La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 07 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rr3p/4
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LA METROPOLE I ROYAUME-UN1 : ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT EÛNTINENT : DIX CENTIM D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS:] 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. I OQme ANNEE VENDREDI 7 AVRIL 191' TVTO. Q <y I LA GRANDE GUERRE I CALME DEVANT VERDUN I Avance contre Kut I ENCORE UN ZEPPELIN le général Lake, qui a pris la succes-» du général Aylmer dans le com-indement de l'armée du Tigre en-fée sur le front de Mésopotamie au :ours du général Townshend, assiège Kut-el-Amara depuis le 5 décembre 15, a transmis hier d'excellentes nou-les sur ses opérations. Il rapporte 'il a attaqué mercredi à 5 heures du tin la position retranchée occupée par Turcs à Umm-el-Hannah et qu'il l'a evée. " Les opérations, télégraphie-, se poursuivent d'une façon satis-santeCes nouvelles font renaître l'espoir de ir le général Townshend et ses trou-s relevées de leur situation difficile, voir reprise la marche des forces itannique sur Bagdad, et enfin, pai ir jonction avec l'armée russe du ucase, présentement campée à Mush voir entreprise une vigoureuse campe contre les Ottomans, par l'Asie ineure. La position d'Umm-el-Hannah, site sur la rive gauche du Tigre, à une «laine de kilomètres de Kut, est h fflière et peut-être la plus formidable celles élevées par les Turcs entre Tarée de secours britannique et son ob-:tif immédiat. Son grand avantage, au point de vue l'ennemi, est de ne présenter qu'ur ont étroit de deux kilomètres à peine, mpris entre le fleuve et les marais de iwaicha, et d'être par conséquent à bri de tout mouvement enflanquant. le doit être attaquée de front et dans pays aride, où l'eau est rare et où opérations sont encore compliquées ' des crues périodiques qui durenl pent, au printemps, de mars" à mai. Enlèvement d'une telle position récla- - donc des qualités de courage et de 'sevérance extraordinaires, et une rabinaison parfaite de tous les élé- enfs de succès; et il est satisfaisant de ,fer qu'après l'échec du général Ayl- Çr le 21 janvier, qui put enlever la po- ®ni mais ne réussit pas à s'y main- nir> le général Lake rapporte qu'il poursuit " ses opérations. E" même temps que ces bonnes nou- "es, le War Office publie les dépêches gênerai Nixon sur les opérations en fsopotamie pendant la période d'avril septembre 1915. La nécessité de l'oc- pation de Nasiriyeh est indiquée par fait que cette base turque menaçait assora, et celle de Kut par le fait que •fte ville, au confluent du Tigre et du at-el-Hai, était le centre stratégique IUr le contrôle effectif de la partie sep- "tri°nale du vilayet de Bassora. On ne lnne cependant, dans cette dépêche, curie raison pour pousser au delà de W' CQmrr>e le Times en fait la remarie.''a situation devant Verdun est stagiaire. A l'ouest de la Meuse les emands n'ont plus bougé depuis mar-I ^ 'est les Français continuent leur .J^taque. Ils ont encore avancé . les tranchées de communication mandes au nord du bois de la Cail-ller,et °nt activement à l'ar- L;\?ennernie dans le secteur Douau-L jraux' ma's il n'y a plus eu d'ac-J *infanterie. £contre, en Lorraine, les Alle-r ,aPrès un violent bombardement et Sai'nfp113 franÇa'ses entre Arracourt jetitr ,'erma'n> ont lancé plusieurs L. .] ®ttaques d'infanterie en échelon ïmi f,S<leUrS P°'nts de ce secteur; l'en-Ktraiiil rePouss^ partout par le feu de |j?n j;U,s®.s et d'artillerie. |s tran ?!