Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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s.n. 1914, 05 Juli. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wm6s/
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4deJaargang N» 79. Verschijnt 's Zondags om de 2 weken. Abonnement 5 fr. 's jaars. 5 JULI 1914 — 5 JUILLET 1914 Abonnement 5 frs l'an Paraît le dimanche à 2 semaines d'intervalle. 4me Année No 79 ANTWERPEN VOORUIT Beheer !■ en Opstel VA Verzoeninqsstraat, 19 K Antwerpen-Borgerhout |% Telephoon 452 TE KOOP M aan 10 cmen 't nummer ^ in de Boekhandels : ^ Roelans, S'Pieterstr. 4 k Forst, Meir, y5 % Bout de cigare, De Keyserlei, S m I Administration et rédaction Rue de la Réconciliation, 19 ANVERS-Borgerhout , Téléphone 452 EN VENTE à 10 cmes le numéro dans les Librairies : Roelans, rue S'Pierre,4 Forst, Meir, y5 Bout de Cigare, Av. De Keyser, 5 ANVERS ENAVANT Drgaan hebbende voor doel : De propaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». »•" AANGESLOTEN BIJ DE BELGISCHE PERSVEREENIGING VOOR TIJDSCHRIFTEN tv. VAN OtH V£/>4 C- AHMHS. Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défense des intérêts du commerce local. — Edité sous les auspices de la ligue» Anvers en Avant». AFFILIÉ A L'UNION DE LA PRESSE PÉRIODIQUE BELGE -s»! Gilbert Van Schoonbeke. L'histoire, a dit quelqu'un, n'est qu'une succession de faits qui se répètent après un certain laps de temps. C'est ainsi que la construction du cordon de forts, qui remplacera notre enceinte fortifiée et l'élaboration d'une foule de projets d'embellissements, de créations de nouveaux quartiers et d'amménagements de terrains devenus disponibles par la démolition de nos anciens remparts, nous ont ramenés à une époque qui rappelle singulièrement les années qui suivirent la conclusion de la paix de Grespy. Cette paix, qui fut signée le 18 septembre 1544, mit fin à la grande lutte que Charles Quint et François I soutinrent l'un contre l'autre. Après la guerre Charles entreprit, sur la frontière méridionale de l'ancien état Bourguignon — qui venait d'atteindre son étendue définitive — la construction d'une barrière de forteresses destinées à le protéger contre la France. La trouée de la Meuse fut défendue par les places de Mariembourg, de Philippeville et de Charle-mont, ainsi baptisées en -l'honneur de Marie de Hongrie, de Charles Quint et de Philippe II, tandis que la Citadelle de Cambrai commandés l'Escaut. Au centre même du pays, Anvers fut entourée dune nouvelle enceinte bastionnée, qui passa longtemps pour un chef-d'œuvre de construction militaire. Cette nouvelle enceinte de notre ville suivait à peu près le périmètre de l'ancienne jusqu'à la Porte Rouge. Mais, à partir de là, le nouveau tracé différait notablement du tracé antérieur. Du côté septentrional de la cité les remparts englobaient 4000 verges de plus que ceux que l'on venait de démolir. Il s'en suivit qu'un vaste terrain vague, dénommé le Nieuwstad, vint s'étendre au nord de la ville à l'intérieur même des fortifications.Anvers venait d'arriver à l'apogée de sa grandeur commerciale. Les magasins, les bureaux, les locaux ou s'assemblaient les marchands, les « pauden » et toutes sortes d édifices consacrés au commerce et à l'industrie, se multipliaient et occupaient, de jour en jour, plus d'espace. La construction des nouveaux forts, ayant nécessité la démolition d'un nombre considérable de maisons, qui s'élevaient à l'extérieur des anciens remparts, il s'en suivit une crise de l'habitation. Un grand nombre de capitalistes Anversois en profitèrent pour spéculer sur l'achat de terrains et la construction de maisons. Hubert De Buck, Jacques Van Hencxthoven, Gérard et Thomas Grammaye, Herman Boelen, mais surtout Gilbert Van Schoonbeke, père et fils, entreprirent ce nouveau genre d'affaires. Les tiers, ou peut être même la moitié des terrains situés à l'intérieur des remparts, était à cette époque occupé par les immenses propriétés de quelques patriciens, par de trop vastes maisons de maître, par des couvents, des églises et de grands « bleek » ou « raem-hoven ». Les rues