La métropole: journal quotidien du matin

1468 0
18 december 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 18 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kn95/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE 10 CENTIMES 1® smn&êro JOURNAL QUOTIDIEN DU MÂTIN ~ 54, RLE I\ATIOJ\ALE, 54, ANVERS Mercredi iS décembre 1918__ Journal admis par la censure LES SUJETS ALLEMANDS à Anvera Les autorités belges agirent oxpulsimt d'Anvers, aux mois da°a 5 ^septembre 1914, 1~ JSSSce^, M* et autrichiens. L* doûno, 1> Pri;}Wai?iDS™ 'ennemie, La 'popula-gena do noilonomi.en aaireinte do f "Ls^de™ Personnes qui, m, K, prussiennes. II ne s'est trouvé Etoni» pour regretter ce geste que ; EnondaJent et recommandaient lefi 4j|jconstance3. I H Quatre années de guerre impitoyable cl d'occupation ressoinblant fort au eervage (n'ont pas eu comme otfet do modilict ions un sens favorable nos sentiment* à l'égard du peuple allemand.Cetto tristt expérience nous a prouvé que celui-ci parfaitement d'accord avec 1 Empereur e ces généraux, a fait tout ce qui et?-*1 humainement possible pour faire réussn Jo plan de campagne ^ dressé par le grane Etat-major et qu'il n'a ménagé ni soi: temps, ni sa vie, ni so'n argent, poui atteindre le résultat promis et espére.De puis Hindenburg jusqu'au dernier ba Wyeur de rue de Posen, tout Allemanc 6 suivi la même politique, et, pour^ lt fair) triompher, a eu recours aux même, moyens : le mensonge, la calomnie et le fourberio. L'Allemagne sort de cetti guerre vaincue au point de vue militai Te, mais surtout atteinte au point de mu fle son crédit moral : on ne peut et 01 ne doit pas avoir confiance dans la pa telo allemande. N0113 avons vu revenir, sous la pro tection des baïonnettes de leurs natic n&ux, les civils allemands expulsés, e coût et en septembre 1914; c'était l'épr que des "gloria" et des "Victoria" ; i! faisaient chorus avec leurs soldats quan ceux-ci entonnaient leur " Deufschlanc liber allés ! " et leur " uns Vaterlam imisz groser sein ! " Vous auriez^ d: voir leur arrogance et leur prétention llls revenaient en vainqueurs,et ils comp talent bien nous fai.'e sentir touto la pe •auteur do la lourde botto prussienne Dès les premiers jours ils se mirent vo lontairement à la disposition des autori» tés militaires allemandes pour procurer l l'intendance les marchandises nécessaire? au ravitaillement de l'armée, # de "leur* armée. Ils connaissaient la ville, ils gui daient les soudards dans les magasins particuliers, forçaient les portes qu'il; trouvaient fermées, faisaient envoyer er .Allemagne ceux qui opposaient do la ré feistance, c'était le règne de la force e du bon plaisir. Cette première besogne urgente expédiée, nos membres de l'an-cienno colonie allemande se chargèrent do dresser l'inventaire de tout ce quo la place contenait de matières premières, de machines, etc. En bons Allemands qu'ils étaient, ils se faisaient les pourvoyeurs de la mère patrie, aux appétits colossaux Quelle satisfaction intime que do pouvoir fairo couvre de bons patriotos et en même temps de se venger de » ces petits Belges qui avaient osé secouer l'étendard de li îévolto ! On vît plusieurs maisons d commeroe allemandes et autricMennejs s réorganiser afin de drainer tous les pre riuits alimentaires du pays vers l'AIIema gno; uno imago du "Woche", nous i montré un de ses honnêtes trafiquants îsra&lltes photographié à,u milieu d'officiers allemands et autrichiens, chargés de piller nos provinces D'autres membres de l'ancienne colonie allomando accepta ront les fonctions de séquestres et se mirent b vider consciencieusement les ma gasins de nouveauté et de chaussures, les bazars, les fabriques et les ateliers de construction Quelques-uns prêtèrent lerura services aux innombrables " Zontra-len1.* * * On a longtemps parlé d'une circulaire d'une maison d'expédition de la place, qui se vantait de pouvoir vendre à des ]rrix défiants toute concurrence du vin "gefùnden in BeJgiôn". Il s'agissait d'un agent attitré "Wein Zentrale", faisant, evoc celle-ci, des affaires en compte à demi. Dans la "Butter Zentrale", dans la "Gersten zentrale", h la "Oel zentrale", partout on retrouvait des Allemands qui vivaient à Anvers avant la guerre Un noble se chargeait de réunir les monnaies d'or et d'argent; tous les matins il arrivait à la "Bankabteilung", avec uno lourde valise contenant le produit de son honnête négoce. Certains Allemands, munis d'un abonnement gratuit sur les tramways vicinaux, se rendaient à la campagne, pour y acheter des produits divers aipc prix maxima. Quelques-uns accop-Kient les fonctions de raccoleurs d'ouvriers pour la construction des routes et des tranchées. D'autres trouvaient tout naturel do s'enrôler dans les cadres de la police, c'étaient les " CriminaJ-Folizci Beambten", qui mettaient à proiit leurs connaissances de la ville, de la langue flamande et des mœurs anversolses pour capter plus facilement la confiance de nos concitoyens. Qui, enfin, parmi les employés des patrouilles de la "Kiïpfer" et do la "IVolle-Zeutrale", n'a pas reconnu des personnages fort en vue de la colonie allemande d'avant la guerre ? Et tous s'entendaient à merveille pour nous faire comprendre qu'ils étaient les maîtres. Il fallait les entendre nous dicter la loi, se montrant dûrs, grossiers et Impolis i\ l'égïrd de nos concitoyens, no nous épargnant ni humiliation ni vexation, essayant de nous pressurer et de nous exploiter, la menace à la bouche. Ils considéraient comme un devoir patriotique de nous annoncer que nous étions vaincus, que nous allions être annexés, quo notre Roi allait être fait prisonnier, quo l'Allemagne nous réservait un sort bien plus dur qu'aux Alsaciens-Lorrains. Ils se plaisaient à recevoir publiquement et ostensiblement des officiers et des soldats allemands,olies eux, lu restaurant ou dans des pâtisseries. Ih assistaient aux fêtes militaires, allaient Baluor b roi de Bavière avec ostentation, acclamaient les communiqués favorables et ne manquaient jamais une occasion de manifester publiquement lours sentiments germanophiles. Chose curieuse, démon- j trant bien la mentalité allemande, quand un Allemand, habitant Anvers, venait à être appeli eous les drapeaux,on lo revoyait toujours en uniforme dans nos rues ot on pouvait être sûr de le ren-montrer, au bout de quelques jours, dans lin des nombreux bureaux de la place, [ouissant dos faveurs d'un poste d'em-iwsqué.Quand le mouvement activiste vit le jour, ftes anciens hôtes, qui jusqu'en 1014 s'étaient souciés de la question flamande comme un pinson d'une pomme, et oui, tout au contraire, pour la plupart soutenaient financièrement des œuvres d'expr-es-îion française, devinrent tout à coup des flamingants convaincus ; dans certains bureaux il fut défendu de parler rncore autre chcse que le flamand, tous les civils s'abonnèrent aux feuilles activistes et dans les tramways . on les enten-lit désormais s'exprimer en flamand. Le not d ordre donné à Berlin, à tous les mjets allemands, surtout à ceux fixes l étranger, ■ et de préférence à ceux inslal-u- r.CD ce^e °hère future pro vince de [Empire, était de travailler h la •ontyuete immédiate et définitive de^ notre >ays. Avec cot esprit de discipline, mais ivec co manque absolu de psychologie,qui caractérisent lo Boche, i!s se vouèrent tous \ cette grande œuvre do pangermanisa-'on. Poi-soune parmi eux n'éprouva le noindro scrupule, personne ne se deman-® si sa qualité d'ancien hôte de la Bel-Pque n'était pas un obstacle à une beso. jne aussi ^ indélicate, tous les anciens Al. j. (l Anvera commo un seul homme c tendirent pour travailler contre la Bei-401,0 ot les Belges, A ce propos, qu'on nous permette une remawue Tmali, à aucun moment, noua u-avoi on.ondu ies .nemteest ^^ rtr°ai.Ce°S thSSs'infligés à n„E «„iflliens Lors de3 expéditions de nos Lunes goni en Allemagne, on pleine lu_ «r 191S-W17. on aurait pu saltendro i I voir un do ncs anciens concitoyens s elo t vercontre un régime qui rappelait 1 Coda vase; aucun n'eût lo courage de prondn ! notro di'ense. Pardon, ces messieurs pn reut la parole lors des réquisiiions oc cuivres et des laines, mais ce no fut pa= pour so solidariser aveu nous ce lut poui revendiquer, à leur profit exclusif,en lou] qualiti d'Allemands, un rogime de faveur **.*. I^a victoire e3t arrivée, entière et eom pléte. Un grand nombre d'Allemands voyant comment tournaient les événements ont cru prudent de quitter la Belgique, e sa"o d'aller s'installer on Hollande.ee pay béni, qui no connaît ni le bolcbévisme n la famine et où, moyennant de 1 argent 011 peut tout acheter Ils ont eu som d. laisser i Anvers leurs maisons, leurs al faircs, leurs fondés do pouvoirs, lis on attendu, sur celte terro hospitalière de rense':gnomen(s sur la situation en belgi que, et surtout sur la façon dontse com portait la population ouvrière. r<es omis saires leur ont fait un fidèle rapport a-sujet dej événements et de l'état d'âme d nos conoltoyens. Comme la population n, pas mis à feu et ii sac les propriétés al lemandes, comme lo calme semble petit petit renaître eliez les gens, nos ancien hôtes ont décidé do revenir, un i un, Anvers, reprendre leur petite vie faciâ ' d'autrefois, grâco au rationnement du CV ■ mité national, ot renouer leurs relation 1 commerciales d'avant la guerre. r( viennent et il on revient beaucoup! Cou ' ment re-;oivont-ils des passoporls ? Con I ment onMls fait pour revenir ? NoU ' l'ignorons, mais nous constatons un fa indéniable : les Boclies se permettent d rentrer on masse à Anvors. Sans doute, l'autorité miliUaire veut-ell II ee montrer large et magnanime, et instai " rer chez nous la politique do l'oubli,bis f ai,o nous soyons encore en période cl I guerre et que nous apprenons qu on ^ ds . couvre encoro tous les jours des espion | allemands en Belgique. Sans doute auss ! nos juristes poussent-ils le sou'.i de 1 chicano jusqu h vouloir, avant de prendr uno décision, établir une certaine analogi ontro lo fil3 d'Allemand, qui a opté pou la Belgique, et qui partout répond, comin belge do fautes ou de faiblesses éventuel lement commises par lui vis-à-vis de l'en nemi, et l'Allemand qui a entendu reste caméléon, on se contentant de la grandi ou de la petite naturalisation. Mais i i n'est pas moins vrai que le gros public i qui n'a aucune raison de se montrer ma gnanime, n'ayant pas eu le mérite de rem ! porter la victoire et partant le droit di i disposer de ses conséquences, et qui rest i l'ennemi convaincu des chicanes juridi que3, r.e parvient pas à comprendre qu les Allemands et les Autrichiens de 19H soient traités autrement que ceux de 1914 Le gros public, qui n'a eu d'autre mé rit? que de supporter pondant plus d quatre années les avanies, les insultes c les brutalités que lui imposaient les civil allemands revenus à Anvers, demande ; l'autorité, quelle qu'elle soit, de prendr , des mesures pour le débarrasser jusqu' 1 la conclusion de la paix do ces hôtes il 3 commodes, espions suspects ou curieu 2 malsains dont la prince ne so justifi ■ aucun point de vue, en temps de guerr< " dans uno place forte. * * * Nous n'avons certes pas précisément 1 compétence vouluo à cet égard, mais i nous somblo qu'il no serait pas- difficil do faire un bout de loi disant que tou les sujets ennemis, naturalisés ou non.eloi vent quitter la position fortifiée endéam les dix jours, faute de quoi ils seron incarcéras. Les demandes de permission di séjour seraient examinées, ultmeuremen par la Sûreté belge, h la suite d'enquête* approfondies, en tenant compte des circon stances. De cetto façon, nous> arriverioni à être, uno fois au moins, déba^riass'i do nos hôt03 peu désirables. p. y. ■ vV* L'ACTUALITE DESARMERA-T-ON ? L'événement du jour, c'est l'arrivée triom-phalo do M. Wilson à Paris — un fait qui, i y a quelques mois, n'était pas plus re douté par les Allemands qu'il n'était es pérê par les Alliés. O'ost, peut-on dire lo couronnement d'une série d'événements dépourvus d'antécédents. Pour la première lois, comme nous le faisions observer dans notro première " Actualité ", la grande République de l'Ouest a jeté le poids de son épéedane uno mêlée européenne ; des milices américaines, renversant les rôles de 1778, sont venues so battre sur le sol européen ; un Président dos Etats-Unis qui.'te lo territoire national pour visiter l'Europe en qualité de . chef d'Etat. Et — " last not least ", comme disent