La chronique: gazette quotidienne

1328 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 04 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vx05x2763r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

_ . _ TÉLÉPHONES GAZETTE QXJ OTIDIENNE J£Sr*'ï-ÎSï: l BRUXELLES |r II 1 Il lUttnvnno I. « . on »„ Il r» X „1 ...Af. i>na<it<i«lnc> A f«* li limio _ IToil C_HivAr< (p/imfiV 3 îtrn « A « n 1T m r m Ï- m T o . FONDATEUR • REDACTEUR Efl CIUSF: aroiuuor.0 ; paye : ou ocm. .a punie ugiio. — nuuiu.iuS vip.co ■«-= oy^^o,, . - v— ABONNEMENTS. # rui AUS n * la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insertion. Lr™»1? !TKrp£!an7 -?T .^Uprouf sS0i^iis7 - T™ r^oartoiTmois. VÎCtOP (1C lil EESBAYE Jean d'ARDENNE l> »„™ercia>c est exclusive,^ recUc * .'Agcnce-néclime Gpd,s, ». place dC l, Bourse, a «W>- Tous pays de )-/anion postale, 30 fr. par an. - Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. L» P"blldté flnandère-les *«*• M1"onccs «lcs -too'-go» M *f» «a >—» .lu |ourm,l,» et 7, Calene du Bd. __ * , zilliLJJ^âiiiïwiMwiiifiiiiâioiiiiiiiiiiciiiro 1 n»ira"TnnMWMMr»wwmBMBMM«rriramnOTimmm«mnmiTri«rwMrn)Ti«« wwii—nwri rr-rn"T"r—ir-i i i Ï.*E SOTJ DES ECOLES CATHOLIQUE! Depuis 1880, une œuvre fonctionne dans 1 doyenné -de BruxeMes-i ville, par 'les soins de $ûèves et anciens élèves des petiits-frères '■Ceux-ci s'<en vont (le dimanche et les jours d fôte ou de (Cérémonies extraordinaires, mêle au ibruit des «prières et des chants celui « net et iprenant «», de Jboltes de métall, solli citant IL'obole /des Ifiidètos en faveur des écoles dites 'Chrétiennes. -Illis >sont cinquante-cinq qu collectent : adolescents, hommes failbs e hommes mûrs et «bien au-deflià». Les église où ils opèrent sont an -nombre de quinze. Jft ne manquient (pas une messe et ne quitten •les -parvis sacrés que lorsque, dans le temple Ii'l ne reste «plus «personne... «Loin de wons Ha (pensée de railler ces id'é voués généralement oibscurs d'une cause qu n'est ipats lia «nôtre, mais qu'ils considérer] comme noble et ibe-lile. Seulement, il -nou sera permis de constater que tant d'effort aboutissent à de bien ipiètres résultats ! C'est île secrétaire du comité décanal k\: même qui les a fait connaître, 'lundi, dan une aisseflnbJée ultira-sélect, où se ftrouvaien te cardinal iMencier, M. te eu ré--do yen «d Sain'te-Guduile^ des ministres d'Etat, des con tes, des vicomtes, un marquis et une mai quise, une duchesse et des barons, qu'on n trouve en aussi grande quantité que dans le colonnes de .l'Eventail, et de nombreux mein bres du clergé ! !la. fine fleur <de la piété ar mor.'.ée ou désireuse de l'être, et de la reili gio'.i militante. Or, lia somme .recueillie l'année dernière somme énorme, parait-il, comparativemen ù celles recueillies ïes années précédentes, n dépasse pas 'sejpt mille 'huit cent et dix-sep francs, soit un peu «plus de cinq cents franc par église, et pas même une moyenne d neuf francs par jour d'opération. 'Franchement, ça n'est <pas lourd. ♦ * * Songez que le public auquel les collecteur ïpetits-fréristes tendent leurs boites en métal n'est «pas composé que de fonctionnaires ei mal d'avancement; que ce public a d'ordi naine le gousset bien garni, qu'à certaine •heures, il étale à l'église un luxe comme 1 I Christ n'en vit jamais, qu'il sort de 'lia tou 'parfumé d'encens, que de «pieux zélateur, n'hésitent pas à l'engager du geste et de \< voix 'à se.fendre «d'une obole, qu'il arrive « M. Woeste iluiimême de lui dire de la façoi douice et (persuasive qui lui est'propre : «Don liez donc aux cdHeicteurs des écoles i», et qu tout ce battage ne donne «pas une moyenn« de neuf "francs, ce qui ne représente pas deu; centimes, une ceiise, par personne ! Pais neuf francs. A combien, pourtant, s'élèverait lia collecte tei seulement chaque porteur de cierge de "1 procession de Sainte-Gudule et les assistants belles madames et messieurs copurchics de messes de onze heure et de midi, laissaien •tomber, chacun, dans la boite tendue, n fût-ce qu'une -pauvre pièce de dix centimes C'est l'élégant eit distingué secrétaire de canal qui fit cette observation navrée de van cette assemblée «de prélats, d'abbés, de gen haut titrés et d'autres que guette la savoi nette !à vilains et dont lia suprême pensé est de n'entrer au .Paradis qu'ornés d'un toi ti! ou d'une couronne nobiliaire. •Non, pas même neuf francs, y * * * Et voilà, semhlc-l-il, qui toit justice de 1 légende qui proclame que îa .pingrerie est 1 caraetéristilquc essentielle du libéralisme. Tous pingres les libéraux ! s'écrient péri, diquement les journaux catholiques. Pa's trop larges peut-être, mais combie plus généraux, tout 'de même, que ces 'port lumières des processions d'égîises et ces 1 dèles des messes -et des sermons élégant: dont, ni les appels sacrés en chaire, ni son des petits sous tintitanabu'laet au parvt ni Jes objurgations de M.Woeste, ne panviei nent à extraire en moyenne deux centime, une cerne, par dimanche ou grand jour t fûte! Comparez à ce chiffre ridicule, à ce résu tut pitoyable, îles «omîmes que .recueiïlen dans l'agglomération bruxelloise, l'es irnion brables sociétés qui, sous les formes les pli variées : œuvres de la soupe, œuvres du v tement, œtfvres des colonies scolaires, tant d'autres, ingénues pantois, touchant, toujours, 6'ingénienlt à apporter libéralleme' aux enfants des écoles communales, sa! s'inquiéter jamais 'des croyances religieuse ou des opinions politiques ou philosophiqu de leurs parents, de la santé, de la joie, < réconfort physique 'et moral C'est dans le monde du travail qu'ell fonctionnent, c'est ù des besogneux qu'ell s'adressent. Le mobile qui les inspire, n'est pas le ciel, ni le prosélyiisme sectaii c'est l'amour des petits, c'est la diffusi. d'un enseignement de paix, de concorde, ' dehors et au-dessus des partis, c'est une pe sée de 'progrès, c'est un sentiment d'e solic rité sociale. Et voyez comme elles font de l'argent — du bien. Et comme eles montrent l'exagération ce reproché de pingrerie, devenu de style acceplc môme .par ceux qui souscrivent ti jours et qui ne .rafusent jamais leur obi aux boites en métal tendues vers eux, p'c des .œuvres de jtoilamtihropie pure, tolérai et désintéressée. *** La noble assemblée a donc fondé l'-œu' du « Sou des écoles catholiques » dans le 1 déclaré de continuer d'accentuer encore guerre contre les écofles communales, ceill là où l'on ne fait pas de ipotitique et qui 1 rvaiilltent sous le contrôle de tous. Après a'i\ longuement applaudi l'exposé du 'secrétf décanal, elle a aicelaimé les ardents appels ministre d'Etat, du cardinal et du doyen 'ïKnnniuuHMMMnni«™iim»" i i i ■— —*■ faveur de la croisade contre renseignement public. Les sociétés du Denier des Ecoles, de si radieuse mémoire, les Marçvtnvins, le Pro-t ijrcs et les autres, ceSles qui sont demeurées I de la grande époque et celles qui sont venues ' depuis, ne vont-elles pas relever le gant, se confiner un peu moins dans le domaine pai-, sible qu'elles se sont assigné et brandir ù „ nouveau tours bolles de métal, non seulement pour y recueillir des sous, mais aussi e pour .secouer des léthargies et rappeler à r tous le péril clérical, toujours grandissant. A, FEBVKE. " >-»»— ç ; iENUS FAITS, PROPOS iaUS 5 ET APRES? 5 y Et maintenant que vous avez lu sur Mistral tant d'articles et de chroniques nécrologiques, biographiques el littéraires, que pen-. sez-vous de ce grand homme ? i Pour moi, je m'interroge : Misifal ? Je t pense à du soleil, à la plume de Sdmt-Rémy, 5 au pied des Alpilles où, tant de ruisseaux s gazouiUent clans les champs de verveine, bordés de roseaux d'Espagne; Mistral '! je - sais que Lamartine l'a sacré; que M. Poin-s caré lui a {ait une visite l'an dernier. J'ai vu t sa staitue, et même, même ! je l'ai vu dUver e à ('Hôtel du Forum, à Arles. Je sais sa vie - paysanne el habile, cl noble dans son vil-■- tage. e — Et Mireille ? s — Mireille ? je connais le machin de Gou-nod. Je suppose que ce n'est pas sujlisant. J'ignore le provençal. Je ne puis donc dire, le n'ose pas dire que je connais Mireille, list-ce que si Mistral avait écrit en {ran-t çats, il aurait ligu-re d'aussi grand poète ? Je . n'en sais rien; au jond de moi, j'en doute. t Mistral, c'est la plus grande marque de i confiance, le plus complet crédit qu'on ait i la-mais accordé au Midi, et à quelques critiques.On me dit que Mistral s'est sacrifié à sa Provence. Il en lut largement récompensé-Eut-il pas été plus noble, plus grand, de chanter son pays dans une langue universelle. Certes, il eut, cet empereur du soleil, une existence dorée, simple el virgUienne; heureux homme, harmonieuse carrière. Nous citions un Verhaeren qui me parait plus bellement humain d'avoir chanté en français, par-ce que le poète doit vovloir être entendu du plus grand nombre d'hommes, sinon il est le poêla minor, poète militaire, poète d'une classe, poêle régional, poêle national, tout ce que vouts voulez. Certes, Verhaeren, écrivant en flamand, eûtétéloué abondamment par'le Nieuws van den dag, el eût eu l'estime de MM. UellevuUe et Borginon; ce n'aurait pas été drôle■ Mistral a eu, au contraire, une cour amusante el charmante. j Mais qui donc, parmi les lettrés, pendant ces jours de deuil, oti lie patriarche provençal 3 passait sous les platanes, encore nus et veufs t de cigales, a entendu chanter dans sa me-moire des vers triomphants, la parole du ! poêle obstinée, dans les âmes cl malgré la . mort. t Nous sommes condamnés à rabâcher sur s Mireille toiU ce qu'on nous en a dit. Peut- - être, la mémoire de Mistral expiera-t-elleune e vie trop belle, trop noble, trop douce... BOB. ; Au jour ie jour U POLITIQUE II fa.- _ Courrier de Bruxelles était jadis, |i avant qu'existassent le Patriote el îa i- Presse, celui que ses adversaires ei- it taient. le plus souvent, à cause de ses e précieuses naïvetés... II semble vouloir ro-venir à ces beaux jours, et -nous présente, i- en deux articles, une telle série d'aveux, cy-Sl niques et ingénus, que nous ne savons tes-■e que'ls choisir... Polémiquant avec un confrère libéral, le 1- Courrier cite, sans vergogne, ces textes Ibi-t, bliques. » ...Vous ne mentirez point, et nul de i- vous ne trompera son prochain ; vous ne is jugerez point faussement en mon nom et vous ne souillerez point le nom de notre -t Dieu... j). ;s Et un journal clérical, un Courrier, frère 1' et confrère des Presse et des Patriote, ose ls citer cette « condamnation divine » de ses -s pratiques journalières... Et avant de corn--vs mencer cette citatibn, il injurie gratuitemen « son prochain », en disant de 'M. Emile Van de.rvelde .. ce qui lui reste de morale »!... Et ce môme jour, le Patriote recommenci " contre son frère en catholicisme, le liéricu. L. ministre Renkin, une campagne de diffama 1 ' tion qu'aucun « incrédule ■» n'oserait tenter >n 1 ,n Dans un second article emprunté ù l'Am n. de l'Ordre, nous trouvons des perles d'm a_ autre genre. Vlnexaucé de Saint-Hubert en guiiflande le pa.!>e, le terrible Innocent Ht et « Il en imposa aux rois. Son temps est ceilu de la splendeur chrétienne. »> On nous d i r : (je que selon une trop commune laute de lan cl gage, l'Ami voulhit dire » imposa », qui signo fie intimider, et non « en imposa », qui signi }]e fie tromper. Nous n'en doutons pas un tas m. tant, mais comme l'amusante » gaffe » d X\E journal clérical met bien les choses ani point Citons encore : « Deux ordres religieux iti prègnent d'une foi fervente toutes les nation< l.cs Dominicains, frères-prêcheurs, ense ■.ne gnent au peuple ta vie chrétienne dans s jut perfection. ■» En effet* mil n'ignore la fenveni la avec laquelle cette perfection se montra es- alors dans ta « cuisson » des dissidents c ra. toute espèce. oir Comme c'est bien la parole citée par ire Courrier : « Vous ne calomnierez point v du tre prochain et vous ne l'opprimerez poil en par violence. » PETITE CHRONIQUE 1 Regard9 en arrière 4 avril 1905.— "Mort, à Bruxelles, de Constan-j tin iMbunier, le grand sculpteur belge. Thémis distraite. Le fait s'est passé à l'une des dernières âu-j diences d'un important tribunal de province,—| un tribunal de première instance, ù une heure, d'express de Bruxelles. A cette audience furent appelées plusieurs ai'-( faires de divorces qui devaient être, — pour les! plaidoiries « au fond », — remises à une datej ultérieure : trois d'entre elles furent remises| au jeudi 21 mai. Or, le lendemain, en compulsant ses rôles, le] président s'aperçut que le 21 mai... était un jour de fête légale : l'Ascension ! Depuis lors, le tribunal se trouve dans un grand embarras. Que peut-il faire? Fixer ces affaires à une autre date? non puisque, par jugement rendu en audience publique, elles ont été renvoyées au 21 mai. Siéger le 21 mai, ne fût-ce que pour prononcer le renvoi de ces affaires ? Il ne le peut, puisque rien ne l'autorise à tenir une audience un jour férié ! De sorte que la Belgique risque de compter six divorcés « trop court » ! Ce tribunal aura bien mérité des journaux cléricaux. La préparation à !a guerre. C'est le moment ! On ne parle que de préparation militaire et de défense du pays ; pariions donc de la guerre. On ne saurait traiter de ce suijet sans citer Napoléon. Dans l'histoire, Napoléon apparaît comme une sorte de génie surhumain, .un Dieu des Victoires, qui n'avait qu'à paraître sur son cheval blanc pour renverser les aimées ennemies. C'est de l'ihistoire .d'images d'iEpinal. iLes traités spéciaux dévoilent un autre Napoléon, peut-être plus grand et plus .beau que le précédent. Un Napoléon, officier et législateur, extraoUdinairement préoccupé des moindres détails, n'abandonnant rien au hasard. Les mémoires du temps nous le montrent visitant les casernes, montant sur la roue des caissons d'artillerie pour les inspecter à l'intérieur,faisant des reconnaissances personnelles ,1a veille des rencontres décisives. Avant Ma-rengo.il fallut traverser le Saint-Gothard. Cela ne réussit que grâce aux mesures ingénieuses prescrites par le Premier Consul. (De quelque science, de quelque art, qu'il s'agisse, l'on ne saurait mettre trop en évidence les hommes qui y ont particulièrement brillé. .Mais il ne faut point attribuer leurs succès à des causes fantaisistes. Pas plus à la guerre qu'ailleurs,il faut faire état des hasards lieureux. La vraie force et le triomphe final appartiennent toujours au plus travailleur, au plus tenace et au plus intelligent. iPrend.redes demi-me sur es et .dire : « Ça ira! » est un jeu dangereux. Que nos députés s'inspirent de cefla. <5=5=9 Philosophie nouvelle. Vous souvenez-vous encore du temps où Nietszche était à la moide? Tout le monde posait au surhomme, surtout les femmes. Maintenant, c'est Bergson ! Pour avoir l'air d'être Bergsonien, il suffit de vanter la supé-riorité de l'instinct sur. l'intelligence. Il est possible que Bergson n'ait jamais rien dit de pareil, mais c'est comme ça qu'il se porte cette année. iC'est d'ailleurs très bienl Un cheval a l'instinct de courir. Je lui mets des brides, des mors et je lui apprends d'aller à droite et a gauche selon mon désir. Voila un animal civilisé, mûr pour se lancer dans les mathémati ques supérieures. Nous, nous avons, les uns l'instinct d'écrire de peindre, de construire, de faire des machi nés; d'autres, de faire des vers ou de vendre des choses quelconques. C'est l'essentiel. Mai: ça ne suffit pas. Il faut atteler, brider oet ins tinct. Car fussé-je un génie, je ne serais tou de même qu'un génie de l'âgé' des cavernes s'il n'y avait jamais eu avant moi ni peintres ni sculpteurs, ni poètes, ni grammairiens, n architectes, ni physiciens, ni chimistes, etc. etc. Il me faut donc étudier, aller à l'école nourrir mon intelligence de tout ce que les au très ont toouvé. Mon instinct, diamant brut doit-être taillé. Or, tous les hommes bêtes n sont peut-être que des diamants mal taillés mais des diamants. (La conclusion est qu'il faut travailler saigc ment, avoir Je bon sens, bien s'instruire et étu ïlier avec application. C'est très neuf Seulement, il y a dix mille ans qu'on le dil dix mille fois par jour. Une nouvelle crise. La France vient de connaître una crise pc litique ; sans «pitié, des prophètes de malheu lui en prédisent une plus grave, puisque ser timentale : la crise de l'amour... M. Paul BruHat, ce Bourget pour pauvre: vient d'être consulté sur la question. Il n croit pas que les Parisiennes, même les pli « nouveau jeu », puissent vouloir renonce à l'amour. Cet avis nous semble très raisoi I nable. Comme la jeunesse, l'amour est une in titution remontant à la plus haute antiquii et dont jusqu'ici on n'a pas encore trou<\ l'équivalent. Certes, comme les me illeur f 1 choses, ceiLle-ci possède, si on peut dire, st 1 mauvais côté's. Mais les calculs des uns, h - folies des autres, les passions au revolve • comme les spéculations de mariages riche i ne semblent pas devoir finir le règne de l'e i fant ironique et tenrible, debout sur Mum - nité et riant de voir saigner un cœur dai - sa petite main. Le chat de l'avenir. j « Dans son chef-d'œuvre, « l'Eve future », ] pauvre et grand Viilliers de l'Isle-Adam im , gina un inventeur combinant une femme ar ■' ficielle possédant toutes les qualités et auci des défauts de nos compagnes (on prétend q (des maris oroient à ces défauts ; nous ne sa 1 rions l'admettre). C'est là un grand desse 1 et que seul un poète pouvait concevoir. Te e au plus admettrons-nous l'inventeur créa un chat artificiel, un simple chat I 'g Sur un moulage en plâtre, on fixe la pe d'un minet défunt ; le carbure de calcium it fait des yeux étincelant-s ; et ce simulât félin éloigne souris et rats aussi bien qu' chat vivant, mais sans coûter ni mou, ni entretien d'aucune espèce, sans manger les oiseaux, ni ravir les poètes. Nocturne. •Montagne de la Cour, vers 3 heures du matin. Indifférent aux conseils sereins que la lune semble chuchoter aux nuées folles, un ivrogne s'Obstine ù offrir des réfiextions sur « Parsi-tfal » au brave « garde-ville », refusant avec rigueur de le :mener'~au « .b'reau »... Et comme un promeneur attardé s'arrête pour jouir de la scène absurde, il est envahi par une onde de parfum à croire que îles jardins d'Aimide s'épanouissent derrière lui. Il cherche, et finit par apercevoir sur le remblai, maintenant obscur, du Mont des Arts, une sorte de grande étoile blanche, dessinée par des jacinthes et envoyant au loin l'haleine parfumée des champs de Hollande... Au jour, elle se perdra dans la. puanteur des autos, et l'empressement Kje la foule empêchera même qu'on regarde les fleurs. <5=^=2 Le français tel qu'on le parle. (Le correspondant d'un journal allemand se trouvait, l'autre soir,dans un ca.fé. Après avoir siroté silencieusement'sa (demi-tasse, il hèle le garçon et lui 'dit d'une voix assurée : — Un béto ! — Monsieur demande ? — -Un béto ! Le garçon, ahuri, s'adresse au comptoir. Ce genre de liqueur était inconnu dans l'établissement. A force de gestes cependant, notre ami réussit à se faire comprendre : ce qu'il désirait, c'était tout simplement : — Un peu d'eau ! Themis gaie. Dans une affaire d'accident, plaidêe devant la seconde chambre du tribunal, un des plus brillants avocats de l'Etat belge vient de déclarer : « La locomotive immobile peut, à un certain moment, devenir une pierre d'achoppement. » Oui, — même en plaidoirie ! MoaveUôR & la main Les médecins féroces. — Je crois, docteur, que mon oas n'est pas bien grave; j'éprouve seulement un léger malaise. — Il v a un commencement à tout! ■ >-*»♦•—< ROrVDËL Bravo, bravo, pères conscrits, Gloire à votre belle vaillance ! C'était aussi trop d'impudence De voir en vous des asservis. Ils devront quitter leurs .logis, •Ne plus se permettre une absence. Bravo, bravo, pères conscrits, •Gloire à votre belle vaillance ! Nous sommes tout ragaillardis Par votre fière résistance. En vous, nous avons confiance, 'Sur vous, peut compter le pays. Bravo, bravo, pères conscrits, JOB. ->— US AVIATEURS MILITAIRE! UNS DESCENTE PERILLEUSE Le lieutenant aviateur Hagemans, arrivé, -comme nous l'avons dit, — à. Bruxelles met credi soir,, en est reparti vendredi, à mid quinze. 11 a atterri dans de bonnes conditions, ver 1 heure, à Kiewit. Son collègue, le lieutenant Liedel, voulan effectuer un vol d'essai avant de partir dan la même direction, s'éleva à midi vingt. A c moment, il y avait énormément de monde ci: ' culant sur la plaine d'Etterbeek. ; Après quelques tours de piste, l'officier coup 1 a'illumage à une altitude d'environ 450 mètre: Il descendit en spirale... mais tout à cou} : il s'aperçut de ce qu'une vingtaine de pe sonnes allaient infailliblement être écrasé: ' L'aviateur obliqua à gauche du hangar et a î territ; son appareil roula à toute vitesse su » un groupe d'ouvriers et de gamins qui accoi raient à sa rencontre. Le lieutenant Liedel, en voyant cela, tourn " brusquement; les roues du train d'atterrissag ! raclèrent le sol, se brisèrent, les longeror » s'accrochèrent dans une rigole, l'appareil c: pota, et l'officier fut projeté à quelques metrt de là. Heureusement, il se releva sain et sauf; quai à son biplan, le train d'atterrissage est pulv risé, les longerons inférieurs sont brisés, c même que les nervures et les toiles. L'hélice est hors d'usage. C'est la premiè; fois qu'un accident survient au lieutenant Li '' del, un de nos plus anciens et de nos meilleu e aviateurs. 3 C'est par miracle qu'il ne fut pas .tué; mai r néanmoins, l'accident est dû à la négligence ( r la police de faire observer le règlement inte disant l'accès de la plaine au public. e Al h. 1/2, le lieutenant Liedel est parti po' ® Braesschaet en auto, afin de chercher toutes 1 's pièces nécessaires pour la réparation; |S 5 heures, il était de retour avec ses mécai !S ciens. Il compte repartir par la voie des ai rt aujourd'hui samedi, vers la soirée, si les ] 3» parations sont terminées. i- * * * is L'aviateur Garros, arrivé à Bruxelles (aêi drome de Berchem-Sainte-Agathe) jeudi so venant de "Paris (trajet effectué en 6 h. 25 m est reparti vendredi matin, à 5 h. 1/2, pour ( lais, d'où il gagnera Dijon. le Les aviateurs Legagneux et Prévost pai a- ront aujourd'hui, samedi matin. tl- ii_jil|l.|l|pjM|||Bl,l)l[lW[ji>j|l|.|.|lll»llLllilMIILII||ll||llllllWI1ll m ~ je LA « CHRONJQUE » EST EN VENTE : ll" A PARIS, dans tous les principaux kiosqi in des boulevards, chez notre dépositaire généi ut Mme veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, nt et dans les bibliothèques de la. gare du Nord A Avignon, à la bibliothèque de la gare, au A Li/lle, à la bibliothèque de la gare, ui A Maubeuge, à la bibilot-hèque de la gare, •re A Cannes, à la bibliothèque de la gare, un A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la g£ À LA CHAMBRE La Chambre aborde la discussion générale du budget du ministère des sciences et des arts. M. Ozeray, qui est toujours en quête de quelque grief luxembourgeois à redresser, inter- £ peille M. Poullet sur les incidents qui se sont n produits à Dochomps. r M. Ozeray. — Cette commune n'a qu'une école 1; adoptée. Malgré les réclamations de la popula- d tion, le contrat d'adoption a été renouvelé par d la majorité cléricale. La liberté des pères de famille n'existe pas à Dochamps. Ceux qui veulent envoyer leurs enfants à l'école neutre doi- d vent les envoyer à Lamormesnil, à cinq kilo- 1; mètres de là. Nous attendons les explications 1' du gouvernement. d M. Poullet. — J'ai ordonné une enquête. fi M. De Meester se plaint de « l'hostilité qui d anime le département des beaux-arts à l'égard des artistes anversois ». ^ M. De Meester. — Dans les expositions, on J les écarte. A Berlin, en 1910, sur 97 artistes belges représentés, il n'y avait que 13 des 152 ar- f listes anversois. A Gand, pour le Salon de Bru- t xelles, le comité organisateur ne compte pas t un Anversois et le jury en compte un seul. Ce (-n'est plus l'art académique qui triomphe. Le département semble persuadé, de l'inutilité de l'enseignement académique, à en juger par les ^ préférences qu'il propose à nos jeunes artistes. Anvers n'a pas envie de se laisser écraser par le mauvais gré bureaucratique ! M. Delvaux appuie ces observations et dé- , ploie que toutes les manifestations d'art anversois soient sacrifiées. ON VOTE ( On interrompt la discussion pour procéder à ] une série de votes par appel nominal. 1 Le budget de la guerre est adopté par 88 ( voix contre 49 et 2 abstentions. Les modifica- 1 tions à la loi sur l'avancement des officiers et , l'organisation de l'école militaire sont approuvées par 102 voix contre 12 et 10 abstentions. ■Les modifications aux lois du 26 juin 1899 , et : du 5 juillet 1899 réorganisant le personnel des services administratifs, du service de santé et ( du service vétérinaire, et édictant de nouvelles règles pour la détermination, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée, sont votées. Enfin, le budget de l'intérieur est adopté par 90 voix contre 47 et 2 absentions. RECONNAISSANCE NATIONALE La Chambre décide ensuite, ià l'unanimité des membres présents, d'accorder une pension à 'la veuve de Florent Cassart, une des plus héroïques figures des premiers "Jours de la conquête congolaise. On reprend ensuite le débat sur le budget des sciences et des arts. M. Buyl. — Les dépenses du budget de l'enseignement primaire pour 1914 s'élèveront à 32,437,890 francs. Cela fait 7,666,814 francs de plus qu'en 1911. Cette charge supplémentaire représente 1 franc par an et par habitant, soit 40,000 francs pour une ville comme Ostende et 80,000 francs pour une commune comme Ixel-les. Or, les dépenses nouvelles à charge de l'Etat profiteront surtout aux écoles confessionnelles,' tandis que les communes, les grosses surtout, devront s'imposer des sacrifices très importants pour faire face aux besoins des écoles communales. M. Neujean demande l'appui financier du gouvernement pour la publication du diction-J naire wallon, qui a une importance considérable au point de vue de l'étude des langues romanes.M. Van Dam réclame l'organisation d'eeuvres scolaires pour les enfants des bateliers. M. Destrée raille les doléances de 1' « école ■ anversoise » et les fidèles du bitume. Si, vers i 1860, l'école d'Anvers exerça une hégémonie justifiée, il serait déplorable qu'on lui accordât 3 encore une considération qu'elle ne justifie plus. Il invite ensuite le ministre à réunir et à sauver ainsi de la destruction nombre d'ar-1 chives communales précieuses. s e Après des discours flamands et anversois de •- 'MM. Augusteyns et Henderickx, M. Meche-Aynck s'étonne que, da~ns le budget, on es-a compte déjà le vote de la loi scolaire par le ;. .Sénat. ) M. Poullet entreprend après cela de répon-idre, en gros et en détail, aux interpellations et >• aux requêtes. lr v M. Poullet promet de tenir compte des récri-i- minations des peintres anversois et d'accorder toute son attention aux demandes de M. Delvaux. Pour le dictionnaire wallon, il attendra 1 d'être saisi de la question par la voie adminis-e trative. On fera ce qui est possible pour les s enfants des bateliers. i- is (La discussion générale est close, et on pas'se aux articles. Tout ceîa est mené tambour bâtit tant. On sent chez nos honorables la hâte d'en ô- finir — et de partir en vacances, [e A 4 h. 45, on passe au vote par appel nominal : le budget est adopté, droite contre gau-•e iche. e- iM. Segers, ministre de la marine, dépose les 's amendements du gouvernement au projet de loi sur la Caisse de prévoyance en faveur des s, -marins. Il en demande le renvoi à la commisse sion spéciale. (Très bien!) r" La séance est levée à 5 Heures. ,r — " LE PETITES EXPOSITIONS li- rs ;é- M110 LIOTARD ET M. HUYGELEN AU CERCLE ARTISTIQUE Les exipositions du Cercle artistique ne peu-•0. vent pas toujours être de premier ordre. Ceille-ci est moyenne, extrêmement moyenne. MUo v Liotard s'est spécialisée dans 1-a peinture des ;a„ chiens, particulièrement des chiens élégants, des chiens d'intérieur. Elle ne manque ni de ti- conscience, ni de science, et si son codons est un peu terne, il est généralement agréable. Mais, vraiment, toute une salle remplie de — chiens !... Il est vrai que Joseph Stevens... Mais tout le 'monde n'est pas Joseph Stevens ies Quant à M. Huygelen, c'est un sculpteui al, adroit, qui sait son métier et qui se donrn 59, beaucoup de mal. Ll expose quelques portrait: qu'on sent ressemblants, un buste de séna teur romain un peu conventionnel, mais trè bien observé, quelques jolies effigies d'enfants Malheureusement, ses fantaisies, ses figure de grande dimension sont beaucoup plus fa .re. bles. A LOI SCOLAIRE DEVANTJLE SÉNAT Séance du 3 avril Cette l'ois, on ne se presse pas d'ouvrir la êance. A deux heures et quart, on attend en-ore l'arrivée des retardataires. 11 s'agit de îarclier au combat avec tous ses renforts. Réunis par petits groupes, les sénateurs tien" ent des conversations particulières. A la fin, i gauche s'impatiente et réclame l'ouverture e la séance comme on crie : « Rideau ! ri-eau ! » au théâtre. La sonnette retentit à 2 h. 20. Le vote par appel nominal sur la proposition e M. Vinck, tendant à ce que le Sénat ordonne i lecture en séance publique du rapport sur ï projet de loi scolaire, est repris. Les bancs e la gauche se vident. La proposition de M. Vinck est rejetée par 3 voix contre 13 et une abstention de M. Goblefc 'Alviella. M. Gobiet d'Alviella explique son abstention. 1 n'a pas voté pour la proposition parce que, n raison de l'incident d'hier, le Sénat a eu le împs de prendre connaissance du rapport de I. Fléehet, comme l'opposition le demandait. Il n'a pas voté contre la proposition parce n'il a voulu protester contre l'attitude de la roite, qui feint de considérer les objections e la gauche et le rapport de M. Fléehet comme es quantités négligeables. * * * ' KA "1 La séance est suspendue pour procéder a la érification des pouvoirs de M. Pierpont, nom-né en remplacement de M. Mincé de Fontbaré. M. Brunard demande l'appel nominal. Les pouvoirs de M. Pierpont sont validés. -I. Pierpont prête serment. LA LOI SCOLAIRE M. de Brocjueville, chef de cabinet, ouvre le lébat. 11 défend longuement le projet de loi. 1 est constitutionnel. Je vais vous citer l'opi-îion d'un homme désintéressé que vous m'avez >pposé maintes fois,,l'opinion d'un hortime im-ïartial : Edmond Picard. A gauche. — Par exemple ! Vous n'auriez pu nieux choisir ! Le président. — N'interrompez pas. M. de Broqueville. — Vous n'êtes pas toujours îi dégoûtés ! Je vous répète que vous me l'avez jppose il y a. quelques mois. M. de Broqueville lit des extraits d'un article le M. Edmond Picard. L'orateur dit qu'il y a, au point de vue de a liberté de l'enseignement, deux attitudes à garder : supprimer la liberté brutalerhent ou a supprimer en fait, petit à petit, en respectant le mot. A gauche. — Cela vous connaît ! M. de Broqueville. — Le parti au pouvoir depuis de nombreuses années a toujours eu le respect-de la liberté. Depuis ce .régime, le nombre des enfants fréquentant les écoles officielles a augmenté. Alors pourquoi nous accuser de conspirer contre l'enseignement de l'Etat? On a trouvé un mot impressionnant : il faut réaliser l'unité morale du pays. Or, messieurs, l'organisation de l'unité morale a été l'instrument de toutes les tyrannies et de tous les des-potismes ! Le ministre va jusqu'à citer l'inquisition. C'est d'une coquetterie louable. La gauj che, étonnée, entend résonner dans la bouche du ministre des mots tels qu'intolérance et fanatisme. Certains membres de la droite sem« blent être travaillés d'une vague inquiétude. M. de Broqueville. — Je sais ce que je comj bats. M. Wiener. — Jamais un libéral n'a attaqué la liberté de l'enseignement. M. Lekeu. — Quelle est cette tactique de nous prêter des sentiments que nous n'avons pas? M. de Broqueville. — Mon honorable collègue, j'adore les interruptions. Mais n'abusez pas du plaisir que j'ai de vous entendre. Je continue. 11 est faux de nous accuser de vouloir attenter à l'autonomie communale... Puis l'orateur en vient à la constitutionna-lité du projet. Notre système est le système du subside à la liberté. C'est- le système même des hommes de 1830, M. de Broqueville cite, à l'appui de ses dires, les opinions de Malou et de Frère-Orban. Tout cela est assez fuyant. M. ïïe Broqueville annonce, à chaque instant : « Je vais vous montrer ceci ou cela. » Mais on ne voit jamais rien. Il fait enfin l'éloge d'une loi scolaire un peu idéale, qui se ressemble qu'imparfaitement au projet de loi du gouvernement. Le ministre fait également une effrayante consommation de citations. Il va jusqu'à citer Auguste Comte. Emulation et concurrence scolaire, telle a toujours été la formule des esprits tolérants et libres. Nous y resterons fidèles. La neutralité est une utopie. M. de Broqueville invoque de nouveau l'opinion d'un homme célèbre pour appuyer cette opinion. Notre régime, à noi-s, est renseignement confessionnel pour les enfants dont les parents sont partisans de cet enseignement, l'enseignement non confessionnel pour ceux qui le désirent. Adopter une formule contraire, ce serait tourner le dos à la liberté. Ne pas l'adopter, c'est travailler à détruire les bienfaits de l'enseignement obligatoire que nous venons d'instaurer. Vous nous combattez ? Mais nous réalisons votre programme ! Tous vos désirs vont être exaucés. Le droit au subside existe depuis quinze ans. Il est distribué dans une paix profonde. Pourquoi prendre des airs de victimes à propos d'une loi qui consacrera ce qui existe i déjà depuis longtemps en fait? La nation ne comprend rien à votre attitude. Elle vous tourne le dos de tout son bon sens. Cette image audacieuse est acclamée à droite. A gauche. — De votre bon sens ! ' M. de Broqueville. — La nation ne considérera jamais comme des adversaires de l'enseignement un parti qui ramène 425,000 enfants dans les écoles. Tous les actes du gouvernement sont là pour prouver que vous avez tort. La loi scolaire que nous faisons ne déchaînera pas la guerre scolaire. Il n'y aura pas de martyrs ! Nous avons l'inébranlable volonté de ne pas diriger contre les autres une oppression que nous ne voudrions pas subir. Vos enfants et les nôtres sont l'avenir du pays. Le regard sur la patrie, je dis que ce serait un crime d'en traiter un seul injustement. Nous n'abandonnerons pas les intérêts scolaires des familles qui se rangeront du côté de nos adversaires. Nous les respecterons sans arrière-pensée et sans restriction. La péroraison de M. de Broqueville est très applaudie à droite. MOTION D'ORDRE M. de Jonghe d'Ardoye. — L'intention était de consacrer quatre séances avant Pâques au débat scolaire. Ayant perdu une séance mercredi, je propose de la remplacer par une séance qui se tiendra lundi. M. Hallct. — Vous ferez ce que vous voudrez... chaque fois que vous serez en nombre. M. Lekeu. — Vous nous condamnez aux travaux forcés. Prenez garde, ce lundi-là pourrait encore être un lundi perdu. Si nous siégions le jeudi et le vendredi saint? Grande rumeur à droite. M. Lekeu. — Ne prenez pas une supposition pour une proposition. Vous nous imposez vos ; goûts. Ne vous étonnez pas que nous cher-5 chions à faire la même chose. Vos procédés ■ vexatoires pourraient se tourner contre vous. 5 On fait l'appel nominal. La gauche se retire. A droite. — Voilà les hommes qui rehaussent ' le débat! Ce sont des gamins! Etc. La proposition de M. de Jonghe d'Ardoye est (adoptée par 6i voix de majorité. M. Rolland. — Le projet fourmille d'erreurs. Samedi <5 avril 1814. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR' TOUTE L'A1 BELGIQUE M tu ftnn^A. ana dâ

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes