Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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09 oktober 1915
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s.n. 1915, 09 Oktober. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vt1gh9cc29/
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«y—-y^-\ — ANVERS, Samedi 9 Octobre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année ■ No 17.432 w$$EÉTI0N & RÉDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 ■———— LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires —a——iimiwiibihmm—— iBuaMPaiaBPirnwrwinrtTMiiiWMii^— nm Mil 11 iiii—i iiiii i iMMWiHWftvutnrru 1111111■■» ni»ni>TTTVWTfif*\agis^~.T.:»ftM——a— Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 9 oct. 1915, 10 h. du matin. - Baromètre 761. — hermomètre cent (maxj 1- 12. —Thermom. cent, (min.) + 8,5.— luviomètre — m/m.—Vent. N'-N.-E.—Prévision : Couvert. Astronomie 10 octobre sver du soleil 5 h. 56 m. matin — 5,56) oucher du soleil 5 M 4 „ soir = <\1. 4) sver de la lune 8 ., 14 „ matin = ( 8.14) oucher de la lune .... 5 „ 8 „ soir = '17 8) retnier quartier le 15 oct . . t „ 51 „ soii •— (13.51) leine lune le 23 oct. . . . — „ 15 „ matin — (—.15) ernier quartier le 31 oct. . . 4 „ 40 „ matin = ( 4.40) ouvelle lune le 7 nov. ... 7 „ 52 „ matin - ( 1.52 Haute marée à Anvers Matin Soir 0 oct. 4 h. 3 m. = 4 h. 3) I 4 h. 25 ta. — f!6h. 25) \ oct. 4 h. 46 m. = ' 4 h. 46) I 5 h. 8 m. --'17 h. 8) 12 oct. 5 h. 31 m. - ( 5 h. 31) | 5 h. 54 m. 17 h. 54; (Heure belge). Hauteur du Rhin ologne 7 oct. 1,61 m Strasbourg 1 oct. — m uningen 6 . 1,80 „ Lauterbourg „ — „ ehl .. 2,61 „ Maxau „ — „ ;annheiir 7 „ 3,18 „ Germersheim — „ aub 8 „ 1,86 ., Mavence 7 „ 0.76 „ uhrort „ 0,60 „ Bingen „ 1,65 „ uisbourg 7 „ 0,65 Coblence 1,89 „ 'aldshiit .. — „ Diisseldorf „ 1,17 „ jbith „ 10.16 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar rancfort 7 oct 2,29 m. Heilbronn 7 oct. 0.30 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee rêves 7 oct. 0,25 m Constance S oct. 3,48 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 8 OCTOBRE Iteamer Union III, de Bruxelles. Amstel V, de Bruxelles. Tournai II, de Tournai. Telegraaf II, de la Hollande. Bateau-moteur Ringrose, de Bruxelles. » Melanie, de Bruxelles. ). Eclair IV, de Bruxelles. » Factor I, de Bruxelles. illège Neptunus, de Calloo. Noordster, de Cruybeke. » Energie, de Gand. » Emilienne, de Beersse. » Convention, de Glieel. Marcel-Pierre, de Baelen. » Antilope, de Mon. , » Magasin flottant, de Moll. Voss & Langen 4, de Moll. » Le Jeune Marc, de Liège. » Fernande 48, de Huy. » Georges, d'Ougrée. » Madeleine, de Quaregnon. » Axa 2, de St-Ghislain. » Eoi.e, de St-Ghislain. Rosalie 18, de la Hollande. » Bdrothea 41, de la Hollande. DEPARTS DU 8 OCTOBRE steamer Joiian III, pour Hoboken. UNION II. pour Bruxelles. » Eugénie, pour la Hollande. » Amstel v, pour la Hollande. lateau moteur Léonard, pour Eyckevliet. >, Anna, pour Hemixem. » Arnold, pour Pners. » Rust-Roest, pour Baesrode. » Artois I, pour Louvain. » Factor I, pour la Hollande. allège John, pour Burght. Fernande 48, pour Hoboken. Ckline, pour Hemixem. » Paulina, pour Schelle. » josephine, pour Boom. » Edith, pour Boom. » Célestine, pour Boom » Eulalie, pour Boom. » Grainwork 4, pour Mal in es. » Fontainas V, pour Bruxelles. » Constantia, pour Louvain. » Jamais vu, pour Merxem. » Julienne, pour Merxem. » Espérance, pour Massenboven. « Céleste, pour Moll. » Aventurier, pour Moll. » Transport 4, pour Lierre. « Oscar 1, pour Charleroi. » Réussite, pour Charleroi. » Louis, pour Mons. » Ivon, pour Mons. » Gobi, pour Mons. » Désiré, pour Mons. » Henri-Elza, pour la Hollande. » . Vijf Gebroeders, pour la Hollande. » Twee Gebroeders, pour la Hollande. » Zeeuw, pour la Hollande. » Aoknos, pour l'Allemagne. Vereinigung 41, pour l'Allemagne. Avis aux Suisses Clivant arrêté du Conseil fédéral du 14 septembre 1915 les états-majors et troupes de la 4° division sont le nouveau mis sur pied. Sont exempts les officiers, sons-officiers et soldats yant. eu un domicile fixe à l'étranger avant la mo-ilisation du 14 noùt 1914. Pour plus amples détails s'adresser au consulat ;nisse, 24, quai Jordaens. Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Dépôt de statuts. — La Société « Securitas », Com-agnie d'assurances contre incendie, (Feuer-Versi-lierungs-Aktien-Gesellschaft), Société anonyme par étions, établie à Berlin, a déposé ses statuts au reffe du Tribunal de commerce d'Anvers. L'objet e la société est l'acceptation, tant à l'intérieur du iays qu'à l'extérieur, 1° d'assurances contre des inistres directs et indirects causés par le feu, la oudre, ou l'explosion à des objets meubles ou im-leubles de toute nature ; 2° de réassurances d'as-urances contre incendie de toute nature. Le fonds acial s'élève à quatre millions de Marcs, divisé en XX) actions nominatives de 1000 Marcs chacune. Il résulte d'un acte passé par devant M® Callens, otaire, à Anvers, le 18 septembre 1915, que la so-iété en nom collectif « A. J. Van Bellingen », à nvers, constituée, le 2G septembre 1910, entre MM. 'Ustave Ad. Jacq. Van Bellingen, négociant, à An-ers, et Antoine J. G. Van Bellingen, négociant, son ils, à Anvers, est dissoute de commun accord, par i retraite de Mr Antoine .T. G. Van Bellingen. En onséquence Mr Gustave Ad. Jacq. Van Bellingen witinue seul le commerce exploité précédemment w teu Mr Jacques Van Bellingen et ensuite par lui-Même sous la firme A. J. Van Bellingen. Mr Antoine C>. Van Bellingen sera le fondé de pouvoir de Mr i'istave Ad. Jacq. Van Bellingen et gérant de la irnie et aura la signature pour ses affaires commerciales.Notes de jurisprudence SACCHARINE Comme on le sait, la loi qui punit le commerce e la saccharine, et même le simple transport ou la ^session de cette matière, — qui, du reste, au té-lignage d'experts, n'est nullement nocive, — est X(ïessivement sévère. Elle ne concède pas même l" prévenu le bénéfice de la bonne foi ; et l'on a avoir un passé irréprochable, le sursis ne 'eut-être accordé. ,Un ouvrier à bord du steamer Telegraaf avait eu ^prudence de se charger, moyennant un pour boire de 50 centimes, de transporter de Rotterdam à Anvers, un paquet fermé et ficelé, pour le compte d'un habitant du port hollandais, à remettre à un cabaretier de notre port. Lorsqu'il arriva ici, l'ouvrier, tenant à la main le paquet, quitta aussitôt le bateau pour faire là commission dont il s'était chargé. Un douanier l'interpella, prit connaissance du contenu du paquet et dit à l'ouvrier : — Ceci est de la saccharine. Vous contrevenez à la loi. — J'ignorais ce que c'était, répondit l'ouvrier, mais si c'est ainsi, je vais rapporter ce paquet à bord. — Non pas, repartit le douanier. Jte le confisque, et vous serez poursuivi. Il fut fait ainsi, et malgré les protestations du malheureux ouvrier, celui-ci est condamné à 1000 francs d'amende et à 4 mois d'emprisonnement. Et c'est le minimum I CE QU'IL EN COUTE DE HOUSPILLER UN TEMOIN Un individu*avait été condamné par le tribunal correctionnel d'Anvers pour un méfait quelconque. Une femme avait témoigné à sa charge. Au sortir de l'audience, cette femme fut prise à partie dans les couloirs par la sœur du condamné et bourrée de coups de poing. Dont coût, une amende de 100 francs. IL NE PEUT Y AVOIR RECEL, QUAND LE VOL N'EST PAS ETABLI S'il n'y avait pas de receleur, il n'y aurait pas de voleur, dit la sagesse des nations. La sagesse des nations a généralement raison dans ses jugements. A coup sûr, elle l'a dans ce cas-ci. Mais il est tout aussi vrai de dire qu'il ne peut pas y avoir de receleur quand il n'y a pas de voleur, ou, ce qui revient au même, quand il