nos alliés'anglais — pour la première fois un cheî d'E'iat américain, renchérissait sur lo précédent posé par M. Théodore Roose- qui fit offre do bons offices entre la^ Russie et le Japon, prend une part effective, ^ presque prépondérante aux travaux préparatoires à la conclusion de la paix. A côté do l'événement du jour, il y a le débat du jour : l'objet do ce débat, auquel la personnalité de M. Wilson sera directement ou indirectement mêlée, c'cst la question du désarmement. La question du désarmement sera discutée à la Conférence de la Paix Sera-t-ello résolue dans un sens favorable aux défenseurs du pacifisme '? IM. Lloyd George est partisan résolu do semblable solution. Ou bien la parolo prononc'eil y a quelques années par M. Léon Bourgeois, le grand apôtre français du pacifisme, se vérifiera-t-ollo, à savoir que lo désarmement sera, non pas une introduction à 1 ère de paix, mais une conséquence logique do l'instauration d'un regimo de paix, où la confiance mutuelle entre les peuples, l'amour de l'ordre, 1 organisation do la Société internationale sur do meilleures bases, permettront de considérer les armements des nations comme un luxe dangereux, comme une folio dispendieuse ? Alors on pourra dire: ia paix par lo droit, et substituer cette \t1G0 ancienne : la paix par la force, douane sommes pas loin de partager oetto dernière manière do voir, d'autant .plus que los germes de conflits armés nom pas encore disparu complètement. M. Simula on a fait l'observation, il y a quelques semaines ; l'affirmation du nationalisme en Autriche; en Hongrie, on Pologne, dans les^ Balkans, peut donner lieu des explosions de violence?, jadis inconnues. D'autre part, le danger d'une 0; C1JS1V0 russo dans le sens bolchéviste, n est pas un vain mot. Et nous laissons (e cota la possibilité d'un essai de ro vanche allemande. Quoi qu'il en soit, la question du desaj-moment, comportant des éléments capitaux d importance morale, et intimement liée a la question do la possibilité — ou do 1 impossibilité (V), do la suppression de la guerre ; à celle des fondements o, ci03 facteurs multiples do la vio internationale, do l'organisation ou plutôt "do la réorganisation de la Société eles nations, constitue un problème complexe. Et c'est pourquoi nous nous sommes proposé do L'étudier on lo rattachant à ces autres problèmes. Puis il y a désarmement terrestre et désarmement naval : ce dernier point mé-rito également d'ôtre traité à part parce ïu'il compoflo uno solution particulière, ît ost susceptible do se compliquer d'une question do suprématie maritime. $£ep?alor PAVESJD'OURS 1^ comité d'organisation do la grand manifestation patriotique s'est fort Lij acquitté do sa Uche, probablement parc qu'il s'y connait. Mais il s'est cru auss appelé à d'autres missions, notammei.t " discuter un artielo de la "Métropole1 où le patriotisme de M. Van Peborgh é ta 1 mis en doute ", et à "exprimer sa plein confiance dans ce patriotisme". Nous supposons quo M. Van Pcborg I sera bien aise de ce flatteur témoignas et s'endort chaque soir, depuis lors, ave ■ la conviction qu'il n'ost pas seulement u , bon patriote mais qu'il a sur tous le autres bons patriotes du pays la supéri ri té très louable, paraît-il, aux yeux c certain? milieux, d'avoir défendu la pai allomando dans les rangs do l'ennemi, t comblant d'éloges l'ennemi et en se fa sant combler d'éloges par 1 ennemi. L'ennemi, ce fut ici l'ignoble et infàn "Belgique" boche, lo journal constitué o service de l'oppre3sion allemande par v financier véreux célèbre dans nos annale judiciaires. Cetto feuille do traîtres et? e vendus fut saisie dès la rentrée de l'a méo belge. Quant à l'individu avec lequ M. Van Peborgh y discourait sur la pai: quo M. Van Peborgh couvrait do ile.irs qui en retour enivrait M. Van Pcborg du mémo encens consacré chaque jour la tyrannio allemande, c'était le famei Ray Nyst, échappé par une fuite oppo tune au mandat d'arrêt dont il fut l'o jet le lendemain ' do la libération do ? patrie I Nous avons sous les yeux le numéro e 0 1er avril 1917 élu journal infâme. L* proses de Ray Nyet et do Van Peborç 5 s'y entremêlent dans un amphigouri se: timental et écœurant qui indigna dures tous les patriotes qui les lurent et q savent ce que parler veut dire. Il y a d< s, gena en effet dont le contact seul est ui honte et devient particulièrement scand 0 leux quand il se produit en pleine guerr on pleino comprossion du pays, en favei c d'une cause poursuivie uniquement et pa l- sionoment, par lo cambrioleur ennemi. II Cette cause, c'était la paix demandée 0 préconisée alors par les Allemands e - parmi oux, par leurs reptiles de la "Be ® gique" Cette causé, c'était ce quo l'c * appelait à juste titre la paix allemand 1 la paix ITindenburg, la paix au prot 3 de l'Allemagne, contre notre liberté, not] 2 indépendance, notro honneur. La " Belg r que " et son Ray Nyst n'en pouvaient d 3 fendro d'autre. ' Nous étions alors toujours sous les m " naces de von Bethmann : la paix dova : lui donner une Belgique avec des garai > Lies, au point do vue économique et mil ' taire 1 • Encore longtemps après, Herîli'ng et Se ■ parlaient de garder la Belgique comn ■ gage. Même, en dernier lieu, le comte b * varois chargé do négociations officieuse 3 offrait do nous lâcher à condition d'aï • nistier les activistes, do laisser donc L 5 Allemands nous faire un régime ti lei * goût et de n'en iorevoir aucune indemni • pour la destruction de notre pays.Telb * étaient les paix allemandes. - 3 Les journaux vendus n'auraient jama t pu en revendiquer une autre, mais ï 3 Van Peborgh, sénateur do Belgique, ^ trouvé convenable de se joindre à ei 3 pour s'en contentor aussi, k Le fameux comité d'organisation, présu - par un employé de l'Hôtel de ville, n'e s pas le premier h l'en absoudre.Tous 1 ° torchons activistes l'ont célébré comme^ î» demi dieu en lo mettant en oppositl avec les "patriotards" 11 1 * * * i Nous constatons que doux journaux, 1 "Matin" et la "Liberté" ne rougissent pj 3 de reproduire la lettre du Comité, sai J du reste un mot do réserve. Nous apprécions sans doute lo haut 6e J timent do confraternité qui leur inspire cet t complaisance inatîendue. Nous nous fig - rons cependant aussi qu'ils doivent doi t admettre pour un sénateur belge les coi ' promissions avec l'ennemi, ea collabor • tion directe et publique avec les pires di ! traîtres, sans quoi ils auraient jeté £ 5 panier lo certificat adressé à M. Van P borgh, avec le dégoût qu'il mérite. Bref, lo "Matin" et la "Liberté" ne so: pas dégoûtés du tout. C'est une révélation qui vient à Se heure et qui a son prix. -— /VW AUX TOMBES DES FUSILLE UN ADIEU EMOUVANT Oui, l'une dos doux victimes, porte* comme 11 inconnues ", dans la liste de fusillés que nous avons publiée, était bie lo jeune Léon Parant, condamné à mo par le3 sbires do von Bissing, pour avo servi sa patrie, et exécuté dans la pr-mière quinzaine do décembre 1915. C'est probablement le plus jeune des fi silîés, car il était âgé de 18 ans à pc ne : presque un onfant ! Quel cri déchirant que l'adieu qu' écrivit à sa famille au moment do part: pour lo lieu do l'cxécution, où malgi son âge tendre, il opposa à la mo: cruelle lo calmo 'hérpïquo caractéristiqu de3 âmes fortes ! On ne saurait lire sans larmes ces 1 gne3 traoées au crayon, d'une main u peu fébrile, quoique ferme encore, et qi contiennent l'au revoir émouvant et ici drement 'affectueux du jeune patriote pa pitant, à ceux quo son sacrifioe va jete dans un deuil douloureux, certes, mai auréolée d'une gloiro ineffaçable. Nous les reproduisons textuellement dan leur stylo heurté, dont se dégage si bie: l'intense émotion des suprêmes minutes " Cîlicr Maman et cher Papa, Peti frère et petito sœur bien-aimé£ bien-aimés... " Jo dois mourir, l'autorité suprême ; rejeté ma grâce, la mort ne m'o'fray pas-, car je pars pour une vio meilleur et je vous soulagerai là-bas Je vai mourir en bon ^ chrétien M. l'aumônie doit être ^ remercié et regardé comme u; saint ami ; il a • fait tout son pcs-sib'o c'est mon seul consolateur. Tout m'a fai prévoir quo jo serais fusillé; ]en'aiplui eu la visite de tanto Augustine, ne m'; plus donné de visite, et puis la vente d notro^ bétail. Je elois partir pour 1 supplice. ^ Au revoir, chère Maman j'ai pensé h vous bien des . fois, c a Papa aussi, le brave. Au revoir, e tâchez de mourir comme moi Au revoir cher petit Ernest et petite Marie.Nous nou ro verrons dans un temps assez rappro ché. Je vous embrasse tous, car jo pleur, pour vous. " Votre petit Léon, qui pleuro pour vous. " Jo vais dans uno vie meilleure Ai revoir, bonne-maman, et bon-papa, vo; offerts ont été vains comme vos peines Encore une baise pour Maman, Fapa,Er nest et Marie " Maman et Papa, vivez toujours biei heureux et bien unis • pour toujours. Ai revoir. Dans 5 minutes je suis mort.Ai revoir, Papa ot Maman, jo vous embrasse bien fort et prierai pour vous. M. l'au mônier ira vous voir. " Votre fils LEON, " C. D. : vV^ LE CASQUE DE GUERRE En France, lo gouvernement fera don di son casque à chaque mobilisé lors de se libération. " Lo casque, a écrit M. Cle mencoau, serait au foyer familial le sym bolo des vertus militaires dont lo solda français a renoué la tradition au cour: de la guerre." Le casque de guerre se rait ronvs aussi, sur leur demande, au: familles des militaires tués ou disparus. L'inspiration est des plus heureuses e l'exemple mérite d'ôtre suivi ailleurs. Qui do familles belges seraient fièrcs aussi de mettre un jour A la place d'honneur,par mi leurs souvenirs de la grande guerre ce symbole d'héroïsme dû à ceux qui eous 1* casque, se sont aurépléa dç gloijeJ Nos deux tangues nationales e A l'inauguration de la, Y.M.C.A., on s a été surpris de constater que, tandis que e le sénateur Ryckirans faisait un dis ours ;i en français ot en flamand, le bourgmes à tre d'Anvers, M. Do Vos, s'exprimait uni quen:ent en flamand. Or, il y avait ic it do3. personnalités étrangères qui pouvaien c comprendre lo français, ma:e peu vrai semblablemont le flamand. h Lors ele la réeep;ijn élu Roi, le discours e du 1er magistrat d'Anvers a été aus^i ex c clusivon:ei:t ilamand- n II paraîtrait que la seule langue offi ■s cicllo permise dans nolro métropole est li )• flamand ! ! e Dans le môme ordro d'idées, avant h x guerre il avait été décidé quo tous loi n documents concernant le port d'Anvers se i- raient rédiges uniquement... en flamand. Et apr:s cclv on s'étonne des exagéra o lions linguistiques ! u Pour un port cosmopolite comme An n vers u'ost-il pas d'une nécessité ab3olu S3 quo les documents soient tout au moini e aussi rédigés en anglais et en françai: r. _ avant la guerre nous aurions dit auss ?1 en allemand — et en co qui concerne la lan c, gue officielle des cérémonies publiques con rt çoit-on qu'on puisse actuellement en 05 h dure le français ? à Qu'en pays flamand, on donne la pré x séanco à la langue' flamande, rien d r- plus juste,mais l'amour do la langue ma > ternolle ne doit ni en Flandre ni on Wal la lonie devenir l'ostracisme do la Second langue nationale. u Les exagérations du flamingantisme or s conduit à l'activisme ot à une tentative d h trahison et de division du pays. > Il est temps d'adopter partout l'attitud te d'union patriotique par la liberté. * vv i° Une Letîre Testament lr Que los parents du jeune et mcxlest 3" héros quo fut Charles Albert do Mont gny, "la perle de l'aviation" comm j d'aucuns 1 appelaient, m'excusent do livre f* à la publicité les lignes admirables écjr: tes par leur fils dans sa lettre teste f ment t r: " M'a conscience m'oblige à poursuivr _ " un seul but ; nuire à l'ennemi. .° " Dieu m'a autorisé à choisir une arm }' " et me donne les facultés de la bie " employer... " Ne pleurez pas, chers parents. " Mon amour filial ne m'ordonne-t-J| " pas de sacrifier ma vie pour vous ? Y " N'oubliez pas, chers parents, chère J " sœurs, cher frère, chers amis, que nou .r "ne sommes quo do passage en ce moi in " de... Songez l'Eternité 1 Adieu I - Front Bolgo 1318. " Ces phrases, d'un héroïsme très chr< lion, trè3 simple et très émouvant, soi * l'expression d'une âme ot d'un cceur d'< ' lite. Honneur et gloire à celui qui le j.. a signées. Nous nous inclinons devai " sa mémoire avec un respect profond, u regret immense et une tristesse infinie. i3 Jane i. \VV a Les entraves t a la circulation 33 >n " ûn s'est battu en 1830 pour la libei t>5>", disions-nous volontiers autrefo'-S pou exprimer lo bonheur que nous resseï dons h vivre élan:, notro libre Belgiqi 10 sous l'égide d'une constitution et de loi 10 qu'enviaient tous nos voisins. 