L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 12 Maart. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m90390j/
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91e Ann&» N- 11. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 12 Mars 1916. LINFORMÀTION » ■ ■ "1L ABONNEMENT : ; un an fr. 5.oo — Six mois. fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. j On s'abonne dans tous les bureaux de I Ht aux bureaux du iournal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié il l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone 3 7029 Compte ohèques postaux 38S6 BUREAUX 148 Rue Neuve. BRUXELI ES-NORD ANNONCES : La liane de 30 nrin de largeur . . . .fr. 1.-Nécrologie et Judiciaire . l.i ligne. > 1.50 Sous - Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m'm) » 0.35* ! h uteur : cerns 8. - Lignom. R. M. N° 14; Les annonces sont reçuex par les Agences il: j Publicité ei aux bureaux du journal. ' ' Il BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD |] monate et aux bureaux du journal Toutes Iss communications doivent être exclusivement adressées à M. la directeur de " l'INFCRMATION DE BRUXELLES .. Bruxelles. SOMMAIRE : L'AUTRICHE EN SERBIE Les événements de Verdun L'Angleterre et les transports maritimes MT LE PAPE MODÉRATEUR sm Au Portugal. La révolution portugaise. Ses causes, ses dessous. — L'attitude de» (socialistes. — Le» Inglai» jugé» par les Français. — Propos du jour. — Erratum. — Chronique artistique et littéraire ' VIII. La poésie contemporaine. — Variétés : Les chemins de fer vicinaux. — Une poignée de faits. — Une curiosité postale. — Les théâtres. — Bruxelles-Attractions. ue ici viLiiictujL.. — uue poignet; ue tans. — L Vers l'Avenir, pour la Pai: la Vérité, la Justice et ] respect des droits d.e tou L'Information de Bruxelles Avis. Le 31 mars prochain se termine le trimestre en cour Nous prions nos abonnés postaux dont l'abonnemier prend fin à cette date, d'en assurer à temps le renoi vellement, afin de ne pas subir une interruption dai l'envoi du journal. Les lecteurs qui désirent s'abonner à « L'Informatic de Bruxelles » sont priés de s'adresser au bureau c poste de leur localité et s'y faire inscrire, ou d'en avert le facteur. Le prix est de fr. 1.25 (un mark) pour tro mois. On peut également prendre l'abonnement pour les tro trimestres de cette année, au prix de fr. 3.75 (tro marks). L'Autriche en Serbie. S'il est uu pays où les relations entre les habitants le pouvoir occupant doivent, à première vue, paraît: particulièrement difficiles, c'est bien la Serbie. L'an mosité nourrie par les panslavistes, depuis des année dans ce pays contre l'Autriche-Hongrie, les événemen tragiques qui ont résulté de ces excitations, et la longi résistance opposée par l'armée et le gouvernement serbe semblaient avoir pour conséquence nécessaire, après conquête du pays, une tension extrême des rapports enlj les vainqueurs et les indigènes déçus dans leurs rêvi fantastiques. Sans doute les éléments les plus exaltés ont suivi gouvernement et les troupes ; d'autres ont été victimes t leur propre entêtement. Mais parmi ceux qui sont resk au pays, il s'est formé un esprit de résignation inattendi allant jusqu'à la collaboration avec les autorités de double monarchie. La Chambre, la « Skoupchtina », émigré, mais on a pu réunir récemment à Gorni Mil; novatz une assemblée générale, où se sont rencontrés pli de cent délégués officiels de tous les districts serb< occupés par les troupes austro-hongroises, pour délibén avec les organes administratifs des occupants au suj des intérêts du pays. Cette réunion a eu un bon résulta eîie a abouti à une entente sur les mesures à prendre. Le lieutenant-colonel autrichien Edouard Baumann, dai un discours prononcé en langue serbe, a exposé un pr< gramme de progrès pour ce pays, dont l'avenir a é longtemps sacrifié aux intrigues politiques. L'adhésic lut chaleureuse. Le représentant de l'autorité occupan reçut ensuite les engagements de loyauté, consacrés pi la poignée de main, de la part des bourgmestres éh par la population, et leur remit en échange les décre de nomination émanés du gouvernement général. L échange de vues eut lieu ensuite sur les questions urgei tes de l'administration, de l'approvisionnement, etc. Les mesures prises par les autorités austro-hongrois* ont détruit des préjugés et fait naître la confiance claj bien des milieux. A la fin de la séance, les délégua adressèrent spontanément un télégramme au Gouvernei Général, comte de Salis-Seewis, pour lui exprimer . lei respectueux dévoument et leur soumission ». Le