L'étoile belge

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s.n. 1914, 30 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8zq8x/
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ALLEMAGNE Les députés socialistes qui sont restés assis ne seront pas poursuivis Le^ministre de la justice a déclaré vendredi, à la chambre des seigneurs de Prusse, que les poursuites judiciaires contre les députés socialistes, qui restèrent assis lors du lloch à l'empereur lorsqu'on clôtura la session, amèneraient probablement l'acquittement des accusés à cause de leur immunité parlementaire, ce qui serait considéré par les socialistes comme une victoire. Le parquet ne poursuivra donc pas. Mésalliances princières L'annonce des fiançailles du prince Oscar de Prusse, cinquième fils de l'empereur Guillaume, n'a pas été sans causer de la surprise dans toute l'aristocratie allemande, car les mariages morganatiques dans la famille royale des Hohenzollern sont très rares et l'empereur Guillaume n'est nullement partisan de telles dérogations aux traditions de sa maison. Le prince Oscar a dû, bien entendu, obtenir l'assentiment préalable de son père. D'ailleurs, les princes de la famille de Prusse s'engagent par écrit, le jour de leur majorité, à observer le statut de famille.Le mariage du prince Oscar et de la comtesse von Basserwitz sera donc une mésalliance et il ne pourra être conolu que morganatiquement. La future devra avant l'union renoncer aux titres et prérogatives de son futur époux : époux d'un prince de Prusse elle ne sera pas princesse de Prusse. Mais si de telles mésalliances sont rares dans la famille royale de Prusse, il y eut néanmoins des précédents. Le roi Frédéric-Guillaume III. veuf de la reine Louise, épousa, en 1824, la comtesse von Harrach qui comptait trente ans de moins que son royal époux morganatique. Elle reçut les titres de princesse von Liegnitz et de comtesse von Hohenzollern, mais elle eut grand peine à se créer un rang au sein de la famille royale. De tous les enfants du roi, le futur roi Frédéric-Guillaume IV fut encore Le plus chevaleresque avec celle qu'il appelait sa «petite belle-mère». Le prince Adalbert de Prusse, qui fut le premier marin de la famille des Hohenzollern, régularisa aussi, en 1850, sa liaison avec Thérèse Elsler, sœur de Fsngy, la réputée danseuse viennoise. Le lendemain du mariage, l'épouse morganatique du prince reçut le titre de Mme von Bar-nim. Son fils Adalbert eut le même nom et le titre die baron. En 1853, le prince Albert de Prusse, père du futur régent de Brunswick, épousa Mlle Rose von Rauch, fille d'un général. L'épouse morganatique n'obtint aucun titre de la cour de Prusse, ce fut le duc Bernard de Meiningen qui octroya à « Rosette » Rauch le titre de comtesse von Hohenau. De ce mariage morganatique sont issus les comte* Guillaume et Fritz von Hohenau, tous deux mêlés, il y a quelques années, à des incidents retentissants. Le second a^t mort récemment, tandis que l'aîné habite dans la banlieue bruxelloise. En remontant plus loin dans l'histoire de la famille des Hohenzollern, on trouve encore les deux mariages morganatiques du roi Frédéric-Guillaume II avec MUle L'ÉTOILE BELGE Samedi 30 mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : <-"c an : 12 fr.; 6 mois, fr. fi.»©; 3 mois, fr. 3.& POUR LA PROVINCE : Un an : IC fr.; 6 mois, fr. S.ûO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverte de 9 à 16 ] £njtrcvmce il suffit de remettre le prix de V abonnement au factex Baromètre du 30 mai 5 heures rompér. moy*» norm^», 29. 1.4-7 Maximum la veille. *4*! Minimum delà ^ nuit- 4 ? Baromèt. 'e29, à 8 h., 163n,tt.> Quantité (l'eau de 8 à 8 h es, Observations ( ùj fiï il *\ cçA* & viuli Température, j'So|| *' i i ' | Humi<iité(iO')= »>?// hum.'ahsol.K Vent dominant, &/ r* § faible, varif Déclin, ma-in V // 12^52ir Eph&mérides -,c ",/ pour le 20 me- Soleil: Lune: lever. 3 h.36 lever, 8 h. i" coucher, 19 li. 43 coucher.—h.— Prévisions de l'Institut météor.. Vent W. à N.-W.; un peu de pluie. Service des malles Ostende-Douvres Etat de la mer. le 30. à 4 heures : calme nce il suffit de remettre le prix de Vabonnement au facteur ttBfi9XaS90 f°'i France. Angleterre. Allemagne et i - . j partrime9tre ■ , ANVONfCES : 45 c™"' niai a m t fr. 1.6J. C*Ja J I 8- S OTl S a tous pays de l'Union postale. i 3 "• payable d'avance KMfc fQîlIfîllOO 8£k tllimOPIH Les uinjn 'e ra nuis aviir. i lie îrji à l'O.tija Ua Pjblicité, JUUAVJ.UU ^ Hollande, 7 fr. -Uraml-Duché, 6fr. I mandat-poste l»CïSUHIO« H5 ilUnSGt U 3o, rua .4êuve pira ssen la soir jaS aa. ÉTBAHGER L'accord, tliilbetain On télégraphie de Londres au Temps : On annonce que l'accord récemment conclu à Simla entre les représentants du gouvernement anglais, du gouvernement de l'Inde et du gouvernement chinois va être soumis au gouvernement russe. Pendant longtemps, les rapports entre le gouvernement de l'Inde et le dalaï-lama sont restés assez mal définis. Malgré la situation prépondérante que lui avait donnée en 1904 l'expédition du