Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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21 februari 1914
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s.n. 1914, 21 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w57r/
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Samedi 21 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 21 Février 1914. Franco en Belgique Un an : ÎS ï » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces, . « la ligne, 20 cent. Réclames .... » 40 cent Faits divers ... c » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u pcHie iip» 30 cent émissions. . . , . » 1 franc RÉDACTION téi éounwc on FEUHLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EN S764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 f, Salle du 1 JOURNAL DE LIEGE « 1 Exposition ta (Eliras de 1 Mra0 Marie MOLITOR 1 peintre | ET 1 M. Eug. De BREMAECKER |» sculpteur A BRUXELLES S Cette exposition sera ouverte tous % les jours de 10 heures à 1 heure et de 2 à G heures du soir, jusqu'au % 22 février inclus. | ENTREE LIBRE » ÉTRANGER FRANCE A la Chambre Paris, 20. — La Clïambre continue la discussion de l'interpellation sur l'état sanitaire des troupes de l'Est. M. Maginot, sous-^secrétaire d'Etat à la guerre, prend la parole avec l'intention, dit-il, de dépeindre impartialement la situation telle qu'elle est. M. Maginot reconnaît que la situation est mauvaise sur un très grand nombre de points. Sur 367 garnisons, 125 eurent des cas de maladies épidémiques. M. Maginot cite Hhiver particulièrement rigoureux parmi les causes de l'augmentation des maladies et de la mortalité. M. Maginot dit que sur l'effectif total, le nombre des décès atteignit 1.11 pour mille, proportion annuelle atteinte depuis 1908. La situation en février est plus mauvaise qu'en janvier. M. Maginot dit en citant les statistiques, que la recrudescence de la mortalité parmi les civils est pareille. (Interruptions à gauche et à l'extrême-gauche.) M. Au gagneur reproche àr M. Maginot de choisir les villes, ajoutant que certaines garnisons sont décimées par les épidémies, alors que les civils sont indemnes. (Protestations au centre.) M. Maginot déclare qiu'une autre cause est incontestablement la présence de deux jeunes classes sous les drapeaux. (Cris à l'extrême gauohe : C'est la seule raison !). M. Maginot réplique : Il ne faut pas exagérer cette raison. D'ailleurs, il existait d'autre:? raisons militaires devant lesquelles nous devions nous incliner. (Applaudissements au centre et sur .divers bancs). M. Maginot expose toutes les difficultés auxquelles ?e heurtèrent les services du génie et de l'intendance pour exécuter les décisions dm Parlement. L'amiral Bienaimé interrompant, dit. que le ministre de la guerre avait demandé 60 millions de plus, correspondant à 40.000 hommes de plus. Une vive controverse s'engage. M. Etienne proteste énergiquement n'avoir rien dit de pareil. M. Barthou, attaqué par les socialistes, dit : Vous voulez me renverser une seconde fois! (Rires. Appl. au Centre et sur divers bancs à gauche). M. Maginot, continuant, dit qu'il faudrait savoir gré au génie et à l'intendance des résultats obtenus. (Vifs appl. sur les mêmes bancs). En résume, M. Maginot voit dans les interpellations sur la situation sanitaire de l'année, une campagne contre le service de 3 ans indispensalbe à la défense nationale, sur lequel on ne peut cependant pas revenir à quelques mois de distance. Ce3 paroles sont accueillies par un tonnerre d'applaudissements à droite, au centre et à gauche et des bruits à l'extrême gauche. Le président du Conseil va serrer la main à M. Maginot. Un vif mécontentement se manifeste (parmi les radicaux et les socialistes. On estime que l'incident pourrait bien modifier la composition de la majorité. La suite de la discussion de l'interpellation sur l'état sanitaire de l'armée est renvoyée à lundi après-midi. Séance levée. La grève au port Marseille, 20. — La grève des officiers mécaniciens continue sans incident. La compagnie a désarmé ce matin deux de ses cargo-boats, le Caucase,desservant la mer Noire, et le Normand, allant au Havre et à Londres. Les officiers mécaniciens des Transports Maritimes ont présenté des désiderata analogues à ceux des Messageries. S'ils ne reçoivent pas ce soir satisfaction, ils ont l'intention de débarquer. ALLEMAGNE Au Reichstag Berlin, 20. - A une question sur l'état sanitaire de l'armée allemande, le commissaire du gouvernement répond qu'il est satisfaisant et même sensiblement meilleur dans les derniers mois, que pendant la^période correspondante de 1912 et de 1913. On continue ensuite la discussion en deuxième lecture du budget de la marine. Le député Bassermann, national-libéral, estime que la détente politique internationale n'est pas si réelle que certains optimistes le croient. L'amiral von Ti-rpitz se félicite que tous les orateurs aient reconnu la nécessité de montrer le pavillon allemand dans les eaux étrangères. Cela fut impossible jusqu'à présent pour dos raisons stratégiques nécessitant la concentration de la flotte dans les eaux nationales, mais ce nouveau service est une nécessité non seulement économique, mais