L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 10 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3775t3gz43/3
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3ÔMte Année N°. 86S ■ — — s cents Samedi 10 «mars B@l^ L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer «Journal dasoti^Iera <&u matin paraissant en Hollande.. Beige est notre nom de Famille. |W«iiT«Ta*iiiM»lu»im,ii,.w«n».iiB '■■■UII.W.'B r ■ ,r - -■ t-_, ■ , n,n fil i»twhi»m. ■W.lll Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGYVAO 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jasffiaers. ( Cîsai-Bes Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: j René ciinnltory, Emile Pataparé. Pour les annonces, abonnes: ats et vent® au numéro, s'adresser à l'Administration ttu iournal;N.Z.Voorburgwal 234-240, Amste/dam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefl.1.50 par mois. Etranger fl.2.00 par mo is Annonces: cents la ligne. Réclames: 30 cents ia ligne. Devant Bagdad Noua vivons dans 1 attente au graimo <s»o-îiements. A embrasser d'un coup d'oeil les opérations sur l'ensemble des gigantesques fronts on ne voit partout que des actions préparatoires, coups de sonde donnés par ci par là, combats de patrouilles qui affectent parfois, le caractère d'actions locales importantes, mais qui n'ont que pour but de tâter l'adversaire. Sur un peint seulement nous assistons an développement d'une opération dont a,p-' proche la phase décisive: en Mésopotamie. L'hiver, qui met obstacle aux grandes -offensives sur les champs de bataille de l'Europe, est la 6eule saison où des armées puissent évoluer sur les confins du Tigre et do l'Euphrate. Les Anglais, qui avaient à venger J'affront fait à leurs armes par la capitulation du général Thownsend à Kout-eb Amara, capitulation qui ne diminue en rien Je mérite du brave défenseur qui soutint un siège do 140 jours, après avoir réorganisé et renforcé le-corps expéditionnaire qui tenta vainement de débloquer Thownsend, reprirent l'attaque des positions turques de Kout au mois de décembre dernier. Ces positions, organisées naguère par von der Goltz, étaient formidables. En aval comme en amont de Kout, les boucles du Tigre sinueux étaient transformées en autant de camps retranchés. Une artillerie abondante, de solides régiments d'infanterie les garnissaient. Les Anglais néanmoins en vinrent à bout après deux'mois d'efforts. Bonar Law put annoncer aux Communes que la tache qui souillait les arme3 anglaises était effacée et le prestige _ britannique ré-jbabli aùx yeux des populations d'Orient. Le résultat moral était atteint en môme temps qu'un premier et important résultat tactique. Mais 1'-objectif des Anglais n'est pas Kout, c'est Bagdad. Aussi, nous voyons quej sans, perdre un instant, les avant-gardes du général Maude se précipitent sur les pas des Turcs en retraite pour les empêcher do se reformer en avant de Bagdad située à 147 kilomètres au nord-ouest de Kout. En ce moment les Anglais, toujours à la poursuite des Turcs, ont accompli plus des ièux tiers de ce chemin. Leur cavalerie a jattu et dispersé les contingents ^ turcs chargés de protéger la retraite, à l'est de Cîtésiphon, prenant ainsi leur revanche de l'échec subi par Thownsend au même en-■ îroit, le 25 novembre 191-5. Le butin, qui ïst considérable, montre assez que le ,,repli les forces ottomanes accompli selon le plan préconçu", pour employer l'euphémisme de 'Agence Milli, prend le caractère d'une lébâcle. L'armée battue n'est plus qu'un , troupeau en fuite qui a jeté son artillerie dans le fleuve pour mieux courir. Le commandement anglais n'en est pas moins, tenu a de la prudence et à de la méthode. Tandis que sa cavalerie se jette en avant, ,'avance du grçs de l'année est plus lente. Elle ne peut se séparer de ses parcs d'ar-illerie lourde. Considérons que le cours inueux du fleuve navigable pour des banaux calant quatre ou cinq pieds ne permet ju'un ravitaillement limité. Il n'en reste pan moins que seule une puissante armée de •ocours pourrait arrêter la progression lente nais sûre des' Anglais vers la ville des Kha-ifes. Vainement attendue à Kout, elle se 'ait également attendre dans la plaine où 3oit se décider le sort de Bagdad, et la prise