n'est pas établi qu'il y a eu un voleur. Or, voici l'espèce : Un homme est prévenu de recel d'un coupé. Il plaide que ce coupé, il l'a reçu de soldats allemands. Ceux-ci le lui avaient offert en échange d'une charette qu'il possédait et qui leur convenait mieux que le coupé pour l'usage qu'ils avaient à en faire. Il est donc entré légitimement en possession du coupé. D'où provient ce coupé ? Moi, prévenu, je n'ai pas à m'en soucier. La doctrine, voyez Laurent, — enseigne que la possession d'un objet entrer les mains d'un belligérant qui occupe un autre pays, crée une présomption en faveur de la légitimité de cette possession. L'occupant peut réquisitionner ce qui est à sa convenance. S'il nie cède, dans certaines conditions, l'objet qu'il détient, on ne peut me faire aucun grief. Le tribunal correctionnel, accueillant cette défense, a prononcé l'acquittement de l'inculpé. LA THEORIE DE LA COMPENSATION Le demandeur a vendu et livré des marchandises au défendeur pour une somme de 44 francs. La demande n'est pas contestée, mais le défendeur produit un duplicata de facture constatant la vente au demandeur d'un costume dont la commande est reconnue, il est vrai, par ce dernier, et qu'il a dû laisser pour compte pour cause de défectuosité Il s'agit donc de l'exécution d'un contrat bilaté-ral : d'une part, le défendeur s'était engagé à fournir pour un prix déterminé un costume au demandeur, et à valoir sur cette somme, ce dernier avait à livrer au défendeur pour une valeur de 44 francs de marchandises, la différence devant être soldée en espèces. A ce que prétend, le demandeur n'a pas rempli ses obligations, puisque le costume présenté ne se trouvait pas dans les conditions pour être accepté. Par contre, le demandeur a laissé au défendeur, des marchandises pour une somme de 44 francs. Il a donc assigné en paiement de cette somme. Le demandeur a plaidé qu'il ne pouvait être ques-i ion ici d'opposer la compensation aux termes de l'art. 1291 du code civil, étant donné qu'aucune des trois conditions y énoncées, ne pouvait être relevée dans l'espèce. C'est cette thèse qui a prévalu devant la justice de paix qui avait à connaître du litige. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Arabian. — Londres, 7 octobre. — Suivant communication du Lloyd's, le vapeur Arabian, de la Ellerman Line, a été coulé. Vingt des occupants sont sauvés. (L'Arabian était, un navire de 2744 tonnes et était construit en 1892.) Forth. — Ne\v-Yorl', 5 octobre. — Le voilier norvégien Forth, allant de Liverpool à Port Arthur, a sombré. L'équipage est sauvé et se trouve à bord du schooner General Laitue, en route pour New-York. Highland Warrior. Londres, 7 octobre. — Le temps restant favorable, on tâchera 'de sauver la cargaison du vapeur Highland Warrior. Les passagers ont été débarqués hier à Southampton. (Voir Lloyd Anversois d'hier). Kalmar. — Delfzijl, 7 octobre. — Le vapeur allemand Kalmar, arrivé ici, a perdu ancre et chaîne près de Nordeney au cours d'une tempête. Manchester Spinner. — Liverpool, 6 octobre. — Le steamer Manchester Spinner, a été renfloué et est arrivé à Manchester. (Voir Lloyd Anversois d'hier.) Tuscania, Governor. -— Glasgow, 6 octobre. — Le steamer anglais Tuscania, venant de New-York, a été en collision ce matin près de Bowling, avec le nouveau vapeur Governor, qui était parti pour faire ses essais. Le Tuscania est arrivé ici avec de légers dégâts ; le Governor, qui est légèrement avarié, a continué son voyage. Tyr. — Ymuiden. 