L'indépendance belge

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06 november 1918
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s.n. 1918, 06 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jq0sq8rk69/
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69e année Ne 262 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUMË"UNIf 1 PENNY LE NUMERO continent. . ie centimes hollande cents ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOtJSE, TUDOR ST.. E.G. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS : 11, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 6 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h.'le mardi 5 novembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLING? (l AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION * W Ma,rdi, midi. La guerre Sans se préoccuper si l'empereur Guillaume abdiquera eu non, si l'Allemagne acceptera ou refusera les conditions de l'armistice, le maréchal Foch, inlassable, poursuit les développements de ses mouvements stratégiques, que les armées alliées exécutent avec une rare valeur, liâtant l'heure dé' la délivrance des territoires belge et français encore occupés par l'ennemi. Notre vaillante armée, qui a accompli des prodiges depuis le 28 septembre,. jour mémorable où elle a brisé le front allemand, est parvenu à traverser la partie marécageuse de notre pays entre la dérivation de la Lys et le canal de Terneuzen. On affirme que nos pontonniers ont rendu depuis quelques jour? des services inappréciables en facilitant par leurs travaux le passage des parties inondées de la Flandre Orientale, au nord de la province. Le communiqué officiel belge annonce que nos troupes ont atteint les berges du canal de Terneuzen, dont les Allemands ne tiennent plus la rive ouest qu'avec le secours de leurs mitrailleurs. Tandis qu'elles s'&vanoent vers le nord, se dirigeant vers Saint-Nicolas et ...Anvers, d'autres détachements encerclent Gand. Déjà les Alliés sont entrés dans les faubourgs Nord, Ouest et Sud de la cité d'Artevelde. S'ils n'occupent pas encore l'intérieur de la ville, c'est uniquement pour éviter une bataille dans les rues et ne fournir aucun prétexte aux Allemands de bombarder et d'incendier la ville. La délivrance de Gand n'est donc plus qu'une question d'heures. Sans doute, les Français et les Américains du général Dégoutté, qui ont pu s'emparer d'Audenarde, secondés à droite par la seconde armée de Plum'er, seront-ils bientôt devant la Dendre. Les Allemands défend ront-ils cette ligne ou battront-ils en retraite, abandonnant Bruxelles 1 Les décisions d'Hindeuburg dépendront certainement des opérations entreprises par les Alliés depuis Valenciennes jusqu'à Verdun. Hier matin, trois armées britanniques, la Ire, la 3e et Ja 4e — et sur leur droite l'infatigable armée du général Debeney -— ont commencé une grande offensive sur un rfront d'environ 48 kilomètres, s'amorçant à l'est de Valenciennes pour aboutir aux limites de Guisg. Sur toute •la. ligne des progrès admirables ont été réalisés et plus de 10,000 prisonniers ainsi que 200 canons ont été capturés jusqu'à présent. Sur la gauche du front d'attaque, les troupes du général Horne ont mené une lutte ardente pour emporter Le Quesnoy, qui a été dépassé de plusieurs kilomètres vers l'est. Dans le centre, les bataillons du général Byng ont enlevé d'assaut Landrecies, et nos alliés ont occupé de vive force une bonne moitié de la forêt de Mormal. qui pouvait être considérée à bon droit comme une barrière infranchissable. Sur la droite, les unités du général Rawlinson o'nt percé les défenses ennemies sur le canal de la Sambre à l'Oise et ont transporté leur ligne à plus de 4 kilométrés et demi à l'est de cet obstacle. Plus au sud, la Ire année française a repris l'offensive avec une grande détermination. Ayant également traversé le canal de la Sambre à l'Oise, en dépit d'une résistance désespérée, elle s'est, assuré des succès très substantiels, faisant pour sa part 3,000 prisonniers. A la fin de la journée, elle avait atteint la ligne