La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 04 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6xn6t/
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Samedi i avril 1914.- Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE L'A' BELGIQUE 4LV« année, — M» OS LA CHRONIQUE * BUKKAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) WRUXKLLEt GAZETTE QUOTIDIENNE i. ULJ1^± Administration ; N* T ® 81 fi Rédaction N* 1408 a ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF; ANNONCES . 4e page : 30 cent. la petite lîtfne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps). 3 fr. Bruxrllïc?. : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , _ nnoniirn 1 jî à nr^niumir^ la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. vA KOViNOB .. lo francs par an; 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlClOP (10 lîl llEoBAlïli JCG.11 u AKDcilllMli La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î93' ous Pa Ja de union postale, 30 fr. par an. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,# et 7, Galerie du Roi. LE SOU DES ECOLES CATHOLIQUE: Depuis 1880, une œuvre fonctionne dans doyenné de Bruxelles-ville, par les soins d< élèves et anciens élèves des petits-frère Ceux-ci s ■eti vont '.le (dimanche et les jours /. fùte nu ide cérémonies extraordinaires, môl ai} ibruit des prières et des chants oelu n met et prenant ■», de 'boites de métall, sofl «citant IL'obole ides fidèles en faveur des école; dites chrétiennes, 'ils sont cinquante-cinq qi cofectent : adolescents, hommes faits t hommes mûrs et ij tien au-de)là ». Les église où ils opèrent sont au nombre de quinze. I! ne manquant pas une messe et ne quitter Ses 'paiwis sacrés que lorsque, dan$ le temph il ne reste iptos 'personne... Loin .de nous lia ipensée de railler ces d« voués généralement obscurs d'une cause qi n'est ipais lia nôtre, mais qu'ils considérer comme noble ie:t Ijel'ïe.. Seulement', il nou sera permis de constater que tant d'effort aboutissent ii de bien ipiètres résultats ! C est île secrétaire du comité décanal èu môme qui les a fait connaître, lundi, dan une assemblée u'itfa-sélect, où se ttrouvaieï îe cardinal! iMercie.r, <M. te curé-doyen d Sainte-Gudule, lies ministres d'Etat, des con tes, des vicomtes, un marquis et une mai quise, une duchesse et des barons, qu'on n trouve en "aussi grande quantité que dams le colonnes do y Eventail, et de nombreux men: lires du clergé ! 3a line fleur .de la piété ai moriée ou désireuse de l'être, et de la reïi gion inilitante. Or, lia somme .recueillie l'année dernière somme énorme, parait-il, comparativemen ù telles recueillies les années précédentes, h< dépasse pas sapti mille huit cent et dix-sep francs, isoit un. peu plus de cinq cents franc: par église, tt pas même une moyenne di neuf franoa 'par jour d'opération. [''."•mcliement, ça n'est pas lourd. * * * Songez que .le public auquel les collecteur: jpftits-fréristes tendent leurs boites en métal m'est pas composé que de fonctionnaires er mail d'avancement; que ce public a ■d'ordi naine le gousset bien garni, qu'à certaines heures, il étale à .l'église un taxe comme k Christ n'en vit jamais, qu'il sort de 4à tou parfumé d'encens, que de pieux zélateurs n'hésitent pas à l'engager du geste et de h: voix à se fendre 'd'unie obole, qu'il arrive i M. Woeste toi-même 'de lui dire de la façor «i'OUCe etipei'suasive qui lui est propre : «Don. nez donc aux cdllccteurs des écoles »; et que tout ce battage /ne donne pas une moyennt de rreuif francs, ce qui ne représente pas deuj centimes, une cense, par personne ! Pais neuf francs. A combien, pourtant, s'élèverait lia collecte, ■si seulement chaque porteur de cierge de la procession de Sainite-Gudnile et les assistants, belles madames et messieurs icopurchics des messes de onze heure et de midi, laissaient lombeir, chacun, dans la boite tendue, ne fût-ce qu'une .pauvre pièce de dix centimes ! C'est l'élégant et distingué secrétaire dé-canai qui fit cette observation navrée devant cette assemblée de prélats, d'abbés, de gens haut titrés et d'autres que guette 'la savonnette à vilains et. dont lia suprême pensée est de n'entrer au .Paradis qu'ornés d'un tor-til ou d'une couronne nobiliaire. •Non, pas même neuf francs. * * * Et voiîà, semhle-t-il, qui fait justice de la légende qui proclame que la pingrerie est/la caractéristique essentielle du