L'indépendance belge

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04 januari 1916
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s.n. 1916, 04 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gd1z/
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§7%»t 2JHlC«i Na 5g L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI i ONË PEH&Y BELGE. CONTINENT : Î5 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) IADSJimSTSAlION ET &EB ACTION- , BtTBÊAU A PAStS: fCDOB HOUSE. 't'tTDOR ST.. LONDON, B.C. u- J-'hAOfî Oh bÀ BOLi&E. TELEPHONE: CITY 3960. TELKPH.: 33» 75 LA SITUATION. Samedi, mîdî. et lès points de concentration allemands La. lutta, pour Verâtm a repris avec à Perrière des lignes ont été copieusement, âprêfcq, et c'est bien un© nouvelle grands àrrosés. offensive que les Allemands ont déclan Ao sud d'Ypres, les Anglais ont con- ciiée sur les Hauts de Meuse. spîidé {,>§ positions __ enlevées aux. Allé- Eôprise là où elle avait été arrêtée, îa ÎÏÏSGC^3 te vcnZo, ofc les ont arrondies pai lutte se concentre autour du village et da ' rfe' ooave.je partie des vranehées enno-tVt de Douaumont, points stratégiques rmC5- ia:saaif de nouveaux prisonnier?, .6 rrportants de la défense de la pîacô; lotaj atteignant 249 h#n^es. _ ; . . v„- .♦ •- »>».•, <„.• -1-- ûcoanatsotf de B.-uis par les Susses La communique ! raneais d nier, trais * ., , L . , ■ , ! ■ , J . , > . qu» noue- avons làiè sntrèvon- hier est un heures, siçnaîart une recrudescence gene- ,L ., . , . . r.le dû duel d'artillerie sur les deux ri- accompli î^^ ^tes ont pris la ville ves de là Meuse et de violentes attaques a >«-».- -.-«.nons. ... ». , • . -r. . - Bitxis, à-piïÉs ûtrd'eus csnts Kilomètres d infanterie contre .Douaumont. , . • , , „ ,. ml sud à Erzôrsarn, est- an centre împor- Le communique de Berlin dit que tan/. Q.u; éimmànS la roui, principale I fe village est aux mains des Allemanas Vfir, ^ ' Ia;n0 lnésopote mienne. qui auraient capture 1,000 prisonniers et gn Êgrite, la eolônno britannique, qui six canons. Le communique français de a Thtcs le 2? février sur les con- minait met les clic ses au point: 1 ennemi &(3 ^ ;:.critibre trieolitaïne. a réoccu- cceupe la plus granae partie du village . u ^ .,ô Barani* évacuée au début enletfe apfôs plusieurs assauts au cours V . x, . , . «t ' . Q.ccj IIOS&I ...il-t. , oesqueie 1 asubi des pertes cruelles, mais u pêchs-mine* ' ' Primula' ' a été toi- }ê3 u-oupés françaises tiennent la partie ^ ^ Ur Q,âr. dam îa Méàitér- saperieure du versâiît nord do lemmence ^ maia réquipa^ k l'exception de sur laquelle s eleve le village et qm,_ lui- trdç ÎK)mmW a été sauvé. meme, n est plus qu un amas de ruines. A Ellington, le Sénat, par 68 voix Les progrès allemands ont e» enrayes 14 a,|a,lfié îa pûiitiq^ du pTési. par une contre-attaque vigoureuse et nos d t Wiko les sous-marins Alliés gardent les approches' immédiates aI!erîîands. Oo attend avec impatience le du village ainsi que la redoute qni le vc[a |à CIlâmbre des Représentants^ iïânque. jgn ia git-aation est très satis- L& généraj Pétain, qu! commande ï'ar- À la suite de la visite du géné- jfié? de campagne du camp retranché de tâî Safi-ai!, le Roi Constantin a télégra- Verdun, dispose amplement d'hommes eû pî^é personnellement des instructions an de muniviens pour repousser les attaques général Moschopoulos en vue d'accorder eEnemies et on dit au^il possède des '' ba- aux Alliés "toutes facilités pour le taillons d assaut' spéciaux exemptes du transport de troupes, de munitions et service ordinaire des tranchées, et réser- vivres.'' Il' est'évidënt que les rap- vés exclusivement aux assauts à la baîon- p0r{s Clître les Grecs et les Alliés ne peu- nette. Ces hommes ont fait le sacrifice de veïtfc qae se ressentit favorablement de leiii* vis éfc ils vont a la mort le sourire aux cette coopération amicale dont le mérite I Ferres. . . m ; revient tout» entier au général Sarrail. On croît savoir cjue du côté allemand réputation du commandant en chef le haut eommandemen t..a .subi dçf-.modir du corps expéditionnaire frsnco-brifcân- fications atti'ibucê? a-l'insuccès de k pre- r:;Cî.je ?^x-déVensear du camp retranché I ^etrffeteivc. Le général von ÎVlaiHâg de" Verdun; Pavait précé3e~à Athènes, ! aataiS été remplacé et e est d'après les éfc ùn comprend l'avidité du Roi-soldat conseils du vieux général von Baeseîer, laminer en détail les ti'avaux de dé- dont les Anomândï s imaginent qu il in- feese élevés auteur de Èalonique et qui spiré une crainte superstitieuse aux Frân- inspirent un si salutaire respect à ces çais, qui î ippëlïefaiôâi c tô diable cïe Aîlernâ^ds cbusidérait-, iî y a peu 3Iec2, que îe Kronnrinz aurait déclan- temps encore, comme invincibles. cîië sa nouvelle offensive. Certains croient p<, C!iriosité du souverain sera large-découvrir, dans leîs attaques contre "Ver- satisfaite k Salonicjue, et iî sera du», îa main de Mackensen, dont une émerveillé des transformations qu'y ont partie des .troupes participent, on le sait, opérées'les Alliés. Nous 11e trahissons cer-à la bataille actuelle, mais il est probable {.âinemènt' aucun secret en déclarant, que seule la tactique cîu célèbre enfon- d'après les joarnàux. anglais,que les Alliés esnr ae lignes a été adoptée. ^ ont construit à Saloniqtte' des jetées, des Pour îa première -fois on cite un chiffre routes, des chemins de "fer (Decanviîle et des pertes françaises, et on est étonné aériens), de,s entrepôts, et, par-dessus d'apprendre, étant donné l'ampleur de tout, des ouvrages de campagne qui séria bataille, qu'il est si bas. On ne parle viront pendant longtemps enôore. de mo-en effet qUe do 30,000 hommes mis'hors de dèles de l'art moderne de fortifications de combat, ce qui est de beaucoup en-dessous campagne. des chiffres supputés, eu égard à îa vie- La visite royale, au lendemain des violence du bombardement et ,à îa lureur teires russes en Arménie et de l'échec aides assauts. lemand à Verdun, fera comprendre au Mais la lutte ne s'est pas confinée ex- souverain grec, mieux que des discours clusivemenfc autour de Douaumont. Le diplomatique-.;, que l'intérêt bien compris village de Vaux a été également'àÉtaqué de la Grèce est aux côtés Alliés et par l'ennemi, dont plusieurs assauts ont que, s'il n'est jamais trop tard pour bien été répoutses, et le communiqué de Ber- faire,';! est nécessaire, surtout en poli-lin se garde bien d'insister sur cet éohec. tique, d'agir au moment propice. Ce mo-Dans la \\oevre, 1e bombardement a œôiit-là, croyons-nous, est ari'ivé, noti tedonblé -d'intensité, et les Français ont saulement pour la Grèce, mais aussi pour arrêté les velléites d'attaque de l'ennemi la Roumanie, si, comme nous le pens -ns, par un feu de barrage efficace. Dans l'Ar- ces deux Puissances désirent participer à gonne l'artillerie n'a pas chômé non plus, ïa curée qui s'annonce. SALUONS NOS HÉROS CIVILS ! Si nous- avons a cœur dê rendre, à ne peut exprime-r ce qui lui gonfle*- la toute occasion, un éclatant hommage et poitrine, ce qui l'oppresse depuis l'inva- 1 expression vive de notre reconnaissance 'sion, qui se sent surveillée, traquée de fciivers nos braves qui, là-bas dans les toutes parts, menacée toujours par ces tianchéea et les combats, offrent chaque bandits armés qui, au fond, tremblent jour leur vie pour îa patrie, nous ne de- devant elle et la redoutent parce qu'ils vons pas cependant oublier ceux qui, res- ont conscience des'crimes qu'ils ont coïri- i^s au pays, vivant sous îa violente étrein- tais. te des Barbares, souffrent, eux, mille Et malgré cette terrifiante et impîaca-morts dans tous les-actes de leur vie. blô domination, maigre ces poursuites, ces i. y a ces autorités communales ton- amendes, Ces exécutions, il y a toute cette joûra aui prisas avec ces insatiables hor- population admirable de volonté, de cou-, Pensant brutalement de leurs forces, rage, d'audaci, unie dans une même cornai donnant: Il nous faut ceci —nous munion de pensées patriotiques, bravant voulons cela—nom, exigeons ou c'est le cruel vainqueur : la mort même ne lui pour ^ vous ^ îa geôle, la déportation, faisant pas peur. ^Qaild ce 11 est pas la menace de mort. Toujours parait "dans une cave auto- . a^.de discussion, nous sommes la force, mobile" ce vaillant, cet admirable organe mclrnez-vous : et il faut courber îa tête. îa "Libre Belgique," dont tous les colla- 11 y.a -es Belges patriotes qui doivent berateurs bravent au péril de leur vie recevoir clie2 eux, à leur table, dans leurs l'Aiiernand détesté pour réconfor-ter nos çuambres intimes, ces insolents militaires, compatriotes et maintenir bien haut lé -'f.inqueura par traîtrisej durs, hautains, moral de tous. unpiteyâbîes.^ N'est-ce pas cette bouche Ici se distribuent les journaux étran- qui a ordonne îa fusillade et 1e massacre .9 gère qui entretiennent la vaillance des y a-t-il paa sur ces mains qui prennent âmes; là arrive îe courrier qui aura aî- VÛL-re pain, du sang des victimes de Di- fronté les fiîs élcctrisés et les balles des vf1-? ^'^ndennc, de Tamines, de Surice ? Barbares ; autre part s'organisent les ca- i" V: 'âUi' ooéir, et iî faut les servir, ravanes des jeunes braves qui, au péril de au cœur, douloureux supplice qui lèhr vie, ^-eulent venir se joindre à oeux e Err°"Se- , qui défendent notre- dernier lambeau de • y a toute cette.foule qui va et territoire: oui, malgré toutes les pour-1 •'iî' a ses occupations journalières, qui suites, toutes les condamnations., toutes 1 LONDRES, SAMEDI 4 MARS 1916. les exécutions, tout cela fonctionne contre le ciuel Barbare que le-peuple belge hait plus qu'il no le craint. île temps en temps c'est la lâche dénonciation,, c'est îa raffle, ce sont les jugements iniques, ce sont les pelotons d'exc-oofcioî». Qu'importe : pour Un qui tomba cent se rèctressëht. Virescit vuînere vir-tus : Le sang répandu surexcite les âmes ! Dans le procès de Miss Cave!! l'on vit sn quelque torte la photographié condensée de l'esprit animant toute cette foule belge qui ne cor.uaî; plus de -divisions, plus de partit politiques, plus de classes sociale::, qui né vit plus que pour lutter encore et toujours jusqu'à îa délivrance de la patrie. Dans îe groupe des accusés figuraient une princesss, une nurre, une baronne, des négociante, des journalistes, des ouvrier.5, 'les ingénieurs. Mis* Cavell était en évidence. On savait-son crime: elle avait soigné des blessés, elle avait aide maints de ses compatriotes à fttiç, à leur épargner le dur supplice des prisons en exil. Les juges voulaient connaître. ses complices! Elle ne répondit rien:• '''était la mort. Quant ils interrogèrent la princesse de Crcoy, c'est avec fierté que celle-ci revendiqua son rôle humanitaire vis-à-vis des Anglais blessés. Entre elle et la baronne de Bouiievilîe, il y eut. un assaut émouvant de courage et de dévouement, c'était -à qui s'accuserait pour décharger l'autre, et la princesse, revendiquant pour elle la plus ^grande part, s'écriait: Quand une Crooy désire, une Bonneville s'incline. "Peu après le président cherchait à l'atteindre dans son amour fraternel- C'est votre frère, disait-il, le prince de Crooy, qui devrait répondre ici pour vous mais il. a fui. Et îa princesse de répondre avec joie: Lui, il fait son devoir d'un autre côté, il combat les vôtres ! Sur les mêmes lianes comparut un jeune ménage môntois : le mari était pharmacien. L'Homme ?t M- fe'mme étaient sous '<? coup de < î ' :jdble accusation : -avoir donné des soins à--des soldats anglais et avoir favorisa leur départ. La jeune femme maladive, torturée par une instruction-qui avait duré plus de quinze jours, s'était affaissée sur son banc, défaillante. Mais quand ce fut l'interrogatoire de son mari, qui avouait avoir hébergé et soigné des Anglais, la jeune femme se redressa pleine d'énergie.: Non, M. îe président, non, ce n'est pas lui, c'est moi qui leur portais à manger. Et'îe mari s'écriait: N'en'croyez rien, elle ne savait pas et elle ignorait tout:.. \ Et ce f at ainsi entre ces deux vaillants j une-lutte admirable qui remuait toutes les fibreS de l'assistance. Mais il y eut un moment plus poignant encore. On sait qu'après 1a bataille de Mons un bon nombre de soldats de l'armée britannique furent recueillis par les habitants de cette contrée industrielle que l'on appelle le Borinage. Maigre les menacés des Huns et eu dépit de leurs recherches, ces soldats furent hébergés, nourris et soignés jusqu'à ce que leur départ vers les lignes du front pût être assuré.Le président éteit arrivé à l'interrogatoire d'un ouvrier mineur du Borinage. Ce criminel avait-caché dans son humble demeure pendant plusieurs semaines et fait évader un soldat anglais. Dans cette salie du Sén$t belge*, vis-à-vis de îa solennité que l'on avait voulu donner à l'audience, en face de ces officiers chamarrés, le brave ouvrier borain, comprenant à peine les débats, était ahuri, désorienté.Pour un motif quelconque, le président voulut absolument faire préciser jusqu'à quelle date le soldat anglais avait été sous îe toit du vaillant ouvrier mineur. Or, îe Borain est peu lettré, iî sait à peine lire, il n'a pas de calendrier, iî ne s'en sert pas. Pour désigner les événements importants, ce sera ou au plantage petote (plantation des pommes de terre, c'est-à-dire au printemps), ou à l'arrachage petote (automne), ou avant ou après tells kermesse d'été célèbre clans îa contrée. Il lui faut un événement frappant pour qu'il se rappelle une date. Pour répondre au président, il cherchait donc un point de repère, et tout à coup, dans son rude patois que le prési dent se* fait traduire : c'était, dit-il, au moment où j'allais à la fosse n'ayant pour nourriture que des pommes de terre. Le président-ne comprend pas; il insiste, et finalement il obtient du mineur borain î'-expîication : c'était au moment où la distribution de pain fut réduite, îa femme, ÎS3 enfants et moi, nous mangions dés pommes de terre pour donner notre morceau de pain à l'Anglais ! Ce fut un silence dans îa salle. Les gorges étaient serrées, les yeux se couvraient de latines, les jugés eux-mêmes êtàienb empoignés et devaient admirer le brave ouvrier borain. Saluons nos héros civils ! A de LAVA US. ( 3 mois, 9 shillings. } ab0sxemb5is; 5 fi mois, 17 shillings, f conservation par le progrès. 11 an. S2 shillings. ' LETTRE DE RUSSIE. (De notre correspondant.) Et toutes ces richesses gisent ençore inex- La construction du chemin de fer de P|oit53 et„ ^attendent que des hommes j^0ja d action et des capitaux pour sortir a© La guerre actuelle, en obligeant le gouvernement russe à chercher, de non- L'entente économique. celles voies de communication avec A ce propos on fonde beaucoup d'erspé- j Eufope-Ocçidentaîe, aura eu comme tances en Russie sur la future conférence conséquence imprévue la découverte de des représentants des pays alliés, qui doit richesses conéiderabies dans les paya sô réimir au mois d© mars, à Paris, pour traversés par ces nouvelles voies, ri- organiser une entente en vue.de la lutte cnesses qui étaient ou inconnues oti .économique, après la guerre, contre les totalemeiii; oubliées. Par exemple, au Puissances centrales. Le président du c??*». «es • travaas ae construction du groupe russe qui participera à cette con- cliemm de fer de Koia, le seul port de férence est le conseiller d'Empire Time- Oc-ea'»-Gîao;al que m gèle jamais, et n'asev. L'idée d'une conférence économi- pai^ lequel puisse s établir la commuai- que interparlomentaire est parue en Au- cation ^ directe avec î Angleterre et glèteri» en 19-13, et un,mois avant l'a Amérique, on a découvert dans les guerre^ à Bruxelles, dans le palais du guuvcrnèznents a Oient? et d Arcnan- gônat, eut lieu la première séance solen- geK que traverse la nouvelle ligne, des nielle dq cette conférence. La prochaine richesses minérales inouïes. Dans îa réunion, devait avoir lieu à Londres, en presqu'île de Kola se trouvent de riches. 1915, Ja guerre eu décida autrement, gisemente de plomb argentifère et près Maintenant, il s'agit d'une conférence ae la ville 011 rencontre même de l'or, exclusivement entre les pays alliés, où A I embouchure de te Werda abonde la seront examinées quelles conditions, mu.- pyrite, tandis que 1 or se trouve clans îe tuellement favorables à ces pays, permet- fîeuve \\ iga, près de Kordoser. ^ Dans tront le mieux de lutter avec efficacité le voisinage du lac Oméga, 'a l'époque contre l'Allemagne et l'Autriche et d'errï- cîe Pierre le Grand, on exploitait le mi- pêcher l'Allemagne de reconquérir les nerai de fer, et voilà que maintenant marchés perdus. M. Timeriazev a déjà on a constaté que ctans les deux districts reçu le programme des. questions élabo- de ^ Petrozavodsk, 150 lacs de cette rées par le comité français et, ces jours-ci, région ont leur fond constitué par des j€3 membres de la Douma et du Conseil terrains où abonde ce minerai. Dans d'Empire doivent se réunir pour îe dis- le district de X'itiégorosk, le minerai de cuter. Mais ce programme est si vê.ste et fer ^contient 32 p.c. de métal. Or jus- sî complexe que M. Timeriazev 11'a pas . qu à présent aucune tentative serieuse cru possible d'en faire une étude sérieuse d'exploiter ces richesses n'a été faite, dans le court délai qui était fixé, et il a De temps en^ temps on voyait bien venir télégraphié à Paris pour demander uile dans ces régions quelques hommes d'af- prolongation, qui lui a été accordée. faire-s louches qui parlaient d'une future exploitation, mais leur seul but . Futurs tarifs douaniers. était de former une société et d'en ven- Dans la société et dans îa .presse .on dre les titres. Il y eut aussi trois ou pense généralement qu'il serait possible quatre sociétés qu* ne commencèrent d'établir,.3 après l.a guerre, deux tarifs jair.sis les pîgR&pfc travaux. douaniers: l'un pour Tes Alliés, l'autte Intéressante découverte. pour l'Autriche et l'Allemagne. M. ' Les ouvriers qui travaillent maintenant Timeriazev est d'une autre opinion. Il ne à îa construction du chemin de fer, % P6?186 Pas qu'une situation pareille pour- ïâisâiit sauter les pierres et les roches, ont ra^ durer longtemps, car la situation mis à jour d'énormte morceaux de mine- Politique de la guerre des tarifs ne per- rai de cuivre pur. Tout d'abord on crut mettrait pas î établissement d une ère de même qu'il s'agissait de fragments cl'us- Paix forcerait, au contraire, tous les tsnsiîes âyarit appartenu à une population Pays préparer de nouveau à îa d'un"autre âgé, mais une observation plus guerre. Par cette^ considération M. attentive permit de constater que, dans timeriazev est d avis qu 1. faut lutter ces roches, le cuivre se trouve en quantité contre nos ennemis non para des obsta- considérable. On s'est même avisé depuis c-es douaniers mais, d un cote, par la qu'un historien russe, Èolkovifeinov, dans fèation des conditions favorables pour un ouvrage paru en 1725, signale cô pays ^ove-oppement cie ^ I industrie dans comme "prodigieusement riche en oui- ^Çutes les branches où iious étions si Vre." Des minerais de fer se trouvent bibles et qui, comme 1 a prouvé la également en abondance au Lac Vigo- guerre, peuvent etie aeveloppées avec ziéro; tes ingénieurs ont calculé que léur succès;^ et, d un autre côté, en faisant poids doit atteindre au moins 10 millions aPPEi à nos iiihep chez qui 1 industrie de tonnes. Dans ce paya on trouve aussi beaucoup plus développée què" chez la variété de charbon appelé "chinguite/' nous, et ^qui devront appliquer les ! C'est un charbon qui s'effrite sous les meme procédés c(ui permirent aux Ane- doigts mais qui brûle comme îe meilleur mands, par voie pacifique, d accaparer charbon anglais. Il y a un mois, un in- marché russe. genieur anglais est venu à Petrozavotsk, Après avoir énuméré toutes les quali- envoyé là par sa compagnie. La conclu- tés commerciales dont ont fait preuve sion de ses études est qu'au nord du Lac les Allemands en Russie: organisation Oniéga, près de Poudojé, il y a d'im- du crédit, étude du goût et des exi- menses gisements de charbon qu'il dit gences des acheteurs, perfectionnement être, dans son rapport, les plus riches au technique, ete, M. Timeriazev ajoute monde. Le marbre d'Oîonietz est la plus que, selon lui, ce sont les Belges qui connue de toutes les richesses de ce pays ; pourraient le mieux supjDlanter les des colonnes de ce marbre ornent les ca- Allemands; mais qu'en tout cas tous thédrales de Saint-lsaac et Kazan, à les Alliés, de même que la Russie, doi- Pébrograd, ainsi que le tombeau de Na- vent se dépouiller de cette inertie poléon 1er.On connaît trente-deux eaté- dJavant îa guerre et qu'alors ils ob- gories de ce marbro, qui existe en toutes tiendront des résultats bien meilleurs et couleurs, il y en a même une sorte qui, plus rapides que par la guerre des • par son dessin, rappelle les tapis persans, tarifs. J. W. B. BILLET PARISIEN. —-—- Paris, 26 février. J chées allaient résister à ces orages fou-i Croyez-vous à l'amour platonique entre droyants d'obus et de mitraille, l'acadé- un jeune homme beau, séduisant, et une micien pesait les raisons par lesquelles il femme pleine de charmes, ardente et pas- entend démontrer que si le comte de Fer- sioimée ' Moi, pas. On a pu et on pourra sen fut un amoureux d'une fougue con- disserter là-dessus à perte de vue, c'est tenue, si Marie-Antoinette répondit à ces une opinion à laquelle on ne pourra ja- sentiments par des déclarations qui ne mais ranger les gens raisonnables. On en dépassent jamais la retenue que les ho.ti- cite cependant des exemples. D'abord nêtes femmes .s'imposent pour ne pas qu'en sait-on? Et puis, c'est que l'oc- affliger leurs maris, quand il s'étaient casion aura manqué. L'amoureux a natu- connus, elîe était encore dauphine; ils rellemeut des désirs violents, quoique étaient tous deux beaux, pleins de char* parfois contenus, et si l'occasion de les me et ils n'avaient pas encore vingt ans. satisfaire se présente, pour croire qu'il Pour l'Histoire, la question est cle- va s'arrêter au moment favorable, autant puis longtemps résolue et nous n'en ain demander aux torrents de remonter vers rions certes pas parlé dans les temps pé- leur source'. nibles que nous traversons, si on ne fai- C'ésfc îe problème qu'un académicien sait un certain bruit autour de ces con- grave vient de posfer à propos de Marie- férences érotico-sentimentales d'un des Antoinette, sur laquelle il a fait des lec- chefs du parti royaliste. Du haut du tures fort suivies durant ces jours de ciel, où elle peut être', l'infortunée lutte, d'attente, d'angoisses, de bataille, reine, si elle voit ce qui se passe, et si d'-espérances et de deuils. elle entend ce que l'on dit d'elle, doit Le marquis de-Ségur a étudié cette répéter le mot du fabuliste: "Mon question îe jour même où commençait la Dieu, délivrez-moi de mes amis, quant bataille de Verdun, et tandis que chacuii à mes ennemis, je m'en charge !" se demandait avec anxiété si nos Iran- Jamais un des adversaires les plus

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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