8 octobre. Le schooner Tyr, qui avait été abandonné, a été remorqué ici comme épave. Il était chargé de bois de mines et a été recueilli près du Doggersbank. Réassurances Londres, 6 octobre. — Baron Drjesen, (st.), 00 gns ; Easington, (st.), 92 gns; Highland Warrior, (st), 92 gns ; Ulriken, (st.), 80 gns. Achat de navires La Compagnie de navigation Hamburg-Danzig, de Hambourg, a acheté de la Lûbeck Wyborger Dampfs. Gesst. les steamers Afrika et Sumatra, pour :e service régulier entre Hambourg, Danzig et Kônigsberg. BELGIQUE A GILLY Le service postal va être considérablement amélioré. Une deuxième distribution aura lieu chaque jour dans la commune. EXTERIEUR DANEMARK Copenhague, 7 octobre. — Le gouvernement a publié un arrêté, entrant immédiatement en vigueur, comme quoi la vente de navires danois enregistrés et des navires munis d'un certificat provisoire de nationalité danoise, est défendue. Examen du budget du Congo pour 1914 par le Groupe d'études Coloniales de l'Institut de Sociologie Solvay Le Groupe d'études a examiné d'abord la possibilité de réduire les dépenses et d'augmenter les recettes.En ce qui concerne les dépenses, cet examen n'a porté que sur le poste le plus important, celui afférent aux dépenses militaires. Il a étudié ensuite les perspectives d'amélioration des voies et moyens qui se présenteraient : 1° Par le développement de l'agriculture et des industries indigènes connexes, ayant comme corollaire une plus grande facilité de percevoir l'impôt indigène ; 2° Par le développement de l'exploitation des mines. Il a recherché, à cette occasion, les procédés à employer pour recruter la main-d'œuvre nécessaire aux mines. Le Groupe s'étant trouvé d'accord pour estimer que, quelles que soient les perspectives d'augmentation des recettes, l'équilibre budgétaire ne pouvant se rétablir avant plusieurs années, il y avait lieu d'examiner l'opportunité d'une intervention financière de la Belgique en faveur de la Colonie, ainsi que m forme sous laquelle cette intervention pourrait se produire. Les ressources à obtenir par le développement de l'agricuiture indigène On semble être partout d'accord* pour affirmer que sans l'agriculture la colonisation ne peut constituer une œuvre durable. La colonisation doit être menée par les ingénieurs et commerçants aides par les explorateurs, géologues et médecins. L'administration et la politique lie sont que des rouages dans cette grande tâche. Mais si l'importance de la culture est générale-ment admise, les divergences apparaissent quand on s'aventure sur le terrain de la pratique. Faut-il faire d'une colonie, le plus rapidement possible et exclusivement, une région capable d'exporter des produits de culture utilisables par la mère patrie, produits de culture établis par le blanc et dans lesquels le noir devient comparable, à certains points de vue, à la main-dœuvre agricole de nos régions tempérées ? Faut-il, au contraire, chercher à étendre les cultures existantes, chercner à les sélectionner, essayer de transformer le noir, agriculteur nomade et souvent irrationnel, en un paysan cultivant pour son bénéfice des plantes utilisables par lui et par le blanc, capable d'alimenter les marchés locaux ? Ces deux manières de comprendre la colonisation agricole s'excluent ! Elles ne peuvent donner séparément des résultats tout a fait satisfaisants. Il faut les combiner, mais il y a lieu de donner la préférence, dans un pays neuf, à la seconde méthode, en l'étendant petit à petit de façon à pouvoir, au bout d'un certain temps, appliquer la première eu même temps que la seconde.C'est d'ailleurs l'idee émise depuis longtemps, qu'il fallait d'abord créer pour le noir, par la culture, une source de revenus constants qui l'attachera au sol ; cela fera faire plus de progrès à la civilisation qu'en cherchant à faire travailler l'indigène plus ou moins régulièrement dans des plantations dirigées par le blanc. Mais avant de pousser l'indigène vers l'une ou l'autre culture, il faudrait « charger des agents techniques et compétents de se livrer à un premier inventaire méthodique des ressources spontanées, cul-turales et. industrielles du pays. Pour amener cette extension de l'agriculture