La Métropole

2136 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6x175/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE <=S===:^^^^ le numéro Journal quotidien du matin le numéro Urm ^ «i? St.). ""*!IÎIIIIlI!fr 8 — Annonces finantud. » S 00 Faits divers fin Id. » 2 00 __ 4 ! ! ! I ! î !!!.&■« 60 g" n , „ g» Réclames la lisne, » I 50 La Ville Id. ■> 5 00 Mercredi 21e Annee • .... J*% Tous les jours ^Q.rueties Peignes,Anvers Le dimanche Faits divers corps idc » 3 00 || Emissions Prix à convenir _ ■ 1 On fabonn# i tous les bureaux de poste et aux facteur». Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- |/\ si fin 1Q14 No 160 ETRANGER, le port en ras: dS 4 à 1 0 Administration 3519 de 10 a 16 vers. .•adresser^GENCE HAVAS:^ lUJUiniVl* ^auio- 33 *£» ™ mm Pas®. Rédaction : Téléphone 617 I Pages CENTIMES ! Eâfcs : tf&ZJL'tt' . LES TRAVAUX D'ANVERS ! M, Van Mierlo et Scaldis donneraient 500 mètres de murs de quai ayant un mouillage de 8 mètres ! Vous avez bien lu: 500 mètres de mur. Noue avions oru jusqu'ici que M. Van i Mierlo entendait faire 2,100 mètres de f nli. avec mouillage de 8 mètres. [ Ce n'était évidemment pas très brilla, : cela n'approchait pas des 3,500 mètres donnés par le gouvernement; mais enfin cela permettait au « technicien » en question de parader, sans faire trop mauvaise figure, devant un public trop confiant.Nous avons démontré, on se le rappelle, que oes 2,100 mètres de mur de quai étaient une pure FARCE, et que c'eût été la ruine du port d'Anvers de les réaliser. Bien entendu, cette exécution a fait un peu crier la victime: M. Van Mierlo était ôi peu habitué à ce qu'on se donne la neine de le contredire: il connaissait parfaitement l'accueil joyeux que lui réser-vaien toujours les techniciens compétents, mais il croyait avoir un peu la confiance du grand public. Quand on a fréquenté les estrades pen-'dwt nombre d'années, il est dur, n'est-ce p.cî, de se voir rappeler un peu brutalement q-e dans les affaires sérieuses comme les travaux d'Anvers, il arrive un moment où la voix des charlatans doit tomber.Scaldis, le porte-parole de M. Van Mierlo dans le Matin (il doit décidément en être fier, ledit Matinl) a voulu repêcher l'auteur en question qui ne savait pas, malgré tous ses essais, répondre à notre défi du 21 mai: « Nous déf ions M. Van Mierlo de pu-llier dans le Matin un croquis de son projet en y figurant la situation du chenal navigable de S mètres, longeant, comme il l'a dit, le mur de quai jusqu'à la ïheminée d'épuisement ». mètres sous marée-basse ne serait attein le long de son mur de quai que sur 500 mètres La correction e3t-elle suffisante? Se* dis nous appelait méchamment un tr queur traqué; s'il truque les textes, I p'ans, les chiffres, pour défendre aus « habilement » M. Van Mierlo, n'est pas un peu le truqueur.... détraqué? Las, on ne doit pas lui en vouloir: ra commoder de la camelotte est une cho impossible, et, en s'attelant au raf: toi âge du projet Van Mierlo, Scald ! •ait entrepris une tâche au-dessus de s forces, et de celles de.... M. Van Mier lui-même.... Voilà un projet qui goûte: bientôt le définitif repos. Une chose pour laquelle Scaldis ec moins excusable, c'est l'entêtement qu1 met à propos de l'étable qu'il a d£>o verte. Nous avions montré qu'en prenant « petit rectangle noir » à 1,100 mètr du Piémontel, M. Van Mierlo, ou Sca dis avait pris UNE ETABLE POU UNE CHEMINEE. Nous n'avions p; été trop méchant, pour que Scaldis pi sortir Tacitement de cette impasse sa-i êt" e trop honteux. Mais certains enfan deviennent meilleurs quand on leur fa sentir très fort le ridicule de leur faut Nous serions désolé que Scaldis contint à croupir dans l'étable qu'il affectionn et comme il -écrit: « nous continuons » maintenir les 1,100 mètres », nous a ions devoir le déloger. Voici tout d'abord un croquis donnai la situation de l'étable et de la cheminé Après avoir essayé en vain, de tau tes les laçons possibles, de nous faire abandon- c ner une position où nous nous trouvions c si bien, Scaldis s'est rendu compte qu'en '?, éludant, constamment la réponse à notre ï défi, il mettait définitivement les rieurs t Ide notre côté; et, dans le Matin du 5 de f Ce mois, il a l'air, de vouloir essayer de y relever le gfint: Nous allons voir quelle r: superbe occasion de commettre une nou- j to le gaffe le plaisantin du Matin a c saisie. L'autre jour, nous l'avons vu foncer sur une ETABLE qu'il avait prise pour un- cheminée; Don Quichotte, dans ses exercices les plus risqués, ne fit jamais ^ mieux. _ r Aujo.ird'hui il veut soutenir M. Van c; Mierlo, et.... relever notre défi. Il croit v nécessaire d'abord d'expliquer son long ( silence en disant qu'il a voulu nous lais- r ser « poireauter » (sic) un peu. n Il était inutile de le dire: le retard ç n'est évidemment pas dû à l'embarras de j; M. Van Mierlo, mais bien au désir de nous faire « poireauter ». j Le malheur est qu'il nous laissera «poi- • reauter » encore si longtemps qu'on fi- 0 ûira, ru mieux qu'on continuera à croire £ que le poireau se rencontre surtout da/ns m cuisine technique du Matin. Mais venons-en à l'endroit où le Matin j relève notr défi: MATIN, 5 juin 19Lh: Scaldis écrit: « La , » Métropole, aurait bien pu se douter que » le plan dont elle niait la possibilité 1 »> existait quelque part et qu'il suffisait n de chercher un peu, très peu, pour le * » trouver. Il a paru dans les