La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 30 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vh5cc0z99v/
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ABONNEMENTS : FONDATEUR : REDACTEUR EN CHEF : ANNONCES ; page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. Bruxelles : 12 francs par an; — 6'francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. r nivnmTmTn la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Provins : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlClOP (10 13 IlESBAYE JCftll U ARDËNNG La piiblicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Rourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 Tous pays »}o l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et7, Galerie du Rof. «■hmmbhhp* -r 1 rrÉi—rr—miBi imffi Bill !■ ■ 1^- :—— ^—-— —^ -W——■m TnT7ji7T, ■■ ■■■' ■ « 1 I Miimïbm 11 ii■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ A BUREAUX - ^ _____ _ TÉLÉPHONES 5.t7,0^erieduWassageS»int.Hubert) GAZETTE QXJ O TIDIEINTINT E ' Z l^OH l LÉOPOLD II Wïnirable silhouette d'un grand Roi par un grand politique La « Grande Revue » publie le texte de l'admirable conférence faite par M. Paul Hymans i la Société des conférences étrangères (Sor-jonne) le 2 mars dernier. Toute la presse française enregistra le succès du brillant leader libéral. Nous extrayons de ce discours un por-rait du roi des Belges, Léopold II, qui permet-ra à nos lecteurs d'apprécier une œuvre abso-liment magistrale : Le principal artisan de cette Belgique nou-elle, expansionniste, coloniale et nationaliste, ist un grand bonune d'Etat, en môme temps jrand homme d'affaires et merveilleux diplo-nate, un prince patriote, un roi, — Léopold II. Le prince héritier Son évolution psychologique n'est pas moins ntéressante que le développement de son ré-fne. Héritier présomptif, tout jeune, il siège lu Sénat en vertu de la Constitution. Il y pro-îonce quelques discours qui, dans le moment, îe frappent guère l'opinion, mais qui, rappro-hés des actes qu'ils annonçaient et confiaient en 3£rme, révelent la précocité et l'in-lexibilité ilu dessein. Il rêve déjà d'une Belgi-[ue maritime et coloniale, réclame pour elle les débouchés et « sa part de la mer », trace 111 pntyramme de politique commerciale. Il voyage, et revient d'Extrême-Orient hanté le visions exotiques. Il est très grand, mince, presque fluet, gla-ore ; il paraît de santé fragile; l'âge le fera corpulent et de robuste résistance. Le baron de Hùbner, ambassadeur d'Àutri che à Paris, qui le rencontra à la Cour des Tui leries, en 1855, trace ainsi sa silhouette * Comme tous les Cobourg, il a le nez trop long, le son de la voix un peu nasal, la taille -rôs haute, parle bien, on dirait presque avec rop d'aplomb pour un jeune homme de !0 ans. » Lady Westmorland, qui l'a vu à Londres écrit à la duchesse de Dino : « On lui donnerait IG ans. C'est une grande asperge avec la poitrine étroite et «ans ombre de barbe; il parle beaucoup, ne manque pas d'esprit, mais si son îorps est trop jeune, son esprit 11e l'est pas du tout; il parle non pas en homme, mais en vieil-arc!. » En ISîiS, à 30 ans, il monte sur le trône. C'est le premier de nos rois né sur le sol libre de Belgique. Il se proclame, dans son discours d'avènement, « Belge de cœur et d'âme ». Débuts de règne Dans les débuts, il se manifeste peu, parail plutôt timide, influençable. Il s'occupe d'études géographiques. C'est l'époque où de hardies explorations sondent le cœur de l'Afrique, resté impénétrable jusque-là. Elles excitent en lui une curiosité passionnée. En 1876, il convoque dans son Palais une Conférence géographique, fonde ensuite un Comité destiné à encourager l'œuvre civilisatrice 31) Afrique. L'initiative paraît chimérique. On sourit, une souscription produit 400,000 francs. Mais les événements vont se précipiter. En 1877, Stanley apparaît aux bouches du Congo, révélant au monde le cours de ce fleuve et les richesses de son bassin. Le Roi crée l'Associa :ion internationale africaine. Des expéditions organisées à ses frais aboutissent à la conclusion de près de mille traités avec des chef? in-iigènes et à l'occupation d'énormes territoires, L'Association se donne un drapeau, s'érige er Etat. Les puissances le reconnaissent, et, à la Conférence de Berlin, en 1885, saluent sa naissance de leurs souhaits et de leurs encourage ments. Quelques mois après, les Chambres bel ges autorisent le Roi à exercer la souveraineté nu Congo. Et voilà Léopold II presque empe reur ! . Sa personnalité commence à s'accuser. Elle ne cessera, avec le succès, de s'accentuer. El plus tard, quand la gloire sera venue avec la fortune, elle débordera, se fera autoritaire e; absorbante. L'empire congolais Au moment où Léopold II joint à sa rpyau.té constitutionnelle la souveraineté absolue du Congo, tout son ancien entourage s'efface et se (disperse. Le vieux conseiller de son père, Van Praet, qui avait amené Léopold Ior d'Angleterre en Belgique, confident fidèle et perspicace, diplomate 'd'esprit fin et cultivé, a pris sa retraite, fatiigué, presque aveugle. Frère-Orban.dont la volonté et le renom ont rayonné sur les premières années du règne, tombe du pouvoir et son idéc'lin commence. Le Roi, émancipé, laissé à lui-même, se redresse de toute sa taille. Il n'a plus besoin de conseillers. Il a besoin de collaborateurs -d'abord, puis d'instruments. Il les rejette, après les avoir aisés. •11 a besoin de capitaux. Et il fait entrer er scène les financiers, il aiguille Heurs visées vers la colonie. Des sociétés se fondent et prospèrent. Le Congo devient une bonne affaire Et alors, comme les initiatives, là-bas, son' fructueuses, il conçoit l'idée de se faire une part des profits. Et il entreprend,vers 1900, une exportation intensive des richesses naturelle* de la colonie, qui bientôt suscitera d'ardente: protestations et des litiges inquiétants. Un grand monarque Ah ! ce .n'est point dans une pensée de luert pour s'enrichir. 1.1 ne laissera pas une for tune démesurée ; sa succession totale est d'une trentaine de millions, selon le Chiffre que four nit un récent projet de loi approuvant le conventions de l'Etat avec les princesses filles de Léopold II. et qui met fin à d pénibles contestations. Mais il lui faut des res sourcés pour réaliser en Europe, en Belgique dans sa capitale, de "vastes travaux d'embellis sèment et d'outillage économique. Car ce Ro constitutionnel d'un petit pays est du forma des grands monarques ; il rêve de faste et d puissance, et si le territoire du royaume es étroit, il le veut productif et reluisant,avec de Ports et des villes d'eau, des musées,des parcs des arcs de triomphe — et il le veut aussi ga ranti contre les accidents, sûr du lenclemair défendu par une armée solide, animée d'u souffle patriotique, et recrutée dans toutes li classes xle la nation. Et il aura-cette suprèn satisfaction -de signer, sur son lit d'agonie, ' loi qui abolit le remplacement et institue : service militaire personnel. La fin est triste cependant. Il brave les r gles de la vie commune. Des murmures se foi entendre. On voit se dessiner sur le sol l'ombi du pouvoir personnel.Le régime du Congo su cite, en Belgique et au déîîors, des plaintes 1 des accusations. Et, après de pénibles négoci; tions, la Belgique, méfiante, reprend la colon: au Roi. Il meurt isolé, laissant un testament qui 5 termine par ces lignes hautaines, où se ma que son image • « Je veux être enterré c grand matin, sans aucune pompe. A part mo neveu Albert et ma maison, je défends qu'o suive mon cercueil. » Dans la gloire Il est aujourd'hui dans l'histoire, et sa.] gure commence à se dégager du brouillai tissé autour .d'elle par les incidents qui obscu •cirent la fin du règne. Roi d'affaires, a-t-on dit. Oui, mais il ne h faisait pas pour lui. Il les faisait, selon son e: pression, pour le pays. Il prononce souvent ces mois-là : le pays, y appuie, de sa voix forte et grasse, avec u accent de grandeur qui impressionne, fl a sens de la majesté. Et quand il paraît dans le actes et les cérémonies de son office constiti tionnel, en uniforme, avec sa massive carrur sa grande barbe (blanche, le port altier de 1 tête, le regard perçant et dominateur, il e: vraiment — et de.pied en cap — le Roi. Il a l'art de séduire autant que de commai der. Il sait le sourire et l'ironie. On le crai; un peu ; on médit de lui parfois. Mais on : tient pour grand. Et on en est fier. Il a en somme, en vfngt-cinq ans, créé € Afrique un empire. Et c'est une page étoi nante de l'histoire du .monde. Il a transfortn son pays, élargissant les horizons, secouant 1< énergies et 3es jetant sur le champ de batai.1 des rivalités économiques. Sans doute il a aii si, par un inévitable contre-coup, excité I< appétits d'argent, la soi! du luxe, et, dans ui nation déjà par tempérament positive et po tée aux affaires, singulièrement intensifié l'e prit matérialiste et mercantile. Mais il a tram posé en quelque sorte les facultés instinctif du peuple belge ; il les a (haussées à son idéa il a su en extraire de la gloire. Ce fut un c0: ducteur d'hommes, un puissant réalisateur c choses. Et dans les perspectives d'un passé procJ encore, son effigie, en plein relief, se profl sur une