La chronique: gazette quotidienne

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02 januari 1914
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s.n. 1914, 02 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862fv2d/
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LA CHRONIQUE 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) I Crv^ "T3" C") ^ ^ T~T"~) T THjI Administration ; N* 7'H&Xz> mruxellk» ~ ^C/ Rédaction • N* I408> ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF -, ANNONCES ; 4< page : 30 cent, la petite Iiyne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (coi'Jtë), 3 fr. Brcxrllks : ]£ francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , , . iiprin urn t lunnnviiTn - la li^ne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. ~ Néologies :'2 fr. la ligne. •—On ne garantit pas les dates d insertion- La PsoviNca : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP uC ici HiilSllAYL JCîlH (1 ÂuOiiiinCl La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclsmo Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. À \3299 Tous pays ch; l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, î> et 7, Galerie du Roft LE ROI PARLE voire souverain annonce la revis on dft la loi coloniale En réponse aux paroles que lui avait adresses, au nom de la Chambre des représentants, A. le v ice-président Nerincx, le Roi a prononcé in important discours, que nous croyons de-oir reproduire presque in extenso : L'année qui finit restera une année, mémo-■able. Une'heureuse, une patriotique solution l été donnée à «la question militaire. Faisant ireuvë à .la fois de prévoyance et d'abnégu-ion, la nation «s'est imposée, de grands sa-rifleés pour affeiimir la puissance de son nnée. Dans un enthousiaste élan, inspiré iar l'amour du sol natal, île Parlement et le ays, étroitement unis, conscients d'accom-•lir un grand devoir, ont édifié la défense-de 'x patrie sur 'des bases solides. Ainsi le peu-ile belge a bffinmé une nouvelle fois sa vo->ntô inébranlable de maintenir l'intégrité dt an territoire, no Me exemple d'énergie qu; pus réjouit et nous inspire confiance dans ;s destinées du pays. *** Messieurs, J'ai tenu à. vous entretenir aujourd'hui toui pôcialoment des intérêts de notre colonie. Qu'il me soit, permis de vous rappeler tout '■abord que ce fut. le Parlement lui-môme ■ai exprima jadis -le désir de reprendre le ongo; il agissait ainsi en pleine indépendance, .pénétré de ses responsabilités, re-■endiquant en quelque sorte un droit. L'an-exion s'est faite et d'opinion publique a été eureuse d'y -applaudir. Ayons la certitude, iessieur.s, que 'la génération future, qui ou-lie cependant beaucoup, marquera l'année 108 en (lettres d'or dans les a •.malles du pays. Par un nouvel acte de souveraineté, la elgique 'donna une charte h sa colonie. Cette larte fut ce qu'elle pouvait être, les lois ?rtant toujours l'empreinte des événements ai -les font naître. A la base de notre politique en Afrique, le igis-lateur avait inscrit trois grands prin-ipes : non-intervention de «la métropole dans s charges financières de la colonie, — sé-aration entre la l'onction administrative cl i fonction judiciaire et indépendance absolue e la magistrature organisée comme en Bel-iqiie, — centralisation de l'action adminis-vitj've entre les mains du ministre panlemen-tjTeanerit responsable. Pendant cinq ans, le département des colo-ies.et )Ies autorités locales ont 'appliqué loya->ment, conformément, à ses prescriptions et a.ns l'esprit où e'Me fut conçue, îa loi du 18 ïtobre 1908. Aujourd'hui, d'accord avec mon 3uvernement, j'ai pour devoir de dire à la hambre, à la lumière de l'expérience faite, Je des 'modifications à la charte s'imposent 3ns l'intérêt supérieur de la colonie. Mon îinisfcre aura l'honneur de soumettre, en •mips utile, à vos délibérations, un projet î loi qui s'inspirera de la pratique des réa- , tés.. ♦ * * Comme je l'ai déclaré à. différentes repri-;s, il est indispensable de constituer sur ; ace, à 'l'exemple de tous les pays colonisa-urs, «un gouvernement qui reçoive for- 1 tellement, du .législateur métropolitain un )uvoir vraiment effectif. La tutelle inten- 1 ve que 'la métropole fait actuellement peser u' 1 ' a <1 m i n is trat ion ilocaJe ne peut perdurer. Partout, sur la terre d'Afrique, une auto- 1 té autonome et. responsable doit être à ! lême de s'affirmer, sous la direction et le ! mtrôîe de la souveraineté métropolitaine. ' 'En 'reprenant, le Congo, nous avons as-imé des obligations