La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 januari 1918
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s.n. 1918, 18 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49h21g/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY .nnrr- CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT SoSIINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chanc«ry Lane, W.C.2 —■ Téléphoné: Holfeora 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3_sh. ; 3 mois, 9 sh. 2ô"m ANNEE VENDREDI 18 JANVIER 1918 No. 18 LA GRANDE GUERRE Le Turkestan autonome Menaces russes a la Roumanie La "crise" allemande . line dépêche de Pétrogradé en date du fc janvier dit que l'ultimatum suivant | été envoyé par le Conseil des commis- fires du peuple (ministres) bplchév ik au mvernement roumain. " Le c ommandant de la 49e division iisse sur le front roumain) nous informe lut les autorités roumaines posent des t tes hostiles contre des soldats russes et L permettent à aucun transport de viles de passer. Le 194e régiment de la Le division fut entouré et dés armé par des fo ces roumaines, qui arrêtèrent le comité lu 105e régiment et les officie s autri-jtdens venus tendre visite aux Russes. " Le Conseil des commissaires du peuple leavande l'élaigissement des soldats et les officiers arrêtés, la punition des autorités militaires qui executè.ent lesarres-ations. et une garantie que de tels actes je se renouvelleront plus. Faute d'une ré-[onseendéans les 24 heures, notre demande Sera considérée comme une rupture de Hâtions et nous prendrons* les mesures militaires les plus énergiques. (Signé) [ehine, Krylenko (généralissime) et Pod-tojski (commissaire du travail)." Le gouvernement roumain n'ayant pas iépondu à cette note, les Bolchéviks arrêtèrent M. Diamandi, ministre de Roumanie à Pétrogradé, et tout le personnel de la légation et ne les relâchèrent qu'à la fuite d'une protestation unanime de tout le corps diplomatique allié et neutre, line note bolchévik dit que l'élargissement ■n'eut lieu qu'après que l'ambassadeur Ees Etats-Unis eut proposé d'envoyer en ion propre nom au gouvernementj roumain ïne déclaration protestant contre les actes ce répression contre les soldats russes en Roumanie. Ce n'est qu'après que cette proposition eut été acceptée que M. Diamandi fut relâché. Les choses en sont là. On ne peut évidemment savoir quel bffet les menaces de Zederblum produiront à Jassy ni même si elles doivent être prises ku sérieux. Les Allemands sont fort péoontents de ce que l'extension forcée Ee l'armistice au front roumain n'ait pas réussi à provoquer la participation de la Roumanie aux négotir.tions de Brest et ils pe négligent aucun moyen pour essayer p intimider M. Bratiano. La position de la L Roumanie est évidemment très délicate. Le Roi et son gouvernement sont kieriacés à la fois par la propagande révolutionnaire et républicaine que les pusses essaient de faire dans l'armée roumaine et par les conservateurs • germanophiles de l'intérieur qui sont de pêche avec les Allemands, lesquels veulent |e renversement de la dynastie.. On peut fni ore espérer cependant que Zederblum, Pjt Lénine, reculera devant les conséquences de ses menaces. ■ |rne autre dépêche de Pétrogradé dit fcu un attentat a été commis contre ■îderblum. On lui tira dessus pendant Ru il se rendait en auto à l'Institut Smolny p-près avoir inspecté un détachement de ig irdes rouges, à l'école d'équitation Michel. [Un socialiste suisse (?) qui accompagnait jZederbhim fut légèrement blessé à la main, pn télégramme allemand de Stockholm annonce que Zederblum pourrait démissionner sous peu pour être remplacé par pronstein, dit Trotzky. Cela ne changerait prdemment rien à la situation. ■ M- Balfour a déclaré mercredi aux [communes qu^ le gouvernement britannique ne reconnaissait ni en fait ni en droit F gouvernement bolchevik." Il avait pspeiidant des mesures pour se mettre en rapports " par un agent " à Pétrogradé avec les