Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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20 oktober 1915
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s.n. 1915, 20 Oktober. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14j07/
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ANVFRS Mprrtftrli 20 Ortnhre 1Q1S Le numéro 10 centimes Cinaliante-huitième Année - No 17.441 & rédactio: 14, ^ VLEMINCKX, 14 *'} n AN VER S '4> - • :* y _ / Télénlinno LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double lîgne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. —Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51 Anvers, 20 oct. 1915, 10 h. du matin — Baromètre 768 — Thermomètre cent (maxj + 11. — Thormom. cent, (min.) 4 5. — Pluviomètre — m/m.—Vent. Est.—Prévision : Couvert. Astronomie 21 octobre Lever du soleil 7 h. 14 m. matin — ' 7,14 Coucher du soleil 5 „ 41 „ soir = ' '.7 4 ! ) Lever de la lune 4 , 42 „ soir = ''16.42' Coucher de la lune .... 5 „ 29 „ matin = ' 529) Pleine lune le 23 oct. ... î „ 15 „ matin — ( 1.15) Dernier quartier le 31 oct. . . 5 .. 40 „ matin — ( 5.40 Nouvelle lune le 7 nov. ... 8 „ 52 „ matin ( 8.52 Premier quartier le 13 nov . . 12 „ 3 „ soii = (—. 3); Haute marée à Anvers Matin Soir 21 oct. 2 h. 59 m. =C 2 h. 59) 3 h. 20 m. '15 h. 20) 22 oct. 3 h. 38 m. = ! 3 h. 38) 3 h. 58 m. = '15 h. 58 2] oct. 4 h. 17 m. = ( 4 h. 17) 4 h. 35 m. - '16 h. 35)1 Hauteur du Rhin Cologne 19 oct. 1,38 m Strasbourg 14 oct. 2,37 m Huningen 16 „ 1,45 „ Lauterbourg „ 3,95 Kehl ~ 2,37 „ Maxau „ 3,80 „ Mannhein !8 .. 2,80 „ Germersheim „ 3.32 .. Caub 19 „ 1,64 „ Mavence 18 „ 0,54 „ Kuhrort „ 0,35 „ Bingen 1,60 , Duisbourg 18 „ 0,34 .. Coblence 1,73 „ Waldsliiit 14 2,36 „ Diisseldorf „ 1,05 Lobitb" 18 .. 9,84 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort. 18 oct 2,27 m. Heilbronn 18 oct. & 5,49 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves !8 oct. 0,18 m. Constance 19 oct. 3,35 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 19 OCTOBRE Steamer Wiltord IV, de Tamise. STAii Amsterdam VI, de la Hollande. Bateau-moteur Kôophandel III, de Louvain. Allège Mannheim 70, de Bilrglit. Rosalie II, de Malines. Maria, de Bruxelles. Emma 36, de Merxem. lmpérator, de Merxem. Emma, de Beersse. Convention, d'Olmen. Céleste, de Moll. » Marie-Madeleine, de Moll. • Adana, de Beeringen. Joséphine, de Thisselt. » Hectorina, de Liège. » Niger, de Tamines. Atlas, de Tamines. » I.ouis-Antonius, de Renory. » Eulalie, de Renory. » Nangasaki; de Namur. » Blanc, de Charleroi. Tnvee Gebroeders, de Charleroi. St-Cunera, de Charleroi. » Sèvéro, de Charleroi. » Maréchal, de Charleroi. Montebello, de Charleroi. Piiilomena, de Namèche. » Caroline, de Namèche. Pitliane, de St-Ghislain. Elise, de Mons. vignoble, de la France. » (îrintiiandel i, de la Hollande. » .1 onge Isidoor, de la Hollande. » Dankbaarheid, de la Hollande. » Philomena, de la Hollande. » Twee Gebroeders, de la Hollande. Dhie Gebroeders, de la Hollande. Prie Gebroeders, de la Hollande. Twee Gezusters, de la Hollande. .1 onge Jan, de la Hollande. » Xieuwe Zorg, de la Hollande. » Cornelts, de la Hollande. Vrouw Johanna, de la Hollande. De Vai.k, de la Hollande. » Pieternella-Johanna, de la Hollande. « Op hoop van Zegen, de la Hollande. Xiet altijd voor den Wind, de la Hollande. Karl Sciiroers 61, de l'Allemagne. DEPARTS DU 19 OCTOBRE Steamer Gebr. Fendel VI, pour Willebroeck. » Telegraaf IV, pour la Hollande. Bateau-moteur Anna, pour Cruybeke. » Artois i, pour Louvain. Allège Stanislas, pour Calloo. John, pour Burght. Ristelhueber's 3, pour Hemixem. » Essor, pour