L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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30 januari 1918
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s.n. 1918, 30 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk94747z6j/
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4éme anneeiv». s ceais "mercredi 30 jawvïer~lQîs L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal ciciaîldiiiera «Su rraallm paraissant en HoiaorsiS©.. fle/ge es! notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au hureauderédactloti: N. Z. VOOHBURQWAL 234-240, A/yiSTERiOAiVi. Téîéjsfoorses: 3797 et , Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. e,omité de Rédaction: S Oha^e» Bernard, Hené Cha^bry, Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour fes militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable jar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Paroles allemandes Parlant des Turcs et des Bulgares, au cours de ses abondantes déclarations devant la commission oentale du Reichstag, M. de Kuhlmann a dit : ,,Ces peuples coanpoent.sin l'appui de l'Allemagne et, depuis le début des négociations (de Brest-Litovsk), ils ont pu s'apercevoir que la parole de 1 Allemagne est sacrée pour tous les Allemands. Et Wolff, qui transmet ce texte, a 6oin d'y ajouter cette parenthèse" (bruyantes marques d'approbation). En 1830, le roi de Prusse avait apposé sa signature sur un traité solennel, garantissant l'inviolabilité de la neutralité de la Belgique. Jusqu'au deux août 1914, c'est» IStLire pendant quatre-vingts années, nous nous étions imaginés, nous aussi, que la parole de l'Allemagne était sacrée pour tous les Allemands. Ce fut une erreur, une erreur qui, toute excusable qu'elle fût, engendra les conséquences les plus^ funestes que l'histoire ait jamais enregistrées. Ce ne fut pas le premier venu parmi les Allemands qui, à cette date fatale, viola la parole de l'Allemagne; ce fut au contraire le premier de3 Allemands, l'empereur et roi en personne, descendant direct de ce Frédéric-Guillaume III dont le nom figure au bas du traité de 1830. Comment, dans ces conditions, peut-on encore avoir confiance dans les soixante-sept millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille Allemands qui restent? C'est l'un d'eux, M. de Bethmann-Hollweg, alors chancelier de l'Empire, qui appelait chiffon de papier le pacte solennel que son maître déchirait d'un cpeur' léger, mais c'est aussi lui qui déclarait presque dans le même moment au Reiohstag à la séance historique du 4 août: ,,Nous commettons une injustice à l'égard de la Belgique; cette injustice, nous la réparerons." M. de Bethmann-Hollweg n'engageait à nouveau la parole de l'Allemagne, et, selon la formule de M. de Kuhlmann, la parole de chaque Allemand en particulier, que pour donner à l'Allemagne et aux Allemands une P occasion nouvelle de se parjurer. En effet, dans le mémoire des alliés (centraux) en réponse à la note russe introduisant les pourparlers de Brest-Litovsk, l'Allemagne se refuse à payer tout dommage de guerre, quel qu'il soit, ce qui implique son refus de garantir à la Belgique les répara- I tiens que lui promettait M. de Bethmann-Hollweg. Non seulement elle ne veut pas payer de dommages et intérêts mais elle ne veut même pas rétablir notre pays dans son intégrité et son indépendance d'avant la guerre. Jamais M. de Bethmann-Hollweg, pris d'une peur pudique de se parjurer une fois de plus, n'a renouvelé, l'engagement du 4 août, et MM. Michaelis et de Hertling, ses successeurs, se sont bien gardés de répondre aux questions précises du pape Benoît XV et du président Wilson. Un journal allemand, la ,,'G-azefcte de Francfort", croit savoir aujourd'hui que M. le comte de Hertling, obéissant sans doute aux suggestions de l'Autriche et sous la pression de l'opinion des masses ouvrières en Allemagne, fera seras peu des déclarations pres ses concernant notre pays. Pouvons-nous supposer une minute, qu'abandonnant le point de vue auquel s'était placé le gou- (vernement de Berlin, en contradiction formelle avec les assurances données hier encore par le