libéralisme. Tous pingres les libéraux ! s'écrient périodiquement les journaux catholiques. Pais trop larges peut-être, mais combien plus généreux, tout de même, que ces porte-lumières des processions d'égiises et ces fidèles des messes et des sermons élégants, dont, ni Jes appels sacrés en chaire, ni le son des petits sous tintiinnatmlant au parvis, ni les objurgations de M.Woeste, ne parviennent à extraire en moyenne deux centimes, une cense, par dimanche ou grand jour <1e fête! Comparez à ce chiffre ridicule, à ce résultat pitoyable, îles sommes que recueillent, dans l'agglomération bruxelloise, lés innombrables sociétés qui, sous les formes les plus variées : œuvres de la soupe, œuvres du vê tement, œtfvres ides colonies scolaires, el tant d'antres, ingénues parfois, touchantes toujours, s'ingénient à apporter libéraHemen! . aux enfants des écoles communales, sane s'inquiéter jamais des croyances .religieuse; ou des opinions politiques ou philosophiques de leurs parents, de la santé, de la joie, di réconfort physique et moral. C'est dans le inonde du travail qu'elle; fonctionnent, c'est à des besogneux qu'elles s'adressent. Le mobile qui les inspire, « n'est .pas le ciel, ni le prosélytisme sectaire c'est l'amour des petits, c'est la diffusioi d'un enseignement de paix, de concorde, ei dehors et au-dessus des partis, c'est une pen sée de progrès, c'est un sentiment de solida rité sociale. Et voyez comme elles font de l'argent — e du bien. Et comme ellSes montrent l'exagération d< ce reiproche de pingrerie, devenu de style e accepté même par ceux qui souscrivent tou jours et qui ne refusent, jamais leur oboli aux boites en métal tendues vers eux, pou des œuvres de philanthropie pure, tolérant et désintéressée; * * * La noMe assemblée a donc fondé l'œuvn du « Sou des écoles catholiques » dans le bu déclaré de continuer d'accentuer encore 1 guerre contre les écoles communales, celles là où l'on ne fait pas de politique et qui- tre vaillent sous le contrôle de tous. Après aivoi . longuement applaudi l'exposé du s.ecrétair . (té.capa!,. elle. a^acclamé. Jes ardents, appels d ministre cfiÈïai," au cardinal et du d,oyea e faveur de la croisade contre fensoigneime public. Les sociétés du Denier des Ecoles, de radieuse mémoire, Jes Marçmvtm, le Pi p grès et les autres, cetïles qui' sont demeuré % de la grande époque et celles qui sont venu depuis, ne vont-elles pas relever le gant, confiner un peu moins dans le domaine pi le sible qu'elles se sont assigné et brandir >s nouveau leurs boites de métal, non seuil 5. ment pour y recueillir des sous, mais aus e pour secouer des léthargies et rappeler :r tous le -péril clérical, toujours grandissant, i, A. FEBVRE. i- ffîËNUS FAITS, PBOPUS MENU * ET APRES? •t El maintenant que vous avez lu sur Mi tral tant d'articles et de chroïliqv&s nécroU giques, biographiques el littéraires, que pet sez-vous de ce grand homme ? ii Pour moi, je m'interroge : Mislral ? J t pense à du soleil, à la plume de Saint-Rémi s au pied des Alpilles où, tant de ruisseau s gazouillent dans les champs de vervem bordés de roseaux d'Espagne; Mislral? \ i- sais que Lamartine l'a sacré; que M. Poii s caré lui a [ait une visite l'an dernier. J'ai v t sa statue, et même, même! je l'ai vu dint e à i'Hôtel du Forum, à Arles. Je sais sa v< - paysanne el habile, et noble dans son vi '■ lage. e —El Mireille ? s — Mireille ? je connais le machin de Gai nod. Je suppose que ce n'est pas sulfisan J'ignore le provençal. Je ne puis donc diri je n'ose pas dire que îe connais Mireille. , Est-ce que si Mistral avait écrit en frar t çais, il aurait figure d'aussi grand poète ? J i n'en sais rien; au fond de moi, j'en doute. t Mistral, c'est la plus grande inarque d > confiance, le plus complet crédit qu'on a. ! jamais accordé au Midi, et à quelques crit ques. On me dit que Mistral s'est sacrifié à s Provence. Il en /ut largement récompensi Eut-il pas été plus noble, plus grand, d 5 chanter son pays dans une langue univei selle. Certes, il eut, cet empereur du solei 1 une existence dorée, simple el virgilienne heureux homme, harmonieuse carrière. Nous avons un Verhaeren qui me parai plus bellement hxumain d'avoir chanté en français, ]Hirce que le poète doit vauloir étr entendu du plus grand nombre d'hommes sinon il est le poêla minorv poète militaire.: poète d'une classe, poète régional, poète na tional, tout ce que vous