le cette place appartient donc aux événements probables et prochains. Depuis un an, les champs de bataille de 'Europe ont détourné notre attention de 'Orient. La partie alors engagée ,aux con-ins de l'Egypte, dans le Caucase, en Me-opotamie et en Perse offrait un intérêt im-ûédiat en ce que l'Allemagne, au moyen de a Turquie, menaçait les Indes et le canal le Suez. Depuis les Turcs, appelés en Macé-loine, en Galicie et dans la Dobroud'ja, sont •estes sur la défensive aux confins de leur -mpire asiatique. Il n'en reste pas mojns jue, pour mettre à l'abri d'une nouvelle invasion son empire colonial asiatique et cette erre d'Egypte qui en est la clef, les Anglais loivent dominer dans leur entièreté navigable les cours rdu Tigre et de l'Euphrate et l'établir fortement aux confins de la Syrie. Pour eux la possession de Bagdad n'a •ion perdu de son importance. Elle flanquerait par terre les plans insensés des panger-nanistes de prolonger l'imaginaire empire lu Mitteleuropa par un empire plus vaste sncore du Mittelasien, en sorte que les ïïo-îenzollern réuniraient sur leur tête la cou-•on-ne de Charlemagne et celle de Geughia-tan, quitte à laisser porter la dernière par m comparse de Gonstantinople. Les Anglais t Bagdad c'est l'écroulement du Mittelasien, lûr présage de la victoire qui, en Flandre ju en Pologne, jettera bas le Mitteleuropa. Notons encore une conséquence plus di-•ecte et qui se fait sentir dès maintenant. Aussi longtemps que les plans de l'Etat-Major allemand consistaient à multiplier es efforts 6ur la périphérie, ils coïncidaient ivec l'intérêt immédiat des Turcs. Il n'en ?st"plus de même aujourd'hui où Hinden-i>urg, manifestement, cherche la décision en Europe. Les Turcs voient bien que leurs îolcLajts prodiguent leur sang sur le Danube pour des intérêts allemands. Ils ne sentent plus l'aidé qui leur permit, jadis, de conquérir le Siuaï et de prendre Kout. Le bilan ie leur participation à la guerre se chiffre mi ce moment pa* la perte de l'Arménie avec Erzeroum et Trébizonde, la révolte vic-fcorigg&e qui. à ia souve raineté du Commandeur des Croyante Mé-dine et les lieux saints, et la débâcle des années jusqu'ici victorieuses qui gardaient les marches africaines et asiatiques de l'empire. Et nous nè citons que pour mémoire la cession humiliante d'une portion de territoire européen aux Bulgares détestés. Enver et sa bande voient aujourd'hui où ils ont conduit leur patrie. Sans doute se soucient-ils assez peu de la faillite de . leur politique si leur ambition personnelle ] est satisfaite. Mais la violence et la ruse j qui les a hissés au pouvoir peuvent aussi les en précipiter. La prise de Bagdad peut avoir à l'intérieur de l'Empire Ottoman une répercussion grave. Charles- Bernard. Pour nos soldats au front Montant des collectes, faites à VInformatiekantoor de la bçM- qu& du Crédit Anversois' 75.00 frs. M. C. Luyckx,, IIoofdplaat .. 1.50 fl. . a . Mort d'artistes et ci'éorlyaifis fje^ges N'est-co qu'une illusion? Il semble vraiment qu'en ce temps tragique où nous vivons la mort s'acharne sur notre malheureux pays et fasse des ravages, non seulement parmi- les braves qui souffrent,, nous défendent, enfoncés jusqu'à mi-corps dans les boues do l'Yser, mais encore parmi les civils de l'arrière et.de l'avant, en Belgique occupée comme en terre d'exil. Sans cesse nous voyons s'allonger la funèbre liste des écrivains et des artistes enlevés à notre affection, a notre admiration ou à nos espoirs. Ces jours derniers, sans parler de ce brave Jacque, le créateur de Beulemans, auquel échut sur le tord une juste popularité et qui s'avéra un acteur do la lignée des grands comiques français, voici que les journaux de Londres nous apportent la nouvelle de la mort, à Bath, d'un compositeur bien connu dans les milieux littéraires d'avant-garde j). Bruxelles: nous avons -nommé Henri Henge, l'auteur de plusieurs mélodies écrites sur des poèmes d'Emile Verhaeren. D'une santé fort débile, qu'aggravèrent encore les angoisses de l'occupation, il s'enfuit de Bruxelles vers août 1915 avec sa femme, traqué qu'il se sentait par les mouches boches. Nous le rencontrâmes à Londres : il avait l'air épuisé par tant d'émotions, mais il vibrait encore d'une ardeur, d'une