militaire. Il est indispensable pour l'Allemagne, ajoute l'orateur, d'être en relations plus étroites avec les peuples océaniques. Le but à atteindre, maintenant, c'est de réaliser ce que la loi navale a. prévu en ce sens pour avoir une représentation navale convenable dans les eaux étrangères. Rectification de frontière Berlin, 19. — La Chambre des seigneurs de Prusse vient d'être saisie -d'un projet de loi relatif à une rectification de frontière russo-prussienne entre le Ni'éimen et la Pissa. La Prusse céderait à la Russie une étendue de terrain de 90.770 hectares, tandis que la Russie aôvandonnerait à la Prusse 86.268 hectares qo territoire. Un comte meurtrier ^ Meseritz (Posnanie), 20. — Les débats di g procès intenté au comte Mielzynski, an g cien membre du Parlement allemand", on g, commencé aujourd'hui. Le liuis-clos a ét S? prononcé pour toute la durée du procès g Le médecin du comte Mielzynski a pri g. place à côté de lui. ê Le (prévenu, qui a déjà été condamn< ® précédemment pour outrages et qui parai j| affaissé et parle d'une voix faible, est ac g cusé d'avoir, dans la nuit du 20 décembri 1 1913, tué intentionnellement sa femme e ® le neveu de cette dernière, avec cette cir 5 constance atténuante qu'il a été vivemen 6 exaspéré par eux sans qu'il y eut de S£ g faute et qu'il a été poussé subitement l é commettre son crime. i Le verdict sera probablement rendu de | main. ANGLETERRE » Les opérations de lord Murray ^ Londres, 19. — La motion Ampfehill, ten g> dant à la nomination d'une commissioi £ chargée de faire une enquête sur les accu § sations portées contre lord Murray, a ét< adoptée aujourd'hui par la Chambre de: lords. A la suite d'une décision prise hier er réunion privée, lord Ampthill annonce dèî l'ouverture de la Chambre des lords que la motion dont il a annoncé le dépôt poui aujourd'hui sera présentée par lord Lans-dow ne. Cela revient à dire que le parti unioniste prend 1a. responsabilité de cette motion, dont voici la substance : « Une commission spéciale sera 'nommée 1 pour faire une enquête sur certaines accu-' sations et allégations publiées dans la presse contre un membre de cette assemibrée, lord Murray of Elibank. et sur toutes les 1 questions s'y rapportant. >» Lord Lansdowne. après avoir donné lecture de la motion, la développe en termes sévères. t Au nom du gouvernement, lord Crewe déclare qu'il ne s'opposera pas à la constitution de la commission demandée par * lord Lansdowne, mais il ne croit pas que » cette commission puisse servir à quelque chose d'utile. 5 La motion est adoptée sans vote. Un ministre battu dans une élection partielle Londres, 19. — Une élection partielle, qui soulevait beaucoup d'intérêt, a eu lieu ; aujourd'hui à Londres, dans le quartier de ; Bethnal Creen. , Cette élection était motivée par la no.ni-nation toute récente de M. iMasterma*: -n poste de chancelier du duché de Lancas-; tre, car on sait qu'en Angleterre tout mem-: bre des Communes entrant dans le minis-L tère ou tout ministre changeant de portefeuille, doit se représenter devant ses électeurs.t, M. Masterman a été battu de 24 voix par le major Mathew Wilson, candidat unioniste.; Voici les chiffres : Major sir Mathew Wilson, unioniste, 2.828 voix ; M. iMasternian, libéral, 2.804 voix ' M. J. Scurr, 316 ivoix. j La défaite de M. Masterman est duo à l'intervention des socialistes : aux précédentes élections, M. Masterman avait été , élu avec 184 voix de majorité sur son ad-l versaire unioniste, le candidat socialiste obtenant 134 suffrages. Explosion de dynamite Londres, 20. — Une exnlosion s'est produite ce matin dans une fabrique de dynamite près de Glasgow. ! C'est un peu après 10 heures que l'acci- > dent est arrivé. Les dégâts sont considérables et s'etendent à tous les bâtiments de l'usine. Le bruit de l'explosion a été 5 entendu ù une distance de 40 milles. Les > victimes ont été transportée à l'hôpital. Jusqu'à présent, on annonce que 7 per-; sonnes ont été tuées et 2 tblessées. s La fabrique est située à environ 30 milles de Glasgow. PORTUGAL Amnistie politique à. l'étude Lii-foonne, 19. — A la Chambre des dépu-; tés, M. Bernardino Machado, (président du conseil, présente un projet d'amnistie s'ap-L pliquant à tous les individus jugés et condamnés pour do'lit/s politiques, qui sont détenus ou expatriés, sauf aux chefs; ceux-ci sont bannis. Les accusés non encore ji> t gés seront soumis à un jugement, mais dès maintenant ils seront mis en liberté. L'amnistie s'applique, outre les crimes l de rcibellion, à ceux contre la loi de sapa-ration, aux menaces de désobéissance envers les autorités, aux abus de pouvoir, aux délits de presse. Elle ne s'étend pas a.uLX individus qui firent usage de la dyna-5 mite ou commirent des attentats contre les personnes. k Sont également compris dans l'amnistie * les individus qui commirent le crime de e désertion en outre du crime de rébellion, mais les officiers et les sous-odtficiers se-s ront exclus de l'armée. La Chambre a voté l'urgence et la discus-i- sion immédiate. Les orateurs démocrates se sont montrés favorables à la proposition. Les orateurs de droite, au contraire, désiraient une amnistie encore plus large. M. Bernardino