Boue, La Caurette, La Neuville-les-Dorenge, Iron, Lesquielles. Au nord de la Serre, un détachement français a fait une importante reconnaissance dans Pargny-les-Bois et en a ramené 100 prisonniers. Sur le front de l'Aisne, l'ennemi a déployé une grande activité d'artillerie et de mitrailleuses, notamment entre Re thel et Semuy. Entre l'Aisne et la Meuse, la 4e armée française et la Ire armée américaine ont poursuivi l'offensive commencée samedi, avec tant de succès. L'Argonne a été complètement déblayée et les° troupes du général Gouraud ont atteint à présent toute la ligne du canal des Ardennes et occupé Le Chesne, tandis que les bataillons du général Liggett, opérant à droite de la 4e armée française, se trouvaient à moins de deux kilomètres de Beaumont et de Stenay. A son pAjt culminant, l'avance de la Ire armÇe américaine atteint une profondeur de 20 kilomètres et elle ne se trouve plus ^u'a troi3 bonnes lieues de 1 importante voie ferrée stratégique qui traverse Lon- S guyon, Mézières et Hirson. En deux jours nos alliés, progressant sur un front de 30 kilomètres, ont capturé 5,000 prisonniers et 100 canons, et défait 17 des meilleures divisions ennemies. L'armistice conclu entre l'Autriche- 0 Hotagrie et l'Entente est entrée en vi- d gueur hier, à 3 heures de l'après-midi. 11 L'étendue de la défaite des années de n l'empire dualiste, aujourd'hui écroulé, « peut être jugée par le fait que depuis a le 24 octobre les armées alliées ont oap- h turé 300.000 prisonniers et au moins p 5,000 canons. Ce qui reste de ces forces h jadis puissantes est en pleiue débâcle et 1 fuit à travers les vallées du Trentin et ç les plaines vers l'Isonzo. L'effondrement final s'est acoompli sous le coup porté par le 29e corps d'armée italien, qui a capturé Trente. Jusqu'à présent, les a clauses de l'armistice n'ont pas encore été 1< officiellement publiées, mais «il semble r évident qu'elles doivent prévoir la libre c disposition des voies de communication s, du TyroJ. C'ept ce qui explique Pinquié- ^ tude qui règne actuellement en Bavière, j-directement menacée d'invasion par le j sud. é Les troupes du général Ferrero ont s virtuellement complété l'occupation de r l'Albanie, par la capture de Soutari, réa- ^ lisée le 31 octobre à la suite d-'un vif ç combat, contre de puissantes arrière-gar- ^ des austto-hougroises établies solidement sur le Ta.ra-bosc et à Brdiza. r Nous n'avons reçu aucune communica- r tion nouvelle en ce qui concerne la cam- j pagne en Serbie; il semble toutefois évi-dent que l'armistice conclue par l'Autri-che-Hongrie concerne tous les fronts sur lesquels l'ancien'empire des Habsbourg | avait-porté'ses armes. Dans un communiqué rétrospectif au j sujej/ des opérations de la division navale française ayant coopéré à la victoire du général Alleuby en Palestine et en Syrie, le ministère de la marine française si- j gnale que le 14 octobre dernier des con-' tre-torpilleurs français sont entrés dans le port d'Alexandrette. Les navires ou- , vrirent le feu, mais aussitôt le drapeau turc qui flottait sur le Konak fut abaissé. c Le peuple, assemblé sur la plage, salua les marins français. Pour éviter une effu- " sion de sang, une"armistice fut conclu et c les unités françaises, sans effectuer de 1 débarquement, continuèrent de croiser 1 devant la ville rendue. La politique ] Hier, à une demande de sir Henry Dal- s ziel à la Chambre des Communes, M. ! Bonar Law a répondu qu'il n'y avait ( pas encore moyen de donner communica- , tion des mesures arrêtées par le Conseil . de Versailles à l'égard des ennemis. Ce , qu'il pouvait dire, c'est que 1® Conseil , était en communication constante avec < Washington et que les résolutions qui j seraient prises devraient être communi- , quées au gouvernement allemand. On ^ peut conclure de là que les négociations ( sont en cours, et sans être grand pro- ■ phète on peut espérer qu'avant peu, mal- ( gré les dernières rodomontades d'Hin-denburg, nous apprendrons à la fois l'acceptation des conditions de l'armistice et l'abdication du Kais.er. A Berlin, les