haine sacrée qui lui inspira un hymne: ,,Pôur notre liberté", dont il a été parlé ici-même. Nombre d'écrivains et d'artistes à Bruxelles apprendront avec regret la mort du pauvre musicien, terrassé, à l'âge de 41 ans, par un mal contre lequel il se débattait depuis longtemps. A Paris, le 17 février, est mort, à l'âge de 44 ans, Raphaël Petrucci, l'auteur d'un ouVrage qui fait autorité sur cette admirable peinture chinoise qui retient enfin l'attention des Collectionneurs, après avoir été longtemps — et injustement — reléguée dans l'ombre par l'art japonais. Collaborateur do l'Institut Solvay, chroniqueur au ,,Soir", il avait quitté ses tranquilles occupations, sa jolie maison do la rue de l'Ermitage à Ixelles pour se dévouer dans certaines oeuvres de guerre, et c'est ainsi que nous l'avons connu, secrétaire de l'importante ambulance de l'Océan à la Panne où il fut pour le dr. Depagé un précieux collaborateur. Signalons enfin le décès, à Bruxelles, de M, George "Williamme, un fonctionnaire du ministère do l'Intérieur, qui fut à ses heures do loisir un écrivain exquis. Originaire de Nivelles, de cette charmante capitale du Bra-bant Wallon que parfume le souvenir de Sainte-Gertrude, il avait voué à sa-ville natale un culte touchant qui s'exprima dans ,,Le Puison", un roman dont certaines pages siont délicieuses, et dans cent études ou poèmes en patois qu'il publia dans ,,Wallonia" et des gazettes provinciales. Nivelles, ah! Nivelles... Quand pourrons-nous y retourner? Quand pourrons-nous revoir du parc de la Dodaine la flèche svelto de la collégiale au jaquemart doré, sans craindre de voir tout à cdùn le gris d'arpent des bosquets taché par le feldgrau d'un uniforme? Louis PiërarcK AcitS sous-marins Les journaux italiens publient des détails sur les canots automobiles employés pour combattre les sous-marins. Ces canots ressemblent au repos à de petits sous-marins sans périscope. Leur coque allongée, couleur de plomb, est presque complètement fermée. Le profil en est coupé de minces canons de mitrailleuses et d'autres armes offensives. Le nouveau canot de guerre est à même de remplir des fonctions très utiles: reconnaissance, pose de mines, lutte contre des avions. Sa portée est très grande; il possède une extraordinaire rapidité et peut être construit en peu de temps en grandes séries; 3on exiguité le rend presque aussi invisible qu'un sous-marin, en sorte qu'il offre une :ible extrêmement réduite aux canons enne-nis.Aussi léger qu'un canot de course, cet mgin a été imaginé, créé, perfectionné et •onstruit entièrement en Italie. ' — n* ■ o i -ri— , // y a un m 10 rnars 1916: Les Français repoussent toutes les attaques entreprises par les Allemands sur le front compris, entre Doummont et, V&u%9 En Belgique. A Bruxelles Ni les vexations, ni les saisies, ni les déportations ne parviennent à décourager les Belges restés en territoire occupé qui se con-| sacrent aux questions techniques et. écono-I iniques de l'après-guerre. Partout où la chose a été possible, quand ils ne se sont , pas heurtés à l'opposition allemande, ils ont ouvert des écoles d'enseignement professionnel.En ce moment, dans l'agglomération bruxelloise, M. Wathoul, directeur de l'école de mécanique de Liège, donne, sous les auspices de 1',,Ecole des Mécaniciens et : Constructeurs d'Autos" de Bruxelles, une série de conférences. Dans ces conférences, auxquelles sont invités les patrons, les ouvriers et les pères et mères de famille ayant des jeunes gens en âge de choisir un métier, l'orateur montre la nécessité, d'étudier les autos, les auto-camions et les instruments aratoires automobiles. L'étude pratique de l'auto s'impose à tous: patrons, ouvriers, industriels, commerçants, agriculteurs, cochers, serviteurs, domestiques, en un mot, à tous les hommes actifs et entreprenants. Le nouveau mode de transport rendra d'inappréciables services après la guerre, quand l'industrie, le commerce et l'agriculture belges prendront un. essor nouveau et magnifique. Toutes ces idées sont exposées aux auditoires des grands centres, parce que les créateurs d'écoles techniques estiment que le but national et patriotique qu'ils se sont assignés ne sera vraiment atteint que si la grande masse du peuple les soutiènt dans la réalisation de l'oeuvre de relève-; ment qu'ils ont si courageusement entreprise.