La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 08 Mei. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52g73p/
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LA MÉTROPOLE I[ ONE PENNY CINQ CENTIME» Mffiinm VIJF CENT pTUin: DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 »h. ; 3 mois, 9 sh. 24me ANNEE MARDI 8 MAI 1917 No. 128 LA GRANDE GUERRE Une brèche dans la ligne Siegfried L'UNITE DES FRONTS DE L'OUEST L'Autriche et la paix I. Les résultats du nouveau mouvement pensif français se prononcent de plus en plus. Au nord de Soissons les Allemands ont lancé de nombreuses contre-jaques en masses mais sans le moin-lre résultat. Ces réactions se manifestent en particulier dans la région de Laffaux, au nord de la ferme de Froid-mont, au nord de Braye-en-Laonnois et au nord-est de Crouy. Toutes les captu-es furent maintenues dans leur entier; en prenant comme un tout les opérations exécutées le 4 et le 5 mars en harmonie avea les opérations de l'armée britannique, elles se résument par la capture de la crête sur laquelle se trouve le chemin des Dames, et qui s'étend sur un front de trente kilomètres. Au cours de la journée de dimanche le terrain capturé fut encore étendu et par des opérations locales plusieurs poirfts stratégiques au nord du moulin de Laffaux et au nord de Braye-en Laon-nois furent capturés. Le duel d'artillerie continue avec violence dans la région du chemin des Dames et dans le secteur de Craonne, où les Allemands contre-atta-quent avec l'apreté du désespoir. ; Le nombre des prisonniers s'élevait dimanche soir à 6.100. Un corps d'armée opérant dans le nord de Braye-en-Laonnois captura à lui seul 1.800 prisonniers et s'empara en même temps, sur un front de quatre kilomètres, d'à peu près toute la ligne " Siegfried ". Sur le front britannique des progrès ont été faits au nord du bois d'Havrin-court et dans le voisinage de Fresnoy. Nous avons dit hier qu'une nouvelle conférence inter-alliée avait eu lieu à | Paris sous la présidence de M. Lloyd iGeorge. Le premier britannique, rompant avec toutes les traditions, avait invité lé® délégués à son petit déjeuner où, dans les termes du Figaro, " il leur fit les honneurs du " bacon " et du thé de Ceylan. Au lieu de boire çles toasts on les mangea ". Au cours d'un lunch au ministère des Affaires étrangères, M. Ribot, chef du cabinet français,fit une déclaration solennelle et emphatique dans laquelle il dit que les Alliés, que la guerre a unis, ne se sépareront pas quand la paix sera déclarée parce que les souvenirs qu'ils partageront seront ineffaçables et "ce sera leur devoir de défendre contre tout retour à la barbarie ce qu'ils ont sauvé au prix de tant de sacrifices et de tant de souffrances. M. Ribot fit ressortir que la guerre avançait progressivement vers sa fin et fit un contraste entre la situation relativement avantageuse d'aujourd'hui et la situation d'il y a un an. Alors la France devait repousser l'offensive allemande et était forcée de faire des prodiges de vaillance et d'habileté pour défendre et sauver Verdun. Cette année nous forcions les Allemands à battre en retraite et ils avaient été forcés, non seulement h battre en retraite de la ligne Hindenburg, mais par la pression des Anglais et des Français, ils avaient dû Appeler toutes leurs réserves et de céder 3e plus en plus malgré leur formidable îrtillerie. Au cours des dernières semai-*S plus de 40.000 prisonniers et plus de )0û canons avaient été capturés. Quels ;ns de triomphe auraient été jetés en Al-emagne si les Alliés avaient dû aban-lonner de pareils trophées et en même emps à àe rejeter derrière les lignes luils avaient défendues jusqu'ici. Continuant, M. Ribot dit encore : -unité de front est si complète entre °us et les troupes britanniques qu'on e pourrait la désirer plus complète puis-ue sous la- direction acceptée du géné-'lissime de l'armée française les deux "fiées travaillent et luttent sur le mê-16 plan et sont animées de la même ar-eur et obéissent à la même pensée, ous verrons sous peu se produire sur s autres