L'étoile belge

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28 december 1918
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s.n. 1918, 28 December. L'étoile belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zg6g15vx5q/
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10 centimes Je numéro 69e a fines. = N-° 41 Samedi-28 décembre. 1918. \ MISE SOUS PRESSE : J HEURES DU M AT IV L'ÉTOILE BELGE BUREAUX: RUE DES SABLES, 13 lfcMBWgaMMHBWWlMMMaMBIIill.il IIIIIIIM ■IMMBWB»aWHlMllFWglHEBBBHMHMM8HB6PMBIMBBMB»!KHilM "» 11 ■ ' ΗHr«renfX.1HI«Sfl i jmW^M»W«TMMaaC0S«iKgJC3MiaB^iav.^XiJJaJW^^*»aap»»auaaB<iua^n i«^w. MUMMWMIUM i !!■ IIIIMW» .«wi—in.-.. ■ Prix de l'abonnement : Pour toute la Belgique, 24 francs l'an; fr. 12.50 pour 6 mois; h\ 8.50 pour 3 mois. — Pour l'étranger le port en plus ÉTRANGER I LE PRÉSIDENT MASARYK [ Les dépêches nous ont signalé l'arrivée "à Prague du président Masaryk, qui rentre dans sa patrie enfin libérée ! après avoir fait le tour du monde en apôtre zélé et enthousiaste de la Bohême indépendante. 11 a prêté serment en qualité de président de la république tchécoslovaque, et le lendemain il a lu un message dont nous avons publié le résumé. M. .Masaryk est un Slovaque. Né erk 1850, à Hodonin (Moravie), de parents qui n'étaient pas riches, il devint, après avoir reçu une instruction élémentaire, apprenti forgeron ; mais il abandonna vile le marteau et l'enclume pour des I occupations mieux en rapport avec ses i capacités intellectuelles. Ii étudia la i philosophie à Vienne et ?i Leipzig et, I chargé d'un cours de philosophie à ! Vienne en 1879, il sè lit remarquer par line élude sur le Suicide, considéré [ comme symptôme pathologique de l'état f de l'Europe contemporaine. 11 prétendit en trouver la principale cause dans I la décadence du sentiment religieux. | En .1882, il fut nommé professeur à la nouvelle université tchèque de Prague, où il ne Kda Das à acquérir une grande influence sur les étudiants appartenant à toutes les branches de la famille slave. Il leur prêchait l'union de la race. )1 forma quantité d'adeptes fervents de son credo politique. En 1891, le professeur Masaryk fut envoyé au parlement autrichien,' où il critiqua vivement l'administration austro-hongroise en Bosnie-Herzégovine, mais il se retira au bout do deux ans. Il retourna au parlement en 1907. Il y dénonça de nouveau courageusement l'administration austro - hongroise de la Bosnie et de l'Herzégovine, défendit les Serbes de Croatie dans le procès d'A-s;ram en 1900 et aida, pendant le procès de Friedjung, en décembre 1909, à démontrer la fausseté de certains do- i. . ■ — «Tgfr— * cuments invoqués par le comte d'Aeh-renthal pour l'annexion de la Bosnie-Herzégovine. Cette annexion peut être considérée comme une des causes de la guerre. Quand celle-ci éclata, M. Masaryk, qui était resté à Prague, ne se sentit plus en sûreté. En décembre 1914, il partit pour l'Italie, d'où il se rendit à Londres. Reconnu comme l'un des leaders de la lutte nationale pour l'indépendance, i! forma, avec le docteur Benes et le colonel Stefanik, une sorte de triumvirat que les alliés finirent par considérer comme les vrais représentants du futur gouvernement de Bohême. Au printemps de 19.17, le professeur Masaryk fut appelé en Russie par le professeur Milioukoff, qui était alors ministre. Il s'aperçut bien vite qu'il n'y avait rien à faire et il alla s'occuper de l'organisation de l'armée tchécoslovaque dont les exploits en llussie et en Sibérie deviendront un jour légendaires. Par Vladivostok, il gagna Tokyo, puis 'Washington. A Washington, il a eu plusieurs entretiens avec le président Wilson. On sait que le nouvel Etat tchécoslovaque a déjà été reconnu par les alliés. C'est meme ce qui fait que les légions tchéco-slovaques constituées par les prisonnier^ de guerre internés en Russie et par les volontaires qui avaient cherché un refuge chez leurs frères de race slave ou qui s'étaient enrôlés dans les autres armées alliées, ont pu revendiquer le droit d'être traités en belligérants. 11 est vrai que les puissances centrales leur ont. conteslé ce droit et ont traité en rebelles les légionnaires qu'elles ont fait prisonniers, leur appliquant la loi martiale. Ces martyrs ont contribué au succès de la causé nationale à laquelle ils avaient fait le sacrifice dp leur vie et leur patrie affranchie aura au congrès de la paix sa représentation distincte. LES PROUESSES DE L'AiR Le grand eveht de l&n prochain sera ! ta. i ..tative de traverser l'Atlantique en aéroplane. On sait que le journal anglais, le Daily Mail, a institué un prix de 10,000 livres sterling pour le premier aviateur qui atterrira en Angleterre, venant d'Amérique, ou vice-yersa. On a de bonnes raisons d'espérer que le prix ne tardera pas à être discuté. Etant donné que les vents soufflent, pour la plus grande partie de l'année, de l'oiwï'l à l'est, les épreuves se feront dans cette direction et l'on a choisi comme point de départ et comme lieu d'atterrissage les endroits les plus rapprochés des côtes de Terre-Neuve, et d'Irlande. D'après les conditions du concours, le voyage doit s'accomplir ' en 72 heures. D'Amérique, on annonce, sous l'autorité de M. Glenn Curliss, que la marine possède un hydroplane de vastes dimensions avec lequel il- sera possible de traverser l'Atlantique dans uni avenir prochain. Le nom de cet hydroplane est Colos-[ ms. Il est beaucoup plus grand que le triplan Caproni, Dans son état actuel, [ le Cpjfossw est un appareil de combat qui n'était pas destiné primitivement à faire de longs vols, mais Curliss étudie en ce moment la question de le transformer pour qu'il puisse traverser l'Océan. Le Colossus est allé récemment à Rockaway, puis à. Baltimore, portant cinquante homm?s dans un vol continu.La marine a fourni les fonds nécessaires à la co" îtruction de plusieurs attires appareils d'expérimentation du même type, et las officiers de marine ont confiance qu'ils pourront faire un voyage Aérien en Europe avant l'été. En Angleterre, on travaille également à la construction d'un appareil sur lequel on fonde de grands espoirs. On est généralement d'avis que l'emploi des, aéroplanes 'se développera beaucoup plus rapidement pour les traversée? maritimes que pour les voyages continentaux. Les machines équipées pour les vols maritimes ont d'ailleurs, sur les autres machines, l'avantage de ne point nécessiter la construction de,champs d'atterrissage. , Elles trouvent dans les ports, les fleu-I ves, les lacs et les grands étangs des re. ' lais naturels. ——♦ FRANCE t-c retour des valeurs entreposées en Belgique p«r Iss Allemands En conformité du protocole signé à Spa le 1er décembre, les Allemands viennent de restituer les valeurs qu'ils avaient, d'après Saurs déclarations, entreposées à Bruxelles, après les avoir enlevées de vive force clans les banques ou sociétés de crédit de Lille, | Rotibaix, Tourcoing, Vatoncieonce, Douai, Cambrai et Saint-Quentin: Ces restitutions | comprennent des titres déposés contre récé-I pissé des vaeurs provenant de comparti-I ments de coffre-forts.fracassés par les Alle-I raands et des caisses de valeurs ou d'objets précieux déposés ' par leurs propriétaires «•ans 'es caveaux des banques. D'après des ■estimations qui n'ont pas pu encore être contrôlées les titres déposés contre récépis-! sé représenteraient une somme d'environ trois milliards et les autres dépôts une som-| me au moins équivalente. ! Les valeurs provenant de Lille, Rouba.ix, Tourcoing et Valenciennes ont été réintégrées dons ces villes ,et dams chacun des [ établissements intéressés. Quant aux valeurs de Douai, Cambrai et St-Quentin, elles-ont été remises!, sur la demande des i banques, u Parts, Lille ou Yaleï"; efc-nn-e.--. Un autre train est actuellement en char-[ gtmettf à Bruxe'leis et doit rapporter à Vafen-[ ,Pennies des coffre.s-fo.rts que les Allemands [ ''éclarenl. n'avoir pas ouverts et qui pèsent i ''hact© de 3 à 7 tonnes. Dès nué l'état des communications le permettra, de nouveaux trains seront formés pour ramener en France les valeurs que les Allemands ont centralisées à Liège et qui provienne:;! des di-I vers départements victimes de l'invasion. Bestrucîioii sysîétnatiquo 1 Le président Poincaré a visité Mézières, U'arlevilKyBethel. Youziers. A CharLeville 11 a révélé qu'en Alsace on a trouvé un vo ume mystérieusement édité par l'état-ma-, jor nnemand- et exposant tout ua pro-nome pour arrêter le développement éco-"OMiquo français. Ce volume indiquait les moyens h employer pour immobiliser com- i - plètement une fabrique pendant cinq'à dix ans et tl concluait à la nécessité d'assurer définitivement, par ces moyens, la supériorité de l'industrie allemande! Partout, M. Poincaré a affirmé que réparation serait accordée. Un discours du président Wilson Après une revue sur le plateau de Lan-gres, le Président, parlant aux troupes, leur a rappelé les raisons de sa venue en France : « C'est que les nations qui firent la guerre sont prêtes à cotapléter l'œuvre des soldats, non seulement p rair la défense de leurs propres intérêts, mais pour l'établissement d'une naix assise sur les fondations du droit et de la justice ». Après sa visite aux troupes américaines, le président. Wilson est. parti pour l'èngle-terre.PAYS-BAS Invitation su jsrésttîsr.c Wiison La reine Wilhelmine a invité M. Wilson à venir en Hollande. Le Président a répondu qu'il se souviendrait de l'aimable invitation et qu'il informerait ultérieurement la reine s'il lui était possible de se rendre en Hollande. RUSS!£ Pas d'expédition aiiiée On dit que les Alliés auraient renoncé à organiser une forte expédition contre le bolchevisme. Ils n'entreprendraient en Russie qu'une opération de police soutenant les pays voisins qui, comme la Pologne, ont été contraints à s'armer pour lutter contre lë péril des extrémistes russes. ■> Progrès liolchevistea en i-ivonie T'n communiqué officiel «Jliomen annonce que les bolchevistes se sont emparés de D.or(at et que les troupes- esthoniennes sur le front de Wesénbourg battent en retraite.. D'autre part on mande.de F;iga que d'importantes forces de l'armée rouge sopt en marche vers la frontière allemande.. Leur but. serait d'alier renforcer, les éléments extrêmes d'Allemagne et d'assurer ainsi la victoire de bolchevisme en Alternai"'-.'» ANGLETERRE i Le président Wilson à Londres Londres a fait d.es apprêts extraordinaires en vue de la visite du président Wilson, ' surtout sur le parcours de l^i station de ' Charing Cross au palais royal de Bucking-ham. Pour l'arrivée au palais, on a' ouvert ( la partie centrale: de l'Arche de Wellington pour y faire passer le Président, honneur réservé uniquement jusqu'à présent aux têtes couronnées. I : roi George ;cvra le Prcsi idù ■•'< ts gare. Sur tout' le parcours, les troupes seront alignées, ainsi que de nombreuses musiques militaires. Les cinq voitures de la ; cour formant le cortège feront escortées par de ta cavalerie. Le Président quittera Londres aujourd'hui samedi pour Carlisle, où il se rend, à titre privé, pour déposer une couronne sur la tombe de ses ancêtres maternels. De Carlisle, il se rendra à Manchester. II a renoncé à aller à Oxford pour y recevoir le degré que l'tiniversité; lui a conféré. Le président, tout, comme le roi Albert, a été créé D. C. L. « honoris causa», c'est-à-dire h docteur .en droit civil », titre , qui n'est possédé, pensons-nous,,que par un seul Beige. M. le professeur de droit international, Ernest Neys. > Samedi, il sera, à Guildhall, l'hôte du lord-maire et de la Corporation de Londres.' Le même jour, le Président assistera à un dîner offert pair M. Lloyd George. Lundi soir, il sera l'hôte du roi au palais de Buc-kingham. Mardi-, à 9 heures du matin,, il quittera Londres pour rentrer à Paris. L'appartement destiné dans le palais de Buckingham au Président et à, Mme Wilson est connu comme « l'appartement belge », étant ainsi appelé parce que les chambres qui le composent/étaient généralement occupées par notre roi Léopold 1er, lors de ses fréquentes visites à la reine Victoria.L'appartement a une très grande richesse et comprend sqpt chambres communiquant entre elles. Il n'est pas très éloigné des appartements royaux. G.-D. DE LUXESV53GU-RG Une déclaration anti-allemande La « Gazette, de Francfort» annonce qu'il .est désormais certain que, suivant les déclarations faites à la chambre luxembourgeoise par le ministre M. Rentze, le Luxembourg dénoncera son traité de Commerce avec l'Allemagne. Le ministre a fait ressortir que la violation de Luxembourg par l'Allemagne, qui ne respecta pas davantage la convention des chemins de fer, justifie pleinement la nouvelle, attitude du Grand-Duché de Luxembourg, qui se tournera désormais vers la Belgique et la. France. ETATS-UNÏS Message de Noël Le président Wil$.on a adressé à la Maison Bfanchp, à Washington, un télégramme où il vaute l'esprit admirable des troupes américaines parmi lesquelles il vient de se trouver ; il ajoute que le peuple américain sera heureux d'apprendre que tous les alliés sont d'accord sur les bases d'une paix juste et durable et sur la nécessité d'une coopération étroite des nations du monde entier en vue d'assurer la paix à l'avenir. Le Président ajoute qu'il espère que cette assurance sera appréciée par le peuple américain comme un important présent de Noël. , Ce qu'ont fait les Américains Le h Herald » dit que, suivant un rapport adressé au ministre de la'guerre américain quarante-cinq escadrilles d'avions américains évoluaient au front lors de la conclusion de l'armistice. Elles ont descendu 845 aéroplanes ennemis. TURQUSE T)js&0!ut«0F! ciu parlement Le correspondant du « Petit Parisien » a. Constantinople annonce que ^dimanche Je ministre de l'intérieur a donné "lecture à la chambre, d'un a,rrêté proclamant la dissolution du.parlement. Situatisn graïs La situation en Turquie se présente avec un ciarac-tère d'extrême, (gravité. Un télégramme de Constantinople au Petit Parisien en trace ce tabltfiu tragique : ' Il n'y a pas de temps à perdre. La situation, ici, est des plus troublsrics. La misère et la maladie hantent l's villes et les campagnes. Les -bandes de-déserteurs armés (ils sont peut être quatre cent mille) traînent en Anatolie et sont les maîtres. A Constantinople, dèsi que le soir tombe, les malan prennent possession de Péra, et tranquillement, impunément, assomment et détroussent les passants. Des incendies s'allument on ne sait comment. ,C'e&t le crime dont la population hellène, tant, k Constantinople qu'à Smyrne, est par- j ticulièrement victime. Et co-uChés le long des trottoirs, grelottant et geignant sous la pluje mauvaise, des enfants qtu ne.sont que des paquets do guenilles se meurent tristement et n'ont pas seulement la force de mendier. La foule, indifférente ou impuissante, jette un vague Coup d'œil sur ces pauvres petites agonies , et passe. C'est la misère ! Ah 1 quelle misère' .. J'ai vu, à Madrid, des enfants ramasser, sous les tables des restaurants, les miettes de- pain que les chiens dédaignaient ! 'Mais ici il n'y a plus de chiens et il n'y aura bientôt plus' d'enfants de pauvres. ALLEÏVîASàlME Ebaucha ds constitution unitaire Les « Dusseldorfer Naclnicliten » disent ue la conférence ténue à Berlin pour dis-uter la nouvelle constitution du « Reich » e ce ou'on peut appeler' la République im-ériale, et à laquelle ont uns part le secré-, lire d'Etat à l'intérieur et d'autres per-onnalités bien connues, dont le ministre utricliien, s'est mise d'accord sur les ba-es suivantes : I.e président élu s'era le chef du gouver-lement impérial. Ses pouvoirs tiendront le . lilieu entre ceux du président des Etats-' fnis et ceux du roi <rAngleterre. Le président formera le cabinet; d'après es principes parlementaires ; ce cabinet era assisté par un « CA ïseil des Etats », omposé des délégués ôvs républiques fédérales, et qui correspondra' an Sénat amé-icain. Ce Conseil des ElSts ne se mêlera ependant pas des affaire? particulières des épubliques fédérales, qui, seront au nom-ire de quatorze ou quinz.. Vere ia banqurnuts Le ministre des,finances de Prusse an-îonce que la monnaie fiduciaire circulant n Allemagne atteint le chiffre de 30 mil-iards alors qu'avant la guerre elle n'était [ue de 1 172 milliard. En Prusse les dépends de l'Etat, pendant la période du er avril au 31 octobre 1018; dépassent les •evenus de plus de 218 mi.lions de mark. te parti sosiaîiîts indépendant s® tlcioîjiie Suivant des renseignements qui parvien-ient .de Berlin le parti Haase cesse peu à je.u d'exister comme organisation indép'en-lante. Le parti Liebkneçh't tend à s'assimi-er les éléments avancés du parti Haase, nais une .grande partie des indépendants se rejette vers Ebert qui est le maître de .'heure, car il a derrière son parti la bourgeoisie libérale. Beaucoup pressent Ebert Je se séparer de Scheidemann car l'opinion reproche à ce dernier qu'à la. veille de la •évolution il écrivait un manifeste la combattant et le lendemain il proclamait lui-nSme la République. Le nouveau président t'j comité central Le nouveau comité central de la Républi-jue socialiste, élu par la conférence des comités d'ouvriers et de soldats!, a constitué ;on bureau : Ont été élus : président, Leinert (Hanovre), qui avait présidé la conférence d'empire ; Cohen (lieuss), et Tlerman Mulier. î'ous trois appartienneni au parti majoritaire.Le majoritaire Scha fer (Cologne) et Wagner (déiégué mi.'iiaire du front orien-lal) ont été désignés comme trésorier et secrétaire.L'ancien, comité exécutif a transmis les pouvoirs au comité central. Graves troufcles miniers On mande de Berlin que des troubles graves ont éclaté à nouveau aux mines «Ham-born ». Plusieurs milliers de mineurs du groupe Spartacus ont pris d'assaut le puits, ont brisé les installations et se sont emparés des mitrailleuses et des munitions. La police et la troupe défendent l'accès du puits. Les.biens da la famille royale de Prusse On mande de source bien informée aux :< Frankfurter Nachrichten » du 23 décembre que la confiscation des biens de la famille royale de Prusse a donné la somme de 900 million? de mark ; mais ce total ne :loit pas être considéré comme- définitif. Les locaux du « Vorwaerts » envahis par la foule On annonce qu'une foule, mécontente de l'attitude du «Vorwaerts», lo journal socialiste de Berlin, a envahi les locaux, en iépit de la garde militaire qui les protégeait.Impôi sur les bénéfices de guerre La, <( Suddentf'che Zeitung » publie un télégramme de Berlin assurant que le Conseil des mandataires du peuple s'apprête i instituer, par- décret, un nouvel impôt 5ur;les bénéfices de guerre qui doit rapporter 20 milliards. Les cle'tions dans îe tluciié cJa Brujtswiok Les élections au Landstag du duché de Brunswick' qui. ont eu lieu dimanche, ont lonné les résultats suivants : Les socialistes majoritaires ont obtenu 44.115 voix ; les indépendants 42,755 ; le aai'ti provincial 43,590 et le parti populaire démocratique 35,120. Lb rctibb russe Joffe, l'ancien ambassadeùr du gouvernement bolfhevisle russe - à Berlin, maintient que Barth, un des trois socialistes indépendants qui font partie lu gouvernement, connaissait l'origine îe l'argent qui lui a été remis par l'in-;ermédiaire de compagnons allemands. 11 affirme que de très fortes sommes mt été mises à la disposition des socia." istes allemands, en vue de faire la révolution.LES ÛOUPURESJE 5G MARK Des sujets belges ayant été détenus en \llemagne comme prisonniers milifen-*es ou civils, ou_ comme travailleurs, >nt, lors de leur libération, dû accepter içs' autorités ail-mandes, en remboursement de dépôts effectués par eux au noment de leur internement ou en paiement, de salaires, des billets d'un ;.ype spécial, émis soit par la Reiehs-aank, soit par d'autres .organismes fi-lànciers allemands : ils consistent en majeure partie, semble-t-il, en coupu-•es de KO mark portant la date du oc-;obre 1918. Provisoirement, ces billets- ne peuvent êlre échangés contre de la mon-îaie nationale, ni être âflmis en liéra-,ion des souscriptions aux bons du Trésor 5 p. c. Des mesures vont être prises pour jviter tout préjr iice aux porteurs. INTERIEUR LA LIBERTÉ DU COMMERCE' Il résulte des déclarations faites par les membres du gouvernement que le ministère d'union croit trouver dans là réglementation à outrance le remède à tous les maux causés par la guerre. NOus ne suspectons pas les intentions de nos dirigeants; nojs sommes même persuadés qu'il n'en ést pas do meilleures. Mais l'enfer aussi est pavé de . bonnes intentions, et la question est de savoir si ces bonnes intentions réalisées ne risquent pas de donner do mauvais résultats. La liberté du commerce est menacée, comme la plupart de nos autres libertés. Avant de s'engager .définitivement dans la voie "de l'interven-tionisme à tous crins, nous espérons que les Chambres feront un 'effort pour se rendre un compte exact de la réalité. Un de nos lecteurs rions écrit, à ce propos, la lettre suivante qui nous semble digne d'attention : Durant les quatre années de guerre j'ai vécu à la campagne ; j'y ai passé par tous les régimes (gouvernement général, étape, zone de guerre, etc.) ; j'ai pu constater et vérifier que toute restriction au commerce des denrées de première nécessité amène forcément une hausse des prix ; que si l'on cherche à favoriser si peu que ce soit une région locale c'est au détriment général. Il est grand temps que l'on mène campagne poar le retour immédiat à la liberté com-niepciale la plus large en ce qui concerne la viande, le lait et le beurre. Les productions de la viande, du lait et du beurre sont connexes et il est aisé de comprendre que le producteur comme tout autre industriel cherchera à vendre sa!-marchandise sous la forme la plus avantageuse. Chaque entrave au commerce de l'une des trois formes de production en-traine un mouvement général ; la régies j mentation ou l'obligation, de fournir l'un, ou l'autre de ces produits amène forcément le oontrûie sut les deux autres ; l'on en; revient alcrs au système vexatoire que l'on a subi quatre ans durant avec rancœur et qui n'a eu pour résultat que d'élever démé-surément la valeur du bétail sur pied, le lait et le beurre suivant forcément la mfimej progression. ■ N'oublions pas que la Belgique avant, la: guerre était tributaire de l'étranger pour le 1/3 de sa consommation en beurre et pour le 1/5 de la viande abattue ; depuis,-tout le bétail qui se trouvait à l'ouest de la, • Dendre est mort ou a été enlevé. Cependant Ostende, Bruges, Tournai, Bruxelles et les grands centres doivent pouvoir être ravi-' taillés par les provinces plus favorisées. J'ai l'intime conviction qu'avant troisi mois la liberté commerciale 'et' la libre concurreince auraient unifié les prix dans tout le.pays et les auraient' ramenés non' pas au taùx de 1914 mais à leur valeur réelle. Si ces prix restaient plus élevés que ceux des pays voisins, l'importation ou même la fraïudio par-dessus 4es frontières auraient vite fait de les équilibrer. Examiniez attentivement les faits et vous constaterez que les prix rnaxima. établis surcertaines denrées ont toujours été en réalité les prix minima payés pour ces mêmes! denrées avariées ou frelatées. LE PARLEMENT au 8É:*iVjr Le SéiM* s'esit rêurna v-eaïdTêdi après jnîdâ, sous la présidence de M. de F a ver eau. La séance s'ouvre à 2 heures 10 mi-nut.es. M. Goblet 'cVAlviella développe" sa propo-sitocra de décréter la jouriiée du 22 novembre comme fête nationale. Elle est prise, en coinsicléirafeon et renvoyée a-ux sections. frictions d'ordre M. Ilanrez demande que lia commisicra examine Je projet de loi qu'il a déposé en 1913 eit tendant à l'annexion au territoire'de Bruxelles' de parties de territoire longeant le. port .et les nouvelles installations maritimes.M. Max Ilcilld estime le projet insuffisant. A la dernière conférence des bourgmestre de l'agglomération, tous ont été d'aeco<rcl pour constituer le Grand-Bruxelle.s. Voilà ce qu'une loi devrait réaliser -enfin. M. Ilanrez se rallie à cette manière de voir. M. Peltzer demande l'application de mesures protectrices sur la détention préventive..M. Vandervelde, ministre de la •justice,explique par suite de quelles circor1 stances .le» garanties accordées à la liberté individueiUe n'ont pu ôtre respectées. En vertu de l'ér-irêté-lod sur l'état de siège, les crimes e{; dé-•lôt-s contre la sûreté de l'Etat sont justiciables des conseils de guerre. Avant lie retour du gouvernement belgÊ, les parquets n'étaient pas .restés m^ct.ifs; des mesures énergiques s'im-posant, ils ont fàit arrêter un grand nombre de délinquants Memands, et même belges. A,près lia -rentrée, les auditeurs militaires firent de nouvellia§ arrestations. La loi mi-. liitairens prévoil pas la ratification deis mandats décernés par les auditeurs. Un' certain nombre de détenus ont demandé leur élargissement à la chambre des mises en accusation qui décida que ni elle, ni La chambre du conseil n'étaient compétentes pour confirmer ou infirmer les mandats. L'orateuir donne lecture des instructions qu'il envoie, -aujourd'hui jnême, aux parquets. Il y -a dans les prisons un grand nombre d'inculpés qui arttendent que prompte justice leur sait rendue. Les auditorats militaires ne sont pas suffisants; des suppléants seront nommés pour les aider; lie ministre demandera à rauditeur général ci , aux procureurs généraux dey se mettre d'accord pour marcher vite. M. Maquette demande que l'a mise sous séquestre des biens des sujets ennemistsoit organisée; les Allemands, durant l/occupa-iion, ont élargi de façon, regrettable le pouvoir dies séquestres. : Autre question :1e pays s'émeut d'appren. v dr-e qu'il reste chez nous| ou 'qu'il rentre,a'ç nombreux ressortissants des puissances ennemies. Une. foule d'Allemands se promènent librement dans nos villes' : on d^t qu'il 'suffit de deux répondants pour qu'ils s'oient autorisés à séjourner ici. 11 y a des mesures à prendre. Que l'on impose, par exemple,' aux cautions le paiement solidaire des amendes infligées à leurs protégés. (Très bien!) M. Vandcrveldc, ministre de la justice, s'en réfère au texte de rarr'ô^é-loi. Les biens des ressortissants ennemis do:vent'être connus; la rrtese sons séquestre a pour but d'eu assurer la conservation. Pour la seconde question, le ministre cite également le texte dè' l'arr.Àté-loi. ' Lorsqu'il s'agit d£ sujets des nations ennemies, Ja règle ne- souffre pas d'exceptions. Mais qub îaut-i! entendfre par sujets des nations ennemies? Les Alsaciens-Lorrains, les Ipo-îonais cl/Allemagne et d'Autriche, les Ans. Iro-lta'lens de Tri este et de Trente, les Tché-co-Slovaques sont-ils sujets allemands ou autrichienis? Ce sent virtueUemcM des Français, des Polonais, dAs Tiaiiens, etc., récla-v més p'6.r lès légati-pois de nations alliées.. Autres cas : les1 Allemands qui ont contrevenu aux lois allemandes et sont classés • sous la dénomination « sans nationalité les veuves d'Allemands appelées à repren-; dre leur ancienne nationalité. Des cas très ( nombreux soulèvent,- des questions' compli- • quées : faites-moi crédit pendant quelques ' jours afin que j'établisse des règles. S'il rentre des Allemands, ce ne peut être qu'à l'insu de l'autorité militaire : cela regarde moji collègue et ami, M. Masson. Je ne m'occupe que de ceux qui sont restés. Le public se figure que' la règle des .deux cautions, appliquée par le parquet avant da rentrée du gouvernement, est encore en vigueur. Il n'en est rien. C'est le régime de l'arrêté-loi, prescrivant le permis de séjour, qui est en vigueur. Je n'en ai pas encore accordé un seul, et il a 30,000 dossier à examiner, concernant des étrangers amis et ennemis. Pour ces derniers, il y a trois attitudes possibles : les interner, les expulser, leur permettre le séjour. Je répète.qu je n'en ai pas autorisé un seul à séjourner ici. Par, contre, on en a arrêté un très grand nom-; bre : à la prison de Forest, pour 249 cellules pour hommes il y a 531 détenus ; pour1. 128 cellules du quartier des femmes, il y; a 220 détenues. A la caserne de cavalerie,' il y a une centaine de détenus ; dans un autre bâtiment, 120à l'école allemande,; 80 femmes. Toutes les autrçs prisons, de1 môme, sont surpeuplées, c'est-à-dire qu'ont ne traite pas aussi bien les sujets allemands1 que les criminels de qlroit commun en temps normal, ce. qui est angoissant pour ceux qui estiment qu'il ne suffit pas d'être né Allemand pour ôtre mis hors de l'humanité.; On établit un vaste camp d'internement: à Adinkerke pour mettre fin à l'encombrement des prisons où sont entassés tant de détenus qui n'ont rien commis, et sont simplement des suspects. i Pourquoi ne les expulse-t-on.pas ? Parce, que c'est impossible : on ne peut pas les diriger sur la frontière française, où ils" ne seraient pas acceptés.'Reste la Hollande ou 1a rive droite du Rhin. Ici, c'est l'autorité militaire qui s'y oppose : l'état de guerre continue, il faut se garder contre l'espion-uage. . ; Il s'agit donc d'attendre, sauf à surveiller les suspects. .En attendant, voici quelle" sera ia directive : il y aura lieu d'expulser automatiquement ceux qui ont servi, comme officiers ou soldats, dans les armées ennemies et ceux qui ont servi l'ennemi dans les administrations civiles. Chaque cas particulier devra être examiné et la sûreté publique sera réorganisée en deux sections, l'une pour les affaires courantes, l'autre pour les cas difficiles. Pour me résumer, conclut le ministre, il faut être ferme, mais la fermeté n'exclut, pas la mesure. M. Fléchet se plaint de ce que les trains' de Liège à Verviers et à Spa, de Stavelot ù! Spa, ne figurent pas-à l'indicateur des chemins de fer. Spa, 1a charmante ville d'eaux devenue célèbre et historique, est oubliée. * Dans un autre ordre d'idées, il faudrait établir un cordon de surveillance à la fron-> tière pour empêcher la sortie des vivres. • M. Renitini niristre des chemins de fer, — Les lacune^ sont réelles, chaque jour on organise de nouveaux trains qui ne figu-. rent pas à l'indicateur. Mais l'adminitra'-tion prépaie un horaire nouveau qui donnera satisfaction à M. Fléchet. M. Goblet d,'Ah: ici la demar ? que le ministre de la guerre donne, des renseignements sur la visite qu'il a faite à l'Yser. RépoïvJnnt à M. Fléchet, M. Masson, ministre de la. guerre dit qùe le cordon existé à la frontière, pour erppûciirr l'afflux des mark, mais qu'il n'a pas a s. se.7, de gendarmes et de troupes pour l'assurer complètement.. On empêchera la sortie des vivres connue on le pourra. Répondant â M. Goblet, le ministre constate que les installations des cantonnements ne sont pas satisfaisantes. Les, troupes y supportent gaiement leur séjour, si peu

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