L'étoile belge

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s.n. 1914, 29 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23sb8g/
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Vendredi 29 mai 1914 1PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Cn an : 18 fr.; 6 mois, fr. GJiO; s mois, fr. S.&& POUR LA PROVINCE : Un aa : I© fr.; 6 mois, fr. S.ôO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. EmproviH ce il suffit de remettre le prix de ^abonnement au ftocteur Edition G L'ETOILE BELGE } «S: I S centimes I© numéro " tsarometre au m mai 5 heure» TempAr. moy«* ^^====:^w norm1*, 28. 14*»4 Maximum do la veille. 14 8 Minimum <ie la nuit. 4-ï BaromAt.. Ifl S8. JF &4rf"« 766 °'"1 Quantité d'eau // de 8 a S h*', //^yï? t/%Lc}\ Pp?4lL^ 0Œm° Observations f/u.j fff I! ^ de midi lYmi»érature, ||:Er5o/|f Xt |'ô '5? il 12° S Baromètre. Il sl^ra I ffr3^ Il iBS®®* H u midi té (10»=» \\>, Y& • ^/| tmm. absolu "i(.) Vent dominant, \\cî? J// 'il NV\V Déclin, mairn. fi l2°.io'5 Rphêmérides ia2^^pour le 29 mai Soleil: Xfcf/?. . ,,\K/ Lune: lever. 3 11. -57 lever. 7 II 02 coucher, 19 h. 42 coucher. 23 t». 45 Prévis, de l'Institut météorologique. Vent faible; beau; réchauff Service de» malle» Ontende-llonvres Etat do la mer, le 29, à 4 heures : peu agité® £2T^AITG-EŒ2, / TCXxi© élection intéressante Les conservateurs allemands vien- . c Dent de subir un nouvel échec électoral c cuisant : leur candidat a échoué à l'élec- c tion qui avait lieu dans la circonscrip- r tion de Stendal qu'ils considéraient, il c y a peu de temps encore, comme un fief ^ électoral, un de ces arrondissements c sûrs que le député agrarien Hahn avait a baptisés « circonscription de la Riviera » s pour indiquer que le candidat conserva- a teur n'avait pas même besoin de se s livrer au moindre travail de propa- c gànde et pouvait, sans crainte, aller i s'installer sur le bord de la Méditerra- c née pendant la période électorale. Le f candidat conservateur y avait toujours c vaincu au premier tour. Pour la pre- e inière fois en 1907 il y eut ballottage et s le, candidat national-libéral triompha au c second tour grâce au ralliement des c socialistes. I Aux élections générales de 1912, il y s But à nouveau ballottage entre conser- j vateurs et nationaux - libéraux. Mais ces derniers avaient pour candidat 0 M. Fuhrmann, un des chefs de l'aile 1 {, droite du parti, de tendances réaction- E naires. Les socialistes refusèrent de c voter pour lui aù second tour et le can- q didat conservateur fut éfu. Seulement a son élection, viciée par toutes sortes de 'r manœuvres, ayant été annulée, les élec- c teurs de Stendal étaient à nouveau ]■ appelés aux urnes. 0 ^ Les conservateurs se vantaient de g l'emporter au premier tour. Ils firent j, pwir cela tout ce qu'il fallait. La cir- n conscription, qui est surtout une cir- p conscription agricole, comprend envi- (, ron 260 localités. Dans une centaine de a i ces localités le candidat national-libéral 0 ne put obtenir une salle ni même une p place en plein air pour y exposer son programme. Dans un grand nombre d'autres localités il dut parler à ciel ouvert : il y gagna même une maladie qui ® mit fin à sa tournée électorale. Naturel-lement les socialistes furent encore plus c maf-traités : dans deux localités seule- d ment ils obtinrent une salle pour y te- v air une réunion publique.. r Néanmoins le premier tour ne donna li aucun résultat définitif. Le candidat s conservateur obtint 12,221 voix, le candidat national-libéral 7,032 et le candidat socialiste 6,926. Seulement les nationaux-libéraux avaient choisi cette fois comme candidat M. Wachhorst de Wende, qui représenta déjà une circonscription voisine de Hanovre et qui appartient à l'aile gauche du parti. Les socialistes décidèrent de voter pour lui au second tour et il a vaincu lundi, au scrutin de ballottage, par 15,027 voix contre 12,518 au candidat conservateur. Le ralliement des socialistes à la candidature nationale-libérale a donc été complet et, de plus, 1,100 électeurs environ qui n'avaient pas volé au premier tour et qui constituent évidemment des réserves du parti libéral, se sont dérangés cette fois pour assurer la victoire du candidat libéral, victoire exceptionnellement brillante et qui met dans une sorte de fureur les journaux réactionnaires.Depuis les élections générales de 1912, c'est le sixième siège perdu par lès réactionnaires, tandis que les partis de gauche n'en ont perdu que deux, ce qui constitue pour la gauche un gain net de quatre sièges. Les progressistes ont gagné deux sièges, les nationaux-libé-raux en ont gagné deux et perdu