La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 08 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t82n/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ANNÉE. JEUDI 8 AVRIL 1915. N°- 98. ILA REDDITION D'ANVERS. ACTION DE LA VILLE ET DE LA COMMISSION INTERCOMMUNALE. LE TEXTE DE LA CONVENTION DE CONTICH. d* la " IV/IofxAm^ln '' \ I. -S mars (par courrier).—Lenuiné in (je l'année 191-1 (deuxième .semestre) < 1 ■■ Buileîin Commimàl" de la ville d'Anve: i niiHliâ sous la censure allemande, qui *ise to' ï orimês. le compte-rendu officiel de 1 !^'du Conseil communal tenue la saine lîïsMibre a t heures de relevee, sous la pi •idii d« *• J- He Vos. «MQPte-rendu comporte le rapport sur LiL du Collège et do la Commission infc f.Niinunale pendant les deux premiers mois « SSnrôon allemande, dont M. Hub. Melis .ionn- lecture au cours de la séance a lnus-clos La Question de ce rapport ne se trouvant p . l'ordre du jour, le Conseil, sur la propositac y ie bourgmestre, et étaht donné "la situ lion délicate du moment," vota l'urgence. Voici le texte exact de ce document importai! Etat de guerre. Anvers, le *25 novembre 1914. Messieurs,—Le Collège tient à vous expos ouelle a été son attitude pendant les jou funestes que nous venons de vivre, attitude cc ■!,'-iu de celle de la Commission intercomm Lie dont les délégués ont rendu, dans ces c: GUiices pénibles, }es pltis grands services iiolie cité. . Ij Commission intercommunale, vous i ignorez point, est née sous la poussée des evén menls: il était évident qu'après le départ c va\-menient. il fallait entourer le pouvoir ebl aunal plutôt limité, d'autres énergies capabl d'émettre un avis dans les questions multipl (? étendues qui allaient surgir, pouvant aus libérer et assumer des responsabilités quar !« problèmes, qu'on allait devoir résoudre, vie .'•.•aient à dépasser la compétence dé la m agi triture communale. Auparavant. M. le bourgmestre avait déjà fa connaître ;t M. Berryer, ministre d^ l'intériei; m Mention de solliciter dans ces eireobstanc ,u?ptio Quelles, i-a collaboration de M. le repr autant louis Franck pour .l'examen en comiini les questions ardues qui se multipliaient de jo' en jour. _ • . . . M. le ministre se rallia sans hésiter a cet idée et, qpajid celle-ci donna naissance, uji p< plus tard, au'projet die 'créer une comitiissk iaïercoiwiiunale, Je gouvernement n'y fitaucui bjection. Tl fut entendu que les attributioi t cette commission s'étendraient à toutes !< iffiires issues de l'état de guerre, aussi bien levers que dans les communes avoisinantes. Avant son départ- d'Anvers, le Roi, à qui < mit soumis la liste des membres clé la Cor mission intercommunale, donna audience à > bourgmestre et à Af. le président de la cor m:«ian et leur témoigna a cette occasion s .--.Ciments de profonde sympathie pour la vil! A peine la commission fut-elle installée, qi «déroulèrent les événements tragiques qui lire .aitre des problèmes importants à la solutic desquels travaillèrent en parfait accord, le Ce i.' 't la Commission intercommunale. £n prévision du bombardement, ces dei organismes s'étaient entendus avec M. le génér !'• Guise, atin de procurer un refuge aux bat lants d'Anvers qui momentanément viendraie: • être privés de leurs demeures. Pour k surplus le Collège décida, étant don n J situation menaçante, de tenir deux^réunioi !'J: jour, consacrant la première aux affair locales. !a. seconde aux questions d'ordre pli général. On tomba d'accord qu'à cette secon< •éance assisteraient comme délégués permanen ■i« la Commission intercommunale, M. Lou Franck, président: M. Alph. Rvckmans, vie •'résident; M. Carlier, directeur de la Banqi Nationale, et M. Btinge, négociant, les deux de '■•ers. membres de la dite commission. Ain !iue nous venons de le dire, les mesures d'ord wsununal fuient prises exclusivement par 1 ollège des bourgmestre et échevins, celles rel ;"'"es à l'état de guerre furent décidées en coll wration avec la Commission intercommunal '■Mt le président fut constamment sur la brêch J»us lui rendons hommage et son labeur fe -'objet, en temps et lieu, d'un exposé spécial. û> dimanche 4 octobre, le Conseil commun w réunit officieusement à l'hôtel de ville et. ■unanimité chargea M. ls bourgmestre et I -Ouis Franck, qui en avaient fait la propositk ''ie faire part au gouvernement et à l'autori '' jilaire. du vœu formel de,la population que 'Wttnse de la position fortifiée d'Anvers soit co j'uite jusqu'à l'extrême, sans autre souci qi ■intérêt général et sans se préoccuper du clang pourrait en résulter pour les personnes < «s propriétés.'"—C'est dans ces conditions •>ur couvrir la retraite de l'armée reconnue i '^pensable, que 14 ville fut bombardée à part l|." mercredi 7 octobre, à minuit. Notro popul : ,,n a'subi ce bombardement avec courage. To monde s'est, comporté stoïquement aussi bi< qui ont cherché un refuge dans le nor "pmie le conseil en fut donné par l'autorité mi que ceux qui sont restés dans la ville, i» vendredi matin, à l'aurore, l'armée aclic retraite et aussitôt l'on détruisit le pont, q-«liait les deux rives. Le bombardement oepe [iant ne cessa point, et en dix-neuf endroits < •a ville l'incendie faisait rage sans qu'il fût pc »ble d'y porter remède.