13 Plaisa à Dieu ejuo bientôt, blentô nous puissons, modifiant un peu la foi i' mule, dire avec la même satisfaction < te la même justesse t "On s'ost battu c i- 1914 pour la liberté". Oin attendant, il n'y paraît guère. Ne tre correspondant bruxelleois exprimai i- hier, avec ses regrets, liélaa î trop ]i.f îs tifiés, les doléances des grands comme-] u çants et industriels en présence dee ei b- traves prohibitives apportées actueUemci à la liberté du commerce, et partant-it c'est indéniable et inévitable —. à la prof péri té mêjne du pays. n ï^on moins amères sont loi plaintes re lativement aux entraves non moins pre hibitives apportées à la circulation Et ce qui rend oncoro plus pénible S ces entraves, c'est leur imprécision e3 traordinaire et leur extrême variabilité. Il est arrivé, nous a-t-on assuré,qu c un jour de teanps les iastructions rela ^ tivos à la circulation aient été modifiée ^ trois fois ! Variables dans lo temps,elle n ne le sont pas moins dans l'espace ,{_ C'est ainsi que nous avons pu lire l'ai; r tre jour à Bruxelles, un avis officiel d }. sant qu'il faut un sauf-conduit pour s rendre dans les " provinces orientales j_ de la Belgique; au bureau do renseigne ments de la garo du Nord, on nous dit de même qu'on no délivrait pas d billets pour Liège et au delà, aux voya geurs dépourvus de celte pièce — ce qu! , du reste, ne nous a pas ompêchï d'ol tenir, sans saut-conduit, un coupon pou Verviers quelques instants plui tard. - 0 Or, tandis quo l'obligation du sauf-con duit pour los provinces do l'est es Lr prescrite, sinon appliquée, à Bruxelles au bureau des passeports do notre mé 11 tropole on n'en connait pas le pre'nie L- mot. ■ Pour le surplus, il nous a été déclar r à ce buroau (l'Anvers que la circulation s est libre en Belgique excepté pour le localités do la zone frontière nord, don s nous avons récemment publié la listc.Le 1 sauf-conduits pour cetto région sont ac : cordés séance tenanto aux impétrants qu t so présentent munis de justifications plan sibles, au bureau do la Sûreté,section dei ' passeports, chambre 103 dans l'aile droi te du Palais de Justice. Lc3 permit i peuvent être accordés jusqu'à uno duré* 3 de 10 jours; pour une autorisation di 3 circulation permanente, il faut des de s mandes spéciales, r A * * 1 1 C est à la même chambre 103 que doi ; vent ôire demandés les passeports pou: t l'étranger: Mais ici, vraiment,la marche ; à suivre est rebutante. L Nous ne voulons pas parler de le e France. Pour cctto direction les permis 2 do voyages sont encore accordés ave< quelque facilité, du moment qu'on a ui [ motif sérieux, excepté toutefois pour une t douzaine de départements : Nord, Aisne Pas de Calais, Ardenno, Marne, Somme Meuse, Oise, Aube, Ilaute-Marne, Mour tho et Moselle, Vosges, Ilaute-Saulno, c pour Belfort. — Et quelles formalités faut-il remplii pour aller dans ces départements ? — Aucune, car, tout simplement, on n'y peut aller Veut-on maintenant so rendre cniHoIIan de ou en Angleterre ? Alors, qu'on s'arme de courage et de persévérance ! Il faut commencer par aller, au com. raissariat de police, et s'y faire délivrer un certificat do bonne oonduite,constatant notamment qu'on n'a pas travaillé pour les Boches durant la guerre. Muni de ce papier, on se rend à l'Hôtel de ville, 2o buroau, où l'on remplit une formule de demande de passeport. Muni de ces deux pièces, on se rend au Palais de Justice, bureau do la Sûreté, où la^ demande de passeport est visée. Muni de ces deux pièces et do ce visa, on se rond chez Monsieur le Procureur i du Roi, qui doit donner une attestation de pureté patriotique. Muni do ces deux pièces, do ce visa ot do cette attestation, on so rond chez M. ; l'Auditeur militaire, qui doit délivTCr une ! attestation du môme genre. Muni de ces deux pièces, do co visa,et : de ces deux attestations, on so rend au gouvernement provincial, rue Rubens, où [ le passeport est déJivré. Nous r.e sosnmo3 ; mémo pas sûrs qu'il no faille peis i déjà intercaler^ uno premièro visito au gouvernement provincial avant celle au , Procureur du Roi ^ , Muni de ces dèux ce visa,des iêlis J^tesjivUoos . ^ D.QXÎ enfin obtenu, on se rend une seconde feis i la Sûreté, où le passeport est visé, nor sans enquête préalable et probablemen aprls que la requête a été soumise i une série do bureaux et do ministères. Sa le décès , de l'impétrant n'c3t pas sur venu dans l'enlrotemps, il doit, une foi: nanti ele son passeport visé, commence les démarches au consulat hollandais oi au consulat anglais. Pour ne. parler quo du premier, # i exi?6j nous l'avons déjà dit, 4 portraits 8 jours d'enquête., et 2 florins. Lo commerçant dont I03 affaires néccs sitent d'urgence la présence en Ifolland ou en Angleterre, peut donc rononcer ; l'ontrepriso do s'échapper de la Belgique Et "l'on s'est battu en 1S30 pour l liberté".... Le Coat'cur vV LA CHÂSSEJilinCTIViSTES Manifestations déplacées On n'a qu« trop remarqué, nu cours d cortègo patriotiquo de dimanche, les mf nifestations tout à fait déplacées de cei tains éphèbes écervelés qui trouvèrer bon de' manifester leur... patriotisme e herbe, en hurlant des "Leeuwon darjsen et autres chants échevelés dûs à l'art d certains poètes et compositeurs activiste* N'est co pas là une preuve nouvelle de ravagea déplorables exercés dans notr jeunesse des écoles par les néfastes phr* seurs trop longtemps impunis ? N'est-ce paa un nouvel oncouragemer 3 donné aux pouvoirs publics do redouble de vigueur dans la répression et do n 3 pas hésiter à frapper d'interdit tous ceu qui se sont rendus coupables du crim . (le lèse-patrie. L'audace de ces rénégats n'est que tro grande encore Ils gardent le verbe liai et l'âme en révolte, et si l'on n'extirp aveo soin le venin, il continuera de faii 3 des victimes. Aussi la population qui assistait au d a filé.a'a-t^ello pu oonteinpler sans dégot r quelques échantillons do la pire espèc - qui avaient eu le toupet de paraître à] - fête au lieu do se cacher hontouseme] derrière leurs volets. e Espérons que toutes les sooiétés fra] cheonent patriotiques tiendront à l'honnei 0 do liquider au plus tôt les éléments do' □ toux qu'elles peuvent posséder dans loi sein, et d'éliminer des programmes c leurs fêtes toutes Res compositions lyi .] epies dues à la plume do renégats tre tristement célèbres. Leurs journaux Par ordre du parquet de Bruxelle?s, matériel de l'imprimerie de I' "Antwer sche Courant" a été saisi. Après enquête, il a été établi que ù sieur Bayens avait acheté aux Alleman tout le matériel du "Patriote" actuell 3 ment la "Libre Belgique", quo les boch t avaient saisi. D Signataire trop confiant Parmi les signataires du manifeste l'Université de Gand, nous avons nomi . M. le docteur Couvreur, de notre vil Do docteur Couvreur nous déclare q sa bonne foi a été surprise par le de teur Picard, qui lui présenta le maniée te on rue, lui assurant qu'il s'agissj d'affirmer simplement le principe de 1" niversité flamande, et qu'il pouvait sign "sans commettre un acte anti-patriotique Le jour de la publication du manifes r il protesta auprès du docteur Picard L* lui reprocha d'avoir surprie sa bon: e foi, puisque ignorant mémo l'oxisten 8 d'un Hoogesclioolbond, il y figurait mai tenant comme membre. ;» Le docteur écrivit aussi aux présider 1 du Hoogesclioolbond, Henderickx et A gustoyns, Iour disant qu'il n'avait jama accepté d'être membre du Hoogeschoe bond, et les priant de publier une rec [ fication dans les journaux. Ces messieurs l'envoyèrent d'IIérode Pilato pour arriver enfin à l'échappatc re trop bien connue. La censure bocl t refuse d'autoriser l'insertion du droit < _ réponse. La longue correspondance do M. Co vreur avec les bonzes activistes et , relation do leurs démêlés constituent 1 _ dossier qui ne manque pas de piquant Les activistes belges 5 dans les camps allemands !Le3 Allemands avaient infesté les cainj n de prisonniers en Allemagne d'activiste . belges largement rétribués. s Sur la dénonciation de ces vendus,toi a nos compatriotes prisonniers qui osaieo . exprimer leur pensée, étaient l'objet ic - représailles et astreints aux plue dur< corvées. 3 Au camp de Holzminden so trouvaie: à la tête de3 activistes : Fossey Oharle, i- voyageur de commerce, rue Van den Brai a den, 26, à Bruxelles ; Everaerts Johi 3 télégraphiste, à Anvers ; Vrancken, lo> - gue rue de la Digue, 39, à Anvers , Vermeylen Jean, de Lierro ; DuterneD - siré, employé de la ville d'Anvers. r Celui-ci était au mieux avec le capitain ■ boche du camp. Tous ces propagandistes dénonçaiei 1 les prisonniers belges qui flétrissaient I » campagne activiste instaurée dans noti * pays occupé. Et les châtiments no ta: r daient pas : bastonnade ail moindre sigr . do nonchalance, exposition au poteau,et J Les Allemands avaient organisé au oam , une conférence "scientifique" flamande, qi x avait lieu chaque mercredi. On «levait e faire inscrire la veille. Ceux qui iefi _ saient de so faire inscrire, étaient so j gneus^ment notés et soigneusement r< compensés ! La conférence n'était plu , ni -moins qu'un appel des activistes. ' participer à leurs menées anti-patriotique: , Le professeur Thewys, do Gand, lu J bitant à Termonde, pro/.osto contro ce i procédés. Il est puni de la grosso coi ' vée, séanco tenante. A la bibliothèque allemande, établie a camp, lo bibliothécaire était M. Do Bon< kor, alors gérant de 1'- "Hôtel du Tonneau' • prj3 de la Gare centrale, à Anvers. Dan : cette sallo figuraient les portraits d prëtre Van dor Meulen,. activiste, de , Borms, Tacq, De Clercq; etc Un jour, on annonce à grand fraca i l'arrivée do l'activiste- Riosseeuw, d'Aï ver3, qui venait annoncer la sénaratio: 1 de.3 Flandres et de la Wallonie, ot la ne mination par ie3 Boches des ministre des Flandres. Le gouvernement du Hâvr n'existait plus ! Télégramme de félicitations et lettre d remerciements proposés n'ont pas eu d suite, les assistants so refusant à un act aussi scandaleux. Cet " envoyé du paradis " recevait à : heures, annonçant qu'il se chargerait de lettres des prisonniers pour lours pa rents, à condition qu'ils signassent 1 message de félicitations. Voilà à quels procédés avaient rec ou ri les tristes sires de la bande activiste Qfu'ils soient cloués au pilori 1 -vV— L'industrie diamantaire Nous empruntons à notro confrère 1 "Neptune" paraissant à Londres, i'infoi malien suivante. II y a intérêt à noter quo jusqu'ic aucun organisme bolgo ne s'e>st préoccu pô des moyens pratiques de relèvemen do l'industrie diamantaire belge en pay; libéré. Tout ce qui a été fa t . ost dt à 1 initiative^ privée. Nous sommes d'avij d ailleurs qu'il faut s'en féliciter. Uno initiative officielle aurait sans- dout le sort du ravitaillement on Belgique.. Mais quo fait donc à co sujet la "Mas tors' Union ? " S'en tlent-ello au seul in térôt immédiat do ses membres ? Seront ce encoro uno fois nos ouvriers diaman taires qui devront lui indiquer la route ? Nous applaudirons des deux mains à une marquo d'énergie et de travail (le Le Maôtors' Union en vue de la reprise de l'activité diamantaire en Bol^iquOi UNE LISTE DE PATRIOTES (De notre correspondant de Bruxelles) Il n'est pas sans intérêt do publier les " noms des 170 détenus politiques qui ont 5 été conviés par la Législature à la récep- ■ tion solennelle dos ministres protecteurs, 1 mardi après-midi, au Parlement. Leurs noms nous paraissent devoir ôtro _ mis particulièrement en vedette, comme ils le ' seront dans un avenir prochain, lorsque la Nation publiera le Livre d'or de la * bravoure nationale. ^ Les voici : M. Albert Van de Kerchove, avocat; les ' RR< PI\ Dubar ot Delehaye, S. J., du I Collège St-MJLchel ; le R. 1\ Paquet,S.P., de la résidence des Jésuites ; l'abbé De Moor, vicaire à St-Albert; lo Dr Van . Ooillio, le Dr Schoofs; le baron Gaston do Pjoest d'Alkemade; Edmond Dambroisc, restaurateur; Emile Walravens, Rodolphe Van der Vaerea, officier de police ; Aloïs Keunnen, bourgmestre d'Hamcndt ; François Feyens, ingénieur, Joseph Loubon, voyageur; Louis Dopiez, voyageur, à II Verviers ; Philippe Monifort, industriel,à '' Liège ; Gustave Snoeck, administrateur du " Crédit Anversois; Gustave Dallemagne, chef de bureau au génie militaire, à U.