* * * Il n'est pas une branche de l'activité nationale dans laquelle les Belges, aussi longtemps que la1 chose est possible, ne luttent avec courage et ténacité pour maintenir la vie' économique du pays. Les organes teutonisés eux-mêmes sonfc forcés d'en convenir. Parlant dé l'aspect de Bruxelles, en ce 31 me mois de guerre et d'occupation, une feuille, à la dévotion de la ,,Kommandantur", écrit dans son numéro du 11 février 1917 : ,,Quelle admirable vitalité montre dans l'adversité notre ville et son monde de commerçants, négociants, industriels! Nous avons déjà, à plusieurs reprises, attiré l'attention sur ce que j'appellerai la puissance de façade du commerce. II y a longtemps, bien avant l'été, nous attirions l'attention sur le génie avec lequel le commerce s'efforçait, et déià péniblement à cette date, de garder, au delà de ce qui paraît possible, une apparence, un décor normaux. Aujourd'hui, après dés mois de lutte, le commerce expose toujours aux vitrines' les mêmes articles, ordinaires, moyens ou 'de luxe, selon la spécialité du magasin. Les produits, les fabricats ïe sont raréfiés prodi- j gieusement, mais la façade est toujours dorée, j sans efforts visibles, prouvant une inépuisable , ingéniosité, un calme courage, une persévérance digne de tous les éloges. Que serait devenue ; notre vie sans les commerçants, toujours fidè-les aux suggestions tant de l'amour propre que d© l'intérêt? Je vous le demande, quel étranger j originaire d'un autre monde, à supposer qu'il atterrit d'un ballon planétaire, arrivant en droite ligne d'un lointain* astre, tel Neptune que le son du canon n'atteint pas dans l'éther, se douterait, en débarquant rué Neuve, ou au boulevard du Nord, ou rue de la Colline, que la guerre encercle, enferme, écrase, paralyse, ruine, tue, dévaste? Ce voyageur interplanétaire reconnaîtrait encore parfaitement son Bruxelles — car qui n'y est déjà venu —- seulement, ce qui l'éionnerait un peu et lui mettrait la puce à l'oreille, ce sont les prix". * * Ou annonce une vente sensationnelle d'oeuvres d'art. La collection de tableaux de M. L. Empain eera mise en vente très prochainement. Galerie d'oeuvres de tout premier ordre, comportant trois, cents tableaux des meilleurs artistes belges et français modernes. * * * Les journaux embochés n'apprécient plus la situation militaire. Leurs inspirateurs sèraient-als à court tf'idées? On relève, par exemple, dans l'une de ces feuilles, jadis très prolixe sur les succès -des Allemands, , les phrases suivantes: ,,Les dépêches ne nous informent d'aucun événe-.ment important" ou ,,Rién à signaler". C'est évidemment»beaucoup plus simple. * * * Des voleurs ont pillé le mag&s'-n à char-bon de l'administration communale dé Laeken, quai des Armateurs, et se sont retirés en enlevant toute la provision de charbon qui s'y trouvait, le poêle, la bascule, les poids, jusqu'aux brosses, aux boules de ficelle, etc.... Il faut croire qu'ils 11!ont pas été dérangés dans leur besogne... A Anvers Nous . lisons dans l',,Echo sportif" paraissant à Calais ; Parfaitement, le Derby anversois, cette graiide réunion sportive qui mettait aux prises nos deux grands clubs de la métropole, aura lieu cette année: il se disputera sur l'un des nombreux grounds établis en Belgique libre, sur les bords de l'Yser.^ Cette nouvelle, qui ne manquera pas de faire sensation dans nos milieux sportifs du front, noUs est confirmée par notre ami Van Opstal, 1er sergent interprète, c/o Belgian Mission, G. H. Q., Armée* britannique, B.E.F. . Le match ne sera pas une rencontre banale qui mettrait aux prises quelques vagues équi-L jiers anversoi^ gn'on en Juge C par les détails actuellement étudiés et .qui s nous sont communiqués. e Les équipiers porteront les coideurs de leur club respectif et le maillot qu'ils porteront ne r sera, certes, pas^ le moins précieux de leurs souvenirs de guerre. Une certaine publicité " sera fort probablement donnée à cette rencon- 1 tre qui serait organisée au profit d'Une oeuvre r - intéressante. Le match est fixé au 11 mars prochain. La question du terrain reste pendante, mais sera j tranchée l'un de ces