Notre Belgique

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11 augustus 1918
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s.n. 1918, 11 Augustus. Notre Belgique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27qj7v/
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NOTRE BELGIQUE Oieu prôtège h ïitts Bel&gi Et bôh Rei} QUOTIDIEN U Mande étir pû l'Belgique brait mer vin El pu&s qtsi tis&ye ùû s'est fit d'eme Walha ti-ici* 8®vt» Tarif des Aboimemeiits «ètfactic,» «t Militaires î Olvlisi (France) .... I Silais i.SO fr. s &Sî«>s S !r. i-i fgfifr faite CAÎ AJfi *** '^slfAalf4® ® " * * 0,28 »*. par ifl 6b&nR«i»«Ki* (.tvwitfir) . . . ! Mel».d.SO t*. » Main » fr. * MUS DBS COPIIIUKE5, CA^AÏ® Pmr mta* i . - - - • . î.ôSfr Bans la Cathédrale inviolée Paris, 4 août 1918 Jour de prières nationales pour la France et ses alliés. Et par la volonté du Dieu des armées et la vaillance des soldats de France, d'Angleterre, d'Amérique et d'Italie, jour de victoire sur la Mam% Ainsi s'annonce le matiu du 4 août 1918 cinquième anniversaire de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la libeité du reste du monde. Dès qu'on arrive sur la place du parvis Notre-Dame, si la foule, qui se presse aux portes dans un calme parfait et &i le soleil qui lance discrètement s s traits d'or dans le feuillage des arbres, donnent l'illusion d'un paisible dimanche d'autrefois, par contre les merveilleux portails de l'église, enfouis sous les sacs de terre, protection qui s'achève en ce moment mémo, la sirène d'alarme placée sur l'une des tours jumelles, les hautes croisées ogivales vides de leurs vitraux anciens, précieusement mis à l'abri, notent l'état de guerre. Il est dix heures à peine et déjà l'aswis-tance est nombreuse dans le vaste vaisseau de l'église, sobrement décoré aux couleurs de tous les Alliés. Du haut de la galerie qui d. nine le haut, face au grand portail, je 6. rai bien placé pour voir et pour entenùrc. Mes yeux t,e portent sur l'immense verrière, la rose ci èbre de la façade ; le soleil y joue et donc - un éclat de pierreries aux trois couleurs françaises : Lieu, blanc, rouge, dont ce vitrail est peint, seul un peu de vert s'y r.;a; ie, émeraude d'espérance, et déjà par ce symbole des couleurs apparaît prochaine la victoire définitive de nos armées. Sans doute la France seule n'est pas en cause -'fuis cette guerre mondiale, mais autour d'elle gravitent toutes les forces et toutes les isisons d'être de l'Enteute. Une France, plissante et riche, c'est sur le continent le contre-poids nécessaire à la nation di- proie qu'est l'Allemagne. Et si la France csî l'âme de l'Entente, Paris est le cœur de la France et dans Paris, Notre-Dame, la demeure élue par excellence. Pendant que ces pensées assaillent mon esprit, les uniformes horizon et kaki, parmi ceux-ci bfa .coup d'Américains, emplissent la nef large : soldats et généraux s'y confondent fraternellement ; n'est-ce pas le Christianisme qui, sur cette terre, fit naître la seule vraie fraternité ! Tous les ambassadeurs des nations alliées sont également présents et se groupent autour des représentants très nombreux de la France catholique : sénateurs, députés, magistrats, artistes. Avant la messe basse, qui doit être dite à onze heures, M Sergent, professeur à la Sshola, exécute aux grandes orgues « La Pièce héroïque » de César Franck. ; Délicate attention envers la Belgique, [ qui, la première à la peine doit aussi être | la première à 1 honneur. | L œuvre du grand compositeur wallon se développe en un thème parfait, la voix puissante des orgues monte harmonieusement vers les