—La situation devenu pileuse, d'autant plus que d'un moment ! autre, on pouvait s'attendre à. l'irruption d-;wtipe3 allemandes dans la ville désarmée.^ av. tous les désastres que pareil événement eût i Gainer. Dans ces conditions une réunion f' '«me à l'Hôtel de ville entTe le bourgmestre. I 'eheyins, M. Louis Franck, président de la Coi :,Ù8siorj intercommunale; M. Alph. Ryckman ^coprésident de la même commission, et ? 1rlier. membre. Ces messieurs firent enco à M. le gouverneur van de Werve et c ■«tilde ainsi qu'à M. le consul général d'Espagn ■jp.-ès un examen approfondi ne la situation, c Wa d'envoyer une délégation au général ail Nd pour lui demander de suspendre le bot Ne ment. Cette mission fut confiée à .M. Frgmestre De Vos. au député Louis Franck ^ sénateur Ryckman s. M. le consul génér «pagne consentit à se joindre aux délégués .Après avoir traversé la ligne de feu, non sai ^.nSer, les délégués parvinrent à remplir lei fission et à conclure "la convention de Contic Jon trouvera le texte plus loin et oui f îe 9 octobre a 5 heures 40 de relevé ^®tem,ps la ville avait été envahie par 1 hJPgs allemandes. Les forts qui tenaie ^>rç. capitulèrent le lendemain dans la ma après que la convention eût été approuv ^restriction ni réserve, au nom du génér ^,S€ et. après que la reddition de chacun i c]e i> 9 été signée à l'Hôtel de ville, au no jj •^torité militaire, par 3L le général W< représentant du général Déguisé, bomoardement prit fin le vendredi à du matin, au moment précis où les dél all^^jjaient de prendre contact avec ,1'arm i ■La viÛe d'Anvers et sa popu.atû achevé de faire leuT devoir vis-à-vis c ^ ^'intervention de l'autorité civile, el r u sçujt effet.de faite suspeodre un. -boi ] bardement. devenu inutile: la ville hélas! a été ro ! Prise directement par les Allemands et, les forts lu i ont caPitulé après en avoir reçu l'ordre de l'auto- i rité militaire * S' 1 L'ère des difficultés s'est ouverte avec le com-is j plet investissement de la ville, le 10 octobre, la | Le lxiurgmestre sous le coup d'émotions suc-L 1 cessives et -des dangers courus, devint brusque-e- j ment malade et fut obligé, sur l'ordre des méde-• j oins, de laisser à M. Louis Franck le soin de eon-la ; duire les négociations avec l'autorité militaire J" j alkyiiande. Le collège approuva cet arrange-le , nient, d'autant plus volontiers, que dans la plu-a part des cas il fallait défendre aussi les intérêts I des communes environnantes. >11 . écution des stipulations de la Convention a. : «le Contieh.—L'exécution des clauses de ce traité ! fera l'objet plus tard d'un exposé spécial. Au-j jourd'hui nous ferons simplement observer que, t: l'onformément aux usages de la guerre, la ville , ' ; lut obligée de livrer le peu de matériel qu'elle ! possédait, pour rétablir la communication entre îr | les deux rives. Ce matériel, ajouté aux débris ra | du pont détruit par les troupes belges, fut in-r. suffisant et ne permit pas. aux pontonniers alle-L1. mands de construire un nouveau pont; ma.lheu-r. reusement l'arrière-garde de notre armée, comme à «^n le constata plus tard, fut contournée en partie par des troupes venues d'ailleurs. ie | Voici le texte de la Convention de Contieh:— e- (Traduction.) Contieh, le 9 octobre 1914. ^ 5.40 h. après-midi. ;g-j LOntre le commandant supérieur des troupes ' , allemandes assiégeant Anvers et les représen-g- ! tants de la ville fortifiée d'Anvers, est intervenue rï . la convention suivante :— ri. 1o. l.es forts non encore occupés, ouvrages s_ intermédiaires et autres fortifications de l'enceinte extérieure et intérieure, doivent être ik rendus sans conditions demain avant midi (heure r< j allemande): à cet effet, un officier allemand, ,g ; accompagné d'un notable, les sommera de se i rendre. L'administration communale d'Anvers n ! désignera si* notables qui seront pourvus de : certificats d'identité, délivrés par l'autorité communale, et fournira 12 bonnes autopiobiles (évén-| .tuellement des voitures). Les notables'et les u i automobiles se trouveront demain matin à 7 li. in i (heure allemande) devant l'Hôtel de ville. ' )e | Ho. L'administration communale fournira, de-1S ! main à 7 heurès du matin, les moyens de trans-TX)rt nécessaires aux troupes allemandes r>our ;l i passer l'Escaut près du fort de la Tête de Flandre ; les troupes allemandes disposeront des bateaux lt) destinés à cette fin, sans que l'usage puisse en :1 i être limité. I |!o. Toutes les armes qui se trouvent en ville a' i doivent être remises à partir de demain matin, ,s i <S heures (heure allemande) au commandant alle-; m and du fort 4. u, lo. L'ordre.sera maintenu dans la ville par la ^ police (armée uniquement, d'un, sabre) et par des lU agents dé sécurité (signe distinctif : un brassard I aux couleurs belges). Heure de police: 9 heures du soir (heure alle-1X ; mande). 