un, conquis par le centre clérical, les socialistes en ont gagné deux et perdu un, gagné par les conservateurs. Le parti conservateur ne compte plus que 43 députés, et se range ainsi après les nationaux-libéraux qui ont à présent 45 députés, et les progressistes, qui en comptent 44, de sorte qu'il passe du troisième au cinquième rang (le premier étant occupé par les socialistes et le deuxième par le centre clérical). Le résultat de l'élection de Stendal renforce ainsi la faible majorité de gauche au reichstag, qui est à présent de 202 voix contre 95. Elle serait beaucoup plus forte si l'injuste, répartition des circonscriptions électorales-ne privait ta gauche d'une bonne partie de la représentation à laquelle lui donne droit le nombre des suffrages recueillis par ses candidats. rsr OJEï Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE Tanhauser en prison La police parisienne a procédé jeudi après-midi à l'arrestation d'un nommé Tanhaiiser, sujet allemand, né à Butten-hausen, inculpé de complicité dans l'affaire internationale des brevets. Autour d'un krach Le juge d'instruction Drioux, de Paris, j a fait subir jeudi après-midi un interroga-: toire d'identité à Henri et Robert Neuf-ville, les deux banquiers arrêtés mercredi. 11 les a seulement inculpés d'abus de confiance. Les deux banquiers, qui laisseraient un passif de 13 à 15 millions, n'ont formulé aucune objection. Ils ont été ensuite reconduits à la prison de la Santé. Contrairement au bruit qui a couru, le juge n'a nullement l'intention de les faire mettre en liberté provisoire. Un paquebot en panne Le paquebot Equateur qui devait partir jeudi après-midi à 4 heures de Marseille pour les Echelles du Levant n'a pu partir. . Tjn chauffeur du bord ayant été débarqué pour une question relative à la réglementation des heures de travail, les hommes de la machine demandèrent sa réintégration, mais, n'obtenant pas satisfaction: débarquèrent.Les pourparlers continuent entre les chauffeurs et la compagnie. ALLEMAGNE La majorité au reichstag Au prochain jour, le reichstag4 sera au complet. Il y avait deux sièges vacants : celui de M._ Hoesch, député conservateur de Stendal, invalidé, et celui de M. Quarck, député national-libéral de Cobourg, décédé. Le premier est alilé à M. Wachshoret de Wente, national-libéral, pour le second l'élection n'a pas encore eu lieu. Ce dernier siège, s'il ne reste pas aux nationaux-libéraux, ira à un socialiste -et restera donc dans tous les cas à la gauche. Il y a actuellement au reichstag 43 conservateurs et 11 conservateurs libres, soit uji total de 54 sièges. Le centre compte 91'députés auxquels se joindront éventuellement les 9 députés catholiques d'Alsace-Lorraine. Il y a 10 antisémites ou députés de l'union économique, 5 Guelfes et 18 Polonais qui, pour la plupart, votent avec le centre ou la droite. La gauche compte 111 socialistes, 45 nationaux-libéraux-et 44 libéraux-démocrates, c'est un bloc de 200 voix. Comme le nombre total des députés est de 397, les trois partis de gauche disposent de la majorité absolue. Elle n'est pas grande, mais edle suffira pour les questions importantes. Les nouveaux sénateurs d'Alsace-Lorraine Les élections municipales d'Alsace-Lorraine entraîneront deux changements au ,sénat. D'après le § 6 de l'article 2 de la constitution du 31 mai 1911, le^ villes de Strasbourg, Metz, Colmar et Mulhouse envoient chacune à la chambre haute un représentant élu dans leur sein. C'est ainsi que MM. Schwander et Foret, bourgmestres d© Strasbourg et Metz, ont siégé au sénat et continueront à y siéger jusqu'à l'expiration du mandat de cinq ans qui : leur a été imparti, car ils sont bou.rgmes-. très professionnels installés en vertu d'un \ véritable contrat renouvelable et compor-2 tant une pension de retraite. Il en est autrement à Colmar où le bourgmestre sor- ■ tant, M. Blumenthal, a été élu par le conseil pour la durée d'un mandat municipal et remplissait donc une fonction honorifique quoique rétribuée. Comme M. ; Blumenthal n'a pa,s été réélu, il perd en ] ! même temps son mandat sénatorial et le . nouveau conseil devra nommer un rem- j plaçant qui sera sans doute le futur bourg-. mestre. A Mulhouse, le siège sénatorial 1 t était revenu à M. Diemer-Heilmann, con- 1 . seiller municipal, qui ne s'est pas repré- î î senté aux élections et dont le mandat à la ( . chambre haute est donc vacant. La nou- J » velle municipalité compte 18 socialistes . contre 18 conseillers appartenant aux partis bourgeois, et on ne saurait donc, dès à présent, faire de pronostics. Tout dépen- . dra, sans doute, de M. Kossmann, fonc- J t-îOiniTiairè-boufgmestre, qui