^Ue' bombardement français faete ! r,.ees ennemies devant Steen- Hn Woevrp Pn A rrrr\nr>c* ot eut- l'Aisne, violents bombardements des po sitions allemandes. L'ennemi a lanc vingt-deux mines dans la Meuse, mai sans aucun succès, car elles ont toute fait explosion devant le barrage érig par les Français pour protéger leur ponts et passerelles. Les aviateurs d nos alliés ont descendu trois avions en nemis, dont l'un à deux moteurs, aprè quinze combats aériens. Une de leur escadrilles a lancé quatorze obus su la gare de Nantillois et cinq sur les bi vouacs de Damvillers. Le première liste des pertes alleman des devant Verdun qui vient d'être pu bliée dans les journaux berlinois perme de se faire une idée de leur importance C'est ainsi que le 52me régiment d'in fanterie (Illme corps d'armée) a perd dans le premier engagement 170 tués 941 blessés et 181 prisonniers ou mari quants, soit un total de 1.292, représen tant près de 45 pour cent de l'effecti normal du régiment ! Darts un articl publié par la Miinchner Allgemein Rundschau un officier allemand exprim l'opinion que les Allemands finiront aprè tout par prendre Verdun, mais que mêm cette capture ne serait que la fin d'u seul chapitre. " Cette capture pourrai ouvrir la route de Paris " ajoute-t-il mais il faudra des années et de la pa tience pour y parvenir Et pendan ce temps-là, que feront les Boches Manger le cuir de leurs semelles? O ne peut pas avouer plus nettement qu'il ont perdu la partie. Une dépêche de Salonique annonc que des actions d'artillerie se sont pour suivies mardi sur la frontière bulgare grecque, suivies de petits engagement d'infanterie, au cours desquels les Fran çais firent quelques prisonniers. Le aviateurs allemands sont très actifs dan ce district. D'après des bruits venu de Bulgarie, le Dr. Ghenadieff, le che du parti stambouloviste, et sept autre membres de ce parti ont été arrêtés, sou l'accusation d'avoir conspiré contre 1 gouvernement. Le mécontentement pc pulaire augmente, à cause du manqu de vivres. En Russie, la débâcle de la Dvina commencé, la canonnade ainsi que 1 fusillade continuent dans le secteur non du front, et les aviateurs sont actifs En Galicie, une forte offensive autri chienne a été repoussée à l'ouest d Tarnopol, avec fortes pertes pour l'en nemi. Les Russes ont occupé le village de Svierzkovtze et les bois environnants Sur le front du Caucase, les Turcs, ap puyés par le feu du croiseur Breslai ont attaqué le flanc droit russe; ils on été repoussés avec pertes, et ont perdi du terrain sur leur centre. Un zeppelin isolé a de nouveau atta qué la côte nord-est de l'Angleterre mercredi soir vers 9 heures 50. Il fu immédiatement repoussé par la défense anti-aérienne, sans avoir, malgré le je de quelques bombes, pu faire de dégât: ou infliger de pertes. Une ruse germanique Les bâtiments français ayant l'ordre d< courir sus à tout périscope entrevu à h surface des flots, afin d'éperonner les sous marins ennemis, les Allemands se sorn imaginés de placer des manches de gaffe comme flotteur de leurs mines dérivantes Ils ont placé au bout de ces'gaffes'des boîte; métalliques, dans l'espoir que les chalutiers les torpilleurs ou les croiseurs les prendraienl pour des périscopes. Ils pensaient ains: attirer les navires sur leurs mines automatiques ; mais les Teutons en seront poui leurs frais, personne ne se laissera prendre aux " gaffes " germaniques. Un Prophète Dans le petit village que j'habite au nord de Londres, un des magasins les plus considérables et les plus considérés est la pharmacie.Et le " chemist " qui la tient procède de l'importance de son entreprise. Il promène sur le " Green " sa bonne figure et son ventre aimablement rondelet. Mais c'est surtoul vers le crépuscule que notre chemist fail son apparition, distribuant ses bonsoirs aux voyageurs rentrant de la City, pointant sor nez vers les étoiles, interrogeant les nuées Les mauvaises langues du cru ne man quèrent pas d'insinuer que ce qui poussai; notre bonhomme à faire ainsi de la météo rologie et clé l'astronomie d'amateur c'étai' une sacrée venette des zeppelins. Le pau vre avait-il fait, à ce sujet, des confidence: à ses intimes ? Ceux-ci l'avaient-ils trahi, 01 bien y avait-il là un simple cas de malveil lance. Je n'ai pas arraché la confessiox 4 au " chemist ". Et peut-être, au surplus, vivait-il heureux 3 dans l'ignorance sereine des on-dit. 5 Mais, lors de la dernière visite en granc è des zepps, il eut sa revanche. J e suis certair 5 que la chance l'a admirablement servi er l'occurrence. Elle le servit si bien qu'au jourd'hui notre homme passe aux alentour: du Green pour un monsieur très bien informé s Le train de 7 heures venait de rentrer s ramenant son contingent habituel de business r men et notre chemist arrêtait ses connais sances au passage. — N'avez-vous rien entendu dire, faisait il ? — A quel sujet ? — Au sujet de la visite des zeppelins ce t soir ? — Non, nous venons de Londres et n'a vons rien ouï dire. J — Les trains roulent encore ? , — Comme vous voyez. Avez-vous ap pris quelque chose ? — Oui, les Zeppelins sont annoncés £ — Il fait, en effet, un temps superbe : pa: de vent, pas de lune, pas de brouillard — Moi, fit-il, j'appelle cela un " rottei e weather " et un beau temps, de la pluie, di e vent, tout ce qui empêche ces maudit s monstres de venir. Et notre homme fouil e lait de l'œil les quatre coins de l'horizoï 1 tandis qu'on s'éloignait de lui avec un sou t rire. Or il advint, comme je l'ai dit, que le: Zepps nous firent visite cette nuit-là. E t quand on lut dans les journaux du lende 3 main que les précautions avaient été prise: à Londres à 9 h. 30 on fit ce rapprochement ^ Notre " chemist " était informé à 7 heures s soit deux heures et demie avant le public Donc il a en haut lieu des intelligences e Le lendemain, le " chemist " triomphan recevait au passage les congratulation: déférentes des gens du village. Et les mau s , vaises langues se sont calmées. Mais, moi, j'incline à croire maintenan I que seule la frousse a donné à notre homme 1 cette double vue. Seulement, ne dites pa: s que c'est moi qui vous l'ai dit. ® 1 Pickwick Les Socialistes Allemands. Le Vorwaerts, qui soutient les dissintsdi e de la " Sozialdemokratie ", mais qui resti '- néanmoins obligé de jouer son rôle d'organ< e officiel du parti, a paru hier avec sa premièri page entièrement remplie par une proclama a tion du comité directeur et de la commissioi a exécutive du parti. Cette proclamatioi ^ annonce la décision prise, par 30 voix contre 6, d'exclure dès maintenant du parti le: adhérents qui ont suivi Haase et ses 17 col lègues au Reichstag dans leur scission anti s militariste. La proclamation constate que les dissident: 3 ont constitué une organisation particulièri qui perçoit elle-même les cotisations de se. membres. Ce détail paraît avoir profondé t ment indigné les chefs de la majorité, qu t déclarent, en parlant de Haase et consorts j " Quiconque leur prête son concours s'exclut par là-même du parti." La proclamation ajoute qu'il est impossible de tenir une assemblée générale du parti en temps de guerre et qu'il faut rompre sans retard. L'attitude des dissidents est qualifiée de " désobéissance à la discipline ", de " manquement à la foi jurée " et de " trahison ". Le document contient encore ceci : " Nous avons besoin de toutes les forces réunies de notre organisation. Au lieu de travailler dans ce sens, quelques camarades aveuglés brandissent une torche de discorde dans l'édifice socialiste que des centaines de milliers d'entre nous ont édifié au cours de longues années de sacrifices et de travail. Le danger qui menace le parti est grand." -t Le Vorwaerts, répondant à ce manifeste, prend nettement fait et cause pour le nouveau parti. " Le ton de ce manifeste, écrit-il, soulèvera l'indignation de tous les socialistes."