3I i oo. Demain, avant midi (Heure allemande), à j. l'Hôtel de ville, des listes seront transmises au llt commandant, lieutenant-général von Schiitz, in: diquant:—r •e (a) les magasins à rxiudre, explosifs, munitions is et toutes autres matières similaires (v compris la ;s benzine et le benzol); îs (b) les stations de télégraphie sans fil; le (c) les stations téléphoniques et télégraphiques. Ls do. Les gardes civiques désarmés ne seront is pas considérés comme prisonniers de guerre, c- 7o. Pour le surplus, les prescriptions édictées ie dans ma proclamation seront applicables; qui-conque, sans y être autorisé, sera trouvé porteur si , d'une arme, sera fusillé. re So. Demain, avant (i heures du soir (heure le allemande), la déclaration sera faite au com-a- mandant des endroits où se trouvent des sujets a- allemands blessés ou prisonniers; l'administra-e, tion communale s'oblige à faire tous ses efforts e. pour déterminer le Gouvernement belge à libérer :a tous les prisonniers de guerre allemands qui se trouvaient à Anvers le 1er octobre ou depuis il cette date. à 9o. Tous les militaires de l'armée belge et des 1. armées alliées se trouvant encore dans la position n fortifiée d'Anvers sont prisonniers de guerre. Lé lOo. Si ces stipulations ne sont pas intégrale-[,a ment exécutées, les troupes seront retirées de la ii j ville ct'le bombardement sera poursuivi, te (Signé): von Beseler. Louis Franck, Tan De 3r Vos. Alph. Rijckmans. >u Le Lieutenant-Général Déguisé, commandant et de la place fortifiée d'Anvers, ratifie pour l'en-u- semble de la position les stipulations de la con-ir vent-ion qui précède a - A n vers, le 10 octobre 1914. i Le Général commandant, -J1 • • par ordre .' !>e Général Major, Chef d'Etat Major, (s.) AVERBROECK. ra Réquisitions.—Les réquisitions, auxquelles la jj. ville a été obligée de satisfaire pour les soins de l'armée d'investissement, sont multiples et im-lle portantes. Dès le début nous avons insisté pour s, qu'elles fussent réglées par une convention fixe, et déjà, le 15 octobre, M. le président Louis ;i Franck soumit dans ce sens aux autorités alle-sg mandes un contrat, mais l'entente ne put se faire. *c T.e 29 octobre, après tin entretien avec M. "u l'échevin Strauss qui dirige avec M. l'échevin lt Oools le service des réquisitions, on revint à la. ^ charge auprès de l'Intendantur. Dans ce service des réquisitions déjà si difîi-s cile, surgissent continuellement d'autres obstacles y qui rendent la tâche-toujours plus ardue; aussi " est-il de notre devoir de rendre hommage à la façon dont il est exécuté par nos employés, sous la direction de plusieurs de nos collègues du • Çonseil. .Nous pouvons affirmer que depuis le com-~ mencement chacun s'est complu, avec la plus I ' entière abnégation, à défendre les intérêts de la , ville, sans iiorter atteinte aux obligations dé-, coulant du droit de la guerre, mais sans perdre de vue aussi, ne fut-ce qu'un instant, les titres de la cité. is ïr Maintien de l'ordre public.—Le maintien de. h. l'ordre public a été notre souci constant, comme jt celui de la Commission intercommunale. Une e. proclamation très détaillée fut publiée à cet effet, &5 après entente avec Fautôrité allemande, aux i't seules fins de guider la population.—La Commis-,j. sion intercommunale institua un sous-comité qui prit le titre distinctif de " Comité pour l'ordre et ;,1 la sécurité publics." M. Oscar Van der Molen en' accepta la présidence. Cette institution a rendu m de grands services.—La police civile a été réor-r. ganisée. La police proprement dite, quoique la mobilisation ait fortement diminué le nombre des 0 agents, a rempli son devoir ardu avec le zèle le plus louable et mérite par son travail exemplaire ie les plus vifs éloges.—Grâce à son concours l'or-ïn die public a été maintenu de façi^. exemplaire. Plusieurs fois aussi nous avons i même d'apprécier à leur grande valeur, le.^que M. le procureur du Roi nous a prody^.i. ii- (A suivre.) L ANNIVERSAIRE DU ROI ALBERT. LA VICTOIRE DE DEMAIN. Xé à Bruxelles le S avril 187Ô, Albert-Lébpol Marie-Meinrad de Belgique jiccoiûplit aujoura'hi sa quarantième année, et cet anniversaire, qui présente dans des circonstances à la fo , liéroïqùes et douloureuses, marquera, encore v coup, de façon tangible, l'étroite communic d'idées qui existe entre le RoL-Héros et son peup de braves et de martyrs. Tamais, comme aujourd'hui, l'amour presqt filial qui unit tous les Belges, sans exceptioi au Chef auguste de la Dynastie ne s'avérera pli universel, plus fort et plus pur. Jamais, peu être, dans tout le cours de l'histoire du mondi une nation ne fut unie à son Roi par des lien plus étroits et njtjis forts. C'est que, mieux qu'aucun souverain, le r< Albert a su personnifier, en des jours aus tragiques que ceux que nous vivons depuis hu mois l'âme d'un pays, le cœur véritable d'un contrée, la volonté unanime de tous ses enfant Le sursaut d'indignation qui nous secura tor lors de l'inqualifiable, agression de l'Allemagr violant un traité au bas duquel elle avait appos sa signature, la magnifique explosion c patriotisme qui .fit se gonfler toutes les poitrim et se mouiller tous les yeux, la réponse pleine c fierté par laquelle la Belgique refusa cl'accept< le marché infâme et de prostituer le Droit a ! force brutale, le superbe mouvement qui précipi l'armée à la frontière et fit affluer la fleur c notre jeunesse sous nos bannières tricolores, résistance acharnée que nos héroïques solda opposèrent à Liège, à Diest, à Haelen. à Aerscho à Termonde, sur l'Ysér enfin, aux hordes d< Barbares dix fois plus nombreuses et qui sauv l'Europe de la servitude, tout cela, c'est le R' qui, la plume, puis l'épée à la main, l'incarna. '• ...Si nos espoirs sont déçus, disait-il devai les Chambres assemblees le 4 avril 1914, s' nous faut résister à l'invasion de nptre sol < défendre nos foyers menacés, ce devoir, si dt soit-il, nous trouvera armés et décidés aux pli grands sacrifices. " ...Partout, en Flandre et en Wallonie, dat les villes et les campagnes, un seul sentimer étteint les coeurs : le patriotisme ; une seule visic remplit les esprits: notre indépendance con promise ; un seul devoir s'impose à nos volon,té: Ja résistance opiniâtre. " Dans ces graves Circonstances, deux verti sont indispensables: le courage calme, ma lenne, et l'union intime de tous les Belges. Personne dans ce pays ne faillira à se devoir... T'ai foi dans nos destinées; un pays q" se défend s'impose au respect de tous: ce pays r périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cauî juste. Vive la Belgique indépendante ! " Ces nobles et fières paroles sont, depuis hu mois, le programme de tous les Belges. Ceux-l'ont scrupuleusement suivi et s'il est un homn qui en a poursuivi l'application avec un courag une fermeté tranquille, une ténacité que n'oi pas même entamée les plus cruelles épreuve c'est bien notre Roi, qui en fut l'inspirateur. C'est, pour une bonne part, à la fermeté "t son caractère, à sa haute conception du devoir, son courage de tous les.instants, que nous devor d'avoir écrit au livre de l'impartiale histoire, ui page qui ne s'oubliera jamais ; c'est grâce à li que nos fils, renouvelant l'antique parole < César, ont couvert de la plus pure gloire le no: des Belges et de la Belgique et lui ont atti non seulement la reconnaissance éternelle de n< Alliés dans la cause de la civilisation, mais e core l'admiration de tout l'univers. Et c'est pourquoi, en ce jour anniversaire, voix de tous les Belges se lève vers le Roi-Solda vers le Souverain, vers le Chef de l'armée, ppi lui exprimer son attachement, son amour. : gratitude et son indéfectible espoir dans l'heu proche qui nous rendra nos foyers dévastés fera d'Albert-le-Brave, Albert-le-Victorieux. • Car, il faut le dire, et le redire encore, cet heure sonnera. La victoire finale est une ceri tude mathématique. Elle est en puissance dai l'interminable ligne de tranchées qui s'étend c Nieuport à Bâle. Et elle n'attend qu'une ci constance propice pour déployer ses ailes et vole de clocher en clocher, à travers les plaines c Flandre et de Wallonie, jusqu'aux forteresses d Rhin. Du jour, en effet, où l'Allemagne, après poussée victorieuse qui fut uniquement l'effet c son crime prémédite, vit ses armées rejetées c la Marne sur l'Aisne et ses hordes arrêtées si l'Yser, son sort était décidé. ^ Réduite à l'impui sance, la Bête monstrueuse était vaincue. Mai tenue dans l'ouest par les armées alliées désc mais aguerries, harcelée pendant tout l'hive ébranlée à l'est par les coups de bélier du colos; russe, affaiblie par l'insuffisance" de ses complice turc et austro-hongrois, dépouillée de ses col nies, l'Allemagne ne peut plus compter que si elle-même et n'attendre du dehors aucun secour Bloquée de toutes parts par les armées et par T vaisseaux alliés, elle ne peut plus qu'épuis1 stérilement ses efforts. Or, quellé que soit sa puissance, quelles qi soient ses ressources intérieures, quelqu'ait é le soin avec lequel elle a longuement prémédi son odieux attentat, cette puissance, ces re sources ont une limite. Et celles des Alliés, s contraire, n'en ont pas. Les hommes, les vivre les canons, les munitions, l'argent, le temps, toi c-es facteurs sont de notre côté. C'est pourqu ■ les Alliés, indestructiblement unis dans l'accor plissement de leur tâche salvatrice, doive: vaincre, c'est pourquoi l'Allemagne ayant " ra son coup" comme on dit, est irrémediablemei acculée à la défaite. — Mais quand? dira-t-on. —rNous n'en savons rien, répondrons-nous, le saurions-nous, que nous ne le dirions pas. ( n'est point, en effet, en forçant les Allemands la retraite que l'Allemagne sera vaincue, ma bien par l'effet de batailles décisives, soigneus ment préparées, et dont le but doit être, non < gagner du terrain, mais de détruire ou d'affaibl considérablement