Annales des ~ « ingénieurs de. G and de 1900; et il mon- n * tre 1rs profondeurs du fleuve le long ^ i de la future ligne des quais plantés > dans la rive du fleuve'». n Noiri répondons: le flibustier du Matin P X flibueté ses lecteurs une fois de plus: * ? AU LE PLAN EN QUESTION N'IN- n DIQU.'f PAS LE CHENAL DE HUIT n METRES LONGEANT LE MUR DE n WAI JUSQU'A LA CHEMINEE D'E- q VUISEMKNT. Dans toute l'étendue du pkrj rte figure d'ailleurs pas un seul » ïhiffre; il y a uniquement quelques chif- » fres sur cinq petits profils DONT » AUCUN NE SE -RAPPORTE A LA » ÏÏADE D'AUSTRUWEEL.Pour TOUTE » U RADE IV MJSTRUWEEL, POUR » VOUTE L'ETENDUE DU MUR D'AU S- » VRUWEEL, L'AUTEUR S'EST SAGE- » MENT ABSTENU DE TOUT PRO- » nu.... Scalais recourt donc à un vilain petit » ûensonge lorsqu'il écrit: « Le plan dont »> 'a Métropole niait la possibilité existe » quelque part. » Pour la petite malpro- » >reté qu'il a commise, il mérite bien une ►otite correction, et nous allons la lui -ppliquer immédiatement. Si le plan en question répond à notre ^ léfi, c'est-à-dire pour prendre le texte n îême du défi, si ce plan « figure la si- ^ nation du chenal navigable de huit mè- P res, longeant, comme Va dit M. Van (ierlo, le mur de quai jusqu'à la che-linée d'épuisement » arrêtons-nous à la In ïule oo-urbe de ce plan pouvant être prise )mm" étant la courbe des profondeurs de m uib mètres sous marée-basse; prenons un of ouble décimètre; mesurons la longueur nu i" laquelle la courbe longe le mur de la ua-i; nous trouvons sur la carte un peu » ioins de vingt-cinq millimètres, ce qui » lit... cinq cents mètres! » Donc Scaldis ENTEND DECLARER -Ul-MEME que la profondeur de huit Avertissons Scaldis tout d'abord que ] roquis n'a évidemment pas la prétentio 'être fait à l'échelle: mais la distant lesurée sur le terrain entre l'étable c i. Van Mierlo et le siphon est bel < len 180 mètres. Le pauvre avait voul aire un calcul des distances en additioi ..nt des chiffres cités par nous: il n'a p* îanqué de faire le plus de fautes qu'il a: il a oublié, volontairement ou noi e tenir compte: 1° de la largeur des deux ruisseaux; 2° du coude du « Boerinnebeek »; 3° de la distance de l'éclusebte à l'étabh U trouve ainsi 80 mètres; cela ne noi tonne pas: les chiffres cités par Scald 'ont aucune espèce d'importance... Noi; isons, nous, que nous avons mesuré en iron 180 mètres. Voilà donc un auteu u i a proclamé partout que son mur s'ai était à la cheminée d'épuisement et qi e sait même pas où est cette cheminée 5e.n donne une idée de la valeur des chi; res cités par Scaldis.... MaL nous ne sommes pas au bout df eautés de la polémique de notre contrf icteunson ignorance n'exclut pas la sa: ercherie. Et en effet, si nous voulon ien admettre qu'il s'est trompé en pn ant l'étable pour La cheminée, nous d< on s ajouter que son erreur ne pou va: îalheureusement pas être commise d v>nne foi, ce qui est autrement grave. Examinons en effet le plan Van Mierl e 1900, que Scaldis vient de citer si in rudemment dans le Matin: la cheminé 'épuisement est marquée, mais cetl Dis... à la bonne place! Ceci çst pli rave. Le flibustier du Matin n'a plt lême l'excuse de la bonne foi: il s'e« •ompé sur un emplacement qui était ne îment indiqué sur une carte qu'il cor ait (puisqu'il l'a citée lui-même). Maii ris la main dans le sac, le flibustier et lie de faire croire à des truquages d otre part: tant mieux; cela va nous foui ' • une nouvelle preuve de son « hor êteté » de polémiste. Lisons d'abord c u'écrit Scaldis: MATIN du 5 juin: u Elle (la Métrc pôle) a déclaré elle-même qu'elle avai la collection complète des Annales qu contiennent l'exposé du projet qui a 1 cha.noe de lui déplaire. Vous nous dire qu'on peut croire qu'on a une collet tion complète et que, tout de même, i manque un document dans cette collec tion. Sans doute, seulement ici ce n'es pas le cas: la Métropole, dans son ai ticle du 1er mai a précisément fait al lusion à la forme (logarithmique) d quai d'Austruweel (et elle a souligné 1 mot) forme uniquement exposée dan les Annales de 7.900, en cause ici. » (1 Ceci est tout simplement... un menson ■ de plus, et bien volontaire. En effet, la forme en question n'est pa-:nosée uniquement dans les Annales d 00; son exposé a été fait en outre ton i long dans les pages 381 à 387 de rocès-verbaux des séances de la Commis on de 1907. Et Scaldis ne peut l'ignorer 0 d'abord parce que c'est M. Van Mier qui a fait cet exposé.; 2° parce que nous avons eu soin, nous 3me, d'écrire que c'était à cette soura ficielle que nous puiserions notre do mentatiooi. Nous écrivions en effet da,ns Métropole du 13 mai: « Nous tenons à nous documenter aux sources mêmei lui renferment l'exposé le plus précis du projet en question, savoir: les do- fl) C'est nous qui soulignons» » cuments de la Commission d'étude des » questions relatives à l'amélioration de » l'Escaut en rade et en aval d'Anvers ». Avons-nous exagéré en disant, il y a quelques instaçnts, que, pour flibuster et truquer avec une pareille maladresse, il fallait être... truqueur détraqué? Ceux qui s'intéressent au port d'An-ve-s ne manqueront pas de ressentir un soulagement à la pensée qu'on & définiti-vjneno écarté un projet QUI A BESOIN, POUR ETRE DEFENDU, DE TANT DE TRUQUAGES, DE TANT DE CON-TREVERITES ! Abstraction faite de tous les arguments s techniques qui ont ruiné ce projet, n'é- d prouve-'t-on pas un profond sentiment d'insécurité en songeant à l'atmosphère malsaine de flibusterie où Scaldis estime ft devoir maintenir ce projet pour pouvoir e paraître continuer sa défense? Un technicien qui entendrait résoudre une question à laquelle sont attachés nos intérêts les plus immédiats devrait, M. ^ Scaldis, posséder la science et aussi... la d loyauté technique. tf Cela, le Matin ne le comprend pas. 1 Tant mieux. Sa polémique le fait d'au- 1" tant mieux comprendre en ce moment ^ aux Anversois. Nous aurions tort de ne pas nous en réjouir. 