Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut

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01 augustus 1916
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s.n. 1916, 01 Augustus. Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43n05/
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PATRIE! Journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. « Jamais une femme ne m'a parlé sur ce ton », dit le Roi. « Ils furent barbares et menteurs comme toujours. » « C'est, reprit-elle, que vous n'avez jamais parlé à une Liégeoise. » AH ! NOUS SOMMES l N PEUPLE SANS HISTOIRE ( n amour invincible de l'indépendance nationale, une aptitude remarquable aux sciences, aux arts et aux lettres : telles sont, entre autres, les qualités que l'Histoire nous montre chez nos aïeux et dont les Belges d'aujourd'hui ne sont pas déshérités.Cependant, les gazettes allemandes, depuis deux ans, impriment tous les jours que notre pays n'a pas d'histoire, quoique les titres des Belges à l'estime des autres peuples soient inscrits en caractères indélébiles dans les fastes de l'Europe et de l'Asie. Les plumitifs allemands affirment — que n'affirment-ils pas, ces gaillards-là ? — qu'il faut considérer le royaume de Belgique comme un Etat provisoire, quoique depuis 1830 jusqu'à ce matin la nation ait constamment manifesté la volonté de rester indépendante. Alors que la Belgique possède des hommes d'Etat capables et éloquents, des hommes qui ont sauvé le paya et la liberté par la puissance de leur génie et de leur parole, les Allemands les jugent indignes de figurer à côté des plus médiocres orateurs de la tribune... allemande. Enfin, quels que soient les prodiges de noj;re industrie, « nous sommes dépourvus de toute initiative, condamnés à copier sans cesse les autres peuples ». La presse d'outre-Rhin va même plus loin ; après avoir bien maltraité la Belgique, elle s'indigne contre nous « parce que nous cherchons ailleurs des appréciateurs plus impartiaux, un appui plus solide » ! Ce serait à se coller le bas du dos par terre... si nous n'avions pas de l'excellente besogne à faire sur place pour entraver autant que possible les ignobles complots de von Bis-sing et de sa séquelle de valets. Savourez encore ceci, imprimé tout récemment par un torchon du kaizer : « La Belgique n'a point d'histoire. Dans le passé, elle est morcelée et dépendante; et, jusquà sa jonction avec les Pays-Bas, elle ne se débat ni pour se concentrer, ni pour s'affranchir. C'est une histoire de fiefs et de communes, une histoire de localités où tous les rapports vont aboutir à la Diète germanique, à Madrid. La Belgique n'a point de centre, point de nationalité qui lui soit propre; elle n'a pas de nom, 'si ce n'est que, rompant le fil des traditions, elle a repris dans la Gaule antique un nom oublié et ce nom même témoigne contre toute prétention à une vie distincte; la Gaule, en effet, peuple et territoire, allait jusqu'au Bhin. La Belgique, continue l'obscur, mais savant, mais érudit journaliste teuton, n'a point d'histoire à elk. Son histoire est dans cette France où elle se confond primitivemnt, où elle rentre plus tard; elle est dans l'Empire germanique, l'Espagne, la i Hollande, dont elle est devenue un appendice, et toujours en France pour tout ce que la vie des peuples a de spontané ». Ouf ! Voilà, certes, une théorie nouvelle et très ingénieuse. Malheureusement, elle pèche par la base, elle repose sur une interprétation inexacte des faits et elle n'est émise que pour les besoins de la cause. Pour la réfuter, je me bornerai à une seule observation. Quoique comprise dans les vastes possessions de Charles-Quint et de ses successeurs, la Belgique a toujours conservé son indépendance intérieure, elle est toujours restée belge. Nos pères ne reconnaissaient ni roi d'Espagne, ni empereur d'Autriche : ils étaient régis par des lois particulières que 16 souverain jurait de maintenir. En droit et en fait, le souverain des Pays-Bas n'exerçait dans nos provinces que l'autorité dévolue par les constitutions nationales à un duc de Brabant, à un comte de Flandre, etc. C'est ainsi que la Belgique a toujours eu une histoire à elle, alors même qu'elle était gouvernée par des monarques résidant à Madrid, à Vienne ou ailleurs.Les agents de la Convention qui accompagnèrent en 1792 Dumouriez en Belgique croyaient aussi trouver dans notre pays un appendice de la France, mais ils ne furent pas longtemps à reconnaître leur erreur. Publicola-Chaussard écrivit même un volume de 452 pages in-8° pour faire connaître la Belgique « aux ouvriers de la nouvelle Révolution». Voici ses réflexions préliminaires : « Comment pressentir, disait-il, organiser, mûrir un autre ordre social chez un peuple, si l'on ignore ses lois, ses préjugés, ses mœurs, ses alliances, son histoire ?... Combien, ajoute-t-il, combien, pour me servir des expressions d'un homme célèbre, font de la politique, ainsi que Sga-narelle faisait de la. médecine, et citent l'histoire comme Mas-carille citait Aristote ! » Quant à cette supposition que la Belgique n'aurait pas de nom, pour en reconnaître la solidité, il suffit d'ouvrir les chroniqueurs du Moyen Age, de la Lotharingie même, et les historiens du seizième siècle. Tous les écrivains ne partagent pas les préventions injustes des belliqueux écrivassiers de la presse allemande et de la presse belge vendue à l'ennemi. Notre pays a trouvé dans le monde entier des juges équitables, des historiens véridiques et éloquents qui ont su faire une analyse consciencieuse, une appréciation impartiale des institutions que la Belgique doit à sa révolution, des progrès immenses qu'elle a faits dans la civilisation depuis 1830. Quant à notre attachement profond au sol natal, trait dis-tinctif de nos populations, un écrivain français le caractérisait récemment dans les quelques lignes que voici et qui nous serviront de conclusion : C'est un devoir pour tout patriote de faire circuler ce journal auprès du plus grand nombre possible de lecteurs. Deuxième année. — N. 20. Août 1816.

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Dit item is een uitgave in de reeks Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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