— Le général Zuppeli, ministre italien de la guerre, a donné sa démission et le général Morrone a été nommé à sa place. Le roi Victor a fait droit à la demande du général Zuppeli et l'a autorisé à reprendre sa place au front. Les Etats-Unis et la Belgique. Un Parallèle Le professeur J. M. BaJdwin, le distingué psychologue américain, qui est un ancien et intime ami du président Wilson (sa fille assista au mariage de Miss Wilson' , a /ait au correspondant parisien de la Tribune de New York, des déclarations qui valent vraiment d'être rapportées. Les choses en sont arrivées à un point où le silence deviendrait coupable, a déclaré l'éminent savant américain. Tout patriote doit à son pays d'élever la voix 1 en faveur de l'honneur national et du droit des nations. En ce qui concerne L l'honneur national (américain), il a été trahi et souillé. Le gouvernement (amé-, ricain) a accepté de l'Allemagne des ^ ! excuses qui, dans la vie privée, auraient ( été repoussées avec mépris par tout hon-1 nête homme ; il a même suggéré de son propre mouvement des raisons pour pallier les attentats les plus bas aux engagements pris et à la foi jurée, et il a cherché à sauver les apparences par des sévérités verbales accessoires et le châtiment timide d'attachés, alors que le principal personnage—Bernstorff—est resté impuni, guidant et dirigeant une guerre de corruption, de traîtrise et d'insulte directe.... Nous : sommes déjà incroyablement déshonorés. Le nom de notre pays est aujourd'hui et 1 partout le synonyme de lâcheté, de mercantilisme et d'hypocrisie. Je dis tout ceci de propos délibéré, après avoir, pendant tous ces derniers mois, dans de nombreux centres et dans de nombreux milieux ; sociaux, péniblement cherché à expliquer avec quelque apparence de raison l'inertie 1 morale de notre pays et sa lâche soumission ' à l'outrage. Le président, dit-on, a évité la guerre. x Oui, il l'a évitée. Et la Belgique aurait pu en faire autant. La Belgique aurait eu mille fois plus de raisons que nous de se ; soumettre à l'intimidation et à l'agression t germaniques. Mais la glorieuse Belgique n'a pas placé la paix au-dessus de la bonne ' foi, ni le confort matériel au-dessus de l'intégrité de l'hériage de ses enfants. En ce qui concerne le droit international, la cause est tout aussi mauvaise.... Le : règlement de l'affaire du Lusitania de-s meure fixé dans le lugubre reflet d'événements subséquents. Pourquoi ne connaissons-nous pas les conditions allemandes auxquelles notre président a acquiescé ? Et pourquoi cette " victoire diplomatique " a-t-elle été suivie par un nouvel accès de la rage diabolique sur mer ? Le pays doit chercher conseil en lui-même. Il doit demander toute la vérité et forcer ; son président à agir. ; Le fait que je me suis trouvé sur un 3 navire torpillé n'a rien à voir avec ce que 5 je dis en ce moment. Je n'ai jamais été neutre, et les Allemands ont le droit de 1 me tuer s'ils le peuvent, mais ils n'ont aucun droit d'assassiner d'innocentes fem-5 mes sur des navires à passagers non-armés. Puissent leurs faibles voix être entendues dans le pays où l'appel claironnant du droit des nations et de l'honneur national ne frappent que des oreilles de sourds ! Comme l'a dit Washington en 1783 : " Il dépendra de la Nation elle-même d'être à l'avenir heureuse et respectée, ou malheureuse et méprisée. Elle passe l'épreuve politique, elle se trouve à l'instant où les yeux du monde entier sont fixés sur elle, au moment où elle sauvera ou perdra son honneur national ". Les Raids de Zeppelins. Nouvelles menaces. Dans un article intitulé " Coup sur coup " référant en un langage jubilant aux recents raids de zeppelins sur l'Angleterre, la Gazette de Cologne donne une liste imposante d'endroits qu'elle croit détruits par les bombes. La Gazette continue ainsi : Les Anglais peuvent prendre à cœur la leçon qu'offrent ces trois nuits. Des navires aériens allemands viendront de plus en plus fréquemment, allant de plus en plus loin, munis d'armes de plus en plus terribles, et chaque visite leur apprendra comment mieux éviter les défenses anglaises. Ce sont les Anglais qui empêchent la guerre de finir. Ils se sont vantés qu'ils se battraient pendant des années. Maintenant ces raids leur apprendront que la