voulez. Cerles, Verhaercn, écrivant en flamand eût clé loué abondamment parle Nieuws vti; den dag, el eût eu l'estime de MM. HellepuU et Borginon; ce n'aurait pas été drôle. Mis tral a eu, au contraire, une cour amusant et charmante. Mais qui donc, parmi les lettrés, pendan ces jours de deuil, où le palriarche provença passait sous les platanes, encore nus el veuf de cigales, a entendu chanter dans sa mè moire des vei'S triomphants, la parole d\ poète obstinée, dans les âmes et malgré h mort. Nous sommes condamnés à rabâcher su Mireille loiU ce qu'on nous en a dit. Pcui être, la pié.moire de Mislral expiera-l-elle mi vie trop belle, trop noble, trop douce... BOB. -> <V O Au jour le jour LA POLITIQUE Le Courrier de Bruxelles était jadis avant qu'existassent le Patriote et J Presse, oelui que ses adversaires c taient. le plus souvent, à cause de se précieuses naïvetés... Il semble vouloir n venir à ces beaux,jours, et nous présen« en deux articles, une telle série d'aveux, ej niques et ingénus, que nous ne savons les quels choisir... Polémiquant avec un confrère libéral, 1 Courrier cite, sans vergogne, ces textes ib bliques. « ...Vous ne mentirez point, et niul d vous ne trompera son prochain ; vous n juigenez point faussement en mon nom ,o vous ne souillerez point le nom de noir Dieu... j). Et un journal clérical, un Courrier, frèr et confrère des Presse et des Patriote, os citer cette," condamnation divine » de se pratiques journalières... Et avant de con mencer cette citation, il injurie gratuitemer n son prochain », en disant de >M. Emile Var de.rvelde « ce qui lui reste do moraiie )>!... Et ce même jour, le Pa/triole recommenc contre son frère en catholicisme, le dtéric^ ministre Renkin, une campagne de diffam: | lion qu'aucun n incrédule n n'oserait tenief i Dans un second article emprunté à VÂft . de l'Ordre, nous trouvons des pertes d'u . autre genre. Ulnexaucé de Saint-Hubert « guirlande le pape, le terrible Innocent II ; a II eu imposa aux rois. Son temps est cetii de la splendeur chrétienne, n On nous dit . que selon une trop commune faute de lai t gage, l'Ami voulut dire « imposa », qui sigm . fie intimider, et non u en imposa », qui sign . fie tromper. Nous n'en doutons pas un i» • tant, mai? comme l'amusante n gaffe •> d . joùjf&ai clérical met bien les choses au poinl Citons -encore : « Deux ordres religieux in 'prâgnent d'une loi /ervente toutes les nation Les Dominicains, frères-prêcheurs, ensc ; gnertt au peu.vle la ~vie chrétienne dans i t perfection. » En effet, nuit n'ignore la fenvci i avec laquelle cette perfection se montra . alors dans la « cuisson » des dissidents < - toute espèce. r Comme c'est bien la parole citée par e Courrier : « Vous.ire, caiIomuir.r,ez point, v altre'prochain et' vous ne l'opprimerez poi nlpar-violenee.ê . PETITE CHRONIQUE Oi 0- Regarda en arrière lS 4 av,ril 1905.— Mort, à Bruxelles, de Gonstan -S tin iMteunier, le grand sculpteur belge. 5e 1 Thémis distraite. a e Le fait s'est passé à l'une des dernières au diences d'un important tribunal de province,-. un tribunal de première instance, à une heur a d'express de Bruxelles. A cette audience furent appelées plusieurs al faires de divorces qui devaient être, — pour le plaidoiries « au fond », — remises à une dat ultérieure : trois d'entre elles furent remise; Jj, au jeudi 21 mai. Or, le lendemain, en compulsant ses rôles, li président s'aperçut que le 21 mai... était un jou; de fête légale : l'Ascension ! >*- Depuis lors, le tribunal se trouve dans ui ). grand embarras. Que peut-il faire ? Fixer ce: L. affaires à une autre date ? non puisque, pa: jugement rendu en audience publique, elles on été renvoyées au 21 mai. Siéger le 21 mai, n< e fût-ce que pour prononcer le renvoi de ces af '' faires ? Il ne le peut, puisque rien ne l'autorist x à tenir une audience un jour férié ! De sorte que la Belgique risque de compte] G six divorcés « trop court. » ! !- Ce tribunal aura bien mérité des journau? u cléricaux. r La préparation à la guerre. C'est le moment! On ne parle que de préparation militaire et de défense du pays ; parlons donc de la guerre. On ne saurait traiter de ce sujet sans citei Napoléon. Dans l'histoire, Naipoléon apparail comme une sorte .de génie surhumain, un Dieu des Victoires, qui n'avait qu'à paraître sur sïn cheval blanc pour renverser les armées *enr*e-mtes. C'est de ^histoire d'images d'Epinal. e (Les traités spéciaux dévoilent un autre Napoléon, peut-être plus grafid et plus beau que e :i-e prë(céde>nt. Un Napoléon, officier et législa-t teur, extraordinaiiremeyt préoccupé des moin- - \dres détails, n'abandonnant rien au hasard. Les mémoires du temps nous le montrent visi- x tant les casernes, montant sur la roue des cais-sons d'artrllerie jfour les inspecter à rinté-e rieur.faisant des^i'econnaissances personnelles _ .la veille des rencontres décisives. Avant Ma-rengo.il fallut traverser le Saint-Gothard. Ce'la ne réussit que grâce aux mesures ingénieuses prescrites par le Premier Consul. iDe quelque science, de quelque art, qu'il * s'agisse, l'on ne saurait mettre trop en évi-1 dence les hommes qui y ont particulièrement ? brillé. «Mais il ne faut point attribuer leurs suc-i cès à des causes fantaisistes. Pas plus à la , guerre qu'ailleurs,il, faut faire état des hasards - heureux. La vraie force et le triomphe final a/ppartienrient toujours au plus travailleur, au plus tenace et au plus intelligent. 1 iRrendre des demi-mesures et dire : « Ça ira! » , est un jeu dangereux. Que nos députés s'inspirent de cefla. , (5=^) Philosophie nouvelle. / Vous sou venez-,vou's encore du temps où l Nietszche était à la mode? Tout le monde po-^ sait au surhomme, surtout les fenimes. Maintenant, c'est Bergson I Pour aA'oir l'air , d'être Bergsonien, il suffit de vanter la supé-L riorlté de l'instinct sur l'intelligence. Il est possible que Bergson n'ait jamais rien dit de pareil, mais c'est -comme ça qu'il se porte cette ' année. iC'est d'ailleurs très bien ! Un cheval a l'ins-' tinct de courir. Je lui mets des brides, dés mors et je lui apprends d'aller à droite et a gauche selon mon désir. Voilà un animal civilisé, mûr pour se lancer dans les mathématiques supérieures. Nous, nous avons, les uns l'instinct d'écrire, de peindre, de construire, de faire des machines; d'autres, de faire des vers ou de vendre des choses quelconques. C'est l'essentiel. Mais ça ne suffit pas. Il faut atteler, brider cet ins-tinct. Car fussé-je un génie, je ne serais tout de même qu'un génie de l'âgé1 des cavernes, s'il n'y aivait jamais eu avant moi ni peintres, n ni sculpteurs, ni poètes, ni grammairiens, ni . architectes, ni physiciens, ni chimistes, etc., s etc. Il me faut donc étudier, aller à l'école nourrir mon intelligence de tout ce que les au très ont troiwé. Mon instinct, diamant brut, doitètre taillé. Or, tous les hommes bêtes ne sont peut-être que des diamants mal taillés mais des diamants. La conclusion est qu'il faut travailler sage ' ment, taivoir le bon sens, bien s'instruire et étu - iclier avec application. C ' est très neuf 0 Seulement, il y a dix mille ans qu'on le dit e dix mine fois par jour. 1 (5===9 Une nouvelle crise. La France vient de connaître uns crise po c litique ; sans pitié, des prophètes de malheui e lui en prédisent une plus grave, puisque sen 5 timentale : la crise de l'amour... l" M. Paul BruHat, ce Bouiget pour pauvres •' vient d'être consulté sur lia question. Il ni 1- croit pas que les Parisiennes, même les plu: « nouveau jeu », puissent vouloir renonce: à l'amour. Cet avis nous semble très raison nable. Comme la jeunesse, l'amour est une ins L_ titution remontant à ia plus haute antiquité . et dont jusqu'ici on n'a pas encore trouva l'équivalent. Certes, comme les meilleure: I choses, celle-ci possède, si on peut dire,, se II mauvais côtés. Mais les calculs des uns, le: folies des autres, les passions au revolver comme les spéculations de mariages riches h ne semblent pas devoir finir le règne de l'en 11 fant ironique et teairible, debout sur l'huma nité et riant de voir saigner un cœur dan; i- sa petite main. (r^9 Le chat de l'avenir. u ! Dans son chef-d'œuvre, « l'Eve future », 1 pauvre et grand Viilliers de l'Isle-Adam ima v gina un inventeur combinant une femme arti l_ ficielle possédant toutes les qualités et aucu: ,a des défauts de nos compagnes (on prétend qu ,r !des maris oroient à ces défauts ; "nous ne sav j. rions 0'admettre). C'est là un grand dessei le et que seul un poète pouvait concevoir. Toi: au plus admettrons-nous 1'iiwenteur créur un chat artificiel, un simple chat! lc Sur un moulage en plâtre, on fixe la pea °" d'un minet défunt; le carbure de calcium li "d fait des • yeirx 'étïricèlafits ; et: ce îiimula(jr félin éloigne souris et rats aussi bien qu'u chat vivant, mais sans coûter ni mou, ni i tretien d'aucune espèce, sans manger les seaux, ni ravir les poètes. Nocturne Montagne de la Cour, vers 3 heures du n tin-Indifférent aux conseils sereins que la lu semble ohuchoîer aux nuées folles, un ivrog . s'obstine à offrir des réflextions sur « Par _ fal » au brave « garde-ville *, refusant avec ^ gueur de le mener au « .b'reau »... Et comr un promeneur attardé s'arrête pour jouir - la scène absurde, il est envahi par une oncle s parfum à croire que îles jardins d'Armide s ; panouissent derrière lui. Il cherche, et fli j paT apercevoir sur le remblai, maintenant c scur, du Mont des Arts, une sorte de gran! - étoile .blanche, dessinée par des jacinthes • envoyant au loin l'haleine parfumée d champs de Hollande... Au jour, elle se perd i dans la puanteur des autos, et l'empresseme ; iC?e la foule empêchera même qu'on regar 'les fleurs, Le français tel qu'on le parle. iLe correspondant 'd'un journal allemand trouvait, l'autre soir,!dans un café. Après ave ' siroté silencieusement sa (demi-tasse, il hèle garçon et -lui jdit d'une Jvoix assurée : — Un béto ! — Monsieur demande ? — Un ibéto ! Le garçon, ahuri, s'aidresse au comptoir, i genre de liqueur était inconnu dans l'établ: sement. A force de gestes cependant, not ami réussit à ©e faire comprendre : ce qu'il d sifflait,- c'était tout simplement : — Un peu id'eau ! ^ Themis gaie. Dans une affaire d'accident, plaidée deva la seconde chambre du tribunal, un des pl bjillants avocats de l'Etat belge vient de c clarer : « La locomotive immobile peut, à un certa moment, devenir une pierre d'achoppement. ' Oui, — même en plaidoirie ! Noavelles à la mata Les médecins féroces. — Je crois, docteur, que mon cas n'est p bien grave; j'éprouve seulement un lég malaise. — IL v a un commencement à tout! KOIVOISiL, > Bravo, bravo, pères conscrits, Gloire à votre belle vaillance ! C'était aussi trop d'impudence De voir en vous des asservis. Ils devront quitter leurs logis, •Ne plus .se permettre une absence. Bravo, bravo, pères conscrits, Gloire à votre belle vaillance ! Nous sommes tout ragaillardis Par votre fière résistance. En vous, nous avons confiance, Sur vous, peut compter le pays. Bravo, bravo, pères conscrits, JOB. «OS AVIATEURS MILITAIRE UNE DESCENTE PERILLEUSE Le lieutenant aviateur llagemans, arrivé, comme nous l'avons dit, — à Bruxelles m( credi soir, en est reparti vendredi, à mi quinze. Il a atterri dans de bonnes conditions, ve 1 heure, à Kiewit. Son collègue, le lieutenant Liedel, voula effectuer un vol d'essai avant de partir da la même direction, s'éleva à midi vingt. A moment, il y avait énormément de monde c culant sur la plaine d'Etterbeek. Après quelques tours de piste, l'officier cou l'allumage à une altitude d'environ 450 mètn Il descendit en spirale... mais tout à coi il s'aperçut de ce qu'une vingtaine de p< sonnes allaient infailliblement être écrasé* L'aviateur obliqua à gauche du hangar et i territ; son appareil roula à toute vitesse s un groupe d'ouvriers et de gamins qui accc raient à sa rencontre. Le lieutenant Liedel, en voyant cela, tour brusquement; les roUes du train d'atterrissa raclèrent le sol, se brisèrent, les longero s'accrochèrent dans une rigole, l'appareil < pota, et l'officier fut projeté à quelques meti de là. Heureusement, il se releva sain et sauf; que , à son biplan, le train d'atterrissage est put , risé, les longerons inférieurs sont brisés, même que les nervures et les toiles. L'hélice est hors d'usage. C'est la premii fois qu'un accident survient au lieutenant L | del, un de nos plus anciens et de nos meillei , aviateurs. ' C'est par miracle qu'il ne fut pas tué; ma néanmoins. l'accident est dû à la négligence la police de faire observer le règlement int disant l'accès de la plaine au public. A 1 h. 1/2, le lieutenant Liedel est parti pc Brasschaet en auto, afin de chercher toutes pièces nécessaires pour la réparation; 5 heures, il était de retour avec ses méca ciens. Il compte repartir par 1a. voie des a aujourd'hui samedi, vers la soirée, si les > parafions sont terminées. * * * ; L'aviateur Garros, arrivé à Bruxelles (aé drome de Berchem-Sainte-Agalhe) jeudi se venant de Paris (trajet effectué en G h. 25 n est reparti vendredi matin, à 5 h. 1/2, pour < lais, d'où il gagnera Dijon. 3 Les aviateurs Legagneux et Prévost pa - ront aujourd'hui, samedi matin. i — LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosq i des boulevards, chez notre dépositaire généi t iMra° veuve BNGLEBERT, rue de Maubeuge, t et dans les bibliothèques de la gare du Norc A Avignon, à la bibliothèque de la gare. j A Lille, à la. bibliothèque, de ,1a gare, i A Maubeyge, à. la. bibliothèque de la gare e À Cannes, à la bibliothèque de la gare, a A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la g; s; A L\ CHAMBRE SCIENCES ET ARTS ne ne 'La Chambre aborde la discussion générale ri_ du budget du ministère des sciences et des ne ,arts* [le M. Ozeray, qui est toujours en quête de quel-flue 8Ti'0f luxembourgeois à redresser, inter-pelle M. Poullet sur les incidents qui se sont lit produits à Dochamps. b' M. Ozeray. — Cette commune n'a qu'une école le adoptée. Malgré les réclamations de la popula-et tion, le contrat d'adoption a été renouvelé par es la majorité clericale. La liberté des pères de famille n'existe pas à Dochamps. Ceux qui veulent envoyer leurs enfants à l'école neutre doi-vent les envoyer à Lainormesnil, à cinq kilo-le mètres de là. Nous attendons les explications du gouvernement. M. Poullet. — J'ai ordonné une enquête. !M. De Meester se plaint de « l'hostilité qui anime le département des beaux-arts à l'égard se des artistes arwersois ». îr le M. De Meester. — Dans les expositions, on les écarte. A Berlin, en 1910, sur 97 artistes belges représentés, il n'y avait que 13 des 152 artistes anversois. A Gand, pour le Salon de Bruxelles, le comité organisateur ne compte pas un Anversois et le jury en compte un seul. Ce -e n'est plus l'art académique qui triomphe. Le s- département semble persuadé de l'inutilité de re renseignement académique, à en juger par les - préférences qu'il propose à nos jeunes artistes. Anvers n'a pas envie de se laisser écraser par le mauvais gré bureaucratique ! M. Del vaux appuie ces observations et déplore que toutes les manifestations d'art anversois soient sacrifiées. nt ON VOTE lis on interrompt .la discussion pour procéder, à lé- une série de votes par appel nominal. Le budget de la guerre est adopté par 88 in voix contre 49 et 2 abstentions. Les modifica-» tions à la loi sur l'avancement des officiers et l'organisation de l'école militaire sont approuvées par 102 voix contre 12 et 10 abstentions. Les modifications aux lois du 26 juin 1899 et du 5 juillet 1899 réorganisant le personnel des senvices administratifs, du service de santé et ^ du service vétérinaire, et édictant de nouvelles règles pour la détermination, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée, sont votées. Enfin, le budget de l'intè'ieur est adopté par 90 voix contre 47 et 2 absentions. 1 RECONNAISSANCE NATIONALE La ,Cha'ubre décide ensuite, à l'unanimité des membres présents, d'accorder une pension à -la veuve de Florent Cassart, une des plus héroïques figures des premiers jours de la conquête congolaise. On repreryd ensuite le débat sur le budget des sciences et des arts. M. Buyl. — Les dépenses du budget de l'enseignement primaire pour 1914 s'élèveront à 32,437,890 francs. Cela fait 7,666,814 francs de plus qu'en 1911. Cette charge supplémentaire représente 1 franc par an et par habitant, soit 40,000 francs pour une ville comme Ostende et 80,000 francs pour une commune comme Ixel-les. Or, les dépenses nouvelles à charge de l'Etat profiteront surtout aux écoles confessionnelles, tandis que les communes, les grosses surtout, devront s'imposer des sacrifices très, importants pour faire face aux besoins des écoles communales. S M. Neujean demande l'appui financier du gouvernement pour la publication du dictionnaire wallon, qui a une importance considérable au point de vue de l'étude des langues romanes._ M. Van DaJk réclame l'organisation d'œuvres ,r_ scolairejypïr les enfants des bateliers. M. raille les doléances de 1' « école ai anversoise » et les fidèles du bitume. Si, vers 1860, l'école d'Anvers exerça une hégémonie rs justifiée, il serait déplorable* qu'on lui accordât encore une considération qu'elle ne justifie nt plus. Il invite ensuite le ministre à réunir et . à sauver ainsi de la destruction nombre d'ar-chives communales précieuses. ir_ Après des discours flamands et anversois de MM. Augusteyns et Henderickx, M. Meche-?fï tlynck s'étonne que, dans le budget, on es-;s compte déjà le vote de la loi scolaire par le p Sénat. !r- M. Poullet entreprend après cela de répon-îs. dre, en gros et en détail, aux interpellations et it- aux requêtes. 