époque. PAUL HYMANS. :> m+m c MENUS FAITS, PROPOS MENU FICHU METIER Un journaliste français prit, jadis, la d fense de Rochelte. Il a déclaré devant 1 commission d'enquête que c'était par pi amour de la justice. Oui. Mais la galerie son opinion là-dessus : si le journaliste défei <lait Rochelle, c'est que Rochelte casquai D'aitleurs, s'il l'avait attaqué, il eût été par d'une monnaie de même valeur : il sera entendu que la manœuvre n'avait d'mih but que de faire casquer Rochelte. Au bre comme dit notre comique mouton, un R chette ou tel autre de même espèce, c'est î. bdlon m...alpraprc qu'on ne Sait par qu bout prendre. Briand est suspect, à d'à cuns, pour l'avoir fait arrêter; Caillaux e suspect, a un plus grand nombre, pour avo retardé sa condamnation. Briand, Caittaux, ce sont de grands S( gneurs ; peu leur chaut les soupçons c menu peuple; même le dernier, en ta, qu'époux de lu femme qui assassina, reç des félicitations. Mais imaginez In situation du journalis qui croit (ça se trouve encore) que la près. est un sacerdoce, et qui se trouve en face c cas Rochelle... Oui, dans une affaire pr che, Ca\lnwUe échappa à tout soupçon, seuls quelques ruffians insultèrent son cad vre; mais ce C admette, d'abord, avait ui réputation exceptionnelle de galant homm puis il était très riche, ayant fortement h riité de Chauchard. Et aux yeux de la masse, c'est peut-êt plus encore sa fortune que son caractère q l'abrita de toute accusation d'intérêt. Mais il ne fallait pas moins que celte pin sance de la presse pour s'attaquer à ce b vard inconséquent et fou de vanité, qui s'a pelle Caillaux. Un autre journaliste, il n'y aurait pas < besoin de l'assassiner, ii aurait été suspe tout de suite, tant est grand, religieux, tacil le respect du peuple pour le veau d'or. Car c'est la galerie qui est plus coupabi c'est elle qui, tout de suite, a la mauvai pensée. Il y eut des journalistes fripouillards, d'e cor d; mais la majorité, sans être conwos , de héros, voudrait le plus souvent se solià riser avec l'intérêt public. ; Ça coûte trop cher. L'un est tué pour ave 5 fait ce qu'il croyait u-n devoir de citoyen, l autres seraient salis. Il vaut mieux regarder Rochelle en se riant. Tu l'as voulu, M. Gogo. BOB Echos militaires LA 6° DIVISION D'ARMEE AU CAMP D'ARU La G,! division d'armée (Bruxelles), dont f( - partie les régiments de grenadiers et de ca i biniers, ainsi que l'artillerie de la capitale, ( t devait se rendre au camp de Lagland (Arlo î du 4 au 31 août, pourra disposer de celu: t à partir du 28 juillet. 3 Rien n'est changé, toutefois, en ce qui , garde les étudiants universitaires, dont la - riode de tir commencera à la date du 4 ao , primitivement fixée. Au jour le jour : LA PÛJJTIQUE 3" frv-,- Dans l'article, de la Presse, d'An 1 que nous analysions 'hier, ici m e iLAJ était décoiiseiiDlé aux catholique 5" fe'unir aux non-croyants pour • œuvre 'de charité. Mais; une curieuse e: l" lion .«était faite en (faveur des œuvres. « n e 'lisatrices .» contre la licence des mes, étalages, des spectacles, où, nous disai e îles jcahholiques «c doivent étne au pre re* rang )». n , .Donc, pour-if-aire Qe ibien, on se sé] mais' 'pour « combattre le 'mai •» on pc s'unir, et môme s'imposer. Le secue celle étrange distinction sera ibien vit* viné si l'on remarque le -travail .accc sous prétexte de moralisai ion. Sous coi 1- de combattre des excès que chacun répT d sans avoir 'besoin d'aucune ligne pour i'- on fait de l'espionnage, et on impose si mination. !s Ecraser, dominer, tout est Lù. 'Un 'article du Courrier de Bruxelles, moins coingréganiste que la Presse, [1 montre «l'idéal poursuivi par nos elérw n La « ■•mission de la femme » s'y trouv-* posée « d'après «la Biible 1». IS On ne saurait rien voir de plus simp l" de iplus 'ingénieux à la fois ! Vou:lez-vou 3' voir que'Ule doit être l'existence de la ife f d'aujourd'hui? Prenez ce qu'elle était i; ' deux à trois mile ans. Vous .concevez t si quelques (progrès eût -adouci l'exis même des plus misérables, on ne sa e tolérer que la femme en profite en rien. iDanis -la i« messe de mariage o> il est di n la (femme sera «soumise au mari ; le 301 en eomclut que, -« cela ne pourrait se con avec son indépendance politique w. Par ;s séqueii't, -les femmes qui ont des maris 0 ratix ne .peuvent demeurer clérica-les ? • i. n'avions jamais rêvé etfla, pour notre p; s Pour le reste, un tableau du sort c e f emme sous les rois d'.Israël, alors que r- gam-iisalion matérielle et morale de «la v s- faisait forcément la première des s^nv; î- et 'la prisonnière des quasi-horreurs d'f ;s suffît au .pieux écrivain 'pour déclarer q ; politique n'a point de 'place -« dans ce 1- gramme si complet.'». le .Comment idonc ! Mais toute'la vie moi en est du coup interdite aux .femmes, co ie la v-ie politique -le fut 'longtemps aux p e comme tout bien-être et .