Moerbeke. » St-Antoine, pour Malines. Gladiateur, pour Moll. Jeannot, pour Grobbendonck. » Marie-Thérèse, pour Gheel. » Ik Volg 2, pour Liège. » Aristfppe, pour Liège. » Mathïlde, pour la Hollande. » Cornelta-Elisabeth II, pour la Hollande. » Clothilde, pour la Hollande. » De Zwerver, pour la Hollande. » Eugénie, pour la Hollande. AVIS Monsieur le porteur inconnu du connaissement à ordre h : TS Nos divers 8 balles tabac (711 kil.), ex steamer Telegraaf II, de ROTTERDAM, est prié <le se faire connaître sans retard aux bureaux des agents Ruys & Co- ARRÊTÉ concernant l'interdiction pour les particuliers de photographier dans l'étendue du territoire du gouvernement général. Ait. p\ — Il est interdit aux habitants du pays de photographier quoi que ce soit dans les rues et aux autres endroits publics. Dans certains cas, qui devront être motivés spécialement, les gouvernements pourront autoriser des 'exceptions à cette défense. Art. ?. Les personnes civiles arrivant d'un autre pays n'ont le droit de photographier que si elles possèdent l'autorisation écrite du « Sttellvertretender Generalstab fAbteilung 111b ») à Berlin. Cette autorisation n'est accordée par le « Stellvertretender Generalstab » que sur la proposition du gouvernement général <Politische Abteilung-Presse-Zentrale) ou d'arcnrd avec Celui-ci. A l'arrivée, ces personnes doivent se présenter à la « Presse-Zentrale » à Bruxelles et à l'autorité militaire. Art. 3. — Les militaires allemands et toutes les personnes dépendant de l'armée ou des autorités militaires, les officiers étrangers admis auprès de l'ar-ntfe et leur suite doivent .demander l'autorisation de photographier au gouvernement compétent poiir l'endroit. Ail. 4. — Il est défendu de photographier les con-s'nictions détruites et tout ce qui pourrait fournir à l'ennemi des indications dont il pourrait tirer profit.En délivrant l'autorisation écrite ''permis) aux personnes désignées aux art. I à 3, il faudra attirer spécialement leur attention sur l'interdiction résultant fle l'alinéa précédent. Art. 5. — L'autorisation imposée par les articles 1 et 3 doit être délivrée par écrit et pour un laps de temps déterminé. Tout qui est autorisé à photographier doit, le cas échéant, être porteur de son permis (art. 1 à 3). Art. 6. — Il est défendu de publier et de mettre . en circulation des reproductions photographiques sans avoir obtenu l'autorisation préalable du « Stellvertretender Generalstab der Armee (Abteilung Illb) ou de la « Presse-Zentrale » de Bruxelles. Art. 7. — Les présentes dispositions, appropriées à la oinématographie et à la peinture, .sont aussi applicables aux cinématographes et aux peintres. Art. S. — Toute infraction au présent arrêté, commise intentionnellement ou par négligence, et toute invitation ou incitation à commettre de telles infractions seront punies comme suit, à moins que les lois existantes ne prévoient l'application de peines plus rigoureuses : S'il s'agit de militaires, l'infraction sera considérée comme cas de désobéissance prévu par les paragraphes 92 et 93 du code pénal militaire ; s'il s'agit d'autres personnes, l'infraction sera punie d'une amende pouvant aller jusqu'à 2000 marcs ou d'une peine d'emprisonnement de 3 mois au plus ; les deux peines pourront être réunies. En outre, les clichés, les reproductions et les appareils seront confisqués. I.es infractions seront jugées par les tribunaux militaires. Art. 9. — L'arrêté (affiche murale) du 19 septembre 1914 est mis hors de vigueur. Bruxelles, le 8 octobre 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, uoionei-generai. avis Prix-maxima Avis du gouvernement gé néralen Belgique, en date du 9 octobre 1915 : Comme suite ;"i mes arrêtés des 30 juin et 23 juillet. 1915 (art. 5) concernant la récolté de 1915 des céréales servant à la panification et à mon arrêté-du 28 août dernier "relatif au blé et à la farine provenant des récoltes précédentes, j'ai, sur la propo-j sition de la Commission centrale de la récolte, fixé,; jusqu'à nouvel avis, les prix-maxima suivants, applicables aux ventes de blé battu, farine, son et pain : Froment pris au dépôt ou au moulin les 100 kilos fr. 35,15 Seigle, id ; >» 25,50 Epeautre, id » 23,50 Son pris au moulin, » 22,00 Farine livrée aux boulangers ou aux consommateurs » 45,00 Pain livré aux consommateurs, le kilo » 0,41 i Ces prix-maxima entreront en vigueur le 15: octobre. Dans les communes où les circonstances le permettront, les commissions Provinciales de la récolte, su?- la demande du bourgmestre ou après avoir entendu ce dernier, auront le droit d'abaisser le prix-maximum du pain. Pour le froment et le seigle vendus au Comité National de secours et d'alimentation par les producteurs, les prix-maxima déterminés dans mon avis du 10 août dernier (art. 4a) restent en vigueur. Bruxelles, le 9 octobre 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel-général. Notes de jurisprudence LE TAUX DES PENSIONS ALIMENTAIRES Le montant de la pension alimentaire à payer par un mari à sa femme, en cas de dissolution de mariage ou de séparation, est fixé ordinairement au tiers du gain de l'époux. I.e magistrat présume, surtout quand il s'agit des classes de niveau social peu élevé, que la femme, tout en s'intitulant ménagère, se procure par son: travail des ressources qui, pour n'être pas périodiques ou régulières, n'en sont pas moins réelles ; il estime aussi que ses frais d'entretien sont moins élevés que celui de son mari,lequel, sépare de sa femme, est à la merci de mercenaires qui l'exploitent dails une certaine mesure. C'est ainsi que Mme W..„ a obtenu 15 frs par mois de son mari, suivant décision du juge de paix du 3* canton, alors que son mari gagne de 40 à 48 frs par mois. AFFAIRES DE LOYERS Plusieurs procès de cette nature ont été plaidés la semaine dernière à la 1° chambre du tribunal d'Anvers. Ces affaires y ont été retenues, en vertu des décisions antérieures de ce siège, suivant lesquelles celiri-ci ne doit se dessaisir que si la demande en payement de loyers est l'unique objet de l'instance. S'il y en a d'autres, tels, par exemple, que la soustraction de mobilier au privilège du propriétaire ou une autre dérogation aux conditions du bail, le tribunal se déclare compétant. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Clan Urquhart. Dundee, 16 octobre. — Le feu s'est déclaré à bord du vapeur angl. Clan Urquhart, arrivé ici de Chittagong. L'incendie a été rapidement éteint. La cargaison de jute est légèrement avariée. Hibernia. — Ymuiden, 17 octobre. — Par suite de la rupture d'une amarre, le chalutier à vapeur Hibernia (Y. M. 182) a heurté le mur du quai. Le chalutier a été sérieusement endommagé à l'arrière. Idaho. — Plyihouth, 17 octobre. — Le steamer Idaho, arrivé ici de New-York, rapporte avoir subi du mauvais temps les 12 et 13 courant. Un canot a été détruit et plusieurs autres dégâts ont été causés sur le pont. Salerno. — Londres, 18 octobre. — Suivant une communication du Lloyd's, le vapeur norv. Salerno a été coulé. 19 hommes, 2 femmes et 3 enfants ont ' été débarqués: E X TERIEUR FRANCE Le moratorium Le moratorium a été prolongé jusqu'au 31 décembre. Le gouvernement aurait l'intention de fixer bientôt une date d'échéance pour les effets de commerce encore compris dans le moratorium. ANGLETERRE Tarif postal et télégraphique Le directeur général des postes anglaises vient de déposer son projet de loi concernant l'élévation du tarif postal et télégraphique. Ces augmentations sont bien moins élevées que celles dont précédemment le ministre Me Kenna avait parlé. Le tarif pour les télégrammes de la presse ne sera augmenté que de 25 p. c. et non de 150 p. c. comme il en avait été question. Le tarif postal du « halfpenny » reste en vigueur. ETATS-UNIS La hausse du zinc New-York. — Les demandes constantes, émanant de la consommation en Europe, ont, des longtemps, stabilisé le prix de ce métal, en "Amérique. Une nouvelle hausse vient d'être notée : le prix des dernières transactions est passé de 68 à 69 livres st. La tendance générale est, du reste, très ferme pour tous les métaux. REPUBLIQUE ARGENTINE Nouvelle industrie Des capitalistes ont constitué un capital de 2.500.000 piastres pour fonder une société qui installera plu sieurs fabriques de conserves de poissons sur les rives des Rios Parana et Uruguay. Les eaux de ces immenses fleuves sont d'une richesse inouïe en poissons de toutes espèces dont quelques-unes égaient comme saveur les plus délicates variétés de la faune européenne. Les meilleures sont : la- Pejerrey, la Curbine, le Pati et le Surbi. Une de ces usines sera à même d'effectuer ses premières livraisons au mois de février. Calaison moyenne des grands navires Malgré les nombreuses descriptions faites des grands navires à passagers qui traversent l'Océan en peu de jours tel que I'Aqijitania, Vaterland, Bismark, la majorité du public pense que les navires de ce type forment la catégorie spéciale des bateaux de charge affectés au service transatlantique, mais toutes les personnes ayant des rapports avec la navigation savent que tel n'est pas le cas. Les bateaux de charge fesani régulièrement le service transatlantique ont un. tonnage et an tirant d'eau moyen. Comme preuve nous établissons un tableau comparatif dressé par le majjr E. .1. Dent, membre du corps des -ingénieurs des Etats-Unis d'Amérique. Cette liste mentionne tocs les bateaux à l'entrée du port de New-York qui ont acquittés les droits de pilotage. D'après ce tableau on peut se rendre compte du type moyen du navire transatlantique. Les cabotiers qui ne prennent généralement pas de pilote à bord ne sont pas compris dans ce nombre, mais tous les navires d'autres nationalités, de même que les bateaux américains venant des x>orts: étrangers sont compris dans la totalité. Une liste de tous les navires qui ont touchés aui port de New-York a donc une certaine importance, puisque dans aucun autre port du monde, ii ne rentre ...utant do navire:, . tort tirant d'eau, et l'on pourra constater que la calaison moyenne des navires visitant d'autres purts sera naturellement: moindre. Le major Dent attire l'attention sur le fait que les Etats-Unis ont, par les trav aux d'approfondissements de leurs ports et chenaux d'accès,.devancés de beaucoup les ports d'Europe et il le considère comme su-pertlu, puisque les compagnies de navigation mettent en service un grand nombre de bateaux (ai part queiques très grands navires à passagers) sans: tenir compte des profondeurs déjà existantes dans' quelques ports, niais ils n'envisagent que la situation des autres ports d'une profondeur moindre et vers lesquels ils se proposent de diriger leurs navi-; '"es. 11 résulte uu présent tableau que .96 % des navires à l'entrée et à la sortie ont moins de 30 pieds ] 9,144 m. de tirant d'eau 19 % ont moins de 2a pieds 8,53 m. et 75 % moins de 25 pieds 7,62 m. Un pourrait en conclure que la profondeur de 30 pieds est suffisante pour d'autres ports que celui de New-Yorlc par suite du jeu de marée. Toutefois il ne faut pas en conclure, surtout pour l'Europe où en temps de paix, certains ports importants se fout une forte concurrence, que, si un bateau à fort tirant d'eau s'échoue ou rencontre d'autres difficultés par suite du manque de profondeur et que le concurrent le dépasse avec facilité, qu'il suffit que la profondeur des ports soit limitee en vue des cas spéciaux, mais il faut prévoir en vue du trafic pour l'avenir. Nous voulons encore démontrer que le % dans la dernière colonne donnerait un résultat tout différent, si les navires étaient renseignés d'après leur tonnage, eii ce cas si l'on prendrait la profondeur de 30 pieds pour New-York un fort pourcentage du tonnage total ne pourrail pas entrer au port malgré que le nombre de navires ayant de telles dimensions serait petit. Tirant d'eau des navires à l'entrée et à la sortie de New-York du 11 janvier au 30 juin 1914 Tirant Nombre de Nombre-total Pourcentage d'eau navires de navires à fort cumulatil Pieds* tirant d'eau du total 38-39 3 3 0.0655 37-38 5 8 0.1749 36-37 7 15 0.3277 35-36 13 28 0.6118 34-35 7 35 0.765 33-34 18 53 1.158 32-33 41 * 94 2.054 31-32 41 135 2.95 30-31 39 174 3.802 29-30 ' 68 242 5.302 28-29 167 409 8.932 27-2S 133 542 11.844 26-27 169 711 15.537 25-26 231 942 20.5*5 24-25 239 1181 25.808 23-24 287 1468 32.08 22-23 353 1821 39.794 21-22 340 2161 47.224 20-21 295 2456 53.671 19-20 318 2774 60.62 18-19 335 3109 67.941 17-18 268 337? 73.798 16-17 177 3554 77.666 15-16 211 3765 82.27 14-15 234 3999 87.39 13-14 182 4181 91.368 12-13 164 4345 94.951 11-12 123 4468 97.639 10-11 92 4560 99.65 9-10 14 4574 99.956 8- 9 2 4576 100.— • Un pied = 0,305 m. Examen du budget du Congo pour 1914 par le Groupe d'études Coloniales de l'Institut de Sociologie Solvay (Suite. — Voir nos numéros des 9, 13 et 16 courant) Mr De Wildeman a déclaré que les principales ressources de la Colonie doivent provenir de l'agriculture, et il en est ainsi dans presque toutes les colonies tropicales ; certes, nous avons au Congo d'autres richesses à exploiter, mais ces entreprises nouvelles ne touchent pas aussi directement les populations indigènes que les travaux agricoles auxquels elles sont habituées depuis toujours. Les mines seront une source de richesse dans l'avenir, mais voilà déjà plusieurs années qu'on s'en préoccupe et l'on a investi de grands capitaux dans ces entreprises sans qu'un rendement palpable ait encore été obtenu. Il n'y a pas des mines dans tout le territoire et il faut s'efforcer de faire fructifier les provinces qui en sont dépourvues. C'est donc l'agriculture qui doit être la principale préoccupation des coloniaux pratiques, mais comment la développer — nous pourrions même dire l'introduire — dans la colonie, car les plantations actuelles des indigènes, pratiquées suivant les coutumes ancestrales, ne constituent que des cultures vivrières ne pouvant guère être utilisées par le commerce d'exportation ? Deux systèmes sont en présence : les cultures en-. treprises sur une large échelle, grâce aux capitaux européens et à la direction de blancs, et les cultures faites exclusivement par les indigènes surveillés par les blancs. Le premier système exige de grands efforts et rencontre dans.son ajjplication aux pays tropicaux d'innombrables difficultés. Ceux qui veulent entreprendre de vastes cultures doivent tout d'abord s'assurer la disposition de terres d'une étendue relativement considérable et qui ne seront presque jamais d'un seul tenant, car les villages indigènes sont dispersés, souvent nomades, et leurs habitants soulèveront des difficultés lorsque l'acquéreur ou le possesseur européen entendra faire valoir ses.droits, souvent en opposition avec ceux des indigènes. Les capitaux affectés au développement de ces cultures seront élevés et sans espoir d'une rémunération prochaine ; enfin, ces entreprises se butteront aux obstacles que suscite le recrutement de la main-d'œuvre, alors qu'il s'agit de l'établir à demeure eh vue de travaux méthodiques et de longue haleine. La grande culture ne peut réussir que si on l'établit dans des : régions très peuplées, où les villages sont suffisamment rapprochés pour permettre aux cultivateurs indigènes de rentrer aisément chez eux après avoir , accompli leur travail pendant un temps relativement court, circonstances que l'on rencontre assez rarement au Congo. Le second système, qui consiste à pousser l'indi-. gène à faire lui-même autour de son village des cultures de produits commerçables et exportables, paraît beaucoup plus aisé à établir et surtout plus civilisateur ; il s'agit, pour employer l'expression de Mr De Wildeman, de faire de l'indigène un paysan. On propose, pour faciliter le développement de l'agriculture au Congo, de créer tout d'abord dans la xMétronole un bureau scientifiaue. aonelé bureau central documentaire, où viendraient converger tous les renseignements collectionnés, tant au Congo même que dans les autres colonies tropicales, et qui pourrait documenter sûrement les personnes désireuses de se livrer à l'agriculture dans la colonie et d'y créer des champs d'experiences. On doit s'efforcer d'amener les indigènes à cultiver des produits capables d'alimenter le commerce d'exportation. Comment accélérer cette marche vers la production ? Noùs n'avons qu'à suivre l'exemple que nous, ont donné, dans ces dernières années, quelques colonies étrangères de l'Afrique. On y a créé un corps d'inspecteurs et de conseillers composé d'agronomes charges de montrer aux indigènes la meilleure manière de cultiver des produits qu'ils peuvent vendre avec bénéfice aux commerçants et exportateurs européens ; ces agents, qui parcourent le pays, fournissent aux indigènes des semences contrôlées et, au besoin, des plants et des instruments aratoires, et inspectent régulièrement les cultures. Ce procédé; peu compliqué a donné les meilleurs résultats; ainsi que le démontrent les statistiques officielles que nous donnerons plus loin. Quelles sont les cultures qu'on peut conseiller aux indigènes d'entreprendre au Congo, en dehors des cultures vivrières ? Ce sont les arachides, le sésame, le cacao, le café, le riz, le tabac, les fibres, le coton, l'arbre à kola et peut-être, dans certaines régions, le thé. On a parfois dit que nous avions fait au Congo "de la colonisation a rebours, e:i commençant par extraire de la colonie les richesses naturelles qu'elle possédait, quittes à lui fournir, lors de l'épuisement de ces richesses, une pension alimentaire, alors j qu'on aurait dù, au contraire, subvenir tout d'abord à ses besoins urgents, en un mot, l'outiller, quitte à en retirer des profits permanents dans l'avenir. Nous avons agi à peu près 'de même en matière de cultures. Dès le début de notre entreprise coloniale, le Congo exportait certains pi < i • il s de la terre, ainsi que le démontre la statistique que nous reproduisons, mais peu à peu, tant le gouvernement de l'ancien Etat Indépendant du Congo que les commerçants hypnotisés par le commerce très lucratif du caoutchouc et de l'ivoire, ne se sont plus préoccupés d'encourager l'exportation des produits de la terre, qu'ils considéraient comme étant d'ordre inférieur, exportation qui aurait cependant pu prendre un développement considérable. Aujourd'hui que la crise du caoutchouc et le ralentissement du commerce de l'ivoire placent le commerce de la colonie dans une situation fàcheusef force est de chercher d'autres aliments au commerce et à l'exportation, et il faut les créer à nouveaux frais et amener les indigènes à reprendre la culture des produits com-'merçables qu'ils entretenaient jadis et qu'ils ont abandonnée, faute d'écoulement facile et profitable. o • © o • r- t: to »n > S •« 3 g | 'H 2 3 2 5 s « s n z Ci m co _■ M o T-1 -S ^ ~ o < - 0 M l> 30 c O ~_J Ci ~ ^3 w ^ * z g-----L s s i . . L L -S ^ cJ" cc g r — m a ri g SS S I « " " » .S " ^ OO lô O ^ s 2 1)1 ^ O N ' —I M ^ H i2 in a g ï «o tî 12 m t> co H ■ Ç ■ H 'o -o o? .3 2 ~ 2 S I. ? L S S . S ^ 1-1 ci" IQ ? -d "O "3 ^ ^ ed o oo w h i k h co O ;> y? 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Nous croyons devoir faire observer que les chiffres du commerce général comprennent beaucoup de produits provenant de notre colonie, mais exportés par les ports de Banana, Noki, Ambriz, Ambrizette et Landana, par les vapeurs de la « Nieuwe Afi'i-kaansche Vennootschap » ; ces produits, provenaient pour la plupart de l'hinterland de ces ports, c'est-à-dire du Kwango et du Mayumbe. Les arachides, dont le Sénégal et la Côte orientale d'Afrique font un commerce considérable, sont cultivées au Congo par tous les indigènes pour leurs besoins personnels, et l'on constate que l'exportation de ce produit était déjà assez forte en 1886 ; si le commerce européen s'en était préoccupé, nul doute qu'elle serait à l'heure actuelle considérable. Il en est de même du café, qui pousse à l'état sauvage dans une grande partie de notre colonie et qui est d'excellente qualité, tout en ayant un goût un peu particulier ; si même l'état du marché d'Europe ne permettait pas cette exportation, il eût pu tout au moins servir à la consommation locale, alors qu'on importe encore actuellement du café au Congo. La culture du riz s'est propagée dans le Haut-Congo et y a été importée par les Arabes ; il ne peut être question de l'exportation- de ce produit, mais il constitue une ressource précieuse pour le pays, dont les habitants manquent souvent de nourriture.Pas de village où on ne cultive le tabac, et l'exportation pourrait en avoir lieu si l'on améliorait le mode de culture. (A suivre). , La production du pétrole Union des Pétroles d'Oklahoma Pendant le trimestre écoulé la production sur les terrains de cette compagnie s'élévait à 438.755 fûts d'huile brute. Ci-après tableau - comparatif : 1915 1914 1913 1912 Net Net Net Net 1'' trimestre 256,530 298.838 332.961 358.785 2e trimestre. .., 280.449 298.917 335.300 366.913 3° trimestre 438.7-55 219.950 337.782 390.256 4e trimestre 231.803 311.396 381.124 BREVETS — «Appareil de renversement de marche pour moteurs de canots automobiles», la firme propriétaire du brevet belge n° 190797 du 15 mars 1906, désire céder des licences ou s'entendre avec des industriels du pays pour l'exploitation de son invention.— Brevet belge d'invention n° 230918 du 3' décembre 1910. « Dispositif de iéglage pour moteurs à explosion. » La firme propriétaire du brevet- belge ci-dessus désire céder (les licences ou s'entendre avec des industriels du pays pour l'exploitation de son invention. — La firme propriétaire du brevet belge d'inven-■ tion ii" 222422 du 20 janvier 1910 et de son perfectionnement n°" 255830 du 21 avril 1913, pour «Circuit d'huile pour la réutilisation de l'huile provenant des points ae graissage », désire céder des licences ou s'entendre avec des industriels du pays pour l'exploitation de son invention. — Brevet belge d'invention n° 233286 du 24 février 1911 « Changement de vitesse pour automobiles ». La firme propriétaire du brevet belge ci-dessus, désire céder des licences ou s'entendre avec des industriels du pays pour l'exploitation de son invention. Société Hellénique des Tramways d'Athènes, Pirée et extensions SOCIETE ANONYME Liste des 236 obligations 4 1/2 % sorties au tirage afférent à •l'année 1915 conformément au tableau d amortissement : 20 81 275 451 505 533 636 858 934 1205 1216 1284 1339 1484 1502 1506 1587 1592 1763 1797 1806 1836 1913 1943 2075 2115 2192 2241 2323 2350 2460 2486 2503 2552 2563 2628 2749 2750 2787 3057 3217 3267 3378 3406 3410 3619 3682 3701 3705 3816 3817 3836 3893 3903 3995 4014 4033 4094 4150 4199 4272 4346 4399 4492 4500 4518 4536 4589 4672 4690 4782 4804 4874 4938 4969 4990 5161 5164 5202 5336 5410 5532 5603 5632 5649 5704 586« 5949 6226 6371 6395 6405 6520 6587 6597 6634 6720 67.64 6842 6946 6950 6955 7087 7154 7295 7522 7553 7617 7638 7823 7898 7972 8050 8090 8543 8545 8693 8724 8890 8964 8936 9096 . 9139 9202 9229 9382 9673 9752 9775 9924 9988 10051 10070 10085 *10086 10120 10164 10289 10372 1037.7 10378 10450 10541 10582 10684 10753 10951 10977 10992 10993 11050 11290 11447 11448 11582 11-584 11610 11768 11845 11897 12069 12074 12319 12469 12606 12703 12716 12741 12764 12864 12943 12964 12971 12995 13053 13075 13169 13202 13370 13528 13551 13706 13710 13826 13830 14050 141.70 14599 14733 14883 14916 14940 15042 15167 15170 15208 15329 15391 15474 15543 15663 15665 15948 15981 15996 16148 16162 16225 16298 16313 16421 16434 16462 16595 16660 16706 16847 17066 17076 170% 17131 17134 17152 17210 17233 17300 17318 17342 17474 17702 17803 17824 17986 18058 18123 18193 Un avis ultérieur indiquera les lieux et époque du remboursement des dites obligations. Les intérêts sur le£ titres ci-dessus spécifiés continueront à courir jusqu'à la date qui sera fixée pour le remboursement.Société Foncière Belgo-Canadienne SOCIETE ANONYME MM. les Actionnaires sont priés d'assister à l'AS-SEMBLEE GENERALE ORDINAIRE de notre Société qui se tiendra au siège Social, 23, place de Meir, à Anvers, vendredi le 29 octobre 1915, à 4 heures de relevée. ORDRE DU JOUR : 1° Remise à une date ultérieure à fixer par le Conseil d'Administration, de l'examen et approbation du bilan et du compte de profits et pertes de l'exercice 1914/15 ; 2° Nominations statutaires. Pour prendre part à l'assemblée MM. les Actionnaires devront se conformer à l'article 32 des statuts.SERVICE REGULIER ET DIRECT kntre Anvers, St-Nioolas, Lokertn, Qand, Bruges, Ostende, Blankanberghe, Heyst «t tout lê littéral BRUGES, GAND, ALOST ET BRUXELLES pour marchandises et petits eolis J. SAEYS^DE CALUWÉ BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi ROTTERDAMSCHE LI.OYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S PALEMBANG » le 27 OCt. (S. i.) S/S « X » le 10 nov. (s. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que eux con cernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co„ 9, Quai'"Van Dyck, Anvers. TRANSPORTS FLUVIAUX Maison fondée en 1860 Gustave SLAGHMOLDERS Affrètements EXPÉDITIONS - CONSIGNATIONS Agent en douane LOUVAIN-Bassins Beurt Charles Opdebeeck & Co ANVERS BREE, MAASTRICHT, LIÈGE REMISE ET PRISE \ DOMICILE En charge bateau moteur " ROSALIE „ partant lundi prochain 25 courant (s.i.). Pour conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK & Co, 36, Grande Montagne aux Corneilles, ANVERS.

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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