L'étoile belge

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21 november 1918
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s.n. 1918, 21 November. L'étoile belge. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2b8v98065f/
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10 centimes le Numéro L'ETOILE BELGE 10 centimes le Wnmérâ « ('SniUfite il la MiitralîtR Mm Le gouvernement allemand, par cl multiples communications et d'innon brables articles de journaux, s'est el forcé de démontrer aux Belges qu'il étaient en réalité des victimes de la du plicité anglaise, que l'Angleterre n'étai pas intervenue dans la guerre pour dé fendre la neutralité belge, mais pou remplir ses engagements envers 1 France. Il est bien possible, il est probabl même que l'Angleterre eût pris pari dans la guerre même si l'Allemagn n'avait pas envahi la Belgique. Cela n'es pas certain, car l'Angleterre n'y éta; pas obligée par ses accords avec 1 France, mais c'est bien vraisemblable Mais il n'est pas douteux, par contre que, même si elle avait eu la ferme in tention de rester neutre en cas de guerr entre la France et l'Allemagne, elle eû changé de résolution après la violatioi de notre neutralité par l'Allemagne e eût agi comme elle l'a fait- Fût-elle intervenue simplement pa devoir, pour remplir les engagement qu'elle a contractés et satisfaire au: lobligations qu'elle a assumées par le: itraités internationaux, ou bien parc; >que son propre intérêt à elle lui com mandait de s'opposer à une invasion d la Belgique qui. en cas de victoire aile mande, pouvait et devait même se 1er ;miner par l'annexion ou tout au moin: par la subalternisation de la Belgique Pour les deux raisons, sans aucun dou le. Les Allemands, qui ont toujours pra tiqué l'égoïsme le plus absolu en ma itière de politique étrangère — ils s'ei Sont constamment vantés et ont rap ( peli à toute occasion 1® mot de Bis marck, dont on a cenendant depuis reconnu la fausseté, disant que toute 1< . < ^presqu'île des Balkans ne valait pas le; |0S d'un soldat poméranien — les Allemands mesurent les autres à leur aune tet proclament que les Anglais ne connaissent que leur intérêt. Rien n'est plus tfaux. t Sans doute lej Anglais défendeni ifeurs intérêts nationaux toujours et par-Itoi-t avec énergie, habileté et persévé /rancev Mai» il» ont lionni (exemples de désintéressement et d'humanité. Il suffit de rappeler qu'à l'ap-|pe' de Gladstone dénonçant les atrocités turques en Bulgarie, ils ont, malgré la résistance opiniâtre dss conservateurs, (rompu avec leur politique traditionnelle en Orient et ont aiJé à libérer les /peuples chrétiens asservis par les Turcs. ,'Le même Gladstone n'avait-il pas, aprèf une première conquête au Transvaal, rendu l'indépendance à ce pays ? Peut-être dira-t-on que c'étaient encore des habiletés d'une politique extrêmement avisée et prévoyante. Soit.Mais •■n'est-ce pas un mérite inappréciable pour une nation de savoir si bien concilier ses véritables intérêts et ceux de l'humanité et de la liberté pour les autres nations ? C'est un mérite que ne saurait en tous cas revendiquer la Prusse, dont la oolitique n'a jamais été basée que sur la force brutaie,, la contrainte et l'oppression. Pour en revenir à ce que no;.s disions. Il est donc certain qu° l'Angleterre fût intervenue en faveur de la Belgique envahie, même si elle n'avait pas eu d'autres raisons de prendre parti contre l'Allemagne. Elle eût adopté la même attitude netle et résolue qu'en 1870. Voici la déclaration très nette et exclu,'int toute équivoque, rapportée nar M. Nys chtns ses Notes sur la Neutralité, FRANCE Démobilisation te premier ministre et le ministre 2e la guerre ont décrété la démobilisation des deux classes les plus anciennes, celles de 1887 et de 1889. Ces soldats ren'm'cnt im-jnédiatement dans leurs foyers. La démobilisation devra être terminée je 1er décembre prochain. ïaris fête la délivrance de l'AIsace-Lorraine Barts a fêté dimanche 1a reprise des deux ipravanoes perdues en 1870, l'Alsace et la Lorraine. Une foule énorme et enthousiaste a participé à cette fête. Le président de la République, M. Paincaré, a prononcé un discours disant notammerat que la niation française répudie le plébiscite et ajoutant u Restitution • pure et sinise, voilà ce qu'exige la réparation du passé., vocii ce que réclame la conscience universelle, voilà eie qu'en di&hors des restaurations et des garanties nécessaires, nous assure irrévocablement la vâctoire de nos airmes ». L'Angleterre cède à la France 500,500 tannes de navires neufs le cabinet de guerre britannique vient d'approuver,un projet qui lui était soumis comportant la cession de 500,000 tonnes de jauge brute, livrable un tiers dès la fin des hostilités, un tiers dans le courant de la première année et le dernier tiers dans le courant de la deuxième année. ANGLETERRE Ouverture de la campagne électorale La campagne.électorale du parti de la joalctàon gouvernementaie s'est ouverte par line grande réunion tenue dans un local de Westminster et dans laquelle Lloyd George, B orrai' Law et Barnes ouït nris la nairole. î j parue dans la Revue de droit internat! - na' de l'année 1901, faite par Gladstoi - dans la séance de la chambre des Cor 3 munes du 10 août 1870 : " Certes, nous défendons la neutralité de ' Belgique, comme le feraient toutes les pu sanoes européennes, parce qu'elle est î ' obstacle à quelque agrandissement diéir 1 suré. Mais l'intérêt de l'Angleterre n'est p notre seul'guide. Il y a une raison plus ha ? te qui nous fait attacher un prix particuli l au maintien de l'indépendance do la Bel; ' que. Qu'est-ce que ce pays? C'est un pa; t de cinq millions d'habitants,ayant un grai i passé historique, possédant un scntime 1 national aussi ardent et aussi pur que c . lui qui fait battre le cœur des plus puis sa: , tes nations. Par la façon dont elle a gé - ses affaires intérieures, au milieu des s s «puisses révolutionnaires et ù travers 1 t ci<iso3 de l'époque, la Belgique a donné i l'Europe l'exemple à la fois d'un gouvem t mont bon et stable et de la plus large e tension possible des libertés publiques. D vant le caractère d'un tel pays, il n'est pi un de mes auditeurs qui ne comprenne qi l'absorption de !a Belgique en vue de sali: faire des appétits gloutons sonnerait en E rope le glas funèbre du droit public et du lois internationales. L'Angleterre possèi f ans l'indépendance do la Belgique un pli grand intérêt que celui qu'elle peut ave dams l'exécution littéraJe de la garant qu'elle a donnée; cet intérêt réside dans ' répanse à cette question : douée comme el ■ est de force et d'influence, assiste,ra-t-el ■ en témoin impassible à .la perpétration d ■ crime le plus atroce qui aurait jamais sou: lé les pages de l'histoire et s'en ferait-elle j complice? Et voici la déclaration non moin catégorique que fit à la chambse de Lords le comte Russel : Il n'y a pas d'obligation plus préeisi mieux définie que la nôtre... La Belgiqii r. a aittaqué personne. C'est un Toyaum prospère, en possession d'institutions 1 bres, et, Men qu'il ait existé de temps à ai tre des conflits, comme pour les chetmin de 1er et divers objets de peu die conséquei ce, je n'ai jamais entendu nier (jue.^ sou ■ïditelliigeMt monarque, comme sous le roi a< tuel, la Belgique ait eu des relations amiCc les a-vec tous' les autres Etats, mainitenar sa propre indiépendtoce et ne lésant tacui autre pays. Nos obligations quant à la Belgique scr dieis plus sacrées. Nous avons accepté ce obligations séparémient aussi biein que coi jotat ciment avec d'aufines puissances... Nou n'avons pas à choisir ici entre pktâieiitr chemins. Nous m'avons à suivre qu'un seule voie, et cette voie est celle de l'hot neur. Nous sommes -ternis de défendre 1 BeilgiqueâDn me dit que ce pauit être um pi ril pour nous. Eh bien! je nie tout d'abor qu'aucun graod danger puisse surgir ; l'Angleterre manifeste viimieimont son nter tion de maintenir ses traités et de ne pa ■reculer devant l'acoomplissemient de tou ses £yngageanents...pa chose essentielle,c'es que les membres du gouvernement die c pays déclarent publquement et explieitt ment qu'ils entondeot respecter nos traités remplir loyalement nos engagements et n pas déshonorer le nom de l'Angleterre. Ainsi parlaient, aux anolaudissemenf: et aux acclamations des deux cliam bres, les hommes d'Etat anglais ei 1870, alors qu'ils n'avaient nulle envii d'intervenir dans la guerre entre 1; France et l'Allemagne. Les Anglais d< 1914 sont simplement restés fidèle; aux mêmes principes. . ... ILes dissensions entre libéraux On mande de Londres qu'une entrevu* entre Lloyd George et Asquith n'a abeuti £ aucun rapprochement entre ces deux hom mes politiques et que par conséquent 1( premier fera campagne avec les unionistes et contre les libéraux dans les prochaine* élections. ALLEMAGNE Les trônes s'écroulent Le grand-duc de Bade a renoncé au trône. Le pays de Bade devient une république populaire libre. Le duc Charles-Edouard de Saxe-Co-bourg Gotha a renoncé au trône. De. même le prince Frédéric, de Waldeck et Pyr-mont, le prince Adolphe de Schaumbourg-Lippe, le duc de Saxe-Meiningen. Le nouveau gouvernement Hellmut von Gerlach devient sous-secrétaire d'Etat (on ne dit pas de quel département) et Hoff, ministre du travail. Le conseil des commissaires du peuple < nommé M. Hugo Preuiss comme sécrétai d'Etat prussciem et secrétaire d'Etat df l'empire pour l'intérieur. Le D' Soif, secré taâre d'Etat pour les affaires étrangères, di rigeira. également le département colonial. Le reichstag ne se réunira pas Fehrenbach, président du reichstag, a demandé té 1 ég raphiq u e nient tau cabinet s'il est dans l'intefntion de prendre dos mesuras pour s'opposer à la réunion du reichstag pour lundi ou mardi, demandée de divers côtés. Le cabinet a répondu quie par suite de la révolution gouv'rnementale, le reichstag, élu ein 1912,' na peut plus se réunir. La censura Un décret du gouvernement maint-iient provisoirement M censure pour les postes et télégraphes, dans les communications avec l'étranger.. Une république du nord*ouest Le conseil des ouvriers et soldats de hdmshaven a décidé ia création d'une (publique soci/afete du nord-ouest de 1' magne, comprenant l'ex-grand duché < don bourg, la Fnise orientale (avec Enu et les îles prussiennes de ia mer "du ÎS Le président de cette république est M. nard Kuhnt, jusqu'à ce jour secrétaii ieader des socialistes de Ghemnitz. Tout le monde républicain ; Le correspondant berlinois du « Nie Rotterdamsche Courant » constate qut Berlinois sont devenus républicains. 1 qui, il y a huit jours, eût parlé du cor desi ouvriers et soldats avec le plus prol 1 dédain, en est aujourd'hui un fervent ■ tisan. Il n'est pas jusqu'au réactionn > comte Reventlow qui ne se déclare parti - du nouveau régime dans la « Deutî t* Tageszeitung ». Un parti républicain démocratique î 3 constitué sous la direction de Théoc 1 Wolff, rédacteur en chef du « Berliner t geblntt ». Il publie un manifeste qui p - les signatures d'un grand nombre de ; vants et d'hommes de lettres, et qui den ; de, pour relever l'Allemagntrde ses rui: - qu'elle adopte une politique sociale et ; nomique nouvelle, le partage des doma! i de l'état, la limitation de la grande ] - priété, dans le but de favoriser les clai - agricoles, de fortes impositions sur les - néfices de guerre, etc. On signale de Berlin des négociations 1 fusion entre les progressistes et les na - naux-libéraux, sur la, base d'une politi ■ républicaine et démocratique. Lee scldat3 polonais à Posen L'entrée de troupes polpnaises à Po ■ se confirme. Il semble que les Polcr veuillent mettre la conférence de la p en présence du fait accompli en ce qui c cerne la Posnanie. HOLLANDE L'entrée da l'ex-kaiser D'aprè3 un télégramme retardé transmission l'entrée en Hollande de 1 empereur d'Allemagne aurait été marq par les péripéties qu'on va lire : Le sergent hollandais Pinckert, qui é: de garde au poste-frontière le matin mê où Guillaume II passa avec sa suite Hollande, en a fait le récit suivant : « C'était dimanche matin. J'étais garde quand je vis arriver dix autoÂobi! Au moment où elles franchissaient la fr tière, j'(U crié : « Halte-là ! » Les» autos dit i j » —Mon ami, nous devons entrer Hollande » — Fort bien, ai-je répondu, mais, d; ce cas, je vais d'abord vous désarmer. » Entretemps, le kaiser était descer de la deuxième voiture. L'un des officic qui lui donnait le titre d'Excellence, lui pliqua l'incident. » Le kaiser furieux, s'avança vers mo: me dit : » — Laisse-nous passer, le gouvenera néerlandais est prévenu. » — Oui, Majesté, mais moi je ne suis ] prévenu. » Le kaiser, d'une voix menaçante, déclara alors : »—Nous autres, officiers, supérieurs lemands, nous ne nous laissons pas dés mer par un simple sergent » —Fort bien, ai-je répondu. Je vais peler mon commandant. » Le commandant arriva et l'emper< lui dit en allemand en lui tendant s épée : » — Je suis à votre disposition. » Et le sergent Pinckert, pour '•ermincr- s récit, ajouta : « Je savais bien que c'était le kais Mais je m'en moque. Kaiser ou pas kais on ne passe pas.. Et s'il avait fait un ges je lui aurais brûlé la cervelle. » AUTRICHE-HGKGRIf Collision entre Tchèques-Slovaques ei Allomar On mamdtô de Vienne à la Gazette de V suie des troupes tchèques-slovaques, nombre d'un millier, ont refusé de se c saàstir die leurs ■a.rmes et de leurs vivres, vefrtu die la convention conclue entre 1'. triche allemande et le gouvernement te que, et qu'elles ont échangé des coups fuisil et de miliraiilleuseis avec la gardfe c quie autrichienne qui voulait les y contre dire. Ces faits se sonit passés d'ans un f bourg de Viiennie. Charles §V renonce à la couronne hongroise Par lettre autographe datée du 13 i vembre et adressée au comte Michel V a lyi, chef du gouvernement hongrois, roi Charles déclare qu'il a renoncé à pr< dre n'importe quelle part à la direction c affaires de l'Etat et qu'il reconnaît l'avance toutes les décisions par lesquel la Hongrie fixera la forme future l'Etat. TURQU8E Les Alliés à Ccnstaniinople Deux cuirassés britanniques, 2 cuiras* français et 2 cuirassés italiens suivis d'f très navires des différentes escadres alli* ont mouillé, le 16 novembre, à Constan nople. SUISSE Echec de la grève générale La grève générale a complètement écho en Suisse. ETATS-UFMS Le mKaiUcmcnt de H'Earopo M. Hoover partira samedi de Washin ton pour l'Europe dans le but d'étudier question de l'alimentation des populatio clu Nord de la France, de la Belgique, d puissances centrales et de l'Orient. I,es révélations le\ du prince Max de Bade l'AU d'C nda Le pirince Max de Badie publia ttSns 3a re- \ijC Preussische Jakrbuecher le discours • <]u'il ooroptait praniancer pour sa juatdifiica- ,ir e ion devant la Chamhre das Seigneurs. Il y l'lit enitae autres rfue l'oXtrs de rajîTijistiiiee a 1 Jté faite à son insu et il trouve qi£ ce fut ieuwS ine gTO5S0 faute d'twou-ar ainsi devant le je les wnde «ntier que cet octe de disespoir était . Toi iistifi-é par la situation, jnseil A propositions en sens contraire, as- ?ionl 'ii-aint à son avis, une position plus hono- rairJ'aM® ù l'Allemagne, les autorités militaiîres ■tisajl^nt répondu que la situation au front «si- tschè ?a-' l'offre d'un armistice dans les vingt- l'iUiatre heures. Une semaine plus tard, ies s'est utorités militaires ont môme reconnu ^doré • n'eïlos s'étaient trompées dès le 1er oeto- r T» !m sur l'état des choses devant le Irant. oortè e sii Le prince Max ajoute qu'il a jugé da son maiiir^voir d'exposer à l'empereur ia situation: lirxcs nationale et iintarnatioaiaie créée par la de-- éco- mande d'armistice, et qu'il ne faut pas aie ornes usi r l'empereur d'hésirtaticm s'il a tardd Prj' Ti'abdiquieir. Des persorniali'tés importante loi or.t représenté que son abdication sera, ne signal d'un écroulement complet d'e tou as d< es le3 instituitions, d'où ses hésitations, latio , Jeudi, dit le prince, j'ai eu un entretiei tique jiivac le député Ebert, et je lui ai ammoiaci lue je partirais le soir môme pouir le quai* ïj^ar général.. 11 me promit die faire son pos ijle pour quie son parti et les massés de 1: ,ose,n i lopulatiian aittenidissent mon retour et le ré .altat de mon voyage. Mais déjà, dans li con- 'ou'rant die l'après-midi, MM. Scheidemainî jt Ebert m'oint apporté l'uMimiatum die 1; (< ' mocratie sociailiste, qui m'a obligé di îor.neir ma démission, parce qu'il signifiai 1 •'écroulemisnt de ma politique. H. La flotte allemande . Le croiseur 'allemand « Koenigsbei'g 5, sous le commandement de l'amiral Meu-rer, est arrivé à l'endroit désigné pour l'entrevue, à la hauteur du Firth of Forth, ayant à son bord une commission de trois officiers de marine et de quatre membres du conseil des matelots et des soldats. Le commandant en chef de la marine anglaise, accompagné de vaisseaux français et américains, sera informé de la manière dont l'armistice naval sera mis à exécution, et réglera les conditions de la remise des vaisseaux de guerre allemands. Il est probable que les vaisseaux seront conduits vers le midi, il un endroit préalablement fixé pour leur réunion. Ils y seront inspectés et pourvus d'équipages pour les mener là où ils devront être maintenus. Les dix vaisseaux de guerre U livrer seront, probablement : le « Ivais'er », 1< « Prince Régent Luitpold », 1' « lmpéra trice », le « Roi Albert », le « Markgraf » le « Kronprinz Guillaume », le « Granc Electeur » ; les six dVoiseurs de guerre : lf d Derfiinger », le « Hindenburg », le « Vor der Tann », le « Seidlitz », le « Molkte » e' un sixième ; parmi les croiseurs légers, si trouveront le « Brunne » et le « Brerhse » Les sousi-marins allemands, internés er Suède pendant l'armistice, devront être U vrés aux alliés. Des dispositions sont prises pour la re prise de tous les navires allemands qui s: trouvent dans la Mer Noire. On mande de Willielmshaven qu'un ap pel pressant est adressé à tous les équipa ges de sous-marins pour demander dei : hommes de bonne volonté chargés de con 1 duire chez les alliés les bateaux à livrer i ■ ceuix-ci. Le conseil des ouvriers et des sol 1 dats leur garantit une assurance sur 1; : vie de 10,000 mark en môme temps qu'un forte prime. Les conditions imposées à la Turquia Le départettient de la guerre du gouver»' licment britannique fait connaître, qu'afm' d'assurer l'exécution des conditions da l'armistice par la Turquie, les conditions suivantes seront imposées au gouverner ment ottoman : En Mésopotamie, évacuation complèt# du vilayet de Mossoul, par toutes les trou» pes, livraison de tous les approvisionne-! ments de l'artillerie, des munitions et des, approvisionnements du gouvernement, dé" passant l'armement normal et les besoins directs des corps de troupes. La ville de Mossoul doit être évacuée le 15 novembre.; Des fonctionnaires britanniques seront nommés pour contrôler l'administration ci* vile locale (turque), la gendarmerie, etc. Au Caucase et dans le nord de la Pers» ■ tout le territoire doit être évacué ; les trou« i pes turques doivent se retirer derrière les - frontières d'avant la guerre. , En Syrie et en Cilicie toutes les troupes 1 turques doivent être retirées le 15 à l'ouest j i de Bozanti. Ce mouvement devra être suivi i d'une démobilisation immédiiite. Les for-' ces turques dans le Nord de la Syrie et le 3 long du chemin de fer jusqu'à Missus doi-i • vent livrer toute leur artillerie et leurs mi-! trailleuses avec les munitions pour le 1j. . novembre. , L'observation de cette condition fera "diSr paraître toutes les troupes de la Cilicie^ " c'est-à-dire de la vallée au sud et au sud-3 est du Taurus. Alexandrette a été occupée le 10 novem- - bre par des troupes britanniques et fran- - çaisès. La question de savoir comment la s territoire évacué va être gouverné est en-. - core à l'étude. i Un certain retard s'est produit en Arabia - par suite de la difficulté des communica-x tions avec les divers commandants turcs e dans l'hinterland, mais on triomphera da ces difficultés, .. , rn INTERIEUR m ! ^ ïe Hier ei Aujourd'hui s. — Nous avons revu notre armée. Noi /avons revue transformée, vibrani T r ~^ 7V.0+ rjan.ci li Lyotis fait fete comme a une armt m nouvelle et qui ne ressemble guère notre armée d'autrefois. ls Certes le belge fut toujours patriote ! mais soixante quinzis.ans de paix, d'il souciiance et de tranquille prospériti avaient légèrement assoupi so-n patri< tisme. Il niait le danger, il n'y croya et pas et son armée lui paraissait presq.u mutile. Elle était, à sas yeux, eomm it une sorte de gendarmerie agrapdii ornement naturel des réjouissancs ls publiques. Notre système de recrutement faisa d'ailleurs de notre armée une armée d 1- pauvres, au sein de laquelle les cla: r- ses riches n'étaient représentées qu par aventure. Pour la masse, armée s 9- gnifiait : inégalité et corvée. Aussi 1 passage du régiment, s'il ameutait 1 ir curiosité des badauds, ne parlait pa 11 au cœur de la foule. Nous ne compn nions pas le langage des drapeau? n Rares étaient ceux qui les saluaient le jours de « Te Deum » ou de revue, r. Notre armée d'aujourd'hui £e ressenr r, ble plus à cette armée-là et les sent S,, ments qu'elle nous inspire sonlt noi veaux. Cette fois notre armée est la rc v présentation fidèle du pays, le pau.vr - sert comme» le riche, tbute txace d'ini galité a disparu et, loin d'être une coi j, vée, le servtice . militaire apparait ai; jourd'hui, dans un pays qui s'interd: Ts toute peinsiée de conquête, comme 1 m premier et le plus saint des devoirs. Cette armée nouvelle a fait ses prêt u. ves dans la guerre qui vient de fin» è- Elle a cueilli de la gloire sur les bord le de la Meuse comme sur ceux de l'Es d- caut et de l'Yser ; elle se montre à nou a- maintenant comme le visage même d a- la Patrie. Aussi comme on l'acclame On l'acclame et l'on salue les drapeaus Ces drapeaux qui furent les témoin des batailles désespérées et des résù 3 tances victorieuses, les drapeaux d j. Boncelles, de Haelen et d'Ypres I e Ce ne sont plus des lambeaux d'< 1- toft'e tricolore, mais des symboles e is des incarnations de l'âme nationale à j On les salue maintenant, on comprem :s | le viril langage qu'ils nous tiennent. 1 e conseil et l'exemple qu'ils nous don nent. La foule, quand elle les verr flotter à la tête d'un régiment, se dé couvrira devant eux et plus tard, dan notre futur Panthéon, ils brilleron s parmi les souvenirs et les reliques d ; 1914. .Vive notre armée nationale I l- Le 2° grenadiers ë Mardi après-midi, ce fat le tour de: grenadiers. Ils arrivèrent à deux heu res à la Bourse et, en un clin d'oeil, i n'y eut plus aux environs une fenêtri . qui n'eût sa grappe de bustes et de brai ! agitant des mouchoirs, plus une mar 3 ; che du monument qui n'eût sa doublf 3 j rangée de chapeaux brandis avec fré nésie, plus un mètre carré de maca dam et de trottoir qui n'eût sa den douzaine de Bruxellois tendus et accl mants. is Le régiment — le deuxième — défi] te colonel en tête, au rythmei de Père h cier e<t leur ample capote khak.i ; peau tannée, l'œil brillant de joie de santé débordante. i- — Voilà des gaillards qui n'ont p î, été à la soupe, observe-t-on. 1- — Et qui ne savent pas ce que c'i it que de faire la file. Le Us en ont fait une autre, d'une a ie tro espèce, avec un autre genre de nu 3i mites. »s Le drapeau passe, barré de nor glorieux de batailles. On acclame pl it fort. ie A côté de nous un soldat s'arrête so 3. dain : « Maman ! » 11 lâche son fusil :e dans ses bras il serre follement, épi dûment une petite vieille aux chevei e blancs, qui pousse un cri : « Mon g£ a çon ! », et se laisse aller sur sa lar s poitrine. Ils sanglotent tous les dei tant qu ils peuvent. D'autres aiussi Mais le défilé continue et le « garçon s rejoint en courant, pleurant et riar son chef de file. i- Grand'Place, rue de la Violette, pla Saint-Jean, au Sablon, ce sont toujou les mêmes acclamations, les mains si réas au passage, les appels amicaux .e attendris. '« Hein! On les a eus! » C'était .. moralité de la fête. i. Les grenadiers sont rentrés â le caserne, qu ils ne doivent pas quitte e feront à Bruxelles et à Laeken service de garnison, t- _____ r; Une médaille Max s î i ^T\ ^ ^itiative Loiiiis Desmed le I)r Vandervelde avait convoqué hi quelques personnalités bruxelloises po |€ur faire part d'un projet original, da: >- lequel la Reconnaissance et la Cliari e trouveront également leur compte : fi agit d'organiser la vente d'une m î (laille à l'effigie de notre grand bour mestre, pour perpétuer le souvenir < son retour de^ captivité ; le bénéfice < i la vente serait attribué à une œuv: e cliaritable à désigner par le héros de - manifestation. a La médaillé est due à M. Dcvrecs i- Elle figure à l'avers les traits du bourj s mestre et au revers un coq — emblên t de îa^vigilance — juché sur un pain -e emblème de la charité — et tenant dai son bec une balance — emblème de justice. lia maison ïonson s'est cliargt de . tirer de cette médaille des millie: d exemplaires, dans des conditions q-lui ont valu "les remerciements très vi du comité organisateur. Il y aura — probablement en févxi< un « jour Max » où la médaille se] » vendue sur la voie publique : le pet - modèle co-ûtera un franc. Ï1 y aura aus 1 un « tirage » grand module, exemplai] - en bronze : 10 fr. ; en bronze argenté s 15 fr. ; en bronze doré : 20 fr. Dès exen - plairas en argent seront réservés au 2 collectionneurs. C'est un succès assuré : une b'onr - pensée au service d'une bonne acticûi. La rentrée du Roi> l- i, Quelques détails à propos <3e ïa a trée du Eoi dans sa bonne jille de )s xelles. - t> oliot do l'Etaï, la Iteirie. les prirfi, a ces LéopSKPét Charles et la princesua li Marie-José seront à cheval accompa'-î gnés d'une suite nombreuse. IS A la limite du temtoire de MoleMj beek-Saint-Jean vers Berehem-SainteBi st Agathe, Leurs Majestés et Leurs AljS tesses Royales seront haranguées pan i- M. Mettewie, fi. de bourgmestre de: i-- Molenbeek-Saint-Jean, entouré du colrl lège échevinal et du conseil communal.] is Sur le parcours du cortège à partir dii iS Marché-aïUs-Poulets jusqu'au haut d® boulevai-d Botanique, les élèves des éco'3 t_ les officielles et libres du grand Bruxel-.j les formeront la haie. p_ Chaque établissement scolaire — 'de; x puis les écoles primaires jusqu'aux athé^ nées — sera représenté par une déléga-,e tin dé cinquante élèves. Les drapeau* x scolaires accompagneront les délégations.Le long du trottoir du parc, la ïai« [ sera faite par les mutilés de la gTierre, ' Ce sera la note pénible dans cette jour-' née d'allégresse... Cinq cents jeunes filles chanteront lif) n Brabançonne » au moment où les eou-; verains et Leurs Altesses Eoyales péné-' treront dans le Palais, devant lequel s»; l'ont massés tous les drapeaux des école# du grand Bruxelles. / Le Palais de Bruxelles n'étiaat pHÎ: encore suffisamment prêt, le Eoi, lai ' Reine et leilrs enfants résideront pen-6 dant quelque temps au château d», Laeken. . ' L'es envoyés 'extraordinaires et' ïafn!^ très plénipotentiaires auprès de la Couf de Belgique arriveront à Bruxelles aujourd'hui jeudi pour reprendre possea* sion de leurs légations respectives. Le r corps diplomatique au complet se réu-r nira au Palais de la Nation pour le r#-s tour du Roi. é [ 1 '1111 i r. L Postes, Télégraphes ® et chambardementî c a L'état dans lequel l'ex-occupant a: laissé les installations de notre hôtel . des postes est indescriptible. Tout est) . chambardé, des combles aux sous-sols,i e tout a été bouleversé, brisé, volé. On dirait qu'une troupe de sauv:ges a passé par là. ■ On sait que nos installations télégraphiques, par exemple, étaient des modè' L' les du genre. 11 y avait notamment dans s la grande salle des commutateurs, lin' i gros millier d'appareils Morse et Hu-s ghes, et _ deux immenses meubles-tableaux où aboutissaient les innombra-r bles fils et câbles transmetteurs. Nou» i avons vu, hier, cette salle jadis étince-t lante des cuivres et des aciers : il n'v ; reste rien, rien du tout qu'un seul des ; tableaux et quelques vagues carcasses ' de fer tordu ; il n'y a plus ni appareils,,1 ni fils, ni cables : c'est le désert, effroya-blement sale, semé de bouteilles cassée et de rubans de panier, au milieu d un parquet dont les planches ont été J en rvcr-iie arrachées. Où sont les appareils ? On en a retrou* V -, v ' ; j : •. - ,. . — Jeudi 21 novembre 1918 - O9m0 AMlVÏ. ^1° *4^ Jeudi 21 novembre 1918

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