L'indépendance belge

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s.n. 1918, 12 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3j66f/
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L'INDÉPENDANCE conservation par le progrès BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY le numero j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS I , I TDDOK HOUSE. TODOE ST.. E.C. 4 il. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TÉL.! 311-57 et 23S-75 VENDREDI 12 JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 11 juillet (3 MOIS. 9 SHILLINQ-S ABONNEMENTS -J 6 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi midi. L'activité des Australiens sur les deu> •ives de la Somme a finalement provo que une réaction de la part de l'infan erie ennemie. Jusqu'à mardi soir, seule l'artillerie allemande avait ténté d'entra ver l'avance et l'appropriation des posi lions conquises entre Villers'-Breton lieux et l'Ancre. Mercredi matin, aprè' une nuit de violent bombardement, le; troupes teutonnes livrèrent une sérii d'attaques locales qui toutes furent re poussées. Cet échec fit redoubler le feu dt la part des batteries et des mitrailleuse: ennemies, mais jusqu'à présent aucur jes assauts d'infanterie n'a été renou i-elé clans cette région, les braves Anzac: ■estant maîtres absolus des position: Les.troupes britanniques ont exécuté i'autre part, une brillante opération di détail dans le voisinage de Merris, ; 'est de Hazebrouck; cette action leu; permit d'avancer leur ligne sur un< courte distance et de capturer un cer tain nombre de prisonniers, ainsi qui neuf mitrailleuses et deux mortiers di Plus'au nord, dans la région du mon Kemmel, les patrouilles franco-britan niques ont fait plusieurs incursions clan: les lignes ennemies et erfont ramené pju sieurs captifs. ■ Il y a eu des actions d'artillerie plu: ou moins vives dans les secteurs d< Locre, de Hinges et de Bucquoy, ains qu'au nord de Montdidier et au sud di l'Aisne, dans la région de la ferme di Dans cette dernière région les troupe françaises ont complété la réduction di la résistance ennemie en de noinbreu: endroits. Au nord de la ferme de Cha B *lle.s ont pris-d'assaut 1» ferme dt La Grille, ainsi que les carrières qu l'environnent. A l'est de ce secteur de: éclaireurs français ont avance jusqu'au) approches immédiates de Longpont e ont pénétré dans la partie septentrional! de Corcy, faisant dd nouveaux prison En Champagne également les patrouil les françaises déployèrent une grande ac tivité et effectuèrent plusieurs coups-de main fructueux dans les tranchée: ennemies. Ce qui caractérise les opérations di ces dernières semaines, c'est la faiblessi des réactions allemandes aux multiple: avances réalisées, tant par les troupe: britanniques que par les Français et le: Américains. Ce fait tient à l'organisa tion même de l'af»nëe germar^que,.divi sée en troupes de tranchées ou de dé I fense et en bataillons de choc ou d'atta qtie. Ces dernières unités, soigneuse ment sélectionnées et soignées, sont ac tuellemertt à l'arrière, où elles sont jour nellement entraînées aux assauts qu'elle auront à liv.rer lors de la prochaine ruée Les troupes tenant les positions enne mies sont d'une valeur plus ou moins mé diocre et l'attention que leur accordi l'intendance teutonne est toute secon claire. Certes, ce " matériel " n'est pa complètement dépourvu de valeur, il s'ex faut, mais il n'a pas les cadres des divi sions de choc et l'on sait que le solda allemand ne vaut que par le chef qui li commande. * * * En Italie l'on ne s'effraye pa: outre mesure de la menace austro allemande publiée par l'ennemi, dans ui but peut-être plus politique que mili taire. Que cette manœuvre soit a y pro gramme de Ludendorff, on ne peut ei douter,' et tout porte à croire qu'elle S' réalisera simultanément au coup su prême qu'il tentera en France. En attendant, les troupes du généra Diaz maintiennent leur pression sur tou le front méridional. Sur le plateai d'Asiago et dans la région du mon Lrappa les actions d'artillerie deviennen plus fréquentes et leur intensité aug mente de jour en jour, les batteries ita liennes s'attachant à disperser méthodi quement les unités ennemies se groupan en face de leurs lignes. ♦— Au sud du Stelvio, pic situé non loin de la frontière suisse, la garnison d'un avant-poste italien placé à près de 3,000 mètres d'altitude, attaquée par un détachement ennemi, l'a immédiatement refoulé, peridant que dans la vallée de la Brenta l'infanterie italienne exécutait d'heureuses opérations^ locales lui permettant d'améliorer sensiblement ses positions. En Albanie les troupes italiennes ont encore progressé. Ayant atteint le cours inférieur et moyen du Semeni (au nord s de Valona), et ayant étendu lèur occupa-i tion sur les hauteurs et à l'embouchure • de la Tomorica, elles avancent tout en s refoulant l'ennemi, des deux côtés de > l'Osum, au sud-est de Berat. * * * 1 En Russie la situation reste toujours t obscure, et les nouvelles parvenues de . Moscou sont trop contradictoires pour , permettre de stefaire une idée exacte des * progrès de la révolution anti-maxima-, liste. Entretemps, le gouvernement de Hel-«ingfors se propose de forcer le parle-t ment finlandais à adopter la loi établissant une monarchie, sous menace de démissionner en bloc. Les partis hostiles à cette forme de gouvernement qui introduirait une dynastie allemande en Finlande, protestent contre ce genre de , chantage, et l'on peut s'attendre à des ■ débats plutôt animés au sein de la Diète . finlandaise, lors de la discussion du pro-[ jet de loi du gouvernement. En Sibérie les troupes tchero-slova-. q.ues ne dorment pas sur leurs lauriers. , Pendant que le général Diderichs marche ' au secours du colonel Serrtenof vers l'est, des détachements tchèques avancent „ l'ouest, et il semble bien qu'ils occupent j déjà plusieurs points importants sur la . Volga, dans les territoires de Samara et . de Saratof. ♦ • y * : La retraite du secrétaire d'Etat aux - affaires étrangères, von Kuhlmann, est aujourd'hui confirmée officiellement. Comme nous l'avons dit, il semblerait ■ bien étrange et bien extraordinaire que ■ dans ce milieu si fortement discipliné les s fameux discours prononcés le 24 juin au Reichstag par le secrétaire d'Etat von Kuhlmann et le chancelier comte Hert-ling n'aient pas été, auparavant, examinés, discutés et approuvés par le Kaiser et son entourage. Il nous apparait donc que la démission de von Kuhlmann et son remplacement par un pangermaniste ami intime, dit -on, de von Tirpitz, l'ancien ambassadeur à Christiania, von Hintze, font partie d'un programme arrêté. Cette nomination fait, sans doute, partie du programme allemand terroriste : la- grosse Bertha, les raids de Gothas multipliés sur Paris et sur les villes de la côte nord-ouest, le torpillage du navire hôpital, le bombardement des ambulances, tout cela pour atteindre le moral des Alliés, que l'on croit terrifier. En même temps on arriverait à ex-i poser une série de buts de guerre extra- - vagante de façon à jeter la crainte dans t l'âme des peuples menacés. C'est bien î là de la psychologie allemande que nous avons si souvent constatée sans la comprendre et qui s'est si souvent fourvoyée s sans s'amender. D'un autre côté la nouvelle politique î pangermaniste va soulever les protesta- - tions des socialistes, qui doivent agir ou - disparaître. S'ils se montrent agressifs et î s'ils sont appuyés par des grèves et des ; mouvements de la rue, cela justifierait, - si les menaces contre les Alliés n'ont pas réussi, l'émission d'un programme de 1 paix moins violent et apparaissant plus t conciliant. Mais au fond l'Allemagne j militaire est trop enivrée par ses conquê- t tes, elle detient trop de gages pour ad- t mettre même les buts minima des Al- - liés, de sorte que finalement tous ces - changements de ministères semblent ne - devoir modifier en rien la situation ; les t armes seules, malheureusement, parais- . sent devoir décider de la paix. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le communiqué hebdomadaire Le G.Q.G. belge signale que du '2£ juin au 5 juillet plusieurs patrouilles, qui tentaient d'aborder nos tranchées, onl été repoussées. Des rencontres de patrouilles et différents raids, exécutés avec succès par nos détachements, nous ont valu la capture de plus de quatre-vingts prisonniers et de deux mitrailleuses.L'activité de l'artillerie ennemei a été d'intensité moyenne sur l'ensemble du front. Quelques luttes de bombes, prin cipalement vers Dixmude et Nieuport Bombardement de plusieurs de nos can tonnements par l'aviation ennemie. No 111 tre artillerie a effectué de nombreux tir 111 de destruction, de neutralisation et d< 50 harcèlement. e_ Notre aviation a été très active. L< nf sous-lieutenant Coppens a, au cour la d'une même matinée, abattu trois bal "t Ions ennemis dont deux à quelques'mi r- nutes d'intervalle, ce qui porte à treizi es le nombre de victoires de cet officier. SUR LE FRONT MACEDONIEN rd à- L'assèchement de marais à Salonique re Un groupe français et un groupe bri ;n tannique ont obtenu des concessions di de gouvernement grec oour l'assèchement e la transformation en terres cultivables d vastes étendues de terrain bas et maréca geux qui, de temps immémorial, ont com " promis la santé du pays. Le groupe bri tannique entreprendra les travaux dan dr la vallée de la Strouma, et le groupe fran es çais ceux de la vallée du Yardar. On es a" père ainsi enrayer la malaria avant la fii de la guerre, il- ° :: OPÉRATIONS AÉRIENNES é- ES L'activité britannique o- Le 9 juillet : Averses et nuages bas n- Neuf appareils allemands détruits et ui de désemparé. Un autre détruit par l'ar es tillerie ; 14 tonnes de bombes jetées su te des objectifs divers, dont deux tonne o- sur la jonction de Lille et une tonne e demie sur les dock de Bruges. Trois d a- nos appareils sont manquants. La nui s. suivante trois tonnes de bombes jetée îe sur des chemins de fer et camps ennemis Les victimes parisiennes Le "Temps" donne le nombre de I * victimes causé<..• à .'ari.s et-les faubourg t par les bombardements aériens et le canons à longue portée au cours du pre mier semestre 1918. C'est à partir di 30 janvier que les bombardements aé ix riens commencèrent d'une manière sé st rieuse, et c'est le 23 mars cjue les gro canons parlèrent pour la première fois ùt Jusqu'au 30 juin il y eut 20 .raids d je Gothas et 5 fois il y eut des tentative es qui avortèrent. Il y eut 39 jours de bom tu bardement par les gros canons. >n Du 1 janvier au 30 juin il y eut, d'à t- près les Communiqués officiels, 141 tué a- et 432 blessés ; ces chiffres ne com'pren li- nent pas les victimes qui moururent plus tard, de leurs blessures, ni les 6' )n personnes qui furent étouffées le 11 mar nt dans la foule, à la suite d'une paniqu it- qui se produisit à l'entrée du Métro. LU" ' " in ■—m m l ie LA QUESTION DE LA BELC1QU1 r. **■ e : Revenant sur ce que von Kuhlmann as dit de la Belgique, von Gerlach écri la dans le "Welt am Montag" : re "Tous Ceux qui connaissent l'opinio: n" du monde entier, mais avant tout de es neutres, savent que là question de 1 Belgique est le point de départ de toute x" les possibilités de paix. Il ne peut êtr a" question de paix avant que de côté aile ls mand on ait donné l'assurance que 1 în Belgique sera restaurée en l'état où ell JS était le 1er août 1914. ^' "En outre, remarque von Gerlach, u ee article officieux de la "Gazette de Ce logne," au sujet de l'ingérence aile ie mande dans les affaires intérieures de 1 a" Belgique future, donne au monde entie 5U l'impression, que l'Allemagne n'a pa et l'intention de -rétablir l'ancienne souve es raineté' belge, mais qu'au contraire ell lt» veut créer à l'ouest un Etat, vassal su as le modèle de ceux qu'elle a créés ■^e l'est." — "Le Matin." us _ t SOUS LE JOUG ALLEMAND d- —— ' " La pénurie du combustible La pénurie du charbon est principale le ment due au manque des moyens d es transport, les chemins de fer. et mêm s" les bateaux sur les rivières et les canau ayant été réquisitionnés par les Aile — mands. A Bruxelles, 'une tonne d a- charbon .«ne entre Fr. 250 et Fr. 30C es Dans les communes flamandes les Aile us mands ont accordé des facilités spéciale e- pour le transport et l'achat de combu; il- tible à leurs amis "activistes" qui e monopolisent le commerce et sont :té même de vendre à des prix beaucou du plus bas (Fr. 100 à Fr. 150 la tonne) n- réalisant cependant des bénéfices qi , s'élèvent parfois à Fr. 25 par tonne. Le - Boche s'assure de cette façon la fidélité - de la petite bande de traîtres qui se sont ; livrés à l'ennemi de leur pays. Une or-; ganisation similaire a été créée à Bruxelles, mais elle est boycottée par le ; public. 3 Nominations allemandes Une politique identique a été pour-suivée en ce qui concerne les "Activistes" 5 dans tous les domaines de la vie publique. Quelques-uns de ces traîtres cumulent plusieurs fonctions, étant en même temps professeurs à la soi-disant université flamande de Gand et chefs de quelque département du nouveau ministère flamand à Bruxelles. La place de tout patriote qui a démissionné a été immé-' diatement occupée par quelque activiste k qui n'y a aucun droit. Des jeunes gens 3 porteurs de diplômes inférieurs ont été nommés professeurs, et de petits employés sont à la tète de bureaux importants. Cette politique n'est pas sans in-convénients, lorsqu'on a affaire à des individus de ce genre. Une douzaine d'Activistes auxquels on avait confié des ' postes importants dans la nouvelle administration ont dû être révoqués pour avoir accepté des pots de vin. L'importance du mouvement séparatiste a été fortement exagérée à l'étranger. Au cours d'une manifestation qui a eu lieu à Anvers, en février dernier, et à laquelle assistèrent 'les contingents des plus petites localités des Flandres, il n'y eut que 300 à 400 participants. Tous réunis, les activistes ne sont pas 1,500, sur ^ une population de 6,500,000 âmes. Une campagne rfnti-activiste s'étant produite dans toute la Flandre, leur nombre a beaucoup diminué. 5 A Gand les chefs activistes ont été hués; à Anvers on leur a jeté des pierres et ils ont été couverts de boue; pendant 5 deux jours ils ont été chassés de maison 5 en maison;, à, Tiriemont, des paysan? jax-5 mé? ont attaqué un cortège ét là garnison . allemande de Louvain a dû être appelée j à leur secours. A Malines ils furent éga-. le ment chassés par la foule. Le mouve-_ ment séparatiste a fortifié le "moral" des s Belges au lieu de le miner. Le pacte fait par les activistes avec l'ennemi a réveillé ^ les énergies profondes du peuple. " CONVENTION MARITIME ENTRE X* £i ci l JAPON ET LES ETATS-UNIS 3 Des renseignements viennent d'arriver 5 à Amsterdam au sujet de la convention j de tonnage passée récemment entre le Japon et les Etats-Unis, convention . basée sur une fourniture d'acier à titre ~ de réciprocité. L'Empire du Soleil b Levant met à la disposition d« l'Amérique soixante-six navires.d'un tonnage global de 514,000 tonnes brutes. La dif-t férence entre le taux du frêt fixé par les armateurs japonais et les frais maxima fixés par le gouvernement-americain sera 1 supportée par le gouvernement japonais s Cette différence est évaluée à 8 millions 1 de yen. D'autre part, quinze vapeurs s jaugeant 130,000 tonnes, seront vendus E à l'Amériuqe au prix du jour après leur achèvement et, en échange, le Japon re- 1 cevra, pour chaque tonne brute, une 2 tonne d'acier. A remarquer que sur les constructions nouvelles à lancer au 1 Japon, au cours de cette présente année " 148,000 tonnes ont été vendues à la " Grande-Bretagne, 23,000 tonb.es à la 1 France, et 5,600 à l'Italie, r _____________ - LES EVENEMENTS EN RUSSIE Menace bolshéviste aux Alliés 1 D'après un télégramme au "Lokal Anzeiger," la "Neue Freie Presse" a publié un sans-fil de Moscou disant que le gouvernement des Soviets a tenu une réunion extraordinaire en apprenant que des troupes japonaises avaient fait leur apparition à Tshik (?). Si des troupes britanniques et japonai-e ses occupent du territoire russe, dit le e message, le gouvernement des Soviets 1 fera immédiatement alliance avec l'Allemagne. (Au fond il n'y aurait pas e grand'chose de changé.) Le vrai Mirbach s Le " Dagens Nvheter," de Stock- - holm, d'après une lettre de M. Teres-i tchenko, ministre des affaires étrangères i dans le gouvernement de Kerenskv, à p M. Bourtseff, le révolutionnaire bien , connu, jette quelque lumière sur le rôle i joué par le comte Mirbach et sur l'in-f fluence toute puissante qu'il avait sur le* i gouvernement bolshéviste. Il dit : ; L'n pro-consul du nom de Mirbach ■ règne actuellement à Moscou. L'éloquence bolshéviste coule comme d'habi- - tude, mais elle cesse dès que Mirbach fronce le sourcil. Lenine et Trotsky ne gouvernent à Moscou que grâce à lui. . Ce serait, pour les Allemands, la chose ' la plus facile que de les renverser, mais . les Bolshévistes leur sont plus utiles qu'un gouvernement qui serait composé j de leurs propres généraux. N'est-il pas curieux de voir que dans l'Ukraine amie, . les Allemands et les Autrichiens doivent . maintenir 300,000 baïonnettes, alors que ■ dans le reste de la Russie ils n'ont pas de troupes du tout, grâce aux Bolsbé- » vistes, qui vont pour eux tout ce qu'ils s peuvent. Leurs voeux sont exécutés aussi j promptement qu'ils le seraient par leur . propre peuple si discipliné. L'Alle-. magne ne permettra» pas la réorganisa-. lion de la Russie, même avec son aide, . avant la conclusion de la paix. AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE — Le vice-consul britannique à Villa t Constitution a été attaqué et blesvé par l un groupe de grévistes et amené de force ; au quartier général des grévistes, où il j a été malmené. Le ministre de la Grande- . Bretagne à Buenos-Ayres a demandé au - ministre des affaires étrangères de la Ré • , publique Argentine d'ouvrir une en-j quête et de fournir une protection poli-, cière suffisante. AUTRICHE-HONGRIE 5 — Les Allemands qui trouvent sans s doute que l'Empereur d'Autriche n'est J pas encore assez souple, répandent sur 1 son compte et sur celui de l'Impératrice * ttees bruits divers. - L'Empereur' eéfc ae-1 cusé de paresse et de négligence dans les * affaires de l'Etat, et d'aimer trop la boisson, la musique, et les plaisirs. A l'Impératrice on reproche de se fnêler 1 des affaires de l'Etat et on va jusqu'à ; l'accuser d'avoir livré aux Italiens le ' plan de la récente offensive autrichienne ! BELGIQUE * — Pour suppléer à la pénurie des i étoffes en Belgique, oertaines personnes avaient repris l'usage des rouets anciens et modernes. Les autorités boches viennent d'interdire leur emploi sous peine de Fr. 5,000 d'amende ou un an de pri-f son. ' ETATS-UNIS ' -— Grâce aux sacrifices que s'impose vo-1 lontairement la population des Etats-5 Unis, ce j>ays a pu exporter dans les . ' pays alliés des quantités énormes de pro-' duits alimentaires. Du 1er juillet 1917 '■ au 1er avril 1918 on a exporté 80 mil-" lions de boisseaux de blé et de produits 3 de blé, alors que la récolte peu favorable 1 faisait compter seulement sur 20 millions 1 de boisseaux. Au cours du mois de mars 1918, les Alliés ont reçu 308,000,000 li-' vres de porc et produits de poro. En mars ' 1918 également, ils ont reçu 86 millions 3 de livres de bœcif et produite de bœuf.' * La réduction volontaire de la. consomma- - tion du sucre aux Etats-Unis pro.duira > cette année une économie de 400,000 ton-s nés de sucre. 1 — Le Dr Edward Rumely, vice-président, secrétaire et éditeur de 1" 'Evening 1 Mail" dé New-York, a été arrêté pour 1 avoir déclaré faussement, sous serment, que son journal appartenait à des Américains. Des fac-similé de chèques pu-! bliés à New-York prouvent que le réel propriétaire du journal était le gouver nement impérial allemand. Depuis l'affaire Bolo, en s'est livré à un examen 1 minutieux des chèques qui ont passé par i la chambre de compensation, et c'e^t ; * . i Suite à la 4e page, 2e colonne ——i—www—»w—iiiw.IIM»II.'I ummmmmmbwbhw DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique ' Jeudi, 10 h. 10 matin. Nous avons amélioré légèrement notre position au cours de la nuit à l'est de Vil-iers-Bretonneux. Hier après-midi et la nuit dernière nous avons exécuté des - raids heureux, au cours desquels nous - avons capturé plusieurs prisonniers et - une mitrailleuse, dans le voisinage de i Merris et de Festubert. L'artillerie en-î nemie a montré une certaine, activité î coptre nos positions à cheval sur ia - Somme. fl 89e année

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