Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 14 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2tf04/
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4e Année — N° 291 Rédaction I ÂÉîinistral Turfmarkt 31 & 31 La Hays — ïéléph. 2 Bureau à Maastricht : W i i h e I m i n a s i n g e I 2 7 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur &ggGMSBSStatiBn Les Nouvelles Vendredi 14 Juin 191( 5 sesits ie numére ABONNEMENTS : .. , 1 florin par moi: Hollande- 2 50 fi. par 3moi: | Etranger: port en sus ANNONCES : La Signe : 15 G. en 4 0 pag< m . _ ».» t _ ■ Journal belse fondé â Maestricht en août 1914 QUATRE ANNEES EN ALLEMACNE Sous ce titre " Mes quatre années e Allemagne M. J. W. Gérard, ancie ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, publié des Mémoires qui ont la valet d'un document historique et dont la li brairie Payot de Paris vient d'avoir l'heu reuse idée de publier une traduction pou les lecteurs de langue française, On de vine en leur auteur un esprit éclairé, pou déré, remarquablement impartial, un pai fait konnête homme qui a contemplé que tre années durant et silencieusement le êtres, marqués d'ambition insatiable et d fourberie multipliée, au milieu desquels a vécu. Après avoir rendu compte du cérémc niai théâtral en usage à la cour de Gui laume II, M. Gérard parle du rnilitarism allemand et de ses manifestations. La caste militaire révéla sa brutalii dans l'affaire de Saverne. Une vagu mouvement pacifique, une réaction timid contre le militarisme menaçaient d'endoi mir l'Allemagne. Un petit lieutenant d ■ vingt ans, de la garnison de Saverm Forstner, se permit d'insulter le drapea français et de traiter de " wacker — têtes de bois — les recrues alsacier , nés. Cette attitude" souleva des trouble; Répressions brutales. Agitation des es prits. Clameurs contre le militarisme. Tr< duits en conseil de guerre, le colonel d régiment et un autre officier furent a< quittés ; Forstner fut félicité. Le parti m iitaire l'emportait et le meurtre de Sar; jevo servit de prétexte aux déclaratior de guerre. La lutte débuta, comme c sait, par la violation du territoire beig Alors apparut toute la duplicité allemand M. Gérard fut d'abord sollicité d'offr à la Belgique paix et indemnité, si ei consentait à tolérer le passage des troi pes teutonnes sur son sol, et le kaise chargea l'ambassadeur de transmettre -le 10 août 1914 — une lettre au prés dent Wilson. Dans ce message, reprodu eu fac-similé, Guillaume reconnaît que ! neutralité beige dut être violée pour dt raisons stratégiques, et il ose avance que la France s'était déjà permis d'ei vahir le territoire de la Belgique. Si jours avant la remise de la lettre, le chai celier Bethmann-Hollweg déclarait c Reichstag que la France encourait la re ponsabilité d'avoir, la première, cor mencé les hostilités. L'Allemagne, irritée de voir les Etat Unis fournir des engins de guerre ai Alliés, entama de sourdes manoeuvres co tre l'ambassadeur : les journaux étaie remplis d'attaques contre l'Amérique le président Wilson. Le kaiser eût vou que l'Amérique changeât les règles inte nationales établies, parce que ces règl tournaient à son désavantage. Il lane l'Allemagne dans la guerre sous-marine outrance : le Gulflight, le Cushing, Falaba, navires américains ou porta des citoyens américains, furent coulés; Lusitania périt le 7 mai 1915. A tout les réclamations de l'ambassadeur, on i répondit que par des fins de non-rec voir ou par des sophismes. L'Allemagi faisait des propositions que M. Wilse jugeait inacceptables. Une rupture dev nait imminente. Berlin se montrait d'à tant plus rogue qu'il s'imaginait que 1 Etats-Unis étaient dans l'impossibilité < mener la guerre. Il comptait sur un den million de réservistes • allemands domic liés en Amérique et prêts à prendre h armes ; il se figurait que jamais M. W son ne pourrait faire accepter le servie obligatoire ; il comptait sur ses manoe vres coutumières d'espionnage et de co ruption. Plus de ménagements. Le Nebra kan, l'Arabie, le Persia, etc., sont coulé Guillaume refuse de recevoir M. Gérar Cependant, le 22 octobre 1915, il 1 accorde une entrevue. Après maintes a légations inexactes, il s'écrie : " L'Améi que doit se montrer circonspecte. Je i supporterai aucune sottise de l'Aniériqi après la guerre. „ Les attaques des sous-marins se mt tiplient, le parti de l'amiral Tirpitz trjon plie sur le parti du chancelier, et on se que le parti militaire a toujours chercl à diriger la politique de l'Empire, poli! que extérieure, politique intérieure. Tou la presse, — même les journaux conse vateurs et catholiques, — poussait ai violences. On m'éprisait l'Améribue, a< versaire estimé négligeable. M. Gérard, tous les jours insulté, fa sait cependant les plus grand efforts poi être agréable aux Allemands ; il défei dait leurs intérêts généraux ou privés, s'occupait inlassablement de leurs prisoi niers, il se donnait tout entier à dt oeuvres d'assistance, de charité. L'Ame rique envoyait service de santé, médecin infirmiers ; les 'dons affluaient. Pologn Belgique, Serbie, furent alimentées. Cet o o —a — n noblesse d'âme, ces secours ne pouvaier n atténuer les sentiments de haine que toi a véritable Allemand nourrit contre celi r qui ne favorise pas les dessins de cou quête de l'Empire. Le gouvernement diî kaiser encoura r geait, payait des légions de calomniateur: _ sans se soucier de l'indignité de se _ agents. Une certaine Li^ie de la Vérité corn - prenait, parmi ses meneurs, un dentist s américain condamné à la prison au e Etats-Unis, expulsé de Dresde pour fr il ponneries, et une ballerine, spécialist de la danse serpentine. Ces vauriens, e combien d'autres plus reluisants, mai [_ dignes de leurs employeurs, semaier e partout leurs injures et leurs mensor ges. Vainement l'ambassadeur protesta ^ auprès de M. de Jagow et autres autc rités officielles. La tribune du Reichsta vociférait les mêmes infamies. Le kaise ._ voulut, une dernière fois, s'entreten e avec M. Gérard ; il lui demanda s'il ap portait la paix ou la guerre. " Je ne soi ^ haite qu'une chose, répondit l'ambassé deur, c'est que le différent survenu er " tre les deux pays s'aplanisse. „ L'empe reur déclara que les notes du présider Wilson étaient discourtoises et que le ennemis de l'Allemagne avaient usé d u déloyales méthodes de lutte. Il ajout v qu'il ne pouvait rien changer à la guerr j_ sous-marine et que le seul traité de pai (_ qu'il pût discuter devrait reconnaître s l'Allemagne des avantages en Belgiqu< ^ des annexions dans le nord de la Franci a et satisfaire les désirs de ses alliés, Ai I' triche, Bulgarie, Turquie. jr Alors M. Gérard traversa les océar |e pour aller conférer avec M. Wilson. L [_ mauvaise foi de l'Allemagne, sa vor'aciti ,r ses ultimatums, lassèrent la longue p< _ tience du président et, dans les premiei i_ jours de février 1917, peu après" son re ii tour à Berlin, M. Gérard demanda et ol; a tint ses passeports. ■s On sait le reste. ;r L'homme le plus équitable du mond< !_ le plus pacifique, dit la Gazette de Lan x sanne sous la signature de M. Serg Persky auquel nous empiuntoris les éle iU ments de cette analyse, M.Wilson a été cor 5_ traint de déclarer la guerre à l'AUemagni Il a compris que cette nation savante -barbare, dépourvue des plus élémentaire 3_ sentiments d'humanité et de bwme fc iX menaçait l'indépendance et la vie de toi n'_ les peuples. Il a compris la nécessi: nt d'anéantir ce péri! mondial, et — «ss r' Une femme de lettres beîg -s au front de l'Yser ;a à De M. Lucien Descaves, dans sa chr< le nique littéraire du Journal, de Paris : " ; nt toutefois un peu et même beaucoup ( le littérature ne messied pas en de parei ;s sujets, je conseille de lire la Bataille t ie l'Yser, par Mile Marguerite Baulu. e- " Mlle Baulu ne m'était pas inconnu ie Elle a débuté en 1911 avec un romane )n premier ordre: Modeste Automne, qui attii 2- sur elle l'attention de l'académie Goncoui -t- C'était l'histoire toute» simple, toute nu îs toute pure de la plus humble des femm< ie de Belgique. Mlle Baulu donna ensui ii" L'Abbaye des Dunes, qui fut encore digi ;i_ de remarque... Et la voilà aujourd'hui, qi :s chassée de son pays par l'invasion, vei S'- elle aussi, le servir dans la tourmente. 1 :e comment le mieux servir qu'en retraça J- pour la postérité la mémorable bataille c r- l'Yser, où ses compatriotes se couvrire s~ de gloire ? s. " Donc, la romancière s'est muée c d. historienne, et en historienne travailla ui sur le vif. J'entends par là qu'elle a pass 1- treize mais sur le front belge, au conta i- de ceux qui en ont éié, dit Emile Vai ie dervelde dans sa préface. Elle a interroî îe la plupart des survivants de ce dran épique, elle a recueilli, chaude encor 1- leur déposition, elle l'a fidèlement, piei i- sement, minutieusement transcrite ; et c .it ouvrage de femme av. petit point, e: lé quelque chose d'imprévu et de beau, i- " Songez à la difficulté de la tâch te littérairement parlant. La bataille de l'Yse r- c'est la résistance acharnée invincible, de x Belges armés de leurs poitrines aux Aile 1- mands arjnès de leurs diaboliques usines c'est" l'ennemi finalement contenu, maitris i- par moins de cinquante mille baïonnette ir héroïques. Mais c'est aussi la lutte que i- tidienne, interminable, contre l'élémei il liquide, contre l'humidité, la pluie, la boui i- l'inondation, ce que Mlle Baulu appel! îs " l'aquarium des tranchées „ où les morl boursouflés, raidis, verdis, moisis, passer 5, par files " comme des soldats de bois , î, Il fallait tout le talent de l'auteur, toute :e ses ressources de style, pour- traduii cette horreur et obvier à sa monotonie. " Mlle Maçguerite'Baulu m'a quelquefois fait songer à son compatriote Camille Lemonnier qui, lui aussi, parcourant le champ de bataille de Sedan encore gri-- maçant de cadavres, en rapporta un sou-venir saisissant : Les Charniers. „ ■" NOS ECHOS i- r ~ s, Nos Braves D'une lettre du front : " Au front le moral est merveilleux. 1_ Nos troupes sont splendides et nos Fra-mands se battent comme des lions ! •X on les mettrait en révolte si l'on voulaii l" diviser les régiments suivant les langues. 1 Ils sont fiers d'appartenir à tel bataillon. ? telle compagnie qui se sont couverts de ^ lauriers et ne voudraient pour rien au ^ monde les quitter,,. . dt A Béthune J~ Cette joiie ville se trouve en ce mo-^ ment sur la lisière de l'effroyable bataille Elle fut bombardée en 1915. Douze mai-sons furent démolies... puis la vie continua. Elle prospéra même car la popula-x~ tion augmenta du fait que les commer-~ çants y étaient attirés par l'espoir des bénéfices que leur laisserait le ravitaille-"T ment de l'armée anglaise. Les mercanti; 4C, firent des affaires d'or. Des dames nom-breuses aux moeurs faciles affluèrent ai îq point que Béthune était appelée " Le boi; / de la grurie Aujourd'hui tout ce monde tient bon sous les obus — L'appât di 'V gain rendrait-il héroïque ? eQ'  ia manière de Crainquebisk i- . Un joli croquis pris par un collaborateur de • la Victoire sur les boulevard: 1S parisiens : ,a Ce réfugié belge, au coeur vibrant e é, fraternel, promène son désoeuvrement pai a- le faubourg Saint-Antoine. 11 adore le pit-rs toresque, le grouillement de ces quartier: ;- populaires de Paris. Du coin de l'oeil, i )- observe deux permissionnaires français deux " bleuets .. prêtés devant la charrette d'une marchante des quatre-saisons e, où de magnifiques pommes rouges au> i- tons lavés, avinés par la pluie, composen >e un tableau à la Cézanne, Quel regard d'en-é- vie, de gourmandise ingénue ils lancen i- aux beaux fruits, sans mot dire ! Le ré-e. fugié comprend — le poilu n'est pas tou-et jours riche — mais il n'ose pas... Ce bour-es . geois sensible a peur de froisser il ne sai )i, quel fierté, quelle pudeur. Les deux sol us dats s'éloignent lentement. Alors, se ravi té sant, prenant son courage à deux mains le réfugié interroge la marchande qui ; vu, elle aussi, qui a compris ; " Ils ei ..avaient envie, n'est-ce pas?,, Alors, elle e à mots précipités : " Oh ! oui, m'sieur Les pauv' gas ! ah ! j'aurais dû y pense moi aussi. Suis-je bête. Tenez, prenez, cou o- rez vite, Vous les rattraperez. „ Et ellt Si met dans les mains du Belge, quelque: je pommes, il se hâte, rejoint les poilus qu ils acceptent sans façons et remercient ci de souriant. Le bon bourgeois de Bruxelles est heu ie reux. Il revient près de la marchande r|g épanouie, et veut la payer. C'est en vaii ra qu'il insiste : elie refuse son argent. Elli r{; voudra bien tout de même lui vendre, ; [e- lui, pour son usage, un kilo de ces pom-e"g mes. Et le réfugié rentre à son hôtel voisin du boulevard, portant un sac de ie fruits, un sac qui crève de toute part.. .ii, ' Et Comment ils tiennent l11 D'un prisonnier " politique „ belge, di "'ef canton de langue allemande, après qua 1 tre ans de travaux forcés : en Chère belle soeur et petits neveux, nt J'ai reçu avec grand plaisir la belli sè lettre d'André et suis très heureux qui et vous soyez tous en parfaite santé, n- Je félicite vivement mes petits neveux ?è pour leurs beaux résultats trimestriels, le Le colis du 9 mars ne m'est pas ar s, rivé,'mais je reçois des colis de Berne e u- des biscuits du gouvernement. Veuille; et donc ne plus rien m'envoyer. Je sui: st toujours en bonne santé et d'un courage inébranlable. e, Mes baisers affectueux, •r, ' 2S e- Ls Mot sle l'énigme ;é On sait que le plus cauteleux (d'aucuns ;g disent Cautelaert) de nos députés es plus pan-néerlandais que le plus farouche nt des pan-germanistes. e> Quelqu'un ne trouvant pas l'expressioi lé disait : ts — Il est plus "orange,, que n'importe qui. — Pardon, il est pelure d'orange, di "s un de nos amis, assez informé des chose: re du Hâvre. t lin bi*ïliaEit it^llîBn sui* le le i_ Hes fei*|siBleurs italiens coeaienf dans l'âdHaliqu i-, un el@s gs'ssids cia'eadîîcsiiglits ef en endommagent itssni BnnaSgrê i'esco^te ROME, 12. — Stefani officiel : Le chef de l'Amirauté fait mentic d'une brillante entreprise sur mer, qui porté un coup grave à la flotte autr chienne et qui, dans ses détails, prom . une fois de plus, combien la flotte iî, t lienne est active dans l'Adriatique t comme elie saisit toutes les occasions, rares qu'elles soient, d'infliger à l'adve saire tous les torts posibles. L Souvent déjà, la flotte autrichienne , ètè attaquée dans ses bases fortifiées, c elle se croyait à l'abri de toutes les su prises, et des pertes sensibles lui fure causées. Enfin une occasion vient de : présenter de l'attaquer en pleine me Une courte action par surprise dans Toi scuritè a eu des résultats de la pi; _ haute importance, comme on pourrait e _ attendre d'une bataille rangée. 2 grands dreadnolights du type "Vii s bus Unitis,, avait quitté Pola dans nuit du 9 et se trouvaient avant le lev s du soleil à une courte distance des 51 de Dalmatie. Nos torpilleurs patrouillaie u pour la surveillance et èventuelleme s pour l'attaque. Une division de nos p e tits navires, commandée par le capital/ u de corvette Rizo Luigi, était sur le point t rentrer à sa base lorsqu'elle remarqi des cheminées au loin. Sans hésiter, ne 3 navires se lancèrent à leur rencontré s chant bien qu'ils allaient rencontrer < grandes forces ennemies. En approchant, ils virent deux grani , cuirassés ennemis entourés d'une for escorte de contre-torpilleurs, Le dang r était grand, mais l'esprit viril. S Si A. xo. -s!*, XL. «rit, j ^ ——-— Deux petits torpilleurs se glissèrent n audacieusement, à travers le cordon des a contre-torpilieurs ennemis, entre ces vais-i- seaux et les cuirassés et lancèrent leurs 'e torpilles. Les deux dreadnought furent i- touchés et sérieusement endommagés, si ït pas coulés. si Les explosions jetèrent l'alarme chez r_ l'adversaire. Les forces italiennes n'en réussirent pas moins à s'éloigner* sous le a feu ennemi. La fortune^ fut favorable à 'ù nos braves qui ne s'échappèrent qu'après r~ qu'un -de nos contre-torpilleurs, comman-^ dé par le lieut. Rizzo, eut gravement en->e • dommagè un torpilleur çnriemi. r- Tous nos vaisseaux sont rentres indem-3~ nés à leur base. Cette audacieuse entreprise fut couron-:n née d'un plein succès grâce à la bravoure et aux qualités admirables des hommes 'i- commandés par Rizzo et la force de vo-!a ionté incomparable des équipages de nos er contre-torpilleurs commandés par Guizeppe -s Ronzo et Armand Gori. nt nt Les Autrichiens avouent J la perte d'un dreadnought ie VIENNE, 12. — Corr. bur. officiel : ia Le cuirassé Szent-Islvan, dans un raid >s nocturne en Adriatique, a ètè torpillé et a- coulé. 3 officiers et environ 80 hommes te manquent. Un aspirant officier a ètè tuè. Le reste de l'équipage est sauvé. is (Ce dreadnought était du dernier et te du plus fort modèle autrichien. 11 jau-er geait 21,370 tonnes et avait ètè lancé le 17 janvier 1914. Il filait 20 noeuds) u. -îis, _ N. .-ï-v. 4K -J.. ^!v- /&. < K Ai. A Jt*. -5K .I, . s Nouvelles du Pays 1UX _ ent Ce qua ies Allemands font da prisonniers anglais Ju- De notte correspondant : ur- De nombreux prisonniers anglais tr; sait vaillent en ce moment à Gand au " Kraf ■ol- wagenstelle „, qui est, comme vous ivi- savez, une organisation de guerre c ns, l'armée allemande. Ces prisonniers soi i a fort mal traités et reçoivent une nourr en ture inmangeable et d'ailleurs honteuse île, nient insuffisante. :ur. ser Le blé de i Ukraine ou- vient des Flandre 2"e jje n0!rc correspondant : ' Les Allemands ont fait des perquis tiui tions sévères cliez tous les fermiers de cn Flandres. Ils ont rassemblé ainsi encoi une certaine quantité de grains, enlevai e,l!" à notre malheureuse population, le pe Qe' qui lui restait. Un fait curieux, c'est qi a'n ces grains, quoique réquisitionnés dans -Ile région de l'étape, ne sont pas employe ' a pour l'armée, mais envoyés en Allemagr im" et que tous les sacs avant l'expéditic Y' sont marqués du mot " Oekraine „. cie semble donc que l'approvisionnement fo t,-> midable que ~les boches attendaient c l'Ukraine n'a pas donné le résultat espe ré, et en attendant, pour jeter de la poi dre aux yeux de la population en Aile ■ magne, on prend à Jnos pauvres ooiiïp; 1 triotes leur dernier sac de grains pot ua~ faire croire aux civils allemands que ce grains viennent de l'Ukraine. Les torpilSeurs allemands ^ De notre correspondant : 'ue II y a encore en ce moment trois to: pilleurs provenant de Zeebrugge en rép; ux' ration à Gand. C'est assez dire que le raids des avions alliés de ces dernière semaines sur Zeebrugge ont pleinemei Y atteint leur but. Un quatrième torpillei ~e.z allemand, qui avait été endommagé ég; "iS lement, a quitté Gand il y a quelque 'Ke jours, prêt à reprendre la mer. — A Gand, il y a peu de troupes e ce moment. DANS LE LIMBOURÛ Nouveaux bourgmestres ms On sait que le bourgmestre de Sain est Trond, M. le sénateur Cartuyvels, ava :he cessé ses fonctions depuis longtemps. avait été remplacé par M. Hubert Goffii ion échevin, qui s'occupait beaucoup du ri vitallement. Il y a quelques semaines iV rte Qoffin a été arrêté par suite d'irrèguls ritès constatées dans les livraisons et le dit dépôts de vivres du Comité national, ses Les Allemands ont trouvé pour le rem placer l'homme de la situation : le doc «et > —• g teur Quinter.s, le chef tristement célèbre des rares activistes lirnbourgeois ! Quand < vous saurez que le docteur Quintens ■ n'est plus salué par personne à Saint-i- Trond et qu'il est marqué du stigmate t- des pestiférés, vous comprendrez quels Se services ii peut rendre aux Allemands, e ses faux frères, devant lesquels il a fouit jours été à plat ventre et avec quelle rè-i- volte d'impatience la vilie supportera sa ;- tyrannie. — A Hasselt, M. le sénateur Port-mans, bourgmestre, avait cédé depuis longtemps la^ grande part de ses fonc-S tions à M. Remy Duvivier, qui s'en tirait à la satisfaction générale. Là aussi, i- .5 les Allemands ont tout bouleversé. Ils ont ;s renvoyé ces deux bons Belges et ont •e nommé à sa place comme bourgmestre it du chef-lieu un Hollandais, M. Jef'Esser, u de Weert, installé à Hasselt comme bijou-ie tier quelques années avant lafguerre. Sa 's  Anvers ie n Les Boches, poursuivant leur oeuvre f de pillage, ont fait main basse dans certaines imprimeries de la métropole, de Se moteurs pour clicherie et de moteurs pour presse plate. i- Distribution de bottines ir On est actuellement occupé à Anvers :s à une distribution de chaussures qui a commencé jeudi au magasin de la place de Meir (coin de la Lange Klaren straat), pour les ménages comptant au moins six personnes. Cette vente se continuera pour la même catégorie de familles jusqu'au ,s 15 juin. Puis viendra le tour des ménages ; comptant 5'personnes, la vente se, fera du 17 au 25 juin ; du 26 juin au 5 juil— (i. let, ce seront les ménages de 4 personnes " qui seront servies; du 8 au 15 juillet, ,s ceux de 8 personnes ; du 16 au 31 juillet, les ménages de 2 personnes et les personnes jseuies. Il sera distribué une paire par ménage. Les non secourus qui n'ont pas encore acheté des chaussures au susdit magasin de la piace de Meir, entrent seuls en li-gna de compte. • . Signe des temps : le prix dit " de fa-j, veur „ est de 85 francs la paire. Il n'y a " que des chaussures d'hommes et une pe-'' tite quantité de souliers de femmes dis-ponibles.S Voir Nouvelles de la Guerre et Der-nière Heure en 2e page.

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