L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 05 Maart. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/348gf0nw9x/
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21e Année, N° 10. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 5 Mars 1916. LINFORMÀTION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois. fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.33. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. ! I DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à, l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone 3 7029 Compte chèques postaux 3856 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD ANNONCES : -a ligne de 90m/m de largeur . . . .fr. 1.— lécrologie et judiciaire . (aligne. > 1.50 tous « Varia» » 2.50 'etites annonces (45 m/m) » 0.35 hauteur : corps 8. - Lignom. R. M. N* 14) Les annonces sont reçuex par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes !es communications doivent être exclusivement adressées à M. la directeur da " l'IN FORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : Autour de Verdun • • • L'occupation de Durazzo s*r LE PAROXYSME -mm Le roi de Grèce et son frère • • • Les exportations de la Russie L'ENSEIGNEMENT BELGE ET LA GUERRE. - NOS UNIVERSITÉS Les thèses folles et l'apostolat aécesssaire. — Chronique artistique et littéraire : VII. La Sculpture. — Les théâtres : II. Une femme, à la Gaîté. — Au Molière. — En supplément : Les nouvaux horaires de chemins de fer et vicinaux, valables à partir du 1er Mars. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Autour de Verdun. Le 01 janvier de cette année, le généralissime .Toffre adressait une circulaire secrète qui a été retrouvée sur des prisonniers, et dans laquelle il constatait qu'en divers points du front, les adversaires avaient pris depuis quelque temps des initiatives. Celles-ci leur avaient procuré des résultats qu'ils ont su maintenir. Une telle situation, ajoutait-il en substance, est de nature, si elle se répète ou se prolonge, à altérer le moral de l'armée, et il rappelait les mesures à prendre pour y remédier. La forte attaque dirigée par les Allemands contre certaines positions françaises au nord de Verdun n'a été représentée d'abord par les assaillants que comme lin incident du même genre : lis ont répété qu'il ne . 'agissait que de rectifier de ce côté leur ligne et d'enlever aux Français une position gênante pour leurs communications. Mais le résultat aurait dépassé les prévisions et il a, I ea fait, produit un peu partout une impression profonde et peut-être exagérée dans un sens comme dans l'autre. On a comparé le succès allemand, non seulement à 1 offensive de Champagne de septembre dernier, dont le résultat n'a certes pas été aussi important pour les Français au point de vue du terrain gagné, mais aussi à la bataille de la Marne : des journaux très importants de pays neutres n'ont pas été éloignés d'une telle comparaison, peut-être parce qu'ils anticipaient des résultats encore plus marqués que ceux qui ont été annoncés depuis. On a pu croire qu'il s'agissait réellement d une tentative de prendre Verdun, et ensuite, l'imagination aidant, on a vu se dérouler la perspective d'une chute éventuelle et successive de toutes les fortifications de l'est français, à peu près dans le style stratégique de l'écroulement des forteresses russes du Narew, conquises par les Allemands le* unes après les autres l'été dernier. De là l'émotion constatée en France : les démentis et le* protestations de calme n'ont fait que confinner le fait de la nervosité momentanée, révélée d'ailleurs par divers journaux. Il y a eu ensuite une réaction en sens contraire, encore plus exagérée : Verdun, cette forteresse imprenable, aux forts intangibles, ce boulevard principal de la France, comme on le répétait avant l'attaque, n'était plus, d'après le Matin, qu'une position entièrement déclassée et tout-à-fait dépourvue de canons de place. Le fort de Douau-mont, avait en réalité été soulagé d une partie de son artillerie fixe. On dépeignit avec abondance les pertes allemandes, qualifiées d'ailleurs de « supportables » par les bulletins officiels. Ceci remet en mémoire le passage du Danube et l'invasion de la Serbie, en septembre dernier : on a prétendu alors aussi que les pertes allemandes étaient énormes ; mais après coup le sénateur français M. Humbert alla jusqu'à dire que c'était l'artillerie des Allemands qui avait tout fait et que leurs pertes eu hommes étaient insignifiantes, ce qui parait bien être une exagération en sens contraire. Mais il est reconnu qu'autour de Verdun c est bien aussi l'artillerie allemande qui a eu un rôle capital et impressionnant. Son effet a paru supérieur à celui produit en septembre par les canonnades des Alliés, qu'ont avait signalées comme ayant réalisé jusqu'ici le maximum d'intensité : on a même dit que celles-ci n'étaient qu'un jeu d'enfants ou un feu d'artifice en comparaison. 11 semble du moins que l'artillerie allemande a été concentrée en masse sur un secteur relativement plus resserré et que par conséquent la grêle de projectiles a été plus drue. L'intervention de la très grosse artillerie a fait partie du concert. En somme, sur une dizaine de kilomètres de large au nord-est de Verdun, les Allemands ont avancé de sept à neuf km. et pris le fort do Douaumont et quelques positions fortifiées. Pour ne pas être pris de liane, les Français ont dû abandonner aussi la plaine de la YYoëvre, à l'est de la place forte, volontairement, disent ils: cependant cette retraite met peut-être les forts de l'est à la portée des mortiers allemands. La zone évacuée de ce côté parait encore plus vaste que celle qui a été conquise au nord. La position des Allemands dans cette région est évidemment rectifiée, simplifiée, améliorée par le gain de ces districts. Le butin de sept jours de combats près de Verdun s'élève à 78 canons, dont beaucoup de lourdes pièces de modèle nouveau, ce qui prouve que la forteresse n'est pas aussi dégarnie qu'on a bien voulu le dire. En outre, 86 mitrailleuses, et près de dix-sept mille prisonniers. C'est une bataille qui marquera dans l'histoire de cette guerre. Le gain territorial pour les Allemands est évalué à environ 5oo kilomètres carrés, soit cinq fois plus que le résultat de l'offensive des Alliés en septembre dernier. i Durazzo. ' L'occupation de la capitale éphémère de l'Albanie par les troupes austro-hongroises a quelque importance militaire, si l'on tient compte, comme il est juste de le faire, des difficultés de la région et de la saison, et de la possibilité pour les Alliés d'y opposer une résistance sérieuse. Il est vraiment nécessaire de constater qu'après avoir abandonné la Serbie et le Monténégro, les puissances « maîtresses de la mer » n'aient pu débarquer, au moins au centre de la côte albanaise, des forces suffisantes pour y tenir bon. Faut-il croire, comme on l'a allégué en ce qui concerne le Monténégro, que le ravitaillement était trop incertain à raison des périls navals ? La perte de divers navires, et récemment encore du grand transport français la Provence, chargé de troupes pour Salonique, semble confirmer cette opinion. D'autre part, Durazzo est la tête de ligne de l'ancienne voie romaine dite via Egnatia, qui offre encore aujourd'hui un passage à travers l'Albanie et la Macédoine, par Ochrida : l'armée de trois cent mille hommes, dit-on, que les Alliés ont amassée dans la région de Salonique, 11e pouvait-elle donc faire un effort correspondant à celui qu ont su réaliser les Austro-Hongrois après leur çampa-gne hivernale en Serbie et au Monténégro ? Voilà trois ou quatre mois qu'une armée de plus en plus nombreuse se trouve immobilisée dans le nord de la Grèce neutre, Ne pouvaîi -elle de Florina, diriger quelques divisions pour appuyer en \lbanie la coalition des troupes d'Italie et d'Essad Pacha avec les débris des Serbes et peut-être quelques Monténégrins ? Faut-il croire que ces quatre (éléments restent inconciliables entre eux et se refusent à une collaboration effective à raison de la diversité de leurs prétentions ? C'est possible. Des journaux russes ont récemment répété que les ambitions italiennes sur la rive orientale de l'Adriatique avaient rendu impossible une action concordante avec la Serbie et étaient par conséquent une des causes du désastre subi par celle-ci. Ces ambitions italiennes ont, en tout cas, subi un rude coup. Sur une longueur qui va jusqu'à deux cents kilomètres du nord au sud, et sur une largeur de près de cent kilomètres de l'ouest à l'est, l'Albanie, objet des convoitises de l'Italie, est occupée par les concurrents de celle-ci, et les populations de ce pays à « délivrer » apportent volontiers leur concours aux occupants. Notamment les habitants catholiques de l'Albanie septentrionale n'ont aucune confiance dans la direction de la politique italienne, et lui préfèrent le protectorat traditionnel, sensible seulement par des bienfaits, de la maison de Habsbourg. C'est ce résultat moral qui est essentiel dans l'occupation de l'Albanie. Il ne reste à l'Italie de ce côté de l'Adriatique que la ville plus méridionale de Valona avec ses environs immédiats. Cette région est habitée par des clans, soit sympathiques à la Grèce, soit partisans d'une Albanie indépendante ; ils sont très hostiles à Essad Pacha, qui n'a pas jugé prudent de s'y réfugier. Les troupes des puissances centrales qui se trouvent en Macédoine et celles de la Bulgarie, sont actuellement, de par l'occupation de presque toute l'Albanie, bien protégées contre une attaque de flanc, et ceci est important pour elles au début de la bonne saison, où ces régions montagneuses sont plus facilement praticables. Il est même possible que la possession des défilés albanais permette aux Centraux d'entreprendre une offensive latérale contre les Alliés. Mais il semble jusqu'ici que les deux groupes ne se décident pas à engager une action. En attendant, la Grèce est plus malmenée que jamais. La Crète est à son tour occupée comme base d'opérations des Alliés, et ceux-ci, dit-on, auraient aussi pris pied dans le Péloponnèse, à Patras. On se demande pourquoi ? S'agil-il de prendre un gage de plus ? d'exercer une pression sur le gouvernement et le peuple grec ?■ Cependant une tentative de débarquement à Phalère a été abandonnée sous la menace des canons grecs. Les démarches des hautes personnalités anglaises et françaises n'ont pas paru obtenir de résultat. La visite à Athènes du général Sarrail, après avoir été annoncée comme le signe de grandes résolutions, a été réduite après coup à une simple formalité de politesse. Des incertitudes et des phrases, en contraste avec les résultats acquis, avec les gages matériels fermement organisés et consolidés en Serbie, en Macédoine, au Monténégro, en Albanie, voilà le bilan respectif pour cet hiver des deux groupes dans les Balkans. L'abandon plus ou moins volontaire de Gallipoli caractérise également la situation. Tout ce qu'ont obtenu les Alliés, c'est d'occuper une partie d'un pays neutre, où ils ont certainement perdu une partie des sympathies naguère plus générales en leur faveur. Aussi des hommes politiques et des journaux anglais et français ont persisté à recommander l'abandon de cette politique d'intervention balkanique. On déplore notamment aujourd'hui en France, dans des milieux radicaux surtout, l'absence du général Sarrail, qui commanda précédemment à Verdun. L'Autriche dispose maintenant le long des côtes albanaises de divers points qui peuvent faciliter encore son action navale et inquiéter celle de ses adversaires. Sous ce rapport, la possession de Durazzo constitue le signe d'une pénétration très méridionale dans 1 Adriatique et la Méditerranée. Les neuf mois de luttes de 1 Italie ont eu comme résultat 1e plus tangible de doubler et de consolider l'étendue des côtes au pouvoir de l'Autriche. Qui l'eût cru l'an dernier ?

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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