hautes voûtes de la cathédrale inviolée, si pure de lignes et si grande de souvenirs. Mais voici que prennent place au chœur les cardinaux Amette et Luçon, Paris et 1 Reims, la Ville-Lumière et la ville du ? sacre des rois, l'une martyre, l'Jaatre se-| reine, pareille au navire de son blason et 1 f fi Jèle à sa devise : «Fluctuât nec mer-gitur ». La cérémonie commence par le chant du «Veni Creator », et tandis que le prêtre oflre à l'autel le Saint-Sacrifice, la maîtrise 1 interpïête le Credo (chanté par l'ast istance entière), le Benedictus, le Siib Tuum. Un h De Profundis » suit pour les glorieux morts de la guerre, ceux qui or.t versé leur sang en holocauste et dont les noms, trop nombreux, hélas ! resteront gravés à jamais dans le livre d'or de leur Patrie. En quelques mots le cardinal Amette remercie les Aliiés d*avoir répondu â l'appel de l'épiscopat français, il dit les raisons do prier Diea pour obtenir victoire entière et aussi les raisons de» l'espérer ' prochaine. Alors, ajoute-t-il dans une ' émouvante péroraison, noua pourrons re-' mercier le Dieu de Clotilde et de Clovis ' par un triomphal Te Deum,; qui résonnera 1 aous les voûtes familière^, plus puissam-' ment encore, que tous cetix, si nombreux, dont elles ont vibré dan/* le passé. ' Pendant que la fouje des fidèles répète les invocations aux paftrons do la Fiance : ' St-Michel, Ste-Gôirtfviève, St-Remi, St« Louis, Jeanne d Arc,, là-bas, sur le front, les poilus de 1 Enteïits repoussent toujours * plus loin les trompes allemandes en dé-s route et l'on écrit tr istement dans le plus 1 grand journal de Berlin : a Da pareilles 1 explosions de découragement et un si 1 total abattement n'avaient jamais encore été constatés »>. Les Berlinois commence-raient-ils à sentir que l'heure de la retraite ' a sonné? Sur le parvis Notre-Dame, notre grand empereur, Chailemagne, contemplait ' fièrement, du haut de son palefroi, tenu ! par deux guerriers gaulois, la foule, qui s'écoulait lentement ; il ma, sembla veir apparaître sur sss lèvres de bronze un sourire éloquent. O Wallonie, le premier vainqueur des Saxons est l'un des tiens, re l'oublie pas. C'est chez toi, à Liège, que lurent jetés ces mots que demain justifiera : « Finis ' i Germaniae » et « La Pièce héroïque » de ' Franck était bien de circonstance. 1 George SOHIER Pour la cinquième année de guerre Le repos du soldat C'est devenu un* boutade familière à tous le» sol dits, non seulement chtz nout, mais aussi chez les allié», de déclarer que rien n'est plus fatigant que les repos. Que de fois n'avons-nous pas entendu des fasses nous avouer qu'ils préféraient la tranchée, parce que là, du moins, on te* laissait tranquilles, et qu'ils pouvaient disposer librement de certains loi-sirs, troublés pourtant trop souvent par ' les vois in* d'en face. La question des repos a tait couler \ beaucoup d encre, et ce n'est certes pas . la première lance que nous rompons sur} ft terrain, Il n-ffii de feuilleter la eolh<t- tion cIj « Notre Belgique • pour être édi■ fié à où sujet. Nout n'ignorons pat tous le* obstacles qui empêchent fatalement le* chefs de répondre aux désir*. des hommes. Le soldat de la grande guerre n'est pas que le combattant qui tourne ses armes contre l'ennemi. Il est aussi le terrassier, le manœuvre, qui creuse les tranchées, élève des fortifications, transporte de la terre, encore de la terre, toujours de la terre, au point qu'il est courant de dire que le jasse met la patrie en de petit* tacs. Travail nécessaire, travail sauveur, travail qui épargne de* flots de sang... travail incessant parce que toujours à étendre et toujours à renouveler. Aussi ne demandons-itou* pas, ce *$-'• rait une suprême déraison, que le* toi-' date toiint dispensés de tout labeur. Nout | insistant uniquement ptour que lit bstagne soit répartie au mietux de* intéressés,, et pour que le* repo* ne dsvzsnnsfl i pat j odieux à des braves qui au torijlr de* j L'OFFENSIVE FRANCO-ANGLAISE a Depuis quelque temps, surtout depuis le: éclatants succès des troupes franco amèri caines soit s le commandement de Gouraud Mangin, Dégoutté, Bertkelot, on se posai n parfois la question : mais que font donc le. lX Anglais ? }Povrquoi n'enirint-ils pas dan. 3- la danse, de manière à empêcher l'ennemi d> 5- concentrer ses forces sur un seul point. si La réponse à cette question, nous l'avon eue éclatante (c'est le cas de le dire) dè xr l'aube du jeudi S août. L'armée britanniqu et renforcée de quelques divisions d'élite fran lu çaises, y est allée, elle aussi, de son offensiv e. et, ma foi, les renseignements qui nous par viennent, renferment les nouvelles les plu réconfortantes. La préparation fut secrète. Le Marécha Douglas Haig combina l'attaque avec le gt re néi al Raivlins.on el le général français De beney. Même procédé que pour l'offensiv Mangin, c'est à dire pas de prrparatio d'artillerie préalable. A i h. 20, au signa donné, les canons angbuis se mettent à tonne lx avec rage et aussitôt, les régiments d'infante '6 rie, accompagnés d'une multitude de tanki S, se ruent à l'assaut. L'ennemi, saisi par l à sondainttè du coup, ripvste à peine. Nos ca nons lourds maîtrisent son artillerie. Se je fantassins, ayant nos troupes sur eux d'un ^ manière presque subite, s'enfuient, pris d es panique. re Voici ce que dit un correspondant a er guerre: Qe « Complètement surpriss l'ennemi riposta à peine, sauf dans la vallée de la Somm> ris '<*0n ar'l^firte' prise sous le feu de nos pièct lourdes, était muselée avant d'avoir eu , temps de mordre, les fantassins criblés d\ n- lignst dt feu oftï beioln de m ddundrë el • ds se délasser. Ici nva* riinterpré'.o/L* pat seulement Isa aupiraHon* de l'homme j i ds troupe : nous nokut inspirons des détint | 1 qui nous furent exprimés par nombre d'officiers, e&ef limt* jug*3 f'i la matière. Voici, ent<e autre», c* qu'on nous écrit: « Notre régiment us i au repot actuelle- ■ ment. Deux jours sur trois, il y a travail, ■ et It troisième, on est de garde. Travail-! 1er pour te Fsposar n'a rien d'étonnant, tous les grande homme* l'ont fait, et... 1 faut croire q'ut nom piottex s* sont appro-'■ prié la divise du feu Mr Baertiaerf.Ripo» , ailleurs ! mais.., il y a un «.mais* très grave... si quatrà heunt de travail par 1 [ jour de rapos peu vent êifn commandées ■ | par les nécessités militaires (je na discute • ' pat la question et ma déclare incompé tent) çui dit le bot sens quand il faut pour se rendre au chantier et en revenir ; faire cinq heures de mar.ihelJe n'exa-i gère pas. Eii-ce trop que de demander ! qu'en réglant notre travail o>i tienne compte de ce* marches ; et qu'on nous fasse travailler par exemple uns heure de plu», mais: seulement un jour sur deux ? C est la marche qui tue, « Noire s Belgique y* l'a déjà d t. Redites-le, et continuez jusqu'à es qu'on ait gain de , cause. » Latte lettre, nous 4*mble-t-tff fait uns judicieuse mise au point. Ce rff*t pas t tant contre le travail que le soldai t^i'ève, c'est plutôt contre certains vient d'ofgani-, talion et de répartition du travail, t'ices t dénoncés par ïet officier* de compagnie. lcUbas, rien n'est parfait, nout le savon* de reste, mais ce n'est pas un motif de ne t pas améliorer des situation* et ds ne pas t tendre ver* un progrès toujours possible. , Il y va d'un intérêt supérieur, puisque . c'est le moral de la troupe qui est en jeu. Voulons-nous qu'au début ds cette phase nouvelle ds la guerra le jasse garda son ; entrain, ta belle vaillance? Saahont-le ménager à propot, nous souvenant que ,1 tare le plut souple el le plu* résistant ne , peut rester toujours tmdu, et qu'après . les jours mouvementé* de la tranchée, le , soldat n'a pa* volé da te repoter véritablement, avec tout c» que cette expression ! comporte de réconfortante réalité. j IrëtOU; but et assaillis par les tanks et noire infanterie n'avalent pas le temps de se ressaisir. Quarante-cinq minutes après l'attaque des Britanniques, les divtsfons françaises à droite entraient dans la bataille ; ensemble les tanks anglais et français traversaient res pictivement la Luce et l'Avre, emportaient les positions cependant très fortifiées situées au confluent de ces deux rivières et 60 minutes après le déclenchement de l'attaque, les fantassins britanniques enlevaient les positions de l'artillerie de campagne allemande L'avance se poursuivait immédiatement, tenace et résolue. L'ennemi n'offrait qu'une médiocre résistance d'autant plus que ses tranchées n'étaieni pas bien organisées du fait du harcèlement continuel auquel les Australiens avaiem soumis l'ennemi pendant les quatre moit qu'ils avaient tenu le secteur. Dès 6 heures du matin, les prisonniers affluaient vers l'arrière et on annonçait un butin h ès considérable. » Le succès continua pendant toute la Journée. Sauf en quelques point, les Allemands n'offrirent qu'une faible résistance. Et l'Etal-Major allié put communiquer au monde que noi troupes avaient atteint complètement leun objectifs. * Notre Belgique » a donné tous les détaili topographiques nécessaires. Contentons-noui de terminer par cette réflexion : cette nouvelli ' offensive prouve que nous conservons loute li maîtrise des opérations. Nous manœuvron t ' l'ennemi à merveille, et si l'attaque Mangit !a bouleversé l'âme allemande, quelles seron les répercussions sur le moral boche de notr ruée dans la région a,'Amiens ? .1 J. Morande, Des Fêtes pour nos Soldats Dimanchu 4 soût, la section dramatlqu( « Buti'o O .s » da la Bit) du pour sgs dôbuts. donnait dans une hutta d> t Y. M. G. A , gracieuJienieRt prê:é0, «no fêti do bleufalsanee au profit do la Croix Rouge Au programme figurait : «Loiiot», plèc rnliituire en 1 acte, une pièce inédite : « L Chevalier Nàukelputta » et da nombreux in . termèdas. I « Loriot » fut etiluvé avec biio. Louîa-A-' miînd fit un capitaine Giïnehard très g inchoux : Loriot fDa BokkerJ fat su^erni di niaisÊiie et d'aplomb ; la vicomte de la Toui Penchée fR. Matonl fut tout à fait réussi e Ca>'pet, dau-j l'hsbit du sergent m.ïjor PiautL fut assez bon. « Le Ghevoiiar N3ck<îipulta », joué pour® la pramiôre fols, obtint un succès fantastique.® C'os>t un gànéral brésilien, (Girptt) on mission au front balgo, qui s'arrête pour visiter une batterie. Dt;ux « cuistots » d'ofliciers, Narcisse Neckalputte (Ranquio) et Jof (Ga rio, ) se chargent, en leur langage très «brus-seler », da lui raconter leur vie et leurs exploits au frout. Ils furent tous deux super-bas et vraiment « ketjes ». Ils obtinrent d'i illeurs un succès mérité. L'accent du général fut très réussi et son uniforme lui allait à ravir. Le Capitaine de la Bie (Marcq) et le lieutenant (De Bruytker) furent très bien. L'auteur da Chsvalior Neckelputte est M. Antoine Straot, du Parmi las intermèdes, à signaler Marcel Lambert qui eut, par ses chanson" hilarantes un succès de rire tel qu'à un momont on dut emmener un soidit qui étfcit malade da rira. Le 1er chuf Haiay est un diseur distingué. Flege.ms un chanteur flamand très expressif. Le mtfjor et les officiers du assis- talent à la fête, voulant ainsi montrer combien ils s'intéressent à !a via des soldats sous leurs ordres. Une collecte Ldtd parmi les spectateurs rapporta 40 fr. 50 pour nos frères d'armes blessés. Merci. , C. C, C. Distinction La 3e batterie du III/8 A.,est autorisée à inscrire le nom de *' REIGLRSVLIET sur ses boucliers pour commémorer 1» belle conduite de cette unifé pendant le combat du 6 mai'3 1913. / Pour nos Instituteurs Un article paru dans vos colonnes il y quelque temps traitait des examens spéclac pour instituteurs. A t-il été fait qu.'tlqoa chose en ca sens ju qu'à présent?? Da nombreux cours s'organisent cependan L'examen pour l'obtention do olplftme d'inst tuteur a été créé- Ne pourrait on enfin songe aux instituteurs mobilisés ? M. le Ministre des Sciences et das Arl voudrait-il donner des ordres en conséquenc pour que des courf, suivis do l'examen pot la délivrance du certificat d'aptitude à l'ei seignement : s) da l'agriculture, b) das travaux manuels dans les écoles primaires, soient établis. MOSAIQUE Les tours de Tartarin Vous connaissez Tartarin. Il vient d'ob'.enir s un nouveau brevet d'invention. Il vient d Inventer la «confiture aux piècea». 3 II va exploiter les nombreux parcs (dont il 2 dispose... 1 J'adresse un pressant appel & tous les can-s tiniers de la ... D. A. Ils pourront se ravi-n tailler en gros ou en détail : s'adresser à t l'ïgecce Veymiers ; adresse téléphonique : e Taitarln barbe flaurie à la configure. ft V ♦ A la cuisine dt la ... Cle du Z. s Un jjsse monte la garde près d'un panier délabré contenant la pitance da ;ses frères-d'armes. La b.ïonnette est remplacée, par un petit souflUt, le fusil par un éventai). Le roux spéteur survient en point d'interro-£ gation. Eugène le « chef kok » a compris et lui explique : «Il chasse les mouches,mon vieuxl ( U ya crUe d'osier, tu sais I J'ai demandé un panier à viande il y a plus de six mois, J'ai ' fait demander sur demande, et Je suis tou-' j iurs dans la même situation que Sœur Anne. Alors tu comprends... I » Notre feuilleton Nos lecteurs liront avec intérêt, la magistrale œuvre d Edgar Poô «Double assassinat dans la rue Morgue » qui leur permettra d'admirei la puissance visionnaire de l'illustre auteur. LA SITUATION Choses de Hongrie La « Danzlers Armeezeitung » est une revue militaire autrichienne, qui inspire confiance à la censure de Vienne : elle est subventionnée par le ministère de la guerre ; elle a pour collaborateurs des officiers d'état-major, de grands chefs.La censure a coutume de donner son visa, sans môme les lire, aux articles publiés dans ce périodique de tout repos. Or, en iâte de son numéro 186)7 de 1918 l'édition du front), cette revue a publié, sur la « Paix de Bucarest », un article où on lit notamment ceci : « La paix de Bucarest fait exclusivement triompher la Hongrie, Etat moyen, sur ie petit Etat vokin, « qui menaçait de monter au rang d'Etat moyen ». Cette paix représenta — abstraction faite d'intérêts de guerre naturellement momentanés — le triomphe da dix millions da Magyars sur dix millions da Roumains. » Appréciant avec sévéïité IVilkla 15 du traité additionnel du 7 mai 191t. par lequel chacune de* deux parties contractantes (Au- i /L ~ TT - X ~ «t T> « X _ ~ 3e Année — No 530 Le Numéro 5 ctmes Dimanche 11 Août m

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Calais van 1916 tot 1918.

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