les armées ennemies. Il fa" un coup, imprévu et rapide, qui éclatera comn le tonnerre, et l'on comprend que pour réunir c> conditions, il est essentiel qu'on n'en connais: rien à l'avance. Il faut en un mot, réussir cont les Allemands, un coup analogue à celui q\ nou6 avons si bien paré en septembre. On peut être sûr. qu'avec des chefs comme roi Albert.'Toftre. Kitchener, Frencli et le gran duc Nicolas, ce coup sera la victoire, et qu'il i sera porté que quand nous aurons tous les atdu entre nos mains. Ni la patience, ni la confiance, ces deux él inents essentiels du succès, ne nous ont fn défaut jusqu'ici. Ayons-en encore! Aux espoi printaniers. succédera la certitude de victoi apportée par l'été superbe et généreux. A FOLKESTONE. L'anniversaire du roi des Belges ayant lie aujourd'hui, un comité de dames patriotiques eu la délicate attention de mettre en vente d< cocardes aux couleurs belges. Nous applaudissons de tout coeur à cette initi tive heureuse et nous ne cloutons aucunement d succès de la vente dont le produit sera consaci intégralement au monument à élever au cham des morts de Shorncliffe, sur la tombe de ne braves soldats belges décédés à Folkestone d< suites de leurs blessures. Les dames porteront un brassard officiel. — L' " Echo de Paris " apprend de souri autorisée que .le Kronprinz allemand a repris commandement dé la troisième armée allemaud Mui combat autour de Verdun. ! COMMUNIQUES OMUtL FRANÇAIS. LES BELGES REPRENNEN 1: : DRIEGRACHTEN. 11 j >e ! !i NOUVEAUX SUCCES EN WOEVRi !e ! ■ ^ i PARIS, 7 avril.—Communiqué officiel de is | heures:— k" Un détachement aLlemand avec trois mitra leuses avait réussi à passer sur la rive gauche 3 l'Yser, au sud de Driegrachten. 1-ui position i attaquée hier et emportée d'assaut par les Belg' A l'est cle Verdun une attaque dans la dire tion d'Etain nous rendit maîtres des hautet l,J 219 et 221 et des fermes du Haut-Bois et e l'Hôpital. Aux Eparges nous avons gagné du terrain, ne ls y maintînmes nos gains et fîmes une tfoixantai de prisonniers, dont trois officiers. 6 Au Bois d'Ailly et au Bois Brûlé nous avo: f repoussé toutes lès contre-attaques allemandes, ÎS nous avons fait de nouveaux progrès. e II en fut de même au Bois le Prêtre. 'r Au Ban de Sapt nous avons fait sauter un c ^ ouvrages ennemis à l'aide d'une mine.-r-Reuter t SIX BATAILLONS ALLEMANDS ANEANTIS. ■s PARIS; 6 avril.—Communiqué officiel de a heures :— La journée pluvieuse a été marquée par d succès appréciables de nos troupes. A l'est de Verdun nous avons occupé le villa '' de OussainviUe et les crêtes qui commandant I vallée de l'Orne. ll" Plus au sud, nous avons avancé dans la dir< * tion de Maizeray. Dans le Bois d'Ailly et le Bois Brûlé no :S avons maintenu nos gains et emporté de" ne lt velles tranchées. II De nouveaux progrès ont été enregistrés : l" Bois le Prêtre. ;; Dos prisonniers nous ont fait savoir, qu' cours cle nos récentes attaques dans la Wœv lS du sud. six bataillons allemands furent suce s sivement annihilés. Au sud-est de la hauteur d ' Arma n ville r no n nous sommes rendus maîtres d'une petite eollir " qui servait de quartier-général au colonel ail e m and commandant une brigade, lors de ie bataille du 26 mars. Nous avons poussé l'offa sive au-delà de ce point, et capturé plusieu it prisonniers.—Reuter. :-i VERSION ALLEMANDE. ILS AVOUENT UNE DEFAITE. le | à BERLIN, 7 avril.—Le grand 'quartier-geiié is communiqué ce qui suit:— l® Sùr le théâtre occidental de la guerre le villa 11 de Driegrachten. que nos troupes occupaie le avant-hier et que l'ennemi avait bombardé '! l'aide de son artillerie lourde et de' lance-mi n 'e fut pour cette raison abandonné par nous la m )S dernière. Une attaque en Argonne échoua sous le f de nos chasseurs. . Au nord-est de Verdun u a avant-garde française s'approcha de nos positio t- extérieures. A l'est et au sud-est de Verdun u u' série d'attaques échoua avec cle fortes pert ;i Sur les hauteurs de Combres deux bataillo e français furent anéantis par notre tir. -t A Ailly nos troupes ont commencé une cont attaque et ont rejeté l'ennemi sur ses ancienr -,e positions. i- A Apremont cle même, l'ennemi n'eut auc succès. Les autres attaques françaises à Flii le ont de même échoué complètement. Sur la lisière occidentale du Bois-le-Prêtre ■ '• de nos bataillons repoussa de grandes forces ■ le lome régiment français, après un engagem< u à la bavonnette. Malgré une violente tempête de neige a combat continue toujours depuis hier après-mi le sur la colline d'Armanviller.—Wireless Press, ie £ LES CONTRADICTIONS ALLEMANDES 1. PARIS,. 6 avril (minuit).—Le c-ommuniq r_ officiel suivant est publié ici:— r, Le communiqué allemand d'aujourd'hui je annoncé tout d'abord que les attaques français îs entre la Meuse et la Moselle avaient t d- repoussées et ensuite que ces attaques deVak ir être continuées, indiquant ainsi qu'elles avaie s. réussi. îs Cette contradiction el l'inexactitude délibér >r dans le communiqué allemand sont la meillt confirmation des détails circonstanciés q ie le communiqué français de mardi soir don :é concernant les succès obtenus par lès Françi :é dans ce district.—Reuter. s" PARIS, 6 avril.—Le quartier-général au Hà^ u dément les communiqués officiels allemands cc cernant les combats sur le front de l'Yser. lf? La nuit du i"» avril, les Belges refoulèrent de attaques sur Driegrachten, qui restèrent a v mains des Belges. Le lendemain, les trouj ^ belges réoccupèrent Dixmude Nacelle, que -e Allemands prétendent avoir conservé.—Cent: it News. SUR LA COTE BELGE. is BOMBARDEMENT DE |ec ZEEBRUGGE. AMSTERDAM, 6 avril.—Le " Handelsblac apprend de la frontière belge qu'une canonna ;s navale violente mais intermittente a été entend ]e pendant toute la journée de la direction de '/* "e bfugge. Elle fut spécialement violente da ie raprès-mid;i et les Allemands répliquèrent. , l-es mouvements de troui>es continuent 'e Belgique. Cinquante mille hommes sont cc centrés à Gand et dans le voisinage.—Reuter. ie . LA PERTE DU " U29." r-- AMSTERDAM, 7 avril.—Le communiqué'o it ciel suivant est publié à Berlin par' l'amirat rs allemande:— e Le " U29 " n'est pas rentré de sa demie expédition. Suivant une déclaration de- l'Ar rauté anglaise, datée du 26 mars, le sous-mai v- été cotué avec tout son équipage. Pour ce motif le w U29 doit être conside u comme coulé.—Von Behnke.—Reuter. ^ —On annonce que d'accord aveo l'administ tion communale, l'autorité allemande a déci j. l'exécution cle grands travaux au port d'Anve « Plus de 4000 ouvriers auraient été embauchés é cet effet. U s'agirait surtout d'agrandir les docl p —Une dépêche de Berlin annonce que is Kaiser a conféré l'ordre "Pour le Mérite" s général von Kluck D'après les journa berlinois la blessure du général se cicatrise, le patient est en bonne voie de guérison. — On annonce officiellement du Cap que i :e troupes de l'Union ont occupé le soir du 3 cc le rant le village cle Warmbad, à 25 milles au no p, de la rivière Orange. Léf Allemands ne fire ' guère d'opposition. S COMMUNIQUES UrrlUtLa RUSSES. TI L'AVANCE EN CARPATHES. _______ 33,000 PRISONNIERS. L PETROGRADE, 6 avril.—Une dépêche du chef d'état-major général dit:— '-) Le 4 avril, nous avons continué notre offensive victorieuse, sur tout le front des Carpatlies, de la il" région au nord de Bartfeld jusqu'à Uszok. rï® Au cours de ce mouvement offensif, nous fîmes iS de grands progrès dans la zone de la passe de ;C- Rostok. Dans le voisinage de ce défilé de mon-rs tagne nous avons (capturé un secteur important le de la chaîne principale. Nos avant-postes se glissèrent jusqu'au versant méridional de cette us chaîne et occupèrent les villes de Smolnik et ne Oroszrusska. Les tentatives autrichiennes d'arrêter notre is offensive en divers secteurs des Carpathes, et échouèrent, toutes les contre-attaques ennemies étant repoussées avec de fortes pertes. Les Autrichiens en retraite incendient des ponts et dé-ea pôts de provisions. Dans le courant de la journée, nous avons capturé sur le front des Carpathes vingt officiers et plus de 1500 soldats. En divers autres secteurs du iront il s'est produit des fusillades et canonnades intermittentes, et des opérations de reconnaissance.—Reuter. LE.S CAPTURES RUSSES. ' eS PETROGRADE, G avril.—Pendant la période L,e du 20 mars au 3 avril nous avons capturé dans ja Jes Carpathes", sur le front de Baligrod à Uszok, 375 officiers, 1 1 docteurs et 33,156 hommes. ,c._ aussi que 17 canons. 101 mitrailleuses. Sur ce total, 117 officiers, 16,928 hommes, 8 canons et us 59 mitrailleuses furent capturés sur un front de u_ quinze verstes.—Reuter. lu VERSION ALLEMANDE. , BERLIN. 7 avril.—Le quartier-général rap-porte ce qui suit:— ;s. Sur le théâtre oriental de la guerre, au cours d'une avance sur territoire russe, dans la direc-us tion d'Andrzejew à trente kilomètres au sud-est ie <le Memel, notre cavalerie a anéanti un bataillon e_' russe, dont le commandant, cinq officiers, et 360 ja soldats furent faits prisonniers; 120 furent tués n. et 150 grièvement blessés. Un autre bataillon rs russe était venu au secours. Nous eûmés six tues (sic): Des attaques russes à l'est et au sud d-e , Kalcaria, ainsi-que celles dirigées contre nos positions à Augustowo furent repoussées. Dans le rapport'de leur état-major général du A avril, les Russes signalent qu'au cours de leui , raid contre Memel ils n'eurent que 149 ti^és, blessés et manquants. A ce sujet nous avons fait les constatations suivantes. A Memel 300 ■al Russes ont été enterrés. A Memel' et Polangen 505 Russes ont été faits prisonniers. Parmi ces derniers trois officiers et 430 soldats ont été transportés via Tilsitt. Le restant est toujours à ; Memel ou ils sont employés à l'agriculture, J1 d'autres sont blessés et à "l'hôpital.—Wireless Press. lit : ■ ™ ENCORE PRZEMYSL. ns ?se IMMENSE BUTIN RUSSE. ns PETROGRADE, 6 avril,—Le communiqué du rc. ■ généralissime contient les détails suivants au es sujet de Przemysl Tous les prisonniers faits à Przemysl ont été m évacués, il a été envoyé en tout en Russie neuf ey généraux. 2307 officiers, et 113,890 hommes, soldats et sous-officiers. an Outre ceux-là environ 6800 malades et blessés lu sont soignés dans les hôpitaux sur le théâtre de nt la guerre, leur condition étant telle qu'ils n'auraient pu supporter un voyage immédiat, le Nous avons capturé à Przemysl une quantité di énorme de matériel de guerre, mais la liste complète n'est pas encore rédigée. Tusqu'ici nous avons enregistré 900 canons, -dont beaucoup étaient en parfait état. Tous les jours nous découvrons de nouveaux né dépôts de munitions et matériel de guerre. Beaucoup cle canons avec leurs accessoires ont été a jetés dans la San par les Autrichiens. Nous es prenons des mesures pour les repêcher.—Reuter. lté PETROGRADE, 7 avril.—On annonce offi-nt cielisement que les opérations de jèt de mines nt par les Russes dans le Bosphore ont malgré toutes les difficultés, les résultats le plus satisfaisants, ée dont voici un résumé:— :,e Le 12 décembre le croiseur turc " Hamidié " ue toucha une mine et fut sérieusement endommagé, Quelques jours plus tard une canonnière d'un lls nouveau type. 1' " Issa Reis," , de 420 tonnes, sombra dans la même région. re Le 2, janvier un grand transport fut coulé, •n- Le 26 décembre le croiseur "Goeben" fut sérieusement endommagé par nos mines, jx Le 21 janvier une autre canonnière du type .ix "Reis" fut également coulée. es Le 15 février encore une canonnière fut es coulée. al Quelques jours plus tard un torpilleur turc sauta sur une mine et presqu'au même moment deux autres torpilleurs turc furent perdus pTès de l'entrée du Bosphore.—Reuter. . LA «CAMPAGNE DU CAUCASE. PETROGRAD, 7 avril.—L'état-major du Caucase communique ce qui suit:— Le 3 et 4 écoulé boutes les attaques turques contre notre aile droite le long cle la côte furent [ ». repoussées. Dans la direction d'Olty nos troupes rejetèrent les Turcs qui occupaient une bonne U€ position, vers Okhor, et on fit quelques pri 5e. sonniers. Sur le reste du front il n'y a en qu'une fusillade sans importance.-—Reuter. en UN DEMENTI DE MGR COENRAETS. m- 11 est bon que nous mettions sous les yeux de nos lecteurs la lettre que le vice-recteur de l'Université de Louvain a adressée au "Tijd" fi_ en réponse à l'accusation allemande au sujet de lté prétenus francs-tireurs:— Te vous autorise à publier ce qui suit: Jamais ie je n'ai fait un récit au " Rheinisch'Westfàlischc ji- Zeitung"; on ne me l'a jamais demandé; ie n'ai in jamais vu aucun reporter de ce journal et—faut-il l'ajouter?—je n'ai jamais rien dit de ce qu'on ré ose écrire dans cette feuille. Il y a quelques mois, d'autres journaux ont publié des informations de ce genre. J'ai faif »a_ alors insérer dans des journaux belges et li.ol dé landaiis le démenti suivant:— rs. " Des journaux induisent leurs lecteurs en à erreur en disant que, suivant mon témoignage, es. des civils de Louvain auraient tiré sur des soldats le allemands. Vous me permettrez à ce propos cte au déclarer publiquement et avec énergie par la jx présente que j'ignore totalement de qui venaient et les premiers coups de feu. que j'entendis de loin seulement et qui n'étaient certainement pas es dirigés sur les soldats qui m'accompagnaient. Je u_ n'ai aucune connaissance d'un seul coup de fusi r{j tiré par un seul civil de Louvain." nt (S.) E. COENRAETS, Vicfi-Bâcieui* Lt rKlINl-t, LLUrULL» àtNUAbfc DANS L'ARMEE BELGE. L'EXEMPLE VIENT D'EN HAUT ! PARIS. 7 avril.—Un télégramme' du Havre an '• Matin" dit que le prince Léopold, fils aîné du roi Albert, a réussi à obtenir la permission de s'engager dans l'armée et a été incorporé dans un régiment de la ligne qui était présent à la défense de Dixmude. Le jour où son fils s'eùgagea le roi Albert s'adressa à ses troupes et exprima la joie qu'il éprouvait de voir son fils devenir une unité dans un régiment de héros. Pendant que Sa Majesté parlait le son du canon roulait sans cesse sur le champ de bataille voisin.—Reuter. Note.—Le duc de Brabant est né le 3 novembre 1901, et est donc âgé de quatorze ans et demi. L'engagement de l'héritier du trône et son départ pour le front, où il va partager les fatigues et les dangers de nos héroïques soldats, auront apporté au Roi, à l'occasion de son anniversaire, une joie immense et une légitime fierté. Cette résolution énergique est en outre un magnifique exemple pour ceux des jeunes Belges qui n'ont pas encore pris de service à l'armée. Après l'avoir appris, pourront-ils encore rester en arrière? LES PRISONNIERS DE GUERRE CONVALESCENTS. MENACES DE TROUBLES A ANVERS ? AMSTERDAM, 7 avril.—Le Maasbode " annonce que des troubles éclatèrent à Anvers samedi, à la suite du traitement infligé par les Allemands aux soldats convalescents belges. De nombreux Belges, partiellement rétablis de blessures, dans les hôpitaux d'Anvers durent marcher en procession par les rues de la cité pour être conduits à la gare Centrale, et être emmenés en Allemagne comme prisonniers de guerre.. Le spectacle lamentable des infortunés Belges, dont plusieurs boitaient et étaien':. soutenus par leurs amis et parents, fit éprouver un tel serrement de cœur aux spectateurs que clés protestations véhémentes s'élévèrent dans la foule et des troubles sérieux menacèrent d'éclater. La nombreuse escorte de soldats allemands qui encadrait les malheureux prisonniers réprima, rapidement le commencement de désordre, et les inci dents se terminèrent sans effusion de sang.-Central News. POUR L'ENFANT DU SOLDAT. LE "QUARTET*TE JEAN." Nous avons le grand plaisir d'accuser réception d'une soume de -510 ls. 9d. que vient de nous faire^ parvenu- Mlle Germaine .Teân, au nom du " Beigian Quartette Jean." Comme tous nos lecteurs, en particulier ceux d'Anvers le savent, le "Quartette Jean" est constitué par les quatre remarquables et talentueuses artistes que sont les sceurs Jean: Mlle Germaine Jean, cantatrice, I Daisy Jean, violoncelliste, Madeleine Jean, violoniste, et Gabriel!© Jean, pianiste, qui ont rencontré en Belgique et à Anvers en particulier les succès les plus flatteurs. Grâce à l'intervention do M. William Owen, le "Quartette Jean," a organisé une sérié do matinées musicales au restaurant William Owen Ltd. à Westbourné-grove, W.. et la moitié du produit cle ces concerts est destiné à des œuvres de bienfaisance belges, au choix des artistes. La somme cle £10 ls. 9d. est lo produit des deux derniers concerts et" est destinee en son entier à l'œuvre si hautement intéressante de 1' " Enfant du Soldat." Nous adressons ici aux excellentes artistes, et au nom des malheureux enfants et orphelins, victimes d'une guerre atroce, un cordial merci, er, nous sommes convaincus que leur geste généreux trouvera de nombreux imitateurs. Nous profitons de la circonstance pour rendre un hommage cordial à M. William Owen, qui avec une générosité qui n'a d'égale que sa modestie, aide nos compatriotes dans le besoin puisqu'il entretient à ses frais exclusifs plus cle • quatre-vingts Belges chassés de leur patrie par la guerre. Co sont là de ces gestes qui ne peuvent pas passer inaperçus et que nous ne sommes que trop heureux de pouvoir signaler. * * * Comme nous l'avons dit, l'œuvre de 1' " Enfant du Soldat" a décidé de faire un appel général à la charité par voie de collecte publique. A Londres, celle-ci sera organisée, par autorisation spéciale des autorités, aujourd'hui. Cette '-d;até étant l'anniversaire de notre ad- ' mirable Roi, il sera offert à tout donateur d'au moins six pence, une médaille artistique en aluminium portant à l'avers l'effigie des souverains belges et au revers, avec les armes do. Belgique et d'Anvers, les mémorables paroles prononcées par lo Roi au moment où il se mit à la tête de nos héroïques soldats: "Avant qu'on anéantisse notre armée; il faudra qu'on me marche sur le corps!" La médaille est une véritable œuvre d'art, sortant des ateliers de MM. Mappin et Webb, les orfèvres bien connus. Elle constituera, un précieux souvenir d'un acte de bienfaisance témoigné aux pauvres petits qui, après nos vaillants soldats, sont les plus dignes de l'intérêt de leurs compatriotes. Nous faisons donc un nouvel appel à tous nos lecteurs, à tous les Belges exilés, aux Anversois surtout, pour qu'ils fuissent à cette "journée de l'enfant du soldat " l'accueil le plus, généreux. "VTEW TIIKATRE. - J.-'. LA F I. A M BEL. Co : demain et samcôi à 2h.30. Matinée samedi à 2h.30. QUATRE DERNIERES REPRESENTATIONS. -Mlle Mirval, M. Servais et M. Duque*ne. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. !) pt-fk'C la ligne.—Joiudrc'lo montant aux ordres, j.r.p. BEERSAERTS Jean, de Cortenberg, prié donner adre.v--«; it s-on neveu. 39. PaS' -rtiecl, Londres, S.W. ON demande servante belge à tout faire, p ut lamillo -bclgç.—Ecrire R. B. V., b u reau _d u_ jon r na L LOUIS Verdrengh, de Louvain, 5anc. régiment do liRue, baraque 14, camp d'Hsrderwyck, Hollande, marié et père do cinq enfante, 6ans nouvelles de sa lamillc, demande un peu de linge. N'ÔÛS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés qui no visent qu'à leur escroquer de l'argent Ne versez do cautionnement ou de garantie qu>vec ies --éférences les Glu» «érieuses I ON demande servante pour le haut et deux enfants: gages 30frs.—S'adresser bureau journal. S.. 1761, Standard Office, Fleet-st., E.C. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous 1m marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et <1« nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. La tarif dos annonces est de 9d la ligne pour lo " Livro d'adreef.es des exilé«," payable d'avance, et pour tout autr* oublicité. lo tarif du " Standtrd." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleat-street, 132-4. K.C., ouvert dè 2 à 6 heure*. En cas de demanda p*r Mndr« deux timbnw d'un p«nn,v.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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