La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 januari 1917
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s.n. 1917, 25 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82r08/
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LA METROPOLE ONE PENNY f BOIT : CINQ CENTIMEl HOLLANDE : vijf CENT nniTINENT : dix CENTIMEl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. F.frîJtiffûr • 1 m/tio A ait • 0 1 Ci -T. Buvei le THÉ LIPTON Si tous désires le meillm thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD> Agences et filiales daaa ■g4ME ANNEE JEUDI 25 JANVIER 1917 No. 25 LA GRANDE GUERRE Combat naval dans la mer du Nord ■dits d une grosse deîaite allemande Les ouvriers britanniques et la guerr I calme qui régnait dans les opéra-l navales, depuis tout un temps, a interrompu par un combat, de peu portance d'ailleurs, entre des pales britanniques et allemandes, de jleurs et dfe contre-torpilleurs, dans er du Nord. |i communiqué de l'Amirauté britan-e de mercredi matin annonce que ; la nuit du 23 au 24, la flotte légè-patrouillant dans la jner du Nord, loin de la côte hollandaise, rencon-jne division de contre-torpilleurs en-is, Un engagement de courte durée lieu, au cours duquel un des con-orpilleurs ennemis • fut coulé ; les es s'éparpillèrent après avoir reçu [correction considérable. Par suite 'obscurité, il fut impossible d'obser-les résultats complets de l'action, cours de la même nuit il y eut un e engagement très court, mais très entre contre-torpilleurs dans le voi-ge du banc du Schouwen; pendant faction un des contre-torpilleurs bri-liques fut touché par une torpille, lia suite de l'explosion de cette der-t trois officiers et quarante-quatre imes furent tués; le navire fut en-je coulé par les autres navires de la le britannique. Ce furent les seules les que la flotte britannique subit. uivant de nouveaux détails, le con-torpilleur allemand V 69 dut être à la remorque et entra à Ymuiden c sa cheminée enlevée et huit mem-1 de son équipage tués. Le V 69 est lateau-amiral de douze .navires, ap-tenant à l'escadre de Zeebrugge. Un ■lutier hollandais est rentré dans le port avec plusieurs blessés d'un je contre-torpilleur, très mal arran-lui aussi, et qui fuyait le long de tôte. -e combat aurait commencé à deux 1res mardi après-midi; il dura plu-jfs heures. Le premier obus des con-•lorpilleurs britanniques toucha le °9 à la dunette, tuant le capitaine de Wtte Schiiltz, commandant de divi-'i ainsi que deux officiers qui se trou-En'à côté de. lui. La poursuite s'en-Iea ensuite; une partie de la flottille mande se réfugia à Zeebrugge, et autre partie s'enfuit vers le nord. rs quatre heures du matin un grand ■Pilleur britannique rattrapa le F 69 ■essaya de l'éperonner; mais le choc été mal calculé et le résultat fut E 'a cheminée tomba, et le navire pmença à couler; il put cependant ijnuer sa route dans la direction du ™ Suivant des bruits qui ne sont fe confirmés jusqu'ici, le nombre de "res coulés serait de dix. Nous au-lsi sans doute, sous peu .des détails 's complets au sujet de cette action. Ur le Sereth les Allemands ne mani-» ent plus aucune activité et la seule r)sc intéressante dans le communiqué ■ j' 'e passage du Danube par les ÏS'ires qui se sont établis sur la rive lr ' Près de Tulcea. L'embouchure du |n| e avait été bien gardée jusqu'ici lr es Russes, et les Bulgares semblent ®lr réussi à tromper la surveillance ^nonitors russes et roumains, qui, 1 s doute à cause des gelées, se trou-Paralysés à leurs postes. J 'e passage du fleuve a pu se faire , Cs forces considérables cette mail]1 rf0, !)ourrait bien être le premier pas eve)°ppement important, car au I EL^i'ia se trouve la province russe . a Bessarabie et à deux cents kilo-iJ' '' est située Odessa. Les Bul-. s établi sur la rive nord de for-. Positions défensives ; mais