Maohado a déclaré ne pas poser la question de cabinet. - RUSSIE 1 Un démenti r Saint-Pétersbourg, 20. — D'après une in formation, dei l'Agence Télégraphique de Saint-Pétersbourg la nouvelle d'après la quelle on aurait préîeré la maison Arms i trong à un établissement français (à l'oc-' casion de la création d'une fabrique de ca nons à Perm, est absolument fausse. Le question de la création de la fabrique de - Perm est actuellement à l'étude au minis tère du commerce. Elle sera ensuite portée devant le Conseil des ministres qui la ré soudra en dernier ressort. S TURQUIE Conseils franco-russes à la Porte Constantinople, 19. — Au cours de soi r voyage à Saint-Pétersbourg, M. PacKitch ,g exprima le désir que la Russie donn;\t h conseil amical ià la Porté de hâter la con )] clusion de la paix turco-serbe. e En conséquence, le gouvernement rusa ,s donna des instructions à M. Goulkevitch chargé d'affaires, de faire ici cette démar che amicale. Après la conversation, la Porte remit ui projet turc qui vient d'être communiqué ; . Belgrade par l'entremise de M. Hartwig. Le même conseil amical a été donné à h ^ Porte par la France. Dissentiments parmi les officier! i- de la mission allemande is Saint-Pétersbourg, 19. — La Gazette fl -e- la Hourse publie aujourd'hui une dépêch de son corresipondant à Constantinople ai nonçant que la mission allemande envoyé i en Turquie quitterait l'armée ottomane. La version russe diffère totalement d L cette information. On déclarait aujourd'hu ; dans les milieux officiels, qu'il s'agit sim plement d'un désaccord entre quelques od j liciers allemands de Con stantinople. Ce m ci abandonneraient la mission et seraien > remplacés par d'autres. RALRANS Le procès des ministres bulgares ' Comme nous l'annonçait hier, une dé • pêche de dernière heure, le procès des an ' ciens ministres a commencé à Sofia. Le général Savov était absent pour eau se de maladie, mais ses avocats étaient pré sents. Aussitôt après la constitution du tribu nal, la lutte s'est engagée par une attaqui ele M. Ghenadieff en personne, qui réerus* un des juges. — J'attendais, dit-il, ce jour avec impa tience, car je veux que mon innocence écla i te nu cours du procès. Je tiens tout d'à bord à faire ressortir le fait que, loin d'être ; considéré comme accusé, j'aurais plutôt le i droit d'accuser. Ces paroles provoquent une altercatior entre M. Ghenadieff et le procureur, mais elles' produisent une gra/nde impressior sur l'auditoire. On attend, avec impatience les explications de M. Ghenadieff, d'abord parce que l'on connaît l'activité qu'il déploya comme ministre, son tempérament combatif et son talent oratoire, et ensuite parce qu'on estime que les charges qui pèsent sur lui ne sont pas sérieuses. Le tribunal s'est ajourné à mercredi prochain pour permettre de compléter certaines formalités de procédure. Mercredi, il sera probablement nécessaire de statuer sur un plus long ajournement, afin de laisser aux juges le temps de prendre connaissance du dossier. MEXIQUE Le remaniement ministériel Mexico, 19. — On annonce aujourd'hui j un nouveau remaniement ministériel. M. J Portillo y Rojas, ex-gouverneur de l'Etat i de Jalisco, est nommé ministre des affaires : étrangères, en remplacement de M. Que-| rido Meheno, qui prend le portefeuille du ! commerce. ■ M. Tamariz inaugure le ministère de | l'agriculture, de création toute récente, j MM. Portillo y Rojas et Tamariz sont ! des membres influents du parti catholique. , Le premier est un juriste distingué, auteur d'une étude sur la doctrine de Mon-roë, qu'il déclarait inadmissible, contraire au droit des .gens. Selon luf cette doctrine est un véritable défi lancé à l'Europe, et ' l'efficacité de son application dépendrait ! uniquement des moyens coercitifs dont dis-, poserait l'orgueil américain. j L'arrivée de M. Portillo y Rojas au mi-; nistère des affaires étrangères est donc si-1 gnificative. JAPON Les scandales dans la marine Tokio, 20. — En attendant que la commission d'enquête relative aux scandales navals communique ses conclusions à la Diète, les perquisitions se poursuivent et s'étendent aux domiciles des officiers su-, périeurs des stations navales de Yokosuka i et Kure et au dépôt de Tokuyama. On s'at-, tend à des révélations sur les usines de bri- I Paris, 20. — La Chambre des mises en accusation statuant sur une opposition formée par M. Germain, le financier récemment arrêté, vient de confirmer la décision du juge d'instruction qui refusait la demande de mise en liberté provisoire du linancier. Bucharest, 20. — Aux élections à la | Chambre pour le 3e collège électoral, 39 , libéraux et 1 conservateur-démocrate ont été élus. Parmi les élus se trouve le mi-• nistre du travail, M. Angelesco. ! Brème, 20. — Le vapeur Forelle, qui était I parti il y a deux mois pour l'Islande, a ; sombré avec tout son équipage composé de j 13 hommes. * i Riga, 20. — Les ouvriers de l'établissement de constructions navales Becker, qui étaient en grève, ont repris le travail à l'exception de 70 d'entre eux qui seront con. gédiés demain. A- Washington, 20. — Une dépêche reçue au département d'Etat annonce la mort d'un riche fermier anglais. M. W.