colonel Younghusband, l'Angleterre consentit longtemps à laisser le pays absolument indépendant sous la lointaine et vague suzeraineté de la Chine. Il est vrai que par un traité antérieurement signé, le dalaï-lama avait pris certains engagements d'un caractère strict, comportant notamment de ne céder à bail aucune portion de son territoire, de ne donner aucune concession de mines, de chemins de fer ou exploitations quelconques, de ne mettre en gage aucune partie de ses revenus sans le consentement de l'Angleterre. C'était, si l'on veut, un protectorat économique, mais en aucune façon un protectorat politique. Par l'accord conclu en 1907 avec la Russie, l'Angleterre s'engageait d'ailleurs à ne maintenir dans le pays aucun représentant. La Russie prenait de *on côté un engagement similaire. On sait qu'en 1911, profitant de la révolution chinoise, les Thibétains expulsèrent la garnison chinoise que le gouvernement de Pékin maintenait à Lhassa, mais lors-qu'en 1912 le .gouvernement chinois, jugeant les circonstances plus favorables, décida d'envoyer une armée au Thibet pour y rétablir sa suzeraineté, le gouvernement anglais, par l'intermédiaire de son ministre à Pékin, lui fit savoir qu'il ne saurait permettre à l'expédition qui se dirigeait sur la capitale du Thibet de continuer sa route. La note réclamait en outre la conclusion ft'un nouvel accord avec la Chine, le gouvernement anglais ne pouvant reconnaître la République chinoise qu'après la conclusion de cet accord. Naturellement, le gouvernement russe a été tenu par le gouvernement anglais au courant des négociations, mais l'accord final ne peut être signé sans son assentiment. Il est vraisemblable que les deux gouvernements vont examiner de nouveau la question de savoir s'il ne conviendrait point de modifier la clause de l'accord de 1907 relatif à l'engagement pris par l'un pS : et l'autre de ne pas envoyer de représentant à Lhassa. L'événement a en effet mon- 20n" tré que cette absence de représentant n'é- >ou" tait pas sans inconvénient. de être D'autre part, le correspondant péters- lant bourgeois du Temps télégraphie sur le rne- même sujet : s^es Je suis en mesure de vous communiquer P''e" que les lignes principales de l'accord con- 1904 cju entre l'Angleterre et la Chine, relati- tnd, vement au Thibet, seront les suivantes. Le sser Thibet sera, comme la Mongolie, divisé en ■ 'a deux zones : l'une intérieure, l'autre exté- ine. rieure. Le Thibet intérieur sera soumis à ure" la même administration que les autres pro- cer" vinces chinoises ; le Thibet extérieur auira rict, à peu de chose près le même self govern- f>aif ment dont jouit actuellement la Mongolie, l°n" en vertu de l'accord conclu entre la Russie che- et la Chine. "ses C'est-à-dire que l'Angleterre a voulu gle. s'assurer, au Thibet, une situation ana- orat .logue à celle que la Russie s'est fait pro- reconnaître l'an dernier en Mongolie, i en Toujours le régime des compensations, iga- C'est la Chine qui en fait les frais. La 'ays voilà amputée, en fait, d'une partie des 4 de deux pays sujets, la Mongolie et le Thibet. Elle peut encore s'en consoler, car rent aPr^s ^ou'' ne Pas de véritables ient Prov'nces chinoises. Mais c'est tout de iors_ môme un commencement de disloca- ju_ tion. Car la Mongolie extérieure passe , dé- en réalité sous le protectorat de la Rus- )our sie comme le Thibet extérieur passe sous nent celui de l'Angleterre et l'influence de ces inis- deux puissances se fera de plus en plus iralt sentir sur la Mongolie intérieure et le Thibet intérieur. sion Bien entendu le Japon ne voudra pas »ou- demeurer en reste et il va s'efforcer 'ître d'étendre sa zone d'influence en Mand- ciu- chourie et d'y fortifier son autorité. Il 5ou- convoite également la Mongolie inté- ver- rieure, la partie du moins qui est limi- icia- trophe de la Mandchourie, et peut-être î si' se mettra-t-il d'accord avec la Russie, s'il est possible de concilier, par un com- iv®ra promis, les convoitises des deux rivaux lrait La Chine, pour le moment du moins, j '(je est impuissante et ne peut s'opposer efii- l'un eacement à la réalisation de ces projets. NOS Services spéciaux deTÊTOILE BELGE FRANCE W. Poincaré en Bretagne Le président de la République a quitté Paris vendredi matin pou* un voyage de quatre jours en Bretagne. Le sous-secrétaire aux beaux-arts accompagne le présidentLes bruits de démission de M. Douniergue Le Temps déclare que dans les milieux radicaux on est convaincu que M. Gaston Doumergue, en présence des exigences des radicaux-socialistes notamment en ce qui concerne la loi de trois ans, sera démissionnaire mardi matin. ^De Paris : Le bruit répandu dans la soirée sur la quasi certitude de la prochaine démission de M. Doumergue a fort surpris le Palais Bourbon où l'opinion unanime est que le président du conseil n'a encore pris aucune détermination et qu'il est l'objet de pressantes démarches pour qu'il conserve le pouvoir. Il se peut que M. Doumergue résiste à ces influences, mais il est certain que ses