fronts la même unité d'action : les mêmes succès grâce à la bravoure : à la ténacité de nos alliés. Nos rivali tés UU passe icpaidisauii dans notre sollicitude de gagner une victoire commune. L'Allemagne commence à s'inquiéter sérieusement des tendances de l'Autriche à abandonner une lutte désormais désespérée en faisant la paix avec la Russie, sans s'occuper de son alliée allemande. Le baron Hertling, président du conseil des ministres de Bavière a été envoye à Vienne dans le but évident de renforcer les liens avec l'Autriche. Cette visite semble avoir réussi, du moins au point de vue allemand. Dans tous les cas les agences allemandes de Suisse répandent la nouvelle que les conversations du baron Hertling avec les principaux politiciens austro-hongrois ont établi le fait qu'il n'y a pas de divergences d'opinion au sujet de la paix entre Vienne et Berlin. , Les journaux de Vienne s'efforcent entretemps de faire ressortir qu'une paix victorieuse est imminente. Le succès des sous-marins, dit la Reickspost, combinés avec les événements de Russie justifient l'espoir de la conclusion d'une paix prochaine et satisfaisante. Le journal croit que, ceux qui détiennent le pouvoir en Russie ne pourront plus longtemps garder les rênes du pouvoir. La Russie, ajoute-t-il, ne pourra s'opposer longtemps à la paix par suite du mouvement de l'Ukraine, qui cherche à établir son indépendance. Les 22 millions d'habitants de l'Ukraine cherchent à devenir libres et à se faire reconnaître comme une nation à part. o—o Une protestation papale De source bien informée, on annonce que les cardinaux Amette et Luçon ont, dans une lettre au Pape, établi un rapport sur les violences et les dévastations commises par les Allemands dans les régions qu'ils durent abandonner devant l'offensive anglo-fran-çaise.Cette fois, le Pape, dans sa réponse, dé-jâlorera hautement les infamies et les crimes contre le Droit et l'Humanité ; on croit que l'indignation pontificale prendra la forme d'une lettre encyclique aux évêques de France. o—o L'armée de manœuvre à "Hindenburg a fondu D'après des nouvelles reçues par voie indirecte, de Berlin, il régnerait depuis quelques jpurs dans les sphères politiques berlinoises une très vive inquiétude causée par les événements militaires, qui ont pris une mauvaise tournure, et par la crainte de graves événement à l'intérieur. U11 rapport envoyé du quartier général au gouvernement, touchant les opérations sur le front occidental est très pessimiste. Les conclusions en sont graves. Il paraît que les contingents qui devaient servir à former une armée de manœuvre sont en grande partie anéantis. Dans les hautes sphères de l'Allemagne, on considère comme décisive la bataille sur le front occidental et on sait que les Alliés préparent une nouvelle poussée en avant. Il paraît que non seulement Hindenburg n'est pas en mesure d'attaquer, mais qu'il ne peut même plus soutenir que difficilement les attaques de l'adversaire. o—o Prochaine manifestation de l'emnereur Charles La Nouvelle Gazette de Zurich annonce que la session de la Chambre autrichienne sera ouverte, le mois prochain, par un discours au trône, que prononcera l'empereur Charles en personne. Habituellement, ce cérémonial n'est observé que pour une Chambre nouvellement élue. Or, les députés qui vont se réunir sont les mêmes qui avaient été mis en congé au printemps de 1914. L'intention de l'empereur est probablement de faire une manifestation pacifique à l'adresse de la Russie. La Chambre s'associerait d'autant plus volontiers à cette démonstration qu'elle compte une majorité de députés slaves et qué les députés allemands ux-mêmes représentent des régions fortement éprouvées par la famine et extrêmement lasses de la guerre. » La Conférence * de Stockholm. Une déclaration de M. de Brouckère Amsterdam, 1er mai.— On mande de Copenhague au Berliner Tageblatt que le socialiste belge de Brouckère, passant par Stockholm en route pour Pétrograde, a déclaré qu'aucun socialiste belge ne. prendrait part à une conférence où figureraient les socialistes allemands.