-S. Ben-ton. capturé par le général Villa, chef ré-volutiormiste des Mexicains. L'ambassadeur anglais ù Washington avait prié hier le gouvernement des Etats. VJ1I1Ô Vie lUHC une ucimu v.n i tenir la mise en liberté de M. Benton. w.x. K' rjin-n»vx>. ca.msr.w-gKU'i Les Questions sociales vues par un inerénieur il Nous continuons l'étude de l'intéressan volume (1) de M. llcnry. Le second cha pitre, imitulé la Grève, renferme nombre d'observations vécues, d'un grand intérêt. Après avoir montré la genèse de ces con • flits, qu'il ne faut pas confondre avec le . prétexte souvent insignifiant qui provoque la déflagration, l'auteur en montre l'ori gine dans l'antagonisme latent, dans Ici maladresses des uns, les idées préconçue: des autres, la. suggestion des foules pa les meneurs, l'intervention inconsidérée d< ! l'opinion ou des pouvoirs puiblics. Citons 1 cette observation personnelle si instructive ; « Au cours d'une longue grève, non: : avons eu l'occasion d'interroger de nom breux ouvriers ainsi suggestionné ; nou > avons alors noté les déclarations qui nou furent faites, avec une loi d'apôtre, pa ' des ouvriers paraissant très raisonnable en période calme. j De l'un d'entre eux, auquel nous signa t lions la nécessité des chefs et leur rôl parfois difficile : t — Monsieur, un homme en vaut un au tre, tous doivent être égaux! — Mais alors qui commandera? •- — Tous. 2 (1) Le Socialisme et l'Art de commande 2 dans l'Industrie, H. Vaillant-Carmanne éditeur. 1 Et comme, à cet égard, nous manifestions notre scepticisme, un tout jeune homme in- - tervint et nous lit cette réponse qui nous : a engagé à ne plus insister : — Monsieur l'Ingénieur, vous êtes plus instruit que moi, mais le proverbe dit qu'il y a plus d'esprit dans deux têtes que dans t une. Donc, il y a plus d'esprit dans notre assemblée qui a mille têtes. Nous avons senti, ce jour-là, l'abîme qui existait, entre le raisonnement et le raisonnable ! Dans une autre circonstance, -un ouvrier manœuvre nous déclara : C'est nous seuls, les ouvriers, qui nourrissons la société, donc nous avons le \ droit d'organiser la production!... ■Nous nous sommes bien gardé de penser tout haut crue l'expérience montrait qu'ils [ n'en étaient point capables. [ Parmi ces meneurs, qui au cours des grèves parlent au nom de tous, il en est de misanthropes, désespérément lassés. Témoin, un jeune et solide gaillard auquel. nous reprochions de ne pas travailler : , — A quoi bon travailler ? Ceux qui jouis-j sent de la vie ne travaillent cf. ceux qui travaillent ne jouissent pas de la vie. Point de solutions intermédiaires ; deux i asymptotes : jouir, souffrir... — Alors ? Ne rien faire ? Détruire ? Lorsqu'on <îst chef d'industrie, c'est-à-dire entraîneur au travail, que répondre à ceux qui viennent, vers vous, imprégnés jusqu'aux moelles de ces extraits, appris par cœur, d'une litanie collectiviste ? — Vous chômez depuis plusieurs mois et vous avez perdu une somme considérable ; de salaires. — Je n'ai rien perdu ! _ ? — Naturellement, je suis ouvrier, donc je ne puis rien épargner ; si j'avais travaillé, je n'aurais pas un sou et je me serais usé un peu plus ; je n'ai donc rien perdu.... au contraire ! Quelles que soient les circonstances qui ont amené un homme de 30 ans à cet état de parasse, de désespérance ou simplement cTégoïsme, il faut bien reconnaître qu'elles en or.t fait un triste individu; On doit se garder d'attribuer la formation de ees déchets sociaux aux seules thee). ries des dieux du socialisme moderne ou de leurs prêtres ; le mécontentement prend d'abord naissance à l'occasion du travail — c'est au patron à veiller. ■— le meneur n'intervient qu'ensuite. Ce meneur cet -à l'affût de tout incident, vrai ou faux, pouvant s'interpréter en défaveur des chefs ; il est là pour le déformer, le colporter, l'amplifier ou le créer ; c'est soi:' métier de tous les instants. Il guette l'ouvrier mécontent, pour l'exciter !• toujours, pour le calmer jamais. Lisez un } quotidien collectiviste et cherchez à y découvrir un seul article, une seule phrase j pour engager, sans restriction, les ouvriers à avoir du cœur .tu travail productif, source de toutes richesses ! » Passant à l'étude ele la grève du Bori-nage de janvier-février 1912, qui intéressa | 34.CÔ0 ouvriers, auxquels elle fit perdre 5 • millions de salaires, et auxquels elle fut imposée pour des causes minimes par un resi'erendum de 9.500 mineurs, (M. Henry montre la cause réelle d'une situation aussi déplorable. C'est que les mines dont il s'agit ont occupé on 1911, 32.312 ouvriers et pendant ! ce temps 52.413 ont d'orme leur préavis de | congé. j Comment obtenir d'une armée d'ouvriers | qui change entièrement de patron tous les [ 7 mois, une discipline oui la mette à l'abri : des excitations du dehors ou des effets d'un | mécontentement local. Le chapitre III. d'un -caractère documentaire, fait le procès des chefs et eles polîti-: iciejns socialistes qui accusent l'industrie ! privée de « rogner sur les salaireis, de fi-I » louter sur les heures de travail, de ran-, » çonner les consommateurs, de falsifier les ; » produits ou de dilapider les richesses na-; » turel'les qui forment le patrimoine com-» mun des .générations. » (Vandervelde), ce ; que les ouvriers traduisent ainsi : « Tous » les -maîtres sont des voleurs. » i Si l'auteur-combat le. socialisme c'est sur-. tout parce qu'il y voit une entrave ii la productivité qui, seule, peut améliorer le , bien-être général. i « Où donc les entreprises prolétariennes ! » ont-elles manifesté.leur productivisme su-j » périeur ? Organismes défensifs, oui ; » créateurs, non. » Quant aux entreprises d'Etat, chères l à certains démocrates, nous connaissons ! l'effet utile de leur personnel 1 La situation d'une partie de ce dernier y est peut-être satisfaisante* mais pareil résultat coûte vraiment cher à la collectivité qui ne se nourrit pas 'le formalisme et de rap-I ports. »> } La conclusion, c'est un appel viril aux ! dirigeants industriels qui .doivent reconquérir la confiance qui s'en est .allée à ' l'iEtat, aux hommes politiques, aux me-, neurs, en apportant une contribution plus ■ grande au bien-être, à la sécurité et à la ! discipline générale : ce sera l'œuvre d'une génération de dirigeants avertis et tra-j vailJeurs dont La sélection s'opère sous la Poussée des événements. Les chapitres suivants sont consacrés au patron, cette entité complexe que les ouvriers qui constituent l'entité opposée définissent ■ « Le patron, c'est les Maîtres ». L'entité ouvriers, elle n'existe en Belgique que sous la forme de syndicats politiques dont la majorité se recrute parmi les faibles, les mécontents, les jeunes gens et les inadaptés. Certes, le syndicat, quelque mal conduit qu'il soit trop souvent, a son utilité, mais il crée aussi des entraves injustifiées au travail et la résistance des patrons est indispensable à l'équilibre. On se fait ' généralement une idée très fausse du patron, dans le monde des intellectuels, qui sont des gens d'inaction, tandis que les patrons sont en grande majorité des gen* d'action. M. Henry étudie spéeialemént le concept Patron des ouvriers, le concept patron d'un homme politique, et le Patron suivant Taylor, dont l'idée directrice vise à accroître le rendement en travail, sans augmenter la fatigue de l'ouvrier de façon à conduire à une augmentation considérable des salaires. Quand un ouvrier croit avoir reçu trop peu pour son travail, il est convaincu que ses chefs sont des voleurs. Croit-il avoir reçu trop ? Il pense d'eux que ce sont des imbéciles. Enfin, s'il lui parait que son salaire est - bien établi, il dira du chef : celui-là, au > moins est. un honnête homme. Ett c'est là le plus beau compliment que son patron puisse en attendre. C'est ici qu'interviennent très utilement les expériences de Tayle>r si l'on prend soin de les adapter au milieu. Taylor nous montre les chargeurs de r fonte dont la production passe de 12,5 à , 4-7 tonnes par jour; il nous indique comment l'effet utile d'un terrassier peut va rier de 16 à 59 et les salaires de ces ouvriers augmenter de 60 à 100. Oss maçons posent 275 briques, par jour, conformément aux ordres de leurs syndicats, pour des travaux exécutés pour une municipalité; ils en posent 375, par jour, pour travaux particuliers. Bien ccmduits, Men organisés, bien payés, ils arrivent à poser 350 briques à l'heure. L'organisation scientifique règne dans le second cas, la discipline syndicale dans le premier. Cent et vingt ouvrières travaillent dix heures et demie par jour, pour réceptionner des billes de bicyclettes ; 35 ouvrières sélection frétas font, après organisation, le même travail en huit heures et demie. Leur salaire est doublé. Veut-on une idée de la ténacité de F. Taylor (qui est l'inventeur des aciers à coupe rapide) ? Cet ingénieur a organisé des essais ayant pour but la détermination des lois qui relient entre elles les dispositions à prendre, pour travailler au tour, avec un rendement maximum. Ces essais, au nombre de 45.000, durent 26 ans. Les rcsu/ltats que connaissent tous les mécaniciens couronnent ce bel effort. Taylor combat le travail aux pièces, que l'on retrouve à l'origine de nombreux conflits. Cette méthode peut, en effet, conduire certains ouvriers au surmenage, par appât du gain ; d'autres à la paresse voulue, par crainte de voir diminuer les prix unitaires de leurs travaux. Le patron, tel que le conçoit Taylor, aidé I d'une armée de chefs d'équipe, sélectionne les ouvriers, leur indique les moindres détails de l'exécution de leur travail, fixe la tâche journalière et la rémunération y afférente.En somme, quelles déductions tire Taylor d'une vie d'observations, d'études du détail et d'efforts soutenus ? a) Pour faire un travail même simple, charger du sable par exemple, il y a cent .manières de procéder — l'une de ces manières coûta moins d'efforts que les autres. — Il faut choisir cette manière et l'imposer aux ouvriers. Il faut ensuite la perfectionner.b) L'étude scientifique du chargement du sable doit être faite par des hommes instruits. Il en est de même de tous les procédés industriels, dans l'étude desquels il n'y a pas de détails négligeables. Taylor agrandit ainsi, sans limites, les devoirs des chefs. c) Le but de Taylor est l'économie des efforts humains appliqués à l'industrie. Il est absurde de faire des efforts inutiles. Toutes les richesses d'une civilisation viennent des efforts des hommes. d) En organisant scientifiquement le travail, les hommes pourront produire beaucoup plus de biens qu'aujourd'hui, avec des efforts moindircs. Pour cela il faut leur imposer les méth-odes scientifiques. e) L'aibondance de biens fera augmenter le pouvoir d'achat, du salaire : avec l'accroissement des biens matériels, il y aura accroissement de bien-être général. f) Il faut éviter de charger un Itomme d'une besogne pour laquelle il n'a pas ou peu d'aptitudes. g) Dans l'application du système, il faut être prudent, tënace, travailleur, humain et psychologue. En Belgique wi^-p-gn La santé du Roi Une note officielle concernant la santé du Roi : Contrairement à ce que disent certains journaux, le souverain a repris ses occupations habituelles. Il signe le courrier, reçoit des audiences et se promène même dans les jardins autour du palais. Le Roi a fait hier après-midi une sortie et s'est promené au foois de la Cambre. Le souverain tenait le bras en écharpe. Les habitations ouvrières Au projet de loi instituant une Société Nationale des habitations et logements à bon marché, le gouvernement vient d'ajouter plusieurs amendements relatifs aux articles 10, 12, -17, 23, 26. 27 et 28. Il crée même un nouvel article, le 23 bis, ainsi rédigé : « Les acquisitions d'immeubles faites à titre onéreux par la Société Nationale, de quelque manière que ce soit, sont exemptes des droits d'enregistrement et de transcription. Les donations entre vifs de biens, meubles ou immeubles et les legs au profit de la Société Nationale, des sociétés agréées et des sociétés d'habitations ouvrières sont passibles, suivant le cas, des droits établis. » Jusqu'ici, la Gauche n'est pas parvenue ià faire passer un seul amendement. Et, pour éviter qu'une seule de ses propositions ne soit admise, M. Levie, plus décidé que jamais à paralyser les initiatives de l'opposition, a présenté au dernier moment un nouveau texte concernant certains articles. C'est là un procédé plutôt singulier. En q-uoi le gouvernement serait-il amoindri en acceptant certains amendements de la minorité. Il ne s'agit pas ici d'un projet de loi politique ; on ne conçoit donc pas pareille attitude. La défense du Bas-Escaut On ne parait pas s'occuper beaucoup de la défense du Bas-Escaut. A quoi bon dépenser tant de millions pour la défense du camp retranché d'Ani\ers, si une brèche immense reste ouverte par où l'ennemi entrerait aisément dans la place. Il paraît que l'enuplacement de certains ouvrages entre le fort de Iiaesdonck et celui de Doel reste encore à déterminer. D'ailleurs les forts de Doel et d'Oudendijk ne sont pas encore construits. Le département de la .guerre et le département des Travaux publics ne pourraient-ils se mettre d'accord pour régler définitivement le régime du fleuve. Cette décision prise, le tfénie s'occuperait enfin d'établir la défense du Bas-Escaut. ! Si la guerre éclate quelque jour entre la i France et l'Allemagne, ce sera d'une façon:- foudroyante. Ce iour l'a, si le camp retranché d'Anvers a toujemrs vers le nord sa brèche emverte, saura-t-il résister à l'envahisseur ? (L'in&titut de Gembloux L'institut de Gembloux a été fréquenté par 169 élèves en moyenne au cours de ces dernières années. Or, cette population estudiantine est composée pour plus de la moitié d'élèves d'origine étrangère. Les pays d'outre-mer continuent à faire appel à nos professeurs et à nos anciens élèves pour 1 organisation de leurs ecoles supérieures d'agriculture et de leurs postes zootechniques. Les installations et l'outillage scientifique ont été perfectionnés notamment pour l'enseignement du génie rural et de la technologie. La station laitière a repris son ancienne actualité. L'école d'agriculture à Huy L'école d'agriculture de Huy a été fréquentée par Zô élèves en moyenne. Une commission a été constituée pour rechercher les moyens de l'orienter dans une voie nouvelle, les populations agricoles paraissant s'en désintéresser. Le bail passé le 10 février 1899 pour la location de la propriété ue Saint-Victor, occupée par l'école, ayant expiré, l'Etat a levé l'option d'achat qu'il s'était réservée et a acquis le domaine. Par suite de la démission et de la mise à la retraite de quelques professeurs, des changements ont été apportés à la composition du personnel enseignant. Sièges de légation La section centrale du budget des affaires étrangères a demandé que le Gouvernement acquière partout au fur et à mesure que l'occasion se présente, des immeubles destinés à loger nos agents diplomatiques et consulaires. Cette mesure aurait un double avantage. Elle fixerait d'une manière définitive le siège de la légation. Il arrive, en effet, que par le fait du déplacement d'un ministre, le siège de la légation est transféré dans un quartier tout différent de l'ancien. Il en résulte que nos nationaux de passage à l'étranger sont ainsi astreints à de nombreuses et multiples recherches. N'importert-il pas de remédier à cette situation si profondément regrettable. L'immeuble appartenant à l'Etat, il serait aisé d'aménager les bureaux d'une manière pratique. Ce serait aussi le moyen d'avoir des locaux suffisants pour la conservation des archives et de la bibliothèque.En vertu du principe de l'exterritorialité !e siège de nos légations est considéré comme une extension du territoire belge. La Belgique a su conquérir une place de premier ordre parmi les nations ; il faut qu'elle J'affirme -d'une manière (officielle en ayant un siège digne d'elle partout où elle est représentée. C'est au gouvernement à profiter de toutes les occasions pour'acquérir les immeubles nécessaires. L'emploi de la céruse La section centrale, chargée d'examiner la proposition de loi supprimant l'emploi de la céruse dans les travaux de peinture exécutés tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des ibâtiments, s'est réunie vendredi, sous .la présidence de M. Nerincx. Etaient présents : 'MM. Mabille, Delporte, Galopin, Elbers et Bertrand, auteur du projet. M. Mabille a été nommé rapporteur. Des membres ont fait remarquer que la céruse avait été proscrite des travaux officiels ; que. d'autre part de nombreux pays avaient voté des lois de l'espèce. La France, a fait remarquer M'. Bertrand, est entrée dans la. voie de la prohibition le"20 juillet 1909 ; la loi entrera en vigueur cette année même. Elle stipule que l'emploi de céruse de ^l'huile de lin plombifère et de tout produit spécialisé renfermant de la céruse, est interdit dans tous les travaux de peinture, de cpielque mature qu'ils soient, exécutés par les ouvriers peintres, tant -à l'extérieur qu'à l'intérieur des bâtiments. Dans d'autres pays, des mesures rigoureuses ont été prises, en ces dernières années, pour combattre le mal produit par l'emploi de la céruse. La proposition Bertrand a été adoptée à l'unanimité. L'école professionnelle ae Borna Du Journal du Congo : Neuf élèves sont sortis le 31 décembre dernier de l'école professionnelle de Borna. Deux devront doubler leur dernière année. Un des neuf sortants, nommé Jacques Go-nota, a été engagé comme oapita à la même école à raison de 50 francs par mois plus la ration. Les huit autres cherchent de l'ouvrage. Trois comptaient, aux dernières nouvelles, se rendre à Kinshasa où ils espéraient trouver à s'employer plus .facilement qu'à Borna, la main-d'œuvre étant très abondante actuellement dans la capitale du Congo. Les chemins de fer de Mayumbe La convention intervenue entre la colonie du Congo belge et là Société des chemins de fer vicinaux du Mayumbe, a pour objet le rachat par la colonie des concessions accordées par l'Etat indépendant à la société. La Belgique est amenée à racheter le chemin de fer puisqu'elle a poursuivi la construction du prolongement de la'ligne au delà de la Lukula vers Tshela, qu'elle exploite avec un tarif rédtuit. La compagnie, ayant maintenu le sien, la situation est anormale et porte préjudice au développement économique de la région. Le gouvernement s'est mis d'accord avec la société pour racheter la partie qu'elle a construite moyennant le paiement de quatre-vingt-quatre annuités forfaitaires de 90 mille francs. Il pourra se libérer anticipativement de cet engagement en versant à la société une somme égale au produit de la capitalisa-tien à 3 o. c. des annuités restant à payer. La valeur actuelle de cette libération est de 2,750,000 francs. Bourses de voyage En 1913, le département du Travail a dépensé 7.190 francs du chef de bourses de voyages. Ces bourses sont accordées à des élèves méritants d'écoles supérieures du commerce suibsidiées par le département, pour leur permettre de faire pendant les vacances de? séjours de perfectionnement à l'étranger. Esterons qu'elles sont délivrées avec impartialité et que les cléricaux n'en profitent pas presqu'uniquement. 5 millions de pièces d'or Nous avons annoncé, d'atprès une NoU Havas, que le gouvernement avait décidé de frapper des pièces d'or de 20 francf pour une valeur de cinci millions. C'est une erreur, paraît-il, c'est-à-dire que ce n'esi pas le gouvernement, mais le conseil de la Banque Nationale qui avait à prendre et qui a pris cette elécision. Ces pièces se ront frappées avec "de l'or ele notre colonie congolaise. La. Banque Nationale va même s'efforcer d'acheter tous les lingots d'or pro venant du Congo pour les monnayer au fui et à mesure de leur acquisition. Ainsi s'ac croîtra l'encaisse-or de la Banque Natio nale, qui était, à la date du 17 courant, d< 250,415,845 francs. Enfin, nous allons donc revoir de l'or. Association de l'Union libérale de l'arrondissement de Liège Elections législatives .Conformément à l'article 31 des statuts nous avons l'honneur d'imiter les membres de l'Association et les électeurs de l'arron-; dissement de Liège à présenter des candi-; dats effectifs et 'suppléants ien vue des i élections prochaines à la Chambre des Re-; présentants. ; Toute candidature à une place de mandataire effectif ou suppléant doit être présentée par un écrit signé au plus de cinq : associés ou électeurs. j Elle doit porter l'acceptation du candi-: dat présenté, son engagement de se sou-i mettre au résultat du poil et, en outre, si le candidat est étranger à l'Association, elle doit mentionner son adhésion au programme et aux statuts de l'Association. Les présentations seront reçues jusqu'au j samedi 28 février, à midi. Elles doivent : être