comme le run'qué ajoute que " le long du r 'a journée a été calme, il se jj ?Ue cette entreprise ne soit qu'un ans le genre de celui que les Rus-(,°m effectué à la Noël. on sait le Danube a trois em-U sT' ''Une ^ ^ilia (au nord), l'au-L,lna (au centre) et une troisième, " e canal St-George. Les- embou chures de Sulina et de St-George se rejoignent à environ huit kilomètres en-dessous de Tulcea et d'après le rapport allemand le passage aurait été effectué à travers le canal de St-George. Sur les fronts de l'ouest, le calme règne, interrompu seulement par des raids locaux dans les lignes ennemies. Sur le front russe du nord, dans la région de Riga, les Allemands ont fait deux tentatives pour recapturer le terrain occupé récemment par l'armée du général Dimitrieff. Les efforts échouèrent. Les Russes se sont solidement établis dans les positions conquises que les Allemands avaient préparées pendant cinq mois. Parmi les captures effectuées au cours des actions précédentes on cite trois cents mitrailleuses, , dix batteriês d'artillerie de campagne et une quantité considérable de munitions et de provisions de bouche. Le parti travailliste britannique vient d'inaugurer, à l'Albert Hall de Manchester, son seizième congrès annuel. Il s'agissait en l'occurrence de faire approuver l'entrée,dans le ministère actuel, d'un ministre travailliste. Une motion présentée à cet effet par'M. Henderson fut adoptée par 1 million 849.000 voix contre 307.000. Ainsi M. Henderson et ses collègues ont reçu un vote de confiance avec une majorité de 137.000 voix sur les votes du congrès de l'année dernière à Bristol. Ce vote, en même temps qu'il assure le gouvernement britannique de la coopération des ouvriers, constitue un défi cinglant aux travaillistes indépendants (Indépendant Labour Party) et aux pacifistes de tous crins. Le recrutement de l'armée Pour les miliciens de I9I5-I9I6 Le Roi vient de signer un arrêté-loi en vertu duquel les miliciens des contingents spéciaux de 1915 et 1916, qui avant le 1er juillet 1916 ont été désignés par les Commissions de recrutement ou d'appel pour les services auxiliaires seulement, pourront être versés dans le service armé, en vertu de nouvelles décisions des commissions de recrutement, rendues à la requête du ministre de. la Guerre. Ces décisions seront susceptibles d'appel dans les conditions prévues par l'article 15 de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916. Verrons-nous cela après la guerre? On a vu dans la Métropole d'hier que le comte de Stolberg a déclaré dans la Leipziger Zeitung que la presse étrangère n'était pas assez soumise à l'influence allemande. Le gouvernement et le Reichstag auront à réserver d'importants crédits à l'action allemande sur la presse étrangère.Cela serait-il déjà chose faite? Certains indices ne nous paraissent pas Près rassurants, nous l'avouons. Dévastation de forêts en Belgique On reçoit de Belgique des détails navrants sur l'œuvre dévastatrice accomplie par les Allemands .dans les forêts de Belgique, qui étaient l'une des beautés et l'une des sources de la richesse agricole du sol belge. Depuis 1830, l'administration belge avait dépensé des sommes considérables pour reconstituer et entretenir ce magnifique et si important domaine national. Dans l'Hertogenwald, 5.000 bûcherons divisés en équipes de jour et de nuit ont abattu déjà plus de 400 hectares de haute futaie. D'autres opèrent dans la forêt de Soignes, aux environs de Bruxelles. Commercialement, les dommages se chiffrent par millions. Esthétiquement, ils ne se chiffrent pas : la perte de ces joyaux naturels que constituent les forêts, celles de l'Hertogenwald et celle de Soignes surtout, est inestimable et irréparable ! Le manifeste Wilson Voici les points saillants du manifeste du président Wilson à la séance du Sénat américain du 22 janvier : On s'est beaucoup rapproché d'une discussion définie de la paix qui mettra fin à la présente guerre. On s'est beaucoup rapproché de la discussion du concert international qui doit dorénavant assurer la paix du monde.Les Etats-Unis doivent prendre part à cette discussion à certaines conditions. Les traités et accords qui doivent mettre fin à la guerre doivent comprendre des conditions qui créeront une paix digne d'être garantie et conservée. Les Etats-Unis n'auront pas, de part à la détermination de ces conditions, mais il^ auront voix à déterminer si, oui ou 'non, elles seront rendues durables par la garantie d'un accord universel. , Si la paix doit être durable, elle doit être assurée par les forces majeures organisées de l'humanité. Les hommes d'Etat des deux groupes belligérants ont déclaré ne pas vouloir l'annihilation de leurs ennemis; la guerre doit donc se terminer sans victoire, ce qui est une des conditions d'une paix stable qui ne renfermera pas de ferments de haine. L'égalité des nations sur laquelle la paix doit être fondée doit être une égalité de droits entre les grandes et lès petites nations. Les gouvernements devraient puiser toute leur juste puissance du consentement des'gouvernés; il devrait y avoir, par exemple, une Pologne unie, indépendante et autonome. Toute grande puissance liittant pour le plein développement de ses ressources et pouvoirs devrait être assurée d'un débouché maritime direct. Les voies maritimes doivent être libres en fait comme en droit, problème étroitement uni à la limitation des armements navals qui ■ ouvre la question plus large et peut-être plus difficile d'une limitation des armées. Les Etats-Unis proposent l'adoption par le monde entier de la doctrine de Monroë. Chaque peuple doit être laissé libre de déterminer sa propre politique. Toutes les nations devraient dorénavant éviter les alliances empêtrantes qui perturbent leurs propres affaires du dehors.Dans un concert de puissances, toutes s'uniraient pour agir dans le même sens et seraient' libres de, vivre leur propre ' vie sous une protection commune. Emouvant hommage Il est de courtes phrases qui disent davantage que de longs discours. Le Gaulois viént d'en publier une que nous demandons la permission de recueillir parce qu'elle nous paraît rendre un hommage d'une idéale beauté. M. Albert de Pouvourville y parle de l'éventualité d'une invasion de la Suisse par l'armée allemande et il écrit à ce propos : Sachons gré au peuple suisse et à son président des déclarations spontanées qu'ils ont produites; ayons foi dans le patriotisme ardent de l'armée helvétique. Mais il n'y a qu'une Belgique en Europe et il y a mille manières de se défendre. Et pour ne citer que les chefs les mieux en vue, on peut croire que la protection armée de la neutralité confédérale n'est pas comprise identiquement par un Egli et par un Audeoud. Il n'y a qu'une Belgique en Europe... On peut mesurer là à quelle hauteur morale notre pays' s'est élevé en sacri^nt tout au respect de sa parole. L'Amérique et la Liberté Une date à ajouter Peu de gens savent que la grande statue de la Liberté " éclairant le monde " ou plutôt la rade de New-York porte dans la main gauche une tablette sur laquelle sont gravées deux dates : IV juillet 1776 XIV juillet 1789 Nous proposons, après le discours de M. Wilson, se désintéressant du sort de la Belgique, qu'on ajoute sur cette tablette : IV août 1914 date de la liberté allemande. La Belgique était pourrie d'Allemands Nos chemins de fer et... nos forts équipés par les Boches ! Un collaborateur du XXe Siècle a fourni sur la signalisation électrique du rail belge, exécutée par les Allemands (voir la Métropole de septembre 1914), des renseignements d'une précision qui a ennuyé un ami du fonctionnaire responsable de cette... maladresse.Cet ami a confié à VIndépendance