-tout (droit -sont uniquement pour Mes gens d'église et protégés. Voltaire, dans son iprestiij Candide, résume ainsi .l'organisation - état «t olériical » : -los padrès y ont -tout peuple rien, comme il est juste... ? PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 30 mars 1906. — On apprend que treize mi a de CoU'Prières ont été retrouvés vivants. a Prix littéra On a donné, pour la seconde fois, cett-l" née, ile prix littéraire 'fondé par M. Au " Beernaert. Il a été décerné à M. Edmond sener, auteur d'un roman, « lu Chronique Lt petit pays », dont Ile premier volume s'i e lait « IM. Honoré •» et le second, « ile Citoye li dette ». On a 'dit, idans la « Chronique », les qu n de vie et de couleur de ces vigoureux ror ^ qui décrivent le milieu l>elge de 3a. façt plus amusante et la plus pittoresque. Le si se composait de MM. Henri P.iienne, Cou ir Dewulf, fDumont-Wiilden, Rency et Wilmo G^=£) i Une prophétie peu ban Au moment où la commission d'enquêi u signée pour tirer au clair le scandale Cail Rochette va déposer ses conclusions, il pas sans intérêt de rapprocher les faits a lernent révélés des déclarations antérieur le certains intéressés. La pression exercée par M. Caillaux s iu magistrature, directement ou indirecte] Q_ pour un motif désintéressé ou non, para: aujourd'hui nettement établie. 1 Le jour où M. Caillaux, devenu chef (J a~ biriet, donna lecture de la déclaration gc ?<? nementale, il souligna les mots suivants plaudis par une partie de l'assistance : « ê- entendons être un gouvernement qui Verne. >» ,,c Prophétie trop exacte, puisque M. Cai y-l est allé jusqu'à vouloir gouverner ce qui c lui demeurer étranger ! s- La cuisine en music a- La nouvelle nous arrive d'outre-océan. p- à vous d'en déduire que «l'Amérique est la de l'utilitarisme ou, plus simplement, la ] ,u de l'humour... <Un certain sir .Walter cl phry aurait trouvé une application — e pratique qu'inattendue — de l'instrumen 1 chérit Eraod... «Un moteur électrique, act ipar fle jeu du clavier, est relié «d'une part €' le piano, de l'autre, — frémissez, ô mân Listz e.t «de Rubinstein 1 — avec l'honnête, déplorahleftient vulgaire, fourneau... To c- épanchant — en gammes .savantes — sor ée harmonieuse, la maîtresse de maison a- géra .l'électricité nécessaire à. la. mise au du rosbi'f succulent ou de la familiale ,7Y quette... .Sir Humphry, qui pense à .tout, i même poussé la sollicitude jusqu'à chois, morceaux d'une durée correspondante cuisson de tel ou te'l mets... Il est évident, par exemple, que, si un suffit à un beefsteak, il faudra,pour que réussies les nationales carbonades, exé _ entièrement, la partition des « .Maîtres-teurs » ou de « Parsifal » 1 Et nul époux n'osera iplus vitupérer 1 tuosité de madame, qui, avec un ang sourire, lui répondrait : « Mais, mon ai vois ibien que je m'occupe de ton dîner ! : ,N »nt Mys >a. Bien des côtés demeurent mystériei ■ cette affaire qui passionne Paris. Notan ' la rapidité — qui intrigue un de nos le cj et nous vaut une question de sa part, rapidité déconcertante, invraisemblable laquelle les journaux apprennent et tra ie" tent au public tout ce qui se passe d; ']e~ cabinet de M. Boucard, juge d'instructio le tribunal de la Seine. Notre abonné s'est demandé, mais en — nous écrit-il, —- comment l'on connaît, quasi instantanément et par le menu, les questions posées par M. Boucard à Mmo Caillaux et les réponses de Mme Caillaux. ' Qui les transmet à la presse? Mmo Caillaux elle-même? son mari? le juge? son greffier? le brigadier de la garde républicaine de servers, vice ? M° Fernand Labori ? son gendre ? son ème, secrétaire ? Ou bien encore y a-t-il dans le cars de binet de M. Boucard un bon petit phonographe toute enregistreur? ccep- Nous avouons ne pas pouvoir renseigner 110-îora- tre lecteur et répondre avec exactitude à ses (leg questions. t on M- et MmL> Caillaux ne peuvent certainement . ' pas tabler sur les sympathies de la presse au point de lui confier par le menu tous les détails de l'interrogatoire. Les magistrats égale-jare; nient, en ce moment, se méfient des journalis-urra tes : ils ont leur raison pour ça ! Quant aux t de avocats, on sait qu'une de leurs règles profes-: de- sionnelles essentielles consiste à ne jamais rempli chercher, sous quelque forme que ce soit, la îHèur réclame : et l'on doit présumer qu'ils n'enfrei-oirve gnent pas