La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 April. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0f30k/
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Numéro 70 DEUXIÈME ANNÉE Avril 1916 PRIX DU NUMÉRO— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges. (4 août 1914.) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE le 1er février iqie Envers les personnes qui dominent par! la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. MK1 MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION : ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile. ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. A NOTRE RETOUR DE ROME Tel est le titre de la nouvelle lettre pastorale que Mgr Mercier vient d'adresser à ses diocésains. Nul doute que la parole de notre Vénéré Cardinal ne franchisse les limites du diocèse de Matines ; Pinterdiction dont cette épitre a eu l'honneur d'être frappée par l'autorité allemande, nous est un sûr garant de cette diffusion. Pour ceux qui, néanmoins, n'auraient pas eu le bonheur d'entendre cette lettre, La Libre Belgique se fait un devoir d'en reproduire ici les passages les plus marquants et les plus encourageants, ceux qui sont de nature à intéresser et à réconforter tous les Belges à quelque opinion qu'ils appartiennent. Il y a beaucoup de choses que je ne puis vous dire. Vous me comprendrez. La situation anormale que nous avons à subir nous interdit de vous exposer, à cœur ouvert, tout juste ce qu'il y a en notre âme, de meilleur et de plus intime pour vous ; ce qui venant de plus haut et vous touchant de plus près,estàmoimon plusferme soutien et serait pour vous, si je pouvais parler, votre plus puissant réconfort ; mais vous ne douterez pas de ma parole, vous me croirez lorsque je vous assure que mon voyage a été particulièrement béni et que je vous reviens heureux, très heureux. LeSaint-Père a été d'une bonté touchante.Dès mon arrivée, Il a daigné m'accueillir dans ses bras, m'a invité à aller le revoir le plus souvent possible, m'a permis de tout lui dire, de tout lui confier, de penser tout haut devant lui. Durant de longues heures que j'ai eu la consolation de passer en son auguste présence, Il ma paternellement consolé, éclairé, encouragé ; Il comprend et partage le souci que nous avons de nos libertés religieuses et du patriotisme ; sa pensée profonde, que je recueillais avidement pour vous, Il a bien voulu la résumer dans une dédicace que, de sa main auguste, Il a écrite au bas de son portrait, et que je vous retrace en toute simplicité : « A notre vénéré Frère le Cardinal Mercier, archevêque de Malines, Nous accordons de grand cœur la bénédiction Apostolique, en l'assurant que Nous sommes toujours avec lui et que Nous prenons part à ses douleurs et à ses angoisses, PUISQUE SA CA USE ESTA USSI NO TRE CA USE.» Un jour, le cœur plein de reconnaissance, j'allai dire au Souverain Pontife qu'il ne pouvait jamais douter de l'indéfectible piété filiale du peuple belge, et que nous avions conçu le désir de lui en donner prochainement un nouveau témoignage. Très Saint Père, lui dis-je, le premier dimanche du mois de mai, nous voudrions demander à nos fidèles, dans le pays entier,une communion générale aux intentions de Votre Sainteté. ET MOI .répondit aussitôt le Saint-Père, MON INTENTION, C'EST LA BELGIQUE ! Encouragé par cet accueil,j'écrivis aux Cardinaux de Paris, de Londres, d'Armagh en Irlande, de l'Italie, et j'ai la confiance que, de tous les pays alliés, montera vers le ciel, le premier dimanche de mai une même prière eucharistique. Vous avez eu déjà des échos, je pense, des acclamations qui, sur tout le parcours de notre voyage, à l'aller et au retour, en Suisse et en Italie, saluèrent le nom Belge. Supposé même, mes bien chers Frères,que l'issue finale du duel gigantesque engagé,en ce moment,en Europe et en Asie Mineure, fût encore incertaine,un fait acquis à la civilisation et à l'histoire c'est le triomphe moral de laBelgique. En union avec votre Ro1 et votre gouvernement,vous avez consenti à la patrie un sacrifice immense.Par respect pour notre parole d'honneur ; pour affirmer que, dans vos consciences, le droit prime tout, vous avez sacrifié vos biens, vos foyers, vos fils, vos époux, et, après dix-huit mois de contrainte,vous demeurez comme le premier jour,fiers de votre geste ; l'héroïsme vous paraît si naturel, qu'il ne vous vient pas à la pensée d'en tirer gloire pour vous-mêmes : mais si vous aviez pu, comme nous franchir nos frontières et contempler à distance la patrie Belge; si vous aviez entendu le peuple, « l'homme dans la rue» ainsi que s'expriment les Anglais, je veux dire, l'ouvrier manuel, le petit employé, la femme de la classe qui peine: si vous aviez recueilli les témoignages, vivants ou écrits, de ceux qui représentent, avec autorité, les grandes forces sociales,la politique, la presse, la science, l'art, la diplomatie, la religion : vous auriez mieux pris conscience de la magnanimité de votre attitude, vos âmes auraient tressailli d'allégresse et même d'orgueil. Les expressions les plus vibrantes du respect, de l'admiration, du culte pour la grandeur morale, pour la noblesse d'âme, pour la patience calme et obstinée de la nation belge, nous arrivaient des cités et des villages de Suisse,d'Italie,d'Espagne,de France,d'Angleterre et montaient, portées par l'enthousiasme, à ceux là qui personnifient le patriotisme belge, nos Souverains, le Gouvernement, le clergé, notre vaillante armée. Pour nous, les hommages que nous recevions, nous les reportions constamment vers vous, car un instinct secret nous rappelait toujours que c'est vous qui, par votre endurance, les méritiez et nous les attiriez. A nos heures de réflexion, nous bénissions la Providence du chemin qu'Elle avait fait parcourir à l'opinion publique. Vous vous souvenez que,il y a quinze mois,nous vous le disions : Des hommes haut placés, qui auraient dû juger les événements d'un point de vue plus élevé, se laissaient parfois aller jusqu'à dire : Mais enfin, la Belgique avait-elle besoin de s'immoler ainsi pour la défense de son territoire ? Est-ce qu'une protestation verbale n'eût pas été suffisante, et ne lui eût-elle pas épargné les ravages qui la mettent à deux doigts de sa ruine ? Ce langage m'avait indigné, vous disais-je, et, plus d'une fois, sous le stimulant d'une révolte intérieure, j'avais donné libre cours à mon indignation. Or, ce langage, je ne l'ai plus surpris sur les lèvres de personne. Le niveau moral des peuples neutres ou jadis neutres a donc monté. L'esprit de sacrifice est compris. On lui rend hommage. On vous en sait gré. On vous admire. Votre génération est entrée, avec éclat, dans l'histoire. N'est-ce pas là une conquête, mes Frères, et, dans la mesure où les biens d'ordre moral l'emportent sur les biens matériels, n'êtes-vous pas, vous, les plus glorieux conquérants ? Vous voudrez bien reconnaître que je ne vous ai jamais caché mes appréhensions. Je vous ai prêché le patriotisme, parce qu'il est une dépendance de la vertu maîtresse du christianisme, de la charité. Mais dès l'abord, je vous ai fait entrevoir que, selon mon humblepressentiment,notreépreuveseraitlongue,et que le succès appartiendrait aux nations qui y mettraient le plus d'endurance. La conviction, naturelle et surnaturelle, de notre victoire finale est,plus profondément que jamais ancrée en mon âme. SI ELLE AVAIT PU ÊTRE ÉBRANLÉE, LES ASSURANCES QUE M'ONT FAIT PARTAGER PLUSIEURS OBSERVATEURS Prière de faire circuler ce bulletin

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Dit item is een uitgave in de reeks La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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