111 M. Poullet promet de tenir compte des récri-u- minations des peintres anversois et d'accorder toute son attention aux demandes de M. Délia vaux. Pour le dictionnaire wallon, il attendra cr0 d'être saisi de la question par.la voie adminis-trative. On fera ce qui est possible pour les enfants des bateliers. :a- vs iLa discussion générale est close, et on passe aux articles. Tout cela est mené tambour ba.t-nt tant. On sent ohez nos honorables la. hâte d'en finir — et de partir en vacances. A 4 h. 45, on passe au vote par appel nominal : le budget est adopté, droite contre gau-;rc che. ie- M. Segers, ministre de la marine, dépose les irs -amendements du gouvernement au projet de loi sur la Caisse de prévoyance en faveur des is. marins. Il en demande le renvoi à la commis-de sion spéciale. (Très bien!) er- La séance est levée à 5 heures. ur Il Steip siFiii irs rô- L'a ville n'interviendra pas pécuniairement pour assurer la continuation à prix réduits des représentations de « Parsifal ». * * * ro- .Le collège a décidé, en vue des mesures de •i1'. sécurité à établir au Théâtre royal, la suppres-!-^ sion de quatre baignoires et de deux loges de -^l- parterre. l'ti- * * * M. l'échevin des beaux-arts Frans Van Kuyk prend un congé, nécessité par les soins de sa santé. iM. V.an Kuyk a beaucoup souffert des yeux, et une nouvelle intervention chirurgicale a été ordonnée. Rien de grave, mais les ies médecins ont prescrit le repas absolu. C'est 'ni' M. l'échevin Cools qui fait l'intérim. 69, Pendant le mois d'avril, M. l'échevin Strauss est chargé de remplir les fonctions d'officiei de l'état civil. Le collège se trouve donc privé de la colla hoi-ation effer-tive de'deux de ses membres MAtf. Aelb'recht et Van Kuyk . ,re MARC GREGOIRE. Lâ LOI SCOLAIRE DEVANT LE SÉNAT Séance du 3 avril Cette fois, on ne se presse pas d'ouvrir la. séance. A deux heures et quart, on attend encore l'arrivée des retardataires. Il s'agit de marcher au combat avec tous ses renforts. Réunis par petits groupes, les sénateurs tiennent des conversations particulières. A la fin, la gauche s'impatiente et réclame l'ouverture de la séance comme on crie : « Rideau ! rideau ! » au théâtre. La sonnette retentit à 2 h. 20. Le vote par appel nominal sur la proposition de M. Vinck, tendant à ce que le Sénat ordonne la lecture en séance publique du rapport sur le projet de loi scolaire, est repris. Les bancs de la gauche se vident. La proposition de M. Vinck est rejetée par 63 voix contre 13 et une abstention de M. Goblefc d'Alviella. M. Goblet d'Alviella explique son abstention. Il n'a pas voté pour la proposition parce que, en raison de l'incident d'hier, le Sénat a eu le temps de prendre connaissance du rapport de M. Flécliet, comme l'opposition le demandait. Il n'a pas voté contre la proposition parce qu'il a voulu protester contre l'attitude de la droite, qui feint de considérer les objections de la gauche et le rapport de M. Fléchet comme des quantités négligeables. «** La séance est suspendue pour procéder à la vérification des pouvoirs de M. Pierpont, nommé en remplacement de M. Mincé de Fontbaré. M. Brunard demande l'appel nominal. Les pouvoirs de. M. Pierpont sont validés. M. Pierpont prête serment. LA LOI SCOLAIRE M. de Brocjueville, chef de cabinet, ouvre le débat. Il défend longuement le projet de loi.. Il est constitutionnel. Je vais vous citer l'opinion d'un homme désintéressé que vous m'ayez opposé maintes fois, .l'opinion d'un homme impartial : Edmond Picard- A gauche. — Par exemple ! Vous n'auriez pu mieux choisir ! Le président. — N'interrompe/ pas. M. de Broqueviile. — Vous n'êtes pas toujours si dégoûtés ! Je vous répète que vous jne l'avez opposé il y a quelques mois. M. de P.roqueville lit des extraits d'un article de M. Edmond Picard. L'orateur dit qu'il y a, au point de vue de la liberté de l'enseignement, deux attitudes à garder : supprimer la liberté brutalement ou la supprimer en fait, petit à petit, en respect tant le mot, A gauche. —- Cela vous connaît! M. de Broqueviile. — Le parti au pouvoir depuis de nombreuses années a toujours eu le respect de la liberté. Depuis ce régime, le nombre des enfants fréquentant les écoles officielles a augmenté. Alors pourquoi nous accuser de conspirer contre l'enseignement de l'Etat? On a trouvé un mot impressionnant : il faut réaliser l'unité morale du pays. Or, messieurs, l'organisation de l'unité morale à été l'instrument de toutes les tyrannies et de tous les des-potismes ! Le ministre va jusqu'à citer l'inquisition. C'est d'une coquetterie louable. La gauche, étonnée, entend résonner dans la bouche du ministre des mots tels qu'intolérance et fanatisme. Certains membres de la droite semblent être travaillés d'une vague inquiétude. M. de Broqueviile. — Je sais ce que je comj bais. M. Wiener. — Jamais un libéral n'a attaqué la liberté de l'enseignement. M. Lekcu. — Quelle est, cette tactique de nous prêter des sentiments que nous n'avons pas? M. de Broqueviile. — Mon honorable collègue, j'adore les interruptions. Mais n'abusez pas du plaisir que j'ai de vous entendre. Je continue. Il est faux de nous accuser de vouloir attenter à l'autonomie communale... Puis l'orateur en vient à la constitutionna-lité du projet. Notre système est le système du subside à la liberté. C'est le système même des hommes de 1830. M. de Broqueviile cite, à l'appui de ses dires, les opinions de Malou et de Frère-Orban. Tout cela est assez fuyant. M. de Broqueviile annonce, à chaque instant : « Je vais vous montrer ceci ou cela. » Mais on ne voit jamais rien. Il fait enfin l'éloge d'une loi scolaire un peu idéale, qui se ressemble qu'imparfaitement au projet de loi du gouvernement. Le ministre fait également une effrayante consommation de citations. Il va jusqu'à citer Auguste Comte. Emulation et concurrence scolaire, telle a toujours été la formule des esprits tolérants et libres. Nous y resterons fidèles. La neutralité est une utopie. M. de Broqueviile invoque de nouveau l'opinion d'un homme célèbre pour appuyer cette opinion. Notre régime, à noi s, est l'enseignement confessionnel pou1, les enfants dont les parents sont partisans de cet enseignement, renseignement non confessionnel pour ceux qui le désirent. Adopter une formule contraire, ce serait tourner le dos à la liberté. Ne pas l'adopter, c'est travailler à détruire les bienfaits de l'enseignement obligatoire que nous venons d'instaurer. Vous nous combattez ? Mais nous réalisons votre programme ! Tous vos désirs vont être exaucés. Le droit au subside existe depuis quinze ans. Il est distribué dans une paix profonde. Pourquoi prendre des airs de victimes à propos d'une loi qui consacrera ce qui existe déjà depuis longtemps en fait? La nation ne comprend rien à votre attitude. Elle vous tourne le dos de tout son bon sens. Cette image audacieuse est acclamée à droite. A gauche. — De votre bon sens ! M. de Broqueviile. — La nation ne considérera jamais comme des adversaires de l'enseignement un parti qui ramène 425,000 enfants dans les écoles. Tous les actes du gouvernement sont là pour prouver que vous avez tort. La loi scolaire que nous faisons, ne déchaînera pas la guerre scolaire. Il n'y aura pas de martyrs ' Nous avons l'inébranlable volonté de ne pas diriger contre les autres une oppression que nous ne voudrions pas subir. Vos enfants et les nôtres sont l'avenir du pays. Le regard sur la patrie, je dis que ce serait un crime d'en traiter un seul injustement. Nous n'abandonnerons pas les intérêts scolaires des familles qui se rangeront du côté de nos adversaires. Nous les respecterons sans arrière-pensée et sans restriction. La péroraison de M. de Broqueviile est très applaudie à droite. MOTION D'ORDRE M. de Jonghe d'Ardcye. — L'intention était de consacrer quatre séances avant Pâques au débat scolaire. Ayant perdu une séance mercredi, je propose de la remplacer par une séance qui se tiendra lundi. M. Kallet. — Vous ferez ce que vous voudrez... rhaque fois que vous serez en nombre. M. Lckcu. — Vous nous condamnez aux travaux forcés. Prenez garde, ce lundi-là pourrait encore être un lundi perdu. Si nous siégions le jeudi et le vendredi saint? Grande rumeur à droite. M. Lekeu. — Ne prenez pas une supposition pour une proposition. Vous nous imposez vo3 goûts. Ne vous étonnez pas que nous cherchions à faire la même chose. Vos procédés vexatoires pourraient se tourner contre vous. On fait l'appel nominal. La gauche se retire. A droite. — Voilà les hommes qui rehaussent le débat! Ce sont des gamins! Etc. La proposition de M. de Jonghe d'À-rdoye est adoptée par 61 voix'de ma jorité; \ M. Rolland. — Le projet fourmille d'erreurs.

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