendu à un min mum qui est rarement atteint, même e temps de paix. Quant aux maladies infe< lieuses, la principale d'entre elles, la fièvr typhoïde, a, comme le constate le. corref pondant,presque entièrement disparu.Grâc aux mesures cte précaution qui avaient él prises, parmi lesquelles il faut compter e toute première ligne la vaccination antit^ phoïde de toutes nos troupes, le nombre d cas de fièvre typhoïde a été minime, et, cor trairement a ce ejue dit le correspondant d et Telegraaf », la mortalité a été plutôt inf< rieure à la moyenne. » Quant à la prédominance des Flamand sur les Wallons dans l'armée et par cons< ou ont dans nos hôpitaux, elle est vraimer peu sensible : le nombre des uns et des ai très est en rapport avec le chiffre de la pt pulation des deux races. » Nous n'aurions pas relevé cette info: nia lion du « Telegraaf »> s'il ne s'était a^ d'un journal qui nous a toujours témoign la plus grande sympathie, et dont les il formations sur l'armée belge, ont par suil une plus grande autorité. » LESFAITSDUJOUF Une. dépêche de Bucarest dit que la. Rot manie a entamé avec la Triple-Entente, i plus particulièrement avec le cabinet ' d Pelrograd, des pourparlers qu'elle espèi mener rapidement à bonne fin. Il s'agit de la délimitation de la futur frontière roumaine el des extensions de le. •Upxrc.s, aue la,. Roumanie voudrait obten. province lui étant. en principe, reconnue pc les Alliés. A l'élection pour la présidence du par conservateur. M. Marghiloman, dont la p lilique est germanophile, n'a pius obten que 32 voix sur (B membres présents. M. Marghiloman reste donc le chef nom nal du parti, mais sans autorité, sans pre. tige. UWVWWV» L'ambassade du Japon à Paris confirn que la Chine a accepté, le 9 mai, à 1 heu; du- matin, le nroiet des demandes japonaisi tel qu'il avait été amendé^ par le gouvern ment de Tokio L'ambassade japonaise at/irme aussi <ji te Jar.fm n'a jamais eu l'intention d'établ en Chine un protectorat ou une dominalh quelconque. Il n'y avait non plus dans l propositions japonaises rien de contrai aux princives d'intégrité territoriale, d'ég lilé de traitement ou de porte ouverte < Chine. VWlAAAiV* Le Times reçoit une dépêche de Santiai disant, que, dans les cercles bien ia£i%riié on déclare que le Chili notifiera sous c minitire d'Allemagne qu'il, refusera à l'ai nir de communiquer avec lui, à moins < recevoir, dans le courant du mois, une i ponse aux cinq protestations, pour violatit de la neutralité, présentées par le Chili pe dan t la période de décembre à mai. vvvwvwi La presse allemande lient, un langage to jeurs plus menaçant à l'égard de l liai qu'elle accuse de trahison el de perfidie, i ton donne à croire que tout espoir d'entev est abandonné. De Rome, on signale de nombreuses co férences où M. Giolilli joue un rôle mysi rieux. On prétend que l'ancien président . conseil va être nommé ministre sans por. feuille: après avoir vainement tenté de dé der le Roi el le gouvernement à. renoncer la guerre, il se résignerait à appuyer la % litique de M. Salandra. On affirme qu' tout cas celui-ci est complètement d'acco avec te Roi et M. Sonnino pour aller jusqu', bnvt, '"d-r.e contre M. Giolilli cl. ses amis. Selon les dernières informations, lorsq ir. ministère, le 20 courant, rouvrira le l'i lentenl, il ne le mettra pas en présence d' fr.it accompli. Il aura eu soin rie iont vréj rer ponr l'intervention : mais, avant de fa, le geste irrévocable, il considérerait coim opportun de demander l'assentiment du Pi lement. ILVWWW. Deux faits qui donnent une idée, de l'in lion qu'a provoquée aux Etals-Unis la d, !ru-lion du I.us.tfania. Interpellé par journaux américains, la Sla.atszeitiKi.g, i 1 qane des Germano-Américains, a. répond <i Sons exprimons notre opinion personne cl pensons également etprimer relie de ' grande majorité des Germano-Américains - disant que. nous sommes arec le présida Wttson jusqu'au boni dans toutes les qu, lions affectant, l'honneur national. » Quant a" président. Wilson, il a pronpr [ à Philadelphie un grand discours où ne rencontrons ce passage : .