ministre Walraff" aux fractions du Conseil des Flandres, le comte Hertling annonce au monde étonné que l'Allemagne accepta de rétablir le royaume de Belgique, Etat souverain du droit des gens, et de lui accorder ces réparations complètes que la justice comiinanae? Dans ce'cas, peu probable, hâtons-nous de le dire, allons-nous nous reporter aux paroles de M. de Kuhlmann que nous inscrivons on tête de ces quelques considérations, ou bien allons-nous "nous en tenir -à une expérience, hélas! chèrement acquise? Depuis le 2 août 1914 la bonne foi et l'honnêteté de l'Allemagne ne se présumant plus. Un engagement pris par le gouvernement de Berlin n'acquerra de valeur pour nous que s'il est accompagné de garanties. Et, à moins d'être dupes une seconde fois, ce qui serait impardonnable, nous ne pouvons nous contenter d'une promesse que l'Allemagne a le loisir de considérer comme un vulgaire ,,scrap of paper" aussi longtemps que ses troupes occuperont Ostende, Anvers et Liège. Evacuer d'abord, discuter ensuite, faute de nous en tenir à cette formule nous risquerions de renouveler à l'Ouest l'expérionçe qui a si peu réussi aux maximalistes à l'Est. Les alliés n'iront pas à Brest-Litovsk, même si on remplace Brest-Litcvsk par une forteresse belge ou du nord de la France, au pouvoir dos boches, et où les Belges seraient traités comme des Polonais.Charles Bernard. * i i!■ ■ lippe et Alsace Lorraine Lo gouvernement du Roi Albert a publié la note qu'il adressait au Saint-Siège, il y a un mois, pour affirmer les invariables revendications de la Belgique. Cette publication est opportune, au moment où le comte Hertling et Je comte Czernin ont fait entendre enfin leurs discours concertés. La note^ belge, répondant au discours ponti- 1 tical de l'été dernier, remercie le pape d'avoir ( conclu ,,à^ l'évacuation totale de la Bel gique, au rétablissement de sa pleine et entière I indépendance", et d'avoir reconnu, ,,oomme j 1 une déclaration publique du cardinal secrétaire j i d'Etat en fait foi, 1e droit^de la Belgique à j ^ des réparations pour les dommages et les frais 1 de la guerre". Le gouvernement allemand, on 6 en souvient, 6'est bien gardé de s'expliquer [ t sur ces différents points quand il a envoyé au r Vatican sa vague réponse, signée du chance- r Michael^, Le chancelier actuel^ qui est le j i 1 principal représentant du parti catholique Allemagne, affectera-t-il d'ignorer aussi jugement de Benoît XV ? Le comte Hertl et ses amis du centre doivent savoir, cep dant, qu'aucune de leurs complaisances p< i le parti militaire ne suffira à écarter le n veau ,,Kulturkampf" qui se prépare contre catholiques allemands. Mais depuis 1e discours fameux où le ch; celier Betàimann confessait 1',,injustice" cc mise en Belgique, jamais l'Allemagne n'a voi s'engager à rétablir. intégralement le dr qu'elle a violé. Les ministres du Roi Alb rappellent que les justes revendications de 1( pays, exposées il y a un an dans leur répoi au président Wilson, n'ont été admises ni j j le Reichstag, ni par le gouvernement a! mand, ni même par le gouvernement aul chien: ,,Jamais une parole n'a été pronono jamais une ligne n'a été écrite, qui ait recon nettement les droits imprescriptibles de la B gique, que le Saint-Siège n'a cessé de recj naître et de proclamer. Le Saint-Siège, a tinuant l'oeuvre à laquelle la note belge re ainsi témodgnage, pourrait peut-être faire r sortir dans un document public ce fâche l silence de l'Allemagne. Il le pourrait d'î tant mieux que les dirigeants de la pc tique allemande, s'ils sont obstinément resl muets quand il s'agissait de reconnaître le dr de la Belgique, ne se sont pas gênés pc élever la voix chaque fois qu'ils ont eu en de méconnaître ce droit. Le o avril 1916, M. Spahn, chef du cen catholique, interprétait ainsi devant le Reic tag les déclarations faites par le chancel Bethmann : ,,En ce qui concerne la Belgiq il nous a dit qu'il faut veiller à ce qu'elle puisse plus être un rempart de l'Angleterre, à ce qu'au contraire — c'est sans doute la c< séquence nécessaire qui découle de là —: € tombe politiquement, militairement, éconoi quement en notre main." L'orateur qui s'< primait en ces termes était alors président îa cour d'appel de Francfort. Il a reçu l'avancement ; il est maintenant ministre de justice en Prusse. Le 17 janvier 1916, M. Friedberg, l'un c chefs du parti national libéral, répondait c vant la Chambre prussienne à un socialiste q avait plaidé pour la Belgique: ,,Le çlépu Hirsch, disait-il, souhaite qu'on rétablis l'indépendance politique et économique de Belgique. Mais nous ne devons pas oubli que la Belgique n'a été, en aucune manièi le pays neutro qu'elle nous paraissait, être le août 1914". C'était à la fois calomnier la ne tralité belge et avouer l'iniquité allemande — c si la Belgique leur apparaissait comme un pa neutre en 1914, les Allemands n'avaient auci droit d'y pénétrer. L'auteur de cette calomi et de cet aveu était, au moment où il parla simple député. Il est aujourd'hui vice-préside du ministère prussien, ot c'est lui qui condu au nom du comte Hertling, les débats où s'e lize la réforme électorale promise par Gru laume II. Le- comte Hertling lui-même était le oh responsable du gouvernement bavarois lorsq-le roi do Bavière prononça ce toast du 7 ju: 1915 où il réclamait pour l'Allemagne ,,m sortie directe menant du Rhin à la* mer" « ,,une extension au delà de ses frontières". C n'a pas entendu diro, à cette époque, que •président du conseil bavarois ait désapprom le langage tenu par son souverain. On a p constater, au contraire,» que le roi est resr annexionniste — dans la direction de l'Oues j notamment, — ©fc que le comte Hertling n pris oongé de Munich que pour devenir chai celier à Berlin. Tels sont les souvenirs qu'évoque inévitabl ment la note belge. Mais, en la lisant, on vo siirg.r aussi une autre question — une que tion qui se dresse dès qu'on parle de la pai future et avec quelque interlocuteur qu'on e parle, que ce soit avec la chancellerie du Vat can ou avec le congrès ouvrier de Nottinghan Le gouvernement belge demande, à juste t. tre, ,,des garanties contre le renouvellemei] de l'agression de 1914". Quelle est la plus e: fieace, la seule vraiment efficace, de toutes le garanties auxquelles on peut penser? Rappe Ions encore un souvenir, mais un souvenir u peu plus grand que ceux de tout à l'heure. . Bismarck, quand il voulut exposer au Reichs tag que l'Allemagne avait le droit d'annexe l'Alsaee-Lorraine, se trouva plus ëmbarrass que ne le sont ses épigones pour inventer de arguments. Il reconnaissait lui-même que k populations annexées répugnaient à deveni allemandes. Il avait dit lui-même, dans soi discours du 20 décembre 1866: ,,En cas d< guerre avec la France, cette guerre fût-elle heu reuse, nous n'avons rien, à gagner." Alors, j choisit un autre raisonnement. Il raconta au Reichstag la conversation qu': avait eue, pendant la guerre de Crimée, ave-le roi de Wurtenberg. Bismarck — cela ressor de ses paroles — avait cherdie à entraîner h Confédération germanique dans une politiqu< opposée à celle de la France et de l'Angleterre Le roi de Wurtemberg lui avait répondu : Si nous devions nous brouiller pour cela ave< les puissances occidentales, si les choses de vaient aller si loin, comptez sur ma voix ai Parlement fédéral, jusqu'au jour où la guern viendrait à éclater. A. partir de ce moment-là les choses prendraient un tout autre aspect Je suis résolu, aussi bien que personne, à te nir les engagements que j'aurai pris. Mai gardez-vous de juger les hommes autremen; qu'ils ne sont; Donnez-nous Strasbourg, et nous serons d'accord pour toutes les éventualités... L'Europe est aujourd'hui bien loin des années où l'on contestait l'unité allemande et où l'on attribuait à la France la volonté de troubler la paix. Mais ce qui demeure vrai, c'est □ne la présence des Français à Strasbourg sera, dans l'avenir, une garantie décisive contre toute - politique allemande qui chercherait querelle au groupe des puissances occidentales, Une pareille politique pousserait nécessairement les Allemands à. reprendre la Belgique. Le drapeau tricolore, en revenant flotter sur Strasbourg, préservera la Belgique et sauvera 'a paix. Le Temps"). ..mt» . g ■ l.i les constructions navales aux Etats-Unie. Du ,,World": ^ Von Tirpitz a déclaré que le rôle des Etats-Jnis dans la guerre dépendra du tonnage et il i. raison. Il croit encore que ce tonnage man-[uera, mais il se trompe. On construit actuellement et on a commencé >our avant le lr janvier 1919 cinquante-huit lavires en bois et en acier de 207,000 tonnes; rois cent quarante-cinq navires d'acier de ,665,400 tonnes et sept cent soixante-dix-huit a vires do bois de 1,330,000 tonnes. Nous pouVons donc compter sur 6,000,000 do onnes pour la seule année à venir (1918). Mais our cela, il faut que l'ordre et la régularité, ègnent dans l'organisation des constructions îaritimes,. En Belgique. >ur S Meetings aktivssies. La jjropagande antipatriotique que mè îlu nenfc les traîtres subventionnés par les Alk mands se fait de plus en plus active, soi art dit sans jeu de mots. Il n'est guère d iur semaine où les orateurs (?) île ce parti, qu ise reçoit de Berlin son mot d'ordre et ses res >ar souroes financières, n'aillent prêcher la mais le* vaisa parole dans les moindres bourgades d 'J1' la Belgique occupée. qu *"'es temps derniers, c'est comme un bande de corbeaux qui semble s'être abat m- j ^ue sur Campine; après Hoogstraeten e m- Vorst, c'est Veerle et Vaerendock qui re ad çoivent la visite des commis-voyageurs de L îs- ,,Groeninger wacht" et du groupe de ven ^ dus qui ont le toupet de s'affubler du titr Jjj" de ,,Jong Vlaanderen". Mais tout n'es pas toujours rose pour ces malheureux in conscients, qui prêchent la guerre civile e ur l'aplatissement devant l'envahisseur, et i rie est des endroits où ils récoltent plus de pom mes cuites que de lauriers. >re L© ,,Vlaamsch Nieuws" lui-même es' j13- obligé de reconnaître qu'après plusieurs d< 1€r ces fameux meetings, où deux ou trois dou ^ zaines de curieux étaient venu entendre 1< et propagandiste F. Jacob pérorer sur h )n_ paix à tout prix, le pauvre homme fut ac lie cueilli à la sortie et reconduit jusqu'ai ni- tram par des cris et des huées. Cette con :x- duite de Grenoble, qu'on lui fit en plusieur: d® endroits, devrait lui prouver, à lui et à sei complices, que leur sinistre besogne n's aucune chance d'avoir les résultats qu'eus [es et leurs patrons, les Boches, se flattent d'ob e_ tenir. u* * * * te ^La ville de Tirlemont et ses environs sont er également ,,travaillés", mais là aussi, mal' ,e gré la protection manifeste dont les Alle-4 mands couvrent les propagandistes de ,,Jong u- Vlaanderen", ceux-ci se sont fait énergique-ar ment conspuer. Un premier «meeting, au ys cours duquel Richard De Cneudt et — ex-cusez du peu! — René De Clercq divaguè-rent une heure durant pour réclamer la sé-^ paration de la Flandre et sa mise sous tu-t telle allemande, avait attiré très exactement n'_ 263 -assistants; il y eut, paraît-il, une forte il. opposition, la séance fut plutôt houleuse et, malgré la présence de deux gendarmes en ef casque à pointe qu'on dut aller chercher en 1Q hâte pour protéger les orateurs, quelques n trognons de choux vinrent déranger*"la sy-métrie de la chevelure dont l'homme des ' bois de Bussum est si fier! Ie Dimanche dernier une seconde réunion ■é avait lieu à Tirlemont, Salle Rubens, rue u Delportej l'ordre du jour portait: ,,Le moulé vement en faveur de la paix et la lutte pour fc, l'indépendance de la Flandre". Les ora-a teurs étaient cette fois Jef van Extergem 1- et Van Mieghem. Mais, bien que l'on eût tout spécialement invité les dames à assis-^ ter à œ meeting, son succès ne dépassa pas sensiblement celui de la réunion précédente, s Le même dimanche, dans la matinée, n après la grand'messe, le même Van Mieg-i- hem, accompagné cette fois du sieur Devèze, L- était allé tenter, à Orsmael-Gussenhoven, de " chapitrer les habitants et de leur expliquer } les beautés du régime allemand, la nécessité ~ d'une paix immédiate et les avantages qu'il y aurait pour la Flandre à devenir un Etat a allemand avec un roi à elle, lequel serait un des nombreux fils de l'empereur Guillaume. Hâtons-nous d'ajouter que, malgré les i' promesses de ce programme alléchant, l'ac-3 cueil fait aux doux pèlerins de la ,,Groenin-3 gerwacht" a été plutôt frais.... Une protestation fianiznd Le Comité Central du ,,Vlaamsch Belgisç _ Verbond", qui groupe 6.000 Flamands, rés k dant en Hollande, a voté à l'unanimité la ni( B tion suivante : La proclamation de l'autonomie politique d 1 la Flandre par le soi-disant Conseil des Fiai res contraint tous les Flamands, qui peu ver parler en liberté, à condammer cH acte ave - ia dernière sévérité comme un attentat à l'ir dépendance de la Belgique et à la libre volor a té du peuple flamand. La politique du Conseil des Flandres est lie j. aux tentatives des militaristes et des annexior nistes allemands pour réaliser leurs plans d'asst jettissement sous le couvert des déclarations d 1 simulacres de Conseils nationaux. Le fait qu - la politique du Conseil des Flandres fut inai î gurée par l'annexionnisté von Bissing, qu'ell } est continuée par le gouvernement alleman actuel dans la même tradition et qu'elle trouv t ses principaux appuis auprès des partisans d [ Tirpitz la condamne ^ans appel. Le Conseil des Flandres n'a jamais reçu d peuple flamand un mandat quelconque pou parler en son nom. Il est sans plus un prolon gement de la politique du pouvoir occupant. libre manifestation des opinions étant étouffé 1 dans les régions envahies, l'usurpation de c mandat n'est qu'une parodie du droit des peu pies à la guerre, puisqu'une déclaration caté gorique du Gouvernement Allemand que 1 | Belgique sera restaurée dans son indépendanc est une condition fondamentale de la paix. I Pour ces motifs les Flamands rejettent ave ! une indignation unanime oette atteinte vio •lente à leur liberté, leur honneur et leur ave j nir et repoussent d'ailleurs toute réparation apparente qui ne peut qu'aboutir à un assu jettissement durable. Ils sont convaincus que ce faisant ils assuren d'autant mieux la possibilité de faire réalise, dans une Belgique libre, à l'égard de toutes le: fuissauces, toutes les mesures que réclami expansion libre et complète de la vitalité di peuple flamand. Le Comité Central: le Dr. Fr. Van Oauwelaert, président, le Dr. R. Verdeyen, vice-président. le Dr. P. de Keyser, premier secrétaire. E. Van Nuffel, second secrétaire. J. Beuckeleers, Trésorier. J. Hoste Jr. ) E. Hullebroek ) Membres. A. Van Damme) A Oand On se rappelle que, dernièreaneait, le kaiser rendit une visite à G and. Une personne qui à ce moment se trouvait dans cette ville raconte qu'une deani-heure après le départ de l'empereur des bombes furent lancées sur la voie ferrée et sur la gare. À la Noël des bombes furent également lancées sur un bâtiment où se trouvaient réunis 300 soldats allemands. 37 seulement de ceux-ci échappèrent à l'hécatombe. A Liège (D'un correspondant 'particulier.) A l'heure où nous mettons sous presse nous recevons la nouvelle d'un terrible accident qui s'est produit sur la Meuse, près du Val-Saint-Lambert. Une quarantaine d'ouvriers de l'usine Decauville, habitant Jemeppe et Flémalle, ont été noyés. Nous publierons demain de plus amples détails. «SHfr—O—CE»=— // y a m an 30 janvier 1917: Les Britainmiques rêus-I sissent des raids vers la côte de Marlenccnvrt et à l'est de Souchez. » - L©s ©pérataons militaires ^ Si® locaux des fiançais ei GÉaippg. i —— ' Les trosistes du général Pëtain exécutent tSes raids réussis sur les tranchées ennemies. — Elles font plusieurs prisonniers et : s'emparent d'une mitrailleuse. La situation aux autres fronts. Sur le front occidental. Les Français réussissent deux coups de mail en Champagne. (Communiqué officiel) PARIS, 28 janvier. En Champagne/le Français réussirent deux coups de main; il poussèrent jusqu'aux troisièmes lignes en-ne mies, ramenèrent des prisonniers, :dont u: officier, et capturèrent une mitrailleuse. Assez vive activité d'artillerie en Alsace dans la région de l'Hartmannswillerkopf. Activité d'artillerie. (Communiqué officiel) LONDRES, 28 janvier. L'artillerie enne mie se montra active pendant la journéi dans les environs d'Havrincourt et au nord est d'Ypres. Pour le reste rien à signaler. Sur le front italien Les opérations des Britanniques sur le front italien. (Çcmmuniqué officiel.) LONDRES, 28 janvier. Le temps, devenu j meilleur ces jours derniers, permit à notr* j artillerie de bombarder avec succès plusieurs batteries ennemies. Nos avions livrèrent nombre de combats et entreprirent quelques expéditions de ire-connaissance. La semaine dernière, six ap-j pareils et deux ballons captifs ennemis fu-; rent abattus. | Le nombre total des appareils ennemis abattus par nos âvions depuis qu'ils com mencèrent leurs opérations vers la fin no-j vembre comporte 37, Nous perdîmes de notre côté cinq avions. Succès focaux italiens. 3 (Communiqué officiel.) 3 ROME, 28 janvier. Dans la Vallarsa et * dans la vallée de l'Astico des escarmouches 1 de patrouilles tournèrent à l'avantage des Italiens. » L'artillerie italienne bombarda avec succès les positions ennemies entre le Val de Frenzelo et le canal de la Brenta. Les opérations en Arabie. >, Les Arabes réussissent des raids sur la voie ferrée de l'Hedjaz. (Communiqué officiel) LONDRES, 28 janvier. Xe ministère de la guerre reçoit les renseignements suivants sur les opérations exécutées les 10 jours der- j niers par les troupes du roi de l'Hedjaz. Les Arabes effectuèrent des raids impor- ! tants sur la voie ferrée de l'Hedjaz, au nord-ouest de Medina, où ils causèrent de notables dégâts. Plus au nord ils attaquèrent des postes turcs sur la voie ferrée à 60 milles au sud de Maan et ils infligèrent de fortes pertes à l'adversaire. Dans cette région les combats durèrent deux jours. Les Arabes détruisirent des gares, des réservoirs d'eau, firent exploser un dépôt de munitions et endommagèrent!la voie ferrée sur plusieurs points. Après ^uoi ils se retirèrent. Ils [ n'ont subi que dés pertes insignifiantes. | Situation Ê©Eidig@ dans les pays centraux '100,000 ouvriers en qrève à Berlin. j h Le but dus niouveme&f. — La pa^t c jsation des ouvrêères. — Les mesures de prévaut San du gouvea* emenia — Hâsidenlbuirg et von Tirpitz c&atspuôsa — Le ntècont n otneni à Kâeim — Manque vivres en Gaiicie• — Les t- gc jpations de l'empereur e Chat ies t | tÛO.OOO grévistes a Berlin. c | BERLIN, 28 janvier. A la grève •oartieli qui éclata ce matin à Berlin, 100.0C ouvriers prirent part. Jusqu'à présent on i e remarqua rien d'extraordinaire en ville. D . cortèges et des manifestations n'eurent p _ lieu. Parmi les grévistes il -y a beaucoup c e femmes. Le mouvement semble être surtoi 0 dirigé contre le retard dans les modifie! " tions électorales et contre le mouvement d ^ ,, V aterlandspartei ' '. e Les réunions publiques défendues. PARIS, 28 janvier. (V. D.) Par téli ! graphie sans fil. — A la suite de l'agitatio r en Allemagne, le gouvernement a défend - partout les réunions publiques, entre auta 1 un meeting qui devait avoir lieu aujou: 3 d'hui à Leipzig où Scheddemann prendra 2 la parole. A une réunion qui eut lieu samedi à Be: x lin les comités exécutifs des syndicats oi 2 décidé d'envoyer à tons leurs membres u appel en faveur d'une paix sans annexiont 3 Des grèves à Kiel. Le ,,British News" apprend de source al 1 solument sûre que, vendredi après-midi, k ouvriers de la fabrique de torpilles à Fri< drichaort, près de Kiel, se sont mis en grèv ^ parce qu'un certain nombre de leurs diri ; géants avaient été appelés sous les armes. : Samedi matin les ouvriers du chantie i Gennania se sont mis en grève. Dimanche matin, à 1,0 heures, les ouvrier de la fabrique de torpilles- ont tenu un réunion dans le local des syndicats à Kiel. Les exigences des ouvriers. Dans un article de fond lo ,,Korrespondenz •blatt der Generalkommission der G-ewerk schaften Deutschlands" fait connaître les exi gences des ouvriers. Ils désirent qu'en répons, au discours prononcé le 18 janvier par Lloy< George devant les délégués des syndicats an glais les buts de guerre allemands à l'Oues soient arrêtés. Hindenburg et ven Tirpitz conspues à Carisruhe. Le ,,Matin" apprend de Zurich qu'au débu-de la semaine dernière des désordres grave: se sont produits à Carlsruhe. Ces désordres portaient un caractère nette ment politique. Hindenburg et von Tirpitz fu rent conspués. Les émeutes furent réprimées par la force Un article du „Yorwaerts". Commentant la réponse faite par "VVallrai au discours de Hertling, à la Commissior centrale du Reichstag, le ,,Vorwaerts" dit: ,,Que se serait-il produit si au début de lé guerre on avait dit aux ouvriers allemands: Vous'saignez et mourez pour la conquête de la Courlande, dé la Lithuanie, de Longwy; de Briey, pour la destruction de l'indépendance belge... et pour la réforme de la Chambre des seigneurs de Prusse. Le mouvement qui fait tressaillir les couches profondes du pueple repose sur des sentiments intenses. Il résulte — il serait absurde de le nier — de la peur d'avoir été leurré. Le peuple n'entend pas se laisser-conduire par le bout du nez, mais il veut poursuivre son but. Ses représentants au Reichstag ont dit un grand nombre de fois depuis le début de cette tragédie universelle: Nous ne combattons danssdavantage pour une Allemagne comme celle qui existait avant la guerre, nous voulons la nouvelle Allemagne d'après le conflit, une patrie libre. Jamais une convention n'a été plus fidèlement exécutée que celle que les ouvriers ont souscrite. A l'heure actuelle nous sommes d'ans le < cas -de voir la guerre se prolonger par une volonté» d'annexions ouverte ou déguisée, ainsi que* par. la réaction intérieure qui s'est développée de façon énorme. Et le journal ajoute: Les ouvriers allemands exigent à présent une politique modérée qui rende la paix à leur conscience'; car ils sentent qu'une bonne politique leur permettrait de regagner leurs foyers, tandis qu'une mauvaise politique les perdra. Ils ne sont pas des bolscheviks. Ils poursuivent la route qui doit, à leur avis, nous conduire vers une numanité meilleure. Il serait dangereux de tenter d'étouffer ce mouvement." La campagne contre vpn Kuhlmann PARIS, 28 janvier. Les journaux allemands sont pleins de renseignements sur la campagne que les pangermanistes ont cru devoir organiser qontre le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Les uns intitulent leurs articles ,,L'assaut contre Kuhlmann", les autres ,,Le charivari contre Kuhlmann", ce qui donne une idée exacte de la tendance et du ton. La Ligue de la Patrie allemande a envoyé à tous ses adhérents une circulaire où elle les cqnjure d'adresser des lettres ou dépêches personnelles ou collectieves à l'empereur, au kronprinz et à Hindenburg pour leur demander le renvoi de von Kuhlmann au nom du salut de l'empire. Le mot d'ordre des ligueurs est ,,Ludendorff doit rester et Kuhlmann doit partir". La ,,Deutsche Tageszeitung" écrit que les patriotes allemands doivent commencer un feu roulant de protestations contre Kuhlmann. Et, en effet, un véritable .,trommel-feuer" de dépêches, bombaçde le kaiser, le chancelier, Hindenburg et Ludendorff. Il n'y est question- que d',,affligeantes nouvelles", de ,,sonci8 suprêmes", d',,angoissantes appréhensions", de ,,danger croisant", de ,,mécontentement grossissant chaque jour", de ,,tristes souvenirs", de „jours néfastes", do ,,puissances abscures" et d',,affreux dé-3 sastres", etc. iQ Le ,,Berl. Tagebl." est obligé de recon-Le naître que la manoeuvre a toutes les chances ys de réussir. ,,Une savante manoeuvre, écrit-ls il, a été organisée contre Kuhlmann. Les 0 rôles ont été minutieusement et habile-it ment préparés; aussi sera-t-il difficile au t- chanchelier de garder le ministre qu'il a u choisi". L'opinion de la ,,Pal Mali Gazetté" sur la position de l'Allemagne. - LONDRES, 29 janvier (Reuter.) Sous le u titre ,,Quelques faits sur Hertling", la ,,Pall Mail Gazette" écrit dans un article ,e de fond : Les alliés tiennent à présent toutes ies co-k lonioâ allemandes. Ils se sont emparés de Jérusalem et de Bagdad, les deux symboles de la puissance turque et ils sont maîtres en ^ ; Palestine et en Mésopotamie. Ils bloquent Q les ports de l'ennemi, de sorte que celui-ci , ne peut pas franchir le 6euil de sa maison, si oe> n'est qu'en cachette et pour quelques j heures seulement. Ils lui rendent le com-merce impossible et il faudra des années s avant que celui-ci ait repris sa prospérité. Mais la chose la plus importante c'est qu'ils tiennent les pays qui produisent le coton, le caoutchouc, l'huile, la laine et le cacao. Toute l'industrie moderne en dépend j. ■ ^ifc la reconstitution de la vie normale en | Allemagne dépend par conséquent de l'En-s ' tente. 3 Les neutres ne reçoivent que ce dont ils ont besoin. Nous voudrions bien demander un peu à Hertling comment il pourrait apporter un changement à cette situation par une victoire sur terre. Les charges financières en Allemagne. ^ ZURICH, 28 janvier. Le ministre des finan-} c°s prussien, dans le discours par lequel il a expliqué le 16 janvier le projet de loi sur les finances, a fait allusion aux entretiens que les mipistres des finances de la Confédération ont eus • récemment avec le secrétaire du trésor. L'orateur a. puisé dans ces entretiéns l'assurance que l'Allemagne pourrait supporter le1 fardeau des impôts amenés par la guerre, mais : son optimisme est loin d'être partagé par la 1 ,,Taegiische Rundschau", qui envisage au con- , traire avec effroi les difficultés financières de . l'empire. Un calcul établi dans les milieux parlementaires, écrit-il, mérite d'être mis en considération. On a calculé à combien s'élèvera l'impôt individuel de chaque citoyen dans l'em-piro . allemand après la guerre. Ce calcul a donné comme résultat que les impôts directs pour l'empire, l'Etat et les communes réunis s'élèveraient à 46 pour cent du revenu. Comment a-t-on fait ce calcul? Nous n'en savons rien. Mais il est clair que cette charge serait insupportable. L'empereur Charles et la paix. La semaine dernière l'empereur Charles dit à une députation d'ouvriers de Blomau : ,,Croyez-moi, personne ne désire autant la paix que moi et du matin au soir c'est ona seule préoccupation". Des troubles à Cracovie. A Cracovie des troubles graves se sont produits à la suite du manque de vivres. L'état de siège a été proclamé. La situation du chancelier allemand. ZURICH, 26 janvier. Le malaise politique persiste en Allemagne et les milieu^ li* béraux manifestent de plus en plus la déception que leur a causée le discours du chancelier. Les journaux socialistes majoritaires publient une note de la direction du parti qui critique durement le comte Hertling. La tâche du comte Hertling était double: d'abord arrêter l'offensive diplomatique conduite par l'Entente avec tant d'énergie, puis empêcher qu'elle put amener ultérieurement dans le monde un revirement de l'opinion publique contre nous. Puis passer à l'offensive et créer par un exposé précis des buts de guerre de l'Allemagne les conditions préliminaires à un rapprochement des groupes belligérants. La mission du comte Hertling n'était évidemment pas facile, étant donnée la pressiçn exercée par les cercles responsables sur la- direction politique de l'empire, mais elle n'était pourtant pas" impossible, et cependant le chancelier n'a j pas réussi et les amis les plus dévoués de 1 Hertling doivent en convenir. Le chancelier n'a pas compris la tache qui ; s'imposait à lui et il n'en a pas reconnu la | nécessité. Il a préféré les méthodes de l'ancienne école diplomatique. Dans le passage j de la défensive à offensive, Hertling n'a pas été heureux parce qu'il n'a pas su exploiter les points faibles de l'Entente, de façon à donner à la situation un aspect tel que les responsabilités des fautes et des provocations apparussent des deux côtés. Mais où l'insuccès du comte Hertling a été le plus évident, c'est dans la partie du discours traitant des buts de guerre de l'Allemagne. La note conclut: La politique de Hertling ne peut pas être appuyée par les socialistes majoritaires. Les ,,Munchener Neueste Nachr." ?e montrent toujours particulière-rnnte sévères: L'incertitude de certains j points importants du discours de Hertling, ! écrivent-elles, s'explique par le fait que, cet-! te fois^ comme déjà dans le passé, le di-cours portait la trace d'un co ■ venu entre les partis. Une répartition des forces et des influences n'e^b i. ment pas telle à Berlin qu'elle puisse fav-riser les grandes décisions. Hertling suit i-sort d« ses prédécesseurs, et seuls les historiens des temps prochains pourront dire si

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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