L'indépendance belge

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03 augustus 1915
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s.n. 1915, 03 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6m53q/
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86ème année. No. 181 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! î ONE PENNY? BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.: LONDRES, MARDI 3 AOUT 1915. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. , ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. - CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, 11 AN, 32 SHILLINGS. ) SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite russe. — L'occupation de Mitau. — Succès des sous-marins britanniques. — Au Japon. — Un appel à la paix par le Pape. — Séance historique de la Douma Au conseil de l'Empire Russe. Les vacances du soldat. — Emile Royer. Lettre de Kharkov.—P. Lettre de HoHande. — Dr Terwagne. M. Jules Destrée en Italie. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Le nouveau Livre Gris. Notre vaiHante armée. Liège. — Marcel Wyseur. Une kermesse flamande. Faits menus, menus propos. — Bob. Le grand meeting du 4 août. Conseil national économique belge. Le fait du jour. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Comme nous le faisons prévoir hier, la marche les Allemands vers Riga a amené l'occupation de Mitau. Les Germains sont donc aux portes du grand port russe sur la Baltique. Un autre corps allemand a dépassé, plus au sud, la ville de Poniévich : sans doute son rôle est-il de contourner Riga pour arriver au chemin de fer Riga-Pé-trograd.Sur la Narew, les Allemands annoncent une avance au nord-est de Lomza. Dans le secteur de Varsovie on ne signale aucun changement, mais Berlin a vu défiler, avec enthousiasme, les fameux canons de 42 centimètres qui doi vent démolir les ramparts de la capitale polonaise. Sur la ligne Ivangorod-Lublin, les Autrichiens se disent toujours victorieux, et ils prétendent avoir passé le Bug près de Vladimir-Yolynski. Encore une fois la retraite russe, si elle se continue, -se fait sans pertes désastreuses : les bataillons russes ne sont pas entamés, et l'artillerie reste intacte En France, en Artois, le communiqué officiel français signale une avance sur la route d'Arras Angres. Arras et Soissons ont été bombardés.En Argonne, sur la colline 213, les Allemands s'étaient emparés par une violente attaque de nuit d'une tranchée française dont ils furent partiellement chassés par une contre-attaque. Dans les Vosges les Français ont consolidé leurs positions. A Linge, Schratzmennelle et Barcn-kopf, les troupes françaises ont enlevé nombre de tranchées allemandes, infligé de sérieuses pertes à l'ennemi, et fait cinquante prisonniers appartenant à deux régiments. En Italie pas de changement. De Constantinople on annonce qu'il y a dans cette ville plus de 90,000 blessés, qui sont répartis dans tous les hôpitaux et toutes les mosquées.'' Les sous-marins britanniques viennent de se distinguer au Nord et au Sud. L'un d'eux a coulé le destroyer allemand " C 196 " près de la côte allemande. Et d'autres sous-marins anglais ont détruit dans la mer de Marmara plusieurs transports, dont l'un de 3,000 tonnes,ont bombardé l'arsenal de Constantinople, une fabrique de poudre et les lignes de chemin de fer. * • * On est toujours sans nouvelles précises relatives à l'arrangement bulgaro-turc. Il est bien certain que les Turcs n'ont pas abandonné aux Bulgares le coin de leur territoire sur lequel passe le chemin de fer d'Andrinople à Dédéa-gatch, sans certaines compensations. Mais quelles sont-elles? Le secret diplomatique à ce sujet est singulièrement bien gardé. » • * Au Japon, la découverte d'une grave affaire de corruption électorale a amené la démission du ministère Okuma, qui était au pouvoir depuis avril 1914. Il représentait le parti démocratique, qui rédamait une participation plus complète, plus directe^ du Parlement -aux affaires publiques. En même temps surgissaient de divers côtés des bruits d'une prochaine alliance militaire entre la Russie et le Japon.Le marquis Ilayashi développait dans le " Matin" un programme d'intervention des armées japonaises. Dans un entretien avec le correspondant roumain du Rousskoïé Slovo," le marquis Haya-shi précisait et entrevoyait la coopération de 500,000 Japonais en Europe. M. de Giers, l'ambassadeur de Russie à Rome, admettait l'existence en fait de l'alliance entre les deux pays n'ayant qu'une intime identité de vues. Enfin, " Le Temps" de jeudi dernier et M. Clemenceau dans " l'Homme Enchaîné " applaudissaient à une intervention de nos alliés d'Extrême-Orient. LES VACANCES DU SOLDAT. A ceux qui se battent pour défendre notre patrie, à ceux qui dans les tranchées empêchent l'ennemi de s'avancer à travers le dernier lambeau de notre territoire, à ceux qui ont fait la gloire de la Belgique écrasée sous la masse énorme de la horde germaine, nous devrons tout. Que clis-je ! Xous leur devons tout dès maintenant. Nous sommes sans foyers et le temp.. des angoisses se prolonge, mais l'été nous offre ses splendeurs. Les chênes se dressent dans la campagne anglaise, robustes et puissants, développant à leur fantaisie leurs branches noueuses et leurs frondaisons dentelées. Aux prommiers s'all.i-ment les premières couleurs des fruits que mûrira l'automne. Les clématites violettes prêtent aux vérandas leur élégance discrète et sombre, et par-dessus les cloisons ou devant les croisées, les roses trémières ouvrent leurs grands yeux. Dans quelques jardins j'ai vu des capucines, telles que chez nous il y en avait tant. Je les ai saluées comme des amies, ces modestes "mastouches" qui nous prodiguaient à tous, ouvriers ou bourgeois, leur joliesse, leur bonhomie, et leur gaieté, quand nous vivions heureux dans notre pays. Et parmi les verdures et l'orgie des pétales, passent dans leur \ oiturette ou trottinent menu des enfants plus blonds que les blés et plus frais que la dernière fleur éclose. Ils ne savent pas, eu*, la tristesse de l'heure présente, et nous participons à la joie de leur grâce et de leur sourire. Ainsi, dans le malheur, la vie nous est douce encore. "La Nature est une bonne mère," répétait souvent mon regretté maître, Hector Denis. Mais le. charme de la terre et des êtres qu'elle porte, le charme de la vie, que nous goûtons même en exil, s'évanouirait dans la soumission. La beauté de l'univers a besoin de liberté pour se refléter en nous. O soldats de Liège, de Haelen et de l'Yser, c'est vous qui jusqu'ici nous avez permis de croire que nous ne verrons pas tout s'effondrer dans la laideur de la brutalité mise au service de l'injustice et de la cupidité. Que de fois nous avons rêvé de vous fêter à Bruxelles quand vous y rentrerez en vainqueurs ! , Mais voici que l'occasion nous est donnée de vous témoigner un peu de notre reconnaissance. Depuis peu. les soldats belges, de même que les soldats français, peuvent abtenir une permission de quelques jours. J'en ai vu dernièrement qui retournaient à Calais après avoir passé leur congé en Angleterre. Ils étaient .out ragaillardis. Ils .allaient reprendre avec une ardeur renouvelée leur poste de combat. Leurs nerfs s'étaient détendus. Ils avaient fait provision de bonne humeur. Et, ma parole, ces braves qui regagnaient le front, donnaient l'impression de voyageurs qui ont bien employé leurs vacances et se sont bien amusés, mais qui sont cependant tout contents de rentrer chez eux. Si jamais vacances n'ont pas été volées, ce sont celles de nos soldats. Oui, mais un ordre du jour du Grand Quartier-Général belge, que !' "Indépendance" a publié la semaine dernière, porte que, pour être envoyés en congé, les hommes doivent posséder une somme d'argent qui leur permette de subvenir à leurs besoins, ou avoir des parents disposés à les recevoir. Et ceux qui n'ont pas d'argent et dont les parents sont en Belgique, dans la partie occupée du pays, qui ne connaissent personne en Angleterre ni en France, qui sont sans nouvelles de chez eux, qui font campagne depuis un an, qui ont connu les angoisses et les misères de la retraite d'Anvers, qui ont passé l'hiver dans les tranchées, et qui, plus que tous autres, auraient besoin d'un répit de quelques jours pour envisager sans défaillance l'éventualité d'un nouvel hivernage sur le terrain, allons-nous les abandonner à l'amertume de voir leurs camarades s'en aller en congé, tandis qu'ils continueront à ne pouvoir se délasser qu'au son du canon ? Prenons garde que, dans la situation actuelle, le moral de nos troupes, qui a toujours été excellent au front, a plus d'importance que jamais. Il est un facteur essentiel dans une guerre qui pourrait être d'épuisement, la victoire devant appartenir à celui qui saura souffrir le mieux et le plus longtemps. Gustave Hervé, dans un article qu'a reproduit 1' "Indépendance," a montré l'amertume que ne peuvent manquer d'éprouver ceux qui restent, parce que leur famille est momentanément sous la botte'Allemande. Et ce-grand journaliste, auxquels les Belges qui se sont réfugiés en France, doivent déjà tant de reconnaissance, a publié ces jours derniers dans la "Guerre Sociale" un second article où il invite les familles françaises qui peuvent le faire, à recevoir des permissionnaires pour la durée d'un congé, sans distinguer entre les soldats belges et les soldats français des régions envahies. Mais ce n'est pas tout : Hervé veut procurer aux permissionnaires un louis ou deux en manière de viatique. Il parle d'organiser à cette fin " une journée des poilus " qui rapporterait quelques millions.... Ne nous laissons pas éblouir, mats tâchons, nous aussi, de contribuer aux vacances de nos soldats. Emile Yandervelde vient de proposer au Grand Quartier-Général la création d'une section nouvelle du " Briti h Gifts for Belgian Soldiers " qui serait chargée de dresser la liste des personnes disposées à offrir l'hospitalité aux permissionnaires. Cette section serait présidée par M. Je sénateur suppléant Y ar-nant, qui vient de faire en Suisse une tournée de conférences pro-belges, dont le succès a été considérable. D'autre part, un club anglais pour soldats belges s'est ouvert Manchester Square, numéro 40, à Londres. Les soldats en congé y trouveront de la lecture, des jeux, et de quoi s'humecter intérieurement et extérieurement, car ils y auront à leur disposition des rafraîchissements et des salles de bains. Des excursions en " bus " privé seront organisées pour la visite de la ville, de ses parcs, musées et monuments. Les deux œuvres auront à combiner leurs efforts. L'entreprise ne laisse pas d'être vaste et difficile. Et chacun de nous a le devoir d'y aider. Les intellectuels qui n'ont pas encore d'-occupation régulière à Londres, pourraient guider nos soldats à travers la ville et leur servir d'interprètes, car xtous maintenant nous savons " l'anglais tel qu'on le parle "... En allant tout au fond de Jeur poche, quelques exilés y trouveront encore peut-être un peu de monnaie pour les vacances de nos braves? N'en est-il point'qui sont parvenus à se refaire ici un foyer et qui pourraient y accueillir des permissionnaires? Que tous ceux-là se hâtent d'écrire à l'œuvre nouvelle " Les Vacances du Soldat belge," Belgian Office, ou Bri-tish Gifts, Hôtel Cecil. Ou s'ils ne se souviennent pas de cette adresse, qu'ils écrivent à 1' " Indépendance," qui nous transmettra leurs lettres.Et je suis bien sûr que nos amis les Anglais, qui ont soigné avec tant de dévouement et de générosité nos soldats blessés, voudront une foisde plus suppléer les familles belges que des lignes allemandes séparent de leurs gars, et procurer à ceux-ci des vacances bien gagnées. Mais que notre sollicitude à tous se fasse compréhensivc et discrète. N'en donnons à nos vaillants que ce qu'ils voudront en prendre. Ils seront contents d'être choyés. Ils ge seront pas fâchés non plus de jouir d'un peu de liberté. C'est pour la nôtre qu'ils combattent, sachons respecter la leur. Et si nos soldats sont satisfaits, peut-être aurons-nous le droit encore, sous nos vêtements d'exil, nous qui ne pouvons nous employer directement à la défense militaire du pays, de porter la tête haute dans la lumière du soleil d'été, de respirer le parfum des roses, et, faisant confiance à l'avenir, de recueillir avee tendresse le sourire de l'enfant qui passe, allant vers la Société de demain. EMILE ROVER. Député de Tournai-Ath. LETTRE DE KHARKOV. L'une des raisons qui attirent les industriels du Donetz à Kharkov est la création du Congrès ou Union des Charbonniers du Midi de la Russie et du Comité des wagons. L'L'nion des Charbonniers est devenue un organisme puissant et possède d'immenses bureaux dans la rue de Soumy. Un personnel nombreux y est occupé d'une façon permanente à la correspondance et à la statistique. Son budget s'élève à près de deux millions de roubles'chaque année. L'Union des Charbonniers a fait au Tsar, lors de son passage à Kharkov, un don de un million de roubles pour les victimes de la guerre. Elle, accorde, de plus, de nombreuses et importantes subventions à divers établissements d'instruction çt à des bonnes œuvres. Un ou plusieurs congrès ont lieu chaque année. Le plus important se réunit en novembre et décembre et dure deux ou trois semaines. Divers ministères y envoient des délégués et les assistants se comptent par centaines. Beaucoup de questions importantes y sont abordées, mais on ne prête pas toujours une attention suffisante aux rapports et aux discours. Parfois ceux-ci constituent un peu des hors-d'œuvre, tel le récit très détaillé, et d'ailleurs très intéressant, du délégué du congrès chargé d'aller distribuer aux troupes du front les objets d'habillement envoyés par lui. Les rapports sont d'ailleurs publiés. L'Unitn des Charbonniers édite une 1 revue minière et industrielle très bien faite, où l'on peut lire tout ce qui intéresse l'industrie du Donetz. Le manque de wagons a soulevé, au dernier congrès, de nombreuses discussions et réclamations. Celles-ci ont pris corps aux séances du Comité des Wagons. Ces séances réunissent moins de participants, mais il nous a paru qu'on y faisait plus d'utile besogne. Les mines, charbonnages ou usines envoient, avant le 15 de chaque mois, leurs demandes de wagons pour le mois suivant. Aux séances les délégués des sociétés viennent appuyer ces demandes. Les sociétés déclarent leurs stocks de combustibles, de coke, de minerai, leurs besoins mensuels et le président de la réunion arrête, provisoirement, le chiffre des wagons nécessaires. Généralement, en prévision d'une réduction, chaque société demande un chiffre supérieur. Il est probable aussi que plus d'une société métallurgique, par exemple, en matière de minerai, déclare un stock moindre. Ces déclarations manquent de contrôle et sont un peu sujettes à caution. Les réclamations proviennent principalement et prennent une forme très vive parce que certaines usines reçoivent la presque totalité des wagons demandés, d'autres seulement la moitié ou le tiers. Les usines plus proches du bassin minier de Krivoi-Roy reçoivent plus facilement le minerai ; celles du bassin proprement dit du Donetz reçoivent plus facilement le coke. La vérité est que, à cause de l'importance des transports militaires, le nombre des wagons disponibles pour l'indus La route à travers Epping Forest, depuis le point où elle quitte la limite de Londres à Walthamstow, jusqu'à l'entrée de la ville d'Epping, est un véritable régal pour les yeux. C'est une route en ligne droite avec montées et descentes bordées de bois touffus, qui apparaissent ' comme des vagues de verdure. Par suite des dispositions militaires prises à High Beech, des modifications ont été apportées aux itinéraires des motor - busses conduisant à Epping Forest. Le No. 157 part actuellement de Finsbury Park (station du tube) pour Wake Arms, la dernière auberge dans la forêt et le point central de la partie la plus boisée et la plus pittoresque. Un nouveau Service, le No. 10 B, a été organisé entre Eléphant & Castle et Epping, passant par Stratford et Leytonstone. Cet itinéraire suit la route centrale d'un bout à l'autre de la forêt décrite ci-dessus. The London General Omnibus Con LtcU Electric Raibray House, Broadway, Westminster, S.W. trie a sensiblement diminué. On a commandé 40 ou 45,000 wagons en 1914, c'est-à-dire environ 10 p.c. du nombre total des wagons existants, mais,.pendant plusieurs années,on en a commandé seulement 20 ou 30,000. On suppose une durée de dix ans pour un wagon, mais il faudrait tenir compte de ce fait capital : le trafic a doublé en dix ans. C'est donc 45,000 plus 10 p.c., ou environ 50,000 wagons, qu'il faudrait actuellement commander chaque année. Si les usines de wagons et les aciéries pouvaient compter sur un courant normal de commandes, il est certain qu'elles s'outilleraient en conséquence, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. De plus il faudrait construire des wagons Arbel de 30 tonnes pour le transport du combustible, du coke, du minerai et commander plus de fortes locomotives.11 est regrettable aussi que tant de lignes soient encore à simple voie. Comme les gares sont souvent éloignées de 12, 15, 20 \erstes et plus, il ne résulte qu'il faut beaucoup de temps pour faire passer un train de wagons vides d'une gare à l'autre. Nous avons préconisé, pour remédier à cet état de choses, la formation, dans des gares de formation à créer auprès des grands centres et des gares importantes, de trains blocs comprenant 200 et 250 wagons vides avec le nombre nécessaire de locomotives marchant à allure rapide. A présent on voit parfois passer des trains de 50 à 80 ou 100 wagons vides, mais malheureusement ils sont remorqués par des locomotives trop faibles et marchent à 30 kilomètres à l'heure avec des arrêts fréquents dans les gares. Bref, il faut chercher à améliorer la situation. On a préconisé la construction de wagons plateformes par les usines métallurgiques possédant des ateliers mécaniques et construisant déjà des wagons de ce type pour leur propre service intérieur. C'est un moyen, évidemment, mais on ne peut s'attendre, par le temps qui court, à la construction, par ces usines, de plus de 5 à 10,000 wagons par an.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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