indigène, comme d'ailleurs de celle faite par le noir pour le compte du blanc, il faut agir simultanément dans la Métropole et dans la Colonie, L1 faut, comme le disait le Prof. Perrot, conclure «à la nécessité d'une organisation double : scientifique dans la métropole, essentiellement pratique dans la colonie ». Il faut donc un service central qui doit être en Europe et en particulier-un service de documenta tion, service capable de fournir des renseignements sur les innombrables expériences tentées dans les régions tropicales. On comprend le but de ce service non administratif et nous n'avons pas à entrer dans le détail de son organisation. Un tel service a été organisé dans d'autres métropoles coloniales et même dans les colonies. Nous pourrions discuter la valeur des services que seront à même de rendre les agrohomes chargés de produire ces renseignements, mais nous tenons à insister ici sur le point, que nous devons travailler tout autant pour l'indigène que pour le colon. Comment, ayant d'un côté un indigène quelque peu agriculteur et,de l'autre un agent blanc du service agricole, bien documenté, sera-t-il possible de faire progresser le premier Y Il faut que le fonctionnaire se persuade qué le noir a des raisons de cultiver de telle ou telle façon, telle ou telle plante, et il ne peut être question de décider de Bruxelles, de Borna ou d'un chef-lieu de district, que telle culture doit être poussée à l'exclusion de toute autre et en particulier de celle faite localement par le noir. Le 'premier soin de l'agent de culture doit être de connaître, par une enquête organisée et suivie, les plantes le plus couramment utilisées par le noir. 11 faudrait ensuite chercher à se rendre compte de leur valeur alimentaire ou industrielle, déterminations pour lesquelles les services spéciaux de la Métropole auront à intervenir. Viendra ensuite l'étude des variétés en cluture. Celle-ci exigera du temps et du doigté, et nécessitera un personnel d'élite. Plusieurs enquêtes ont été effectuées mais le médiocre état de préparation des agents perrnettra-t-il d'obtenir les résultats que l'on espérait ? On objectera qu'il serait bien plus aisé d'abandonner les plantes cultivées par l'indigène et d'introduire une plante qui donne des résultats à l'étranger. Ce dernier procédé, fréquemment utile, ne doit pas faire abandonner le premier. Nous ne voulons pas insister sur les arguments que l'on pourrait présenter contre les introductions: Qu'il nous suffise de rappeler cette très juste phrase écrite par Mr le Prof. Jumelle, à propos de Madagascar : « Une autre de nos erreurs a été de vouloir chercher bien loin ce qu'il était possible de trouver déjà en grande partie dans le pays même; c'est une idée aussi courante qu'erronée, qu'on doit pouvoir, dans tout pays chaud, faire les cultures de tous les pays chauds. » Les recherches et les expériences préliminaires ayant doué des résultats, il faudra installer des champs d'expériences. Ils doivent être consacrés à une essence et être installés dans le voisinage d'un centre, là où une nombreuse population s'occupe déjà de cultures, où il y a donc intérêt direct à augmenter la production de vivres. De tels champs,qui ont donné d'excellents résultats aux Indes néerlandaises, sont tout à fait provisoires ; la culture établie, les meilleures variétés largement et gratuitement distribuées aux indigènes, les efforts de l'agent de culture peuvent et doivent se porter sur une autre plante, et il sera même amené à faire ses expériences dans un autre endroit, de • façon à faire bénéficier un autre groupement d'indigènes de méthodes cnlturales plus modernes. Dans l'extension de ces cultures, l'agent blanc devra faire montre d'une grande perspicacité. Il ne faut pas que la culture nouvelle devienne une monoculture.Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des genres de culture à entreprendre. Nous pensons qu'il faut en exclure les cultures potagères de plantes d'Europe ; l'Etat ne doit pas pousser de telles expé-riences dont l'utilité est unilatérale et ne peut intéresser qu'un petit groupe de blancs. S'il comprend bien ses fonctions, l'agent, de l'agriculture devient un professeur itinérant, mais, bien entendu, il n'est pas question d'exiger de lui un enseignement par voie de cours ou conférences, mais simplement par des exemples. La plupart, des colonies et pays tropicaux ont organisé ce genre d'enseignement,qui attire le noir autour des champs de culture et l'amène à employer des méthodes qu'il n'aurait probablement pas acceptées si on les lui avait imposées. C'est le procédé qui a été suivi dans l'Amérique du Nord, où il a donné d'excellents résultats. Les champs d'essais pourront, si les condi- ; tions sont favorables, devenir le noyau d'écoles pra- : tiques d'agriculture ou d'enseignement professionnel, créations qui auront le meilleur effet, sur l'enfant ; c'est sur lui qu'il faut agir, car il s'assimilera nos méthodes plus facilement que l'adulte, ancré : dans les idées que lui ont transmises ses ascendants. Le Département agricole du Ministère des Colonies a, lui aussi, considéré le rôle d'écoles pratiques que doivent joder les stations agricoles ue l'Etat, niais pour lui ces écoles sont destinées «aux agriculteurs beiges et étrangers désireux de s'étanlir dans la Colonie ». Le premier rôle des stations créees par l'Etat ne devrait-il pas être de former des agriculteurs noirs, les seuls qui, sous les tropiques, sont capables de travailler la terre et de permettre au blanc d'installer des cultures industrielles ? Au fur et à mesure du développement de l'agriculture se fera naturellement sentir le besoin d'un enseignement de plus en plus spécialisé, et celui de stations d'essais se rapportant particulièrement a des essences spéciales. Les stations doivent-elles être uniquement gouvernementales ? Au début, elles le seront probablement, mais, dans plusieurs colonies, les planteurs se réuniront en associations et formeront des stations d'essais spéciales et des jardins d'expériences modèles. Les stations d'essais exigent un personnel tecnnique varié et nombreux ; elles ne peuvent être installées que postérieurement à des essais consciencieux. Dans ces stations se l'orme-lont au métier colonial les agents venus d'Europe avec un bagage scientifique suffisant, et là se développeront également les indigènes. Nous n'insisterons pas sur l'utilité de la création de ces stations d'essais de plus en plus spécialisées. Rappelons que la cause principale de la stérilité des efforts faits au point de vue de l'organisation scientifique de l'agriculture coloniale se trouve dans l'indifference avec laquelle l'a considérée jusqu'ici l'administration centrale. Parmi les moyens que l'on doit utiliser pour développer l'agriculture cnez l'indigène, il faut citer la création des fermes. Mais il ne s'agit pas, qu'elles soient fermes d'Etat, de sociétés ou fermes-chapel-les, de s'y attacher uniquement aux cultures, maraî-cneres ; il faut y faire de la moyenne culture vi-vrière et de l'élevage. Nous n'avons pas à nous occupe,' du recrutement du personnel ; nous croyons cependant devoir émettre l'avis que l'envoi de jeunes gens dans d'autres régions tropicales, avant leur séjour au Congo, ne sera guère profitable, car les conditions sont rarement les mêmes, et on a fait remarquer combien il est nécessaire de pratiquer dans chaque région les cultures d'une façon bpéciale. Vient ensuite le Jardin botanique, qui devrait, somme toute, être le pivot de toute l'organisation. Faut-il multiplier ces organismes dans une colonie telle que la nôtre ? Nous ne le croyons pas ; tout au plus pourrait-on admettre une filiale'de l'institution centrale dans une .ou deux zones très différentes au point de vue cultural. La- marche régulière de ces différentes institutions, qui, bien dirigées, retentiraient sur le développement de l'agriculture indigène, demande naturellement l'organisation d'un service d'inspection. Un tel programme à appliquer au Congo petit à petit n'est pas neuf : il a, peut-on dire, été exécuté presque totalement dans d'autres pays tropicaux. Mais il manque peut-être, pour son exécution rationnelle, des hommes. Le Groupe d'études coloniales de l'Institut Solvay m émis, au sujet de la formation des agents territoriaux, un certain nombre de conclusions qui s'appliquent également, plus fortement peut-être, aux agents de l'agriculture. On doit donc les former déjà en Europe, et il faudra également intéresser tous les degrés de l'enseignement à ces questions d'agriculture ; la production agricole seule est capable de permettre un développement rapide, régulier et permanent de la Colonie. (A suivre). Société Hypothécaire Belge et Caisse d'Epargne SOCIETE ANONYME, A ANVERS AVIS Le Conseil d'administration a l'honneur de faire savoir à Messieurs les actionnaires que l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE se tiendra le lundi 15 octobre 1915, au siège social de la société, 71, ivenue des Arts, à Anvers, à 11 heures du matin ! heure belge). ORDRE DU JOUR : l° Rapport du Conseil d'administration ; 2° Rapport du Collège des commissaires ; Approbation du bilan et du comijte de profits et pertes. i° Décharge à donner à Messieurs les administrateurs et commissaires ; 3° Nominations statutaires. SOCIETE ANONYME Minière et Métallurgique de Monceau-Saint-Fiacre Siège social : Monceau-sur-Sambre, rue de Mons, 85 L'assemblée générale statutaire du 19 octobre 1914 l'ayant pu délibérer légalement, Messieurs les Actionnaires sont priés d'assister aux ASSEMBLEES GENERALES ORDINAIRES pour l'exercice échu le j0 juin 1914 et pour l'exercice échu le 30 juin 1915, Assemblées qui auront lieu à l'occasion d'une seule jt même réunion le lundi 18 octobre 1915, à 2 1/2 Heures (H. B.), 8, rue Montagne de l'Oratoire, à Bruxelles. ORDRE DU JOUR : L° Lecture des rapports des Administrateurs et des Commissaires ; 1° Approbation du bilan et du compte de Profits et Pertes au 30 juin 1914 et du bilan et compte de Profits et Pertes au 30 juin 1915 ; î° Décharge à donner aux Administrateurs et aux Commissaires ; t0 Nominations dans les Conseils. N. B. — Pour être admis à ces assemblées, MM. les Actionnaires sont priés de se conformer à l'article 39 des statuts et de déposer le 12 octobre au ijlus tard, leurs titre? : \ MONCEAU-SUR-SAMBRE : au Siège social ; Y BRUXELLES : à la Société Générale de Belgique ; au Crédit Général Liégeois ; \ LIEGE : au Crédit Général Liégeois ; à la Banque Générale de Liège ; \ ANVERS : à la Banque d'Anvers ; -Y CHARLEROI : au Crédit Général Liégeois. New Beerschot Athletic Glub SOCIETE ANONYME A ANVERS Conformément à l'article .27 des statuts, Messieurs es actionnaires sont priés de se réunir en ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE, le lundi 18 octobre 1915, à 11 heures du matin, au siège social, 40, Rempart Kipdorp, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 0 Rapport du Conseil d'Administration et du Col-, lège des Commissaires ; 5° Balance au 30 juin 1915 ; 1° Décharge à donner aux administrateurs et commissaires ; h° Nomination d'un administrateur. Pour assister à l'assemblée, MM. les actionnaires >ont priés de se conformer à l'article 30 des statuts ît de déposer leurs titres au siège social. SOCIETE ANONYME La Turnhoutoise " A BERCHEM-ANVERS Le Conseil d'administration a l'honneur d'informer Messieurs les actionnaires que l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE aura lieu le mardi 26 courant, à 15 heures, rue de la Giroflée, 2, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration et du Collège des commissaires ; 2° Examen et approbation, s'il y a lieu du bilan et du compte de profits et pertes ; 3° Vôte sur la décharge à donner aux administrateurs et commissaires en vertu de l'article 77 de la loi du 25 mai 1913 ; 4° Ratifications et nomination statutaires. Les actionnaires qui désirent prendre ijart a l'assemblée, sont priés de se conformer à l'article 40 des statuts. L'administrateur-président, P. de Kinder. Société Anonyme d'Armement, d'Industrie et de Commerce A ANVERS Assemblée générale ordinaire Messieurs les actionnaires sont informés que l'ASSEMBLEE GENERALE, qui a été remise à une date à fixer ultérieurement, aura lieu le 26 octobre 1915, à 12 heures (h. c.), au siège social, avenue des Arts, 99, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Lecture du rapport du Conseil d'administration et des commissaires sur l'exercice 1914 ; 2° Examen et approbation, s'il y a lieu, du bilan et du compte de profits et pertes. Répartition du bénéfice ; 3° Décharge à donner aux administrateurs et aux commissaires ; i° Nominations statutaires ; 5° Divers. Le dépôt des actions, prévu par l'article 19 des statuts, devra se faire au pins tard, le 21 octobre 1915, au siège social, à la Banque Centrale Anver-soise, à Anvers, ou chez Messieurs M. M. Warburg & Co, à Hambourg. Le Conseil d'administration. SOCIÉTÉ BELGE GRIFFIN SOCIETE ANONYME SIEGE SOCIAL : MERXEM LEZ-ANVERS Messieurs les actionnaires sont priés d'assister à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE qui aura lieu le jeudi 21 octobre prochain, à 3 heures de relevée, au siège social, à Merxem. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration et des commissaires ; 2° Approbation du bilan et du compte des profits et pertes provisoires au 30 juin 1914 ; 3° Tirage au sort des obligations à rembourser ; 4° Nominations statutaires. Pour assister aux assemblées générales et prendre part aux votes,-les propriétaires d'actions ou départs de fondateurs doivent avoir déposé leurs titres cinq jours avant la réunion, aux endroits ci-après : 1° à MERXEM LEZ-ANVERS, au Siège social ; 2° à ANVERS, chez MM. Ph. Cardon & C°, banquiers, 18, rue des Arquebusiers ; 3° à BRUXELLES, au Crédit Anversois, 30, Avenue des Arts. SOCIÉTÉ BELGE GRIFFIN SOCIETE ANONYME SIEGE SOCIAL : MERXEM LEZ-ANVERS Messieurs les actionnaires sont priés d'assister à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE qui aura lieu le jeudi 21 octobre prochain, à 3 heures de relevée, au siège social, à Merxem. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration et des commissaires ; 2° Approbation du bilan et du compte des profits et pertes provisoires au 30 juin 1915 ; 3° Tirage au sort des obligations à rembourser ; 4° Nominations statutaires. Pour assister aux assemblées générales et prendre part aux votes, les propriétaires d'actions ou de parts de fondateurs doivent avoir déposé leurs titres cinq jours avant la réunion, aux endroits ci-après : 1° à MERXEM LEZ-ANVERS, au Siège social ; 2° à ANVERS, chez MM. Ph. Cardon & C°, banquiers, 18, rue des Arquebusiers ; 3° à BRUXELLES, au Crédit Anversois, 30, Avenue des Arts. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie. SERVICE REGULIER ET DIRECT entre Anvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Ostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral BRUGES, GAND, ALOST ET BRUXELLES pour marchandises et petits colis J. SAEYS - DE CALUWÉ BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi Mannheimer Lagerhaus-Gesellschait (Agence Générale) En charge pour DUISBURG - COELN - MANNHEIM le bateau MANNHEIM 18 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis.

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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