è-? ge ; Jean Decoen, ingénieur civil dew mines, à Uccîe ; le R. P. Raes, des Jo-0 séphitos, à Louvaln ; le Frère Denis, di-g recteur do l'Ecole St-Luc, à Molenbeek. Ivos quatorze derniers noms cités sont 0 ceux des condamnés aux travaux forcés à u perpétuité. . Citons encor© : x Le R. P. Fallon, S. J., du Collège de r St-Jean-Michel ; l'abbé Arnouts, vicaire 0 à Hérenthals; l'abbé Guillaume Van der x Elst, de Louvain ; l'abbé Heme'oers, du 0 Collège Ste-Marie ; l'abbé Bosteels,vicaire à Etterbook ; l'abbé Urbain, vioaliro à ? Oouillet ; l'abbé Neeyens, do St-Louis. Lo P. Van' Aubel, conventuel; l'abbé 0 Van Hemedrycik, vicaire de St© Gudulo ; 0 l'abbé Vermetten, vicaire, à St-Gilles ; , l'abbé Schreure, vicaire à Genck; lo .* Frèro Van der Aa, d'Overyssclic; l'abbé 1 Strubbe, à Bruxollcs; Lesire, aumônier " du travail à Marchienne ; l'abbé Van ^ Mes te; vicaire à Pont-à-Celles ; l'abbé Walravens, vicaire à Arendonok; Xavier Doueux, curé à Fallaise. Paul Ley, curé à Battincourt ; l'abbé * Thielemans, vicaire à St-Augustin; l'abbé I Coutelier, vicaire à St-Jacques; l'abbé] .r Bereyer, vicaire à Herstal; l'abbé Do Rycike, vicaire à Pepinster; l'abbé Mus-Z. scho, vioaire à St-Gi'jles; l'abbé Raymond p Naets, du Collège St-Piorre, à Louvain ; l'abbé Pittckjrs, vicaire à Blauwput; l'abbé Burlet, vicaire à Nandrain. \e Cà Dardenne, aumônier du Travail, à p. Montegnée ; l'abbé Devoghel, vicaire, à l'église de La Cliapelle ; le R. P. Schmitz, 10 S J., do Louvain. k MM. Eanilo De Paope, affréteur, à An-e. vers ; Gerling, d'Anvers; LouisDelvaux, çg employé, à Bruxelles; Gérard Hubert, à Bruxelles ; Milles Céline, Hélène et M. Pierre Javaux, à Liège; Georges Delaye, à Bruxelles ; Mlle Léopoldine Schils, à le Bruxelles. né MM, Lambrechls, Victor Dcbeaune et 0. Paul Lebrun, de Bruxelles ; Pierre Do-1Q lande, d'Ixelles ; José et Franz Merjay, <•. d'Ixelles; Victor Lepot, d'Ixelles ; C. ■s- Goossens, Robert Wollaert, Ferdinand De-Lit vos, de Bruxelles; ; Henri Miohelli.d'An-u- derlecht. er M. l'avocat Van Ha«lteren, de Bruxelles; Paul Van der Moersch do Bruxelles; L ,e> Warnant, de Woluwe-St-Lambert; P.Riga, oi Victor Beauvais, de Bruxelles. io Mlle de Savignac, M. Hubert et Mlle co Mélanie Eggerickxv de Schaerbook; MM. n- Albert ot Léon Kap, de Bruxelles; Mlle Rose Max ; MM. Hubert Van Iloudt, Jac* ,ts]ques de Tliier, M. Pelgrlms, Théo Jans-u- sens, Julien Walckiors, de Bruxelles, ia M. et Mme Georges Verdoot, de Lae-,1- ken ; Mlle Hoyack, de Bruxelles ; MM ;i. Van Nispen, curé de La Chapelle; M. et Mme Franz Stevens, do Bruxelles; Joseph à Day, de Bruxelles. i- Le R. P. Vermoulen, S. J.; Charles 10 Onraets, Etnsens, l'abbé Van Lindèn ; l0 Richard JoaaS, Modeste De Scliryver, Goorges François, Louis Vorschaffel ; a. Fréd. De Reymaecker, Blum, employé à la l'hôtel de Ville ; le baron Etienne do u Roest d'Alkemade, Jules Louridan, de, .. Bruxelles. MM Leroy, de Visé; Jules Félix, de St-Hubert ; Van Damme et Mlle Marguo-ritd Blanckaert, d'Etterbeek, condamnés is tous quatre' aux travaux forcés à perpé. •s tuité. L'abbé Bcernaerts, curé de St-Charles, [g d'Anvers ; J. Do Keyzer, Emile De Bac-ît ker et Félicien Nicodèime de Bruxelles ; lo Mlles Stéphanie, Julienne et Rayraondo s Denvel, do Koekelberg; le 1^ P. Philip-part, dos Jésuites ; Alphonse Stroobanls, it à Bruxelles; Edouard Pire, à Jette; Al-3, phonso De Batty, à Schaerbeek; Jean 1- Florin, à Bruxelles. 1, L'abbé Meeus, de l'Institut Ste-Marie ; 1- Alfred Somers, à Bruxelles ; Victor An-; dejlhof, à Jatte ; Albert Balbus, et L/u- cien Cabuy, à Bruxelles ; "Edmond Go3rts, à Genval. 0 M. et Mme Henri Eloy, à Laeken ; Philippe Raes, Jean Smels, Gustave Van it Damme, Louis Van- Haren François Mas-a sart, de Bruxelles ; Mathieu Sdhoofs, e d'Anderlecht ; Joseph Nyts, de Berchem •- St-Agatho ; Félix Devro, d'Etterl^eek ; Ma-c thieu, Hubertiue, Louise et Bertha Rey-ï. naerls do Laeken. p jVfffes Anna« Mercier et Hélène Desmet, îi rl0 Bruxelles; Mme Victoire De Lannoy ; e Mme Alico Monnaie, Mme Annotte Porez, 1- Mme Borthe Maes, M. Gouverneur, la ba. i- ronne Gaston do Béthune, soeur Gabrielle j. Verbist, 6ceiur St-Julien. s Mlle Marguerite et Marie Walravens,do à Bruxelles ; Mlle Cécile Smets, d'Ixelles ; Mine et Mlle Van do Kerchove, de Schaer. t- beek; M. et Mme Van Doren, de Schaer. s beok ; l'abbé Oorluy, directeur do i' In-■- stitut St-Pier're, à Uccle. x ——-—^wv \ LE RETOURJIES REFUGIES 1 H'ier sont rentrés *les premiers réfugiés s venant d'Angleterre par voie fluviale. Le premier s.s. "Dunvecan" (Castle) a 3 fait son entrée au port à 3 heures do -, l'après-midi, quai du Rhin. 1 Le bateau, y compris la cheminée, était - peint do rayures vert et bleu. Il y avait 3 deux mille passagers à bord. c La _ joie du retour était vivo et tous agitaient des drapeaux belges, anglais, : américains et chantaient les airs natio-3 naux des alliés 3 L33 ^ passagers s'étaient embarqués samedi à Londres (Tilbury) pour quitter co * port dimanche dans la matinée. 3 Au quai d'arrivée so trouvaient lo com- - modoro Man, le chef de la base navalo ï anglaise à Anvers, le capitaine Stoecker, M. Paul Herreye, ainsi que de nombreux ; soldats prêtant leur concours au débarquement.A 4 heures, lo s.s nKhybern était on vue et accostait à sùn tour,ayant à bord un millier do nos compatriotes. Ceux-ci venaient de Glasgow et avaient traversé l'Angleterre en chemin do fer jusque Huli où ils s'embarquèrent égale-3 ment samedi. Tous ces réfugiés, au nombre de trois mille, sont presque tous des habitants i d'Anvers et des environs. Ce second navire a rencontré on mer t deux mines flottantés sur lesquelles l'é-î quipage a tiré pour en provoquer l'cx-I plosion. 1) où une sérieuse émotion à bord. 5 I/es formalités do visite médicale, ete., O/tit ou liou dans l'ordro lo plus purfnit ) MM. les docteurs Brocs. IFodeipro et Van . Einelen étaient cncliajiti>s do l'état sani- ■ taire. Dos jounos filles offraient à nos compatriotes, retour d'exil, du bouillon, des £ tartines fourrées, du chocolat. Malheureu- 1 sement il n'y en eut pas pour tout lo ( ■ monde. On no comptait que sur l'arrivée 1 ele doux mille réfugiés. < La joie du retour au foyer natal a cal- - mé bien dea estomacs. Souscription Jste du journal la • Métropole • pour 1# N06I des enfants pauvre* Report fr. 2587.75 A.. Maquinay 200,00 Do la part d'heureux parents doni les fils sont rentrés sains et saufs 35,00 N'orbert Willcm6en et Cie 20,00 A. Dupont ^ 18,76 Marraine, maman ot Marise 3,75 X. 1,25 Report de la Ire liste 72,75 vV — ECHOS Programme de la journée : SPECTACLES Scala. — A 7 li. « Op Maneuvers ». AVIS A NOS ABONNES Nous prions nos anciens abonnés â$ nous faire connaître le plus tôt possible leur adresse actuelle exacte, nos registre® ayant été détruits lors au bombarde* ment d'Anvers. Au 1er janvier 1919 commencera 1« service régulier des abonnements, dont voici le tarifs UN AN • t Fr. 24.— SIX MOIS t » 12.50 TROIS MOIS t • 6.50 Les abonnés qui habitent les villes el communes de provinces sont priés df se faire inscrire au bureau de poste d# leur localité. Mqsso de requiem Un sorvico funèbre pour le repos dt l'Ame des militaires do la 2e division d'armée tués à l'ennemi, sera célébré & la Cathédrale, le 23 décembre prochain^ à 11 heures. Publications interditas En exécution d'une d cision du chemin do fer de campagne, le "Luxembourgeois1 édité b. Pari3, et la ' Vérité en marche", publiée à Zurich, viennent d'être exclus du transport par chemin do fer sur les lignes de l'Etat belge. Exportations américains* L'office du commerce de la guerre i Washington a annoncé tamodi, qu'à partir du 10 décembre, on pourrait exporter d'une façon presque ^ illimitée les objet do première nécessité pour l'Angleterre la France, l'Italie, le Japon et leurs co lonies. Il n'y aura pas de relâchement du blo eus contre l'Allemagne pendant la péri< de de l'armistice^ Egoïsme répugnant Il y a des égoïs'.es qui sont indécrot tables. Déjà, en 1914, avant la prise d'Anvers, 1 nos petits soldats se plaignaient amère ment du manque de complaisance de certains habitants, surtout dans los campagnes, et des prix usuraires qui leur étaient demandés pour le moindre service ou la plus frugale consommation. Il paraît quo la situation sous ce rap port n'a pas changé. Morcredi passé sur la routo d'Héren-thals-Westorloo, par un temps affreux, un véhicule de laitier devance un soldat belge fourbu do fatigues et pliant sous lo poids do s:s armes et bagages. Le soldat demande une place dans lo véhicule.Le lal-tior refuse. Alors, l'autre de s'exclamer, non sans quelque ironique justesse ; — Ah ! bon ! je ne suis par un Booliel A Bruges, il avait payé 1,26 fr. pour uno assiette do soupe et en cours de roula ses camarades avaient même dû payer leur vorro el'eau ! Un soldat américain désirant venir embrasser sa grand'mèro, qui habite Anvers, avait fait la roule de Bruges-Gand à pieà. En cours de route, no trouvant nulle pari de quoi passer la nuit, il s'est contenté d'une grange et d'une botte de paille. Le propriétaire lui a fait payer 10 framca pour ce gîte. C'est dégoûtant. Payements arriérés Les remboursements des marchandises expédiées contre remboursement en août-septembre 1914, nous écrit un commerçant, n'ont pas tous été effectués par l'administration des chemins do fer. Le gouvernement ne va-t-il pas bientôt ordonner que ces payoments soient effectués aux intéressés ? La reprise des travaux sciontJUquer belges Lo comité directeur de la société bolge d'oto-rhino-laryngologie, groupement d'environ doux cents spécialistes belges et alliés, inaugurant la reprise de ses travaux interrompus par la guerre, s'est empressée de s'acquitter d'un impérieux devoir, en acclamant le Vainqueur dea Flandres, le Libérateur de la Belgique, le Roi sans peur et sans reproche. Il s'incline, dit-il, dans son adresse, avec la plus profonde gratitude, devant la Consolatrice des blessés, la meilleure et la plus gracieuse des Reines, et fail des vceux ardents pour la Famille Royale, pour le rétablissement rapide et une prospérité plus grande de la Patrie. Cette adresse est signée des docteurs Delstancho (Bruxelles), Trétrôp (Anvers)\ Capart fils (Bruxelles), Vues (Bruxelles) , Boval (Charleroi), Ledoux, Hernie-bort (Bruxelles), Delnaroel (Louvain), I.vococq (Wasmes), Maloens, De Watripon* et Lust (Bruxelles). L'adrçsse a été remise au Palais de Bruxelles par le seorétairo-général, 1e docteur Capart fils, qui a dû se cacher pendant huit mois avant de réussir & passer la frontière et alletr s'engager comme volontaire aux carabiniers cyclistes. Ses collègues heureux et fiers lui ont fait une chaleureuse ovation. Au cours de la même séance, la société a exclu do son sein pour indignité lot* ressortissants des pays centraux. Nos ot licier s da marine L'administration de la marine a pris des arrangements pour que des examens pour tous les grades do la marine» inar<-ohande aient liou à Anvors ou à Osten-dè au mois do janvier prochain* L'exportation et l'importation Les ministres des Finances, des Affaires Economiques et du Ravitaillement viennent de soumettre à la signature royalo un arrêté rapportant celui du 8 novembre dernier et décrétant que l'exportation et l'importation par les frontières do lorro et de mer des denrées et marchandises do toute nature sont subordonnées à l'octroi d'une licence, sauî exception accordée par le gouvernement. Les licences sont accordées, pour tout co qui concerne l'alimentation et l'habil lement par lo Ministre de l'Industrie, du Travail et du Ravitaillement ou son délégué.Lllcs sont aceevrdées pour toutes les autres marchandises par lo Ministre des Affaires économiques ou ses délégués.Ces licences sont générales ou spéciales. Elles peuvent comporter des conditions relatives notamment à la éle3tination et ô la répartition des marchandises. ^ Des peines variant do 8 jours h 2 ang et el'une amende de 26 à 10.000 /rancs punissent toute personne qui aura exporte.», tente d'exporter ou importer sano liconco ou en violalion de ro!!, ci. „„o 'Oiiroo ou innrchandiso dont l'ovpor (nt,on >u l'importation n'a. pns étô diepenséo <lo i con00 1 A3 ministre des Affaires Economique* l'étant rendu compte des nécessités ira. nédiates du commerce, a décidé d'accor-1er, dans la plus large mesure pôssible, es licencos d'importation aux commer* ;ants qui les solliciteront. //—

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes