L'indépendance belge

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25 januari 1918
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s.n. 1918, 25 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52g98s/
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89c anneo No 22 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: S CENTS): ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 25 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 24 janvier (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES, Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION oeuui, .ujL.nj.-L. La situation en Russie se gâte de plus en plus pour nos ennemis, et chaque jour leur apporte une nouvelle désillusion. D'un côté les Bolshévistes trahissent l'espoir que les diplomates de Berlin et de Vienne avaient mis en eux, et voilà que l'Ukraine, qu'ils avaient réussi à détacher du bloc russe et qu'ils croyaient avoir pris dans le filet de la paix séparée, menace à son tour de leur échapper. „ Car, s'il faut s'en rapporter à une information de l'Agence Télégraphique bolshévists, la Rada centrale de Kieff, qui, depuis le mois d'août, gérait les affaires de la République ukrainienne (en accord avec le gouvernement de M. Ke-rensky), aurait été désavouée par le Secrétariat du Peuple des cinq provinces qui constituent le nouvel Etat: Kiefï, Volhynie, Podolie, Poltava et Tcherni-goff, et dénoncée comme l'ennemie du peuple ukrainien. Celui-ci est invité-à se grouper autour de l'armée révolutionnaire du Secrétariat du Peuple et du Commissaire du Conseil du Peuple, et.de faire front oontre les soutiens du régime bourgeois. Sans vouloir préjuger du résultat du nouveau conflit que ce manifeste fait présager, il est certain que cet "incident" est de nature à compromettre gravement les négociations secrètes que les délégués austro-allemands ont entamées avec les représentants de l'Ukraine et qu'on nous disait hier sur le point d'aboutir. Cette désillusion, venant s'ajouter à celle de la rupture, quasi-officielle, des pourparlers avec les délégués bolshévistes, n'est pas de nature à faciliter la tâche du Chancelier von Hert-ling et du comte Czernin. Le dépit à Berlin est grand et la lecture des journaux allemands fort réjouissante. Lénine et Trotsky sont violemment pris à partie et lâchés avec ensemble par ceux qui, il y a quelques semaines, les comblaient d'éloges. Il semble bien, comme le fait remarquer une note explicative émanant, de. l'Agence bolshéviste, que von Kuhlmann et consorts aient cru qu-e les délégués russes, après quelques satisfactions d'a-mour-propre et quelques simagrées diplomatiques, signeraient une paix séparée dont le prix aurait été la cession de la Pologne, de la Courlande et de la Li-thuanie, escamotées sous couvert du principe, dûment camouflé pour la galerie, de la libre disposition des peuples. Or Trotsky a, nous affirme l'Agence bolshéviste, attiré les diplomates centraux dans un piège et leur a arraché l'aveu, par écrit, de leur politique annexionniste et impérialiste. "La signification des pourparlers de Brest-Litovsk," dit le communiqué russe, "est que l'impérialisme allemand est dépouillé des faux habits empruntés momentanément à la garde-robe démocratique. "Lebutdespourparlers est donc atteint, et il n'y a plus rien à en attendre ! En langage clair, cela veut évidemment dire que les négociations sont abandonnées,et plusieurs journaux allemands, dont la "Taeglische Rundschau," sont d'avis que M. Trotsky ne retournera pas à Brest-Litovsk. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant d'apprendre que les conférences Mitre le Kaiser, von Hertling, von Kuhl-Mailu et les chefs des partis du Reichs-fcag se multiplient et que M. von Kuhl-rrann est tombé subitement malade. Sa maladie pourrait bien ne pas être étrangère à l'annonce que le comte Czernin, iès son retour à Vienne (il vient de pas-•er par Berlin) répondra au discours du Président Wilson, car cette réponse ne tèra vraisemblablement pas du goût des lirigeants de Berlin. D'autre part, les grèves en Autriche préoocupent sérieusement l'opinion publique eil Allemagne. C'est ainsi que le 'Vorwaerts," après avoir constaté que, [tendant Ces derniers jours, "nous avons marché èur les bords d'un précipice," se risque jusqu'à dire que "le prolétariat allemand est solidaire des ouvriers autri-îhiens dans leurs efforts pour la paix." Cette franchise, d'ailleurs, a'valu à l'organe des socialistes majoritaires 'une suspension de trois jours, et une peine inalogue frappe le "Berliner Tageblatt" i la suite de ses commentaires sur la grève autrichienne. Dans un autre ordre d'idées, la presse radicale exerce une pression salutaire sur le gouvernement, qui doit s'apercevoii que l'idée démocratique fait du chemin en Allemagne comme ailleurs. C'est aiife que la "Frankfurter Zeitung" invite I< Chancelier et M. von Kuhlmann "à sai sir la première occasion pour définir clai rement quelles sont les intentions d< l'Allemagne à l'égard de la Belgique,' ne fût-ce, dit-elle, que pour empêche) M. Lloyd George de battré monnaie ave< ses continuelles allusions à la Belgique Très spirituellement, l'organe francfor tois ajoute que "pareille définition serail en même temps profitable à la politiqu-f intérieure de l'Allemagne." Pour qui sait lire entre les lignes, l'ai lusion est claire. La "Mannheimer Volksstimme" (so cialiste) souffle dans le même cor et dii qu' "après les déclarations de M. Lloyc George, nous admettons franchemeni qu'il n'y a plus moyen, poulies gouver nements centraux, d'éviter une réponse. ' Celle-ci est attendue non seulement avec impatience par les peuples des Puissances Centrale©, mais aussi avec un« vive curiosité par les peuples de l'Entente.Comme l'a fait remarquer M. Purdy au cours du très beau discours qu'il prononça hier à.l'occasion de l'ouverture d« la Conférence labouriste à Nottingham le Labour attend, lui aussi, une définition claire et' inéquivoque, de la part dt l'Allemagne, de ses buts de guerre "Après les discours de MM. Wilson o-l Lloyd George, elle ne peut plus prétendre," dit-il, "qu'elle poursuit une guerrt défensive, et cependant nous ne voyons aucun signe qui nous indique que l'Allemagne et ses alliés sont- prêts à acceptei les principes énoncés par l'Entente-et pat le Labour anglais." "La pa.ix que nous- voulons est une paix générale, juste et durable, assurant la liberté et l'indépendance à toutes les nations, grandes et petites; une paix fondée sur la volonté du peuple; une paix dans laquelle le prolétariat ouvrier devra jouer sa part, tant au point de vue national qu'au point de vue international, afin d'assurer la prise en considération, pleine et entière, de ses revendications. "Est-ce que la démocratie allemande est prête à définir ses buts de guerre comme nous T'avons fait? Est-oe qu'elle prendra position vis-à-vis de son gouvernement comme nous l'avons fait? Est-c« que, enfin, l'Allemagne consentira s évacuer la Belgique, le Nord de la France et les autres territoires qu'elle tient sous sa domination?" Voilà ce que voudrait savoir M. Purdy. Or, que voyons-nous en ce moment < Le parti militariste est plus triomphanl que jamais en Allemagne. Cela étant, quelle doit être l'attitude du parti, ouvrier anglais ? M. Purdy-ne voit qu'une alternative. "Si les conditions soumises à l'Allemagne sont rejetées, il faut continuer la guerre jusqu'à l'obtention d'une paix nette, o'est-à-dire en luttant'jusqu'au bout." Le discours du président a fait une très bonne impression, bien qu'il n'ait pas été écouté sans interruptions çle la part d'un auditoire assez houleux. Finalement, la Conférence a adopté une résolution "se félicitant des déclarations sur les buts de guerre faites par MM. Lloyd George et Wilson, pour autant qu'elles concordent avec les buts de guerre du Labour anglais et tendent à une paix honorable et démocratique ; "Invitant les gouvernements alliés à formuler et à publier, le plus tôt possible, une déclaration commune de leurs buts de guerre, en harmonie avec ceux signalés plus haut; "Approuvant les dispositions prises en vue de la nouvelle conférence qui doit se tenir le 20 février à Londres en vue d'arriver à un accord avec les partis ouvriers et socialistes alliés sur leurs buts de guerre communs ; "Invitant les organisations ouvrières des Puissances Centrales à définir leurs buts de guerre afin d'inciter leurs gouvernements à faire des déclarations sur leurs buts de guerre de façon à ce que le monde 'puisse se rendre compte jusqu'à quel point les déclarations de toutes les Puissances fournissent une base pour une paix négociée et durable ; ' "Et, au cas où un accord général pourrait être conclu entre les groupements ouvriers et socialistes des gâtions alliées, décide que leurs différents gouvernements soient alors invités d'urgence à accorder des facilités en vue d'assister à une conférence internationale dans quelque Etat neutre, de préférence en Suisse, à laquelle l'opinion du monde ouvrier organisé de tous les pays puisse être représentée afin que rien ne soit négligé qui puisse assurer l'harmonie des déside-rata de toutes les classes ouvrières de tous les belligérants.''' La résolution, dont une copie sera envoyée à M. Lloyd George, nous fait l'effet d'un loyal effort de la part du Labour anglais dans le but de déblayer le terrain en vue d'une paix démocratique et juste. Le mode de procédure recommandé ne donne prise à aucune critique sérieuse et prouve que les expériences de Stockholm et de Brest-Litovsk n'ont- pas été perdues. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Une alerte à Nieunort. A la suite d'un violent bombardement dans le secteur de Nieuport, tenu par les troupes françaises, les Allemands ont tenté un coup de maiu important, pre nant pied dans des éléments de tranchée avancés à l'est de Nieuport-Ville; l'ennemi en fut immédiatement- rejeté, et les lignes françaises furent entièrement rétablies.Il y a eu de vives actions d'artillerie dans la région d'Avocourt (rive gauche de la Meuse), ainsi que dans le secteur de la, côte 344 et sur le front du bois de Chaumme. A ce dernier point un raid ennemi succédant a un violent bombardement, a éqhoué se. us le feu des batteries françaises. Raids allemands à La Basse'e Des rencontres entre patrouilles britanniques et allemandes ont eu lieu au sud-ouest de St-Quentin. Des raids allemands ont été repoussés au sud, au nord-ouest, et à Y ouest de La Bassée, un si qu'à l'ouest de Villers Guislain, sur le front de Cambrai. L'artillerie ennemie a montré une certaine activité à différents points entre St-Quentin et la Scarpe, ainsi qu'au sud-est de Messines et dans les environs de Zonnebeke. A SUR LE FRONT MERIDIONAL -«s»— Fructueuses reconnaissances Des reconnaissances ont permis aux patrouilles italiennes de pénétrer dans les .positions ennemies entre les versants sud-orientaux du mont Spinoncda èt la- rive droite de la Piave, ainsi que dans la vallée de l'Amie, ramenant du matériel de tout genre. Dans un fructueux coup de main, au sud de Quero, un détachement français a fait des prisonniers et pris une mitrailleuse. De Nervesa au Ponte délia Priula, les patrouilles italiennes ont refoulé des avant-gardes ennemies: OPERATIONS NAVALES Deux steamers coulés En réponse à une question posée à la Chambre des Communes, il a été déclaré que deux steamers avaient été coulés fin décembre dans la Méditerranée, à la suite d'opérations ennemies-, et que les victimes, pour les deux navires, s'élevaient à 708. L'attaque sur Yàrmouth M. Macnamarâ/ a déclaré à la Chambre des Communes qu'il résulte d'un rapport reçu d'un bat-eau de patrouille que les navires ennemis qui ont attaqué récemment Yarmouth étaient des destroyers. Leur nombre n'a pu être établi. Le bombardement du " Goeben " Les aviateurs du R.N.A.S^ ont livré plusieurs attaques de jour et de nuit sur le "Goeben," et ont obtenu deux touches directes, avec des bombes de gros calibre ; ils ont également bombardé un des remorqueurs, qui se trouvaient près du ' Goeben." Chaque fois les appareils britanniques ont été l'objet d'une violente canonnade ; néanmoins ils ont tous regagné leur base. Les attaques continuent.Au sujet du combat au large d'Imbros < un communiqué allemand dit "qu'au retour d'un voyage aux Dardanelles le -"Breslau" a été coulé par plusieurs 3- t-euches en dessous de la ligne de flottai- s- son, de mines où de torpilles lancées par à sous-marins. Le "Goeben" à son entrée 1- dans les Dardanelles, s'est échoué légère- n rrfient à l'intérieur du détroit> près de î- Nagara. Il n'a pas échoué, ainsi que :e l'affirme le communiqué britannique, par ;é suite de sérieuses avaries. • Une action au large des Canaries le Une dépêche adressée à Madrid pir le gouverneur espagnol des Canaries, dit î" que le 17 janvier une action a eu lieu au " large de Nao (île de Ferro), entre deux ir sous-marins allemands et un navire de 11 guerre britannique. Le jour suivant les 3- gendarmes espagnols ont trouvé deux ie marins allemands appartenant aux sous-marins no 294 et 295, mais ils refusèrent n de dire oe qui était advenu de leurs bâti-3- ments respectifs. - Un télégramme non officiel de Téné- Eriffe dit d'autre part qu'un destroyer britannique a attaqué trois sous-marias et. que deux Allemands qui ont atterri, déclarèrent qu'il appartenait à l'équipage de l'U 126, qui a été coulé par la canonnade du navire britannique. Us ne savent pas ce qui est advenu des deux it autres sous-marins. Les pertes sur mer ' Arrivées et départs des navires mar-: chauds de toute nationalité et de plus de e 100 tonnes (non compris les bateaux de 1 pêche et locaux), dans les ports du Ro-yaume-Uni, pour la semaine finissant le 3" 1J janvier 1918 à minuit: Arrivées, 2,255; départs, 2,242, con-e tre 2,106 et 2,184 la semaine précé-|e dente. 6 Navires marchands britanniques cou-® lé ; pas sous-marihs ou par mines, de plus de 1,600 tonnes, 6; de moins de 1,600 tonnes, 2, contre 6 et 2 la semaine pré-:s cédentç,. . . Aucun bateau de pêche britannique n'a été coulé, contre 2 la semaine précé-dfente.* * u * ;- Les statistiques des ports français pour [ - la semaine finissant le 19 janvier 1918, si donnent 806 entrées et 784 sorties, contre e 793 et 751 la semaine précédente. Deux navires marchands français de - plus de 1,600 tonnes et un de moins de 's 1 600 tonnes, ont été coulés, contre cinq 1- de plus de 1,600 tonnes la semaine précé-e dente. Quatre navires marchands français ont' été attaqués sans succès contre deux la semaine précédente. Aucun bateau de pêche français n'a été coulé, contre un la semaine précédente.X * * !S . . * La statistique hebdomadaire italienne e 'renseigne pour la semaine finissant le 19 I janvier 1918, 423 entrées et 366 sorties, e contre 294 et 209 la semaine précédente. e Aucun navire marchand italien n'a été t couléj contre deux de plus de 1,500 ton-6 nés la semaine précédente. a Un navire marchand italien a été ai taqué sans succès, contre un navire marchand et un bateau à voile la semaine précédente. Un bateau à voiles italien de moins de 100 tonnes a été coulé, contre nul la semaine précédente. a OPERATIONS AERIENNES n Victoires françaises e Du 11 au 20 janvier, 10 aéroplanes al- - lemands ont été abattus dans des oom-t bats aériens eu par le feu des canons spéciaux. De plus, il est confirmé que quatre appareils allemands ayant été touchés, , . ont été détruits. Ceci porte à 29 le nom- , n bre d'appareils ennemis abattus du 1er , e au 20 janvier. é Raids britanniques < Près de quatre cents bombes ont été 1 • jetées par les aviateurs britanniques sur i les logements ennemis à*Roulers et à Me-, nin, sur un grand dépôt de munitions près de Courtrai et sur d'autres objectifs dans la région ennemie. | Sept appareils ennemis ont été abattus dans des combats aériens et deux autres ' S ont été contraints d'atterrir en mau- ■ ' vais état. Un ballon 'captif ennemi a . été mis en feu.- Deux appareils britanniques ne sont pas rentrés. - Deux attaques aériennes sur Zeebrugge i Le "Telegraaf" signale que des atta- i s ques aériennes ont été livrées sur Zee- ! - brugge dans la soirée du 21 janvier et < 3 dans l'après-midi du 22 janvier. Une 1 s nombreuse escadrille aérienne a été aper- J ] ■ çue lors de la deuxième attaque, et une • violente canonnade a été entendue. Le > même journal apprend que des ét-ablisse- - ments militaires situés près de Gand ont s également été bombardés par la voie des s airs. LE PROBLEME ALIMENTAIRE Le "ministère de l'alimentation a pris ie nouvelles mesures d'un caractère rigoureux au sujet des repas dans les res-:aurants ; en voici les lignes générales : 11 y aura par semaine deux jours sans . iande (à Londres, le mardi et le ven-iiedi; en province, le mercredi et lé /endredi). La viande est interdite au dè-euner du matin. Le lait ne peut être ;ervi qu'avec du thé, du café, du cacao, lu chocolat, et non comme boisson séparée (exception est faite pour les en-ants en dessous de 10 ans). Les consommateurs doivent fournir leur propre iucre pour sucrer leurs boissons. (Ex-:eption est faite pour les personnes rési-lant dans un hôtel ou un club pendant la )lus grande partie de la semaine et pour esquels la ration de sucre n'a pas été obtenue d'une autre manière), Au thé le l'après-midi il1 est interdit de servir )lus d'une once et demie de pain, cake, :tc. (la quantité permise jusqu'à présent ■tait 2 onces). Les graisses (beurre,margarine, etc.) sont également rationnées. Certaines des restrictions imposées, îotamment celle des jours sans viande, îe sont pas applicables aux restaurants >ù le prix des repas'servis 'ne dépasse >as ls. 2d., non compris la boisson. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE —Au cours de la discussion du budget à la Diète prussienne, le député danois M. Kloppenborg a dit que, malgré la guerre, une situation nouvelle et exceptionnelle a été créée dans le Schles-wig du Nord, où la langue danoise a été interdite dans les écoles et l'administration. U a ajouté: "Nous avons le droit de décider de notre propre destinée. Nous espérons que ce principe finira par être reconnu en Allemagne et que nos vœux pourront -alors se réaliser." ARGENTINE — On a découvert à Buenos-Ayres un complot ayant pour but de faire sauter six wagons contenant 110,000 litres d'alcool destinés aux Alliés. AUTRICHE-HONGRIE —• L'opposition déterminée des autorités militaires autrichiennes,' appuyées par l'Allemagne, est évidemment parvenue à écarter, au moins provisoirement, le projet d'organisation d'une armée séparée pçur la Hongrie. Un télégramme à la "Frankfurter Zeitung" dit: "Un décret royal sera prochainement publié, déclarant que, bien qu'il n'y ait aucune divergence entre le Roi et le peuple hongrois, au sujet de la réforme militaire, oelle-ci doit, pour des raisons diverses, être ajournée jusqu'après la guerre." CHINE — Un contrat a été signé le 12 janvier à Pékin, aux termes duquel le Japon consent à vendre des armes à la Chine pour une valeur de Fr. 100,000,000. FRANCE — Une nouvelle conférence";.ttevalliée aura lieu prochainement à Paris. — Le correspondant du "Times" à Paris dit que le projet de coup d'ÎJtat de M. Caillaux comportait l'intervention de deux régiments corses, qui devaient être immédiatement renforcés par deux régiments de territoriaux de la Sarthe, dans laquelle la circonscription de M. Caillaux, Mamers, est située. GRANDE-BRETAGNE — Les opérations à Cambrai et la nou» publication du résultat de l'enquête ont fait l'objet d'un débat à la Chambre des Communes. . Des changements ont été apportés dans le haut-commandement anglais. Le lieutenant-général sir Laurence a été nommé chef de l'état-major général. — Le principe de la représentation proportionnelle rejeté trois fois par la Chambre des Communes, a été adopté h une forte majorité à la Chambre des Lords, pa,r l'introduction, dans le projet de réforme électorale récemment voté par le* Communes, d'un plan complet de re- j présentation proportionnelle.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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