manifestations populaires1 continuent, et c'est ouvertement que les I départs du Kaiser et du Kronprinz sont réclamés. î Le "Vorwaerts" reproche au gouvernement de connaître des conditions de 1 l'armistice et de les tenir cachées. Que 1 font donc au ministère les amis du "Vor-waerts" ? A Munich aussi apparaissent des symptômes de soulèvement en faveur d'une république et de la séparation de l'Allemagne.En Autriche, c'est l'anarchie. Des soldats, revenant des armées en débandade, i ont faim et parcourent le pays en bandes armées, se livrant à toute espèce d'excès. : Dans Vienne même il semble qu'une espèce de Soviet tente d'exercer son pou- ■ voir et de s'opposer au gouvernement Adler. En Hongrie, la situation n'est pas encore stabilisée. A Tamesvar s'est installé un gouvernement républicain. L'armée ukranienne a envahi soudainement la Galicie, ayant battu les trou- . pes polonaises; les Ukraniens et les Ru- , thènes ont occupé Lemberg et PrzemysJ. Aussi, la guerre terminée sur les principaux fronts, les Alliés auront encore fort à faire avant que le calme et la sécurité ne soient rétablis en Europe. ... . ... j SUR LE FRONT OCCIDENTAL : I SUR LE FRONT BELGE Notre nouvelle offensive G.Q.G. belge, 4 novembre.—Au cours de la journée du 4 novembre, nos troupes ont achevé de re foi11er l'ennemi au-delà du canal de Gand-T ".rneuzen. Les Allemands ne tiennent plus que quelques nids de mitrailleuses sur la rive ouest du canal. Dans sa partie nord, notre front a été transporté ju-qu'aux abords des limites nord-ouest et sud de Gand. A partir du nord du village de Zwynaerde la ligne alliée borde la rive ouest de l'Escaut. Comment les Belges passèrent le Canal ae Dérivation Ces derniers jours il y eut des combats acharnés devant le canal de Schipdonck, les Allemands 'étaient retranchés der-riere des positions .que les civils sont contraints de construire. Ces positions sont très fortes sur certains points, notamment. près des ponts. Une compagnie avec mitrailleuses occupait une lisrne de 150 mètres, devant un effort énergique des troupes belges, et • leurs succès au sud,' les Allemands abandonnèrent la ligne du canal de Sehipdonck pour se replier derrière le canal de Gand à Terneuzen. Les Belges ne furent pas trompés par le stratagème des contre-attaques ennemies lancées au moment même que l'évacuation était commencée et ne perdirent pas contact avec l'ennemi malgré la défense acharnée de ses arrière-gardes, soutenues par des mitrailleuses. Nous avançames hier notamment à l'ouest de Selzaete et dans la région du nord-ouest de Gand dont les tours sont en vue. Je traversai hier le Meetjesland dont les paysages souriants sont immortalisés pa-r les romanciers flamands. Combien de beauté encore anéantie : Hansbeke, Landeghem, Nevelen, Laethem Saint-Martin, Trou-chiennes, sont misérablement endommagés. L'ennemi fit sauter les tours des églises. Parmi les civils restés dans des caves, un grand nombre ont été empoisonnés par des gaz toxiques. Hansbeke seul compte 27 morts. D'autres civils qui s'étaient enfuis et qui reviennent maintenant que les villages sont libérés, pleurent devant les champs éventrés, les arbres coupés, les maisons ruinées, les meubles démolis par l'ennemi accumulant les désastres dans sa rage impuissante. Pendant mon pèlerinage douloureux j'entends le grondement du canon et le crépitement de la fusillade et des mitrailleuses des derniers détachements allemands qui "sont chassés de la rive ouest du canal de Terneuzen et nous donnent accès à l'ouest et au sud de Gand. Je finirai sur cette impression de grandeur tragique. J'ai vu un régiment musique en tête, le drapeau déployé, faire son entrée dans un village que les Allemands bombardaient encore. L'air martial et impavide des hommes est. une' garantie de la victoire complète et prochaine. OPERATIONS NAVALES Navires hollandais coulés à Zeebrugge Avant d'évacuer Zeebrugge-, les Allemands ont coulé les navires hollandais "Zaanstroom" (1,657 tonnes),/"Gelder-land" (1,877 tonnes), et "Niobé" (654 tonnes). OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier-Général : Le 3 novembre.—Mauvais temps. 1^ tonnes de bombes lancées sur divers ob jectifs ennemis; six appareils ennemis abattus et deux désemparés. 3 appareils britanniques rjianquants. Au cours de la nuit 6 tonnes et demie de bombe? lancées'sur les jonctions de chemins de fer ennemies. Un de nos appareils n'est pas rentré. Du Détachement Indépendant: Le 3 novembre.—Vives attaques contre les chemins de fer de et autour d< Saarebourg. La mauvaise visibilité n'a pas permis de se rendre compte des résultats obtenus. \ Une autre escadrille a attaqué Bùhl avec de bons résultats. L'activité française Du communiqué français.—Malgré h tpmîis brumeux et nuageux 65 tonnes d« projectiles ont été lancées sur différents objectifs. 11 aéroplanes ennemis ont été abattus ou mis hors combat. L'activité américaine 45 appareils de bombardement et 100 appareils de chasse ont exécuté un raid contre Montmédy, obtenant d'excellent résultats parmi les transports ennemis qui encombraient les routes. Plus de 5 tonnes de bombes furent jetées. Au cours de la journée 30 appareils ennemis ont été détruits ou désemparés. Sept de nos appareils sont manquants. Le bilan d'octobre 1,075 aéroplanes ont été abattus sur tous les fronts de bataille pendant le mois d'octobre, ainsi que 104 ballons. (En septembre les chiffres étaient 1,142 et 171). Le "Times" en fait la répartition comme suit: Front américain.—94 appareils détruits, 18 appareils américains manquants. i t Front belge.—Un appareil allemand détruit. Front britannique.—396 appareils ennemis détruits ou capturés ; 128 forcés à descendre désemparés. 209 appareils britannique manquants. Front français.—218 appareils ennemis détruits ou mis- hors de combat. Front italien.-—24 appareils ennemis détruits par les Britanniques (13 appareils britanniques manquants), et 16 appareils ennemis détruits par les Italiens. Les communiqués allemands donnent un total de 191 appareils ennemis abattus. LA REVOLUTION EN AUTRICHE-HONGRIE L'Etat tchécoslovaque Un télégramme de Prague dit que le consul général allemand de cette ville a fait une visite aux chefs de la Commission nationale et a annoncé que le Gouvernement allemand avait reconnu l'Etat tchéco-slovaque indépendant et serait heureux de pouvoir accueillir, dans le plus bref délai, l'ambassadeur de l'Etat tchéco-slovaque à Berlin. D'aufre part, un télégramme de Budapest dit que M. Oscar Jasai, ministre sans portefeuille dans le cabinet du comte Karolyi, a déclaré: "Nous, Hongrois, nouS soutiendrons toutes les revendications justes des Etats tchèques et des Slaves du Sud. En ce qui concerne les divergences de vues relatives à la question des frontières, mon avis est que seule la nation dans son ensemble est souveraine en 1a. matière. ' ' En Bohême allemande Une dépêche de Reichenberg ( Bohême) dit que le député du Reiohsrath, M. Se-liger, a pris hier la mission de constituer un ministère de la Bohême allemande. Le "Lokal Anzeiger," de son côté, apprend que la Commission nationale tchèque. avec le concours des troupes tchèques désarme les garnisons allemande, autrichienne et hongroise dans les villes de Bohême et de Moravie. Les Tchèques sont parvenus à occuper plusieurs villes allemandes, grâce à l'appui des garnisons tchèques qui s'y trouvaient. LA JOIE EN ITALIE La nouvelle de l'occupation de Trieste avait été murmurée samedi soir, et toute la ville a été dans l'attente d'événements importants jusqu'à dimanche matin. Aussi, lorsque l'"Epoca" publia dans l'après-midi la nouvelle de l'occupation, tous les Romains étaient prêts à manifester leur joie. A la brume les bureaux des journaux et de nombreux bâtiments oublièrent les restrictions ordonnées en vue des attaques aériennes et illuminèrent à giorno, et pendant toute 1 la soirée des manifestations patriotiques furent improvisées dans diverses parties du centre de la ville. Mais la manifestation la plus mémorable fut celle des députés eux-mêmes, dont un. grand nombre attendaient les nou-velleg à Montecitorio. Lorsque signor Teso, sous-secrétaire d'Etat de la Ma-, rine, apporta la nouvelle, ils se rendirent au Campidoglio, gravirent la vieille tour j et sonnèrent les grosses cloches du Capi-; tole, dont le chant est réservé pour les . grandes circonstances. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Au cours d'une réunion de commerçants, industriels et banquiers,, sous la présidence d'un directeur de la Deutsche Bank, une résolution a été votée en faveur d'un armistice et préconisant des mesures rapides pour la paix, même au prix de sacrifices. -— Les derniers événements de la guerre ont produit en Allemagne une panique telle que les banques sont assaillies par le public qui vient y retirer son numéraire. D'autre part, le public cache la monnaie et l'imprimerie impériale ne pouvant plus souffrire à la demande de billets a dû rappeler les hommes du front tandis que les banques privées jouissant du droit d'émission ont été autorisées à mettre des billets en circulation jusqu'à l'extrême limite permise. BELGIQUE — La Croix Rouge américaine vient d'arrêter un programme ayant pour but de rétablir l'industrie dentellière belge, dont de nombreuses ouvrières sont actuellement réfugiées en France ou dans la partie libérée de notre pays. Fr. 100,000 ont été rassemblés pour constituer le capital, devant servir à approvisionner les paysannes dentellières des matières premières indispensables à leur travail. Une société coopérative sera formée et le don de la Croix Rouge américaine fournira à chaque ouvrière Une partie du capital. Le programme prévoit un bon prix pour leurs dentelles, et une participation dans les bénéfices après la vente. La dentelle étant vendue par un comité officiel, les dentellières seront à l'abri de l'exploitation de la part des intermédiaires. — La Croix Rouge dés Etats-Unis "fait construire un village type belge, sur les coteaux d'une colline près du Havre, en France. Lorsque la paix sera conclue, le village entier sera transporté en Belgique. Chaque maison est construite de telle façon qu'elle pourra aisément être démontée, embarquée et remontée. Le ^village comprend également deux écoles avec instituteurs belges, une maison communale avec fonctionnaires belges, une église avec un prêtre belge, et un grand magasin coopératif. Les habitants -—qui s'installeront, dans le village dès que celui-ci sera bati—comprendront 100 familles de réfugiés belges dans k besoin et ayant au moins quatre enfant?. Les cottages seront pourvus de lumière électrique, d'eau potable, et de-jardins-. Leur loyer sera de six dollars, 3oit Fr. 30 par mois. Ceux qui ne pourront pas payer oe loyer, seront aidés. La guerre terminée chaque réfugié pourra enlever sa maison et, si l'on peut dire, la transporter chez lui. BULGARIE — Un télégramme de Berlin confirme la formation d'une république bulgare. Le prince Boris s'est enfui à Vienne. ETATS-UNIS — Les Etats-Unis ont fabriqué, jusqu'à la date du 14. octobre, 3,054,160,110 cartouches pour petites armes de guerre. FRANCE — M. Lemarchand, conseiller municipal de la ville de Paris, à proposé au conseil municipal de placer le buste de M. • Clemenceau dans la salle de ses délibérations.DERNIERE HEURE Le communiqué britannique La ville de Le Quesnoy, pourvue d'une enceinte, est tombée, hier, avec sa garnison de -1,000 hommes, aux mains de no-troupes qui l'avaient complètement entourée.Dans les secteurs au sud et au norc! de Le Quesnoj , les 37e et 62e divisions ont livré, hier, de violents combats et fait de nombreux prisonniers. Après avoir rencontré une vive résistance vers Louvignies et Orsinval au début de leur attaque, ces divisions poussèrent rapidement de l'avant sur les fiafics des troupes néo-zélandaises à l'est de Le Quesnoy, avançant avec elles sur une profondeur de 4 à 64- kilomètres et cap-" turant les villages de Jolimetz, Le Rond, Quesne, Fresnoy et Le Petit Marais. Nos troupes ont fait de nouveaux progrès dans la Forêt de Mormal et à l'est de Valenciennes, capturant le village d'Eth.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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