prochains jours, et nous B pourrons l'annoncer dans notre prochain numéro. u Voici la composition probable <Ie l'équipe des „mauve et blanc" : G. de Winter — II. Garling 0 et Huysmaris ou Gilis ;— Gillis, Gielen et Sie- t rens — AV. Grisar, Lambrechts, Schynen, f Van Opstal et Born. Réserves: .Vandergracht, 0 Loyens et Hageman. s< Faut-il ajouter que cette rencontre rempor- p tera un gros succès et qu'on en parlera longtemps ? * * w Les trains de chemins de fer vicinaux continuent à circuler sur les tronçons de n ligne que n'ont pas encore enlevés les Aile- q mands. Voici dans quelles conditions se fait c-ce trafic r^treint : o Ligne Anvers-Hoogstraeten-Turnliout : trois trains par jour dans chaque direction, r Ligne Tùrnhout-Moll-Sichem : trois trains par jour dans chaque direction. ^ Ligne Brasschaet-Westerloo : deux trains de Oost-malle à Hérentàals. Ligne Malines-Heyst-Gheel-Tunihout : trois trains jusqu'à G-lieel, deux' jusqu'à Turnihout. # f( Ligne Turnhout-Arendonck : trois trains. v Ligne Turnhout-Merxplas-Hoogstraeten : deux trains. v Ligne f Turnhout-Saînt-Léonard : un ^ train. E ■ * * * Mouvement do la population du 4- au 10 à février: Naissances, 55, dont 5' dans la ^ population, boche et 2 naissances gemel- ^ laires., D'écès, 112, dont 6 dans la popu- fc lation boche. ^ Dix-neuf mariages ont été contractes bi dans le courant de cette semaine. ^ Parmi les causes de décès, on relève les ^ cas de maladies infectieuses suivants : ^ rougeole, 3 ; tuberculose pulmonaire,, 6, _ maladie puerpérale, 1. ai * * * °1 Durant le mois de janvier, on signale 202 P< naissances, dont 85 du sexe masculin et 117 du texe féminin. Les décès se chiffrent à 378, 179 J* 6exe féminin. Les décès se chiffrent a 3/8, 1/J ^ Cinquante-sept mariages ont été célébrés au à cours du premier mois de l'année 1917. - A * ci Le premier, jour des inscriptions pour la ^ soupe payante à Anvers on inscrivit '2G demandes. Le lendemain, on en comptait 114 et le surlendemain 2600! On ne dit si le nom-bre des amateurs a progressé depuis 1 ■* -:*■ * . ,Les Anversois se plaignent, réclament et se livrent à des manifestations de mauvaise hu- ^ meur sur la voie publique. Ceci depuis quelques ^ jours. On constate, en effet, des'rixes devant ' le magasin de distribution do la rue Montagne- ^ aux-Pierres qui dégénérèrent en une bagarre générale que la police eut toutes les peines à faire cesser. . y Place St. André on signale aussi un échange ^ de gros mots qui se termina par un échange de coups, mais bientôt l'ordre revint. Et la nervosité des personnes qui attendent un pain de seigle de 9 heures du matin à 10 1/2 heures se comprend un peu. . On a tenté, dans différents quartiers^ de piller lés boutiques de pain. Si l'on n'y met bon r ordre ce sera chose faite sous peu. Lo peuple 1 a faim et la ration de pain vient encore d'être p réduite. Que pejlt-il manger? La viande est T< rare et hors de prix, les pommes de terre , introuvables. La faim, comme disait le iabu-liste, est mauvaise conseillère. * Dans Ses FîsrnsSres | Une dramatique affaire a été appelée la d première pendant la session des assises de la à province d'Anvers, qui s'est ouverte lundi, s 26 février, la Cour d'assises des Flandres Sl ayant été supprimée par les Boches. Les faits se sont passés sur le territoire de Saint- p Nicolaes (Waes). d Hue de la Barrière, en cette localité, est t: située la ferme exploitée par-les deux p soeurs Catherine et Jeanne Demarbaix, âgées respectivement de 73 et 74 ans. Elles p y°habitent seules, avec un vieux serviteur, ji François Rothier, âgé lui-même de 6i ans. a Le'samedi 15 avril 1916, vers 11 h. du à soir, les deux soeurs furent réveillées eu sur- saut par un grand tapage qui se faisait dans ^ la maison. La plus âgée sauta du lit, dans l'intention d'appeler le valet de ferme. Le domestique, qui n' a pas f roid aux yeux. j croyant qu'il n'avait affaire qu a un seul <> bandit, se défendit vigoureusement et rejeta d son adversaire en arriéré. Celui-ci fit aloçs usage d'une arme, dont le domestique n'a b pu déterminer la nature, mais qui lui occasionna des blessures. ^ [ Aux cris de la victime, deux autres ban- j; dits arrivèrent à la rescousse du premier, ^ se jetèrent à leur tour sur