prolongation de la guerre leur apportera des surprises de olus en dIus terriblps. L'actualité politique M. Asquith en Italie M La visite de M. Asquith en Italie est un événement politi que considérable. Nous n'avons pas souvenance de pareille démarche par un ministre anglais depuis la constitution du royaume d'Italie. Ce voyage consacre définitivement l'Italie grande puissance. Les Italiens l'ont certes compris ainsi et leur amitié déjà très solide pour l'Angleterre en est singulièrement renforcée. L'Angleterre s'était concilié l'amitié italienne en prenant posit ion à maintesreprises en faveur du jeune royaume et de ses ambitions d'expansion. Elle occupait, peut-on dire, le premier rang dans les affections du peuple italien. Aujour-d'hui la puissante Angleterre rend visite à l'Italie. Elle lui promet son appui. Elle va prendre des dispositions pour assurer l'abaissement du fret. La réception qui fut faite à M. Asquith témoigne de l'impression de fierté reconnaissante des Italiens. La visite du premier ministre anglais à l'armée italienne a mis le sceau définitif sur cet ensemble de faits capitaux. Leur répercussion, nous n'en doutons pas, se fera sentir bientôt, car il faut compter ici avec ce que l'on nous dit et ce que l'on ne nous dit pas. Un autre point important de la présence de M. Asquith à Rome fut sa visite au Pape. C'est un second fait historique. On ne nous révèle naturellement rien sur la nature de l'entretien qui eut Heu entre le Saint-Père et le premier ministre. Tout ce qu'on nous dit, c'est que M. Asquith fut reçu à l'entrée des appartements privés par le Pape et que lorsqu'il en sortit il avait une expression " sévère mais satisfaite ". Cela ne nous apprend rien, mais on peut imaginer que ce long entretien fut d'une portée considérable. Très probablement, le problème catholique en Angleterre aura-t-il été abordé ? Le Chancelier et la Belgique* Une dépêche de Berlin dit qu'au cours de la séance de réouverture qui a eir lieu mercredi et à laquelle assistaient tous les ministres et un grand nombre de membres, le Dr. von Bethmann-Holl-weg, chancelier de l'Empire, a prononcé un discours sensationnel sur les affaires étrangères. Le Chancelier déclara que la question polonaise devait être réglée par l'Allemagne ët l'Autriche, et que la Pologne devait constituer à l'avenir un mur fortifié, contre les intrigues russes à l'égard de la Prusse. Il ressort d'autre part des déclara-1 tions du Chancelier au sujet de la Belgique que l'indépendance de ce pays serait restaurée, " mais l'Allemagne ne permettrait plus à l'avenir, que le peuple flamand soit opprimé par la population française Nous devons aussi, dit-il, obtenir des garanties que la Belgique ne devienne pas une vassale de la France et de l'Angleterre. _ Le Chancelier a été interrompu à plusieurs reprises par le Dr. Liebknecht. Nous attendrons le texte du discours du Chancelier pour le commenter en détail, mais nous voulons dire à présent que les Belges repoussent du pied toute tentative de l'Allemagne pour établir une " indépendance " de notre pays qui ne serait qu'une fiction. En particulier, l'immense majorité des Flamands ne veulent devoir qu'à eux-mêmes l'obtention de leurs droits légitimes. Constatons cependant, dès à présent, que le gouvernement impérial n'envisage plus l'annexion pure et simple de la Belgique. L'opinion grecque. Parlant de la situation politique, la Nea Hellas d'Athènes écrit f Il est incontestable que depuis quelque temps on constate un changement dans l'opinion de nos milieux compétents, au sujet de l'issue finale de la guerre. Au début, les cercles militaires croyaient aveuglément à la victoire des Allemands, mais l'échec de l'offensive contre Verdun est maintenant à leurs yeux une preuve caractéristique de l'épuisement des troupes CArmonirmoc

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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