auxquelles nous ne . rnvons faillir. Le pays jugera s'il ne doit I ts à. la colonie, en toute équité, certaines ' wnpensations en matière de finances, si, autre part, il n'agirait pas sagement, dans ntérêt même de sa souveraineté, en accor-mt tout au moins l'appui de son crédit à le œuvre grandiose que ses enfants ont ridée dans le sacrifice. Œuvre grandiose, ii, messieurs. Moi qui ai parcouru notre itouie, j'atteste, non sans fierté, qu'elle est gne de notre sollicitude et de notre orgueil; je m'incline, pénétré de respeict, devant la 1 Ôftioire de tous ceux qui, avec une héroïque ' li'Hance, avec une foi ardente, une foi qui ' inoljlit,ont fait d'une contrée barbare et im- : inétrable un pays tout large ouvert au pro- • 'ès, qu'administre une nation éclairée,où la 4 tarité humaine et l'apostolat religieux ont it rayonner l'aurore .de la civilisation. C'est ' nsi, messieurs, que la Belgique, paisible •laborieuse, jalouse autant de son hon- ' îur que de sa prospérité, a montré et mon-era de plus en plus qu'elle mérite bien do ; îumamté et qu'elle est digne du respec: >s puissants du monde. *** Noire -devoir à noua est d'élever uotre éal à îa hauteur des tâches qui restent à ■complir au Congo. La Chambre, qui a déjà. >ûr.é tant de témoignages de confiance ù 1 Couronne, ne manquera pas, j'en ai la -nviction, de porter, tonte son attention sur 1 grave problème que je crois devoir signa- ' i' <à son examen. Je l'en remercie dès au urd'hui. Quant à moi, messieurs, j'ai, je le répèfc. le confiance ferme dans l'avenir de l'Afri-te équatoriaie H y a Ifi un pays doté de ssources naturelles inéj^isables, un terril ire immense admirablement arrosé par de «fibreux et importants cours d'eau, ouvert toutes les initiatives et à toutes les éner-es. .Votre industrie et notre commerce, qui sont si brillamment affirmés à. Gand, sont •Pattes d'organiser et de mener à bien l'ex-oitation de nos richesses coloniales. Mais notre préoccupation doit être d'in-vesser, de plus en plus, i notre colonie, aile de nos concitoyens dans toutes les dictions,-dans tes administrations comme dans s entreprises privées. L'œuvre coloniale est! ne œuvre de volonté, de réflexion et de dé-i ntéressement qui réclame, à ses .débuts sur-rat, le dévouement et les sacrifices. Le Roi exorle le Sénat à remplir sa mission LA LOI SCOLAIRE Dans le discours qu'il a adressé à la dépu-tat.ion d'Q.ja Chambre des Représentants, e! que Vious reproduisons en lrc colonne, le Roi a surtout traité la question du régime colo-I niai. Notre souverain n'a pas fait la moindre allusion aux discussions irritantes soulevées par le projet de. loi scolaire. La chose se comprend, tant la question est brûlante. Mais il semble que le souveraiu n'ait pas gardé la môme réserve en présence de la délégation du Sénat. En réponse à l'allocution du baron de Favereau, président de la Haute Assemblée, le roi A!ll>ert a .prononcé des paroles dont nous croyons devoir souligner l'importance. Son ajppol à La sagesse politique des partis ^ et surtout l'aMumation très nette que dans un même pays il ne doit y avoir que des enfants âhiine même patrie, répondent, d'une façon frappant^ aux préoccupations politiques de l'heure présente. Le Roi compte sur le Sénat pour jouer un rôle utile. Il constate que le constituant a réservé une mission importante au Sénat, et que, par suite, la Haute Assemblée peut donner Vexemple de la modération au milieu des conflits. LES PAROLES ROYALES J'ai, avec une joie très vive, entendu votre président rappeler le souvenir de Léopold II. C'est une pensée patriotique et c'est une œuvre de reconnaissance publique à laquelle je m'associe de tout cœur que d'élever, à ce grand souverain, un monument digne de lui, digne des services éclatants qu'il a rendus à la nation. Le commencement de l'année est pour moi une heureuse occasion de redire au Sénat l'estime que j'ai pour son dévouement éclairé aux grands intérêts du pays. Voilà quatre-vingts ans, messieurs, que la nation pratiqpue le gouvernement parlementaire, et, pendant cette longue période, la Belgique a été exceptionnellement heureuse. Sous l'égide d'une Constitution dont l'esprit est si large et si moderne, toutes les opinions ont pu librement s'affirmer sans compromettre le 1 fonctionnement régulier de nos institutions fondamentales. La vie politique d'un pays engendre d'inévitables compétitions d'intérêts et de partis. Apparaissant comme la libre expression du sentiment public, ces compétitions assurent, aux affaires de la nation, un contrôle