étaient peu nombreuses et les voies de communication des plus défectueuses. Les spéculations sur la construction de nouvelles demeures contribua puissamment à changer cet état de choses. Les trop grandes propriétés furent morcellées ; les raem et les bleekhoven disparurent peu à peu, des rues nouvelles furent percées et des quartiers entiers surgirent à la place des solitaires enclos patriciens. Anvers changea d'aspect. Ce fut surtout à Gilbert Van Schoonbeke fils, que notre ville fut redevable du changement qui s'opéra. Lui seul traça plus de trente nouvelles rues; fit trois places publiques et construisit tout le nouveau quartier qui fut nommé « le Markgravenlei ». Ce fut le grand homme du « greater Antweip » d'il y a trois siècles et comme tel il a droit aux hommages d'une postérité qui, à la veille d'un agrandissement de la ville, bien autrement important que celui du seizième siècle, voudrait bien voir surgir un nouveau Van Schoonbeke. Gilbert Van Schoonbeke fils, naquit à Anvers en 1 5ig. Il était enfant naturel de Gilbert et de Béatrix Van der Veke, mais fut légitimé en 1544. Son père, contracta mariage avec Anne Stegemans, la belle sœur du célèbre négociant-banquier Gaspar Dozzi, qui, d'après la légende, aurait reçu la visite de Charles Quint, en reconnaissance de la grosse somme qui avait été avancée à l'empereur par cette firme Anversûise. Le mariage de Van Schoonbeke père eut lieu peu de temps après la naissance de son fils. Van Schoonbeke père avait commencé en 1511, les opérations fructueuses delà vente et de la revente de maisons et de la construction de nouveaux quartiers, qui devaient assurer plus tard au jeune Gilbert son immense fortune et son grand renom ; avant 1 533 même, le vieux Van Schoonbeke avait à son oncle Gaspar Dozzi, qui avait cependant essayé de le poignarder en 1545 ; Gilbert ayant, en sa qualité de fermier du Poids-public, dû agir contre l'opulent banquier. En 1546 l'habile ingénieur acquit un immense immeuble appelé « De oude Lombaerde » appartenant aux enfants de Domenico de Petra Viva et à ceux de Fransesco de Balsan ; il y perça la rue des Lombards. A cette époque la famille Van Spangen^ possédait à Le Monument de Gilbert Van Schoonbeke, sculpté en 1864 par Jean Van Arendonck. acheté plus de cinquante trois maisons, ainsi qu'un jardin à râmer les draps, sur le terrain duquel il ouvrit la « Rue du Roi ». Le fils fut vite initié aux secrets de la profession paternelle. Avant son mariage avec Elisabeth — la fille du tailleur Edmond Heyndrickx-Peeters — dont la rare beauté l'avait attiré et à laquelle il s'unit vers 1544, il s'occupait déjà de l'achat de propriétés. En 1542, à l'âge de 23 ans, il devint propriétaire du Raemhof à travers lequel son père avait tracé la Rue du Roi. La même année il acheta, avec Hubert le But, le refuge de l'abbaye de Baudeloo et y ouvrit la Rue des luifs. Quant au corps de logis du refuge, qui ne fut pas démoli lors du percement de la rue, il le vendit en 1547 Anvers une vaste propriété dénommée « het hof Van Spangen » dont l'entrée principale était à l'extrémité de la Rue du St- Esprit, et qui possédait une porte de sortie dans la « Kammerstraat ». Gilbert l'acheta en 1547 et traça sur son emplacement le Marché du Vendredi, la rue des Lions, celle de la Montagne, ainsi que deux passages vers le rempart des Tailleurs de Pierre. La même année lui échut, aù prix de 31000 florins Carolus, une étendue de terrain de 86 ares dans le périmètre de laquelle s'élévaient le « Houten Eeckhof », la grande maison de l'Artillerie, la demeure du charpentier de la ville, ainsi que quelques autres habitations. Il y construisit le « Nouveau Poids » et traça trois nouvelles rues, dites I d'abord Noord-, Oost- et Weststraat, mais appelées ensuite, d'après les enseignes de certaines maisons, de Hoorn-, de Bril- en de Raapstraten. Le bâtiment du « Nouveau Poids » fut inauguré le 12 mars 1548. Comme en ces temps les mariages de la bourgeoisie se célébraient avec un faste inoui et une assistance des plus nombreuses, Van Schoonbeke construisit à l'étage de grandes salles ou, moyennant quelque redevance, les Anversois pouvaient organiser le festin d'usage. L'étage du Vleeschhuis avait alors reçu la même destination. Le 18 janvier 1546-47, il devint propriétaire du « Hof ter Beke » qui appartenait à Guillaume van de Werve, écoutête d'Anvers et Margrave du Pays de Reyen. Cette propriété, avec quelques jardins adjacents, dont Gilbert s'était également rendu acquéreur, formait un bloc de 46 hectares. Il y fit une grande avenue qu'il appela, en mémoire de l'ancien propriétaire du « Hof ter Beke » : Marckgravenlei. Il y ajouta trois rues de moindre largeur : les avenues d'Emmaces, des petits Coqs et des petits Poulets. Le souvenir de l'antique « Hof ter Beke » se perpétua dans la dénomination d'un « Speelhof » de l'avenue des Margraves, qui continua à être désigné de ce nom jusqu'au commencement du i9me siècle. Ces immenses travaux attirèrent sur lui l'attention du gourvernement. Par suite de la construction de la nouvelle enceinte, dont les frais incombaient à la ville d'Anvers, les finances communales périclitaient. Pour remédier à cette situation l'on avait en vain eu recours à des impôts quelque peu exhorbitants sur les produits commerciaux, le vin, la bière, les maisons bâties et à bâtir, les terres, les ventes etc.; l'on avait même établi des impôts personnels. Il avait fallu recourir à l'intervention de banquiers Italiens et emprunter de l'argent à gros intérêt. La banqueroute était imminente. Quand en 1548 la reine Marie de Hongrie, la sœur de Charles Quint, songea à remédier au mal, elle s'adressa à Gilbert Van Schoonbeke pour lui demander conseil. Cet acte de la reine valut à notre ingénieur-constructeur l'envie et la haine de plusieurs notables Anversois, ce qui ne l'empêcha pas de se mettre immédiatement à la besogne. Il élabora un premier projet dont la réalisation aurait rapporté gros à la ville. Ce projet visait l'aménagement de la « Nieuwstad » qui appartenait en grande partie à la ville; mais dont celle-ci aurait du se rendre entièrement propriétaire. Après la construction de canaux, de quais et d'autres travaux visant les intérêts du port, la ville aurait vendu les terrains superflus ainsi que le jardin des anciens serments situé près de la Rue de l'Hôpital. Ce projet, modifié en 1551, put être partiellement exécuté, grâce à l'outillage de l'ingénieur qui disposait de tani de privilèges et d'installations aussi bien montées, qu'il put entreprendre, au prix de 14 à 26 florins la verge, des travaux pour lesquels d'autres devaient en compter 3o à 36. Il s'occupa de la construction même des fortifications, mais consacra spécialement son activité aux travaux entrepris dans le « Nieuwstad ». C'est là^qu'il édifia la fameuse Maison Hydraulique qui constitue encore une des curiosités les plus remarquables de la ville d'Anvers. Pour donner de la vie à ce quartier si morne, Gilbert avait résolu de transférer à cet endroit le commerce des bières en y bâtissant une série de brasseries qu'il allimenterait au moyen des ingénieuses machines de son « Waterhuis ». Le rêve de Van Schoonbeke était trop beau; il causa sa perte! Les brasseurs qui s'étaient établis de préférence dans la rue des Peignes — c'est là la traduction moderne du mot Kammerstraat, qui signifie Rue des Brasseries, — les brasseurs se sentaient lésés dans leurs intérêts. Ils ameutèrent la foule. Et le peuple qui était déjà au seizième siècle le gros Jean qui gobe tout ce que les meneurs prônent, pourvu qu'on leur débite d'ineptes calomnies, le peuple se laissa persuader que l'eau des brasseries du « Nieuwstad » était contaminée, « waerdoor datter een specie van mayen in 't bier quamp ». La populace courut aux armes et Van Schoonbeke, ainsi que son ami Maes, durent se refugier à l'hôtel de ville. Les gildes et les serments armés furent immédiatement convoqués; le sang coula, mais la révolte fut étouffée. Seulement le magistrat eut la faiblesse de prêter l'oreille aux revendications de la basse classe soudoyée par quelques brasseurs envieux et destitua Van Schoonbeke. du service

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