L'indépendance belge

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02 oktober 1916
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s.n. 1916, 02 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9g405/
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L'INDÉPENDANCE © ISPÉ "fEFlT M? CONTINENT: 55 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY iQ® (hollande.; 6 oents) I ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : g iifJOiS O AOTAPiPST lOlÉt (3 MO S 9 SHILLINGS \ IPDOR HC USE. TUDOK ST.. LONDOM. B.C. U. DE LA BOUKSE LUNDI 2 OCTOBRE l.JS. ABONNEMENTS :{« MOIS. 17 SHILLINGS.! CONSERVATION par le Progrès, TELEPHONE : CITY ssfin. TEiFPH,: i _I1 _Z et En vantfi à Londres à 3 h. fs samerfi SCS sent. î an. 32 shillings. LA SITUATION. •-< Samedi, midi. Le mauvais temps a gêné hier les opérations sur la Somme, mais il n'a pu empêcher nos Alliés de poursuivre leurs progrès. Au sud-ouest de Sars (entre Eaucourt et la route de Bapaume) les troupes britanniques ont enlevé une ferme puissamment fortifiée et à l'est de Lesbœufs (au jjord de Morvai) elles ont occupé un demi-kilomètre de tranchées allemandes. Dans le secteur de Thiepval les Allemands ont fait des efforts désespérés pour reprendre possession de la forteresse perdue. Après avoir soumis les nouvelles possessions britanniques (au nord de Thiepval) à un bombardement intense, l-'ennami déclancha contre elles une série d'attaques dont une seule, celle dirigée contre la "tranchée hessoise," eut un succès passager. La position fut perdue par nos Alliés mais reprise peu après par "une contre-attaque qui laissa aux mains des " Tommies " 529 prisonniers. "* Le total des prisonniers capturés par les troupes du général sir D. Haig depuis le 1er juillet dépasse 30,000 à ce jour et ci le président du Ileichstag et le chancelier de l'Empire estiment que la situation sur tous les fronts est excellente nous n'avons aucune raison pour les contredire. Nous ajouterons même qu'elle ne peut que s'améliorer de jour en jour et que nous envisageons l'avenir avec la plus grande confiance. Comme le dit le général Joffre dans son télégrâmiitef" de congratulations au général sir D. Haig, " les nouveaux succès des troupes alliées sont une garantie certaine de la victoire finale sur l'ennemi oommun dont les forces physiques et morales sont déjà sérieusement ébranlées," Quant à la fraternité d'armes, de jour en jour pius étroite éncre les troupes franco - britanniques à laquelle sir D. Haig fait allusion dans sa réponse au commandant en chef des armées françaises, elle est, elle aussi, un des facteurs déterminants du triomphe final et l'intelligente coopération des deux armées qui nous a valu la victoire en Picardie nous l'assurera, demain, sur d'autres champ? de'bataille. Les communiqués publiés hier par l'état-major français sont très brefs mais celui de l'après-midi signale des progrès entre Frégicourt et Morvai, au nord de la route de Béthune. Les nouvelles des autres fronts se ré-lent à des actions secondaires, étrograd parle de succès aériens et tions d'artillerie dans le centre; le signale des attaques autrichiennes ussées dans les Dolomites et sur le o ; et Bucarest mentionne une de activité d'aviateurs ennemis, ms la Dobroudja les deux armées ervent et se retranchent, et von tensen, après les échecs douloureux 16, 17, 18 et 19, ne semble guère sé à risquer de nouvelles attaques lasse, trop coûteuses pour être re-siées souvent. port roumain de Mangolia entre ■anza et Varna, maintenant occupé es Bulgares, a été bombardé à deux reprises par la flotte russe de la Mer Noire, et les artilleurs roumains ont coulé dans le Danube une canonnière autrichienne. En Macédoine la situation n'a subi que des modifications sans importance. L'état-major britannique annonce le bombardement, par les Bulgares, de deux ponts sur la Strouma et des escarmouches dans la région de Neohori. Le communiqué français relate quatre attaques successives déclanchées par les Bulgares contre les positions serbes du Mont K aym aktch al an repoussées chaque fois par les vaillants soldats du roi Pierre qui, sur le Brod également, ont infligé une sévère leçon à leurs ennemis mortels. Le discours du chancelier von Beth-mann-Hollweg, que nous possédons maintenant en entier, offre un exemple de l'astuce et de la mauvaise foi des hommes d'Etat allemands. L'jjomme au chiffon de papier, qui par l'entremise de ses diplomates, aussi fourbes que lui, a assuré la Belgique que l'Allemagne respecterait scrupuleusement sa neutralité alors qu'il savait les troupes allemandes sur le point de franchir nos frontières, cet homme à jamais stigmatisé, ose se plaindre, en parlant de la Roumanie, du peu de valeur des paroles ministérielles et royales ! Connaît-il un souverain plus faux que Ferdinand le Félon, Tsar des Bulgares et des ministres plus hypocrites que ceux de-Guillaume II, empereur des Huns! Il est vraiment plaisant d'entendre ces hommes de la Kultur dont les mirifiques projets d'hégémonie mondiale étaient fondés sur la corruption, l'espionnage, le crime et la terreur, se plaindre des procédés auxquels il a fallu recourir contre eux. Une dépêche de Pétrograd, relatant les déclarations de M. Derussi, ministre de Roumanie à Sofia, vient, à propos, jeter une lumière crue sur les procédés employés par les Allemands pour arriver à leurs fins politiques. A en croire le diplomate roumain, les Allemands, pour s'assurer le concours des hommes d''Etat-bulgares " récalcitrants " les ont tout simplement achetés. C'est ainsi que M. Tontchef, ministre des finances, aurait touché, pour sa part, un million et le général Boyadieff, commandant les forces bulgares en Macédoine, a failli, à un moment critique, lâcher son commandement parce qu'il n'avait pas encore touché le reliquat de Frs. 500,000 qui lui restait dû sur sa part ! Voilà ma foi de jolies mœurs et si les Bulgares, revenus de leurs erreurs, ce qui ne tardera vraisemblablement pas, ne pendent pas et le roi qui a entaché à tout jamais l'honneur de leur pays, et ses ministres prévaricateurs, c'est qu'ils sont de bonne composition et dignes de rester le jouet de politiciens sans scrupules et sans principes. M. Derussi assure que Ferdinand de Bulgarie, ayant brûlé ses vaisseaux, ira jusqu'au bout et n'hésitera pas à verser la dernière goutte de sang de son peuple pour sauver son trône. Quant à M. Ra-deff, le ministre de Bulgarie à Sofia, il entretenait des rapports suivis avec les bandes de brigands qui terrorisaient la Macédoine et la Dobroudja ! Mais M. de Bethmann-Hollweg sait tout cela mieux que quiconque et se3 paroles visent surtout le peuple allemand qu'il s'agit de maintenir dans la croyance de la pureté des intentions du Kaiser et de son gouvernement, et aussi certains neutres qui, malgré tout, professent une incompréhensible indulgence à l'égard de tout ce qui est allemand. Mais les yeux se désilleront quelque jour, et alors le colosse Teuton, construit en argile, s'écroulera comme une masse. EMPLO YEURSet EMPLO YÈS. Le conflit Le capital. C'est devenu un lieu commun d'affirmer sa foi en une humanité nouvelle : le capital et le travail, nous dit-on, sortiront réconciliés des tranchées. Etaient-ils donc si brouillés que cela ? Le capital était-il, avant la guerre, un ogre par définition, et le travail était-il son adversaire acharné ? Le capital ! Voilà un mot qui à la fois dit trop et trop peu. Dans la pensée des économistes classiques la signification de ce mot était tellement élastique et vague que chaque auteur se croyait obligé de consacrer vingt ou trente pages à l'appliquer. Les lecteurs des vénérables traites de science économique sont bien à plaindre, car après avoir parcouru les avis d'une deni-douzaine d'auteurs réputes, ils se cî ^mandaient avec angoisse: ttiais où donc cela commence-t-il et où cela finit-il, le "capital" ? Ce mot nébuleux est néanmoins en ce jour sur toutes les lèvres et sous toutes les plumes, et d'une ligne à l'autre un moderne. même auteur l'emploie parfois, à son insu, dans des acceptions diverses et même contradictoires, ce qui lui permet de démontrer tout ce qu'il souhaite et même d'avoir l'air très savant, étant très obscur. Tâchons d'y voir clair en examinant les faits. "Croyez-vous, me disait un jour un ingénieur de charbonnage, que je travaille moins que mes ouvriers ? On oppose le capital au travail. Je suis, paraît-il, du côté du capital, mais je travaille pourtant autant et plus qu'un bouilleur. Quant au capital de la société anonyme dont je suis le serviteur, où est-il ? Les titres ne sont pas chez moi, mais ils se vendent en bourse; il paraît même que la moitié d'entre eux ont échoué en des mains étrangères, très loin de nos frontières. Aux assemblées d'actionnaires on voit venir chaque année quelques vieux habitués, détenteurs d'une fraction des titres. Est-ce pour eux que je me dévoue, ou bien pour les inconnus qui attendent à l'étranger l'échéance des coupons? N< pas ! Les ouvriers que je coudoie chaqi jour depuis des années, et spécialeme: de nos vieux braves, me sont beaucoi car- moins indifférent» que les actionnaire Le Cependant, je suis parfois en confl tta- avec les ouvriers. Pourquoi ? Mais par les que j'ai non seulement devant le co du seil d'administration, mais devant que public, accepte la . mission de faire ma roi cher le charbonnage, et que le jour < ont les ouvriers demandent trop, je suis bi< unis obligé de réagir. L'ouvrier ne conna pas les conditions du marché charbo eth- nier; son horizon est limité, et la cons Ions quence en est que^parfois il restreint iple production ou bien demande une au des mentation de salaire à contretemps. 1 conflit n'est pas entre le capital et par travail : croyez-moi, il est entre le tr sur- vail de direction et le travail d'ex Al- cution!" B t sa Nous étions assis sur le roc dans ui ipes galerie de miife, à plusieurs centaines i nos mètres sous terre. Notre lampe s'éta ati- éteinte, et nous attendions le retour c ja porion qui était allé la rallumer. Bie oies flans l'obscurité profonde, on v une petite lueur poindre au bout de que galerie, à une distance en apparence i ares çux L'ingénieur, lui aussi, m'apportait i ls j milieu des ténèbres une lumière bienfo idrè sante: celle de l'expérience, et j'adir liri- ra^s sa façon originale, si humaine, iale vécue, d'exposer la question sociale, ['es- ou> Pour ®tre Plus précis, le "problèr se du salariat." a^u La mission du dirigeant. La voix reprit, teintée d'énergii >ant "Qui, il faut que cela marche ! "Une e stre treprise comme oelle-ci est dirigée en fa P®s> par trois ou quatre hommes qui.ont int 3 rêt à la faire fructifier. Si les bénéfic lv®r sont considérables, nous en aurons not ' le part évidemment, mai., il en est de mêi: >our c]03 ouvriers: qu; nd on gagne de l'a ' 1 gPub, iout le iiJnuc t.ii pr'ùulo, du'na en bas de l'échelle, d'une façon ou i . l'autre. Mais l'intérêt immédiat n'e ralfc pas notre seul mobile. Il y a autre cho ' 16 dans la vie: que dirait-on de moi, da . es mon milieu, si j'éta'-s incapable d'accoi ' plir ma mission de dirigeant ? Mais om~ serait une déchéaiee vis-à-vis des autr en" et vis-à-vis de moi-même!" ,000 T7J- • • v - ■ iit ici 1 mgemeur eut recours a u: . ^ comparaison frappante: "Quand i général, dit-il, se fait casser la figure s un champ de bataille, est-ce parce qu iché 6St k*en Pay® '■ Est-ce parce qu'il gag: ^ cinquante francs par jour? Non! c'« parce qu'il a une idée; il a acoepté u: ^ mission; il a son plan. Son amour-propr " sa réputation sont en jeu. Eh bien, m 5&ns aussi, j'ai mon plan!" ! de H 86 tut un instant, puis, sentencieus ment, il ajouta: "Evidemment, si i temps à autre l'ouvrier ne résistait pé . le patron en ferait automatiquement i esclave! Oui, au-to-ma-ti-que-ment!" *> il Une formule excellente. : Quand un problème est bien posé, la est déjà à moitié résolu, a-t-on dit av raison. sait Emile Waxweiler, avec sa remarqu se3 ble lucidité d'esprit et son sens réalis a des choses, résumait le problème du s lrice lariat dans des termes à peu près ide r.et tiques à oeux de cet ingénieur. Il bann: ams sait de son vocabulaire les expressions n un^ buleuses comme "le capital" et "les : fard chesses," et il disait: "L'employeur l'employé ont d'un côté un intérêt coi mun dans la bonne marche de l'industr; ruit mais de l'autre côté ils ont des intén isse. opposés quant aux partage du fruit < S™* travail : l'employeur désire en avoir po S son argent, et l'employé désire ne pas < donner trop pour son f.rgent." ' Cette formule lapidaire résume tr simplement et très exactement la questii du salariat industriel, et elle conduit -droite ligne aux conclusions suivante son d'abord, que dans un pays déterminé i et faut, dans l'intérêt du patron comr met dans celui de l'ouvrier, améliorer l'org s et nisation générale de l'industrie et c très commerce de façon à augmenter les bér fices, et ensuite qu'il faut rechercher ] t les moyens les plus propres à assurer le ps tage équitable dos dits bénéfices; c i in- l'ouvrier isolé n'ayant aucun pouvo: aille les ouvriers doivent se' syndiquer, e le En d'autres termes, il faut obtenir du la collaboration du patron et de l'o Dur- vrier le rendement le plus profitable eur. tous deux; i! n'est donc pas plus indifl yme rent aux ouvriers qu'aux patrons de s Les voir comment on va organiser techniqi s se ment et commercialement la productif que et la vente des fabricats. Produira-t-des tel article plutôt que tel autre ? Am ron- t-on recours à telle machine ou à tel pi î on cédé ? L'exportation atteindra-t-elle .eux consommateur par les voies les pl des directes, ou bien le profit de la ver: îue, sera-t-il écrémé successivement par u >n ouvriers seront à même de discuter ce! le il y aura progrès général. it En faisant affluer sur l'usine prodt ip trice et vendeuse le maximum de bér s. fices, on créera, comme disait Emile Wa it v/eiler, le milieu favorable à l'amélioi ce tion du sort du plus grand nombre. L n- où il n'y a rien, tout le monde perd s le droits. Là, où il y a de la substance, cb r- cun peut espérer tailler sa part. m Le partage des profits, ît Comment partager les profits ? Il y Q_ un fait: dans tout partage, si l'un o tient trop, c'est évidemment au dét: 3a ment de l'autre. Il faut donc, pour éqi g_ librer les chances, équilibrer les dei je tendances opposées. Par «ie dévelopj ]6 ment de la force matérielle? Pas exel a_ sivement. Voilà, dans une usine, un sy e_ dicat ouvrier qui fonctionne : les ouvrir ont intérêt à être groupés en grand noi ie bre, mais ils ont aussi, en réalité, intéi le à ce que le fonctionnement du syndic it soit loyal et équitable, et ici leur intéi lu se confond avec oelui du patron, car c n- cider une grève intempestive, par exei it pie, c'est nuire à tous. Pour que les sy la dicats ouvriers agissent à bon escient, u- faut que leurs membres soient instruit plus ils seront instruits, mieux ils coi iu prendront la situation de leur industi ii- dans le mécanisme national et internati ii- nal, et mieux ils apprécieront le point si vue patronal. Le syndicat idéal doit m " seulement posséder la quantité, mais ie qualité. Réciproquement, il y a intérêt à que le patron comprenne la psycholoc et les besoins de la classe ouvrière. ( 1 : rencontrait encore en Belgique, avant Q~ guerre, bien des patrons qui, tout en disant démocrates à tous crins, ne to e" raient à aucun prix l'existence d'un sy es dicat dans leur usine. Us disaient d'i re air de défi, par exemple: "Je suis le maître et j'entends le rester. Je voudr; r; bien vpir que les ^ouvriers; viennent i L'b faire la loi chez moi!" Ces pseudo-démocrates seraient reg; dés en Angleterre, par les conservâtes se eux-mêmes, comme des êtres antédil as viens. Tout le monde ici comprend q n~ dès l'instant où un chef d'entreprise i ce troduit des ouvriers chez lui, ces ouvrit 6:5 y entrent avec leurs droits, parmi li quels figure au premier rang le droit ie se grouper pour défendre leurs intérê ln Vous entendez d'ici l'objection du p J.r tron rétrograde: "Mais les syndicats c vriers commettent des abus!" Evide: 16 ment, mais les sociétés anonymes, m: st les cartels, mais les patrons isolés en co: le mettent aussi. En toutes choses, il y a mesure. L'instruction publique, e- Pour diminuer les abus, il faut n lu seulement perfectionner la législatic -S mais élever le niveau intellectuel et moi m des patrons et des ouvriers, et pour « on dispose d'un levier infaillible: l'ii truction publique. Retournez comme vc voulez "la question sociale" ou "les qu il tions sociales," et toujours vous abou ec rez à cette conclusion que pour amélioi le sort du peuple il faut commencer p a- l'instruire. te L'instruction produira ce double : a- sultat: augmentation de la producti n- et des bénéfices au profit commun c ls- employeurs et des employés, et parta é- plus aisé et plus équitable des prot "i- entre ces deux catégories. et n_ Problèmes d'actualité, e, Mais l'instruction ne fait sentir :ts pleins et bienfaisants effets qu'au bc lu d'une génération. Et voilà que tout ur monde est d'accord pour proclamer qi sn dès le lendemain de la guerre actuelle, conflits entre employeurs et employés d es vent cesser. Cesseront-ils complètemei: Evidemment non, puisqu'ils ne cesse 3n même pas pendant la guerre: il s'a, 3 : plus exactement d'améliorer les rappo il entre patrons et ouvriers, et comme pc ae conclure une transaction il faut être a- moins deux et y mettre chacun du si< [u le problème du jour, dans le Royaun é- Uni notamment, est celui-ci : rechercl es les moyens de créer un milieu favoral r- à une meilleure entente, et savoir ce q il-, chacun des deux facteurs en présence r, abandonner d'une part et revendiqi de l'autre. Une question aussi vaste ne se réso u- pas en un tour de main ; les situatic à à modifier sont si complexes et si diver ■g. qu'il est impossible de trouver une f ,a_ mule s'adaptant partout. e- Les Anglais, qui en ces matières ne jn paient pas de mots, ont entrepris lar Dn vision méticuleuse de toute leur organi a- tion économique, et ils ont mis au p o- mier plan la question ouvrière. le Que revendiquent les ouvriers ? Lf us porte-parole le plus autorisé, M. Goslii te en prenant la présidence du Congrès < ne trade-unions, disait récemment à E 1 1 l • a, "Ne serait-il pas possible aux employeurs de ce pays, à la conclusion de c. la paix, lorsque nous nous serons libérés é- de la législation restrictive à laquelle x- nous nous sommes soumis p>our les be-a- soins de la guerre, d'accepter de mettre à, leurs affaires sur un nouveau pied en ad' es mettant les ouvriers à quelque participa-a- tion, non aux profits, mais à la direction 1 Nous, travailleurs, ne demandons pas à être -admis à un titre quelconque dans ce qui est essentiellement la propre a affaire de l'employeur, je veux dire dans ces matières qui ne nous concernent pas directement au sein de l'industrie ou de 'i" l'entreprise dans laquelle nous pouvons lx être engagés. Nous ne cherchons pas à ■e- siéger parmi les directeurs, ni à nous u~ mêler de l'achat- des matériaux ou de la n~ vente des produits. Mais dans l'arrange--rs ment journalier de l'emploi auquel nous n" consacrons nos vies de travail, dans l'at* êt mosphère et dans les conditions où nous at avons à travailler, dans les heures de èt commencement et de fin du travail, dans é- les conditions de la rémunération et même n" dans les manières et les pratiques des n" chefs avec lesquels nous sommes en con* il tact, dans toutes ces matières nous sen» s- tons que nous, comme ouvriers, avons droit à une voix—et même à une voix 'i-3- égale—à côté de la direction elle-même. °" Croyez-moi, nous n'obtiendrons jamais de ^ paix industrielle durable si ce n'est dans m le sens d'une démocratie industrielle." Bonne volonté réciproque. ce M. Neville Chamberlain, lord maire de Birmingham, ville dont il est lui» même l'un des plus grands industriels, pt répondit dans son disèours de bienvenue: S6 "Les ouvriers demandent une plus grau* de part du produit de leur travail. Ils n_ demandent un salaire qui leur donne une ln marge respectable au-dessus du coût de je l'existence, de façon qu'ils trouvent que la vie vaille la peine d'être vécue. Ils de-1 mandent la régularité de l'emploiement. lis pensent que si les leaders des U'aioc-unions étaient admis occasionnellement» T dans les conseils des employeurs, et au-rS torisés à voir un peu plus du jeu de l'in-U térieur, ils aideraient à éviter le retou." 116 de périodes de chômage. Leur troisième n revendication, c'est l'amélioration des ^rS conditions extérieures tant dans les usi-nés qu'à la maison, de façon que les ou* 6 vriers soient capables d'entretenir leur " intelligence et leur santé et d'élever leur» enfants convenablement." U" Comme le constatait le "Times" après n~ la clôture du Congrès, il n'y a pas encore 113 là, de part ni d'autre, de paroles déci-n sives, mais seulement des signes de bonno la volonté réciproque en vue d'arriver à une entente. Loin de denigrer la proposition ouvrière ou de rappeler les ou-on vriers à l'ordre au nom de ' 1 union sa-n, crée," le grand journal ajoutait que le •al point le plus important discuté au Confia grès était la question des futures relais* tions entre employeurs et employés. Une us coopération plus étroite est désirable, 3s- mais responsabilité va de pair avec pou-ti- voir. On doit donc, disait-il, négocier sur ■er ce point, mais le désir des ouvriers de né-ar gocier doit être accueilli dans un esprit de loyauté." •é Au Congrès de la "Britisli Associa* on tion" pour l'avancement des sciences, le les professeur A. W. Kirkaldy, président de ge la section économique, disait, le 6 sep*-its tembre dernier: "Les employeurs devraient être organisés en associations lo» cales et national?-: pour chaque industrie, tandis que les ouvriers devraient avoir ses des unions et des fédérations correspond ut dant à celles des employeurs. De ces deu « le corps représentatifs sortirait, par voie •e, d'élection, un Conseil Industriel repré-les sentant la totalité de l'activité indus-°i- trielle du pays, et ces corps constitués, 11 pour autant qu'ils seraient approuvés par nt l'Etat, jouiraient de pouvoirs très étendit dus." rts une heureuse résolution. ur Les plus hautes autorités patronales du au monde industriel anglais, réunies à Man-!n> sion Hiju.-e, a Londres, le 20 septembre, le" sous la pré.-^denc% da lord maire, ont ap-ler prouvé à l'unanimité une résolution pro-^le damant que pour créer une entente cor-ue diale entre employeurs et employés, "1 va ne fallait pas' attendre la fin de la guer-ler re, mai3 agir tout de suite, l'atmosphère étant très favorable en ce moment. "Les U<1 employeurs, dit la motion, doivent se ins mettre à l'œuvre immédiatement, accep-3es ter le principe d'un salaire permettant de :>r" vivre décemment, reconnaître le principe que l'ouvrier désire du temps pour se sa récréation et ses loisirs." ré- Le gouvernement britannique, au ^a- même moment, instituait un comité con-' re- sultatif en vue d'établir des communications régulières et une coopération défi-ur nie entre le travail organisé et le gouver-ig- nement. Les quinze membres de ce co-les mité sont les leaders des principales fé-ir- dérations ouvrières : des chefs'énergiques S'ème annéç. V'.v, ' V - r , ■_ f Uo 233

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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