1T Tac. Bi a ■ > <S S »• <. ■ Si AVIS ci Les personnes qui prennent un ^ abonnement à la « Métropole » à ,] partir cSu Ier juillet, reçoivent Be 0, journal gratuitement à partir du ]e jour «3e Seur souscription jusqu'à fin juin. ^ —>—o œ>—< — L'Actualité Un cabinet Ribot f 11 Le président de la République & ît/li française a tiré de l'échec de la oom- n ytwJL binaiso-n Viviani les conclusions qu'il H ralliait. Il a chargé de la formation du nou- o '"eau ministère non plus un homme politique v appartenant au groupe des amis de M. Gail- ci aux discrédité définitivement par l'échec de VI. Viviani, mais il s'est adressé à un vieux a: >airle>m en taire dont la longue expérience et q e passé politique pouvaient seuls fournir ne jusque chance de succès pour la solution l'une crise dont la gravité a été reconnue à >atr tout le monde. M. Ribot dans les circon- L .tances actuelles était en effet tout _désigne se >ou.r prendre la présidence du Conseil et les ax nformations que nous possédons au moment >ù nous écrivons oes lignes, font prévoir que M a constitution de son ministère sera bientôt il m fait accompli. Tout ce que la France îompte encore comme partisans de l'ordre et bi 1e la stabilité gouvernementale saluera avec se oie l'avènement de M. Ribot en ce moment, a^t .1 serait sans doute prématuré de vouloir te lès à présent formuler des pronostics sur les p< >ffets de la constitution du Cabinet Ribot su • oi a situation politique et parlementaire ; mais n< :e qui est hors de doute, c'est que le mini6- tr -ère Ribot contribuera considérablement à Li 'opération de reclassement des partis que rw 'on a tentée il y a quelque temps déjà., mais m tue l'équivoque sur laquelle vivait le Cabinet lu >oumergue et sur laquelle voulait se reoon- le, vtituer le ministère Viviani menaçait de ren- la Ire absolument illusoire. L'annonce seule de d< 'appel du nouveau président du Conseil a cl narqué une séparation très nette entre les jo •adipaux unifiés de Pau alliés aux socialistes ion unifiés et groupés autour de Jaurès d'un >ôté et les radicaux non unifiés se rappro-liant des progressistes et de la droite (ie . 'autre. La constitution du ministère Ribot, [ii'on le veuille ou non, signifie une orienta- 111 ion très franche et très nette de la politique er rançaâse vers la modération et vers les prin- NV >ipes de gouvernement défendus pendiant ces m lerniers temps par les libéraux sous la con-luito de M. Jacqués Piou et du comte A1. , >ert de Mun. Le nouveau ministère ne pour- ef a d'ailleurs vivre qu'avec l'appui de oes u-5roupes de droite et l'on ne pourra, que dire: .ant mieux. _ ?° On notera d'ailleui-s avec quelque satisfac- j"0 ion que la tentative d'une constitution d'un iiinistèro Ribot faite par M. Poincané à la mille de la fonnation du cabinet Doumer- d ;ue a paru prématurée alors, tandis que 'e maintenant après les élections législatives. „ lui devaient assurer le triomphe du bloc, ce a ninistèro est accueilli avec un véri/tablie sou- ™ ageanent par la majorité du parlement fran- dl1' iais. m" Il sera peut-être de quelque intérêt de 'appeler_ ici les dates principales de la car- co aère politique du vieux sénateur qui reparaît j'.7 kujonrd'hui presque • ninie un revenant près que le Gouvernement de la République var une majorité blooarde et radicale lui P3 i,viait fait quitter la scène politique pendant Sr me vingtaine d'années ou à peu près. Né en 1842 dans le Pas de Calais, M. Rn-►ot entra au parlement en 1878 après avoir xercé la profession d'avocat, de conseiller y-h ['Etat et directeur de6 affaires criminelles ji0 u ministère de la Justice. Dès son entrée . la. Chambre, il prit place au centre gauche sa-t l'on peut dire que ses idées d'alors sont jie ■ncore celles d'aujourd'hui, sans doute quel-ue peu modifiées par l'expérience et par la ourmente que vient de traverser la républi- + ne française. En 1890, M. Ribot prit le ■ortefeoiille des Affaires étrangères dans le linistère De Frevein et-Constans. Il conserva ' e portefeuille dans le ministère Loubjpt i'o îé au début de 1892 et encore lorsejue lui-lême succédait à M. Loubet à la fin de cette nnée à la présidence du Conseil. Ce premier en linistère Ribot eut à traverser toute la tour- do xente panamiste et le président du Conseil av ,ut se séparer de quatre de ses collabora- da eurs : d'abord Rouvier, puis Loubet, Frey- féi inot et Burdeau. Les procès contre les prin- rei ipaux panaonistes tombent dans ce ministère mi î.ibot. Son dernier ministère fut formé peu à i e temps après l'avènement de Félix Faure en n 1895, mais il ne dura que jusqu'au mois un 'octobre de cette année. Depuis M. Ribot où est contenté de l'exeroice de ses divers man- et a-ts parlementaires^ sans participer au pou- de oir, dont le jacobinisme des gouvernants me écartait constamment. Si Ton veut se sou- da wiir que la préparation de l'alliance franco- ] isse et les premières manifestations de cette l'e llianoe se placent précisément à l'époque tei i M. Ribot détenait le portefeuille des Af- de tires étrangères, on remarquera que per- toi mne mieux que le nouveau président du élé onseil pouvait en ce moment affirmer la né- ce, ssité de maintenir 1e service de trois ans et les jssiper ainsi toutes les craintes que l'on pou- tio ut concevoir en Russie au sujet de la soli- qu< té même de l'alliance. M. Ribot est d'ail- pai urs connu pour ses sentiments plutôt ami- res kux à l'égard de l'Allemagne, oe qui est un fie' oteur non moins important dans la politi- noi ie européenne actuelle. Le maintien de rap- la *rts corrects entre les deux pays voisins est pal >sol'Ument nécessaire à la cause de la paix. ou Oes antécédents de M. Ribot fournissent pa-s ns (Joute une oertaine garantie pour la sa- rai «se «le s* politique future. — J. Jnerg. [ou Échos LA VILLE Programme de la journée COURS Polyglot-Club. — A 8 heuires tnoJs quarts, au radieat (lu Coannierc© et l'Indutiie, réunion c 3 la section d'anglais. \ Borlltz SohooJ, 8. Meir. — Langues vivantes. 1 EXPOSITIONS j La Femme contemporaine. — En la salle des ' ite? le la Ville, place de Meir, de 9 à 6 heures. ( c position. i La 7me Olympiade Ainsi que nous l'avons annoncé, une en- j •0vue a eu lieu hier après-midi, en la salle n Collège échevinal, à l'Hôtel de ville, en-•e les membres du Comité de l'exposition de 520 et les délégués qui iront représenter la rovinoe et la Ville d'Anvers le 16 juin p«x)- , naim aoix séances du Comité international ] ?s Jeux olympiques. La réunion, que pa-ésidait M. Devos, bourg- c .esti*e, avait pour but d'amener une déci- ^ on nette aai sujet de l'attitude à adopter il Congrès de Paris par les délégués anver- ( vis. i Les délégués ont reçu la mission de solli- , ter instamment la faveur pour Anvers de ' >uvoir oi*ganiser la Vile Olympiade en 1920. ^ La situation d'Anvers étant idéale et 1» î-mandre se faisant dans des conditions ex- ! Rentes en tous points, on peut augurer que Comité se rendra aux arguments des délé- f ués et que les Jeux Olvmpiques se tiendront . uis nos murs en 1920. Calme plat Où 1' « Etoile Belge » dénonce la révolu- < on a larvée », M. Picard n'aperçoit que 1 liane plat. v ( « Calme plat », c'est le titre qu'il donne à ! i causerie hebdomadaire du « Petit Bleu » : c Calme plat. Plus une vaguelette sur étang politique. ' » Après le petit trémousseaneut des élec- : ons d'il y a quinze jours, le petit vent po- ' tique qui avait ridé la faoe de l'eau est 1 xmbé. A peine, de-ci de-là. dans les jour-aaix, un i>etit souffle de poîémi(iue. Les po-ticiens de profession ont quitté le cirque ï ils évoluaient et aspirent les effluves des ] tances prochaines ; ils anticipent même sur , ïtte époque de bénédiction. j » Le pays est à ses quotidiennes petites ( ïaires compromises par la crise économique îi persiste avec une méchanceté maiKgiw et } (nd soucieux des milliei's de citoyens. ^ » La cai"avane est au repos ert dort.. C'est ( se demander si elle se réveillera jamais. 3s pavots que la placide déesse « Proporz » ( coue de ses mains pacifiantes exoerceiit leur ( tion somnifère. » Car c'est la Proportionnelle qui d'après { . Picard, est cause de tout le mal, si mal t y a. Il y a deux ans nous vivions en propor->nnelle oomme aujourd'hui. Il ne nous £ urvient pas que le pays fût calme. Libéraux (-sooiailistes, giisés par leur alliance, oomip-ient fennement qu'ils allaient conquérir le ^ ►uvoir. Ils nous annonçaient, pour le oas i leun-s espérances seraient déçues, dies évé-Mnents dont la vision épouvanfèiit leur pa-iotisme et leurs sentiments humanitaires. i pays, lui, était impressionné également r cette perspective, mais de toute autre anière que les cartel!istes ne l'eussent sou-lité. Il se dit qu'il était urgent de mater > anticléricaux, si l'on voulait échapper à ^ domination révolutionnaire. Que, dan5 ^ <ux ans, la crainte d'une victoire des anti-Srjoaux renaisse, et au calme plat d'au- | urd'hui saiccèdera de nouveau la fièvre. La souscription Van Rysxvyck s Ceux qui, à l'Hôtel de villle, avaient pro- n té de taxer tous les employés à un tarif a □forme et assez élevé pour 1a souscription . vue de l'érection du monument Van Rys- c rck, ont dû s'incliner, devant la volonté for- a aille des fonctionnaires. Ceux-ci prétendent t effet restar libres d'apprécier à quelle va- ï îr en argent correspond l'estime qu'il4 trouvent pour la mémoire de Jan Van Rys- d rck. _ _ r Notons, sans faire un commentaire quel- 0 nque, que le pixxluit de la souscription. ° lie qu'elle est organisée maintenant, reste n aucoup en deçà des espoii-s de quelques gro? d actionnaires qui doivent à Van Ryswycl' âtre oe qu'ils sont et d'avoir beaucoup de e qu'ils ont. Si les choses continuent à aller ainsi, il est n prévoir que le monument élevé par les libé r ux seuls à Jan Van Ryswyck sera bien e *ne de ceux qu'un de leurs amis eux-mê- d » taxa de pingrerie générale. a Mais ils auront un bon tuyau électoral et La les consolera d'avoir laissé écarter par 1' . de leurs bonzes à courte vue la proposi- é >n, faite par le a Libéral© Vlaam.sclr~ j« >nd », de solliciter le concours de tous les s-rtis politiques pour la glorification d'un s; and Dourgmestre d'Anvers! é P Le Lait pour les petits '' Nous apprenons que Sa Majesté la Reine y-mt d'accorder son Haut Patronage à t: îuvre « Le I>ait pour les Petits ». d Notre Souveraine, après avoir pris connais- r, îce des rapports de cette couvre, a été tireuse de constater en même temps les pro- y is constants de l'œuvre depuis sa fonda- oi n, les résultats consolants qu'elle obtient p l'esprit de large tolérance dans laquelle 5, membres de son Comité tiennent à la lintenir. n u Dans nos parcs d tfos parcs publics sont fort beaux, c'est d' bendu, et méritent pleinement la vogue ^ ît ils jouissent auprès de la population, :de d'air et de verdure. On pourrait oepen- ^ ut leur reprooher d'être incomplets, et in- a' ieurs à leurs pareils d'autres pays. Ils ne r< nplissent, chez nous, qu'une partie de leur P ssion ; alors qu'ils pourraient joindre l'utile d-'agréable, servir à l'instruction du peuple Q même temps qu'à sa distraction, ils sont S1 Lquement parcs de luxe et non d'études, dj l'agréable seul entre en ligne de compte c' dont l'utile est banni. Il suffirait de peu d_i chose cependant pour changer cela, sans si oontenter ni gêner personne et en ren-it service à tout le mondé. C ]}t c'est bien simple : il suffirait d'imiter I? ceanple, ■— il y a des exemples bons à imi- ti , — de quelques autres pays, entre autres ^ l'Allemagne, où les parcs publics sont te is comme autant de jardins botaniques ^ inentaires. On n'en abîme pas l'ordonnan- d< on n'en gâte pas l'aspect général en 01 p alternant de petites pancartes à inscrip- ti ns latines fichées en terre au pied de cha- d » pljnte, évidemment, mais on applique ■tielLement oe système aux espèces arbo- -oentes surtout. Si les petites plantes à 1rs sont généralement assez connues chez is, il n'en est pas de même des arbres, et grande majorité des citadins sont inca->les de distinguer un hêtre d'un bouleau un cèdre d'un sapin. Ils s'exclameront au sage devant un bel arbre, mais ne pour-snt se confier que voilà un beau tremble 3 un superbe tilleul : ils ne savent pas ! Ai Uors, pourquoi ne désignerait-on pas chaque jesenee, — nous ne dirons pas chaque arbre, — dans un rayon déterminé de chaque parc, >ar une pancarte en deux langues, français ït flamand, avec la dénomination scientifique en latin ? Le système pourrait même être îtendu aux petites espèces peu connues de xlantes et de fleurs, sans rien changer à l'as-ject général des parcs. Et les promeneurs 'instruiraient en se promenant. Notre service des plantations ne creit-il pas ;entar un essai dans oe sens, au Nouveau Parc, paa* exemple? Un cours utile On sait déjà que, parmi ses écoles profes-ionn elles du soir, Anvers comptait, comme a plupart des grandes villes, une école de soiffure subsidiée par l'Etat, la Province et a commune. Mais les cours qui s'y donnent fraient jusqu'en oes derniers temps, comme >resque partout du reste, exclusivement ré-ea-vés à la coiffure de dames et au postiche. Tout récemment, l'école d'Anvers a innové, ai organisant un nouveau cours consacré à a toilette capillaire masculine. Tout le iionde considérera cette initiative comme des >lus heureuses, car sans médire de nos figa-os, puisqu'ils sont eux-mêmes d'accord sur >e point, il est bien permis de constater que es salons où l'on trouve un personnel vrai-nent au courant de son métier sont plutôt ^ares, et nombre de patrons même pourraient Uiivre ces cours professionnels avec fruit, 'ils n'en étaient retenus )>ar un sentiment l'amour propre assez puéril en l'occurrence. Nous savons tous comment on nous traite jrop souvent, comment un opérateur mal-idroit nous change notre phyeionoanie coutu-nière d'un coup de oiseaux mal donnée dans a chevelure ou da/ns la barbe, et à quel supplice nous soumet la moindre taille de che-'eux. _ , Le nouveau coure institué par la direction le l'école de coiffeurs nous préservera bien->ôt de ces avatars, car les leçons données pratiquement par d'excellente professeurs; ,ont suivies par de nombreux élèves que nous tvons vus à l'œuvre et dont nous avons_ pu iipprécier les progrès et l'habileté profession-îelle. Les patrons n'auront donc bientôt plus lue l'embarras du choix, lorsqu'il leur sera îécessaire d'embaucher des ouvriers experts sn leur métier. Et voilà un nouveau progrès réalisé par 'enseignement professionnel, qui a pris en îotre pays un si bel essor grâce aux encouragements'que le Gouvernement ne lui a pas nénagés. Dé m én âge m en ts On vient de terminer l'aménagement de 'immeuble que l'administration communale ^ loué dans k. raie Reynders pour y installer e quatrième bureau de l'Hôtel de ville, celui [ui régit les travaux communaux. On travaille actuellement à meubler le touveau local, qui sera occupé par le qua-.rième bureau vere le mois de décembre pro-hain.En attendant, on ne sait toujejurs pas ce [ue l'on va faire de la chapelle Saint-Nicolas, ù il était question de caser le service des pérations électorales. La Ville paie le loyer out comme elle perd chaque année les in-érêts du prix dont elle a payé les immeubles, e la rue des Serments. Dans ces locaux-là, elle pourrait, on l'a dit t redit, placer des bureaux tant au'elle vou-rait tout en les maintenant étroitement ;roupés ainsi que l'exige la bonne marche ,es services. Un double jubilé —)o(— « Il y a trente ans aujourd'hui que les éiec-eura ont signifié un congé définitif au gou- ^ ernement libéral, trente ans qu'ils ont ap-elé à la direction du pays le parti catho- . que. Quinze élections et quatre dissolutions des ; îhambres ont donné au pays l'occasion de ' a prononcer sur la politique du gouverne-ient catholique, et toujours cette politique ' reçu son approbation. ( Oes faits, ces chiffres dispensent de tout wnmentaire. Ils _ répondent éloquemment ^ ux réquisiitoires intéressés et aux prophé- " Les vingt fois démenties de nos partis d'op- ( osition. j En feuilletant des collections de journaux q 1884 et des années suivantes, nous avons steouvé tantôt des articles de 1' t Etoile » > t de la a Flandre » déclarant que le paa-tà j itholique n'a aucune autorité pour gouver-er le pays et qu'il est certain d'être à bref * étlai rejeté dans l'opposition. N'est-il pas vrai que ces articles semblent orits d'hier?... Oomme nous l'avons annoncé, il y a eu Lardi exactement quarante ans que il'hono-ihle député d'Alost, M. Ch. Woeste, est atré à la Chambre, en remplacement de M. a Naeyer. Depuis il a siégé sans interruption g u Palais de la Nation. _ T Les catholiques étaient au pouvoir lors de entrée au Parlement de M. Woeste. Les j Notions pai-tieiles de 1874 maintinrent la ma- s xrité cathollique. Cependant M. Woeste fit )n entrée à la Chambre dans une atmo->hère surchauffée.La querelle oléi'ioo-libéi^ale c t.ait pai-venue à son dernier degré d'acuité- t rère-Orban et Bara d'un côté, Mailou, Beer- j. aert, Jacobs, Dumortier^ Cornesse de d'autre ^ raient aux p lises. Des incidents personnels a iolents vinrent compliquer la discussion poli- ^ que et amenèrent même une provocation en a nel adressée paj M. -Guililery, président libé- [. id de La Chambre à M. Frère-Orban. g La première intervention oratoire de M. Woeste eut lieu dors de la discussion sur le s -édit demandé pour da légation de Belgique . rès le Vatican, crédit combattu par les ora- [, iiu-s de la gauche. t. Dans le cours de sa longue carrière parle- ^ .entaire, M. Woeste a « failli » être rappelé ^ ne seule fois à l'ordre. Cet événement se pro- v nisit lors de la séance fameuse du mois de (j Membre 1880, où l'on discuta le budget de d , guerre. M. Woeste, motivant son abstention au p >te, avait dit que l'armée avait blâmé les f •tes du ministre de la guerre. Frère-Orbar d iolama le rappel à l'ordre de M ."'Woeste. Le Q •ésident de la Chambre, M. Guillery, refusa & ) mettre le rappel à l'ordre aux voix. Frère- a rban ayant exigé le rappel, Guillery déniis-onna sur l'heure, disant que si la direction e > la politique parlementaire appartient au q lef du cabinet, il ne lui reconnaissait pas le •oit d'empiéter sur les prérogatives du pré- ï ient de la Chambre. _ t< Les seuls contemporains de M. Woeste à la s: ïambre à l'époque de son entrée sont M.Th. e Lantsheere, gouverneur de la Banque na- > anale, qui, nommé ministre de la justice d» ns faire partie du Parlement, fut élu dépu- P de Dixmude le 11 juin 1872, et le comte v médée Visa.rt de Bocarmé, élu représentant si 1 Bruges le 12 janvier 1864 et qui depuis 20 tiquante ans, a vu renouveler sans interrup->n le mandat qu'il exerce encore àujour- v hui avec une belle activité. c< < n CONGO s le Le retour de I'« ElisabethviHe» cm L*« EliiSQ'bet'h'ville » a quitté Las Palmas le re junin-, à q heures diu soir, en route pour uvens, • P' Le Vie Congrès international des Chambres de commerce )0(— (De notre envoyé spécial) La séance d'ouverture. — Discours de MM. David-Menet, Chassaigne, Guyon, Canon-Legrand et Raoul Peret. — Les séances de travail. — La législation des procédures d'arbitrage pour les litiges entre citoyens de différents pays. — Unification de la législation sur le chèque. Paris, 8 juin. Comme vous l'annonciez hier matin, c'est jundi que s'est ouvert dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, le Vie Congrès international des Chambres de Commerce et des Associations commerciales et industrielles. La séance d'ouverture était fixée à 10 leur os, et dès avant l'heure fixée le grand amphithéâtre était noir de monde. A 10 heures et demie précises, le bureau Fait son entrée ayant à sa tête M. Raoul Peret, ministre du Commerce de France, qui prend la présidence de 00 Congrès. La musique de la Garde républicaine, sous [a direction de M. Guillaume Balay, salue ['entrée des autorités par la « Marseillaise » &t toute l'assistance, debout, applaudit avec shaleur. Puis on exécute cles chœurs, sous la direction de M. Lucien Berton. La- a Marche Héroïque », de Saint-Saëns, musique et chœurs, =st tràs applaudie. M. David-Menet, président cle la Chambre, ie Commerce de Paris, prend le premier la' parole. Il remercie le ministre d'être venu,' remercie les souverains et gouvernements des, pays qui ont envoyé des délégués ; rend lioan-, mage au dévouement de M. Canon-Legrand, président du Comité des Congrès internationaux des Chambres de Commerce et adresse les remerciements au Comité exécutif et en particulier à son président, M. R-oger. M. David termine en souhaitant la bienvenue à tous. M. Chassaigne-Guyon, président du Conseil municipal de Paris, souhaite, au nom de la Ville, la bienvenue aux congressistes-et exprime le vœu qu'un chacun emportera de ion séjour à Paris le souvenir d'un pays hospitalier et charmant entre tous. M. Canon-Legrand, président du Comité permanent des Chambres d Commerce, est salué par l'assistance et quand le silence s'est rétabli il donne un aperçu des travaux précédents et annonce que 2000 personnes ont adhéré au Congrès de Paris. Trente et une puissances étrangères s'intéressent aux travaux du Congrès et coopèrent à son œuvre. M. Canon-Legrand rend hommage à M. Poincaré, l'homme distingué qui régit 1a France, et cette partie du discours de l'orateur est saluée longuement par l'assemblée. Le commerce, c'est la paix, dit M. Canon, yb tous nos efforts doivent tendre à faire progresser le commerce et à maintenir La paix ia-ns le monde. (Vifs applaudissements). M. Raoul Peret, ministre du Commerce, termine la série des discours. Il souhaite la >ienvenue à tous au nom du Gouvernement *t exprime le vœu que les législateurs de tous les pays mettent en pratique l'exemple des xxngrossistes qui, réunis pour affaires, pre-n-lent des résolutions pratiques et s'efforcent >ar tous les moyens de les faire rayonner sur joutes les parties du globe. Il faut qu'il règne entre les peuples une x>lla.boration loyale à la rcherche de tout oe lui peut les réunir et les rapprocher. M. le ministre déclare ouvert 1e Vie C011-;rès international des Chambres de Com-nerce et des Associations commerciales et industrielles et la séance est levée à midi. * * * L'après-midi ont commencé lès séances de iravaal. La première séance s'est ouverte à 2 heures vingt, sous la présidence de M. Canon-Legrand, assisté de M. Gottrand, secrétaire-çénéral.M. le président résume brièvement le îvap->ort du Bureau sur la suite donnée aux ré-ohrtions des précédents Congrès, notamment bans les questions de la fixité de la date de Pâques, de la réforme du calendrier, des tatistiques douanières et du penny-postage >t demande à l'assemblée cle vouloir bien ratifier oe qui a été décidé aux Congrès de vondres et de Boston. On ratifie par applaudissements, puis 011 >asse à la discussion du second point inscrit , l'ordre du jour : l'unification des législa-ions relatives à la procédure, d'arbitrage ►ouïr régler les litiges entre citoyens de pays afférents. M. Roberto Oozzi, de Milan, rapporteur-;énéral, annonce que sept rapports relatifs à ette question sont parvenus au bureau. H les . coordonnés tous dans un seul rapport et init son remarquable rapport en proposant e vœu suivant: a Que les Chambres de Commerce et As-ociations commerciales et industrielles réu-Lies dans les fédérations respectives ou liées «ar des rapports fiédératifs organisent de? ollèges d'arbitres internationaux, par profusions ou groupes de professions similaires ; » Le bureau propose: » Que le Comité permanent du Congrès ' onvoquera une oonference technique imter- ' ationale formée de représentants des Cham-res de Commerce, des Fédérations et des Lssociations commerciales et industrielles, ssistés de jurisconsultes dos divers pays re-résentés au Congrès, à l'effet d'élaborer un 1 vant-projet de convention internationale sur 1 procédure d'arbitrage pour régler les liti- ( es entre citoyens de pays différents, 1 » Et qu'ensuite le Comité permanent sai-ira de cet avant-projet le Gouvernement de. ( 1 République française et le priera d'invite:- 5 « autres Etats à une conférence diploma- ( [que internationale, qui aura pour mission 1 'établir, sur les bases de l'avant-projet éla-oré par la Conférence technique, une con- 1 ention internationale sur la procédure d'aï- ( itrage pour régler les litiges entre citoyens 1 e pays différents. » ( Après une longue discussion, à laquelle rennent part MM. Max Leclercq, de Paiis ; [enri-oh Dove, de Berlin; S. W. Fairohild, e New-York ; Van Raalte, président de la ' hamhre de Commerce néea-landaise à Paris. 1 bo., l'assemblée décide de reme^ttre 1e vote c u mardi après-midi. Le troisième point inscrit à l'ordre du jour ( st l'unification des législations sur lie chè- t ue. 2 Le rappocteur général, M. F. Faithfull » egg, au nom du Comité du chèque qui a <■ srininé ses travaux, développe les concluons de son rapport. Une discussion prolongée s'engage entre [M. Rau, de Londres ; Heidelpark, président a la Chambre de Commerce américaine de ^ ards ; Dr Von Fotlinger, d'Elberfeld; Her- f st, die Bourges, puis finalement M. le pré- a dent met les conclusions au vote. Elles sont v loptées à l'unanimité. < P Voici le texte exact des mesures qui de- c raient être adoptées par les pays intéressés : P « 1. Légalité de l'emploi du chèque et en- F ►uragement de son usage par tous Gou ver- I anents et pouvoirs publics municipaux et îtres, non seulement en ce qui concerne, a ns les paiements effectués par eux, mai7 £ issi pour tous versements qui leur sont ef- d ctués par les contribuables, les abonnés et 9 débiteurs en général, et oe dans tous les s où, en agissant de la sorte, ils ne cou-nt en fait aucun risque; n » 2. Etablissement des Chambres de com- t msation locales partout où la chose est pra- t ticabie et affiliation à celles-ci des bureaux le poste, comme cela a été fait en Allemagne, en Autriche, en Hongrie et en Suisse; » ,3. Affranchissement pour le chèque du timbre légal, ainsi que le Gouvernement allemand a promis de le faire. » La séance est levée à 5 heures et demie. Par suite de l'affluence considérable, les séances ordinaires seront tenues dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Avant cle quitter le lieu de réunion, j'ai eu l'occasion de m'entretenir quelques instants avec M. Canon-Legrand, ainsi qu'aveo VI. Jottrand, deux Belges qui ont la hauts direction de cet important Congrès. Ils sont enchantés de la bonne réussite et Lis ont le droit d'en être fiers. Quand nous quittons la Sorbonne, il pleut à