L'indépendance belge

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s.n. 1918, 01 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fb35/
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-39e annee Ito 153 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS il BPi jll F.i ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOIi HOUSE. TUDOR ST. E,C. 4 tl. PLACE »E LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3360 TÉL.: 311-5? et 238-75 LUNDI 1er JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. !e samedi 29 juin (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi midi. Au moment même où l'on s'attendait sur le front britannique à une grande offensive allemande, l'on apprend avec joie deux succès des Alliés en France, démontrant la confiance des troupes anglaises et françaises et leur excellent moral. D'après les prévisions de plusieurs critiques militaires, l'offensive teutonne devait se déclancher dans la direction de Béthune. Or c'est à l'extré--miu' de ce secteur, dans la direction de Merville, au Nord, que les Anglais, sortant, par surprise, de la forêt de Nieppe, oal attaqué l'ennemi sur un front de cinq kilomètres environ. Nos alliés, au cours de ce combat, ont pu s'emparer de tous leurs objectifs, y compris les villages de l'Epinette, de Verte Rue et de Labecque, ce qui les i approche de Neuf-Berquixi.Au cours de cette opération les Anglais ont fait 300 prisonniers et ont pu s'emparer de 22 mitrailleuses, au prix de pertes insignifiantes. Tandis qu'ils remportaient ce beau succès au nord de Bethune, les Australiens, dans un raid heureux, prenaient possession d'un poste avancé ennemi à l'ouest de Merris et aAaient pour butin 43 prisonniers et six mitrailleuses. A|i sud-est de Spissons, sud de l'Aisne, les troupes françaises ont attaqué hier matin, sur un front de sept kilomètres environ du sud d'Ambleny, à l'est du Mont Gobert. Leur objectif était de ^'emparer des positions fortifiées construites par l'ennemi dans cette région. Les troupes de la République, de-voyant la plus grande ardeur, ont péné-:ré dans les organisations teutonnes, em-jortant d'assaut les tranchées alleman- ( le-- de Laversine, les hauteurs du nord- , xuest de Cutry et s'emparant des envi- , *oxis dé'Saint-Piérre-Aigle," àTouest et , tu sud de cette commune, qu'ils domi- ' icnt complètement, ayant pu se rendre i naitres de la crête voisine. L'avance i rançaise a atteint plus de deux ( kilomètres en profondeur; 1,060 prisonniers ont été la récompense de ce j ieau fait cf'armes qui améliore sensible-nent les positions de nos alliés au sud de A.i'tneï Les troupes allemandes battues Laversine et à Cutry, appartenant à 'armée de Von Hutier, étaient destinées ' î marcher sur Paris. Elles verront la ïrande capitale, mais non dans les ron-litions qu'elles espéraient. Cette bril-ante avance, venant après les succès ita-iens, semble démontrer que si l'heure "st toujours grave, elle devient de nbins en moins critique vu l'arrivée ontinuelle des troupes américaines ! iont les dons militaires s'affirment chaîne jour davantage. Le 4 juillet — que 1 a Chambre française Aient de procla- ' ner jour férié — jour de !" Indépendance américaine, elles seront accla- S héèà de Paris à Bordeaux et de Mar- ' ■eille au Havre. s En Italie on ne signale plus que des p ■pisodes île la grande lutte, que des c aids locaux. C'est ainsi que sur le pla- ' eau d'Asiago, un détachement de trou-"**» anglaises a pénétré dans les tran- L liées ennemies, infligeant aux Autri-hiéns de cruelles pertes et faisant des x irisoriniers. Le général Diaz agit pru- ' lemment et attend, sans doute, l'arri- r éf de toutes ses réserves et la fin de la 11 ; ue de la Piave pour passer de la défen- a ive à l'offensive. Ses vaillantes troupes ont être renforcées d'une unité amerj- t aine que le général Pershing vient de c >asser en revue en France. Elle sera sui- p ie plus tard de l'envoi de puissants I g amnminM..,!.»»! i.TT,, , ,, effectifs. La situation sur le front occidental donne confiance en dépit des menaces du parti militaire allemand. Demain, parviendra-t-il encore à les réaliser? Chaque jour qui vient, ne l'oublions pas, renforce la situation des Alliés. De Russie nous arrive, les. bruits les plus extraordinaires et les plus contradictoires. Est-il vrai que l'ex-Tsar Nicolas ait été assassiné à Ekaterinbourg par la Garde-Rouge au moment même où les Tchèco-Slovaques s'emparaient de !<i ville? Que faut-il penser de cette î umeur? D'une part l'on prétend que le maréchal de la cour-du Grand-Duc de DannsUdt a reçu un télégramme du commissaire russe des affaires étrangères lui annonçant l'assassinat de l'ex-empereur. De l'autre une dépêche de Dàrmstadt affirme que ce bruit ia'est pas confirmé et l'ambassadeur russe à Berlin le dément également. Où est la vérités? II n'est pas aisé de la découvrir...Voyez ce qui se passe avec Korniloff. \'annonce-t-on pa^> qu'avec l'aide <!e" Kaledin il s'est emparé de Moscou, et que des troupes allemandes l'appu-vaient? Korniloff devenu soudain l'allié des "Battons ! C'est bien invraisemblable etfii faut attendre d'autres renseignements plus précis. \ » » * Cojitrairéinent à ce que l'on croyait généralement, la démission du ministre des affaires étrangères allemand von Kuhlmann n'a pas été présentée jusqu'ici.D'où il semblerait que l'opinion qui -ègné dans les milieux politiques anglais serait justifiée : k savoir que le discours le von Kuhlmann était bien prémédité/ :t que les doutes qu'il i émis sur une dqtoke militaire finale, e sdéfin-i rtn situaient une avance ve*s l'Angleterre, naissant de côté la Fiance, il aurait roulu, en ne parlant nettement que de la lâthuanie et de la Cou: lande, indiquer jue l'Allemagne désir irait avoir les nains libres du côté de 1 Est et que pour e surplus il y aurait lieu de discuter. Quoi qu'il en soit de ( ette opinion, ce jui réculte à l'évidence de cet incïdMt •'est le pouvoir absolu à présent du )arti militaire, secondé par les panger-nanisles. Et en lisant lis commentaires ie la presse allemande, on doit se dire (lie, malheureusement,.'nous ne som-nes ças encore près :<le la fin de la guerre, l'orgueil et les appétits alle-nands restant incommensurables. En \utriche la crise ninistérielle n'a >as reçu de solution. Le comte Sylva i'arouca, chargé de reci instituer un mi-listere, multiplie- ses dé marches. Il est ntré en contact avec les divers partis de 'Empire. De son côté, •) Empereur Karl reçu des représentante du parti socia-isteadù parti tchèque, Su parti yougo-lave et du garti rouma n. Ii a discuté veo ces personnalités, nais finalement. l'après- le " Berliner Ta ;eblatt," il a été econnu impossible d( constituer au 'arlemént une majorité capable çle sou-ènir inî nouveau ministère.. Ajoutons que l'on annonce des mou-emenis dans l'armée hongroise retirant de Russie. L'on aijra.it condamné à nort deux cents officièrs et dans de ombreux meetings le Kaiser allemand urait été conspué. Enfin, des grèves éclatent un peu parant et I alimentation ci la population, ommë de l'armée en campagne, offre de lus en plus de difficultés ; la situation énérale en Autriche rei e donc gra^ e. SUS LE FRONT OCCIDENTAL «=o- De Ch. Nordmann, dans 1© "Matin" : ' 11 est un engin français que 15s Alle-lands ont servilement copié et dont h se servent depuis quelque temps: c'est s V.B. Celui-ci (le nom ésotérique pro-lent clés initiales de ses inventeur.-, MM. "ivenet Bessière) est un tromblon qu'on <e au bout du fusil et dans lequel on i t* uue grenade spéciale que l'on promue en tirant une balle.La balle traverse r éanal cylindrique, creusé dans la gre-<pde et projette celle-ci à distance en léme temps qu'elle frappe au passage 12s épercuteur qui fera exploser l'engin, 'est un des plus précieux engins que ot-re Commission des inventions ait fait dopter par l'armée, et les poilus savent ans les services qu'il leur- a rendus de-uis deux ans. Les Allemands, à leur tour, en ont dû ! . =«=====— si bien éprouver les effetj; qu'ils l'ont littéralement calqué. Leut tromplon,' leur grenade V.B. sont à peu près identique-, aux nôtres : la grenade -st pourtant un peu plus légère: elle pes© 440 grammes et contient environ 35 grammes d'un explosif du genre perdit©, c'est-à-dire à base de nitrate d'ammonaque et de per-chlorate de potasse. La Tortée de l'engin est de 200 à 250 m. Son intérêt, c^est qu'il permet, avec le fu|l et la cartouche ordinaires, àe faire du |r courbe en lan-çant des projectiles explosifs très meurtriers. |En particulier, les barrages d'obus V B. put, for^ efficaces. Toutcela prouve quelle principe "Pas d'annejions !" qui est, comme on sait, : l'article premier de l'évangile teuton— ' on l'a «bien vu en Russie—n'est guère appliqua par eux au domaine des inven- ' tions. |13 s'annexent lea idées des autres-avec uns frénésie qui comporte en som me une sorte de modestie, un hommage au talent de 1'" adversaire, bien étonnant chez le peuple élu. Il faudra veiller un peu plus jalousement, une fois la paix revenue, à ce que les marrons tirés du, feu par le génie français ne soient pas toujours croqués par les mandibules allemandes. OPERATIONS NAVALES ——Op. Enorme production américaine M. Hurley, président du Shippiog Board, a dit dans un discours récemment prononcé qu'il n'était plus exact de dire qu'on " construisait " des navires; en réalité, on les " fabrique " en séries. Il y a un an, on a'commencé par produire les machines qui devaient servir à cette fabrication ; actuellement on fabrique deux navires par jour. Le 4 juillet prochain, anniversaire de l'indépendance des Etats-Cnis, on lancera 90 navires. Nous construisons des navires avec une rapidité qui faii l'admiration du monde et 1'.Allemagne se rendra bientôt compte que l'Amérique ne commence jamais rien qu'elle est incapable de finir. OPÉRATIONS AÉRIENNES • Le dernier raid sur Paris Le raid sUr Paris drns la nuit de jeudi à vendredi (le 45e) a duré de 10 h. 39 à minuit 5; il y a eu 11 morts et 14 blessés, dont la plupart parmi des gens se trouvant dans les rues. L'activité britannique Grand quartier, le 27 juin : Vingt appareils allemands détruits, neuf forces .i .descendre désemparés. Quatorze appa-'reils britanniques manquants; 21 tonnes de bombes sur des. j "ions de chemins de îer et autres objectifs. L'activité française Les 26 et 27 juin : 19 aéroplanes ennemis détruits ou mis hors de combat, quatre ballons incendiés. En plus, un appareil ennemi abattu.j^ar l'artillerie. Pendant la même période 58 tonnes de bombes sur des aérodromes dans la région de la Somme et de I' \isne, sur des cantonnements et bivouacs à Rozières en ■Santerre, Fismes et Guignicourt, les garés de Soissons et de Fcrc en Tarde-nois.Le raid sur Karlsruhe Un message officiel de Karlsruhe dit que le 26 juin, dans l'après-midi, un grand nombre d'aviateurs ennemis attaquèrent Karlsruhe. Plusieurs bombes furent jetées, mais la plupart tombèrerft dans les bois et en rase campagne. Le dommage matériel serait léger et il n'v aurait pas eu de blessés. JLiM. CONFERENCE OU LABOUR PARTY Dans sa séance de clôture tenue hier, li conférence du Labour Party a voté des résolutions en faveur du Home Iiule pour l'Irlande, de la constitution d'assemblées législatives pour l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Angleterre; du contrôle des terres de culture par le gouvernement: d'un grand projet d'habitation à construire après la guerre: du rétablissement de, la liberté individuelle et des conditions de trade unions, de droits * égaux pour les deux sexes; de l'abolition de la Chambre des Lords. 'Une protestation fut votée contre l'enlèvement du droit de suffrage aux conscientious ob-jectors. LA MISSION DE KERENSKY De l'ancien correspondant du "ïirnes" ' à Pétrograd : M. Kerensky continue à croire que ses "! compatriotes conduiront le monde vers' 1 un état meilleur. Il fut le seul des leaders socialistes en (E,ussie qui eut Fin- 1 stinct et le courage de tendre la main ' ix bourgeois depuis le début de la révo- ^ 'ution; il fut le seul social1'-te russe qui ' îémprit que la révolution devait conti- ( mer la guerre ou périr et. que cela n'était possible qu'avec le con '.ours de la bourgeoisie. Il est arrivé ici pour . dermes ] îémocraties britannique ©t alliées à se t endre compte des conséquences d" bol-hé^sme et à se séparer Je ses adeptes t à se garder du son que les eustigne-nents et les méthodes bolshévistes ont xpporté à la Russie. 11 vient ici a\ec ko meilleures lettres de créance: d'abord comme ex-leader du socialisme russe qui a appris, par la dure expérienoe, les écueils serrés sur sa route; secondement, comme le porte-parole autorisé des partis socialistes et non-socialistes en Russie. M. Kerensky s'est résolu à se borner à propager les leçons de la Révolution russe pai-mi les Alliés, sans l'intention de retourner dans l'arène de l'expérience politique. Sa mission est de faire appel aux Alliés pour leur aide dans la seule forme pui puisse être effective -— des armes et des approvisionnements -— pour permettre à ses compatriotes de chasser les Allemands et de reprendre la lutte contre les ennemis du pays et de la liberté. Il insiste popr voir tous les Alliés prendre part à cette tâche et pour qu'ils n'imposent pas leur volonté dans l'établissement de la future forme du gouvernement. La Russie, dit-il, ne désire pas choisir entre l'Allemagne et un autre pays, elle désire être libre, et elle ne saurait atteindre la liberté sous le bol-shévieme. Tel est, en peu de mots, son programme. Il déclare que la grande majorité du peuple hait les Allemands et déteste le bolshévisme, et l'apparition de troupes alliées dans le pays démontrerait rapidement le fait. Entretemps toute déclaration que pourrait faire la Conférence du Labour Party pour répudier le bolshévisme serait la bienvenue 'en Russie comme une indication du soutien des Alliés et produirait de l'effet sur les partisans égarés de Lénine. Ajirès avoir quitte Pétrograd. Kerensky a vécu pendant plusieurs mois au milieu des paysans, non loin de Pétrograd. Il laissa? pousser sa barbe et ses moustaches, qui changèrent,sa physionomie au point de le rendre méconnaissable. Il put dans la suite se rendrô dans la capitale, d'où il gagna un port septentrional pour quitter le pays. Avant de parler i'; la Conférence du Labour Part}' il a consulté un certain nombre de Russes influents et a discuté avec eux le texte de son discours. Il regrette que son court séjour ici ne lui permette pas de rencontrer les bolshévistes qui se trouvent à .Londres dans un débat public, mais il considère que sa mission envers la démocratie britannique est de beaucoup plus importante qu'une réunion de controverse. LES CRIMES ALLEMANDS Selon le ''Telegraaf," le personnel de l'arsenal du chemin de fer Saint-Nieolas-Waes a refusé de travailler pour les Al-lemends et a été déporté. Un d'entre eux, désespéré, s'est suicidé; d'autre part, à Dînant, le juge Herbecq et deux autres ont été condamnés à la pi'ison et à plusieurs milliers de mark d'amende. J,e curé de Leffe ayant été condamné à 15 ans de prison et mené en Allemagne était rentré et est mort quarante-huit heures après son arrivée. Le curé de Rivière a été mené en Allemagne pour un sermon anti-allemand. LES EVENEMENTS EN RUSSIE ^6»- —' M. Milioukoff à Kharbine La "Vossische Zeitung" annonce que |p leader démocrate constitutionnel, M. Milioukoff, qui fut ministre des affaires étrangères en. Russie, et M. Goutchkoff, le leader octobriste. sont arrivés à Kharbine et se sont placés à la tête du mouvement contre-révolutionnaire. L'ex-Tsar et sa famille Le correspondant du "Times" à La Haye dit que d'après des nouvelles parvenues d'Allemagne en cette ville, l'ex-rsar est actuellement en sûreté. Il est réellement difficile de connaître ictuellement la vérité, sur ce qui se passe ;•>. Russie. On disait au Danemark que e' Allemands avaient empêché l'Impé--atri.ee douairière de Russie de se rendre lu Crimée en Danemark. Le "National l'idende" ayant télégraphié à von Kuhl-naun pour savoir s'il eu était ainsi i ] •eçu la réponse que les membres de la ai dlle impériale russe actuellement en ' 'riniée avait exprimé le désir de ne pas ihanger de résidence. La flotte de la Mer Noire 1 Uue partie de la flotte russe de la mor ; •foire est rentré de Novorossisk à Sébas- i opol. Son commandant, l'amiral Sea- ' >Kû, est parti pour Moscou. , En Arménie c D'après un télégramme de Kieff au t Ltkal Anaeiger" de Berlin, l'Armé- i j nie caucasienne a déclaré son indépen-j dan ce. M. C. R. Katchaznuni a été nommé premier ministre et M. A. Sha-tinian, ministre des affaires étrangère. Une députation arménienne est arrivée à Constantinople. AUTOUR de la GUERRE AUTRICHE-HONGRIE — La "Frankfurter Zeituiig" dit qu» l i grève qui a eu lieu en Hongrie e.st; terminée; que les grévistes n'ont obtenu aucuxi résultat et qu'ils ont ïepris le travail sans conditions. ETATS-UNIS — William Mohr, né en Allemagne et un des membres les plus connus de 'a. bourse du coton à New York, s'est suicidé. Dans une note il déclara que bou acte était dû à la honte qu'il éprouvait en présence de tous les crimes contre l'humanité commis par sa patrie. — M. Alan Benson, le- socialiste américain qui fut candidat à la présidence en 1916, s'est retiré du Parti socialiste (qu'il ne faut pas confondre avec le Labour Party), pour le motif que ce parti est actuellement dirigé par des chefs d'o-rigine étrangère et une minorité anarchiste et syndicaliste. -— Un procédé par lequel un revêtement .métallique bon marché pour protéger la coque, des navires en bois ou en béton armé des effets de l'eau de mer est actuellement expérimenté par 1© département de la marine aux Etats-Unis. — La colonelle Maria Botchkaro-'-a, l'organisatrice des femmes-soldats en Russie, connue comme chef du "'Bataillon de la Mort," est arrivée à Chicago, en route pour l'Angleterre, pour expri-■mer aux. Alliés se? regrets -de l'é.liec j© son pays à tenir jusqu'au .bout. — A l'occasion-du départ de Christiania, mardi dernier, de l'expédition du capitaine Amundseri vers Je Pôle Nord, M. Lansing, le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, a envoyé un message exprimant son espoir dans la réussite de l'expédition.FRANCE — Par 485 voix contre 5 la Chambre a adopté le projet àe budget. — Uue proposition a été faite au conseil municipal de Paris de donner k l'avenue, Henri Martin le nom d'avenu© George V; à l'avenue Montaigne celui d'avenue _ Victor* Emmanuel II; i, l'avenue de Mfessines celui d'avenue Albert I, et à la rue de Franqueville celui de rue des Portugais. — Josephin Peladan, l'écrivain français connu sous le nom de Sar Peladan, vient de mourir à l'âge de 59 ans. Il avait fondé le Salon de la Rose-Croix, groupe de peintres symbolistes français.GRANDE-BRETAGNE — Les mineurs demandent une augmentation de salaires-' de ls. 6d. par jour pour les travailleurs de plus de seize ans, et de 9d. par jour'pour les travailleurs de moins de seize ans. Elle sera accordée sous forme de "war bonus" et sous certaines conditions. JAPON • -—La Diete a accepté le programme naval du gouvernement prévoyant U construction de huit cuirassés et de six croiseurs d'ici 1923. — Le prince Arthur de Coiinaught. est en ce moment en visite au Japion. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Samedi 10 h. 5 matin. Le nombre total des prisonniers pris lar nous au cours de l'opération d'hier i l'est de la Forêt de Nieppe dépasse 100. Ce chiffre ne comprend pas ceux |ui ont été pris à l'ouest de Merris, Deux canons de campagne allemands linsi qu'un certain nombre de mitrail-euses et dfc mortiers de tranchée ont lussi été pris par nous. L'artillerie en-îemie a été active en face du bois de /aire, au sud de la Somme et à l'ouest ie Feuchy. Il y a eu une recrudescence l'activité d'artillerie, de part et d'au-re, dans le secteur de la Forêt de N'iepge.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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