— Agence Radio. ' « • • Les délégués allemands Zurich, 3 mai. — Un télégramme de Berlin à la Strassburger Post dit que le député socialiste Ebert s'est exprimé avec beaucoup d'optimisme sur les perspectives de la conférence de Stockholm. La députation allemande, très nombreuse, sera ainsi composée : Scheide-mann et Ebert, pour la majorité ; Her-mann et Muller, représentant la direction du parti ; Legien, Bauer et un troisième délégué, pour les syndicats ; David, Naske et Gradnauer, représentant la fraction du Reichstag ; enfin, Haase, Bernstein et Ledebour, pour l'Union socialiste du travail. Le voyage aura lieu très prochainement. r\ La prochaine guerre Amsterdam, 4 mai.— Dans la discussion au Reichstag du budget de l'Ecole d'officiers de Lichterfelde, le général von Stein, ministre de la Guerre déclara : Je ne caresse pas l'espoir que la guerre sera suivie par une paix internationale. Aussi longtemps que les intérêts des nations seront contradictoires, il y aura des guerres. Les perspectives d'une paix éternelle ne sont pas très brillantes, lorsque deux grands peuples qui, jusqu'ici, ne pensaient pas à maintenir de grandes armées commencent (sic) à les créer. Conséquemment, après la guerre, nous aurons le devoir de nous garder et de conserver, pour nos descendants, ce pourquoi nous avons combattu. — Reuter. o—o Un discours de M. Maura M. Maura, chef du parti conservateur espagnol, a prononcé à Madrid un grand discours sur la politique générale de son pays, : qui a fait quelque sensation. Comme on pouvait s'y attendre, l'orateur a affirmé avec vivacité que l'Espagne devait rester neutre et qu'aucun directeur politique ne saurait prendre " la responsabilité maudite " de l'entraîner à la guerre. Il a formulé sur le blocus exercé par l'Allemagne quelques phrases indispensables, le qualifiant de " véritable asphyxie des neutres ". 11 a également rappelé les affinités de race et d'intérêts qui lient l'Espagne au groupe occidental des nations européennes, ■et particulièrement à l'Angleterre et à la France. Mais, cela dit, M. Maura a laissé échapper des paroles que l'on peut considérer au moins comme étranges. Il a évoqué les prétentions espagnoles sur le Maroc et même sur Gibraltar, traçant ainsi un programme de revendications territoriales au détriment de la France et de l'Angleterre dans le moment même où il se prononçait pour la neutralité absolue de son pays. Il a parlé des " injures reçues " et, en s'exprimant de la sorte, il ne faisait pas allusion à la façon dont l'Allemagne traite les nations neutres. Il a même été jusqu'à dire que, dans les heures difficiles, l'Allemagne n'a jamais offensé l'Espagne et que celle-ci ne saurait, en conséquence, rompre avec elle. Ce langage, assurément, ne reflète que l'opinion d'un parti dont nous connaissions 1 clepuis assez longtemps les sympathies germanophiles. Il n'engage pas en soi le gouvernement espagnol, mais on peut regretter la coïncidence qui fait qu'il a été tenu alors qu'un ministère nouveau vient de succéder à celui du comte de Romanones. Consciente de sa dignité et de ses droits menacés, l'Espagne avait élevé contre la piraterie allemande une protestation aussi modérée que motivée. M. Garcia Prieto, l'actuel chef du gouvernement, n'a pas cru devoir sanctionner de son autorité la note adressée par son prédécesseur à l'Allemagne. Et vôici que déjà son attitude hésitante inspire à tout un parti, qui a toujours témoigné à l'Entente de la méfiance et même de l'antipathie, l'expression de sentiments que leur forme tout au moins rend déplacés, pour ne pas dire plus. Il appartient au peuple espagnol de faire connaître s'il permettra plus longtemps à de pareils conseillers de faire entendre leur voix à ceux qui ont assumé la direction de la politique extérieure. La situation en Russie Déclaration du ministre de la guerre Petrograde, s mai. — A la conférence du gouvernement provisoire et du comité temporaire de la Douma, les membres du gouvernement présentèrent l'un après l'autre une exposé détaillé de la situation et ne tentèrent pas de dissimuler son caractère sérieux. Le prince Lvoff déclara nettement que le gouvernement était prêt à démissionner en faveur de tout parti que se sentirait plus fortement soutenu par le peuple. M. Goutchkoff, ministre de la Guerre, fit une déclaration sans ambages au sujet de la situation au front. "L'état de choses est très grave, dit-il. L'état acuel de l'armée fait naître la plus grande anxiété. De mesures immédiates sont nécessaires pour restaurer la discipline et relever le moral." Le ministre fit ressortir l'opinion que la situation n'est nullement désespérée, mais que si les conditions actuelles persistent, elles peuvent provoquer des résultats fatals. " Les masses populaires, dit-il, parlent de la paix d'une façon trop simpliste. Elles pensent qu'on peut arriver à la paix simplement en mettant bas les armes. Au lieu d'enthousiasme et de confiance, de telles paroles causent de la désorganisation et de la dépression parmi les soldats. En conclusion, M. Goutchkoff insista sur ce point que la Russie ne poursuit aucune conquête et il exprima la croyance que des idées annexionnistes ne tenteraient personne à l'heure actuelle. — Daily Chronicle. * * * Un appel belge Pétrograde, 6 mai. — Une réunion du Conseil des cosaques a adopté une série de résolutions dont l'une déclare nettement que des démonstrations de rues en armes et sans armes contre le gouvernement consti-i tuent des actes de traîtrise contre la liberté 1 russe. La Gazette de la Bourse publie un vibrant appel au peuple par M. de l'Escaille, conseiller à la légation belge, décrivant les souffrances de la Belgique rappelant aux Russes comment leur cause fut suivie par le sacrifice de oe pays et faisant appel aux 70 millions de Russes pour qu'ils aident à sauver les 7 millions de Belges en esclavage qui tinrent la parole qu'ils donnèrent comme citoyens libres.— Reuter. o—o La liquidation des entreprises françaises en Belgique Voci le texte de l'arrêté allemand en date du 15 avril concernant la liquidation des entreprises françaises en- Belgique : Irrêté concernant la liquidation d'entreprises françaises. Article unique. '— Les dispositions de l'arrêté du 29 août 1916, concernant la liquidation d'entreprises britanniques, (Bulletin officiel des lois et arrêtés, n. 253), sont, par voiie de rétorsion, déclarées applicables : a) aux entreprises dont le capital appartient en majeure partie à des sujets français ; b) à celles dont la direction, ou la surveillance a, en ce moment, ou bien a eu jusqu'au début de la guerre son siège en territoire français ; c) à =toute participation française à une entreprise, et d) aux .biens français de toute espèce. Bruxelles, le 15 avril 1917. Des Generalgouverneur in Belgien in Vertretung, VON ZWEHL, Gener.al der Infanterie. * » «■ Les entreprises françaises en Belgique sont donc mises sur le même pied que les entreprises anglaises. Seules les entreprises allemandes resteront pour la plus grande satisfaction de nos excellents naturalisés et autres Allemands de Belgique (voir loi Delbruck), qui, eux, au moins, pourront continuer leurs "be-dides avaires " pendant que Belges, Anglais et Français essaieront de se remettre à flot., s'ils ont de l'argent! Les Allemands d'Allemagne et leurs amis de Belgique qui se démènent de 'a façon que l'on sait sont plus fort que nous, c'est manifeste. Cependant, si les gouvernements anglais et français voulait bien, dès à présent, dire au gouvernement belge qu'ils entendent voir indemniser leurs nationaux expropriés en Belgique, peut-être la malice allemande serait-elle tournée. Toutes les entreprises des Allemands et des naturalisés en Belgique pourraient servir à indemniser les Français et les Anglais. Le général Tombeur au Havre Mercredi dernier, 2 mai, le gouvernement belge a reçu officiellement à l'Hôtellerie de Sainte-Adresse (Le Havre) le général Tombeur, le vainqueur de Ta-bora.Le général Jungbluth représentait S. M. le roi Albert. De nombreuses . personnalités belges et havraises, tant militaires que civiles, étaient présentes. M. Renkin, ministre des Colonies, a prononcé un discours de bienvenue au nom du gouvernement belge. Le général Tombeur a répondu en exaltant le courage des troupes belges. n—n La mort de von Bissing A propos des funérailles Un organe de la " Kommandantur " de Bruxelles a publié une relation des funérailles du gouverneur général von Bissing, dans laquelle on discerne, très aisément, la profondeur de la haine amassée dans le cœur des populations contre les procédés de gouvernement du défunt. Le cortège qui conduisit le corps de von Bissing à la gare du Nord à Bruxelles, était composé uniquement, outre l'escorte militaire, de personnalités allemandes et des représentants des pays neutres. La feuille teutonisée qui les énumère ne cite la participation d'aucun représentant d'un corps constitué belge, ni la présence d'aucune sommité nationale. Cette abstention à celle seule, est déjà une éloquente manifestation des sentiments du peuple. Mais le rédacteur à la solde des Allemands, éprouve^ à ce point la sensation de l'hostilité ambiante qu'il oroit devoir plaider, en termes d'une modération calculée, les circonstances atténuantes en faveur de la mémoire du défunt : " L'attitude de notre population, écrit-il, a été ce qu'elle devait être : correcte et déférente devant la mort-Il faut dire du reste que, si la masse n'a jamais vu dans le feu gouverneur général que le chef- sévère et investi de pouvoirs redoutables du -gouvernement occupant, nombre de Belges ont eu recours à lui dans des circonstances parfois tragiques ". Oui, hélas! le nombre des Belges qui durent demander au proconsul allemand la grâce d'un des leurs, est élevé, trop élevé, malheureusement. Mais ce fait établit la férocité du régime. Les Belges, malgré tous les souvenirs * sanglants qui se pressaient en leur mémoire en voyant passer- le cortège funèbre, sont restés corrects et déferents. Déférents, non pour le mort mais pour la majesté de la mort. C'est ce que la presse teutonisée a souligné elle-même, peut-être sans s'en rendre compte. Lorsque plus tard les passions se seront apaisées, dit encore la feuille teutonisée, et que l'histoire aura fait la mise au point de toutes choses, le monde connaîtra qu'à maintes reprises son intervention énergique (de von Bissing) a eu pour la population belge d'heureuses conséquences. " Pour caractériser la méthode du feu gouverneur général, il nous suffira d'ailleurs de rappeler que le reproche lui a été fait d'un esprit de conciliation excessif." Un violent et un cruel trouve toujours un exalté plus féroce pour lui reprocher sa tiédeur et sa mansuétude. Ainsi de von Bissing.Mais si le gouverneur général, après les réquisitions et les saisies, près l'anéantissement de l'industrie, après les incendies et les pillages, après les fusillades et surtout après les déportations en masse, reste le type de- l'Allemand modéré, quelle idée le monde doit-il se faire d'un von Bissing exalté ! • • • La mémoire du bourreau ne périra pas Le New-York Herald du 23 avril 1917, commentant la mort de von Bissing, gouverneur général du territoire belge occupé par les Allemands, écrit : "Il ne sera pas nécessaire d'élever un monument à von Bissing pour perpétuer la mémoire du gouverneur de Belgique. Dans tous les temps on se souviendra de lui comme du bourreau de la Belgique, comme l'une des figures les plus exécrées de la guerre. Von Bissing était le rouage d'une machine ayant pour unique fonction d'écraser dans une soumission abjecte le peuple que l'autocratie allemande trompa d'abord et conquit ensuite. Il avait la seule pensée de tenir, comme Allemand, les Belges sous sa botte. Il remplit bien la tâche pour laquelle il avait des dispositions particulières, que ce fut pour affamer les Belges ou pour assassiner les infirmières anglaises. " Le nom de von Bissing sera, dans l'Histoire, pour le peuple belge, le pendant de celui du efue d'Albe." Jugement sévère, mais combien adéquat à la triste vérité.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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