La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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03 oktober 1917
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s.n. 1917, 03 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9nz8x/
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LA MÉTROPOLE IONE.PENfcêY CïHQ CEMT1M1 HOLLANDE : VUF CENT «fflSENT: DIX CEKTIMÏ PARAISSANT PROVISOIREMENT 1 A LONDRES Wreauï : 4-3, Cha&cery Làhe. W.C.2 — Téléphoné : Helbdra 212. ABOSîïEïfESfî 1 mois 3 6b. ; S moi», 9g 24*» ANNEE MERCREDI 3 OCTOBRE 191' au. ; s moa, No. 276 Iil.A. SK.AW3DS €3-'Crs -'-m3E3 I Fortes contre-attaques en Flandre ECHEC ALLEMAND A RIGA I Autour de Bagdad I Depuis quelques jours, l'ennemi mani-Bfete une plus grandie activité sur le ■front ouest, en particulier dans la ré-■gion de la côte où il semble que les chefs ■ allemands font un effort particulièrement ■énergique dans le but de rester maîtres ■de la côte belge. Pendant la journée de ■lundi, les contre-attaques ennemies se ■sont succédé sans interruption et les ■opérations ennemies se sont concentrées ■contre les nouvelles positions que les ■troupes britanniques ont capturées au ■nord de la route d'Ypres à Menin et à ■l'est du bols du Polygone, dont nos al- ■ liés ont la maîtrise. La première atta-H que ennemie qui se fit en trois vagues ■ d'assaut fut repoussée par un barrage ■d'artillerie et complètement dispersée. ■Dans les trois heures qui suivirent, les ■Allemands renouvelèrent à deux reprises ■fleurs attaques avec des contingents con- ■ sidérables contre les mêmes positions; ■fortement repoussé sur la presque tota-llité de la ligne, l'ennemi ne parvint à ■prendre pied que dans le coin sud-est ■du Polygone, où il occupe deux postes ■javancés. I L'insistance que met l'ennemi à ren-Itrer en possession des positions perdues ■prouve l'importance qu'elles ont à ses ■yeux. I Zonnebeke, suivant une habitude fré-Bquente chez les Allemands, était un ou-■vrage détaché en avant de la ligne prin-■cipale, qui passait plus à l'est. De là, ■Jcette ligne continuait vers le sud, par ■Becelaere. Une traverse la reliait à Ghe- ■ luvelt et cette traverse elle-même lais-Hsait à l'ouest le bois du Polygone. C'est ■ devant cette traverse est de Zonnebeke- ■ Gheluvelt que nos alliés se trouvent aujourd'hui. Au delà, il existe encore une ■ dernière ligne de défense nord-sud, éta- ■ blie sur les contre-pentes est des collines ■ d'Ypres. Puis, ces contre-pentes attein-■tes, la grande plaine flamande se déve-■iloppe à nouveau, vers l'est, à perte de ■ vue. Au delà de Passchendaele et de ■ Becelaere, c'est l'étendue des terres que ■les yeux des Alliés n'ont pas vues de-Hpuis 1914. I Les attaques de von Arnim devant ■ le bois du Polygone sont nettement fai-■tes dans le but de priver les troupes britanniques des points d'observation de la ■ vallée entre Gheluvelt et Becelaere, tan- ■ d's qu'au nord du bois du Polygone, el-B'es montrent la situation précaire des ■ Allemands sur la crête au nord de Be-■celaere.I Pour rétablir ses lignes et effectuer ses ■attaques avec le plus d'effet possible, V ennemi a fait venir des divisions de ■ Russie; s'il en fallait encore des preu-■yes, la meilleure est sans contredit la fai- ■ Messe croissante du cordon ennemi de-■vant Riga. En effet, quelques détache-■"lents russes d'avant-garde opérant à ■ ™e distance de six kilomètres au sud H®1 la voie ferrée de la zone de la ferme ■ Spitale repoussèrent les forces enne-■®es et firent une avance d'entre 800 ■< 1.000 mètres. I Les succès du général Maude en Mé- ■ ®Potamie ont valu à ce dernier des fé- ■ ««ions royales et ce beau coup de ■ W fait honneur au général britannique. ■ l,e tous les échecs éprouvés par les Htmpires centraux, plus particulièrement ■ ^r 1 empire allemand, depuis qu'ils ont ■ 11 adopter la défensive, aucun ne leur ■ d ri'6 ^'US sens''3le que la chute de Bâg-I La perte de l'Arménie par les ■ Wcs leur a été d'un médiocre effet; el- ■ t a intéressé Constantinople exclusive- ■ ent> tant pis pour les Ottomans. La ■ nierte aujourd'hui réparée de la Bukovi- de la Galicie orientale a été ■ ai aux Autrichiens, beaucoup moins ■ ,v Allemands-; là Bukovine préoccupe B tp 'i -CeS derniei*s; tant pis pour les Au- ■ ],. .Iens' Mais Bagdad, mais le golfe ■ dt rUe ,sont une ^es grandes pensées ■ai> ',mP^r'alisme germanique, l'accès ■vers 1iom'riations mondiales, la marche ■su/1(S esPaces lointains, la mainmise ■(; e® espérances les plus lucratives. 1 programme vaut rrn'on s'v arrête et qu'on n'y renonce pas sans avoir ten té les derniers efforts. Ceux-ci paraîtront d'autant plus natu rels aux Allemands qu'ils seraient entiè rement à la charge de la Turquie. L; est le nœud de la combinaison militaire Les Ottomans courraient les risques; il; seraient à la peine; les Allemands au: honneurs et au profit. Les Turcs se raient à la peine parce que sur place leurs soldats se battront, non ceux di leurs alliés. Il y aurait utilisation de: effectifs turcs et épargne des effectif: allemands. Rien d'ailleurs de plus nor mal au regard de l'ordre de bataille. Le: Austro-Allemands n'ont jamais pu obte nir des Turcs hors de Tufquie qu'un sou tien limité. En Mésopotamie, le soutier serait absolu; les soldats ottomans au ront le sentiment ou l'illusion qu'ils si battent pour eux-mêmes, non pour le: autres, d'où un meilleur rendement. Simultanément, les Allemands seron à l'honneur et au profit pour la raisoi majeure qu'ils commandent, en fait, le: armées du sultan. Dans l'administratioi civile, ils ont été exclus de toutes le; fonctions. Il s'est produit en Turquie ce qui s'est produit partout où ils 011 passé, Alsace-Lorraine, Belgique, Polo gne, Autriche-Hongrie; ils se sont fai détester. Voici un mot d'un officier al lemand, homme d'esprit qui sait obser ver. "Où irons-nous après la guerre s'écriait-il. Il nous faudra dix ans avan de pouvoir retourner en France, ving ans avant de retourner en Angleterre et quarante ans avant de retourner ei Autriche ! ' ' Les Turcs ont exclu les Allemand des administrations civiles, mais ils le ont gardés, comme font les Autrichiens à la tête de l'administration et des com mandements militaires. La conséquen ce est que les Allemands font marcher le Turcs comme ils font marcher les Aus tro-Hongrois, pour l'avantage militair de leurs sous-ordres, mais aussi, comm de juste, pour leur propre avantage. A Bagdad, cet avantage consisterait ; se servir de l'armée ottomane contre leu principal ennemi, l'Anglais, et à s'ei servir dans les conditions les plus pro fitables. On connaît le mot de certain cavaliers : "Le cheval de mon ami e des éperons à moi." Sauf erreur, le gé néral de Falkenhayn sort de la cavalerie Il n'oubliera pas le dicton s'il commandi les troupes ottomanes devant Bagdad. Autre avantage : si la Mésopotamii était récupérée, les Allemands en au raient le bénéfice, non les Turcs, qu'un' histoire déjà longue a montré incapable d'administrer aucun territoire. Depui quatre siècles, leur empire est en con tinuel déclin. Surtout, en rétablissant les espoirs d' la Mitteleuropa, les Turcs rendraient au: Hohenzollern le plus signalé des servi ces. Ils les remettraient en selle pour ui certain temps, eux et leurs aboutissants La gfuerre allemande présenterait 111 actif à côté de son formidable pas sif. Les généraux et les hommes d'E tat qui l'ont déchaînée ne rentreraient pa les mains vides. Ils pourraient procla mer le but de la guerre atteint- Peut être reverrait-on l'offre de la paix ma gnanime. Le régime turc se retrouverait en sel le du même coup; à cet égard, la com binaison politique doublerait la combi naison militaire. Mais on sait qu'il y a loin de la coup-aux lèvres. Quels que soient les effort que fassent lo général Fâlkenhayn et se sbires turcs, il est certain qu'ils trouve ront à qui parler devant Bagdad. o—o Le bâtonnier Théod^r à Turii Le bâtonnier de Bruxelles, M. Théodor, ; été reçu à Turin par l'ordre des avocats de Tu rin. Il a déclaré que la Belgique attend ave angoisse, mais avec fierté, le jour de sa libé ration, satisfaite d'avoir défpndu son honneur Une retraite allemande en Belgique Indications américaines Washington, 30 septembre. — Des avis au département des Affaires étrangères à Washington indiquent que les Allemands dévalisent les Flandres Orientale et Occidentale ain-k si que le nord de la Ffance préparatoirement à une retraite sur des lignes défensives plus courtes. A Roubaix et à Tourcoing les métiers et les machines sont enlevés des filatures et envoyés en Allemagne. On rapporte en outre que les machines qui ne peuvent être enlevées et transportées sont détruites à coups de marteau et même, dans certains cas, par des charges de dynamite. Des actes similaires ont eu lieu près de Courtrai. 1 On déclare que toutes les usines de Flandre ont reçu ordre de fournir une liste de leurs machines. Cela implique que les mesures qui ont été appliquées au Nord français seront prochainement exécutées en Flandre. Les tissus, même ceux des magasins de détail, les couverture de laine dans les maisons particulières et le vin ont été réquisitionnés. Dans les grandes villes, un grand nombre d'enfants de dix à quinze ans sont arrivés d?Al!emagne et ont été mis au travail dans des bureaux. Le nombre de femmes employées à des besognes similaires augmente rapidement. Les informations ci-dessus données non-of-1 ficiellement au sujet des destructions allemandes en Flandre et dans le Nord français cor-, roborent les avis des officiers de l'armée arri-^ vés récemment de France, d'après lesquels les Allemands céderaient présentement aux offensives alliées et se prépareraient à nou-t veau pour le grand massacre qu'ils s'atten-1 dent à devoir rencontrer en 1918. Leur but ; principal dans la destruction en masse, suggè-! rent les autorités américaines, n'est pas tant 3 sa valeur militaire directe que l'idée qu'ont les Allemands que le relèvement économique ^ de l'Allemagne sera facilité si l'autre côté doit reconstruire son outillage avant de pouvoir reprendre ses affaires. La même idée du cer-t veau teutonique est la cause principale de la destruction sans discernement des r.avires. — Daily Telegraph. 3 o—o t t 1 Le Japon arrive ? 1 Encore un an New-York, 30 septembre. — Au cours d'un s dîner donné au Waldorf Hôtel, le vicomte 3 Ichi, chef de la mission japonaise aux Etats-, Unis, s'est déclaré en faveur de la politique de la porte ouverte en Chine, de la coopération avec les Etats-Unis, les patrouilles n„>va-3 les japonaises dans le Pacifique, et ta défense de la Chine contre toute agression. Il démentit énergiquement touie intention ~ de la part du Japon de s'assurer c'es territoires en Chine, et déclara que c'était la propagande allemande qui avait créé des suspi-1 cions entre le Japon et l'Amérique, r " Je demande aux Alliés, déclara-t-il, de ! tenir bon, et de nous donner une occasion d'intervenir. Nous serons-là en moins d'un an pour jouer notre rôle." — Exchange. f o—o Le roi d'Italie sur le front belge Lee souverains sous le bombardement Paris, 1er octobre.'