maximaligtes et à Londres avec Maxime Litvinoff, " l'envoyé " des " Commissaires du Peuple." .11 n'y a rien de neuf au sujet des négociations de Brest, qui restent suspendues. On télégramme de Berlin à la Weser Zei-iung se plaint de la lenteur des pourparlers de Pétrogradc au sujet de l'échange des prisonniers. Us sont influencés par les négociations de Brest " qui sont retardées * un degré extraordinaire par les Russes." Un décret russe aux peuples de l'Arménie turque déclare que le gouvernement bolchévik soutient leurs droits à l'indépendance et à la libre disposition d'eux-mêmes.On annonce' officiellement à Tokio que le gouvernement japonais a envoyé un navire cle guerre à Yladivostock pour protéger les intérêts des étrangers. Le bureau ukrainien de Stockholm publie une note disant que le " Consul de la nation " à Kieff a reçu avis de la proclamation par le Turkestan d'une république autonome " alliée à la grande république démocratique et fédérale de la Russie " Le congrès extraordinaire turkestan rnahométan a nommé un gouv erne-nement provisoire. Le Turkestan russe est une province asiatique d'un million de kilomètres carrés avec une population de six millions d'âmes. Il comprend l'état fondataire de Bokhara situé sur la frontière afghane avec une uperficie de 300,000 kilomètres carrés et 1 million et quart d'habitants. D'après une information de l'officieux Lokal Anzeiger de Berlin, la "crise" allemande se serait terminée par un Lomprom-s dans lequel le grand quartier ! généra1 ne représenterait que les intérêts militaires de l'Empire II établirait poulies négociations à l'est " certaines bases nouvelles' et bien déterminées " et laisserait " le champ libre dans l'ouest, où les frontières avec l'Allemagne seront définies conformément aux intérêts nationaux et aux nécessités de l'Empire." On pourrait conclure de cette note que Kuhlrnann aurait réussi à obtenir des concessions qui lui permettront peut être de conclure une paix signée avec les Russes tout en réservant son point cle vue quant à la situation dan_> l'ouèst, c'est-à-dire en admettant provisoirement les " garanties " quant à la. Belgique et une attitude inébranlable au sujet de l'Alsace-Lor raine. D'autres journaux cependant, comme la Gazette de Francfort, le Bcrliner Tagellat et le Vorwaerts se montrent moins optimistes et parlent toujours d'une " crise grave " dont les pangermanistes sortiraient renforcés. Il y aurait une nouvelle crise de la chancellerie et on parlerait de nouveau du prince de Bùlow. Von Hert-ling parlera aujourd'hui (vendredi) au comité central du Reichstag. La situation militaire a peu changé. Les Italiens ont maintenu contre des contre-attaques autrichiennes leurs gains récents au mont Asolone et sur la basse Piave. La statistique sous-marine de la semaine passée est meilleure. EDe n'enregistre que la perte de six navires de plus de 1.600 tonnes, deux de moindre tonnage, deux chalutiers et cinq attaques repouss sées. o—o L'attitude du Vatican Rome, 13 janvier.— L'Osservatvre ro-mano, après avoir fait remarquer que depuis trois ans le Saint-Siège observe, non pas une neutralité, mais une rigoureuse impartialité à l'égard des belligérants, écrit : Le Saint-Siège n'entend pas abandonner cette ligne de conduite à la suite des récents faits diplomatiques et des déclarations du Premier anglais et du président des Etats-Unis. Ce serait une grande erreur de croire que le fait que le Saint-Siège a relevé avec complaisance la concordance et la parfaite harmonie existant entre ces déclarations et le mémorable document du Souverain Pontife implique qu'il ait l'intention de faire pression sur l'un ou l'autre parti pour soutenir ou appuyer des propositions concrètes et d'abandonner ainsi la ligne de conduite qu'il s'est imposée. — Havas. o—o LA METROPOLE EST EN VENTE CHEZ M. E. J. BLOGG : tio, BRIXTON HILL S.W. Libérations de déportés belges Hommages de gratitude beige Sous ce titre, La Ep-oca, de Madrid (6 janvier 1918), publie les lignes suivantes : S. M. le Roi vient de recevoir avec joie un télégramme de la légation d'Espagne à Bruxelles. Il annonce que, le 1er janvier, sont arrivés dans la capitale 46 déportés, rapatriés à la demande de notre Souverain. Les libérés manifestent la plus vive reconnaissance.Malheureusement, le comte d'Oultre-rnont manque. Il est mort un peu avant d'arriver à Bruxelles. Alphonse XIII a reçu aussi, à l'occasion du renouvellement de l'année, des félicitations de la part du bourgmestre et du Conseil municipal de Bruxelles. Ce télégramme s'est fait aussi l'écho de la sympathie et de l'affection que le peuple belge a vouées à notre Souverain. ——o—o Le ravitaillement belge et la ville de Bruxelles L'administration communale de Bruxelles a reçu, le 28 décembre 1917, dans les salons de l'hôtel de ville, les membres du Comité hispano-néerlandais pour le ravitaillement de la Belgique et du Nord de la France. Les délégués étaient venus des points les plus éloignés des territoires d'étape, dans lesquels ils accomplissent leur difficile mission. C'est la première fois, depuis la constitution du Comité hispano-néerlandais, qu'une rencontre amicale est ménagée à Bruxelles entre les collaborateurs étrangers et belges de la même œuvre humajnitaire. M. Steens, ff. de bourgmestre, entouré des échevitis, a reçu les délégués et leur a exprimé les sentiments de profonde gratiutde de la population belge fonde gratitude de la population belge l'administration. Le marquis de Villalobar, ministre d'Espagne, et M. Vollenhoven, ministre-résident des Pays-Bas, hauts protecteurs du Comité, assistaient à la réception, à laquelle participèrent également M. G. C. V. Langenbergh et M. P. Saura, directeurs du Comité, M. A. J. van Maas-dyk, membre, M. Jules Anspach, délégué du Comité national de secours et d'alimentation près du Comité hispano-néerlandais, MM. Baetens et Jeinssen, délégués de la Commission for Relief in Belgium, et tous les délgués hollandais et espagnols. Après les discours de bienvenue, M. Desmarez, archiviste de la ville, a fait une conférence sur le passé de Bruxelles et de la Belgique ; le thé fut servi ensuite et les autorités belges fraternisèrent longuement avec les délégués étrangers. o—o—— Les millions allemands La thèse Bolo L'argument défensif de Bolo est, en substance, le suivant : "Les fonds que j'ai retirés des banques d'Amérique pour l'achat du Journal m'appartenaient en toute propriété et n'étaient pas de l'argent allemand. Je les avais déposés avant la guerre dans une banque d'Anvers. Lorsque cette ville fut occupée par les Allemands, je songeais à sauver mon bien, Je chargeai les banques américaines de retirer ces fonds par l'intermédiaire de la Deutsche Bank et de faire, pour la réussite de l'opération, les virements nécessaires. Mon voyage aux Etats-Unis, en février-mars 1916, avait pour but de les retirer des banques américaines pour en consacrer une partie importante à l'achat du Journal, et aussi pour passer certains marchés relatifs à l'achat de papier journal dont la disette commençait à se faire sentir en France." Telle est la thèse soutenue jusqu'ici par Bolo et qu'il se propose de soutenir encore devant ses juges. o—a- La fondation Rockfeller M. John-D. Rockfeller a envoyé un chèque de cina millions et demi de dollars à la fondation Rockfeller, pour faire face à l'accrois-ment des dépenses des travaux d'utilité publique pendant la guerre. La plus grande partie des revenus de la fondation sont consacrés à l soulager les infortunes causées par la guerre CAILLAUX, L'ALLEMAND LES SENSATIONNELLES DEPECHES AMERICAINES Les télégrammes de Eernstorff L'ambassade des Etats-Unis à Londres a communiqué mercredi que le département d'Etat de Washington a communiqué à la presse deux télégrammes chiffrés adressés par le comte Bernstorff. à son gouvernement le 4 février 1915- Voici le texte du premier télégramme : I N. 178. — Buenos-Ayres télégraphie ce qui suit : N. 22. — Caillaux a quitté Buenos-Ayres après un court séjour et part directement pour la France, évidemment à cause du scandale (ici un groupe indéchiffrable) qu'il regarde comme une attaque personnelle contre lui. Il parle avec mépris du président et des autres membres du gouvernement français, à l'exception de Briand ; il se rend parfaitement compte de la politique de l'Angleterre, il ne prévoit pas le renversement complet de la France et voit actuellement dans la guerre une lutte pour l'existence de la part de l'Angleterre.Quoiqu'il^ ait beaucoup parlé des indiscrétion et de la politique maladroite de la Wil-helmstrasse et qu'il ait déclaré croire aux atrocités allemandes l'orientation de sa politique s'est beaucoup transformée. Caillaux fit bon accueil aux services indirects que je lui fis mais appuya sur toute la prudence dont il devait faire preuve puisque le .gouvernement français, disait-il, le surveillait, même ici. Il nous mit en garde contre les éloges excessifs parus à son égard dans nos journaux et particulièrement dans la Neue Freie Presse et désirait, d'autre part que l'accord méditerranéen-marocain soit l'objet de nos critiques hostiles. Nos éloges rendent sa situation difficile en France. La réception faite ici à Caillaux fut froide et son rapport à propos du Brésil n'offrait rien de nouveau. A son retour en France il commencera par résider dans sa circonscription électorale. Il craint Paris et le sort de Jaurès. — (Signé) : BERNSTORFF.II Le second télégramme portait le texte suivant : N. 202. — Attaché naval au chef de l'Etat major naval : La Havane télégraphie : " Télégrammes de Toll, Rio de Janeiro. " Le steamer Araguay a quitté Buenos-Avres le 30 janvier. Le capitaine transporte des papiers très importants. Capture très désirable. Caillaux se trouve à bord. En cas de capture, Caillaux devrait, sans qu'on l'importune, être traité avec courtoisie et considération. Pouvez-vous informer nos croiseurs? — (Signé) : BERNSTORFF. Une consigne de presse L'ambassade américaine fait observer que le 6 juin 1917 la censure allemande adressa la notice suivante à la presse al-mande:Pour des raisons politiques il est requis de la façon urgente que rien ne soit écrit au sujet de l'ancien premier ministre de France Caillaux et que son nom ne soit mentionné en aucune circonstance. Le dossier de Florence Le dossier qui, à la requête du gouvernement français, fut extrait du coffre-fort loué par Mme Caillaux dans un banque florentine contenait entre autres papiers, toute une liste de personnalités politiques que Caillaux se proposait d'exécuter une fois arrivé au pouvoir. Une autre liste indiquait les noms des personnalités dont Caillaux voulait s'entourer. Le général Sarrail devait devenir généralissime, le général Faury, gouverneur de Paris, M. Ceccaldi, avocat de Caillaux, préfet de police, etc. La dictature Caillaux C'est de ce même paquet de documents qu'on a extrait aussi le plan Caillaux pour la dictature militaire du général Sarrail (rappelé* récemment de Salonique). Le premier acte dt la dictature était l'arrestation de M. Poin-caré, de M. Briand et de tous ceux d'importance qui ont siégé au gouvernement pendant' la guerre. La Chambre française devant être dissoute et le Sénat réduit à une petit groupe de fidèles qui auraient nommé une commission dictatoriale.L'offensive simulée Avec la connivence de l'Allemagne une offensive générale devait être simulée, offensive qui aurait échoué et à la suite de laquelle l'Allemagne aurait offert des conditions de paix que la France aurait aussitôt considérées. En vertu d'un arrangement préliminaire, la France recevait en retour une partie de la Lorraine sur l'engagement d'abandonner l'Angleterre et de constituer avec l'Italie un bloc latin qui, peu de temps après, devait conclure un pacte avec les Empires du Centre pour former une Fédération des Etats d'Europe dont la Grande-Bretagne et la Russie auraient été exclues. Le Sccolo fait remarquer que tout cela concorde de façon étonnante avec les témoignages italiens sur la propagande de Caillaux en Italie et a laquelle il fit allusion autant que la censure le permit. Plusieurs des personnalités avec lesquelles Caillaux s'entretint ont été arrêtées en connection avec l'affaire Bolo. La thèse de Caillaux est que les intérêts français et italiens étaient diamétralement opposés à ceux de l'Angleterre. Dans le coffre-fort se trouvaient des bijoux et des dentelles pour une valeur de 500.000 francs et un grand nombre de valeurs anglaises, portugaises et russes ainsi que des documents relatifs à l'affaire d'Agadir qui appartiennent aux Affaires étrangères. Caillaux en Argentine Caillaux fut en Argentine et au Brésil fin 1914 et début de 1915. Il était parvenu à se faire délivrer une mission par M. Thompson, ministre du Commerce, et, à, la faveur de cette mission, se livra là à la même campagne qu'en Italie. Il y racontait que la guerre était le fait de Delcassé qui ne pardonnait pas à l'Allemagne de l'avoir jeté par terre après Agadir; qu'une entente franco-allemande serait une bénédiction. Il y affirma qu'après la bataille de la Marne l'Allemagne était prête à accepter les conditions françaises pour avoir les mains libres du côté de l'Angleterre. La fuite en aéroplane On raconte que les amis de Caillaux l'engagèrent à fuir, que ce dernier répondit qu'il en avait le temps. II songea, paraît-il, à s'échapper en aéroplane. Caillaux en prison Caillaux est au régime des prisonniers politiques. Il peut donc faire venir ses repas du dehors. Entre autre livres il a pris les Fleurs du Mal de Beaudelaire,et la Guerre des Mondes de H. G. Wells. Il est surveillé nuit et jour avec la plus extrême vigilance. Caillaux dort bien, écrit beaucoup et a le sourire. Loustalot et Paul Comby arrêtés Deux nouvelles arrestations ont été faites sous l'inculpation d'intelligence avec l'ennemi. Mercredi matin M. Loustalot, député des Laudes, dont l'immunité parlementaire avait été suspendue en même temps que celle de M. Caillaux, fut arrêté et le soir du même jour M. Paul Comby, un ex-avocat, se vit, à sa grande surprise transporté à la prison de Santé. Suivant le rapport du général Dubail, gouverneur militaire de Paris, Loustalot et Comby présentèrent Cavallini (i'ex-député italien, qui servit d'intermédiaire entre Bolo et l'exkhédive), à Caillaux. Ils partirent à deux pour la Suisse et y furent reçus par Cavallini qui leur ménagea une entrevue avec l'ex-khédive.La trahison établie La Daily Chronicle tire les conséquences suivantes dés sensationnelles révélations de M. Lansing. L'ambassadeur allemand à Washington transmet à son gouvernement un télégramme du ministre allemand à Buenos-Ayres. Ces télégrammes étaient confidentiels et ne furent certainement pas envoyés pour incriminer M. Caillaux; la présomption de leur véracité est donc faite. D'après le premier de ces télégrammes, M. Caillaux conversa secrètement avec leur auteur, l'ambassadeur allemand à Buenos-Ayres, et la substance de sa conversation, qui était une intrigue avec l'ennemi, est rapportée.Deux points se trouvent en question : 1. M. Caillaux conversa secrètement avec le ministre allemand ; 2. Il parla trahison avec lui. Mêpie si le second point était nié et prouvé être faux, le premier, on le voit, constitue un acte de trahison, à moins qu'on le nie et qu'on prouve également qu'il est faux. Car le ministre allemand représente le gouvernement allemand et converser en secret avec un gouvernement ennemi pendant la guerre est commettre un acte de trahison. Le poids de la réfutation dont M. Caillaux se voit ainsi chargé est très lourd. Pour qui connaît la grande réserve avec laquelle la presise anglaise traite toutes les questions soumises à la justice, cet exposé de la Daily Chronicle est particulièrement caractéristique.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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