adressées à Monsieur le Président do j l'Association Libe'rale, 4, place du Théâ-j tre, à Liège. Liège, le 19 février 1914. Le Secrétaire, Le Président, Jules Mestreit.. Paul Van Hoegaerden. ÉCHOS • • r» j EPHEMEUIDE Nous avion# une belle marchande de bexLrrc, Elle avait le ïé<jer mouchoir en pointe, tout blanc avec de petits anneaux rouges, qui serrait ses cheveux dont seuls paraissaient les ondes des bandeaux sur le front. Elle avait un châle noir d fleurs mauves et vertes, un ■ tablier roide, une jupe a gros plis, un peu courte. Quand elle entrait dans la maison, une bonne odeur de campagne et de prairie entrait avec elle et toust nous étions aussitôt souriants, car Jeann-eau-beurre Hait, pour nous la personnification de la santé et de la bonne humeur. La vieille servante nous assurait bien que son beurre ne valait pas mieux que celui de la boutique, mais pensez donc : Jeanne-au-beurre mettait son argent dans une chaussette, son panier était blanc comme la «macaye» et le petit coussinet quelle posait sur sa tête pour porter la marchandise était fait de vieux drap comme on n'en trouve plus et ressemblait à une chose de musée. Mais voici J eanne-au-b eurre transformée. Elle vient en cheveux qui. sont gras et épais, son visage qui n'est plus encadré du mouchoir clair a un teint fané, elle a mis un tablier foncé à bavette et .von beurre est dans un panier qu'elle tient au bras par une anse. Ce n'est plus la bonne odeur de campagne qui entre avec vous, ma pauvre Jeanne, et nous songeons tout à coup que Jwpille n'est somme toute, qu une vilaine banlieue d'usines et de fumées.« On n en voit plus, Monsieur, des mar~ chaudes avec des mouchoirs et ma fille qui. travaille en ville était honteuse de mot dans le tram ». Tant pis, tant pis, Jeanne-au-beurre, ti vous lisez ceci, vous comprendrez pourquoi vous avez perdu un client. \ otre beurre, certes, ne valait pas mieux que celui-ci qui doit contenir bien de mauvaise graisse, mais vous aviez un mouchoir en pointe avec de petits anneaux rouges, et un châle de bonne femme, et itn tablier •*i frais. (Quoi? vous mettez même votre argent dans un porte-monnaie !). Vous sentiez le village et vous rappeliez les vacances et les chansons de patois. Le beurre falsifié du marchand a du moins des affiches joyeuses où l'on voit des vaches rousses et des fermières roses. Compère Guilleri. o o o J^Jous avons parle, il y a quelques mois, d'une curieuse invention américaine que les Liégeois ne tarderont pas à expé-runenter. Une des grands restaurants de chez nous va, dit-on, appliejuer ce système américain, et sa clientèle brûle du désir de le voir fonctionner. Chaque table sera munie d'un menu et en regard de chaque plat il y aura un bouton électrique. Devant le client se trouvent des assiettes et un couvert complet. Il choisit son plat et presse le bouton correspon-| dant. Dans la cuisine, un grand tableau ! indique toutes les tables numérotées et les | plats ; le chef et ses aides sont là comme i les demoiselles du téléphone : ils mettent I le plat demandé dans un appareil et le i client le voit surgir — c'est le mot — à sa droite. Pùis il presse un autre bouton et l'assiette vide disparaît ; en même temps, un jeton en aluminium apparaît devant le client indiquant le prix du plat consommé Comme on je voit, le système est fort sim-ple. j I ooo 1 opinion publique aux Etats-Unis se pas-: sionne actuellement pour un pari ori-, ginal que vient de faire une jeune Améri-I caine, Miss Eva Doaglass, dont le père est ; conservateur des eaux et forêts dans l'Etat j du Maine. ; Cette jeune fille «fui, dès l'enfance, a véern j dans les bois et qui en connaît admirable-I ment la faune et la flore, a décidé de vivre ; seule eleux mois au plus profond de sa i forêt natale, loin de toute civilisation. D'a-j près les termes de la gageure, elle ne devra emporter qu'une seule robe et pas do provisions. Il lui faudra, en conséquence, j renouveler ses vêtements et se nourrir en i tirant exclusivement parti des ressources I de la forêt. On l'autorise à faire usage d'un j solide couteau de chasse et d'un arc ; mais là se bornent les emprunts qu'il lui est 1 permis de faire à l'outillage civilisé, j La jeune fille a la plus grande confiance ' en la réussite de son entréprise, et elle se J propose de démontrer que la nature offre toujours de quoi subvenir aux besoins d'une vie simple. 0 0 0 "yjn journal hebdomadaire berlinois 77o-land von Berlin, nous apprend que Je célèbre colonel von Reuter est un parent assez éloigné de plusieurs souverains européens parmi lesquels le roi des Belges. Et voici comment : Le héros de Saverne, qui passe désormais comme l'incarnation de tout ce qu'il y a ele plus prussien, n'est pas Prussien du : tout, mais Cobourgeois. Il est même le pe-: tit-fils du duc Ernest II de Cobourg. Par . son père, il est vrai, il est de bonne des- • cendance prussienne et militaire, mais par ■ , les femmes il descend de Cobourg. Il es! • ; d'ailleurs né à Cobourg en 1860 et il porte : le* prénom d'Ernest, comme son grand- père. En 1855, le duc Ernest présenta à la coui

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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