nécessaire. Mais il est désirable que la rivalité des par- , tis, qui doit, avant tout, créer une saine et loyale émulation pour la sauvegarde du bien public, ne pénètre pas à ce point les esprits que l'ordre et la paix en soient, troublés et que les citoyens de ce pays se trouvent irréducti- ! blement divisés dans des domaines où tout | indique qu'ils devraient-rester unis. Dans un pays, il ne doit y avoir que des enfants d'une ! même patrie. Craignons de toucher, messieurs, 1 Jans les controverses des partis, à ce patri- { aïoine commun de tempéraments et de langages, patrimoine de traditions qui fait la < force du peuple belge. C'est là que se trouvent 1 léposées les acquisitions profondes de notre i •ace, que l'on doit éviter de heurter ou de compromettre. i Quels que soient les événements que l'avenir ! îous réserve, j'aime à garder confiance dans ; a sagesse des partis politiques et dans la vertu 5 les principes que les fondateurs de notre indé- i tendance ont mis à la base de l'existence na- 1 ionale. Le Sénat, auquel le Constituant a entendu ■ •éserver une mission importante dans l'exer- 1 ;ice des pouvoirs, — mission que nous avons ( iour devoir de maintenir intacte, — peut don- 1 1er l'exemple de la pondération dans les idées \ ît de la modération au milieu des conflits. ï J'ai eu le privilège d'apprécier l'esprit qui 1 mime les membres de cette Haute Assemblée, ' -t je suis heureux de leur renouveler ici le 1 émoignage de ma profonde sympathie. FAITS, PROPOS MERUS — : PARSIFALIANA — Parsifal, Kundnj, Ain fartas, la lance., i ts Graal, quelle ménagerie! quel bric-à-brac1 ' •.t penser qu'un tas de braves gens, hono- { •aUement connus sur la place, fonctionnai- \ •es, journalistes, êbénislcs, vont aller à ce ?,ansifaj et auront l'air de s'y gargariser de -.hoses suaves, rouleront des yeux blancs, tonneront- les signes extérieurs d'une vo- i Uiplé intime et intense... Puis, ceux qui font métier d'écrire ne nous feront pas grâce i i'un de leurs spasmes grenouillards, qu'Us \ iécriront par le menu... Ali! non, zut! je , iréfère à toute Parsifaliana, à la Cène mi- 1 ■née par des acteurs, au Caliee singé par le Gmal, à la basilique byzantine de carton : teint, une grand'messe dans une église go- , 7tique avec un curé et des servants dont je jeux croire au moins qu'ils ont la foi. J'ai rencontré trop de puffistes qui revenaient ! le Bayreu.Ui; un peu troublé par tant de xé-:its, j'ai voulu tdler du, Wagner. Hélas! l'af-:abulation de ses drames, rêves monstrueux l'une cervelle en choucroute, m'a toujours lécouragé. J'avoue que, parfois, noyé dans les ondes sonores de sa musique, j'ai subi des impressions étranges, j'ai senti que quelque chose le grand passait... Mais je ne me laisse pas importer facilement; j'ai trop ri des apôtres :n toc qui manient, la garde autour du Graal... Et Riraifal, Tristan, les N.ietoeJungea, je tonne tout cela pour un syllogisme, un ro-1nan de Voltaire et la Marseillaise jouée par •inquanle musiques à la fois. Voilà : j'ai rêvé de tenir ce simple discours ù un de mes amis que je sais, mais je sens bien qu'aujourd'hui, j'y risquerai ma vie. Il n'est pas question de rire... Et puis, et puis, si ce Paraifall était vraiment un des sommets du génie humain? '"o"t-ce pas troublant? N'est-ce pas redoutable?.J'irai voir Parsilail plus tard. Bob. j LA DOUBLE QUESTION de l'extension du port de Brux- lie et de l'annexion des faubourgs Dans le discours qu'il a adressé au Roi, !V Max, bourgmestre de Bruxelles, a posé, ave >on tact habituel et dans des tenues qui mér tent d'être reproduits, cette double questio brûlante : Sire, Le conseil communal do Bruxelles vient es primer ici ses vœux les plus sincères pour 1 bonheur du Roi et de la famille royale. Ce vœux traduisent les sentiments des concitoyen de Votre Majesté. Mes collègues des faubourg y joignent, au nom des populations qu'ils rc présentent, l'affirmation d'un même loyalism et d'un égal attachement à la dynastie. Le port de Bruxelles Nul n'ignore combien le Roi, profôndémen attaché à sa ville natale, se préoccupe de tou ::e qui peut contribuer à son développement e ll sa grandeur. « J'aurai toujours la fierté de me proclame citoyen de Bruxelles », disait-il le jour mêm s'inaugurait son règne. « En entrant dan; La capitale et en saluant sa population, j'ex prime un double vœu : c'est d'abord de voi se terminer le plus rapidement possible les t.ra Vaux qui sont en cours d'exécution et qui doi vent donner à l'a ville une physionomie (lign d'elle; c'est aussi d'assister bientôt à l'achève ment du grand port et du canal qui mettron Bruxelles en communication avec la mer. n Sur le premier de ces points, l'administratioi communale a su montrer, par l'activité qu'elt •t déployée dans toute la mesure de son pou voir, combien elle était pénétrée du mêm souci que Votre Majesté. Quant au second souhait que formulait 1< Roi, nous pourrons assister bientôt à sa com plète réalisation. Déjà les bassins et les installations qui for ment le port intérieur de Bruxelles sont, mi: entièrement à la disposition du commerce D'autre part, les travaux d'élargissement e l'approfondissement du canal sont intégrale lient exécutés dans la section comprise entn e port et Willebroeck. Les écluses y sont ei service. Au delà de Willebroeck et jusqu'à; •onfluent du nouveau canal et du Rupel à Win ham, les ouvrages essentiels sont accomplis /entreprise touche à son terme. Nous en ver ■ons le couronnement dans quelques mois. Et lès à présent, nous nous préparons à célébré: wee faste cet événement heureux dont le: •onséquences s'annoncent si importantes pou: a prospérité do la capitale. Le succès de l'œuvre dépassera, personru l'en doute plus aujourd'hui, les espérance: qu'elle avait fait naître naguère. Il suffit, pou: j'en convaincre, de contempler les usines, le: iteliers, les magasins d'approvisionnement qu surgissent le long des rives du canal. Aussi faut-il s'attendre à ce que l'insuffl sance du port, dans les proportions et les con iitions où il a été conçu et réalisé, fasse re connaître prochainement la nécessité d'instal ations complémentaires. La ville et les faubourgs Darfs cet ordre d'idées, ce que commande le jrévoyance est malheureusement entravé e ■etardé par l'éternelle question des limites ter ■itoriales de Bruxelles et des faubourgs. Le Roi, s'adressant aux mandataires com nunaux de l'agglomération bruxelloise, a plus l'une fois fait appel a l'esprit d'entente e l'union qui doit les inspirer dans l'accomplis .ement de leur tâche. Les événements démontrent chaque joui :ombien ces préoccupations sont fondées! L( norcellement administratif de la capitale es me source d'inconvénients sans cesse plus gra res et plus nombreux. On aime a proclamer que la Belgique es me terre de bon sens Souhaitons que notre )ays se montre digne de cette réputation ci e décidant bientôt à mettre un terme au ré rime étonnant qui règle — ou plutôt qui ne ègle pas.— les relations — ou l'absence de ■dations — de la ville de Bruxelles avec lef ommunes qui l'entourent. La conférence des bourgmestres, animée l'évidente bonne volonté, s'eiïorce d'introduire in peu d'ordre dans le chaos actuel. Mais com )ien sa tâche est malaisée ! Cette conférence ixpédient imaginé par les intéressés dans l'es )oir d'établir entre leurs administrations une ertaine unité de vues, n'est qu'un organisme ifficieux et dépourvu de toute autorité légale ses intentions, privées de sanctions effectives isquent souvent d'échouer devant l'esprit par iculariste qu'entretient la situation hétéro rêne de l'agglomération bruxelloise divisée er me série de fragments séparés et distincts. Au milieu de cette étrange marqueterie, le apitale proprement dite est étroitement en errée. Tout projet d'extension de son terri oire la met en délicatesse avec l'un ou l'autre le ses voisins, éveille de très compréhensible} useeptibilités et provoepie les plus vives résis ances. Faut-il rappeler, à titre d'exemple ca actéristique, les réclamations ardentes qui s< ont fait entendre lorsque s'est révélée la né essité d'annexer à Bruxelles quelques-uns de: rnmeubles encadrant le parc Léopold, afin de endre possible la construction de nouveau: ocaux universitaires et de ménager les exteii ions désirables du musée d'histoire naturelle ans sacrifier ce parc et sans compromettre on charme et sa beauté. L'annexion nécessaire Ces protestations s'inspirent de sentiment: îonorabl'es. I). est inadmissible, cependant, que la capi aie du pays demeure enfermée dans l'exiguïti !e ses limites actuelles. Sa population décroî l'année en année. Le dépeuplement d'une villi intrave ses progrès et menace son avenir .'heure est donc venue d'envisager l'idée d'm ^ plus grand Bruxelles » et d'en faire une réa ité. Ce n'est pas en mutilant des communes voi ;mes et en leur arrachant des lambeaux d eur sol que l'on doit songer à résoudre le pre flème. On ne pourrait procéder ainsi sans blés ;er la justice. Les précédents démontrent, d'ai] eurs, avec ejuelle vigilance les autorités com nunales des faubourgs résistent à tout dêmeni irêmcnt de leurs territoires. Mais rien ne s'opposerait à ce que, mover laut des conditions sauvegardant les amours >ropres, les intérêts légitimes et les tradition ocales, certaines communes fussent intégrale nent appelées à partager l'existence de Brv telles et à former avec elle une seule ville constituant une capitale plus vaste, rationne: ornent organisée et vraiment digne d'un pay lont on vante sans cesse l'esprit de progrès a richesse et l'admirable essor. Hommage à la Rcino Madame, Je ne serais pas l'interprète fidèle de la pc pulation bruxelloise, au nom de laquelle j'e mission de parler, si j'achevais ce discour ?aiis avoir dit avec quelle ferveur la pensé publique se torune vers la Reine, en ce jou le l'an où s'expriment, tant de souhaits el santé et de joie. Au contact d'un cœur d'élite, les foules ai prennent à aimer la bonté. Et, le progrès qui s'acccmplit ainsi lentemei dans l'âme populaire peut être la récompeiis très pure et très haute d'une Reine qui ne jug pas que la dignité royale lui interdise de s pencher vers les humbles pour soulager Ici détresse et pour les consoler de leurs sou frances. Au jour le jour U POLITIQUE c . Ce n'est pas seulement le public qui 1 (commence à. juger le gouvernement VA. ibléricail, c'est également la situation (financière... L'étrangeté de notre phrase est voulue, pour traduire cette autre ; «Hrangeté : la laçon don't les choses se re-' tournent contre ceux qui ne tiennent pas ^ compte dos lois de la vie. Un gouvernement 5 prodigue ne peut pas plias prospérer qu'un " négociant inconsidéré. Comme la faillite • prouve l'erreur d'un commerçant, la dette accrue prouve celle d'un gouvernement. De llà, le mot célèbre : « Faites-moi de bonne t politique, je vous ferai de bonne finance! » t ija politique cléricale tut bien mauvaise,ù en ' j'Uger .par-ses résultats!... Voyez plu 101. • M. Mtsahelynck a montré que — bien en-j tondu d'il,'près les ohiffres mfrmes du minis-> tre — le projet de loi scojaire, ceux qui sont ' relatifs aux assurances ouvrières et aux ha-. biîations ouvrières, .représentent une dépense, - non prévue,de 20 millions. Il n'y a qu'un boni ; de 560,000 francs inscrit au budget. Pour l'ob-~ tenir, il a faiHu réduire de 10 à. 15 millions les dépenses.exiceplionneffles, et négliger les i 20 militions de dépenses nouvelles prévues î pour le cours de l'exercice. Le budget pré-" sente 500,000 franc de boni, mais 30 millions de dépenses restent à couvrir!... D'autre part, In dette publique a augmenté ' de 194 millions en onze mois. Les engagements du trésor atteignent près d'un mil-■ liard. Pour les couvrir, .iil faudra encore émet-. Ire 4-26 millions de bons du trésor, alors que i ceux actuaitoment émis se chiffrent par 548 ~ millions! Pour le Congo, il faudra emprunter , 55 militons. Il n'y a pas de disponible pour i près d'un demi-milliard! " Il faut consolider la dette flottante en ; cours, pour la Belgique : 548 millions; pour , le Congo, 55 millions, soit 603 millions; avec les 481 millions ù émettre pour couvrir les ; engagements du trésor, l'emprunt à. contracter doit atteindre 1 milliard 114 millions! : •» La. dette publique était de 2 milliards en ' 1894; en 1904, elle atteignait 3 milliards; en . 1914, elle dépassera 5 milliards; deux mil-i iliands en plus en 10 ans! » Las bilans que le. gouvernement publiait, ahaque année — el qu'il vient de supprimer . — permettent de constater que, de 1902 à - 1912, la différence entre les dépenses et les recettes a passé de 22 millions à 54 millions, ce qui prouve que l'emprunt a servi a. payer pendant ces années des dépenses improduc-lives dépassant 1 milliard. ■Pour""se tirer d'affaire, le gouvernement a. recouru plusieurs fois à l'augmentation des droils sur l'alcool. La suppression d'un tarif pour le transport des charbons coûte annuellement plus d'un million à l'industrie de la seule agglo-. mératiôn gantoise, comme f'à déclaré le Cer-l cle commercial et, industriel de Gand.-•Quant à l'autonomie financière des chemins de fer, que le ministre voudrait établir, M. Mecheilynck s'est demandé, à juste titre, s'ill n'est pas à craindre que, sous l'empire de préoccupations politiques, le capital de premier établissement ne soit exagéré dans île but de justifier une augmentation des tarifs : « La réforme viendrait frapper de nouveau l'industrie et le commerce, si lourdement grevés par les lois d'impôts de 1913. » On comprend pourquoi les divulgations de M. Buy! sur les bons du trésor exaspèrent teiHement la droite, prête à toul pour garder le pouvoir, .même a ruiner le pays. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière S janvier .1913# — A Beno'uasi, ^artillerie italienne se défend avec succès contre l'attaque d une troupe tureo-a-ra.be. Le plus grand Bruxelles. Pas ba<na&e du tout la réception du .jour de l'an au Palais ! Cette cérémonie purement protocolaire d'habitude, si grise, si ennuyeuse, a pris un relief inattendu du l'ait de divers discours gui y ont étô prononcés par le Roi, — et par ses visiteurs. ; M. Max y a parlé du « plus grand Bruxelles », question irritante, s'il en fût, en des ter- - mes qui prouvent que la « solution » en est j toute procihe, car le texte de ces allocutions est ? communiqué au souverain, avant qu'elles ne soient prononcées... i Quelle sera-t-ettlé cette « solution » ? . On ne - pouvait songer à réaliser le projet, autrefois développé par l'honorable gouverneur du Bra- 3 bant, M. Beco, efc .qui nous eût donné une I « province de Bruxelles », administrée par un - préfet. M. Max a •décilaré qu'il suffirait « d'ap- - peler certaines communes à parfragei intégra!e-[ ment l'existence de Bruxelles et à former avec elle une seule ville ». Cette formule, qui reste dans la moyenne - mesure, chère à .notre pays, constiuera, sans 3 doute, un a.chem in ement vers « un plus grand * Bruxelles » encore... i s Un hiver blanc. L'année 1914 est entrée en scène vêtue de blanc. On peut se l'imaginer sous les traits d'une jolie personne équipée pour se livrer aux joies innocentes des sports d'hiver. Vous voyez cela d'ici, bonnet de fourrure à la cosaque, 'j chandail coliant, gants fourrés d'hermine, gue-s très hautes et claires, patins énormes," patins c gigantesques, nommés « skis » en français, en-r fin, des patins à dormir debout ! 0 Savez-vous que cette année do 1914 semble vouloir er. trer en scène avec des intentions inquiétantes? Ce. sera une année d'ordre, une an-it nue de l'école de nos jeunes littérateurs, qui e tournent tous, comme chacun sait, au clas-e sicisme.Si vous en doutiez,voyez comme tout a £ d'air de vouloir se remettre en "place ! Les clameurs guerrières s'apaisent, la « .Joconde » est rentrée à Paris, il a fait froid durant la nuit de Noël, on «entend moins parler cle trains en retard, il a neigé le lor janvier ! Enfin, l'hiver a débuté comme un véritable hiver. Si cela continue, il y a lieu d'espérer que nous reverrons,enfin, des printemps fleuris, des étés chauds, des automnes féconds. Qui sait! le froid persistant, nous verrons peut-être des choses plus étonnantes encore : des femmes habillées à la rue et au théâtre, habillées tout à fait, des pieds à la tête. Parlementarisme. Nous l'avons entendu dire souvent à des parlementaires avisés : le niveau général du parlementarisme baisse, et son influence aussi. Le phénomène est commun à presque tous les pays, — et le développement des organismes économiques et sociaux doit n'y être pas étranger.Un petit fait peut servir à illustrer cette .vérité.Un grand journal français qui, tous les pre miers de l'an, consacre plusieurs colonnes à la revue politique qui vient de s'écouler, signale, — naturellement, — parmi les événements politiques, le discours de M. Briand à Saint-Etienne. C'est, ajoute le chroniqueur, avec l'accession de M. Poincaré â la présidence de la République, l'événement politique le plus important de l'année. Et, si lion remonte de quelques années dans la politique française, le fait saillant est le discours de Périgdfeux, du môme M. Briand, puisqu'il provoqua ie classement (ou, si vous voulez, le tohu-boliu) actuel des partis. De sorte que les deux discours les pîus importants prononcés en France depuis plusieurs années, l'ont été par un parlementaire, mais en dehors du Parlement et ils ont produit plus d'effet que les plus brillantes discussions .dont résonnèrent la Chambre ou le Sénat. C'est un symptôme. Ce sont les blondes... On pouvait ne pas beaucoup .aimer ia manière de ce malheureux Fragson. On pouvait n'y pas trouver beaucoup d'ait : et les vrais artistes n'adorent pas, en générai, ces chansons de «/diseur .éflégant», Fragson ou Mayol, à base de sentimentalisme bêiant tempéré de grivoiserie, dont aiaffoient les gens du inonde et du demi-monde. Un Polin, un Dra.nem, beaucoup moins élégants d'apparence, mettent surtout dans .leurs grosses farces beaucoup plus de vérité et d'observation. Mais, qu'on l'aimât ou non, c'était un amuseur, un grand amuseur de Paris. Et, bien que '.a Mort soit égale pour Je pauvre hère ou le milliardaire désabusé, ce cadavre sanglant ii*oué d'une balle apparaît <plus sinistre, et sa muette protestation contre le destin pîus navrante, ,lorsqu'on songe que ce corps inerte /■tait, ihier encore, celui d'un dispensateur de gaîté, que sa seule apparition sur la scène faisait courir dans (la salle un fri&son d'aise ou un murmure joyeux. On ne l'imagine pas, mort. 11 est d'hier, sem-ole-t-il, son grand succès, le refrain populaire vite devenu scie et caucthemar, entendu à chaque coin de rue, moulu .par Jes orgues de Barbarie et mugi tpar les pianolas : « Ce sont les blondes qui m'ont charmé... u» Les iblondès... La cause involontaire du drame, lia maîtresse de Fragson, était, nous dit-on, d'origine .corse et s'enorgueillit d'une beaie chevelure noire. Celui qui lança tant de couplets d'une sentimentalité ironique aura été poursuivi par l'ironie jusqu'au seuil de la tombe. Mourir pour une brune, après avoir passé sa vie et gagné sa fortune à chanter les blondes ! Pas un « parolier » de Fragson n'aurait trouvé une aussi fine plaisanterie. Pour la Campine. Tous ceux qui aiment les.aspects de la terre patriaie, — et ils soht de plus en plus nombreux, — sauront gré au président du conseil des mines, des paroles qu'il a prononcées au palais de Bruxelles, au cours des réceptions du iXouvel An. Parlant des charbonnages qui vont former, dans la lande et-les sapinières campincises autant d'îlots désolés, le président du conseil des mines a exprimé l'espoir que ceux qui ont charge de réglementer notre industrie charbonnière, sauront veiller à ce que le visage pittoresque de la terre limbourgeoise ne soit trop « abîmé » par les constructions que l'on projette d'élever. Cette suggestion n'est pas inutile. Si quelques-uns des concessionnaires se sont préoccupés de créer dans les sables de véritables ci-] tés-jardins, il n'en est pas do même partout. ! Le style caserne a l'énorme avantage, aux; yeux de nombreux industriels, d'être le plus économique... Espérons que l'on veillera à faire, des conseils du président-, une réalité riante et décorative.Sourire et sourires. Les illustrés sont pleins de photos représentant les différents épisodes du retour de la « Joconde ». Dans chacun de ces clichés, ïl est aisé de voir que les personnages photographiés |ne se sont pas dérobés aux objectifs, bien au contraire. La plupart semblent ne pas s'être rappelés que 1a Joconde » seule importait et ils <t posent a avec une. complaisance intarissable. Il faut bien dire qu'on a tout, fait pour entretenir en eux si fâcheuse erreur. C'est ainsi qu'un reporter évidemment d'avenir est allé demander au mécanicien ayant conduit le « train .de la « Joconde », ce qu'il pensait de celle-ci. Le brave homme (c'est le mécanicien que nous voulons dire), eut un mot superbe de bon sens : « La « Joconde » ? Moi, ie m'en f...iche ». C'est le devoir du bon mécanicien,qui avait sou train à conduire et non à faire de l'esthétique. D'autres ne surent pas mettre ainsi les choses au point. C'est le cas. par exemple, pour ceux qui constatèrent, « officiellement » l'authenticité de la « -fécondé ». 'Ils ont été photographiés. aùtour d'Elïe et beaucoup soûrient à l'objectif... Les malheureux ! S'ils savaient la différence d'un sourire d'homme au « son-rire » souverain, ils n'auraient, jamais osé l'aire face au public... Nouvelles à la mal& — Moi, je n'ai rien reçu, pns même un sae de bonbons. — IGt tu es ehvtîokït. LA " GÉNÉRALE " DE PARSIFAL a« Théâtre royal ûe la Monnaie (Vendredi soir.) Drame sacré en 3 actes, de Richard gagner. Version française de Mm0 -L Gautier et de M. M. Kufferath. Si jamais nom fut l'objet de polémiques violentes, c'est bien celui de Wagner. Longtemps après que sa renommée eut franchi le Rhin, oit le considérait comme celui d'un compositeur, génial pour les uns, maniaque pour les autres, sublime ou fou, pas de milieu; on n'arrivait pas à. se former une idée exacte de ce créateur d'art, de ce novateur en musique, de ce paro-xiste qui, cédant aux caprices d'une inspiration sauvage, déchaînait, disait-on, à tout propos les tonnerres de l'orchestre,dédaignait les vieilles règles, mettait au jour pour les besoins de sa cause des combinaisons aussi imprévues que dissonnantes. On trouvait audacieuse et> sacrilège sa conception d'un drame miïsical où l'unité d'action et d'expression serait complète et où l'orchestre deviendrait la clef de vo.ûto de tout l'édifice lyrique. Certains critiques, Beckmesser ignorants ouf curieux se jetaient après ses chausses avec une ardeur sans égale. Ils déclaraient sa musique impossible, absurde, injouable, écrite en. dehors de toutes les conditions du théâtre!... ■ Mais aujourd'hui, quelle volte-face ! La furie | du dénigrement s'est changée en furie d'éloges. ( Les bravos succèdent aux sifflets. Lee derniers opposants confessent leur erreur. Quant à ceux qui écrasaient Wagner de leur mépris; ceux qui menaient la campagne contre son génie, ils se terrent, confondus, honteux de leurs opinions passées, plus que passées même, trépassées t Est-ce revirement ? Question de mode ? Nous ne le croyons pas. L'éducation du public s'est faite peu à peu. La foule anonyme, la foule qui ne se laisse pas influencer et qui apprécie par elle-même, devient de jour en jour plus sensible aux beautés des œuvres de Wagner. Ët le succès de ce soir en fait foi. On aurait tort de considérer comme' une quelconque première cette représentation de « Parsifal », qui était si impatiemment attendue. Ce fut, à proprement parler, une fête solennelle de la musique, une apothéose, une consécration définitive à Bruxelles du plus génial . compositeur des temps modernes. $ * * * Une salle superbe, bien qu'on eut semble ré- , server 1' « extrême toilette » pour le soir de la véritable première, et, comme on savait, que les portes des loges et des baignoires seraient-fermées dès les préludes, on était arrivé un quart d'heure avant l'heure fixée. On papotait, on • lorgnait, on se saluait, il régnait partout une, atmosphère de fièvre. Mais, «à la montée au pupitre de M. Otto Lohse, tout le monde fit silence. Suprême témoignage mondain a la grandeur de l'œuvre qui allait être révélée, Naturellement, l'assistance comptait tous ceux sans lesquels il n'est pas de première à Bruxelles. Octave MaUs (madame en violet), proclame que ce sera mieux qu'à Paris. On admire la robe rose de Mmc Paul Errera et son beau diadème, dernier cri de la mode. Dans les-loges directoriales foissonnent les toilettes et les beautés; dans celle du conseil communal. MM. Max, Grimard. Stecns se montrent des plus attentifs. Enfin, nombre de personnalités du monde diplomatique, du monde politique,du monde artistique perdus dans le milieu d'élégance générale. Ce qui frappe surtout, c'est l'impression d'ensemble. En vérité, ce sont les directeurs de la. Monnaie qui triomphent tout d'abord... après Wagner ? — L'HIVER SB FAIT DUR... L'hiver, « tueur des pauvres gens », l'hiver, et « ses duretés », chanté par tous les poètes, ouvre durement l'armée. De toutes parts montent les plaintes et les gémissements contre le froid. Seule, jusqu'à présent, la Belgique se tait, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'ait pas h souffrir. La température, à Bruxelles, a été au-dessous de — 3°. Elle est descendue, en Ardenne, jusque près de — 7°. Mais nos voisins de l'Europe occidentale et de l'Europe centrale ont été durement éprou-i vés. En France, on signale un peu partout des ! \ ictimes du froid : dans l'Aube, deux personnes tuées, une femme et un vieillard ; dans lé Charolais, sur plusieurs points, le thermomètre descend à —- 16° et — 18°; en Savoie, dans . la Maurienne, à — 23° ! L'Espagne est ravagée par des tempêtes de neige et de vent telles que les communications ont été interrompues en plusieurs endroits. En Allemagne,- les communications ont été coupées un peu partout, entre Bert et Prcrow, par les eaux, entre Holbert et Koesiin et sury la ligne de Hettstedt, par les neiges. Plus de tramways à Dresde ; en Posnanie, — 6° ! Et, s'il en faut croire les vieux généraux, colonels et majors, ce ne serait qu'un commencement, le baromètre étant très haut, â près de 780mw. Espérons, néanmoins, que la dépression de 735mm ' qui règne sur la Scandinavie nous amène bientôt la pluie, la bienheureuse drache nationale qui mouille, mais n'assassine pas ! LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, M"10 veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque cle la gare. i A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Marseille, à la bibliothèque de la gare. A. Maubeuge, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Monaco, à la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare A Nice, à la bibliothèque de 1a gare. A Revin, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à. la bibliothèque d? la gare. I A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gare. Vendredi 3 et samedi 3 janvier 1914. — Edition A CINf CENTIMES LE NU MERS POUR TOUTE LA' BELGIQUE 4Ï» année. — IV"

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