Rothier et en- j tortillèrent le drap de lit autour de son cou, comme s'ils voulaient l'étrangleT, et le som- n nièrent d'indiquer la cachette où se trou- o valent les économies. ^ ^ * Les malfaiteurs n'avaient pas été recon- ^ nus par les victimes. Mais les soupçons se ' portèrent immédiatement sur trois indivi- \|-dus mal notés: Tnéophile Vrancken, Augus-tin Steewegen en Jérôme^.Relaçs.. IlsJ'yrent^ ' arrêtés, de même qu'un nommé Alphonse V.... Mais le 22 avril un habitant de St-Nicolas vint dénoncer à la police les noms do ceux qu'il prétendait être les coupables. C'étaient, dit-il, outre les trois premiers 1 susnommés, Aloys Relaes, frère de Jérôme, et Edouard Van Nieuwland. r De l'ensemble de l'instruction, il paraît e résulter qu'ils étaient pour la plupart mas-'? qués et munis de revolvers, qu'ils s'étaient réunis chez Van Nieuwland pour, de là, se e rendre à la ferme De Marbaix. * * a _ Une exposition de travaux féminins a été a inaugurée à Lokeren, au bénéfice des prison-s niers. de guerre, au nombre de 115. En 1916, on ^ a pu leur faire des envois de vivres et de vêtements s'élevaint à la somme de 12.240 francs, s L'exposition est très artistique. Plus de 400 5 objets attirent l'attention des nombreux visi- - teurs. Le premier jour, on a vendu pour 1750 :, francs, — ce qui est coquet. Certains envois , ont été achetés plusieurs fois. En moins d'une semaine, 12.000 billets de tombola avaient été placés. C'est un succès incontestable. A Bruges , La situation économique" est épouvantable. 5 L'hiver, très rude, fait de nombreuses victimes. Or, les arrivages de vivres ne se firent plus qu'irrégulièrement à causé des glaçons qui en-b sombraient les canaux. Jusqu'ici les habitants ont reçu 2 kilos de pommes de terre par tête. Les femmes de militaires touchent réguliè-, rement 75 centimes par jour, ce qui est in-3 suffisant pour vivre. C'est pourquoi l'administration communale n aide les épouses de nos ■braves dans la mesure du possible. au Pays Wallon 1 Les nouvelles reçues de la région de Roclie-fort, en décembre 1916, donnent au point do vue de la vie matérielle des renseignements satisfaisants. Le comité de ravitaillement de l'arrondissement, de Binant, présidé par M. V ermer-Cotisiq, celui du canton de Rochefort, 1 sous la direction -de MM. Delvauaj et Georges Everard, fonctionnent à la satisfaction de tous. Le Comité national de seoours vient • en aide } a nos populations. 11 est secondé par des oeuvres t d'initiative^ privée parmi lesquelles nous cite-rons celle éminemment utile et bienfaisante de la Goutte de Lait. Une section de cette oeuvre, fondée par Mme Georges. Everard, existe depuis quelques mois à Rochefort pour lo plus grand i bien des jeunes mères et des nourrissons. C'est du manque de pommes de terre que > ^'.011 s,e plaint le plus. Les Boches ont réquisitionné. tou? les tubercules et donnent en échange des rutabagas à la population. Partout, l'on s'efforce de. donner du travail aux ouvriers que la guerre a condamnés au chômage. Des travaux de voirie sont exécutés > pour le compte des communes ; des particuliers L ont^ aussi de généreuses initiatives. C'est ainsi j qu'à Rochefort plusieurs ont acheté des ter-) res propres à la fabrication do briques, et, en t les exploitant, ont ainsi pu donner du travail v à de nombreux ouvriers. Ces mesures patriotiques n'ont, hélas, pas empêché les Allemands de procéder aux dépor- l, stations dans le canton de Rochefort. " * * * [ C'est prochainement que' les concurrents appelés à la seconde épreuve du concours pour la construction de l'Ecole normale de Jodoigne 3 seront invités à se présenter devant le jury. ^ Le terrain définitivement choisi pour l'école s normale de filles fait partie du domaine des | Ardoisières. Il est à front de la chaussée de I Tirlemont, à Jodoigne. On se rappelle des pé- 3 ripéties qui illustrèrent ce concours ! * * * On a créé la „Goutté de lait", qui procure B l'alimentation nécessaire aux nourrissons. On 3- distribue des petits pains aux élèves des éèo-i les. 1 3 Am Luxembourg ^ Le.Conseil communal d'Arlon s'est.