collaborateurs seront les premiers informés de sa décision, La politique radicale et radicale-socialiste De Paris, vendredi soir : Le bureau du ' comité exécutif du parti radical et radical socialiste réuni pour examiner la situation politique a décidé de renouveler au président du conseil l'expression de sa sympathie et de sa confiance. Le bureau a décidé de proposer à la séance plénière du 3 juin un ordre du jour se prononçant en faveur du programme de Pau qu'a approuvé la majorité du corps électoral invitant les élus du parti à n'accorder leur confiance qu'à un gouvernement disposé à en poursuivre la réalisation avec le concours des groupes de gauche et leur demandant parallèlement à l'effort continu de laïcité de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la conception de la nation armée qui impliquent une réduction du service- actif, accroitra la puissance défensive du pays, d'assurer la couverture financière de* nouvelles dépenses militaires par des impôts sur la richesse acquise et de rendre définitives les dispositions fiscales adoptées par la chambre de 1909. Mort de l'inventeur du fusil Mauser Le Temps annonce que l'ingénieur Pierre Paul Mauser qui fut avec son frère Guillaume l'inventeur du fusil qui porte Son nom. est mort ce matin à Stuttgart à l'âge de 75 ans. Mme Caillaux renvoyée devant les assises La chambre des mises en accusation a , continué vendredi l'examen du dossier de l'affaire Caillaux. Le conseiller rapporteur Assaud a donné connaissance de son rapport. La chambre, après délibération, a rendu un arrêt renvoyant Mme Caillaux devant la cour d'assises pour homicide volontaire avec préméditation.n se confirme au palais que l'affaire viendrait le 20 ou le 21 juillet et occuperait Cûx audiences. von Vos», puis avec la comtesse Do hoff, deux unions dont une corresponda de VEtoile, belge rappela récemment l'I toire romanesque. Le kaiser et son état-major La liste de classement de l'armée pr sienne, qui vient de paraître, donne pi la première fois la composition comp! ésen- de l'état-major do l'empereur Guiilau en sa qualité de chef suprême des arm mon- terre mer t né- En tête figure le général d'infante baron von Lyncker, chef du cabinet n 'ters- taire> (Iui €st chef du quartier géné . Viennent ensuite : l'aide de camp géné ur ie colonel général von Plessen, le lieuten général von Gontard et les huit aides • camp de service, qui sont le colonel ' 1 Mutius, les lieutenants colonels von Esti C0IV et von Hahnke, les commandants 1 elati- Kleist, von Caprivi, von Moltke, 1 >s. Le Hirschfeld et le capitaine de corvette sé en ron von Paleske. exté- Font partie de l'escorte à titre d'ai nis à c*e camp •« à la suite » : les colonels gé , ro_ raux von Lindequist, von Kessel, ' 3 ^ " Scholl et von Moltke; les généraux d autra fanterie Bronsart von Schellendorf, i vern- Loewerifeld, baron von Plettenberg et 1 golie, Schenck ; les généraux de cavalerie pri: ussie von Wedel,prince von Salra-Hortsmaiy Mackensen, comte et burgrave von Doh , Schlotitten. rouiu Sont attachés à ia suite impériale ; ana- général d'infanterie von Jacobi ; les li fait tenants généraux von Oertzen, von C rolie *ius' baron Marschàll ; les majors gé 3. * raux von Kleist, von Friedeburg ; les ci ions, pjeis baron von Senden, comte von 3. La Goltz, von Neumann-Kosel, baron S des Rotsmann ; les lieutenants-colonels 1 Thi Senden, von Dommes, baron von I-zing-Berstett, comte von der Schulenb car et comte von 'Kageneck. Sont aussi a ables chés, les officiers de manne : amiral (je Muller, chef du cabinet naval ; l'arn von Usedom, les capitaines de vaiss- iioca- von Xrotha, von Karpf et von Bulow. Dasse Cela fait un total de quarante-trois < Rus- ciers généraux ou supérieurs, auxquels sous Peu^ J°indre le général russe de TatitcJ attaché personnel du tsar auprès du kai: e ces En temps de guerre, la suite impér: plus serait au moins quadruplé'e par l'adjc }e ti°n des princes souverains allemands leur état-major ou suite, par celle des < ciers pris dans les armes spéciales, d'< î pas ciers de l'état-major général, des serv orcer de la prévoté, de la gendarmerie, des cc Iand- rièrs> de la trésorerie, des transports* , convois princiers... et enfin des attac lp- A1 militaires qu'une déclaration de g'u< in té- laisserait sans emploi immédiat dans limi- front. t-être Dramatique explosion issie, On mande de Berlin au Temps : l com- explosion qui aurait pu provoquer viux épouvantable catastrophe s'est prodr c. vendredi matin, vers 7 heures et der l0insi au laboratoire des artificiers, dar# r efïi- ateliers de Spandau. Une fusée éclata ojets. tre niains des ouvriers. Des étince mirent le feu à un gros paquet de fu: qui se trouvait dans le voisinage. En insita.nt, tout l'approvisionnement matières explosives contenues dans le boratoire fit explosion avec un bruit midable. Toutes les vitres des bâtim< avoisinants volèrent en éclats. Un gr nombre d'ouvriers ont été blessés pa: chute des morceaux de verre. On ne gnale toutefois aucun accident grave restés AUTRBCHE-HONGRSE Clôture des délégations \ De Budapest : La délégation hongroi Maires ac*0P^ le budget des affaires étrangè reste E^'e a exPrimé sa confiance dans la i lors" tique du ministre des affaires étrangè Et Dro- Les délégations autrichienne et hongr sés à ayant terminé leurs travaux ont tenu ire ce s^ance de clôture dans laquelle ils ont < alistes s^até l'identité de leurs décisions. La sé£ pour- a ^ close par des hommages enthous p " tes pour l'empereur-roi François-Josep RUSSIE ce Os- Mort de l'ancien ministre Mirskj mande de Saint-Pétersbourg ipmtipi Temps : Le prince Svetopolk Mirsky anati- ava^ succédé à M. Plehve au ministèn [ohen- l'intérieur, est décédé la nuit dernièr • G.jil- teiles ESPAGME a%1- A LA CHAMBRE , obtempère. La question marocaine ur de carliste Mella prétend que la so de fa- ra*neté du Maroc est absorbée par la F: ce au détriment de l'Espagne. Il préco de ja une alliance hispano-allemande, pré c une dant qu'en cas de victoire de la Frs 'onolu dans un conflit franco-allemand, la Frs devra s'emParerait du Maroc. t pré- Nouveaux incidents £ d'un ^ sortie la cham pnn- Les manifestations qui se sont produ rares devant la chambre à la sortie de M. Ma y eut se sont reproduites à la sortie de MM. Prédé- riano, républicain ; Iglesias, leader ■ouise, parti socialiste, et Mella, carliste. Cha Lrrach fois la police a dû charger. De nombi ie son manifestants ont été légèrement ble ut les ou contusionnés. Il y a eu vingt-trois î com- restations. e eut MAROC ein de L'escadrille saharienne îts du ne IV L'escadrille saharienne, compren c celle huit avions, partie de Tunis le 6 mai, ». arrivée mercredi à Taza. Elle est re; >ii fut tie jeudi matin et est arrivée deux hei fohen- après à Oudjda. Elle partira procha a liai- ment pour les oasis sahariennes. fende- ETATS-UNIS atôque un orage i Bar- a s nom On mande de New-York au He qu'un orage, qui a éclaté jeudi, a C£ russe, la mort de sept personnes. époj- Trois pereonnes ont été foudroyi géné- quatre ont succombé à des congesti »t au- causées par la chaleur. fut le n _ _ _ oya à \l A P O N ntesse Les scandales navals — Condamnati anati- me et La cour martiale de Tokio a pronc 3, il y les (So<miamnations suivantes contrée reten- officiel^ inculpée dans l'affaire des s^ iment, da-les navals : mlieue Le vice-amiral Matsumoto, trois a.n( travaux forcés et remboursement de 409 istoire yens ; le capitaine Savasaki, un an de ;rouve vaux forcés et remboursement de 12 tiques yena. : MUlej Le commandant Suzukaï est acquitt g tes ÈvÉMtnts IfflMUiss LA REVOLTE ALBANAISE Les Albanais du Nord offrent leur app us- au prince )ur ète Plusieurs milliers d'Albanais en arir me se sont rassemblés à Alessio pour répc ées dre, le cas échéant, à l'appel du prince. Une députation de seize Albanais s'< srie rendue vendredi à Durazzo pour prier ili- prince, dans le cas où il n'aurait pas 1 rai s0'in de l'appui de ces hommes fidèles ral dévoués, de consentir au moins à les pi ajit £er en revue avant qu'ils se dispersent. de Arrestations ;on irff Dervich Bey El Bassam, un des pr fon cipaux chefs des insurgés, a été capti ron après avoir été cerné pendant cinq jou ba- Il a été ligoté par les gendarmes et cc duit. à la prison de Valona. des . M. Rapui, directeur de la police à E ri.é- razzo, a été arrêté-parce qu'il répanda ron dit-on, le bruit qu'Essad pacha revit 'in- drait dams quelques jours. ?on . Tjr ,on A Kouza ;lce La ville de Kouza, demeurée fidèle ;°n prince, a demamdé par télégramme que no- attitude elle devait observer en préser du mouvement actuel. Le prince a : le pondu que la ville devait demeurer tr£ quille et- n© résister qu'en cas d'attaqu né- Le nouveau ministère albanais ^er Le ministère albanais est ainsi constïtu fon Turkhan pacha, président ; Mufid bey, ji tice ; Negga, finances; Midhat, travaux i [0Î- blics, postes et télégraphes ; Turtuliss, jj-g struction ; prince Bibdoda, affaires étr£ tta- gères ; Achiu, intérieur : Abdid bey, ag ,-on culture. Ces trois dernières personnali ral n'ont pas encore accepté. îau * Les insurges On annonce de Durazzo que de forts gr< °n pes d'insurgés sont concentrés à Tira ie*> et à Siak. L'effervescence est grande à 5er- suite de nouvelles reçues de l'Epire. De ale canons ont été envoyés d'Alesio à Valo ne- où se trouvent réunis 9,000 catholiqu ®t Mgr Bunci et d'autres notabilités qui se "jj" arrivés proposeraient de marcher con )m' les insurgés. Une conférence a été tenu* cef ce sujet, mais il n'â pas été pris de dé jU" sion. des hés La commission de contrôle propose ■rr£ des remontrances à la Turqi De Durazzo : La commission de contr international a décidé de prier les puissî ces de faire des représentations sérieu jne à Constantinople en raison de ce fait qi J?le est prouvé que le mouvement a été mach et dirigé par les jei*: .cs turcs. aie., les en- L'émigration ^;s De notre correspondant de Saloniqu ' ^ On sait qu'une des conséquences les p ,'r; désastreuses de la guen-e balkanique l'émigration en masse des malheureu fia" populations musulmanes de la Macédo if' grecque et serbe, ainsi que des habita ? grecs de la Thrace. and C'est un spectacle effroyable auquel !a assiste ici depuis plusieurs mois se S1" qu'aucune mesure sérieuse ait été pr nulle part pour enrayer ce mouvement c migration, qui a pris des proportions ci sidérables. En dehors des deux cent c quante mille émigrés qui s'étaient emb qués pour l'Asie-Mineure jusqu'au mois se a février, de nombreux villages macédoni< res. sont évacués chaque jour par les mus )oii- mans, qui s'en vont traîner leur misère res> Turquie après avoir vendu leurs bi< oise P°ur un morceau de pain. Les rues de i une ionique sont pleines de réfugiés sans i >on_ cun abri attendant anxieusement le p nce mier bateau qui les amènera loin de ias- Pays 911* ^eur était si cher, ce pays qui h a vus naître et qu'ils sont obligés d'ab; donner pour céder la place aux nouvea occupants. Il est impossible de décrire l'état de malheureuses victimes de la guerre, cl qui la faim, le froid, la misère et tant d'; au très souffrances ont causé des ravages qui frayants. Nombreux sont ceux qui ont s î de combé en route, victimes du froid ou de e. faim. On a vu des malheureuses paysi nés accoucher en pleine rue. Au début l'occupation, des personnes charitab avaient secouru bon nombre de famil tombées dans la misère, mais bientôt charité privée devint impuissante devi le nombre croissant de réfugiés à secoui jve- Actuellement, à la sryte de la situât: 'an- des Grecs en Thrace, une très vive sur lise citation règne dans les esprits. Les mus ten- mans de Macédoine sont chassés de lei ,nce maisons par les émigrés grecs qui arriv. ,nce de la Thrace et du Caucase. A Salonic même des faits pareils se sont produits ont provoqué une émotion considéra parmi la population musulmane, bre Le journal turc Yevi Asr a lancé un ; • i pel à. toute la presse salonicienne, la prh \irn se joindre à lui pour demander au gi ç, vernement général de Macédoine qi mette fin aux violations de domicile cc mip mises par les réfugiés grecs au détrim< 2 ® de la population musulmane. ,Jr Ce journal écrit entre autres : « I ar- éniigrés grecs arrivent depuis quelc temps en notre ville en nombre cor dérable dans un état pitoyable, sans p{ et restent sans gîte. Bien qu'ils soienl plaindre, n'est-ce pas au gouvernent grec qu'incombe le devoir de nourrir. afit loscer ces réfugiés et de s'occuper de 1( est installation ? Malheureusement, un gra >ar* nombre de ces réfugiés vont s'instal fres dans les maisons des musulmans de Ma ine_ doine. Ces derniers s'en sont plaints i près du gouvernement général, mais i cune suite favorable n'a été donnée à 1( demande. Notre rédaction est assaillie i un grand nombre de musulmans maîh. reux qui viennent nous raconter, les 1 "a-ld mgg aux yeux, les violations de domic .use d0nt ils sont victimes. Si le gouverneim ne prend pas au plus tôt les mesures *>s ; cjoureuses qui s'imposent, nul doute ç on® dans peu de temps tous les musulmans Macédoine iront porter leur pénates Asie-Mineure ! » La communauté musulmane a chargé ons « hnkim » de faire les démarches née saires auprès des autorités grecques pc »ncé protester contre les violations des doi les oiles. ;an- En attendant, bon nombre de famil turques qui se trouvaient à Salonique « i de abandonné leurs foyers et sont part ,800 pour l'Asie-Mineure. Il ne reste actuei tra- ment que très peu de musulmans à Sa ,500 nique; la plupart appartiennent à la se des « deunmés ». é. Par contre, des Grecs de la Thrace ai vent par milliers à Salonique et raconte qu'à la suite des persécutions continuel! dont ils sont l'objet de la part des émigr turcs, leur séjour en Thrace est dever impossible. Des agents du comité jeui ui turc parcourent les villages de la Thra et donnent un certain délai aux habitan grecs pour évacuer leurs maisons et pari es pour la Grèce. Les Grecs s'empressent ' «n- plier bagage et quitten t précipitamme leurs foyers. Ceux qui hésitent à pari îst sont l'objet d'un boycottage rigoureux ■ le la part des Turcs. Les agents secrets tr >e~ vaillent activement dans le but de fai et évacuer tous les villages de la Thrace p ts- les habitants grecs et les remplacer par d musulmans de Macédoine. D'aucuns ajo tent que les Turcs se préparent à agir la sorte aussi en Asie-Mineure, où ils a jn_ raient envoyé de nombreux émissaires. ; ré gouvernement ottoman voudrait de la soi ra> rendre nulle toute immixtion du patriarc ,nl en Thrace et en Asie-Mineure. •u- '• lomeiie ciliiïûïi I mMm f UN PAQUEBOT C0UL é: COLLISION ENTRE un PAQUEBC 1s- et un charbonnier in- n- || y aurait 600 victimes ri- ;és Selon une dépêche radio-télégraphiq neçue de Québec, le paquebot Empress Ireland, de la compagnie Canadian Pa fie, a coulé à la suite d'une collision a\ un vapeur charbonnier. La nouvelle pi >u" venait de Father Point. Le texte die la c ^}a pêche est ainsi conçu : u II n'y a aue la signe de l'Empress of Ireland. On aperça ux à distance des bateaux de sauvetage ente na rant le vapeur du gouvernement Eurêka BS; Dépêche de Londres : Trois cent c: *nt quante survivants de YEmpress of lrela ont été débarqués à Rimouski. Les vie : a mes seraient nombreuses. Plus de six cei ci- personnes manquent et ont probablemé péri. La collision se produisit pendant q régnait un brouillard épais. Le vapeur coulé en dix minutes, lie L'Empress of Ireland faisait le serv; ^le entre Québec et Liverpool. Il devait se tre ,n_ ver actuellement à hauteur du cap Ra< ~ 1SEmpress of Ireland avait à bord s< Jiji tante-sept passagers de lr0 classe, y co n£ pris l'ancien membre du parlement c glais sir Henri Seton Karr, l'acteur bi connu Lawrence Irving, ainsi qu' grand nombre de délégués de l'Armée Salut. Des scènes douloureuses ont eu lieu à : } : verpool, où la foule assiège les bureaux ? la compagnie afin d'obtenir des supp fst ments d'informations. Jusqu'ici toutefi 3es on n'a reçu aucune confirmation officie ^ à Liverpool. Le navire charbonnier on aurait aussi cou ,ns ise Dépêche de Québec : On dit que le 1 ré- peur charbonnier Storstad a aussi coulé JJ" Il y aurait 1.000 victimes ar- Dépêche de New-York : Selon une dé] de che sans fil de Rimouski, mille personr 'ns ont péri dans le désastre de YEmpress ni- Ireland. Trois cents auraient été sauvé en .ns La collision est due au brouillai ^ Dépêche de Montréal : Une dépêche sa re~ fil reçue vendredi matin du capitaine ce YEmpress of Ireland dit que son vape les était enveloppé dans un brouillard ép: m_ quand le charbonnner l'a heurté pai flanc dans ses parties vitales. Le navire charbonnier ^ est norvésrU lu~ On annonce à Londres que le vape ef- Storstad, avec lequel YEmpress of lrela uc- est entré en collision, appartient à des ia ma.teurs de Christiania. U avait qui in- Venise le 17 avril et était arrivé à Quel ,de te 18 mai. les les La majorité des naufragé* ia aurait été sauvée rnt 'ir. Montréal on Un correspondant télégraphie que d Qx- près les informations des capitaines c ni- deux vapeurs, Lady Eveline et Eurêka, ; rrs rivés aujourd'hui dans ce port, la ma înt rité des naufragés aurait été sauvée p ue les canots de sauvetage de ces deux 1 peurs et par ceux de YEmpress of Irelai Me Dépêche de Quebec : D'après les dern reis informations on ne croit pas que lP- bateau charbonnier Storstad ait sombré tnt )U- Le bateau charbonnier ramêi l'il 360 rescapés. — 67 8 disparus mt ®e Qn^hec : Le Storstad, qu'on av; supposé coulé, a passé à Father Poi vendredi matin, à 6 h. 40, ayant son avs très endommagé. Il avait à bord 360 si si_ vivante d|p YEmpress of Ireland, aii Lin que de nombreux morts, qui ont été déb: ^ qués à Rimouski. }nt; Le total des sauvés s'élève à 399. Il re* 'de donc 678 personnes dont on ignore le so lUr Les renseignements envoyés par le c< nd respondant de la Patrie rib Montréal lPr Rimouski ne sont pas confirmés. ré Tous les passagers sauvés \ lu- On mande de Saint-John (New Bruj lUr wick) qu'une dépêche reçue ici aux ï ,ar reaux de la Compagnie à laquelle a.ppj ÎU* tient YEmpress of Ireland et qu'on cr venir de Rimouski, exprime la croyar ne que tous les passagers du vapeur se 'nt sauvée. ri- ue L'angoissante incertitude de en De Londres : Les bureaux de la Canadi Pacific Cy, à Londres, reçoivent du Cana je l avis officiel suivant : Suivant des inf< es_ mations parvenues ici il n'y a que 400 si ,ur vivants dans le naufrage de YEmpress nj_ Ireland. De Montréal : Le président de la Car |es dian Pacific Cy publie ie communiqué s mt vant : « L'étendue des pertes de vies 1 ies maines fait de cette catastrophe le dési le- tre le plus grand qui se soit jamais p: lo- duit sur le Saint Laurent. La grande d cte tance à laquelle le lieu du naufrage trouve du bureau télégraphique et télépl ri- nique le plus rapproché retarde inévitab nt ment la transmission des détails. C es père cependant recevoir cet après-m és rapport du capitaine Kendall. » iu De Montréal : L'évaluation du noml le morts varie considérablement. Certaii ce formations donnent le chiffre de 678 ci ts un maximum, tandis que suivant d'£ ir il y aurait plus de 1,100 morts. Pan le 350 personnes qui auraient été sauv ru y a 12 femmes. Vingt-deux des survi ir auraient succombé à leurs blessures le avoir été débarqués, a De Rimouski : Un radiogramme c peur Eurêka donne une liste complè ir survivants de YEmpress of Ireland c es recueillis et parmi lesquels ne se t n- qu'une femme, Mad Simon. La plupa survivants recueillis par YEureka soi u" hommes de l'équipage et des passage -;e troisième classe. De Father Point : Le charbonnier at stad avec sa proue enfoncée se rend ment à Québec par ses propres moye a subi de fortes avaries. On compte arrivera à Quebec dans la matiné< est vrai qu'il a à bord 360 survivant t réduirait à moins de 700 le nombre d< [ times de la catastrophe. L'épave De Rimouski : L'Empress of Irelam estimé 10 millions de francs sur le; 1,250,000 sont couverts par les assur Aujourd'hui, à marée basse, on aper r le sommet de ses cheminées. Les n C teurs souhaitent que l'on puisse e t- cette épave qui constitue une menace la navigation. it a anvers Les télégrammes reçus à la Boui donnent que peu de détail sur l'épc table naufrage du vapeur Empress < Iand.. Le sinistre s'est produit da Saint-Laurent, à la hauteur du I °! Point (Canada). L'abordage a été p1" sionné, non par un iceberg comme ,ec saient les premières dépêches* mai !?" un petit steamer norvégien charj charbon, le Storstad. On parle i ir): 600 noyés. Il y avait, d'après les dép 1,200 passagers à bord. , )) v\WVWlVVWVVWWVV^\\\AA/lWtVVWVVWVWVW\ XI- qd Voir plus Soin nos Deri res Nouvelles de la nu nt VVVVVVVVVVVVVWVVVVVVVa'VVWVWVVVVWVVV'VVVVV ue FRANCE ce iu- notes parisienne Médecine légal* . Un congrès de médeciDe légale se en" em ce moment à Paris. Je n'ai, nati ,jn ment, aucune prétention à en parler ju tifiquement. Mais un tel congrès doit son utilité, si les maîtres de la sciei Li- l'expertise insistent sur les principe! l'application minutieuse peut empêch erreurs. Il n'y a pas si longtemps q jjg vu, dans cette étonnante affaire C qui restera, hélas, comme un modèk péritie judiciaire, à tous les points d un médecin légiste faire l'autopsie '® victime sans soupçonner la balle q Ja_ vait tuée. Cette balle, comme on se fut découverte que dans un seconc men du corps, fait par un plus s auxiliaire de la justice, venu de Pa )ê- En d'autres occasions, la médeci ies gale fut elle-même criminelle. Qu' °f rappelle l'affaire de l'herboriste M es- accusé d'avoir successivement empoi •d ses deux femmes. — « Je jure que W est coupable », dit !e Dr Bergeron, i ns seur à la Faculté, employant, poi t'e primer son opinion, une formule in qui ne laissa pas que d'impression je jury. Moreau fut condamné à mort i cuté. Or, il fut prouvé, depuis, que ! tendu poison auquel le Dr Bergeron buait la mort des deux femmes, n'ei >n pas un, du moins à la dose qui ét ur question. C'était une autre affair nd farge. ir- Je ne dis pas que le médecin La tté merais qui fut aussi condamné à moi iec des causes célèbres du Second El était innocent : il y avait contre i fortes présomptions morales. Mai quelles étranges épreuves des expe sentence capitale fut-elle rendue lui? On conclut à sa culpabilité d 'a- des vomissements d'un chien à qui on les fait avaler des raclures du parquet F" chambre où avait agonisé Mme de 1 qu'on le soupçonnait d'avoir expédié* ^ l'autre monde, en feignant de la soi l(l II semble, tout de même, qu'on ai ièl généralement, quelques progrès, d le au moins dans les grands centres. Le stylé était solennel, mais on le prend l'importance que donnait à çon préparatoire le vieux Belloc, u ' premiers professeurs de médecine 1 fit qu'il appelait alors la médecine « nt tique ». En cette leçon, avant d'al •nt l'étude des diverses éventualités, c'é Jgj des conseils sur la gravité de la m lr_ du médecin commis à une expertise : nés élèves, toutes les fois que vous ?te appelés à faire quelque rapport, fréi rt. en pensant que vous allez êtres juges )r" la cause qui vous est soumise... N'i à chez qu'en tremblant du sanctuaire justice I » Belloc professait au xvm" siècle. L decine légale n'a plus la ressource t ls" avait alors, quand un cas lui pars '< surnaturel » de le renvoyer aux aut -,jj ecclésiastiques. Mais elle a, au cont :oe un certain goût pour les cas troublan nt l'hystérie est en jeu, et on se souviei beaux tournois de l'Ecole de Nancy l'Ecole de la Salpétrière. L'une con à la complète absence de responst an chez l'hystérique, l'autre l'admettait, da responsabilité, au moins partielle, i 'r" jurés, tiraillés dans les deux sens, aci Jr" sous des arguments contradictoires, saient par ne plus avoir d'opinion du [a Mais, même en des circonstances ,j_ simples, quand a-t-on vu des experts u_ decins ou non, être d'accord ? is- Paul Gini: •o- ^ Jl est interdit de revroduire no: io- rrspnndances, à moins d'en indiqt le- source. ■n, .e,s" {Correspondance particulière de I'Etoile Belc.t îdi le Paris, 29 mai. ire de _ _ t iesjn_ La Este humaine mime gi la Bataille syndicaliste avait des sous, ni le? j'imagine qu'elle enverrait un rédacteur ées il sPé"al du côté d'Avallon, sur le théâtre vants ce'te horrible affaire Perreau-Menant après semble une page arrachée d'un roman social de Zola, du roman féroce que le mai- u va- tre de Médan aurait certainement écrit si ;e des ce fait-divers affreux lui avait été révélé, u'il a Vous connaissez les faits? Un nommé rouve Menant exploite une tannerie. Un incendie rt des gg déclare. La rumeur publique en accuse de un ouvr'er congédié, Perreau, que l'on em prisonne sans retaxd. gjor_ L'usinier, partie civile, souhaite ouver- lente- tement le bagne au pauvre hère qui se dé- ns. Il fend, malgré tout, puisqu'il est innocent:! qu'il Pas plus à celui-là qu'à bien d'autres on i. S'il ne peut prouver sa culpabilité. Il sera con- s cela damné tout de même, à cause de la ru îs vie- meur publique, lorsque par bonheur il parvient à prouver son innocence ! On l'acquitte. Croyez-vous que l'usinier . . s'incline? Pas le moins du monde. Il ne ■duels veu' 9°'n' connaître d'autre incendiaire Inces. que Perreau. cevait *-es jours-ci, ce dernier, en pleine misère, iviga- n'ayant pas mangé depuis deux jours, re- alever gagne à pied son village, du côté d'Aval- : pour Ion. On le signale à Menant qui monte en auto avec son frère, avec deux ouvriers, et qui se lance à la poursuite du chemi-neau... Précisément Perreau, exténué, s'est se ne couché au bord du chemin. On le tient 1 <fVtre L'usinier s'est affublé d'une fausse barbe, ns lé brandit un revolver. L'autre tremble 'ather 'ous ses pauvres membres. Il a un occa- geste d'effroi, car il a reconnu son bour- le di- reau. s par ce geste doit être le dernier : Avec une ;é de cruauté de hyène Menant, se prétendant P, e menacé, tire une, deux, trois balles dans es' la cible vivante. Et il s'en va, à toute essence.vww Le miséreux reste longtemps inerte, puis - ~ il s'éveille, se traîne, visage et poitrine rouges de sang, jusqu'à une ferme... où it. l'on appelle les gendarmes. Ceux-ci arrivent et arrêtent, incarcèrent w""1 l'infortuné au lieu de le soigner. Enfin, quand il agonise pour de bon on se décide à requérir un médecin qui sonde les bles- c sures, extrait les projectiles et donne pour 10 mort le lamentable chemineau. Perreau survit, pourtant, et il a la forte d'accuser son assassin. On hésite un peu. tient mais on se décide, par peur du scandale j: L'assassin est arrêté. scien- u av-0t,e. Il~déclàre avoir voulu se ven- avoir ger de celui qui a voulu le ruiner, du n'met- îce de t6ur de feu » comme on dit là-bas. On lui ; dont rappelle l'acquittement de Perreau. Il ré erdes p]iqUe que sa conviction, à lui, n'a jamais i on a varié. adiou Mais pourquoi la fausse barbe ? Espé- d'im- rait_ii pouvoir tuer sans être reconnu ? Là- e vue, che et féroce, tout ensemble ? de la C'est certain. ji l'a- gi celui-là ne va pas à Cayenne, que it, ne pourra-t-on reprocher aux Bonnots de de- I exa- main ? Srieux ris. Doumergue 7... Viwiani t ne lé- on se S'en ira I S'en ira pas ! Gela tourne à la jreau, scie. sonné Je puis vous certifier que M. Doumergue oreau ne demande qu'à abandonner le pouvoir, irofes- qu'à le passer à l'impatient Viviani, quitte ir ex- à laisser ce dernier (qui a voté contre la solite, loi militaire) se débrouiller entre la majo- ner le rité certaine des Trois Ans et celle, non it exé- moins certaine, de la réforme fiscale, de e pré- l'impôt des riches. attri- Mais M. Poincaré a l'horreur du pire. U t était sait que M. Doumergue, tout en donnan) lit en confiance à l'extrême-gauche, ne laissera e La- pas discréditer les Trois Ans, même en pa rôles. Il n'est pas sûr que M. Viviani ait le Pom- courage d'en faire autant. Du moins M. Vi- t (une viani ne promet rien de pareil et M. Poin- npire) caré a raison de redouter une ère un peu .ui de trop démagogique. s sur Et puis... les ministres qui devaient s'en rts la aller voudraient bien rester, à présent. Et ;ontre M. Doumergue ne se sent pas le courage de u fait les mettre à la porte. Il ne voit qu'un moyen avait d'en débarrasser le plancher politique : s'en de la aller avec eux. Mais si l'on ne veut pas qu'il Jauw, s'en aille ? i dans Lundi, les groupes de gauche doivent signer ! gnifier leurs volontés. Ils acclameront t fait, Doumergue et... accepteront Viviani. Mais epuis, celui-ci ne vivra pas une heure au pouvoir s'il attaque, s'il laisse attaquer les Trois com- Ans. Le pouvoir irait ainsi à une combi-sa le- naison de concentration, de laquelle les so-n des cialistes unifiés seraient exclus. M. Jaurès, égale, clairvoyant, redoute cette éventualité. poli- Peut-être les choses s'arrangeraient-elles lorder si Viviani employait, pour parler des Trois taient Ans, une formule à la Doumergue ? Mais ission alors son vote contre la loi ? « Jeu- Nous allons voir comment le subtil Alge- serez rien se tirera de la difficulté. nissez Mais, comme vous le voyez, rien n'est dédans cidé encore. .ppro- de |a L'élève indocile . 11 y en a toujours un et c'est le meilleur ru'ellê d«laclasse- issait Très intéressant, à cet égard, le papier orités cïue publie la France du Sud-Ouest : Une raire" 'n'erv'ew avec Albert Thomas, le Millerand ts où rï'e demain' un Millerand de force égale et ît'des de 1316114 supérieur. et de Albert Thomas, normalien, économiste et cluait député, veut le Bloc, le vrai Bloc. 11 fournit "bilité sur *es Trois Ans une formule d'accommo- cette dement : Préparer, tout en appliquant la ]es loi, le retour aux Deux Ans... pour 1915, •ablés c'est-à-dire pour la date à laquelle les Trois fjnjs- Ans battraient en plein. Le ministère sera toyt toujours libre de s'arrêter à la première plug partie de cette formule : Préparer le retour aux Deux Ans. On verra bien après. Cela dit, Albert Thomas se déclare prêt ,Tr à collaborer avec Doumergue, avec Viviani. Il entend soutenir les gouvernements ~—de gauche et aussi... y participer. ! cor- Il n'y va pas, d'ailleurs, par quatre t£T la mins comme Sembat et I«a autre». H blague impitoyablement lee doctrinaire aiA- 65' année » ff — rsr iso

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