« Il faut que les Elals-Vnis sachent qu' sont partout « coude à coude » ef de cœ ' arec les nations luttant pour l'humanité. » Il faut que les Américains se consacrt 1 en Amérique, à. line œuvre qu'ils ne po ' raient pas faire sans être cxclusivcnn 1 Américains. L'étranger qui a été nalural comme Américain, el qui veut consen ! néanmoins sa nationalité d'origine ne nié i \ pas la protection du, drapeau de l'Union. Il existe certains cas, a terminé le pre lient, où un homme est trop fier pour co , battre, quand, par exempte, il estime, tau, i île convaincre autrui de son droit en usi • d-, sa force. » ! Quelque vagues que soient ces paroles. ne peut les interpréter que contre VAller [ gne el il est permis d'il noir une salisfacl-, timide à l'opinion publique. LA BATAILLE AUTOUR OE LENS i Mercredi, midi. r e Malgré la belle vaillance de nos troupes - qui se battent taux approches de Di:anude, i- où une de nos divisions a arrêté par ses feux e une vigoureuse attache de l'ennemi au nord !- de cette ville et où une autre division a pous-e sé de l'îivant au sud, malgré que les troupes britanniques, au sommet oriental du saillant !" d'Ypres, aient fauché un assaut allemand, toute l'attention reste fixée sur la bfitaille qui se déroule en Flandre française et en Artois. t Au nord de La Bassée, qui est toujours a aux mains de l'ennemi, l'armée du maréchal i__ French, après des vicissitudes diverses, a at-i_ teint les approches1 du village de Fromelies dl qui n'est pas plus distant de Lille que Ter- vueren ne l'est de Bruxelles. e Entre La Bassée et Arras, un vaste demi-cercle de feu se rapproche peu à peu de l'ag-e glomération minière Lens-Liévin. L'offen-é sive française mord, à la fois, les lignes aile-n mandes au nord, à l'ouest et au sud. Au r- nord, c'est le bourg de Loos qui est furieuse-e mentt attaqué. A l'ouest, les troupes françai-i- ses ont 'Conquis tout l'éperon sablonneux de u N. 'D. de Lorette qui domine la pleine arté-sienne et ont refoulé l'ennemi entre cette crête et le village d'Ablain-Saint-Nazaire, si-s tué à un kilomètre au sud. Brisant ensuite i- uaie contre-atta-q-ue, les Français tententd'at-it teindre Ba grand'rouie d1'Arras à Bé thune ai i- village de Souohez. Au sud de Lens, le cime->- tière de N eu vil le-tSaint-V aast, qui constitua une des principales défenses de la ligne aile-> miande, a été enlevé à la suite d'opiniâtres ?i assauts. é Dussent-ils s'arrêter là, ces combats cou-vrent. de gloire les armes françaises. En une e poussée, elles sont parvenues à se saisir de positions, telle la chapelle de N.-D. de Lorette, qui passaient pour inexpugnables. Ces combats fournissent aussi Ui preuve que les fortifications et les tranchées, quelles que * soient leur force, ne sont jamais epi'un ob->x stacle, franchissable comme tous> les obstacles, pour une armée en haleine, bien con> duite et soutenue nar d'abondantes réserves i- d'hommes et de munitions. Une fois la grau de percée faite, à la guerre de positions sue e cédera nécessairement la guerre de mouve-e memts et la percée est possible puisque 1* choc de .masse que viennent de pratiquer les e Français^, les a conduits, d'un seul souffle •- jusqu'à la quatrième ligne des tranchées r allemandes Nulle eonstatafion, ine neut être r j Paul Croicaeft. M. LE MINISTRE SEGERS A BORDEAUX c e une assemblee patriotique e- Mardi soir, M. Segers, ministre des Che ,e mins de fer. Marine, Postes et Télégra ir phes, a parlé à la salle Franklin, à Bor n deaux, devant une assemblée de plus di '■s quinze cents réfugiés belges. "e La séance était présidée par M. Bascoup i- préfet de la Gironde, entouré de MM n Gruet. maire de Bordeaux; Grange, con sul de Belgique; Dewachter, président d; Comité des réfugiés belges; Liégaux, pré sident de lia commission municipale de 10 réfugiés; l'abbé Brangers, aumônier bel 5, ge, et les membres du Comité. Au premie lu rang, parmi les assistants on notait Mm e- Segers, Mme Grange et M. Vanparys, se le crétaire du ministre. é- M. le préfet souhaita la bienvenue a >n ministre et rappela tout ce que la Franc n- doit aux BelgeSj. « le peuple ami d'hier, 1 peuple frère d'aujourd'hui et à jamais. M. Segers remercia tout d'abord le goi vernement français, les autorités du dé u- parlement et de la ville de Bordeaux, pou ie l'accueil donné en France au gouvernt Ze ment et iaux réfugiés belges. te II apporta ensuite à ses compatriotes 1 salut de la Patrie et les convia à garde n- toute leur confiance dans la libération d" é- pays. lu Puis, le ministre exposant les condition ,e- dans lesquelles fut remis l'ultimatum alh ;t- mand, rappela la fière attitude du gouvei à nement du Parlement, du Roi, do la Ne o- tion ! Il évoqua le martyre do son payi m martyre des civils, du clergé, des prisoi rd niers, des blessés et des villes. lu Ce qui nous console et nous grandit ma. gré ces épreuves, c'est l'unanimité de uc Belges dans la probité et dans la résist r ir- ce, continua l'orateur. Que de raisons d'e-,-n pérer ! Chez nos ennemis, qui ont échou dans tous leurs calculs et qui par l'assa. re sinat collectif commis grâce aux sous-m; ne rins, s'attirent la réprobation du mondi tr'. chez nos alliés, qui veulent rendre, à 1 Belgique toute son indépendance et répan tous ses dommages. Chez nous-mômes,dar l'attitude digne et confiante des Belges rei tés au pays et qui sont personnifiés en IV , " Max, dans le cardinal Mercier, dans ne ' " admirables soldats, et il fit acclamer loi . guement le nom du Souverain et de la p< tite Reine, « rayon de bonté parmi tai ,, ; d'horreurs ». , M. Segers conviant les Belges et les A liés à conserver toutes leurs espérance en. en une péroraison superbe d'éloquenc compara la Belgique au passeur d'eau, d 's" crit dans la légende du poète Ycvhaeroi qui lutte contre les flots et voit briser s< rames, mais qui garde malgré tout le r; us nieau vert de l'espérance entre les dents Des acclamations sans fin ont salué 1' minent orate^ur, qui reprit alors la paro^ en flamand, conseillant aux hommes, travail, l'endurance et leur donnant le g 'rlt ge de toute la sollicitude de leur gouve nement. La séance se termina par la. « Bnaba) çonne » et la c Marseillaise », devant la fo 'rr le frémissante d'enthousiasme, et salué' i,e d'ovation sans fin. si- —— : ']}" — On annonce que c'est définitivemci le lti mai que Sera.mis en exploitation raccourci i rasn e-V a! lorb c. on — C'est a kust.rin et non à Magdebou ta- qu'est interné l'aviateur Garros. Kustr on est dans le Brandebourg, près de Frai: fort-sur-l'Oder. DERNIERE HEURE Communiqué effieisl français Paris, 12 maix H h. 4-5. DANS LE SECTEUR NORD D'ARRAS, nous avons maintenu tous nos gains, sau) devant Loos où une contre-allaque de nuit nous a repris une partie du terrain conquis dans la journée SUR LE RESTE DU FRONT, combat$ d'artillerie. »0(C COMMUNIQUE DU MARECHAL FllEACII Londres, 12 mai. — A l'Est d'Ypres, dans le voisinage de la route de Menin, les Allemands ont employé des gaz asphyxiants, mais ils ont échoué.. Nos shrapnells ont