-réuni-1 récemment. ' Il a approuvé le budget de 3 l'Ecole de musique pour 1917, le compte 1 pour 1915 et leN budget pour 1917 du Bu-" reau de bienfaisance et le compt^ communal 1 de 1915. Il a également décidé d'améliorer les plantations de résineux de diverses parties du bois d'Arlon et de solliciter des . pouvoirs publics supérieurs les subsides prévus à cet effet. Il ia accepté diverses con-1 ditions posées par la députation permanente 1 à son autorisation d'établir des services i- sanitaires, urinoirs et water-closets dans les 5 sous sols du Palais de Justice. 3 Nos conseillers ont, en outre, approuvé ■ provisoirement le projet de construction d'une voie de raccordement avec égout en-^ tre la rue de Sesseliok et la rue -de Soliop-: pach, les projets relatifs à la construction ' d'un égout sous la Grand'Rue, la rue Léo-3 pold et la rue de la Poste,, d'un égout sous ' l'avenue des Voyageurs, etc. L'assemblée • a également décidé en principe la création, 1 à l'Abattoir communal, cl'un étal spécial " pour la vente des viandes dites de qualité ' inférieure. 3 * -*. * C'est avec une ardeur inlassable que M. Lorand, député de Virton, a entrepris de faire 1 connaître chez les Alliés les crimes allemands 1 dont la Belgique a souffert et souffre. 3 Voici un aperçu de l'activité dépensée par le 1 brillant orateur et polyglotte pendant le mois de janvier-: 2, Naples: 7, Paris-Trocadéro ; 13, Lodi ; 18, Alba; 20, Gênes;- 21, Pavie; 22, Pise; 26, Bénévent; 27, Lucera; 28, Gioja del Colle; '29, ' Terlizzi; 30, Tarente; 31, Lecce; 1er février, • Potenza ; 2, Rionero. > Il vient de commencer en France une tour- - née de conférences contre la paix allemande - organisée par la Ligue des Droits de l'Homme. Il doit parler le 15 à Lyon, le 16 à Firminy^ le 17 à Marseille, puis à Toulon, à 'Cannes, Nimes, Carcassonne, Toulouse, Libourne, Ber- ' gerac, Bordeaux, Tours, Orléans, Nevers, pour " Vinir le 3 mars à Chambéry et être, le .4 $ • BieÛa, en Piémont. . ' . y, — - ■£zs3CS5£Sl!i ^ Le point de vue social. î Les ^ péripéties de la guerre ont tellement , absorbé les attentions, elles ont tellement détourne?"le Belge do tout co qui n'intéresso ^ pas directement les événements du jouit-, que les plus grands problèmes sociaux, les solu-, tions primordiales do progrès, les facteurs qui ' influent- le plus directement sur notre com-} merpe, notre industrie, nos traditions, n'attirent pour ainsi dire plus l'attention de la majorité du public belge. ; Toutefois, nous éprouvons, chacun isolément, ^ le désir de travailler au bien-être de la Patrie t un intense besoin de chercher une solution il la situation lamentable qui nous est faite. La Belgique, autrefois si prospère et si belle, j a été victime d'un bouleversement sans précé-_ dent; nos libertés les plus chères ont été ) violées, notre industrie réduite à néant par des g réquisitions sans nombre, notro commerce e complètement paralysé par une occupation ^ tracassière et trop longudj$ Nous comprenons que dès notre retour, dans une Belgiquo libérée, lorsque nos compatriotes ,,du dedans" seront délivrés du joug allemand, les questions économiques et sociales passeront avant toutes les autres. Jadis, la plupart des associations politiques s dont la puissance était indiscutable ne so . préoccupaient pas uniquement des grands pro-s blêmes sociaux ; la revision annuelle des listes . électorabs semblait être leur .but essentiel. _ Les nécessités sociales auxquelles nos législa-_ teurs consciencieux accordaient cependant une _ attention particulière étaient souvent reléguées-s à l'arrière-plan par des discussions de politique personnelle qui s'y rattachaient. Depuis lors, quel changement; en exil, des patriotes de toutes opinions ont appris à se connaître, se sont rapprochés dans la collaboration des oeuvres et dans le travail commun j pour la défense de notre Patrie. Quelques-uns, en étudiant les 'problèmes économiques de demain, ont pris position sur le terrain social ; ils ont observé une manifestation plus positive de la fraternité, une plus grando part d'activité de toutes les classes à notro défense nationale. Le martyre des déportés de Belgique a mérité particulièrement l'attention de nos futurs réformateurs. Le point do vue social, envisagé sous un angle de charité et do justice, doit intéresser tout ce qui permet de donner à l'un et à , l'autre une plus grande part