n'est pas con- : seiLl-er municipal mais qui prendra part ' ! au scrutin. M. Kossmann pourra donc ' faire élire un sénateur socialiste qui se- 1 1 rait M. Emmel, député à la seconde chambre ou un sénateur bourgeois si les partis 1 1 bourgeois s'accordent sur un nom uni- 1 que. On prête d'ailleurs au fonctionnaire- ' bourgmestre l'intention de poser sa pro- 1 pre candidature. Elle aurait des chances de réussir, quoique M. Kossmann soit un Allemand immigré. Comme autre changement au sénat il y aura lieu de. pourvoir au remplacement du professeur W. Wiegand, délégué de l'Université, qui prendra sa retraite le j 1er octobre prochain. Enfin, la prochaine session verra un f autre sénateur en la personne du général 1 Hentschel von Giljénheimb, ancien com- , mandant du corps d'armée de Strasbourg, 1 mie l'empereur vient de nommer à la £ ■ chambre haute. Revues décommandées Par ordre de l'empereur, la revue qui avait été commandée pour jeudi n'a pas eu lieu. La revue de la garnison de Berlin qui 1 devait avoir lieu vendredi est également r décommandée. r Le Lokal Anzeiger déclare que le bruit fi qui a couru au sujet d'Une indisposition de l'empereur est' sans aucun fondement, c Seuls le temps et l'état du champ de ma- i nceuvres sont-causes de cette suppression, v 1: Le procès de Kiel — Condamnations g Le procès en corruption intenté à la suite de l'ancien procès des chantiers de Kiel i s'est terminé jeudi à 2 heures du matin, 1 par une condamnation générale de tous c les inculpés à l'éxception du commerçant Neugsbauer. L'ancien surveillant en chef de prison Hiestemann est condamné à 3 ans de prison et l'ancien surveillant de prison Rolff à deux ans de réclusion. Tous deux bénéficient de circonstances atténuantes, lis 1 ont été également condamnés à 5 ans de q perte des droits civils. Walors, ancien sous- s économe de prison, a été condamné à 4 mois de prison et l'ancien aide-gardien de î\ prison Griesel, à 3 mois de prison. Le né- k gociant Frankenthal est condamné à 2 ans t et demi de prison et à 5 ans de perte des droits civils. La femme Frankenthal et l'ingénieur diplômé Henrich sont condam ués tous deux à 300 mark d'amende. Neugs bauer a été acquitté. Les condamnés ont tous interjeté appel du jugement à l'exception de Walors. La police avait dû prendre des mesures spéciales et établir un service d'ordre pendant les débats. L'affluence du public aux débats était considérable. La police a dû, à plusieurs reprises, intervenir pour rétablir l'ordre. AWCLETERRC Pour la conservation du champ de bataille de Waterloo Le Times constate, avec un vif regret, que l'appel de fonds pour la préservation du champ de bataille de Waterloo n'a pac-au jusqu'ici un résultat satisfaisant. La ^omme minimum demandée est de 10,000 liv. st. ; 4,000 liv. st. seulement ont été recueillies.La folie suffragiste La National Galery se trouvant fermée i en raison du récent attentat des suffraget-■ tes, une femme, âgée de 60 ans, a brisé, S jeudi matin, plusieurs vitres du monument, à coups de pierres. Arrêtée aussitôt elle a comparu l'après-midi devant le tribunal. L'inculpée a refusé de faire connaî tre son identité. On pense toutefois qu'elle est de nationalité française. Interrogée, elle s'est mise à pousser des cris, puis elle a prononcé un long et violent discours. Comme elle refusait de se calmer te ju^e a renvoyé l'affaire à huitaine. L'inculpée a alors poussé les cris de : « Vive la liberté ! Vive Cristobal ! » La grève du bâtiment De Londres : Les ouvriers du bâtiment ont voté par 21,017 voix contre 5,824 la continuation de la grève qui dure déjà depuis dix-huit semaines. AUTR8CHE-H08MGRIB Les funérailles de Kossuth Les obsèques de M. François Kossuth, député au parlement et ancien ministre des finances, ont eu lieu jeudi matin en • présence de plusieurs membres du cabinet et des présidents de la chambre des magnats et de la chambre des députés. Le -cortège comprenait environ 4.000 personnes. Un grand nombre de députés de tous ( les partis assistaient aux funérailles. Le comte Apponyi a prononcé l'oraison funèbre du défunt. RUSSIE Armements La commission du budget de la douma, siégeant en séance secrète, a adopté plu- ! sieurs projets de loi parmi lesquels decs 1 projets concernant les crédits rçlatifs à la construction de nouveaux torpilleurs, à l'organisatioin de transports et à la navigation aérienne. Aviateurs allemands arrêtés On annonce de source officielle allemande au sujet de l'atterrissage d'aviateurs allemands près de Rypin (Russie) qu'il s'agit d'un appareil du centre d'aviation j militaire de Graudens.Cet appareil avait été t poussé par la tempête, le 26 de ce mois, ] par-dessus la frontière. Le pilote était le capitaine Schmoeger, du 125e régiment i d'infanterie et l'observateur était le lieu- \ tenant Paul, du 51e régiment d'infanterie. ^ Les deux officiers ont été arrêtés par les autorités russes. j De Berlin : On ne doute pas ici que les autorités russes ne relâchent très rapide» ment les deux officiers aviateurs arrêtés à cRypin où seule la tempête les a entraînés.Le Lokal Anzeiger dit à ce sujet : « On ne peut qu'espérer que les autorités régleront l'affaire d'une façon rapide et chevaleresque qui est maintenant de règle aai# des càs semblables entre la France et l'Allemagne. )) Tragique partie de yachting Sept jeunes gens appartenant à la meilleure société de Saint-Pétersbourg faisaient mercredi soir du yachting sur le golfe de Finlande lorsque le canot fut couché sur le flanc par le vent et se remplit ^ d'eau. J Les passagers s'accrochèrent aux mâts * et restèrent dans cette position durant toute la nuit. Jeudi matin six jeunes-gens ^ furent emportés par les vagues. Le sep- 1 tième a été recueilli par des pêcheurs. S ESPAGNE J L'effectif militaire Le ministre de la guerre a déposé à la c chambre un projet de loi fixant à 128,763 c. hommes l'effectif de l'armée permanente c; en 1914 et l'autorisant à élever provisoire- r ment ce chiffre si les nécessités l'y obligent. a Comme compensation le projet prévoit la concession de congés temporaires qui seront accordés en tenant compte des nécessités du service. p SUEDE fi s Est-ce le ballon d'Andrée ? i< La légation de Suède à Saint-Péters- " bourg a informé, à la date du 25 mai. le c ministre des affaires étrangères de Suède qu'elle vient de recevoir de Yakoutsk, en Sibérie orientale, le télégramme suivant : c Je vous informe que je viens de dé- ~ couvrir les traces de l'aéronaute explo-rateur polaire Andrée. J'ai trouvé dans v une vallée éloignée les restes d'un vieux ^ ballon. Je continue les recherches pour n ceux qui- s'intéressent à cette affaire. 0 » (s.) Krowsky, ingénieur dés mines. » 1' Le Journal du Commerce et de la Navigation, de Goteborg, est allé soumettre l( le cas au professeur Otto Nîordenskjold 9 qui a exprimé des doutes. P C PERSE ^ Combats *v Au cours d'un combat qui vient d'avoir k lieu à Pourdjir, dans le Louristan, les gendarmes ont eu onze tués et seize blessés.On mande du Kurdistan que le sirda.r c< Moukhti a infligé à la tribu des Kalbatè-khen une défaite décisive. Les chefs de la p tribu ont été pris et fusillés. k MAROC L'escadrille saharienne L'escadrille saharienne, comprenant huit avions, partie de Tunis le 6 mai, est arrivée mercredi à Taza. Elle est repartie jeudi matin et est arrivée deux heures iprès à Oudjda. Elle partira prochainement pour les oasis sahariennes. ETATS-UNIS Vente de navires de guerre Le secrétaire de la marine se propose de vendre les navires de guerre Idaho et Mis-sissipi à une puissance étrangère au prix qu'ils ont coûté en 1908, soit 58,630,000 fr. Cette puissance étrangère, assure-t-on, est la Grèce. Le secrétaire de la marine a expliqué à la commission navale du sénat que ces cuirassés ne pouvaient servir qu'à la dé-> fens-e des ports et que leur prix de vente .serait presque suffisant pour construire un nouveau dreadnought en plus des deux dont la construction a été récemment votée. REPUBL8QUE ARGENTINS Le message présidentiel Dans son message, le président de la République comstate la tranquillité intérieure et extérieure du pays et déclare la situation financière satisfaisante. Il se félicite de l'acceptation de la médiation de l'A. B. C. relative au Mexique. Il fait des vœux pour le rétablissement de la paix et annonce qu'il soumettra au parlement un traité d'arbitrage ave*: la France. Il constate enfin le développement de l'industrie et la progression de la richesse malgré la crise actuelle. AMERIQUE CENTRALE Tremblement de terre Un tremblement de terre qui a duré 30 secondes s'est fait sentir à Colon mercredi soir. C'est la plus forte secousse qui ait été enregistrée depuis le mois d'octobre. Le canal de Panama n'a souffert aucun dommage.BOLIVIE Ratification du traité avec les Etats-Unis Le sénat a approuvé en seconde lecture, par 23 voix contre 8, et sans modifications, le traité conclu avec les Etats-Unis. Jeudi devait avoir lieu l'examen du traité en troisième lecture. AUSTRALIE Secousse sismique De Sydney : Une forte secousse sismique a été enregistrée mercredi, à midi 30. Le sismographe a été impressionné durant trois heures. Des secousses se sont produites à Tongo, en Océanie. lis irnoitits llanips LA REVOLTE ALBANAISE Les négociations avec les insurgés La commission de contrôle s'est rendue à Tirana pour parlementer avec les insurgés qui, comme ceux de Kavaja, réclament un prince musulman. On dit que le 2 juin aura lieu à Siak une j réunion des délégués des insurgés de différentes tribus afin de soumettre leurs revendications à la commission de contrôle. Pendant son séjour à Kavaja, mercredi, la commission de contrôle a reçu des chefs albanais qui ont pris part au mouvement d'insurrection l'assurance qu'ils étaient satisfaits personnellement des explications et des promesses de la commission, mais qu'avant de déposer définitivement les armes, ils voudraient avoir un échange de vues avec les représentants du reste des tribus qui ont pris part à ce mouvement. Assurément un certain nombre de fanatiques ont formulé, à Kavaja, d'une manière précise, le désir de voir rétablir la domination turque ; mais, de même qu'à Kavaja, Les déclarations de la commission à Tirana où elle s'est rendue jeudi, ont exercé une action apaisante et ne demeureront sans doute pas sans influence. Il y a lieu de signaler que les chefs religieux, à savoir les muftis et les ulémas de Tirana, ont joint , leurs efforts à ceux de la commission pour convaincre les. représentants des tribus mécontentes que certaines de leurs revendications étaient inadmissibles. Toutefois, on a pu observer qu'un fanatisme religieux assez fort.était éveillé dans les esprits et que là aussi les mécontents réclament la nomination d'un prince musulman. Comme à Kavaja, les chefs'du mouvement à Tirana ont déclaré qu'il leur fallait d'abord délibérer avec les délégués de toutes les tribus intéressées et que cela se ferait au cours d'une réunion qui se tiendrait la semaine prochaine, réunion à laquelle la commission de contrôle a été invitée, par eux, à assister. Les insurgés se concentrent Les insurgés se concentrent à Slombi pour résister en cet endroit à Aziz Pacha, qui marche "contre eux avec les Albanais fidèles au gouvernement. Pour cette raison, la commission de contrôle n'a trouvé à Kavaja aucune autorité, à l'exception du mufti. C'est la faute des Turcs, dit-on en Autriche La semi-officieuse Wiener Allgemeine Zeitung croit savoir qu'il n'y a plus aucun doute que les troubles albanais ont été provoqués par des . émissaires jeunes-turcs. Ces derniers, dont la question des îles forme la principale préoccupation politique, ont tenté ainsi d'obtenir dans le centre de l'Albanie un point d'appui contre la Grèce. Les relations turco-grecques sont actuellement extrêmement tendues. La flotte turque, selon des nouvelles de Constantino-ple, fait preuve d'une activité surprenante. On semble avoir très justement compris à Athènes la gravité de la situation actuelle et on s'explique aujourd'hui les paroles de M. Venizelos disant : « Si l'Europe n'avait pas créé l'Albanie, la Grèce aurait dû le faire. » La crise ministérielle De Durazzo : Le cabinet n'est pas encore constitué. Les principales, personnalités envisagées pour cette nouvelle combinaison sont : Tur-kham pacha, présidence et ministère des affaires étrangères ; Turtullis Mehdi bey, Frasheri Feiri bey, Mufid bey Libohova, \ssan bey (Prichtina), Abdi bey (Toptani), Megga, Prenk et Bibdoda. Ces deux derniers sont catholiques. Le cabinet sera constitué très prochainement de manière définitive. Révolte à Samos Les habitants d'un village de l'île de Samos se sont révoltés contre la Grèce. Les troupes envoyées sur les lieux ont fait cause commune avec les révoltés. La question des îles D'Athènes : Le ministre des affaires étrangères a fait à la chambre les déclarations suivantes relativement à la question des îles de la mer Egée : 1° La Grèce n'a jamais fait à la Turquie de propositions relatives à la reconnaissance d'un condominium ou à l'acceptation de fonctionnaires dont les attributions impliqueraient une sorte de condominium ou de suzeraineté de la Turquie sur ces îles ; 2° Le gouvernement hellénique actuel n'a jamais songé à abandonner les îles de l'Egée, qui non seulement ont été reconquises par les armes victorieusse de la Grèce, mais encore lui ont été annexées par une décision des puissances lors du traité de Londres. Le ministre a ajouté qu'il ne désire pas étendre la discussion aux autres îles, car, selon lui, cette discussion ne rentrait pas dans le cadre des débats. Aucune décision n'a, en effet, été prise à l'égard de ces îles par les puissances, bien que ces dernières, par le traité de Londres, aient annoncé qu'elles décideraient également sur ce point. Etats-Unis et Mm Munitions pour le gouvernement mexicain Le Bavaria a déchargé plus de deux millions de cartouches et des munitions des-■ tinées à la Vera Cruz, mais qui furent mises à terre à Puerto-Mexico. Lorsque le navire arriva à Puerto-Mexico, le capitaine ne put montrer ses papiers et déclara que les autorités américaines les lui avaient pris. Le Bavaria a déchargé également trois balles de fil de fer barbelé. On annonce de source autorisée que deux importantes cargaisons de munitions sont : arrivées à Mexico depuis une quinzaine de jours. Les fédéraux peuvent maintenant continuer la guerre contre les insurgés. Ils disposent de tout ce qu'il leur faut. Mines de houille confisquées par les insurgés I Les insurgés ont déclaré que, sur l'ordre du général Carrânza, ils avaient confisqué les houillères voisines de Sabines et que ces mines seront dorénavant considérées comme propriété publique. Ces mines appartiennent à des Français et à des Américains.La conférence de Niagara-Falls On a annoncé à l'issue de la conférence de mercredi qu'un protocole sera signé à : la fin de la semaine, les questions principales ayant été résolues d'une façon satisfaisante. On n'a pas encore décidé si les questions secondaires doivent être admises par les négociateurs en ce qui concerne la situation du. gouvernement provisoire qu'on espère établir au Mexique. Un sujet anglais assassiné L'ambassadeur d'Angleterre à Washington a reçu un compte, rendu détaillé de l'assassinat d'un sujet anglais, nommé' William, et d'un citoyen américain employé comme lui dans la mine El Favor, à Guadalaraja. VVVWVVVVWVOVVVVVVVVWVVVVVVVVV\VVVVVV\<VVVVVV'VVV\\A Voie pîus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. FRANCE [Correspondance particulière de /'Etoile BelgH Paris, 27 mai. LES THEATRES A PARIS <( La Sauvageonne » aux Bouffes Parisiens Le théâtre des Bouffes-Parisiens vient de représenter la Sauvageonne, comédie en trois actes, de M. Edmond Guiraud. C'est une œuvre bâtie sur une situation dramatique et audacieuse, mais assez superficielle et qui développe avec beaucoup de tact et de mesure un quiproquo par trop équivoque. Suzy, la Sauvageonne, fille naturelle du célèbre auteur et poète dramatique Jean Lormier, a été élevée à la campagne par un brave homme de paysan nommé Dor-sois. Elle a été recueillie ensuite par son père. Mais elle n'est pas heureuse et ne supporte pas sans impatience la vie trpp libre de Lormier. Elle se montre jalouse des maîtresses de son père et se conduit en petite fille insupportable jusqu'au moment , où elle s'aperçoit, au cours d'une scène fort habilement présentée, qu'un sentiment étrange et trouble s'est glissé dans son cœur et quelle n'éprouve pas pour l'auteur dramatique un amour vraiment filial. Elle se réfugie honteuse chez le vieil académicien Gourdon-Landry et lui demande à brûle-pourpoint de l'épouser. Celui-ci s'étonne ; mais on apprend bientôt que Suzy n'est heureusement pas la fille de Lormier et que ce dernier serait prêt à devenir le mari de celle dont il croyait quelques instants auparavant être le père. Le sage Gourdon-Landry n'a pas trop de peine à |3ersuader à ce poète dévoyé ce qu'il y a. d'équivoque et de pervers dans un tel dénouement ; car Lormier n'est-il pas le père moral de Suzy ? Et la Sauvageonne s'en ira à. la campagne chez Dorso.is se mettre au vert. Il y a beaucoup d'artifice, beaucoup de convention, mais aussi beaucoup d'habileté et un sens très sûr des effets de théâtre, en ces trois actes. Ils ont été joués d'excellente façon par Mmes Polaire (la Sau\ageonne) et Paule Andral, celle-ci charmante de tenue et de légèreté, et par MM, Pierre Masnier et André Dubosc. . .Louis Schneider. RUSSIE ;Correspondance particulière de ('Etoile Beloi! Saint-Pétersbourg, 22 mai. L'Exposition internationale d'horticulture de Saint-Pétersbourg Pour la quatrième fois depuis 1869, l£ Société impériale d'horticulture de Russn vient de convier à une exposition interna tionale, les amateurs du monde entier. Les floralies organisées dans la capital de l'empire russe exigent de la part dt ceux auxquels incombe la charge et le: responsabilités, un dévouement sans bor nés ; c'est ce qui explique comment elles s< succèdent à des intervalles relativemen longs. Les trois premières ont été de brillan tes manifestations de l'art horticole e tout fait prévoir que l'exposition de 191< ne le cédera en rien à ses devancières. Ai reste, dans ce pays où, dans les partie: septentrionales, la culture est un perpétue tour de force, les fleurs sont recherchéeî plus que partout ailleurs. Il n'est guèn d'hôtel qui ne renferme dans ses salons e ses vestibules, si admirablement chauffés des plantes dignes de figurer dans les ser res les mieux tenues. Les plantes horticoles, parties de Gand. le 13 mai, sont arrivées ici dans d'excel lentes conditions. Une armée de jardiniers à la disposition de la commission organi satrice, s'occupe de l'installation des col lections, dans divers pavillons disséminés dans le Jardin public de Saint-Péters bourg. Le hall principal représente à pev près la superficie de la serre chaude de ls World's faiir de Gand. On ne s'Lmagin* pas, chez vous, ce que de pareilles entre prises entraînent de frais ici. On nous di; que le grand hall coûtera plus de 300,00< roubles. Un exposant de Saint-Pétersbourg a érigé, à ses frais, un pavillon, dont le coût se chiffrerait à 25,000 roubles. L'érection des bâtiments a été quelque peu retardée par suite du mauvais temps. Cependant l'exposition sera prête pour le 26, date fixée pour l'ouverture. Le succès en paraît certain. Bornons-nous à dire que la section belge y tiendra une place des plus honorables et qu'il y a lieu de féliciter dès ce moment vos producteurs de leui zèle et de leurs sacrifices. Une douzaine de Belges, intéressés à des titres divers aux choses de l'horticulture; se trouvent actuellement à Saint-Pétersbourg. Nous aurons l'occasion de revenir sur cette exposition, qui est un grand événement dans le monde horticole de l'empire moscovite. Vos compatriotes, chargés de l'installation des produits belges, MM. Pynaert, Spae et Van Orshove, se plaisaient à me dire le tact et la courtoisie avec lesquels les fonctionnaires de la douane russe ont procédé à la vérification des envois belges. Saint-Pétersbourg, 12/25 mal Le discours du ministre des affaires étrangères à la douma. — Le danger nationaliste. Le discours prononcé hier à la douma par notre ministre des affaires étrangères a causé un certain désenchantement. On s'attendait à autre chose qu'à ces paroles si mesurées, si réservées et dont on ne peut .rien tirer de clair, de net et de définitif.Il faut se souvenir que le ministre des affaires étrangères ne paraît devant les députés qu'une fois l'an, quand on discute le budget de son département, pour bien comprendre l'importance qu'on attache ici à ce discours annuel et l'attention avec laquelle il est, ce discours, écouté, puis, ensuite analysé, commenté et passé au crible de la critique. Cette année, toutes ces opérations analytiques n'ont pas donné de grands résultats, comme le constatent eux-mêmes les grands journaux de Saint-Pétersbourg et de Moscou : que l'alliance française et notre entente avec l'Angleterre sont à la base de notre politique internationale, c'est ce qu'on savait déjà avant le discours de M. Sasonof, qui ne nous a rien appris de nouveau à ce sujet. Il en est de même des phrases aimables à l'adresse de l'Allemagne et que jamais n'a omises un ministre des affaires étrangères de Russie. Il y eut aussi des amabilités à lTAutriche, mais prononcées sur un ton i>eaucoup plu? froid et en insistant sur [es menées antirusses et la propagande russophobe autorisée par le gouvernement autrichien en Galicie et qui peuvent amener de sérieuses complications. Cette Dhrase causa, quand elle fut prononcée, jne certaine émotion. Lé clou du discours de M. Sasonof ?ut l'annonce du voyage du tsar à Bucarest. On s'attendait d'autant moins à cela qu'après le départ de Saint-Pétersbourg, 1 y a deux mois, du prince héritier de Roumanie et de son fils, venus, disait-on, m Russie dans un but matrimonial, le jruit courut ici qu'il y avait eu un froid ;ntre les deux cours, le jeune prince l'ayant pas réussi à plaire à la grande-du-:hesse, fille de l'empereur, à qui la rumeur mblique le fiançait déjà. Les journaux font remarquer aujour-l'hui que c'est la première fois que l'em-jereur de Russie rendra visite à un roi ; mlkanique et que cette visite étant j •endue non à un des Etats -slaves de a presqu'île, mais à la Roumanie, qui jus-[u'ici ne figurait pas parmi nos amis inti-nes, ce fait prend une importance ca-jitale. Tout en félicitant M. Sasonof, [u'on considère ici comme l'auteur véri-able du rapprochement russo-roumain, ertains journaux nationalistes se deman-lent si cette démonstration d'amitié n'est tas exagérée et si l'honneur qu'on fait à a Roumanie n'est pas trop grand. De même que chaque année, après que e ministre des finances a présenté1 son pro-et de budget et fait l'exposé de la situa-ion financière générale, se lève le député cadet, M. Schingaref, qui fait le procès du ministre et de notre régime financier,, dé même après le ministre des affaires étrangères c'est toujours le leader du parti constitutionnel démocrate, M. Milioukof, qui prend la parole, et le discours du porte-parole de l'opposition est certes écouté avec non mains d'attention que l'exposé de M. Sasonof. Cette année, M. Milioukof insista spécialement sur l'influence de plus en plus grande qu'exercent, les nationalistes sur notre politique étrangère, influence contre laquelle, malgré toute sa bonne volonté et son pacifisme sincère, le ministre des affaires étrangères peut se trouver un jour entièrement désarmé. Jusqu'à l'année dernière, nos nationalistes ne s'occupaient que de la politique intérieure et mettaient toute leur énergie à combattre les Polonais, les Finlandais, les Arméniens, les juifs... Maintenant ils prétendent diriger notre politique extérieure comme ils dirigent depuis feu Sto-lypine notre politique intérieure. Il est facile de comprendre le danger qui nous menace quand on voit le comte Babrinsky, Un des leaders du parti, attaquer ouvertement l'Autriche et annoncer à ses populations slaves que l'heure de la délivrance est proche. C'est certainement à l'influence grandissante des nationalistes que nous sommes redevables de l'augmentation des charges militaires, contre lesquelles commencent à protester même les modérés : si nous ne nourrissons aucun projet belliqueux, si nous n'avons nulle idée de conquête, disait dernièrement, au cours d'une séance secrète consacrée au contingent militaire, un député octobriste, pourquoi ces armements intensifs? Il lui fut naturellement répondu que la Russie ne s'armait que pour sa défense.Il est intéressant d<e remarquer à ce propos que tandis qu'en France les défenseurs de la loi de trois ans laissent entendre qu'en revenant au service de deux ans on risque de compromettre gravement l'alliance, ici certains journaux nationalistes déclarent que l'augmentation du contingent et le développement de nos armements nous sont imposés par l'état-major français et que nous devons marcher dans cette voie, si nous ne voulons pas compromettre l'alliance. Il est interdit de rëwfodùvrè* nos cor respondances, à moins d'en indiquer la source. INTÉRIEUR Le fait brutal Les feuilles cléricales sont en délicatesse à la fois avec la logique et avec les mathématiques. Elles font des efforts désespérés pour échapper à l'évidence. . Nous leur avons démontré, par la sirn-1 pie addition des chiffres électoraux de 1912 et de 1914, que le gouvernement n'a ■ plus la majorité dans le pays. Elles s'inscrivent en faux contre ce calcul et s'évertuent, en triturant les chiffres de 1908, de 1906, de 1904 et de 1902, à embrouiller une situation qui est nette et claire. Pour peu qu'on les y pousse, elles finiront par invoquer les chiffres de 1*884.! En vérité, si leurs benoîts lecteurs 'se laissent prendre à ces jongleries, c'est que le royaume des cieux leur appartient. Quoi de plus naturel et dé piu:-raisonnable, en effet, que notre f'aço i de procéder ? Les chiffres de 1914 sont lù, tout frais ; ils nous permettent d'évaluer la force respective des partis dans la moitié .du pays. Pour l'autre moitié, les chiffres l)is plus récents sont ceux de 1912. Ce sont ces chiffres-là, et non les chiffres des élections précédentes, qu'il faut prendre pour calculer la force respective des partis dans les provinces dont les députés n'étaient pas sortants dimanche passé. En tablant sur ces chiffres de 1912, nous faisons d'ailleurs la part belle à nos adversaires, et pour deux motifs : le premier c'est qu'en 1912, de leur propre aveu, ils ont recueilli les suffrages des flottants, des modérés et môme d'un certain nombre d'anticléricaux convaincus : le second, c'est que le recul clérical qui s'est manifesté dimanche dans la moitié du pays se manifesterait sans nul doute aussi dans l'autre moitié, si elle devait voter maintenant. Les chiffres de 1912 sont donc favorables à nos adversaires. Et cependant, l'addition des chiffres de, 191g et de 1914 établit d'une manière certaine que le parti clérical n'a plus avec lui la majorité des électeurs. Les feuilles pieuses auront beau faire; elles ne parviendront pas à donner le change. Les cléricaux n'ont pas derrière eux la majorité du corps électoral, et ils ont- la majorité dans les Chambres. I! y a un excédent de suffrages en fav&VÏ des partis d'opposition, et la droite a douze sièges de plus que la gauslïe. Tel est le fait brutal et incontestable qui domine la situation. Ces douze voix de majorité représentent six sièges indûment acquis grâce à une délimitation électorale contraire à l'équité et au principe de la représentation proportionnelle. . / Cette situation est une situation révolutionnaire. GSS" aimée. — 3*3"* 1-4:0

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