fauché littéralement l'ennemi s'avançant en rangs serrés. Nous lui avons infligé de grosses pertes. —»—-)>0(C COMBATS SUR LE FRONT RUSSE Petrograd, 12 mai (officiel). — Après une siérie de coliisi'ons. nos troupes se sont approchées de Chavli. occupé par r ennemi, où lie combat s'est engagé. Sur le front entre la Vistule et les Car-(patlres, l'ennemi poursuit son attaque. Dans1 la soirée du 9, dans le secteur prin-1 cipal, combat dans la région de Stryschel'f-Brzochoff, contre l'aile droite de l'ennemi, qui cherche à rompre notre front. Nous avons entravé le développement de son succès, ce qui a permis à nos troupes, dans le secteur, de se replier tranqiiiJJc ment. La vaillante 8e division, qui est sortie déjà le 7 d'une situation difficile dans uni autre secteur, a brillamment contre-attaque dans la région de Damoitza. ; L'ennemi a su-bi de grosses pertes. En Bukovine, nous avons capturé 500 prisonniers, trois gros canons, un canon léger le bombardement «lès forts du Bosphore, a échangé une canonnade avec le Goebcn. Celui-ci, touché à plusieurs reprises, est sorti dé la zone de combat. VICTOIRES RUSSES DANS LE C;VUO.ASl( ..Petrograd, 12 mai (officiel). — Au Caucase, nous continuons à progresser dans la direction d'Olty. Les Turcs se replient. Dans la direction d'Alachkert, nous avons délogé l'ennemi de la région de Doutakh-Ka-bira. , , , La vallée de l'Avoga est tombée dans no^ mains. i ■—,—»0(f-—— DANS LES DARDANELLES Athènes, 12 mai. — On annonce de source j digne de foi, que les troupes die Syme ont reçu récemment l'ordre de se rendre aux â Dardanelles, où les pertes turques seraient " extrêmement élevées. r Athènes, 12 mai. — Le préfet confirme que a le bombardement des forts de Smyrne et ce- - lui des forts des Détroits par les Alliés ont ■été très violents. Ils ont duré treize heures. 1 ))0f—— l PRISONNIERS TURCS Le Caire, 12 mai. — Un grand nombre dé - ! prisonniers turcs sont arrivés hier. MANIFESTATIONS a INTERVENTIONNISTES \ ROME 1 Rome, 12 mai. — Une manifestation importante en faveur de l'intervention ita- ? lienne a eu lieu dans la soirée, sur la place r Colonna. ,, , Les députés Labriola et Arca ont parle de l'intervention. . , ' La manifestation a pris fin à l'arrivée de l" la police. ., , , Une nombreuse foule de manifestants a acclamé chaleureusement M. Salandra d'e-3 vaut, son habitation. Elle a voulu manifester devant la maison 2 de M Giolitt i, mais en a été empêchée par ;e la police. >; LES SOCIALISTES ANGLAIS a ET LA GUERRE r - ;- Londres, 12 mai.— Les socialistes anglais [. lancent un manifeste affirmant que dans s cette guerre de libération, le premier devoir i- de tout socialiste est de soutenir le drapeau s- de l'Angleterre, qui a tiré l'épée dans les-it prit le plus élevé d'abnégation. Ce manifeste fait l'éloge du rôle joué par 1- la France et la Russie. 5 II fait ressortir qu'il ne doit y avoir nu-; cune trêve aussi longtemps que le mihta-risme prussien ne sera pàâ brisé. l, -))0(C— ® LE CRIME DU « LUSITANIA » i- Bradford, 12 mai. — Les Allemands ré-e sidant dans la ville ont envoyé au maire le une délégation pour lui exprimer leur vive i- réprobation des méthodes de guerre de leurs r- compatriotes. »o«> SUS AUX ALLEMANDS ! ÎS Londres, 12 mai.— On prépare dans toute _ la Grande-Bretagne, cfts réunions publiques en vue d'obtenir l'internement de tous les it nationaux des pays ennemis. le Londres, 12 mal. — La foule, d'ans divers quartiers de Londres, a saccagé les maga-■ t-jns tonus par les Allemands. in t>es membres allemands de la bourse de c- Lceds oui été sommés hier de quitter .a Course.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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