de biens maté-| fiels ou moraux, intellectuels ou religieux. Il intéresse la société familiale et "par conséquent: , l'éducation et l'enseignement ne lui sont pas étrangers ; il intéresse la société civile, politique et religieuse. C'est pourquoi le choc des idées, la. diversité des opinions restera pour nous comme un facteur indiscutablede progrès et de bien-être. Mais la lutte devra revêtir 1111 ; caractère plus large, avoir' pour objet et pour | mesure la Belgiquo toute entière et non plus • la .distance qui sépare deux clochers ou deux coffres-forts. Les reproches et les accusations réciproques ; de fautes commises deviendront inutiles et oiseuses ; nul n'aura 1e droit do se disculper , ni d'accuser les autres. La tolérance inspirée | par le souci de l'intérêt national, la grandeur et la dignité de la Patrie, devra guider les hommes politiques de l'avenir. Les problèmes économiques et sociaux nor.s ■ réserveront trop de questions urgentes à ré-' soudre pour que des tendances particularistcs, ; en se développant, 1"'"- soient préjudiciables et retardent leur solution. : _ D'aucuns diront quo 1 ^ considérations tliéo-; rique^s sont prématurées; elles me paraissent : nécessaires pour orienter la conduite et ■ l'activité do^ ceux qui veulent, dès à présent, travailler à. l'épanouissement de nos aspirations patriotiques dans les domaines sociaux. s C'est travailler à la grandeur de la Patrie L que de donner à nos.grands morts le culte qui • leur est dû, rappeler les crimes allemands, encourager ce qui est de nature à exalter le sentiment de l'âme belge; c'est faire oeuvre patriotique que de lutter contre l'Allemagne envahissante et défendre les intérêts économiques de notre nation ; mais c'est faire oeuvro > de justice quo de travailler au relèvement do . l'ouvrier et défeaidre celui qui fait germer ltf pain à la sueur de son front contre ceux . qui demanderaient trop de la sueur des autres. On peut réaliser cette oeuvre de justice on formant le sens social do la bourgeoisie, en lui démontrant la légitimité des associations profes-i sionnelles, seule défense. et seulo garantie de<; . ouvriers sous un régime de travail poussé à l'extrême dans les grandes industries. L'ouvrier est attaché à une besogne infime pen- • dant toute une vie, il a besoin d'une garantie » intellectuelle, l'association et l'enseignement » élargissant sa pensée. Lo syndicalisme dominé par un sentiment de dignité et guidé par la i conscience du devoir est une condition do t paix sociale ; ' c'est un droit de l'ouvrier qui devrait intéresser plus spécialement les Belges travaillant à la grandeur socdale de notro Patrie. La formation .sociale est possible dans un sens nationaliste et par comparaison. La com-i paraison, c'est une manière de nous connaîtro 1 > et do remédier à nos imperfections. Pourquoi . 21e pas profiter, de notre séjour à l'étranger j pour étudier le pays où nous sommes, le com- ■ parer au nôtre, chercher les points de contact ? Ce travail renforcerait nécessairement notre sens-social et serait infiniment plus utile que les discussions et les discours souvent stériles^ L'enseignement est un élément de perfection ' ! sociale et un moyen de relèvement. L'éduca- > tioii de la masse est une occasion d'assainisse-merit, d'émancipation ; elle relève de la société : familiale, la théorie de l'individualisme lui > accordo la, plus complète indifférence; d'ans lo domaine de la sociologie elle occupe cependant , une place prépondérante. Au point de vuo national elle favorise singulièrement notre , lutte économique contre l'Allemagne. Un , exemple: avant la guerre, une grande partie de -la masse appréciait et achetait les sujets d'ornementation, les chromos, des mille riens : venant d'Allemagne et qui encombraient nos bazars ou les arrières boutiques de nos bro-r canteurs. Ces objets étaient d'un goût artistique décevant. Si la masse avait éié initiée aux choses de l'art elle aurait acheté de préfé,- • rence nos produits nationaux ou la fabrication , française, infiniment plus artistique et certainement moins chère. i,. .Cultiver .. le sgûj>,S<Lk.^M. asiatique* du

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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