Gouve neur répondit en remerciant et en exprimant le va qu avec 1 aide de Dieu tous les délégués puissent travaill utilement, de manière à rétablir dans le peuple le caln et la satisfaction. Un banquet suivit la réunion : les représentants c peuple y prirent part. Un dignitaire de l'église orthodo: serbe, l'archimandrite Makaria, porta la santé de l'Eu pereur François-Joseph, qu'il célébra comme le père d peuples. Il faut croire que les autorités austro-hongroises o trouvé le moyen de se concilier ces populations, proch parentes d'autres peuples slaves du sud, les Croates, 1 DaJmates et les Slovènes, qui se sont montrés dans cét guerre si dévoués à leur* Empereur et Roi. Il faut i&dtaett. âussi que les Serbes du royaume n'étaient qu'en part iue curiu»ne postale. — lues meaires. — oruxeiies-Aii; t. i complices de la politique agressive et criminelle des d< e j nières années, et que beaucoup d'entre eux se rend* j compte, plus que jamais, de l'abîme dans lequel _ j les a entraînés. Ils apprécient sans doute aussi à sa jui valeur le concours des grandes puissances alliées et c | « protecteurs douteux » qui ont fait de la Serbie le instrument plus ou moins inconscient. Enfin les délégi qui, publiquement, travaillent la main dans la main a\ s les occupants, ont sans doute des raisons de croire à stabilité des résultats acquis de la guerre, à l'absen de tout danger à résulter plus tard pour eux de leur at ls tude conciliante d'aujourd'hui, et à un avenir qui p< mettra à leur nationalité de vivre conformément à s intérêts et à ses bonnes traditions, de même que d'auli ^ peuples ont su trouver un terrain de loyale entente a\ jr la maison de Habsbourg. •s C'était sans doute aussi l'avis de Nikita, roi du pe Etat de race serbe, lorsqu'il écrivait le i3 janvier demi ■ la lettre suivante : is « A Sa Majesté I. et R. Apostolique François-Joseph Ier, Vienne. Sire, Fos troupes ayant occupé aujourd'l ma capitale, le Gouvernement monténégrin s' trouvé dans la nécessité de s'adresser au Gc vr.rnernent Impérial et Royal pour lui déniant avec la cessation des hostilités la paix entre Etats de Votre Majesté /. et R. et mon pa Les conditions d'un heureux vainqueur pouvi être rigoureuses, je m'adresse d'avance à Vo j*' Majesté d'intercéder (sic) pour une paix hor rable et digne du prestige d'un peuple jouissi naguère de Votre haute bienveillance, de Vo estime et sympathie. Votre cœur généreux chevaleresque ne lui infligera pas, j'espère, u ® humiliation qu'il ne mérite pas. Nicola (sic). » le Le pauvre vieux roi, après avoir tenté vainement le se réfugier en Suisse et ensuite en Espagne, est aujoi is d'hui interné près de Bordeaux, exclu de l'Entente i, privé de communications. la On sait d'ailleurs que le prince Mirko et la major a du ministère monténégrin, comprenant J. Vukotitch, i- Radulovitch, R. Popovitch et R. Vjesovitch, ont déme is officiellement le 18 février toutes les interprétations f is lesquelles l'Entente a cherché à dénaturer la demande ;r paix formulée par le Monténégro. Tout le peuple serl et de même que les autres peuples slaves, sont donc a ;; jourd'hui d'accord avec l'Autriche contre la Russie. Q de peines perdues ! Que de maux déchaînés inutilerm is sur le monde ! )- n j Les événements de Verdun. to Verdun est détruit et évacué par ses habitants : 6 la rive gauche de la Meuse, plusieurs positions et plusiei ts villages, comme Forges et Regnéville, ont été pris {: s les Allemands. Sur la rive droite, le fort de Vaux (*) a le même sort que celui de Douaumont ; des positions tifiées voisines et les villages de Vaux, de Fresnes et région intermédiaire de la Woëvre ont été enlevés a ^ Français. Le nombre de prisonniers augmente tous jours ; celui des canons et des mitrailleuses enlevés i les troupes allemandes a plus que doublé. Le terrain conquis s'élève, non plus à 170, mais 36o kilomètres carrés. Le général Humbert, chef des troupes françaises Verdun, a été remplacé dès le 25 février par *le géné Petain : conformément au système des illusions et t e cachotteries, on avait tenu ce changement secret pend* lu plu ,ieurs jours. Le journal L'Homme Encliainé, du t rible YL Clemenceau et d'autres feuilles ont été saisies ^ interdites pour huit jours, ce qui n'a pas empêché as * Tigre * fle /ugir dans d'autres jungles, notamment d; L OEuvre. Enfin, le ministre de la guerre, général G lieni, énervé par les circonstances, et par l'hostilité d'ii ' partie appréciable du Parlement, se retire de son po . difficile, d'après le Petit. Journal de M. Pichon, l'anc " ministre des affaires étrangères, et d'après le corresp< dant parisien du Secolo, qui ajoute qu'on fait mieux | ne pas parler des causes cte cette retraite. ruvuuui». | — — ir- C'est le troisième ministre de la guerre qui tombe en int France depuis le début des hostilités. A M. Messimy, an-on cien officier, député travailleur et fustigeur d'abus, et îte redevenu depuis lors, dit-on, un bon colonel, a succédé les M. Millerand : cet homme distingué, le plus solide et le ur plus sérieux peut-être des politiciens français, n'a guère lés d'amis ; il est tombé à la suite d'insuccès relatifs dont ec la responsabilité aurait dû frapper sans doute plutôt la d'autres que lui. il a surtout été victime de manœuvres cet de coulisse, comme M. Messimy, comme le général Gal-ti- lieni, comme tous ceux qui, en France, ne peuvent pas ;r- apporter à un peuple fier et exalté (vaniteux, disent ses ies détracteurs, entr'autres Voltaire), la victoire et la gloire ■es en deux temps et trois mouvements. ec César avait déjà remarqué que les Gaulois s'impatientaient et s'accusaient les uns les autres, en de fort beaux tit discours d'ailleurs, lorsque le succès ne récompensait pas jr, assez vite leur incontestable bravoure. En Italie, il > a eu aussi des séances orageuses à la Chambre : M. Salandra a menacé de l'ajourner. Le ministre de la guerre d'Italie paraît mécontent aussi. Le cabinet 11e paraît se maintenir que par la difficulté de "l trouver d'autres porteurs des responsabilités engagées. Certains Français s'en prennent au clergé : un grand nombre de députés radicaux et socialistes ont déposé une ; motion tendant à ce que les prêtres-soldats, dont la' moitié es I sont infirmiers ou employés aux services auxiliaires, soient envoyés tous au front. C'est cela qui sauvera Verdun et int ja France. re En attendant, M. Hervé reconnaît que la situation est °~ grave, que Verdun présente réellement de l'importance. "lt Le Radical a demandé naïvement et publiquement s'il ''re est bon et pratique de continuer à tromper l'opinion en el colorant les événements dans un sens favorable ! Les ne journaux suisses pénètrent d'ailleurs en France et y font ] connaître bien des choses. | On commence à s') rendre conyate qu'il s'agit d'unb de j initiative bien préparée, méthodique, persévérante, pru-lr_ dente, sachant épargner les forces, au point que le Times ej constate que les pertes allemandes seraient moindres que lors des grandes opérations antérieures. Il est à remarquer ité I11® 'es journaux allemands publient en détail tout ce yj qu on a raconté du côté de l'Entente au sujet de ces xti pertes. Il faut croire que les soldats qui lisent ces jour-iar naux savent à quoi s'en tenir et que la comparaison des ,4g racontars avec la réalité connue par eux n'est pas de jg nature à les émouvoir. u_ Cette action allemande a devancé les conférences des ue états-majors de l'Entente, et ces palabres paraissent être ,nt de nouveau un peu ajournées, après les entretiens qui vont avoir lieu pour organiser une guerre économique perpétuelle, c'est-à-dire pour se partager la peau de l'ours. C'est bien le moment. On ferait mieux, comme dans la fable, d'écouter ce qu'il dit à l'oreille de la France, à Verdun. ur 1rs ,ar L'Angleterre et les transports maritimes. eu >r- j Le Daily Telegraph du 23 février s'exprimait comme ux suit : . ' les (< d°m'na^on de l'air aussi bien que celle de la mer et l'usage le plus efficace des communications par l'océan sont des facteurs essentiels de la victoire des ^ Alliés. Si à l'un ou à l'autre point de vue on n'y réussissait point, la réalisation de nos espérances devrait être ^ ajournée ou abandonnée : c'est là une contingence que nous n'osons pas regarder en face... Il y a malheureu-1^, sement une évidence qui ne fait que grandir, c'est que le problème de la navigation marchande n'a pas encore été résolu jusqu'ici et n'est pas en voie d'être résolu. e(; Il existe un manque de tonnage, et, en fait, il grandit. Ie A cause de diverses circonstances, ce qui est disponible ng n'est pas employé dans le meilleur but. Personne ne dénie aj cette conclusion, mais en tirons-nous les conséquences ne pour nous-mêmes, nos Alliés et notre cause ? C'est une 3te affaire d'importance pour chaque homme, femme et en-en fant de ces îles, car 1e transport à bon marché et rapide ,n_ Par mer const'tue la base même de notre prospérité. Di-rectement ou indirectement, tous nous dépendons des navires pour toute chose dont nous avons besoin, car notre agriculture et nos industries doivent s'arrêter ou

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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