verse. Il fait des éclairs, il tonne, la grêle tombe, j Nous sommes en juin et je rencontre dea messieurs qui ont bravement endossé leur pelisse. J. V. BRUXELLES -lof- La lutte contre le chômage La section belge de l'Association interna» tionale pour la lutte contre le chômage tiendra sa prochaine assemblée générale le mercredi 17 juin, en la saille gothique de l'Hôtefl de Ville de Bruxelles. Au cours de cette réunion, M. Georges Everard, député permanent de la provino* de Namur, fera un exposé sur les travaux publics et lie chômage, question sur laquelle Il a publié différents ouvrages et rapports très appréciés. On sait que dans un grand nombre ds pays, notamment en Allemagne, cette question a été résolue et que sa solution rend ds signalés services à la classe ouvrière. H s'agit, pour les administrations publiques: de réserver leurs grands travaux pour les mortes-saisons ou pour les périodes _ de faible activité, de telle sorte que les ouvriers réduits au chômage puissent trouver à s'employer ; 2° de diviser les adjudications publia qués d'après les différentes professions, afin de permettre aux petits patrons et aux artisans de soumissionner ; 3° d'exiger l'inscription dans les cahiers des charges d'une clause invitant les entrepreneurs à recourir aux bourses du travail pour le recrutement de leurs ouvriers; L'exposé de M. Georges Everard présentant un intérêt particulier pour les administrations publiques, celles-ci ont été invitées à se faire représenter à l'assemblée générais de la section belge de l'Association interna' tionale pour la lutte contre le chômage par undéilégué compétent en la matière. INTÉRIEUR — X — Nos soldats à Pékin Une lettre de Pékin annonce que les soldats de la garde de notre légation à Pékin se sont distingués au cours des concours athlétiques annuels entre les diverses gardes des légations Les Belges furent proclamés champions, battant les Américains et les Anglais. Le caporal belge De Vogelaere arriva premier dans les courses de 100, de 200 et de 440 yards ainsi que dans le lancement des poids; il fut second dans le lancement du disque et la course de 220 yards avec haies, I^es soldats Haverberger, Van Sanfort, Jacmain, Swert-wager, Van Cutsem et Velmans se distinguèrent également Van Cutsem remporta le prix du saut à la perche. Au total, la Belgique eut 43 points ; les Etats-Unis, 41 points; l'Angleterre, 26 points. An point de vue individuel, le classement fut le suivant: 1er, De Vogelaere (Belgique), 26 points; 2me. Mavne (Angleterre), 15 points; 3me, Kammere (Etats-Unis), II points. En résumé, les Belges ont gagné 5 premiers prix, 5 seconds, et 3 troisièmes sur fcreizé . épreuves. Ajoutons que la victoire fut vivement discutée. C'est Le saut à la perche qui décida de la victoire des Belges, qui y gagnèrent lea brois prix, ajoutant 9 points à leur total. La victoire des Belges a été- cordialement '"âtée à Pékin. De tes soldats, soit fier, ô mon pays! Le congrès des bouchers et charcutiers Le oongrès a décidé que les syndicats Classeraient, suivant les cas, les peaux de veaux, nais au-dessus de quinze kilogrammes la peau îevra être considérée comme veau extra-ourd.A partir du 1er octobre prochain, la catégorie des veaux extra-lourds s'étendra d« quinze à vingt kilogrammes. La diminution sur le cuir défectueux res->era fixée à 5 %. L'assemblée a ensuite décidé d'allouer un >rixf de mille francs à titre de récompense à •elmi qui découvrira le moyen de détruire le raron. Chez nos boy-scouts M. J. Corbisier chef-scout général des Ba* len-Powel Beîgian Boy-Scouts ,vient de recevoir des autorités diocésaines la nomination lu R P. Melchior, des Pères Capucins, au >oste d'aumônier-général des B.-P. B. B.-S. Tous ceux qui connaissent les Pères Oapu-îins et ont pu suivre de près les progrès réali-és dans leur jeune paroisse par leur travaif opiniâtre et leur sublime dévouement, ss «jouiront vivement de cette nomination. Sous une telle direction spirituelle, nos jeu-Les scouts recevront une forte et sérieuse edu->ation morale et religieuse qui viendra har-nonieusement compléter l'éducation physique t patriotique donnée par les dévoués chef» eonniques de l'Association. -es compartiments pour non-fumeurs. 1 v a des gens qui trouvent spirituel de fu» ner emme des Turcs dans les compartiments le non-fumeurs. Oes plaisanteries de mauvais goût pren-Iront vite fin si l'exempte du tribunal oomeo ionae! de Liège est suivi : deux jeunes gens yant fumé dans des compartiments de non-umeurs, malgré l'avis du garde, ont été condamnés à 21 francs d'amende. Avis aux amateurs. Les Chinois vont partir. A la suite de pourparlers entre le Gou». -ornement chinois et le ministre des Af-aires étrangères de Belgique, les Chinois r rivés depuis plusieurs mois à Bruxelles, ont être rapatriés. Désormais^ tout passe-ort sera rerusé par les autorités chinoises e Mandchourie aux indigènes ne justifiant as de moyens d'existence. Cette mesure, ense-t-on, empêchera une nouvelle invasion e jaunes en Europe. On sait qu'une partie de oes Chinois vaienit essayé de se rendre en Hollande, vi& nvers, mais ils avaient été refusés à Rozen~ ael par les autorités hollandaises. Les surnuméraires des contributions Le 6 août prochain, aura heu au départs ient des finances un concours pour la eol'la-on de 72 emplois de surnuméraires des con-ributions directes.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes