Notre Belgique

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13 augustus 1918
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s.n. 1918, 13 Augustus. Notre Belgique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2f14s/
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NOTRE BELGIQUE Dieu protège la libre Ùeigiqm Et §00 Rai ! •> % 0 U © T I D I E J* LÛ Mùttde éïisr pa l'&ïigique brait muvhû K/ pm* qui maye ûîî m'est fit d'esse Wallon I tttoi tewvtf ,-r. ■ -J. j. .■■■■ ■■■ ■ ... ■ . . .-■ J- — ■. 1 :.-gc7T-:. Tarif des ÂbâMeiisêâli Kàimeir.a t Mol» (-80 i«*. S Moi» 4 If. Olvllfc I ,'Fï*flCô) .... I I.SO fr. » tflo!* B Ir. ( . irxngat) = ? &3ttlss 2.80 Ss-. a 3 ir. T ftédlsciïcM «i Ââftiî^'«Îî-Sbtioft» 13. eue des commûnbs, calais ^bonnement* Militaires : Psp Stmiilfl» l ... . O.ïB le-. , pmr IC f'sf tsHala s « « » » 1.90 Ss*. ' *ol!u?itU« Les Petits Pa\rés de i'Oura Ce m'est toujours une grande délectation de fureter, au* dernières pages, parmi les annonces, avis, communiqués, entrefilets, correspondances et autres petits à-côtés «te la vie du journal, lesquels dosent exactement, semble-11, la mentalité du lecteur ! Et comme le lecteur c'est vous et mol, ou, si ce n'est vous, c'est votre frère... ou votre sœur, on peut iuiérer qu'il y a là un raccourci de la psychologie d'une époque dans un pays donné. Des raccourcis charmants m'ont été fournis récemment par la « Petite correspondance» de la «Mode Inédite», très simple hebdomadaire à deux sous où la fille de ma concierge cherche ses; Inspirations pour s'habiller le dimanche. | Il n'y a là rien que de très légitime, et la «Mode Inédits» par son souci de bon-ton, par ses conseils d'économie et d'activité ne peut sans doute, même en temps de guerre, qu'exercer influence heureuse sui la moitié féminine d'un prolétariat occupé à devenir petite bourgeoisie. Aussi ai-je un grand respect pour cet estimable « illustré ». Je n'en ferais pas le sujet d'une conférence, comm? le feu père Faguet (1). Mais j ai le plus grand respect tout de même, comme j'ai le plus grand respect pour tout ce qui est « saine » vulgarisation, pour la «Science amusante» de Tom Tit, qui éveille l'enfance à la curiosité scientifique, et pour ces petits tracts de la Boane Presse» qui mettent la liturgie et l'hagiographie à la portée de tous... Et donc je ne ris pas quand je vois, dans la «Mode Inédite », Fleur d'Ajonc donner à Petite Ménagère une recette pour l'utilisation des vieux bas et une autre sur l'emploi des figues comme matière sucrante. Mais mon poil se hérisse quand, entre les vieux bas et les figaes, « Liseuse » communique à « Folle d'Amour » la iéflexiou suivante : « Je n'aime pas « Lazarine ». Je préfère « Le Sens de la Mort ». Du reste je n'aime pas Baurget. Mais parlez-moi d'Anatole France et de Jules Lemaître ! Quand je lis ces grands écrivains, je suis tout éblouie ! Il faut lire le «Crime de Sylvestre Bonnard » et le * Lys Rouge». Les personnes qui aiment le genre réaliste peuvent aussi lire Zola. » Suit un remède contre les taches de : rousseur. Pais «Admiratrice de Voltaire» écrit : « Je me permets de communiquer aux lectrices de la « Mode Iuâdite » mes dernières pensées de cette semaine : 1) Nous passons dans la vie comme un train sur le ehemin de fer. II y a de temps en temps des gares où l'on s'arrfete : ce sont nos moments de bonheur. 2).... » Heureux Voltaire ! Brave admiratrice ! Ef pour ne pas quitter le domaine des belles-lettres, épinglons eneore cette profession de foi de « Bas Bleu » : « Les meilleurs auteurs sont à mon avis : Hugo, Loti, Lamartine, Musset (le poète), Pierre de Coulevain, France, Tinayre, Henri Ardel.» Et voilà I Ça n'est pas plu3 difficile que ça, d'être savante! Il suffit de beaucoup lire, au hasard des librairies ou des cabi nets. Quant à celles qal ont moins de temps, elles ne perdront pas le leur, en suivant les avis de Bas-Bleu et de Liseuse ! Jadis on lisait moins sans doute, surtout parmi les jeunes femmes. Il est vrai que jadis on se mariait plus et, qu'étant mariée, on avait des enfants. Il est vrai aussi que M. le Curé avait son mot à dirs dans la formation du cerveau et qu'on lui demandait volontiers conseil sur le chapitre important des lectures. Mœurs désuètes I Temps d'ignorantisme, dont la disparition ne peut choquer sans doute qu'une vieille bête d'ours rétrograde, tardigrade... plantigrade 1 Cependant je pense à Sainte-Beuve : • La bourgeoisie se corrompant si aisément par sa tête, le [recours est dans le bon-sens et la vigueur s des masses, « qu'il faut éclairer le plus | possible ». î Oui certes, mon bon Ste-Beuve, éditeur |de Lam rimais condamné, mais ce n'est J ni l'école laïque, ni la morale de même ^qul effectuent jusqu'ores des prodiges I d' « éclairage », même quand elles se î manifestent à travers la savoureuse assu-[ rauce intellectuelle de3 ingénues lectrices ' da la « Mode Inédite l » L'OURS t _ - (1) On sait qu'Edifie Fxguet, déli leux phl-iloaophe tout ha-à-tout, fit un Jour une dlsser-! iatlon fort grave, dans un fort grave Journal, [ sur les dernières variations de la toilette de ces darnes l Patriotisme conditionnel Il y a 4 ans, lorsque l'Allemagne nous déclara la guerre et viola noir» frontière, les Belges, soulevés par un patrioUsmt pur de tout alliage, furent tout debout pour la lutte à outrance. Dss Ardennes à la mer, en Flandre comme en Wallonie, tous, citadin* et campagnarde, riches et pauvret, patront et ouvrier*, te sentirent atteinte au vif de leur être, et, d une teul» âme, d'un teul coeur, te terré ent autour du Roi, du gouvernement, de l'armée. Elan sublime, dont, À quatre années de distance, le souvenir nous imtut et nous fait palpiter. Cet élan, la longue épreuve ne l'a pas aboli. Chez beaucoup des nôtres, il est eetUt moins exubérant, moins fébrile, mais ce qu'il perd en éclat, il le gagne, si j'oie dire, en gravité et en chaleur. La Patrie nous apparaît une entité d'autant plu* réelle qu'elle nous a demandé plus de sacrifices et que nous avons sovffert davantage pour elle. Et si, à la défendre, nous éprouvons moins de cette allégresse qui nous transportait au début, par con' tri notre volonté s'est mieux trempée et notre dévision t'affirme plus énergique. Certains, pourtant, semblent avoir semé tur les roula de la guerre beauooup d'illusions. Patrie, royauté, drapeau, tout cala, à Us entendre, c'est purement et simplement du bourrage de crâ.ies, à Vusage des im* bécilet et de* naïU. On ne la leur fait pas, A eux ; ce n'est pas en vain qu'il* ont quatre ans de guerre dans Us bottes, et île n'ont nulle envie de faire chorus avec les « jusqu'au boulistes » de l'arrière (celte esfèce, à leur sent, ne rencontrant pas au front le terrain d* culture idoine). A la rigueur ils reconnaissent qu'ils restent attachés à leur foyer, à leur village, à leur ville, à ce milieu où ils grandirent parmi les leurs. Mai* la Patrie, c'est trop abstrait. Et puis, elle ne fut pas toujours indulgente à leur égard. Elle se montra souvent marâtre, leur refusa leur* droits, : contrecarra leur* aspirations, leur causa des froissements. La défendre f soit, ils y consentent encore, mais agrémentent leur consentement de mille conditions. Ils lui offrent leur sang, mais revendiquant en échange certaines concessions. Que dire de cette conaeption du devoir patriotique, sinon qu'elle manque de pu-rtté, qu'elle prêle le flanc au chantage le plus éhonté, qu'elle est de nature à susciter de funestes divisions ? Si, avant de courir sus au Boche, nous voulons chacun poser nos conditions, nous n'arriverons qu'à ranimer en face d'un ennemi ricaneur le* divergences qui nous séparèrent jadis, et nous perdrone cette force que donne l'union et qui est l'unique source de la victoire. Ne perdons pas de vue que nous n'a« AMIENS DÉGAGÉ Nous invitons nos lecuttrd à méditer ces lignes qui nous sont transmises par un communiqué de presse anglais reproduit dans le dernier numéro de « Notre Belgique » : « La situation est complètement renversée dans le secteur d'Amiens. Au lieu du saillant gênant que les Allemands avaient pousué vers Amiens, c'eut maintenant aii tour des Alliés d'enfoncer un coin dans le front ennemi. » Qu'est-ce que cela prom* 7 Mais tout simplement que le grand succè-t remporté par les Allemands dan» leur offensive du mois de mars est p, .< à peu anm/iTté^t que tous les efforts qu'ils ont faits, le î-tng qu'ils ont versé sont devenus inutiles. N'est ce pris étonnant de voir qu'à 2 reprises différentes, à 20 jours de, distance, nous surprenons l'ennemi, nom bouleversons ses lignes, nous lui enlevons des milliers d'hommes et des centaines de cartons ? Vraiment, il faudrait être aveugle poiw ne pas t'aperce voir qu'il y a quelque choie de changé et que le mur d'acier des légions de Hinden bourg s'avère peu à peu construit en fer blanc. La lecture des communiqués boches devient vraiment suggestive. Après le coup droit que Sir Douglas Haig leur a porié, ils n'ont pu que balbutier : « Nous avons perdu des hommes et des canons, » Aveu précieux tombé de lèvres habituées au mensonge, tt qui est fait pour nous réjouir. « Notre Belgique » qui est décidément bien informée, a donné une revue de la presse allemande vraiment éloquentN'oublions pas ' ce que nous avons répété si souvent, à savoir que le» Allemands ont un besoin extrême de succès militaires. Ils ne se tiennent debout qu'à force de victoires, et dès que la fortune des armes cesse de leur sourire, toute leur situation s'ebranle. Répétons pour l'édification de nos lecteur» ces lamentations germaniques : « Pour la première fois depuis 1914. im-; priment les journaux allemands, nos commit-■ niqués parlent de combats d'arrière-gardes. : Un nouveau front se forme en Russie. Que ? va l il nous arriver ? L>a « Gazette de Francfort t va jusqu'à se plaindre du peu de sagesse du grand état-t major *qui ferait mieux de chercher dans de» > négociations une paix qu'il est incapable - d'obtenir par les armes. » , Il y a, remarquons-le bitn, un abîme enhe notre mentalité et celle du boche. ' Ce dernier n'est pas capable dd supporter > une longue épreuve. Tandis que nous, au plus fort de la tourmente, nous n'avons ja- t mais fléchi ; lui, que les triomphes militaires 3 ont grisé, est impuissant à supporter- la mau-t vaise fortune. l'édifice germanique craque dans ses fon-3 dements. Français, Anglais, Américains, t Belges, l'ébranlent à tour de brai. Encore un peu plus outre, il sera par terre et nous î danserons sur ses débris, i J. Morandtt VIVE NOSSE PAYS Air : Gastibelza, l'Homme à la Carabine ou Lèyiz m'plorer Divant moa ouy's dji n'kU.ohà noile pas belle Di lâdge et d'iong I Ellle est vigreuse et nozèyel Dj»n c'est l'jilelle Di nosse Nâcîon I Ml cour toclèye qwand c'est qu'dj'ôtinds a'iin- [gadge... I m'sonie oyï Llgn'roux, Fâblttes dire è leu doûx ranisdg-) : « Vive nosse Pays 1 » (bis) II Si ceûf estUhaud.c'est-st-onfomKiquibiamnie Et qué bon ccâc I On clapotte... mais comme dj'alame clsse [taram j \ Djl l'aitiraa d'amour I Rln qu'à z'ètlude comme djl parole dl Lèya DJô l'voux Widgi, Vos sdvlnerez qu'djl tchanto Lîdge, nosse [belle Vèye « Vive nosse Pays 1 » (bis) III Qal l'a vèyou ni plède niâye 11 sov'uance Dl ses baltés l C'est nosse belle Mcû;e qa'ost coma l'étant è [s'banse Inte ses verts prés I Et c'est-st-ossi ses clapantès ouheanes Et ses oviîs 1 Et ses tt hanteus qu'ont tos l'orôle si tenue I. « Vive nosse Pays I » (bis) I Paris, 26 Jolu 1916. Au bon compositeur Eugène Gillisser qui a exprimé avec tant de bonheu> dans • O Lîdge I vi r'vèye » notr, amour de la Wallonie. IV Q û l'a vèyiou co j-mâya ni rouvèla ( SI vigi-eusté, Q ii l'a a vèyiou n'alnm'reut ses djônès fêle i Plelntes dl sauté ? Qjî l'a a st-oyou ni rèpètte ses pa;qjèle Sas ciâmlgaons ? Les balx respl6ux dl no-.se belle Walloaèie « Vive nosse Wallon 1 » (bis) V Mins qû'» djo oyloa les boches ë nosse Paiièh. Oot st arrotcflé I Et d'on plein eôp, par clnttdne et par mêle Ont st-aapllté, Des coré'dgaux vinous d'totas les coutièyes Slns s'fur koukî Tôt prête à d'oner leu song et mîam<> len vèye « Po nosse P^ys I » (hls> VI Nos l'rlveûi'ans noss'Lîdga qu'est d'vlns lg [transes Nos l'rlveûrans l Nos l'rlvfcûi-ans, 03»i belle qal d'avance Et nos pleur'rans Das lâmes dl djôya quwand Elle drouv'rè ses [bresses A tos ses fb I Po les fiastî Ll'arè trop pau d'earesses. « Vive nosse Pays l » (bis) i Thôo. Bovy N. D. L. R. — Nous tommes heureux d'offrir à nos lecteur* la primeur de cette pièce due au talent du bon compositeur Théo BOVY, l'auteur célèbre du » Chant des Wallons ». vont actuellement qu'un adversaire; l'Allemand, qu'un devoir : f expulser de chez noue. Le rette peut avoir ton importance, mai* relative et tubordonnée au service de la Patrie> c'ett à dire de la Belgique, avec toute* Ut réalité* que ce beau mot comporte. La Belgique: il y a de* écrivain* qui ont juré, nou* *emble-t-il, de ne jamai* la citer, comme ti ce terms brûlait leurs lèvret ou dtsiéshaU hiir encrier. Et pourtant, ne n'est pas -a WQ.lloniis a h'.it pat la Flandre., c'at la BsJglque qu a !ts bandit* d'vt*b**Rkiri ont asuaitiie, et c'est pour la Belgique que n<Ti f èrtt d'armas, nos héros, nos martyrs, ont vsrsé tout leur sang. Soldat qui nous tais l'honneur da nous lire, ne raisonne pas avec la Patrie et ne lui mets pat d* conditions. Si ta mère, assaillie par un infâme, ti criait sa détresse, avant de t-oler à ton secours lui propcatrah-lu un marché ? LES OU Four « Moire Belgique 9 torpillée Capitaine Weudelao fr. 10 Capitaine van E^peu io Capitaine Toi k 10 Mâdecin Rahlar b Llautenant Gondiy lu Llentenant Daraeha 5 Lieutonsnt Boterberg 5 Médecin Van Raemdonck 5 Médecin De Wé3 5 La lie compagnie du % à Notre Belgique an sympathie et reconnaissance S/Lieutenant Gdayn fr. 1 Adjudant Montiimix 1 Sergent Noirot 1 » Cornell 2 » Danby 0,50 Soldat Lemaira 2 » Theerens 0 20 LA SITUATION Après un an de guerre sous-marlne Nous sommas, ont déclaré les gouverne» ments Alliés, à un tournant de la gaerre. Les atouts ont changé da mains. L'Allemagne, parvenue au comble de la puissance militaire, a échoué dans la conquête qu'elle rêvait d'un dispositif d'attaque général en direction de Paris. Les Aillés de leur côté, ont arraché aux ennemis l'initiative des opérations, démontrant un accroissement d'effectifs désormais compatible avec l'esprit d'offensive. Situation satisfaisante et désormais retournée en notre faveur. Une même et légitime fierté emplit le cœur da ceux qui assumèrent la tâche de défendre cet autre élément indispensable de la victoire, qu'est la maîtrise des mers. A ce point de vue, la qnatrlème année de gaerre se solde par un avantage appréciable, qui ne cesaera de s'étendre et de faire rayonner davantage, chaque jour, ses bienfaits. Un bilan tragique Le mois qui suivit l'entrée en guerre des Etats Unis vit la piraterie sous marine marquer sa période la plus menaçante. Hait cent mille tonnes de navires avalent été coulées : elles représentaient en un seul mois, au moins 3 p. c. du tonnage à la disposition des alliés. Et la guerre sous-marine continuait toujours avec la même Intensité. Comment se présentait la question à l'esprit de l'amiral Jelllcoe, en qui tous les espoirs furent, à cette époque, placés ? Aurait-on assnz do navires pour transporter on Europe les troupes américainus avec leurs armes, leurs munitions, leurs Impedimenta de toutes sortes et aussi pour continuer le ravitaillement des pays européens engagés dans la guerre et se trouvant dans l'incapacité da pourvoir à leurs propres besoins ? Pourrait-on assurer la sécurité de la navigation des transports, réduire l'Intensité de la guerre sous-marlne, et enfin construire assez de bateau pour compenser les pertes ? Les premiers efforts L'tffort demandé à la marine n'était rien moins que surhumain II ne rebuta point ceux qui l'accomplirent. SI l'on veut évaluer la difficulté de cette tâche, il faut se rendra compte que 1 arrivée des troupes américaines en France, indispensable pour compenser la défection russe, plaçait Jusqu'en Amérique la base du ravitaillement. D'où la nécessité da transporter sur une distance de 3,000 milles, c'est à dire de plus de 5,500 kilomètres, des soldats et tout ce qui leur était nécessaire par le chemin d'eau pleinement accessible aux sous marins allemands. 3« Année — No 531^ Le NuméfO 5 ctme# Hardi 13 Août m&

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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