belge qu'il ne s'agissait, dans les révélations du XXe Siècle, que d'attaquer un fonctionnaire. C'est l'éternelle histoire ! Vous défendez des principes, on veut y voir des personnalités. C'est pourquoi nous venons à la rescousse du XXe Siècle en posant cette question assez intéressante : Nous accusera-t-on, nous aussi, de faire des personnalités en déclarant que l'équipement électrique de nos nouveaux forts d'Anvers fut fourni et installé par l'Allgemeine Elektricitàts Gesellschaft ? On ne peut, certes, nous é^ccuser de viser le même fonctionnaire ou un autre quelconque que nous ne -connaissons pas. Ce que • nous voulons, lé XXe Siècle et nous, c'est que la Belgique pourrie d'influences allemandes soit purgée... Ce que nous voulons, c'est que demain l'on ne tente pas de rétablir ces influences,' ni de favoriser leur rétablissement dès à présent. Mais, nous dira-t-on, qui ose songer à pareille infamie ? Pourquoi, alors, nous sommes-nous battus ? Nous étions allemands ou bien près de l'être et si c'est pour nous ramener au plus vite à ce terme de sujétion, qui frisait l'annexion, mieux eût valu accepter les propositions allemandes. Songer à pareille stupidité, "c'est aller à la révolution ! " Evidemment, c'est ainsi que raisonnent les gens simplement droits. Mais, en politique, c'est autre chose. Un catholique notoire disait, l'autre jour, au Constitutional Club : " Il y a deux espèces de catholiques : celui qui cherche à sauver son âme-et celui qui cherche à entrer à IéÎ Société Générale." Catholiques ou autres, Société Générale ou Banque Nationale, deux établissements que nous ne voulons mettre en cause autrement que comme symboles, tout est là. Et les Allemands le savent bien. C'est à cette catégorie de convaincus qu'ils font appel. De là cette puissance qu'ils exercent ici et ailleurs et qui fait conférer des postes ' importants, intéressant même la défense nationale, à des amis des Allemands. Le monsieur qui a déclaraé dans l'Indépendance belge que " les intrigues actuelles des Boches au Havre n'existent que dans l'imagination du correspondant du XXe Siècle " nous a tout l'air de revenir du pôle antarctique.A moins que tout dépende de ce qu'il entend par Boche et par influence... Une pièce de SNhaw On connaît le génie sarcastique de George-Bernard Shaw qui s'est affirmé avec éclat et succès dans des livres paradoxaux et des pièces applaudies. Le malheur de ce genre de talent, c'est qu'il est insupportable en les graves circonstances que nous traversons. M. Shaw, qui est Irlandais, déteste les Britanniques et ceux-ci supportaient avec bonne humeur la satire qu'il faisait avec tant de virtuosité des petits défauts d'une race qui a conquis le monde. Mais ce qu'ils acceptaient avec grâce en temps de paix, ils s'en indignent à juste titre à l'heure tragique où leur jeunesse se sacrifie avec tant d'héroïsme sur les champs de bataille. Un pamphlet : Common Sense about the War, publié par Shaw au début de la guerre et où il fournissait des armes empoisonnées à l'Allemagne fut très mal reçu et sa vente dut être défendue. M. Shaw a eu le mauvais goût de récidiver et a fait représenter dimanche,au Court Theatre, devant la " Stage Society ", une piécette : Augustus does his bit, dont le héros est un officier de la vieille noblesse, représenté sous les espèces d'un crétin achevé. Le public, cependant trié sur le volet, fit à cette production un accueil très mitigé et, d'après la Daily Chronicle, il y eut même quelques sifflements désapprobateurs à la ïin de l'acte. Toute la presse anglaise critique la production d'une telle satire en ce moment.Le seul rôle féminin de la pièce était tenu par Mme Lala Vandervelde, femme du ministre belge de l'Intendance. Notre dernier emprunt congelais Nous avons publié, récemment, le démenti de la Légation de Belgique à La Haye à la presse allemande concernant le prétendu gage que nous aurions dû donner pour obtenir notre dernier emprunt du Congo : Un démenti aussi catégorique peut être opposé à une autre allégation de la presse allemande. L'Angleterre, selon notamment les articles de la Gazette de Francfort du 7 et du 16 janvier "1917, se serait fait céder le Katanga et les mines d'or du nord-est du Congo en échange des subsides mensuels anglais au Comité de secours américain et de l'admission des rentes belges sur le marché anglais.Il n'y a pas un mot de vrai dans cette affirmation. L'éventualité d'un pareil accord n'a même jamais été envisagée ni de la part du gouvernement anglais ni de la part du gouvernement belge*. La seule intervention du gouvernement anglais à l'égard du Congo, en dehors du prêt dont nous avons souligné le caractère désintéressé de la part du prêteur, a été de promettre à la Belgique son concours absolu pour lui assurer, au moment de la paix, l'intégrité de son territoire colonial. A Anvers Dans la presse embochée C'est René De Clercq, annonce l'Echo belge, qui assumera désormais la direction du journal Het Vlaamsche Nieuws, qui paraît avec le visa de la censure boche. On se rappellera, ajoute notre confrère, que le Vlaamsche Nieuws reparut sous la censure allemande, grâce à un nommé Alfons Baeyens, pauvre individu qui maniait mieux la bouteille que la plume et qui était soutenu pécuniairement, lui et son papier, par un certain Vogel, ami des frères Hutt, dont on n'a pas oublié l'odyssée ! Un beau geste du Bureau de bienfaisance d'Anvers Les administrations belges, en territoire occupé, s'ingénient à soulager la misère qui y règne. En voici un nouvel et ma^hifique exemple.- Il nous vient d'Anvers, par l'intermédiaire des Nouvelles de Maestricht (du .10 janvier 1917). Durant l'été dernier, le mont-de-piété d'Anvers a avancé environ 50.000 francs sur des vêtements de.toute nature, un millier de pardessus entre autres. Or, bien des Anversois grelottent à présent sous des habits insuffisants. Pour remédier à cette déplorable situation, le président du Bureau de bienfaisance, M. l'avocat Van Dosselaere, a autorisé les indigents à retirer leurs gages sans payer. Le budget ne sera pas grevé cependant. En effet, la valeur du gage sera inscrite au livret' des assistés comme ' ' fourniture de vêtements", c'est-à-dire que ceux qui auront usé « de l'autorisation recevront des vêtements en moins, pour le montant du dégagement, du Comité national.Le Comité des pauvres honteux aidera les petits bourgeois, non secourus, à retirer leurs effets. Comment ils se font aimer Les Dernières Nouvelles de Leipzig relatent ingénument la déclaration d'un agent commercial allemand, rétabli à Anvers, depuis la prise de cette ville, dans la situation qu'il y occupait avant la guerre. Ce Boche n'est pas rassuré. Ii a de la méfiance, comme le guillotiné gar persuasion de Chavette, mais il a pris ses mesures. Lorsque le dernier soldat allemand aura quitté Anvers, dit-il, ye m'empoisonnerai. Voici lé flacon de strychnine que je tiens prêt et dont je ne me sépare jamais. Je ne veux pas m'exposer une seéonde fois aux fureurs de la population anversoise qui a failli m'écharper, lorsqu'éclata la guerre." Que voilà donc un personnage qui doit être sympathique ! Rien que la mort, de son propre aveu, n'est capable de le soustraire au sort qu'il reconnaît implicitement avoir mérité. Et depuis longtemps ! Car il convient de noter que ces sentiments qu'il inspire ne datent pas de l'occupation ni d'un esprit nouveau de guerre. Dès le temps de paix, cet individu avait su se rendre tellement insupportable que les gens voulaient déjà l'assommer, dès la première minute des hostilités. On ne le lui fait pas dire.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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