— Un communiqué 1 officiel du ministère de la Guerre belge au Havre dit : 3 Le roi d'Italie a fait samedi dernier 3 une visite sur le front belge et a rencontré le roi Albert dans un petit village de la frontière où notre souverain avait tenu à précéder l'auguste visiteur. . Tandis que les deux monarques se trouvaient dans les tranchées de premiè-, re ligne, un obus éclata à une faible distance, renversant un des aides de oamp 1 du roi Victor. Leurs^ Majestés assistèrent à une revue de l'infanterie et de, la cavalerie, a-3 près laquelle un déjeuner fut offert par le roi Albert à sa résidence. Dans l'après-midi eut lieu la visite du grand quartier général ît de l'hôpital de campagne du colonel Dr. Depage. Les souverains furent alors reçus par le ministre de la Guerre et se rendirent à Furnes où, du haut de la grande tour, les souverains eurent un merveilleux coup d'œil d'ensemble du front belge. La journée se clôtura par des exer-3 cices auxquels prirent part les-meilleurs 3 aviateurs belges et le premier "as" Thierry, qui fut décoré.— Exchange Telegraph.o—o 1 La légation suisse à Londres î Le Conseil fédéra! suisse vient de créer auprès de la légation de Londres un poste d'at-; taché commercial, M. Henri Martin, de Genève, consul général à Montréal, est nommé à ces fonctions. Ceux qui défendent l'Allemagne La carrière de Bolo Pacha Le Matin donne la version suivante des rap-' ports de Bolo avec l'ex-khédive Abbas-Helmi Ses premiers pas dans cette direction fureni guidés par une ancienne élève de l'Académi< nationale de peinture, Mme Laffargue. Yous-souf Sadik Pacha, ministre de la liste civile de Khédive, vint à Paris en 1914 en missior pour engager des compagnies à reprendre les propriétés du Khédive au Caire et Mme Laf fargue lui conseilla de rechercher l'aide de Boio. Ce dernier gagna rapidement la confiance de Sadik Pacha et à l'arrivée du Khédive à Paris lui fut présenté. Bolo impressionna le Khédive en prétendant qu'il avait uni influence considérable à la Cour britannique et en lui proposant d'apporter un changemenl complet dans le corps diplomatique au Caire Il devint même si intime avec le Khédive qu'il eut en sa possession le code chiffré de la Coui khédiviale. C'est à cette époque qu'il obtint pour M Monier, président de la Cour d'appel, le cordon de commandeur de l'ordre du Medji-dieh.Quand la guerre éclata, Sadik Pacha s'embarqua pour Constantinople. Il rapporta en termes si élogieux la conduite de Bolo que celui-ci obtint le titre de pacha et il lui envoya deux lettres par - un émissaire italien, dans l'une desquelles il se reconnaissait débiteur envers Bolo d'une somme de cinquante millions de francs. Ce qu'on reproche à M. Moniei Deux fautes principales ont été relevées par le garde des sceaux à l'égard du président Monier.La première consiste dansle fait d'avoir cor. rigé de sa propre main certains contrats d'affaires, établis par des justiciables, contrats qui, par la suite, pouvaient donner matière ï chicane et sur lesquels, en raison de ses hautes fonctions, il pouvait être appelé à se prononcer en qualité de magistrat. La seconde est d'un ordre tout différent. Le président Monier, on le sait, était lié d'amitie avec Bolo Pacha en qui il avait une confiance absolue et qu'il considérait comme un hom me d'une irréprochable honorabilité. Or, il \ a quelques années, alors qu'il était procureui de la République au parquet de la Seine, M Monier reçut une lettre anonyme dans la quelle on lui affirmait que son ami Bolo n'étai pas digne d'intérêt, qu'il avait été autrefois l'objet de plaintes multiples en escroquerie e en abus de confiance de la part de certain: clients de son cabinet d'affaires de la rue de Richelieu, et que même-une de ces plainte; avait été suivie d'une condamnation. M. Mo nier, sans se laisser émouvoir par cette lettre crut devoir faire quelques allusions au passe de Bolo devant celui-ci. Bolo éluda la conver sation. Pour en avoir le cœur net, le présiden' Monier fit rechercher le casier judiciaire di futur pacha. Ce casier judiciaire, d'après de; déclarations recueillies au Palais, portait 1; mention néant. Il en était de même au dos sier judiciaire du parquet. M. Monier fit faire des recherches au greffe Le dossier qu'on lui rmeit portait en effet h trace d'une condamnation pour escroquerie et abus de confiance prononcée contre Bok en 1894, à la suite d'une plainte portée pai une femme de ménage, une dame Miège, qu habitait alors 5, rue des Ciseaux, dans le quar tier Sa'int-Germain-des-Prés, et qui, précisé ment, était à cette époque la femme de ménage d'une amie chez qui vivait Bolo, 31, rue Bonaparte. Sans ambages cette fois, M. Monier ques tionna Bolo. Mais celui-ci lui affirma que cette condamnation ne le côncernait point et qu'elle avait été prononcée contre un personnage qui pour des raisons diverses, s'était laissé con damner sous ce nom de Bolo. Si le casier ju diciaire et le sommier judiciaire de Paul Bolc ne portaient nulle trace de la condamnation c'était, expliqua celui-ci, parce qu'elle avai été prononcée par défaut, sur requête d'une partie civile, et n'avait jamais été frappée d'opposition par le personnage qui en avai été l'objet. M. Monier invita Bolo à rechercha ce personnage et à obtenir de lui une lettre dans laquelle il reconnaîtrait l'exactitude de ces faits. Quelques jours plus tard, Bolo apportai cette lettre à M. Monier. Elle était signée d'ur nom et légalisée par un commissaire de poli ce. Le signataire y reconnaissait formellemen avoir été condamné autrefois sous le nom de Paul Bolo. Il y exprimait tous ses regrets e demandait pardon à celui dont il avait com promis ainsi l'honorabilité. M. Monier estima que cetté lettre était une preuve suffisante des affirmations de Bolo qu'il considéra comme définitivement justifie et pour qui son estime et son amitié se trou vèrent encore raffermies. Et ce qu'on reproche précisément aujour d'hui à M. Monier est de s'être contenté di ces explications, peut-être un peu superficiel les, et de n'avoir pas, alors que son devoi de procureur de la République lui eût com mandé de la faire, tenté d'obtenir par tous le moyens judiciaires en son pouvoir la lumièr entière sur le cas de Paul Bolo. T?^«t-pnt- imnniflpnrpc Les imprudences reprochées par le garde des sceaux au premier président de la Cour d'appel consistent à avoir conservé des relations d'amitié avec Bolo Pacha, de l'avoir reçu, d'avoir correspondu et dé s'être rendu : chez lui depuis le jour où il est inculpé du crime d'intelligence avec l'ennemi, c'est-à-: dire depuis huit mois. 1 Tels sont les faits sur lesquels aura à se pro-; noncer, chambres réunies, le conseil supérieur de la magistrature. Le "Journal'' M. Humbert, directeur du Journal, a renvoyé les 5 millions 500.000 francs qui constituaient la participation de Bolo Pacha, soit 1.100 actions, à l'entreprise du Journal. M. Humbert explique que Bolo Pacha n'avait aucune part dans la direction du Journal, que ses titres ne lui conféraient aucun autre droit que celui d'assister aux assemblées de la société et la participation aux bénéfices. Le Journal semble avoir été dans le cas de tous les journaux en difficultés. Il y a toujours, à ce moment, un ami des Allemands qui surgit à point nommé. La propagande en Espagne Des ordres ont été donnés pour l'arrestation de M. Gaston Routier, accusé de communication avec l'ennemi. M. Routier avait conçu le projet de créer à Madrid le Journal de la Paix, qui devait être subsidié par von Krehn, l'attaché militaire de l'ambassade espagnole de Madrid. Ce journal ne vit pas le jour en raison des protestations de la colonie française. ■ o—o Les origines de la guerre Le correspondant allemand des Basler Nachrichten communique à son journal les déclarations que lui a faites le comte de Pour-talès, ambassadeur allemand à Pétrograde, sur les événements du 29 juillet 1914. En voici la traduction : Les révélations du procès Soukhomlinof sont désagréables à l'Entente; preuve en soient les efforts de sa presse pour troubler la clarté du tableau que ces révélations tracent de la genèse de la guerre. Le Temps, dans un article ' reproduit par la presse suisse, cherche à représenter la situation au 29 juillet 1914 com-] me si l'Allemagne avait intentionnellement ! provoqué la mobilisation russg par une menace grave, soudaine et sans motif. Il prétend que, | le 29 juillet, à 3 heures, j'aurais lu à M. Sa-sonof un télégramme du chancelier impérial, par lequel le gouvernement allemand communiquait à la Russie qu'il avait résolu de mobi-[ liser au cas où la Russie n'arrêterait pas ses préparatifs militaires. Voici ce qui s'est réellement passé : Entre midi et une heure, Sasonof me communiqua que la Russie s'était décidée à mobiliser contre l'Autriche, et que l'ukase serait publié l'après-midi même. Je répondis au ministre que je considérais cette mesure comme excessivement grave, car elle rendait une solution pacifique du conflit, sinon impossible, du moins très difficile. Je rappelai que, depuis plusieurs jours, je l'avais instamment prié d'employer son influence à empêcher qu'on ne recourût aux moyens de pression militaire. Sasonof répondit que la mobilisation n'était dirigée que contre l'Autriche et non pas contre l'Allemagne; sur quoi je ne pus que lui rappeler notre traité d'alliance qui,dès lors,entraînerait automatiquement notre mobilisation.C'est à 3 heures qu'eut lieu le mémorable : entretien du général Januchkievitch avec l'at-: taché militaire von Eggeling, et qu'au cours de la conversation le général russe nia toutes les mesures de mobilisation, quoiqu'à ce moment-là elles fussent déjà en cours d'exécu-' tio'n contre nous aussi. Ce n'est qu'à 7 heures , du soir, dans un second entretien avec Saso-: nof, que je lui donnai connaissance d'un télé-: gramme du chancelier disant que la continua-: tion des armements russes nous forçait à des contre-mesures ; mais qu'alors ce serait la guerre. En communiquant ce télégramme à Sasonof, j'insistai spécialement sur le fait : qu'il ne s'agissait pas d'une menace, mais qu'il devait bien plutôt voir dans nos ouver-: tures un avertissement amical. Après tout ce 1 que je lui avais dit la veille sur les préparatifs russes, ma communication ne pouvait pas : l'étonner. : On voit par là qu'en supprimant purement : et simplement tous les entretiens du 29 juillet relatés dans notre Livre blanc, le Temps défigure tendancieusement la situation politique ; le 29; chacun sait que le 30 juillet, l'Allema-, gne continua ses tentatives de conciliation et ; qu'elles paraissaient justement devoir conduire à un résultat favorable, lorsque, le 31 juillet au matin, la Russie annonça publiquement sa mobilisation générale. ; o—o Mort d'un as allemand r L'aviateur allemand Kurt Wolff, qui com-3 mandait l'escadrille 11 à la tête de laquelle 3 fut longtemps Richpooe, a été tué sur le front. Il a'vait été promu premier lieutenant cinq innrs aunnravant.

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