plus, cette règle qu'un catholique ,ne C€;la transgresse l'un des dix commandements. Il n'y a que la foi qui sauve. I " Restent le phonographe et le brigadier. Peut- être se partagent-ils la besogne. non Réclames vivantes, nous Depuis quelle grand V.illiers, — en un conte :aux. étrange et génial, — préconisait, ironique et 3 ex- hautain, 1' « affichage déleste », la réclame, a, quotidiennement, progressé. Les enseignes ilu-]e .et mineuses, (fulgurant au «faite des maisons, et s sa. que semblait prévoir ile maître,n'étonnent plus mme personne; et des gentlemen, fièrement drapés y a d'écarlate sur azur, pour vanter 'le Laxatif Chose ou le Cacao Machin, n'attirent plus l'atr ien<ie tention du dernier lliatoi'tant de la iplus reculée urait 'Provirî£e--- La -réclame étant indispensable en ce siècle d-e « "bluff », les Américains ont cher-que °llé une Pu'bli'cité nouvelle. Quoi d'étonnant ù irnal ce fiu ills !1'ai^nt trouvée? iN'estscepoint Edmond ci lier ^arau'court» ~ •à î'époque où il savait « reine con- (,e e>t princesse du geste », cette ar- •libé célèbre ^ont ^ 'Printemps éternel se rit ' des années,— qui, se parodiant plaisamment ■ ^,IS -lui-même, 'baptisait îles Américains : « princes II " du ibattage et rois du chiqué » ? Donc, un cer-iC la tain /M. Speers, qui dirige, — à Los Angeles, — 1 01 " une importante agence de voyage, dresse des ie L'n perroquets à (brailler, de l'enchanteur organe mt \s qUe vous savez : •« Visitez Paris, la Babylone rlor--' moderne ! » ou « Ne mourrez pas sans voir Ve-ue la nise ! » et nombre d'autres phrases, aussi la-pro- pidaires et péremptoires, avec, comme inéluctable leit-motiv : « Adressez - vous à la l'agence lerne Speers ! » Les « papegais » pullulant à Los-An-1111111' gles,!M.iSpeers ne doit consacrer qu'une somme etits, assez minime à Rachat de ses élèves; qui, — faits dûment dressés, — sont expédiés par lui, à ti-leurs tie gracieux, aux principaux .hôteliers de la fieux contrée. Et, toute la journée durant, .les vivan-d'un tes réclames 'font .loyalement leur office... Plai-et le gnons.les touristes .infortunés de Los-Angeles ; et surtout, ah ! surtout, félicitons les perroquets, d'être médiocrement comestibles, et d'échapper ainsi aux casseroles vengeresses des cuisiniers excédés ! Le portrait. iicurs Chacun sait «qu'un curieux travail d'idéalisation s'opère presque «mécaniquement sur chaque portrait célèbre. Le visage du grand homme est transformé par la postérité; non niste ^US se^on son ^éal à lui, mais selon son désir 3G]e à elle. Il en est ainsi pour l'image des plus ^,'un proches encore, de Napoléon, par exemple, ititu Souv'eilt ce travail s'opère dès la vie du mo-n Co ^é'ie ; par la vanité ide celui-ci, secondée par la bonne, volonté des portraitistes et des chroni-ilités ^ueuî^* v°yez ce qn'est devenu le visage balourd de Louis XIV. Un nouveau biographe de ui la "VIozarfc' 'doeteur Schurin-g, s'emploie à nous ' faire retrouver l'aspect 'du maître, sous drid,éa-1 ^Qiy lîsation qui l'a transformé. Les yeux ternes, le 1 ' nez énorme, l'oreille anormal^, la tête trop grosse pour sa petite taille, le maître était a|e d'aussi piètre «aspect que possible. « On le pre-e dé- nait pour un voyageur de commerce, ce qui laux- l'agaçait, malgré son bon caractère. » Il se n'est parait alors * d'insignes officiels ». Voilà vrai-;tuel- ment un portrait peu flatté, et qui donnerait es de envie de répéter .ce mot résumant la conversation d'un « ami » sur un ami : « Je ne sais pas uv 1:1 qui l'habille, mais voilà un petit complet soi-nent, gné 1 » Le seul portrait .véritable des créateurs t dès est l'âme qu'ills ifont rayonner dans leurs œuvres... Wagner n'est pas l'espèce de grotesque uver- faisant " P°ur accueillii' ses amis, 1 mais l'ineffable Tristan ensorceleur d'Iseult. Nous ^ Mrt . € Modernisme. 0 " Un historien qui s'est fait une spécialité de Uaux la civilisation byzantine, M. Diehl, vient de ra-evait conter les Cl,rieux mouvements qui agitent une des sociétés les plus immobiles du monde : les couvents du Mont-Athos. On se rappelle lue# comment, pendant la crise balkanique, les moi-Libre nes' du moins une partie d'entre eux, songè-terre rent ^ introduire chez eux l'influence russe. Il latrie aussi question d' « internationaliser » la Hum- Sainte Montagne, et les couvents durent pro-aussi lester avec violence contre ce projet. Ce fut t que sans doute Pour réagir que les ermites en-ionné v°yèrent au roi de Grèce les ornements impé-avec riaux d'un empereur byzantin conservés chez es de eux' Tout cela s est aPaisé avec la crise des _ . Balkans. mais ît en ^ s en faut réjouir. Bien n'est plus savoureux âme ^UG ce^e S0G^été encore animée par l'âme by-zantine. On sait que la presqu'île est interdite ? " non seulement aux femmes, mais aux animaux pomi, feiriP]jes pes cabanes demeurent construites ) an- sur ja plage afln d'y abriter, jusqu'à son réem lurait ia femme qu'un naufrage jetteraii r, "es à la côte. Les moines vivent dans une illusior a 3a de paradis que matérialisent les fresques by zantines et les fleurs d'Orient déferlant des ro tango Qhgg jusque dans la mer bleue. î0ient cuter, Manque d'encrier. Chan- Un journaliste, qui se trouve à Durazzo, la trop primitive capitale du nouveau royaunif a vi'r- d'Allianie, déplore que, dans l'horrible loge èlique ment qu'il paie vingt-cinq francs par joui", î ni, tu ne puisse trouver un encrier. Il se demande s le -prince en possède un dans son palais-ma sure?... 'ère. Eh, éh ! manque d'encriers et de tout ce qu'î ,x fle faut pour écrire peut être excellent en pifllti 'ment, demandez ,-pllutOt à M. Caillaux... cteurs Kouvelles à 1» ms,b ismet- FnK S1'05 financier, très fier de sa fortune, di ins le sa'k 'l un am'? resfcé pauvre : n nvàc — Quand j'ai commencé les affaires, je n'avai Q pies rien. — Oui, mais ceux a.vcc qui vous les avez faite vain, avaient alors quelque chose. LETTRE DE LONDRES (De noire correspondant particulier.) UN PRONUNCIAMIENTO La crise politique a pris un caractère d'acuité qui justifie lés plus vives appréhensions, c'est peut-être l'épreuve la plus redoutable que l'Angleterre ait eu à traverser depuis la révolution de 1688. 11 s'agit bien du Home Rule irlandais, de Carsou-Catilina ou de la levée de boucliers plutôt comique des farouches huguenots de l'Ulster ! Nous avons d'autres chats à fouaillcr. Il s'agit de savoir si la Grande-Bretagne va adopter les mœurs politiques de l'Espagne ou du Mexique et si, désormais, ce sont MM. les militaires qui vont nommer et révoquer les ministres et faire la loi au Parlement. Ce qui vient de se passer au camp de Cur-ràgh, près de Dublin, est caractéristique. Sauf deux, tous les officiers de la brigade (trois régiments de cavalerie) stationnée là-bas ont, en masse et collectivement, le général en tète, donné leur démission. Le but de ce petit pro-nunciamiento était (on l'avoue), d'empêcher le gouvernement d'envoyer éventuellement ces régiments dans l'Ulster pour y veiller au maintien de l'ordre public. En effet, faute d'officiers pour les commander, les troupes n'auraient pu partir. En d'autres termes, les officiers, comme de simples conducteurs de locomotives, se sont mis en grève pour arrêter le service. *** La question du droit de grève des fonctionnaires de l'Etat est très controversée. Mais, dans aucun pays civilisé, on n'admet que la force armée puisse se transformer en corps délibérant. Tout sqldat, quel que soit son grade, régulièrement commandé pour un'service, doit commencer par obéir : il réclamera après, s'il y a lieu, — individuellement et par la voie hiérarchique. Encore bien moins lui est-il permis de comploter avec ses camarades pour annoncer à l'avance que, si tel ou tel ordre leur est donné, ils ne l'exécuteront pas. On se souvient qu'en France, à l'époque des décrets contre les' congrégations, des officiers ont démissionné, d'ailleurs isolément, plutôt que de prêter leur concours à la mesure. On sait aussi que, consulté à ce sujet, feu le général de Gallifet n'hésita pas à blâmer ces démissions et à déclarer qu'il fallait obéir sans murmurer. Or, le héros de Puebla et de Sedan, d'ailleurs grand seigneur, catholique et conservateur, est, en fait d'honneur et de devoir militaires, une autorité autrement considérable que les officiers de salon qui foisonnent dans l'armée anglaise. *»* Mais ce qui passe toute créance, c'est l'emballement des tories qui célèbrent comme une action d'éclat la grave incorrection dont le général Gough et ses subordonnés se sont rendus coupables. Décidément Bertram Milford n'avait pas tort quand, il y a quelque temps, il écrivait que l'Anglais est constitutionnellement incapable de saisir plus d'un côté d'une question. Au milieu de leurs transports d'enthousiasme, les conservateurs se sont trouvés l'on penauds quand, au Parlement, les orateurs li béraux et travaillistes leur ont fait toucher du doigt les conséquences inéluctables du précé dent qui vient d'être posé. Il est clair, en ef fet, que, si les officiers peuvent refuser d'allei mettre à la raison leurs amis de l'Ulster, les soldats, eux, ont à fortiori le droit de ne pas marcher, en cas de grève par exemple, con tre les ouvriers, contre le peuple dont ils son issus. Le casuiste de la bande, lord Robert Cecil, r eu beau se livrer à d'ingénieux distinguo di gnes d'Escobar. 11 n'a convaincu personne. L( précédent est acquis et, en Angleterre, tou précédent fait loi. * * * Pourquoi faut-il que je doive, une fois d( plus, signaler la faiblesse, non l'incohérence du ministère, paralysé et impuissant, parct que divisé en deux groupes, dont l'un tire i hue et l'autre à dia ? Au lieu de répondre à l'insolente manifesta tion des officiers du Curragh en les renvoya 11 devant une Cour martiale qui les aurait cassé: de leurs grades et chassés de l'armée, le gou vernement s'est contenté, en termes d'ailieur: fort dignes, de les inviter à rentrer dans 1« devoir. Là-dessus, les démissions ont été retirées e tout semblait terminé quand on apprit que 1-colonel Seely, ministre de la guerre, pour oL tenir ce résultat, avait, de son chef et sans con sulter ses collègues, ajouté à 1a. lettre déliîîéré en conseil des ministres, un pragraphe par le quel on promettait aux officiers qu'en aucui cas ils ne seraient envoyés dans l'Ulster. Il y eut, dans les milieux libéraux et tTémc cratiques, une véritable explosion d'indigna tion et M. Asquith s'empressa de désavoue son collègue qui, de son côté, offrit sa démis sion. Que le colonel Seely reste ou ne reste pa en fonctions, peu importe. Ce qui est de 1 dernière gravité, c'est ce qui a amené la d< faillance du ministre. * * * Il est de notoriété publique, — on l'a pre clamé-en plein Parlement, — que c'est la pre: sion de la Cour qui a causé cette honteuse cî pitulation. On a constaté les visites à Buckii gham Palace de lors Roberts, de l'archevéqu de Canterbury et d'autres sommités conservi trices et il n'est douteux pour personne qi c'est devant l'intervention" directe du souverai que Seely s'est incliné. Franchement, on attei dait mieux de George V. Cette tentative de re taurer le pouvoir personnel appuyé sur le s bre et sur le goupillon 11e lui portera pas boi heur. Qu'il se souvienne des Stuarts ! En attendant, le mot d'ordre est donné. L' prochaines'élections se feront sur la question < la démocratisation de l'aimée ét de sa strie subordination au pouvoir civil. A cette occasion, il est intéressant de const ter révolution qyi commence à se produire 1 sein de la démocratie. Des journaux qui se d tinguaient par'leur acharnement à repouss le service obligatoire, personnel et génér; publient aujourd'hui des lettres qui démontre la nécessité de s'y rallier. C'est élémentaire. 11 n'y a pas d'autre ait-■ native : 011 bien la nation armée, le sysièi suisse adapté aux mœurs anglaises; 011 bif commo à présent, une armée dé prétoriens ; de mercenaires. P. z M VIE AJR1IX1LLES EXOTISME : LA DANSEUSE PERSANE. — LES POTINS PARISIENS A BRUXELLES. — A PROPOS DE L'AFFAIRE CAILLAUX. — LES CONFERENCES SUR LA JEUNESSE. ... Dans la sa«I!c somptueuse et sombre1, noir et or, la danseuse paraît, 'fleur vivante, stalAiè animée, beauté en mouvement ; elle est vêtue de «voiles ù 'la -fois transparents et lourds, gaze noire larniée d'argent ou, sui-van| les pas qu'elle mime, d'oripeaux muiti-colores.Elle danse, etle danse de tout son coups et d-e toute son àme; e-t, toui- a tour, elle exprime l'amour -et (la volupté, le désir et le remords, la passion désespérée de là vie et l'appétit, de Ta mortJ'ivres se d'exister et la soif du non-être. Tous les sentiments passent sur ce visage, délitai, 'lointain et tendre, mais dans .son souci de l'expression, elle n'oublie pas que (l'essence de la danse, c'est 'le rythme, et dans 'les «plus étranges abandons, gartde un goût de la mesure. -D'oii vient-elle ? Du p'ius lointain dé l'Orient, sans doute, ét du plus lointain des âges. Sa danse, c'est celle de la .Su'lamite et celle* de Salomé. Toute une civilisation mystérieuse s'y exprime, toute une conception de la vie, si -loin de la nôlre, «si hostile h -la nôtre, et pourtant dont nous avons la nostalgie, avec ses voiles d'argent, ison teint mat, ses traits réguliers, ses grands yeux rieurs et câlins, elle nous fait penser ù une princesse des mille et. une nuits," et -cette sale:élrange, où elle danse, ajoute «à l'impression. Ne isommçs-nous pas chez 1111 de ces génies que connut Sin-dbad, le marin, ou chez quelque prince de Perse, mélancolique et ennuyé. Cette architecture précieuse et simple n'est pas de chez nous; elle aussi, vient ides pays lointains et vénérables où tout l'effort de Ja «civilisation est, de se défend re contre .la. vie. :En vérité, où sommes-nous ? A Bruxelles, tout simplemen ; chez un' homme oui a rêvé d'avoir une maison ne ressemblant là aucune autre. 'Cette danseuse, c'est Armène Ohunian, qu'on a vu au Cercle, ainsi que l'a rapporté la Chronique. Celte Arménienne d'Ispahan, que 1-e peintre Emile Bernard a signalé à î'-attention de .Paris, elst venue nous apporter un ifantôme d'Orient. Grâce <à elle, nous avons pu rêver au triste Paradis que décrivit, d'ans un .livre délicieux la princesse Biibesco. Grâce à elle, dans ce mystérieux sa.'1'on, d'un goût si «hardi, -si hors de«s temps, nous avons pu donner un aliment aux plus folles nostalgies... * * * A -Bruxelles, au pays de M110 Beulemans et de la Représentation proportionnelle, on peut donc, si l'on veut, s'exiler bors des temps et des pays raisonnables ? .•Parfaitement. A Bruxelles, mieux que dan-s Jjeaiuicoup de ville d-e l'Europe. A deux pas de ces vieux quartiers, si essentiellement brabançons, qu'y parler un- français correct semble une faute de .goût, vous trouverez de petits milieux fermés, où l'on peut vraiment vivre « à l'étranger ». Voici une douzaine «de personnes qui dînent ensemble. La «maison est élégante, meublée dans ce goût vaguement Louis XVI qui, • le Paris, s'est répandue par le monde- Il <y a bien quelques étrangers parmi les convives, mais les Belges sont en majorité. De quoi paiie-i-on ? Uniquement de Paris : des spectacles de Pari-s, des potins de Paris, des scandales de Paris. En jïige-t-011 de àoin, en stpectaieur idélsintéressé, en -curieux "? Non pas, on s'y passionne, 011 prend parti. M"10 •Caillaux trouve des .défenseurs, et. n'était . le ton un peu cérémonieux de la maison, on , se disputerait. Heureusement, quelqu'un ap-ipprl'e des explications inédites, et aussitôt, tout «le monde d'écouter avec passion. Connaître des détails inédits sur un scandale, c'est de meiMeur moyen d'avoir du succès dans le inonde. 1 — On s'est demandé, dit ce quidam, les raisons de l'animogilé que mettait Calmette ' ià poursuivre «CaiMaux. Comme toujours, fl ^ ifaMait .dlierc'her «la -femme. M paraît que Mme Caillaux éprouvait une violente jalousie contre -une certaine dame que son mari admirait : beaulcoup. Ce l'ut au point qu'un jour, la ren-; contrant dans un salon, eHe lui lit une san-- gl-ante avanie. Or, celle dame était fort liée ; avec GaîmeMe : d'où ta campagne. » — C'est chercher bien loin les raisons d'une campagne qui s'explique suffisam-, n,ent — si l'on ne veut pas admettre unique-, ment ;les raisons désintéressées, patriotiques, que donnait le directeur du Figaro — par il'impopularité incroyable que l'ex-ministr© des finances «s'était acquise dans le monde 3 de la pdlitique et de lu presse, par ses manières cassantes, arrogantes et brutales. I _ c'est au moins ce qu'on raconte à Paris. .C'ost extraordinaire, -dit alors un Parisien, je l'ignorais complètement....c'est lou- " jours à Bruxelles que j'apprends les potins r de Paris... * * * ^ En général, 011 commente d'ailleurs ces potins sans bienveillance. Cette histoire Caiit-laux, Munis, Rochette a certainement l'ait beaucoup de tort au prestige français. Et, par .contraste, j'ai entendu attribuer, u notre monde politique belge, des vertus sur lesquelles il ne faudrait tout de même pas in- sister. . C'est toujours un peu ridicule de taire les l" petits -saints. On cômmen-ce «à se rendre compte, d'ailleurs, -qu'il faut savoir faire la e différence ©nfcre la moralité d'tfne nation et i- ccftle de son .peisonnel politique. Au moment e même où 1© paiftsmeiMri-sane français donoc n ce passionnant, mais attristant spectacle, un i- jeune écrivain, .M. Alfred de Tarde, qui. en s- caklaiboration aw«c M. Henri Massis, sous te i- pseudonjime id'Agalihon, lit paraître cette re-î- tentissante enquête sur les jeunes gea» «»• jouHd'hui, est. venu nous parler de la jeu-■s nes se française awoe une confiance, un ©s-le poir, un enthousiasme oui commande lu. te sympat'hie. C'est sous les auspices de l'a Conférence , du Jeune Barreau cm'il pariait, dans cette Bérie, sur « la jeunesse » qui forme une ven-" table enquête dont j'ai déjà signalé ici les diverses .phases. On y a entendu d exceHen-"I tes conférences qu-e je n'a: pas p" sum-e : L. elles .M-aient trop nombreuses. Peul-é iv les II réuiv« a-l-on en un veflume, qui cons; itnerait un ipréï'ic.iN document. Je signerai, m.iai..-ment, rà»e de MM. Jean VauiHt.T. Passe- «e lecn Goffinei, Edouard HuTOmans. On ,n-tendait donc vendredi .dernier, M. de Tarde el nous pàiHl'f.r .des as'piral'ions e't d» 1 idéal rte la nouiveïle génération française ; on entendra, vendredi prochain, M. Sta'dler, professeur Lundi 30 mars 1914. — Bdltion A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A' B année, - M» 87

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