Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 15 Maart. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qj77s7k79r/
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/ rné6 e H. 202. • Dîrecîeur-Fondaieur : François Olvff. Vendredi 15 Mars 1318 Les Nouvelles s ». ABONNEMENTS I Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 191 Administration et Rédaction : v « Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 WilhelminasingeS 27 ANNONCES: La iigne : 15 cents, en 4e page. Réclames permanentes â forfait UNE JOURNÉE HISTORIQUE 1500 Belges exilés, réunis à La Haye, proclament unanimement leur ferveur d'admiration pour leurs frères dressés d'un seul bloc contre l'Allemand au Pays envahi et affirment leur foi ardente dans l'avenir d'une Nation qui a su rendre ses destinées solidaires du triomphe de la Justice et de la restauration £iu @roi$B \ Oui, elle marquera une date dan» I'bisto cette journée du 13 mars 1918 où 150( 2000 Belges dispersés sur les routas amè de l'exil, se sont réunis pour crier le admiration à la bravoure et à la fidélité leurs frères restés sous le joug inplaca de l'ennemi. De tous les coins de la H lande, malgré la dureté des temps, des légations étaient venues au rendez-vous f pour ce nouveau Serment du Jeu de Pau et la population belge de La Haye y a> envoyé ses représentants les plus digr les plus notoires et les plus autorisks. Nous remettons à demain le com rendu détaillé de l'inoubliable soirée, que nous voudrions dirè aujonrd'hui, c' l'impression de volonté, de force, de vigui morale et d'union indissoluble qu'a p duite sur tous ceux que eurent l'heur < assister l'élan d'enthousiasme dont vibr la salle plus encore que les discours si ! marquables par leur justesse, leur modéi tion et leur éloquence qui furent successiv «rient prononcés. Le^oup d'œil d'ensemble de l'immer auditoire était bien fait déjà pour récc forter. Rarement orateurs trouvèrent pub plus attentif et plus malléable. Dans le lar vaisseau de la salle, on sentait une comm iiauté d'idée d'une extraordinaire réalisatic Tous les cœurs battaient d'un seul cœi tous les fronts s'éclairaient d'une même 1 mière. Ecoutant dans un profond silen les instants où l'on évoquait les luttes, 1 iouffrances, les terribles épreuves imposé aux frères opprimés, palpitant dans l'ago $e et la pitié au récit de leurs résistanc et de leurs incessants sacrifices, l'auditoi se laissait emporter d'un même mouveme aux vagues de la colère ou de l'admiratk quand on lui marquait nos raisons d'< haïr l'ennemi ou d'en aimer davantage cei qui, en petit nombre et sans armes, sa secours extérieurs, ont toujours su si rés Jument briser ses volontés. Tous les pl nobles sentiments qui peuvent soulever ui poitrine humaine s'éprouvèrent tour à toi Les auditeurs se haussèrent aux sereines ; tifudes où la pensée se dégage des souc ordinaires pour ne plus percevoir que 1 grandes vertus collectives. Nous fûmes no aussi un moment de la conscience nati nale et de l'universelle humanité. M. le docteur Terwagne présidait. La bom tête aux boucles abondantes et argentees de < représentant du peuple, si populaire et vénéré, exprimait déjà tout le clair.bon ser et toute la ténacité têtue de nos rudes pc pulations des campagnes ou du peuple po licé de nos villes. 11 avait à ses côt< M. le chanoine Heynssens, grand vleillai plus que septuagénaire aux cheveux blanc aux yeux profonds, M. Orangé, président c la Fraternelle belge de Tilbourg et nos coi frères MM. Ch. Bernard et Léonce de Ca tillon. Le bureau ainsi composé, ne symbe lisait-il pas déjà l'union qui désormais ri gne entre nos compatriotes de bonn volonté ? Ce symbole s'exprimait encor dans l'ensemble des délégués massé derrière la table présidentielle et o se rencontraient tous nos hommes d'œu vre venus d'Amsterdam, Rotterdam, Bei gen-op-Zoom, Tilbourg, Middelbourg'Roo sendael, Hulst, Bois-le-duc, Arnhem, Terneu «en, Zwolle, Amersfoort, Haarlem, etc., etc. même de Sas de Gand, en pleine Zéland< inaccessible, de Maestricht, au fond du Lim bourg lointain, des points les plus rappro chés de cette frontière jadis si familière e fi accueilante à tous et qui assassine traltreuse ment ceux qui osent y -passer depuis que le pays est livré à la barbarie. M. îe docteur Terwagne sut dégager dans sou aiscours la leçon des événements. Sî 1" i ne sans préparation et sans fard acquieri P*' instant une force extraordinaire de _pci luaitoo. rVst i'union que l'on iioua p! v-v» I ma ire dit-il, par-delà les fils' électrisés, comme on ) à nous l'enseigne dans les tranchées de l'Yser res et comme le Roi nous l'a si sagement com* jrs mandée. Union et fermeté, il n'est point d'au-de tre devise pour les Belges. C'est en nous y ble conformant que nous rendrons le plus bel ol- hommage au» héros qui vivent et aux héros, dé- plus grands encore, couchés dans la mort et ixé dans l'immortalité... Et l'instant est solennel me et grandiose quand la salle, d'un seul mou--ait„ vement, à la demande du docteur Terwagne, ies, se lève pour saluer, debout, les civils qui ont su mourir en soldats et tous ceux qui pieusement pte soni morts pour la Patrie. Des applaudisse-Ce ments frénétiques saluèrent ensuite la péro-est raison de l'orateur qui avait eu cette belle :ur trouvaille d'émouvante délicatesse. L'ovation -o- se délirante au moment où notre député l'y affirma sa confiance dans le rétablissement ay d'une Belgique indépendante, dans la renais-■e. sance d'une Patrie plus grande et plus belle •2. que jamais. e- Cette idée que nos libertés nous seront rendues et nos droits reconquis est la plus se chère au cœur des Belges. Nous en avons n. tu constamment la preuve à nouveau au lie cour9 de la soirée d'hier. On ne pense yC qu'après et en second lieu aux réparations lt. et aux indemnités qui sont si justes et qui n_ seront si nécessaires cependant. Sans doute ir, applaudit-on "à nos revendications d'ordre u. matériel, mais on ne vibre qu'à l'espoir de te retrouver l'atmosphère de saine et franche es indépendance où nous vivions et qui faisait es notre " chez nous „. Le Belge n'est pas un s. jouissseur, c'est»ou penseur, un homme qui es ne saurait vivre dans la contrainte morale re P1"* que dans la contrainte physique. Il ut faut qu'aucun mur ne l'entoure et que rien ,n ne lui voile le grand air pur du vaste ciel. ,n ; Telle est la conclusion à déduire encore 1X du discours de belle forme que nous fit en 1$ un flamand très pur M. Grange, dont l'élo-0. quence précise nous rappela celle du doc.-teur Persoons, un de nos plus vaillants dé-ie pûtes des Flandres. ir. M. le chanoine Heynssens prononça, lui, il- une magnifique harangue où s'allient la sais g^cité d'un Tertuilienà la chaleur d'un Bos-es suet. Il rappela, avec le meilleur à-propos, is les luttes soutenues au long des siècles par o. nos ancêtres pour le maintien de ces privilèges qu'on rêve aujourd'hui de nous ravir ie encore. Quand il évolue " ce panneerlan-;e disme qui n'est que le pangermanisme déguisé,, Sj et quand il rappelle, raillant le conseil des 1S Flandres, la piteuse conspiration des Mar-mousets, toute la salle part en longues acclamations, de même que lorsqu il dit que :S ce serait un crime abominable que de vou-d '°'r- mettre " l'église sous l'égide de la fé-s, 'onie '>• Et tout son grand corps s'insurge, le 'es poings levés et l'œil étincelant, contre cette 1- vision de 1 église cherchant chez le vainqueur 3_ d'impures satisfactions de vanité. ). | Le vénérable prélat, dont l'éloq uence bien î- ordonnée et bien déduite se revêt d'une ai-e sance et d'une élégance admirables, pro-e duisit une impression considérable. Il fut Ion-s guement et formidablement ovationné. u M. Léonce du Castillon, en flamand, a " le même feu sacré, mais il y joint l'humour * et cette saveur de rude malice que eon- * naissent naturellement tous les vrais fils ■ d'Uylenspiegel. Il s'élève avec la même » indignation que N\, Terwagne contre les ' manœuvres ouvertes ou sournoises de l'acti-' visme public au déguisé. L'idée qu'on « ' pu penser à diviser l'armée en régiments ' flamands et wallons le fait bondir de ré-' probation et son cœur déborde d'un même amour pour la Wallonie, à laquelle 11 rend un hommage impressionnant, et pour la i mère Flandre dont il est un des meilleurs i enfants, un des plus aimants. Il sut faire rire et il sut emjjoi^aer. 11 jujjrè» chaleureuse-;i£m accii-titit. enfi:i a_la parole. 11 tem- Nouvelles du Jour — Les Anglais ont réussi un raid su les positions allemandes au S,E. du bois d Polygone. Us en ont ramené 37 prisor niers et 3 mitrailleuses. L'activité d'artille rje est toujours vives en divers points d front britannique en Argonne, sur la Meus et dans les Vosges. De Belgique occupés on signale des mouvements de troupes "d'un ampleur extraordinaire. Les frontière hollando-belge comme franco-suisse sor fermées. Tout fait prévoir qu'on peut s'a tendre prochainement à de graves événe ments militaires. * ' \ — En attendant, les Allemands sont en très à Odessa, la clef du grenier de la Rui sie méridionale, qui constitue en mêm temps pour eux une nouvelle porte ouvert sur l'Orient. — Il y a des activistes en Courland qui valent ceux du conseil des Flandres. Ce personnages sont allés offrir au Kaiser 1 couronne de leur pays! — L'avance des Anglais en Palestine s poursuit avec rapidité. A 1E\ de la rouf Jerusalem-Nablous, la progression estànoi veau de plus de 4 ; .lom. sur un front d plus de 17. — L'aviation est to-, jours très active. De zeppelins ont visité (jeux nuits de suite 1 côte anglaise. Les avions britanniques ont ét bombardés avec de bons résultats Fribourg en-Brisgau. — III !■ III I ■■ IIII I III Il— I LIHl—lll ■! Il ■ 1 ———■ ■ Il I— ble aussitôt que la salie s'électrise. C'est 1 voix même delaPatrte qsi se fait entendr à nous. C'est la voix de nos mort» " cov chés dans leur serme it comme dans un armure,,, c'est la voix des vivants,les"ma gnifiques révoltés „ qu; ne sont que six mil lions et qui ont donné l'exemple à tous qui ont résisté à des années devant lesquelle ont courbé la nuque 150 millions de Russes La misérable poig-;é d'activistes preni quelque chose pour ses peines ! Ces fan toches sont secoués de maîn de maître t leurs voyages à Berlin stigmatisés en quel ques phrases d'une beauté ineffaçable. Dè ses débuts, quand il réclame notre meil leure admiration d'abord pour les étet nels vainqueurs de l'Yser, Charles Bernan est acclamé et la salle est à un diapasoi d'enthousiasme tel que les ovations vont s suivre fréquentes, spontanées et toujour unanimes. Les périodes oratoires se dévelop pent superbement, dans un style iippeccabl et lapidaire, dans une forme qui habille lapen sée somptueusement et en multiplie étonnam ment la valeur. Bernard est un grand lyrique Il fut hier d'une inspiration splendide. 11 s donna tout entier dans des mouvement oratoires d'une prestigieuse et impression nante grandeur. Son ironie amére à l'adressi des chanceliers allemands, sa pieuse exalta tion en parlant des anciens communier dont les représentants sont encore là-bas, si signalant par tant de. sublimité & l'attentioi du monde, sa fervente profession de foi er la souveraineté de la justice et du droi constituèrent autant d'hymnes à l'héroïsm< vainqueur de ceux qui n'ayant pas vouli plier, finiront par libérer nos consciences e rétablir le Droit. Il fut, à la péroraison, sa lué de frénétiques et vibrantes ovations tan dis que la Brabançonne, enlevée avec bri< par Ja musique des Internés, mettait àcetti superbe page le seul et nécessaire poin d'orgue. L'assemblée vota ensuite d'un seul élan toutes les mains levées, la" motion suivant* qui parut un peu pâle après les magnifi ques choses entendues: " Les Belges de Hollande réynis en as semblée à la salle du Jardin Zoologiqui de La Haye, le 13 mars 1918, à l'appel d< la Presse quotidienne belge de Hollandi et comptant 30.000 compatriotes représen tés notamment par 25 délégations de toute: les villes des Pays-Bas, Adressent aux compatriotes du Pays oc cupé l'expression de leur fraternelle admi ration pour leur splendide attitude vis-à-vii des tentatives de division de l'ennemi aid< de quelques traîtres, Proclament leur inébranlable foi dans h délivrance de la Belgique et sa prochaim indépendance, Adressent au Roi, chef de la Nation, Ieui hommage respectueux et confirment au gou vernement belge l'expression de leurappro bation & la politique d'accord complet ave< les Alliés et aux bfficiers et soldats belge: leur éternelle reconnaissance pour leurs ef forts héroïque*. La foule se sépara ensuite lentement, em portant le puissant réconfort de ces nou velles heures de concorde nationale, de fra ternité patriotique et d'immarcescible gran deur dans l'adversité bravement supportée François OLYFF. Nouvelles du Pays r u {Reproduction interdite t- | ï L'OFFENSIVE PROCHAINE s Les mouvements de troupe t en Belgique — Hindenbun etludendorfà Spa De notre correspondant : Le mouvement des troupes devenu si in ® portant en Belgique et derrière le front de puis quelque temps, a pris depuis vendree passé une intensité inconnue jusqu'à ce joui Les soldats allemands et les charrois me • tent dans les moindres communes une am màtion extraordinaire. Tout le long de ! frontière, partout, c'est un grouillement d ' feldgrcfuen qui ne cachent pas leur sentimet et annoncent tous une prochaine grand " offensive à la fois contre les Français, I< Anglais et les Belges. ' Les grands chefs : Hindenburg et Ludet ® dorf ont installé leur état-major à Spa, o . ils logent eux-mêmes à' l'Hôtel d'Angleterri f Le transport des voyageurs sur les chemir de fer est totalement interrompu depuis ! 28 février et les frontières sont fermées si - vèrement depuis samedi. L'arrêté pris par le gouverneur génér; a établissant l'obligation d'un passe-port sp< e cial dans la région de Verviers a pot cause, non la lutte contre la fraude comm . quelques naïfs le pensaient, mais l'installe tion des états-majors allemands à Spa. Le pillage des vicinaux i De noire cm'espondant : s On n'en finirait plus à dénombrer ie , chemins de fer vicinaux belges pillés pa l'ennemi. Veuve de ses usines, la Bêlgiqu ' sera bientôt totalement dépouillée* de se - voies .ferrées, à l'exception de celles qx t servent aux besoins militaires del'occupan . de plus en plus pressants à ce qu'il sembli . Aujourd'hui c'est la ligne vicinale de Loi s vain à Jodoigne, une des plus importante " du Brabant, qui a été enlevée entièremen - 11 faut vous signaler aussi l'enlèvement de j voies de raccordement aux chemins de fe j de l'Etat dans le Centre, le Borinage et 1 pays de Liège, où «elles étaient si non e breuse». A LOUVAIN > L'industrie Les anciens Ateliers du Grand Centrj occupent plus de 750 ouvriers et 200 so dats allemands à la réparation du matérit • de chemin de fer. Aux usines Dyle et Bacî î lan, on tourne des obus et des munition s Toutes les machines et les ponts rpulani . de l'usine des Corps creux ont été expédié en Allemagne. A ANDENNE 3 De notre correspondant : '• Les évacués français continuent à arrive s en foule dans le pays wallon et notammet ! dans toute la vallée de la Meuse. Il en e: t arrivé 200 à Andenne lundi passé, qui oi été reçus comme toujours avec beaucou : de cœur. i Les prisonniers russes qui travaillaier t aux carrières, ont été renvoyés la semain passée. Ils sont remplacés déjà par des It< liens, qui sont plus maltraités encore qu " leur 8 prédécesseurs. . > : Honneur aux Braves! ' Nous avons le très vif regret de faire par du décès de MM. Delcourt de Visé, et Sio , de Herstal, dont les dépouilles mortelle . viennent d'être retirées des eaux de la Meusi les 9 et 10 courant. Ces héroïques victimes, âgées seulemen de 17 ans, ont péri en tentant de gagner; la nage la rive hollandaise de la Meuse, pen ; dant -les crues de fin janvier : Nous asso : cierons leur mémoire à celle de ceux qui : face à l'ennemi, sont morts pour la patrie : Et dont ils brûlaient dé suivre le nobl [ exemple. Nous apprenons d'autre part la mort ac . cidentelle survenue le 9 courant à Rotter . dam de notre compatriote Hubert Vryens . de Canne, âgé de 17 ans : il était sur li ; point de se rendre à Folkcstone d'où comptait, gagner la France y prendre d t service volontaire dans notre armée. : Le Consul de Belgique à Maestricht nou prie d'informer nos compatriotes^ que M • l'Abbé Voisin dira une messe pour lerepo • de l'âme de ces trois vaillants, le dimanch • 17 courant à 9 heures en l'église St-Lambcrl s Le Travail forcé en Belgique Des nouvelles de source sûre permetten d'affirmer que le régime du travail fore . — (remplaçant hypocritement les déports . tions) — est appliqué, en Belgique occi pée, avec une rigueur impitoyable. Dans 1 Luxembourg, l'arrondissement de Neu • château n'y a pas échappé, bien qu'il n . soit pas compris dans la zone des étape Voici ce qui s'ejt passé là, en octobre 1911 >-<3g£2>-o-. sans indication de source} Les cantons de Neufchâteau et de Pal!« seul ont reçu l'ordre de livrer la liste des ouvriers aptes à travailler pour les auto-g rités allemandes. Les bourgmestres ont refusé de les donner. Le bourgmestre de F Neufchâteau y a mis une telle énergie que les Allemands ont réduit leurs exigences aux Ho»mes à partir de 17 ans. On a donc dû fournir la liste dans ces conditions. Le 2 octobre 1917 a été placardée à Neuf-château, sur l'ordre de l'autorité allemande, • uns affiche ainsi conçue : i "Tous les sujets mâles âgés de 17 ans . > et plus, en tant qu'ils ne sont pas occu-pés à des administrations ou exploitations a allemandes, doivent se présenter, mercredi e 3 octobre, à 9 heures du matin (heure aile* mande) devant la maison communale (place e de î'Hôttl de Vijle). Un officier du bàtail-« Ion désignera, en présence du bourgmestre, les hommes qui devront travailler à la t. Schwellengswinnugstejle-Straimont* 11 '• Au cai où cet ordre ne serait pas ëxécuU !* complètement, la commune sera, outre une s amende personnelle au bourgmestre de 1000 e marks ou 5 mois d'eia msénnement, impo* sée d'une amende de 5*000 marks. „ tl Un tiers seulement des hommes se rendit à cet ordre, fis se réunirent sur la place. "r Les officiers allemands y ont choisi, au ha« 8 sard, trente individus et, furièux de consta-. ter l'abstention du plus grand nombre, ils ont fait appeler le lendemain, à 4 heures du matin, le bourgmestre qui était au lit et ils l'ont forcé de les accompagner dans les rues de Neufchâteau, s Des soldats allemands empêchèrent toute , r circulation, tandis que d'autres, entrant dans e les maisons, perquisitionnaient partoui et * -tu !es hommes à les suivre. t Sous les hommes qui ne s'étaient pas présentés la veille, furent amenés dans la ï_ cour d'une maison : on en prit au hasard, g- vingt-quatre qui, réunis à ceux de la veille, ^ durent partir immédiatement pour le chan-^ tier du bois de Strajmont, à 10 kilomètres r de Neufchâteau. On leur remit un ordre e de se trouver au travail le lendemain 5 oc« tobre, sous peine de 3 mois de prison ou de 600 marks d'amende. Le bourgmestre de Neufchâteau a été puai pour n'avoir pas obéi assez rapidement aux ordres de l'autorité militaire. 11 avait jî déjà été antérieurement emprisonné deux fois et fut cette fois condamné à 300 mark( ■1 d'amende. Dans tous les villages des alentours d« '■ Neufchâteau, les autorités communales onl s reçu des ordres analogues. Au 20 octobre, s cinq localités avaient été l'objet de mesui res semblables Orgeo, Herbeumont, Suxyj Rossart et Saint-Médard. Toutes ces commune», qui avaient étâ fortement ravagées lors des combats de r 1914 et ont leur population fortement ^ réduite, ont été traitées sans égard ; on leur >t a enlevé une bonne centaine d'hommes. it A BRUXELLES it e On annonce la mort de M. le professeur l* A. Huberti, décédé lundi dernier. C • Professeur de tocographie et d'exploitation des chemins de fer pendant près de quarante ans, il était le dernier représentant de ce groupe d'ingénieurs et de savants t qui prirent, en 1873, l'initiative de la fon-r dation de 1 Ecole polytechnique de Bruxelles, s Les hautes fonctions qu'il occupait à l'ad-r, ministration des chemins de fer lui permirent de suivre de très près les progrès de t la technique et de conserver ainsi à ses i cours un précieux caractère d'actualité. Sa renommée s'était largement étendue " au-delà de nos frontières par ses nombreu-» ses participations aux congrès de techni- • ciens, par sa collaboration aux revues spé-ê ciales, notamment au ,Bulletin clu Congrès des Chemins de fer, et par ses diverses pu-■ blications, parmi lesquelles figure en pre- - mière ligne son beau Traité d'exploitation > dei chemins de fer. ■j — Déjà plusieurs fois en constatant des ' vols extraordinaires nous noua sommes demandés si les voleurs viennent en cortège ou avec un camion. * Nous le disions par ironie. Nous avions s tort ! Ils opèrent parfaitement ainsi. Ils y a deux ou trois jours, tr<5is individus sont arrivés " rue de France, à Saint-Oiiles, avec un camion attelé d'un cheval ; ils se sont arrêtés devant le magasin de semences de M. F..., t établi au n.22 et ils ont fracturé la porte é d'entrée. Ils ont enlevé 30 kilos de semen- - ces d'oignons valant 10,500 francs ; 40 kilos i- de semences de carottes, 8,000 francs ; 20 e sacs de haricots, 10,200 francs ;4 sacs de pois, 1,750 fr. ; 2 caisses d'athidon, 250 fr : e 2 sacs de grairifcs de lupin, 1,500 fi'aacs, et s. pour 125 francs de ficelle.

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