La Métropole

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s.n. 1914, 18 April. La Métropole. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kp90/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No" 107 ■FUrilltûA. 33 ' abonnements ~~ LE mm Journal quotidien du matin le nlhero Upett:Car^;tp°r",Bl!,3^ U® s». •••••*••••••*? *«*" Annonces fina.nc.td. » I 00 ts divers fin Id» • 2 00 Sti .•••••••••••*, 4G0 Bdf Ca . a — f" Réclames la liyne, » I 50 La Ville ld. •» 3 00 Trois mois #••••••••••* ToilÇ Im ÎOtir*?, 59.rU0fl6S rQIQnSSj AnvOPS î « dîmatichc Faits divers corps td. »• j 00 Emissions Prix à convenir On rabonne 6 <oo, tes bureau de poste et aux tacteuxs. 1 °US "* ^ " Q,maîlCne £? Pour toute la publicité sauf celle de la province d'An- etkangkr. ie pou cd sus.* «j9 4 à 10 Administration: .3519 de 10 à.6 v„3. «^des Martyrs. Pour I» HOLLANDE. s'abonner de préférence aux CEMIMFS I pages Rédaction ! Téléphone 617 I pages GEMIMES à LONDRES : n3Pl?:head°uaeBfî.UC°' bureau* de poste, plutôt qu au --n saisi v~"Tr 1 1 i i un ■■■ " '■■ — ■■"■ 1 IM ■ 11111 LU?™1 * Samedi 18 avril 1914 Une plage du Pacitique Tandis qu'un hiver exoept ion nullement /roid faisait, paraît-il, grelotter l'Europe, les chaleurs de février ot de mars qui 8o *■ les mois d'été dans l'Amérique aus trft'e y décidaient les citadins à gagne) : la campagne ou la mer. o [/es habitants de Talca, ville la plus J importante du Chili central, se rendent 1; surtout à la plage de Constitution, oi J l'on accède par la pittoresque vallée du !î fleuve Maule. Il ne faudrait point de- "J mwdei à cett. minable bourgade le '.ux< ^ d'un Ostende ou simplement le confort c d'un Heyst, ni les installations de bains et les digues ucs balnéaires flamands, o Constitucion qui,au temps des Espagnols q colonisateurs, s'appelait Nueva-Bilbao, p gî. morose da- s l'encoignure formée par la côte et l'embouchure du Maule. De la ville c'est à peine si on aperçoit la mer. £ D-mix ou trois hôtels seulement s'élèvent à ^ proximité immédiate de la plage, et le g cable, au lieu d'être blanc, brillant et pur v comme celui des dun-es, offre une couleur le noirâtre de pierre volcanique pulvérisée li qui donne à tou*e la grève un aspect sale a et 'ugubre, ot, contrastant avec la blan- P' oh&ux du flot, évoque la sinistre bordure J* d' Caire-part mortuaire. ^ Seulement rien n'est imposant comme lej basaltiques falaises qui l'entourent, et si doit l'ensemble arracherait des cris d'ad- t.! mi ratio . Formées de prismes noirs ou T brun fauve, rugueux, avec des reflets gris » oommv le cuir des éléphants et jaunes ^ comme La peau des lions,les unes semblent des escaliers géants qui s'offrent pour 'r monter à l'assaut du ciel. D'autres dessi- ^ nent de colossaux profils de châteaux- a forts. Trapues, d'autres évoquent des bas- pj tions formidables. D'autres se carrent :^e comme des tours romanes, d'autres s'effi- qi Vent comme des flèches gothiques, A tra- 'a ve-s d autres s'ouvrent des fenêtres reo- ^ tangulaires par où l'on aperçoit le dé-chaînement des flots. D'autres forment dais la me* des écueils a-vancés, et à me- ^ eu.e que la marée monte et les dépasse, do on voit l'eau déferlante retomber en oata- mi ractes d'argent pâlé et d'écumes. Rloos mastodontesques rejetés par les convul- ee1 aïonsdes Andes,mieux que n'importe quels y brise-lam- , ils défendent la terre contre ^ !'a«isaut des flots. Ils déroutent 1'-orgueil de la mer et sa confiance en sa propre pjc ir éslstibilifé.Ils ne lui permettent pas de < se «lArouIer sur a plage avec un uniforme et majestueux mouvement.Ils la forcent à 3a1 ruser, à s'insin*ier entre les détroits ro- °t chp<ux qui les séparent, à s'avancer en ''I' fleuves parallèles, à charger en flots nom- 6xi pacts contre les moins hauts d'entre ^ eu- pour Leur sauter par-dessus et „n dévaler en cascade. Le spectacle est na «usai plus émouvant et plus impér y»a ^neux. Il est celui d'une bataille arden- ta: t non d'une victoire sans combat. Et l'es rf* jours sombres, quanr' une couronne de *'z b'ouil'ard blanc flotte autour des cîmes u' rochfsuses, se none à leurs pointes cathé-dralesqu ;, contourne leurs flancs pyra- ja, midaux, se tend comme un voile devant 1m croisées de granit ouvertes sur l'un- r>a mensité, quani d'épaisses vapeurs enté- le nêbrent l'horizon d'où surgit l'innombra- sui ble houle, la scène atteint la plus gran- 0a diose horreur, acquiert une effrayante j*8* intensité de tragique et de mystère. "f Oe rivage efi sans joie, mais il exalte ^ [l'^me et la fait retentir dans ses cordes :r/lï pi'jfondes. Et de penser que ces monta- hnl (■ s d'eau qui viennent orouler parmi les rue p rres sont les premières vagues de PO- ies ['c£"n Pacifique, ouvre à l'imagination des I [ p«*3pe<*tives aussi illimitées que l'étendue a ^ \ mémo de cet océan. ^ i 11 y a une fascination étrange dans oe y'£j floin: « le Pacifique », fascination à la re ( ffvia de terroir et de somptuosité. L'At- rait /antique est Ijyal et sans mystère, près- c Que sanfe écuéil. Le Pacifique est la mer son aux flots perfide», aux mystérieux nau- ^vem Eragea, aux archipe'ft hant^ de peuplades ban 3 connues encore. La mort gît tapie derrière le prestige ba. Je,m-.a îles au c pourprés de coraux et aux irirideseences d'émeraude. Il est la mer où ^ es plu, illustres navigateurs sont venus 0pp j'abîmer sans retour, parfois même sans tril j oui au m>nde ait connu le secret de 7E «.ur catastrophe: Magellan, Oook, La Pe- G-r< r- .se. j'»' Il est la mer où planait l'Albatros fan-tôme de la ballade de Coleridge, la mer j ïu * sillonnaient les navires fatidiques ^ î'Fdgar Poe, depuis la nef mystérieuse lu «Manuscrit trouvé dans une bouteille» r>ha usqu'au hollandais abandonné dont le bie âllac était chargé d^ grappes de oadavres a. putréfactivy.i, jusqu'à l'embarcatiou ^ Péoorce et d<_ peaur qui menait vertigi- ifw.sement Arthur Gordon Pym aux p-juvan... de l'Antarctide. Mais il enchâsse aussi ies merveilleux mpires Oa croissent/ les plus opulentes ré/étation ; d-: monde. Java, Sumatra, et !°« îles dont le parfum pressenti grisait q joti enfant e>\. fui révélait sa vocation de que royageur. Et sa splendeur demeure telle ^ite }u au jour où ellft se révéla à Nunez de s'éc Balboa ébloui lorsque, parti de la côte Atlantique de Panama et chevauchant rer9 l'çûest, au bout de peu de jours il 0 ^ dut s'arrêter plein de stupeur et de joie ^n à&vant l'immensité d'un autre océan. sion Tout cela, tous ces échos d'épopée, de de ' Jé ade ou d'histoire, se répercute dans N t orchestre des hauto flots clamant au ^ pied «ié ces falaises, sur le sable noir de .. cette plage inconnue. Tout cela se préci- -^L P"e avec eux sur la grève, monte à la ja J fête du voyageur solitaire qui la parcourt xelk w rêvant. Il s» sent lui chétif en com- taill< BiuDion avec l'âme formidable du Paeifi- tran: ^ue Et « le frisson écumeux des longues ^}nci ou les noires » q ai se retire après être ve- fî . î"iul,?J?ui"6r Iea P'eds. emporte a.u lar- t,r^ 8« de I Océan un peu de son âme à lui, n™, Ojnantique et aventureuse. fhevj Rares, surtoiiD aux derniers jours de la ter à aon, se font !cs groupes de baigneurs ra Ii( i- plage, et d'ailleurs ils se perdent™™ Ma son étendue, t'air se fait plus âpre, I**"4 P JS chargé de brume. La rafalo siffle »i«. V'^?ur6usenMnt' f'a mer e*t plus si- |9 t; plus pénétrant est l'arôme de sau- M n,r da,ns ' aT humide I5t si le pay-Itrii»' P^,3011 animation humaine, sa aijrJ*1 e W aon sourire, bien plus Wto à tlorin,a,nt on revanche 3'affirme le! ^ i'homzne et de P immensité.! jEnio Chardome. I L'Actualité Les entrevues d'Abbazia & La r en contre du comte BercJi^old avoc son collègue italien le marquis tfJL di San Giidiano et les nombreuses nu^(©nces dajis lesquelles les deux hommes Etat examinent les questions intéressant ss deux pays et la Triplice ont donné lieu à d nombreux et de longs commentaires dan6 i presse européenne. Le fait est que ces en-evues sont d'une importance oonsidéiable t que de leur résultat dépendra incontcsta-ement la direction de la politique tiipli-enne en Orient. Les journaux de la Triple-Entente ont à *tte occasion fait ressortir Icf points sur les-ueîs l'aocord outre l'Autriche et l'Italie est lus difficile sinon impassible à obtenir, par-3 que les intérêts des deux pays paraissent ivergents ou opposés. Ce n'est cependant as de ces questions qu'il s'agira dans les en--etiens actuels. Il y en a manifestement aauooup d'autres sur lesquels l'accord doit ;re fait, si l'existence même de La Triplice ïut être maintenue hors de discussion par oomte Berchtold et le marquis di San Giu-ino. Or c'est là une éventualité à laquelle icun homme raisonnable ne croira. Il y a >ur cela d'ailleurs des raisons péremptoires ie la presse russe s'est évertuée depiiis quelle temps à faire ressortir avec une insis-mco peu ordinaire. Si l'on veut réfléchir un seul instaifi sur la tuation interaationale en Europe, on oeps-ite'ra ques les rapports entre les pays de ,1a ripîe-Entente . sont certainement d-&*'Cîifhe us intimes, mais que, en même temps au ir et à mesure que ces relations entre la rande, la Russie et l'Angleterre s'amélio lient et s'affermissaient^ ceux entre le deux roupes de puissances qui se partagent l'Eu-ipe se tendaient et se gâtaient. Aujour-hui la Triple Entente s'oppose à la Tri-ice avec une accentuation plus grande des ntLments d'hostilité et des ressentiments ii existent dans les deux groupes de puis-nces et entre les peuples qui les composent. 1 n'est pas le moment maintenant de re-ereher la responsabilité de cette situation, lis cette responsabilité se déterminera îUe-même le jour où il deviendra oïair quel : l'élément aggressif dans cette opposition peuples et_ gr oupes de peuples. Ce mont ne saurait d'ailleurs par tarder. Dans tous les cas3 D est clair qu'en faœ dp te situation chacun des doux groupes, la .plice aussi bien que la Triple Entente, îrche h consolider sa situation par une con-itration plus étroite et plus efficace de sep ces et par une meilleure entente sur l'em-i de ces forces. )'est incontestablement à cela que s'era- -, ient le comte Berrhtold et lo marquis di 1 Giuliano, en ce qui concerne la politique les intérêts de l'Autriche-Hongrie et dp alie en Orient. C>e qui les incite à cet Km en des moyens dont les deux Etats dis- 3 ent, c'est la situation actuelle en Orient, j ite situation s'est profondément modifiép \ l'espace de quelques inois et eJlo a jïassé • les phases le« plus diverses. L'Alliance \ kanique victorieuse de la Turquie rep-ésen- ? t au lendemain de la paix de T^ondres une ( •ce formidable aux mains du panslavisme. ] seconde guerre balkanique a détruit oet-foroe, mais aujourd'hui la diplomatie rus-et française se trouvent avoir reconstitué 0 alliance de penples balkaniques équiva-it à l'ancienne alliance et rétablissant en ime temps le pouvoirs du slavisme ou du t>slavisme dans les Balkans. L'aile droite la Triplice est certainement affaiblie par te de l'évolution de la Roumanie vers le *slavifime. L'amitié a us tro-bulgare ne peut 1 remplacer l'alliance existant entre la amanie et la Triplice jusque dans ces der-rs temps. C'est là un fait dont il con- , nt de tenir ndteJ car de l'aveu de tous lec , maux de la Triple Entente, c'est très pro- | lement en Orient que va commencer la . rre qsii décidera de la suprématie de l'un ' deux groupes d'alliance en Europe, 'organe panelaviste de St-Péter?bourg, la } ovoje Vremia », dont les articles sont gé- • î-le-ment le reflet des aspirations et l'ex-aion des espoirs paclavistes estime que , banie fournira le prétexte de cette guer- ^ uropéenne. Pour diverses raisons qu'il se- , trop long d'énumérer ici, le journal rus-■""oit que l'Albanie n'est pas viable et qur '.] existence se trouve dès h présent sérieu- \( ent menacée. Le jour cependant où l'Ai b ie cessera d'exister comme pays indépen- J. t ©t autonome, l'Autriche-Hongrie et Î'I- a et voudraient, d'après la « No-voje Vre- », s'en assurer les dépouilles en se .par- j E^ant la principauté conformément à une vention établie dès à présent. La Russie 1, e-ndant et avec elle ses alliés voudront at-»uer le territoire^ albanais aux voisins dr-;>at actuel, c'est-à-dire à la Serbie et à la p, >oe, peut-être aussi au Monténégro, si ee-là existe et s'il n'a pas été absorbé par serbie, comme on le croit dès maintenant. n vo:là le pretexte de guerre donné I I est difficile de distinguer de tout cela j. produit de l'imagination du journal russe la réalité diplomatique, mais il y a des nces sérieuses pour que la réalité réponde ' itôt à ses prévisions. Le comte Berchtold ° !e marquis du San Giuliano se préparent-eux-mêmes et leurs pays à cette grande que sanglante? — J. Joerg. t] La grande revue l -lo(_ S e sera un très gros événement militaire la revue organisée à l'occasion de la vi- ") du roi de Danemark. Dix mille hommes helonneront du rond-point de l'avenue de ^ vueren jusqu'à Tervueren fnême, et le désera magnifique si le soleil daigne l'é- s l'er. é 6e division d'armée, que commande le d £ral baron de Bonhome,' et la Ire divi- P de cavalerie, que commande le général >Yitte, participeront à cette revue. s- pus y verrons par conséquent le régiment ^ grenadiers, les deux des carabiniers, le t< et le 2e guides, le 9e de ligne, les deux nents de chasseurs à cheval (celui de ;nai et oelui de Louvain), l'artillerie de i vision comprenant les groupes de Bru-s, de Malines et de Lierre, le 6e bain du génie d'Anvers, le 6e corps de ^ ►ports de Bruxelles, deux régiments de m ers venus de Gand et de Malines, et aus- aI carabiniers cyclistes et les mitrailleuses i par les chiens. ti< sera un très beau spectacle. Le roi de mark et le roi des Belges passeront à ™ II sur le front des troupes avant d'assis-vec leurs états-majors au défilé qui au- ®® u vraisemblablement, car rien n'est en-décidé à ce sujet, à l'un des ronds- zi( 8 de l'avenue do Tervueren. té-— fciT La Mélropole servie q„ gratuitement I)<; pendant 8 jours sur demande S fPn Échos LA VILLE Programme de la journee : FETES ET CONFERENCES Retraite miSctaire. — A » heures, à La Orand' Place, clépait cLe Ha retr-a/Re nia.ii>Lairo t/ar ha nui. sxjuo (Lu oiiue régixotfli-t de Ligukc Cerole Arti£rtique, — A 8 bt-unes &L dieoidie. n IxTése-irtatiim t/hCâcnaie flaimiande pair Lo <1 Mailla Mi l 's Kriiag ite Gand. COURS Berlitz School, 8. Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle For8t. — De 10 a 6 heures, exposition dt Alrue Ulanche Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avrlJi Cercle Catholique. — De 10 à 4 ùeures, exposiUuu par la section dos beaux-arts (ouverte jusqu'au! i» avril). Empêcheur da danser en rond Un oonseiiler communal qui ne juré que par Terpsichore, la muse do La danse, a pris i'ongagtment. solennel d'empêcher les employés de l'hôtel de ville de fumer, de tenu dans les ooins ombreux des palabres politiques ou autres, de faire des vers ou de la prose extra-administrative, de porter lés cheveux longs et de6 lavallières descendant jusqu'aux genoux. Il avait songé un moment de faire expul sor < manu garde-civiqui » tous les artistet-,<t tous ceux qui le furent vetre la vingtième année, mais une haute personnalité a pu lui faire comprendre que pareille mesure, un peu russe, aurait comme résultat le dépeuplement complet de l'hôtel de ville et de quel ques autres bâtisses qui sont pavoisées le; jours de kercnesse. Le conseiller s'est donc borné à une timide démarche auprès d'un échevin, qui a tout aussitôt convoqué tous les chefs de bureau pour leur faire part des desiderata du conseiller anti-artistique. Inutile d'ajouter que l'atome de popula rite dont cet homme pouvait jouir à l'hôtel de ville s'est instantanément volatilisé à tout jamais. A tout jamais, car à l'hôtel de ville beaucoup de choses se perdent, mais- rien ne se crée. Les armements belges de navigation Nous ne connaissons pas assez, même à Anvers, l'importance exacte de notre mari fie. Aussi M. Emile Deckers, qui nous entre-tienefra ce soir, à 8 heures et demie, du port l'Anvers et plus particulièrement des arme- , nonts nationaux qu'il passera en revue au-•a-t-il de nombreux auditeurs. Cette conférence est gratuite et se fera au ocal de la Bourse, premier étage. Ils en ont assez ! . Le correspondant bruxellois de la « Meu-e », journal libéral de Liège, envoie à son t îurnaJ cette note qui peut se passer, sem- 1 •le-t-il, de tout commentaire: t Le Sénat discute très honorablement la oi scolaire; U s'efforce d'être, comme on dit, . la hauteur. Mais cela manque de passion. 1 lu'on le veuille ou non. D y a des heures où e débat languit. Il faut bien reconnaître ju'il est difficile de rendre de l'intérêt à m sujet épuisé. La discussion à la Chambre \ été si longue, si approfondie, si diverse- 1 nent changeante, qu'on ne peut pas exiger lu Sénat un rajeunissement, un rafraîclus îement complet, de la question. D'autre pan, m doit regretter le nombre des discours lus levant la Haute Assemblée; ceux-ci ont dépassé la mesure. Un discours écrit a beai. j ïtre éloquent, fortement charpenté, débit/ f ivec conviction : il n'en reste pas moins écrit ■ » Dans le cas qui nous occupe, j'ai vu de.' ! iénateurs, capables en temps ordinaire d'im- ^ »roviser brillamment, se faire l'esclave d'un extel Je oonsidère un discours lu comme im r crégné de pavot; il finit, à la longue, d( ■eus donner envie de bâiller et de dormir. " » Surtout que le Sénat a devant lui un Lomme merveiHeusernent documenté, ton ours prêt à la riposte et, reconnaissons-le 'une autorité rare en matière de législatior : ooîaire. II n'existe nul moyen, semblo-t-il, di ' lettre « a quia • le ministre des sciences • t des arts; il est ferré, suivant le mot, sur > > dernier village de Wallonie ou des Flan _■ res, au point de vue du régime des éco îs; les luttes S près et violentes de la Chaw re ont contribué fortement à l'aguerrir ; le ; 1res mouvements de nervosité qu'il pouvait ' voir encore ont disparu. Il se présente main mant avec l'assurance qui, dans un déba s l'espèce, donne la foroe et le prestige. J r> Que peuvent contre un pareil adversaire . s leçons stéréotypées, les discours écrits? » Là où il faudrait de la souplesse, il n'v '' que du compassé, et puis l'action fait dé mt, la plupart du temps, et qu'est-ce don< x. u'un discours sans l'action? » Voilà un petit éreintement qui fera vrai- x ient plaisir à MM. Speyer, Hanrez, Van- 1 e Walle, Brunard, Lekeu et t tutti quan T ! ». Si oela continue comme cela, c'est la gau- J lie elle-même qui finira par demander la lôture. La vapeur et le gaz aux vicinaux t Parlant dans notre numéro de lundi der-ier des chemins de fer des deux Limbourg. ous disions que le raccordement entre les v oies ferrées du Limbourg belge et du Lim- ^ ourg hollandais serait le premier vicinal du si ays qui sera chauffé à la vapeur et éclairé v u gaz de houille. ] U nous est revenu depuis que la Société nversoise des chemins de fer vicina.ux n e: bé la première à éclairer ses voitures con- 'ç >rmément au progrès. f Depuis trois ans, en effet, elle a en servie- y ir ses lignes partant d'Anvers des voiture v Jairées à l'électricité par accumulateurs pt (' 'autres éclairées au gaz de houille com- v riané. De nouvelles voitures munies de ce dernier ^ rstème d'éclairage doivent être livrées pro -x îainement. Il est probable que tout le ma "1 Iriel sera sous peu éclairé au gaz de houille, r Les études sont en tous cas fort avancées, v — 4 Le " Salnt-Oraal „ est brisé ^ L'( « Italia »,^qui pariît à Milan, reçoit v] > Gênes une nouvelle qui soulèvera certaine ent une grande émotion dans les milieux -r tistiques. r, Le « Sacro Catino » qui, selon une tradi- ti >n vénérable, servit au dernier repas dr sus-Christ, çt qui, pour de nombreux com 'é sntàtèurs de Wagner, était le véritable St.-•aal, célébré par l'auteur de « Parsifal ». }\ i détruit. D'après la version poétisée par d'Annun- - > dans la « Chanson du Sang » et racon-) par les historiens génois, le < Sacro Ca- 10 » fut apporté à Gênes par un guer-r dos Croisades, Guillaume Embriaco. rès la prise de Césarée, en 1101 ; il fai-fc partie du butin, assigné alors aux Gc-s. On crut pendant longtemps qu'il avait taillé dans une énorme émeraude, tandis 11 n'était en réalité oji'en simple verre, pr posé dans l'église cathédrale de SVLau- c«o t, il y fut vénéré par les fidèles jusqu'en de 7, époque où Napoléon l'emporta en tnco. tard, U 1© rendit aux Génois.[rai Selon le correspondant de 1' « Italia », le i vase qui était déjà fêlé a été brisé par un ouvrier alors Qu'il»détachait les pointures en argent qui ornait le St-Graal, afin de le nettover. II est dans un tel état qu'il n'est plus possible de songer à 1e restaurer. Les chansons populaires Maintenant que le jury du concours de chansons populaires organisé par la Ville l'Anvers a retenu trois textes dignes selon , ui d'être mis en musique, l'administration communale invite les compositeurs de musi- ^ lue à participer au concours complémentaire F auquel trois prix s'élevant respectivement à t J00, 150 et 100 francs sont «affectes. _ t Lee compositions écrites d'une autre main U jue celle du compétiteur et portant une de- a .-ise répétée dans un pli cacheté contenant a 'le nom ot l'adresse de l'auteur doivent poo--| venir à M. Baeyens, chef du secrétariat à l'hôtel de ville, avant le 15 mai. Les textes primés peuvent être obtenus au Sl bureau du secrétariat à l'hôtel de ville» g L*alr vicié des appartements « Tout, lo monde a éprouvé la sensation de ^ gêne, d'oppression que l'on ressent en pénétrant dans une salle où ont séjourné long- 1 tenups un trop grand nombre de personnes p aveo un cube d'air insuffisant. r; Or, un savant, M. C'ourtade, vient de faire é: do curieuses et utiles constatations sur la f( viciation de l'atmosphère par la respiration. , Ces constatations importantes au point de vue de la physiologie ont pu être faites parce que M. Ccuirtade a déonontré que les phy- o: skiions de tous les temps, jusqu'à nos jouTS, n s'étaient bel et bien trompés lorsqu'ils di- re saient que la vapeur d'eau ne pouvait oon- q tenir de sels en dissolution. C'était là une ir, loi de physique indiscutée: tout liquide dis- ^ tillé ne devait point oontenir de particules . solides. Or, il n'en est rien. Délaissant les S1, réactifs chimiques, M. Courtade a examiné P' au microscope les petites gouttelettes de ei buée respiratoire et il a pu voir maûérielile- le ment qu'elles con tenaient une infinité de cristaux. Cette découverte a mis officielle- c]„ ment fin à une controverse depuis longtemps i j ouverte, sur les causes de la. toxioité rc«con- tr. nue des pi-oduits de la respiration. "* Ce point établi, et après avoir expérimen- ai bé un grand nombre de produits chimiques hi connus pour se combiner facilement aux com- l'< ooséa ammoniacaux, fe savant a fixé son %hoix sur celui qui lui a paru le plus prà- 0l bique et .le plus'simple à manier pour l'éli- V{ mination des produits dangereux de la res->iration : le-chloruré de calcium. Tous les 1 iris taux de la buée respiratoire disiparais-jent sa on . la fait passer simplement à tra- v[ /ers un tube contf-nant de la pierre ponce vî mbibée d'une solution concentrée de ce sel. ti Jn kilo de chlorure d£ cS.kiiirn peut absor- V >er pluR de 1.300 litres dèammoniaque. j] T suffira donc d'expo r çh et là^ des eu-mbtrss contenant du chlorure de calcium des- ' téohé ou d''imbiber des étoffes'et des tentures i.vec une solution concentrée pour épurer 'atmosphère des espaces surpeuplés, mal ■entilés. la C'est là, on en conviendra, un procédé pra- qi ique que nous avons tenu à signaler à nos sofceurs. < neiXBM-»- fie Pour le Port cdj .'accord entre Anvers, Austruweel et Eecke- n' ren pour les terrains des nouvelles d>ses. ,>j fis de Nous trouvons dans le6 journaux libéraux s& 3 texte de l'exposé du Collège relatif à cet bjet, texte qui a été approuvé sans -doute, so Budi midi, par le Conseil communal, et qui c.^ e nous a pas été transmis par l'hôtel de illô : s i Par sa lettre du 21 janvier 1899, M. le ainistre des finances nous fit savoir que « le Pa ;ouvernement proposera aux Chambres, ùand le moment sera venu, les modifications a « ux limites des territoires communaux qui de eraient rconnues nécessaires pour placer le en "érimètre des installations maritimes sous la ^ uridiction de l'autorité communale d'An-ers. » Donnant suite à cette promesse, M. î ministre de Smet de Naeyer déclara aux n(" .hambres, en 1905, dans l'exposé des motifs rn< e la loi du 30 mars 1906., qu'au cours de la rM rochaine session, c'est-à-dire en 1906, U sai- clx irait ies Chambres d.'un projet de loi in- m< orporant le périmètre des installations ma- oo: itimes au territoire d'Anvers. Comme oe rojet de loi n'a pas été déposé jusqu'à ce ^ >ur, le Collège avait pensé que cette ques-on pourrait recevoir sa solution sans dif-,cul té au cours des négociations pendant,^ ce out l'a reprise des darses numéros 2 et 3. » M. le ministre des travaux publics nous pr vant fait savoir qu'il rie désirait pas saisir rm 'office la législature de ce projet de loi. fj0 vant que les formalités usuelles prescrites nu r>ur les modifications aux limites des com -innés eussent été suivies, et comme, d'au •e part, le gouvernement ne s'est pas en- Jte >re prononcé d'une manière positive sur la ' a filimitation graphique de ce périmètre, il ,t dès à présent acquis que tout espoir de Es >ir cette question résolue, au cours de la qU -ésente session parlementaire, doit être rjn ban don né. » Dans ces conditions et en présence do , af'.hèvement imminent des darses numéros 2 i 3, il y a la plus grande urgence à ce que >ut au moins le territoire sur lequel sont — tuées ces darses soit annexé ?i la ville d'An-■rs. Comme les communes d'Austruweel et Eeckeren ont précédemment délibéré sur >tt-e incorporation partielle, telle qu'elle est ] gurée au plan ci-joint, en stipulant, l'une, pre paiement d'une inder^nité de 20.00T) francs orf. >our Ips 19 hectares 30 ares'"40 ppnt'ares à été npréndre sur la commune d'Eeckeren), \ , l'autre, une indemnité de 61,500 francs 1-es >r*ur les 184 hectares 1 are 45 centiares à ter nprendre sur la commune d'Austruweel) tio mis estimons que pour éviter tout retard et . sous réserve tant de la question de l'in- J'E >rporation générale ci-dessus visée que du la incipe du montant des indemnités réel a- (' „ ées. qui peut être réglé ultérieurement, il I a lieu pour le Conseil communal de se dé- née arer d'aei-i^rd sur l'incorporation immédia- I et partielle offerte oar ces communes. » Nous avons donc l'honneur de vous prier, 3 h essieurs, sous les réserves susmentionnées. } 1 vous déclarer d'accord sur cette ineorpo- visj Hon. T/accord des trois communes se trou- s'gj int ainsi constaté sur l'incorporation par- tioi y\le à réaliser en ce moment, il n'existe 9é« us aucun obstacle administratif h ce que la ™ Erlslature soit saisie, encore au cours de la tior ésente session, d'un projet de loi décrétant tior iccomplissement de cette formalité. » tec! rat: — dei CONGO ? diqi —)o(— c La protection du gros gibier en Afrique Jte Le viee-Koiiverneur-général Henry ira re- ^0, âsenter le département des colonies à la 3 à iférence internationale pour la protection et 1 3 éléphants et des rhinocéros en Afrique. | f, De congrès se tiendta à Loadies le 21 oou- î'Ut lmu< Le manoir à l'envers £r Eh bien, comment la trouvez-vous? Il y a quelque deux ou trois mois, le Col- , ■>ge à Anvers et M. Franck à la Chambre si- ; nifient que quelque chose de solennel va se < aseer. La Ville va poursuivre ses négocia- 1 ions avec le gouvernement au sujet de l'ex-Buisian maritime sans continuer de mettre » journaux de la partie. Nous devons tous ^ woir qu'entre gens sérieux c'est souvent ni insi que ces choses sérieuses se passent.. _e8 Or, samedi, premier émoi. Joa Un vieux nouveau journal apprend fiévreu- >e anent à ses lecteurs qu'encotre une fois le lé« ouvernement veut ruiner le port, peut- I*6 51-3 le « massacrer t. Depuis vingt ans, les ^ linistres cléricaux n'ont plus d'autre souci. ^ hacun sait ça. ier Allons, boni Voilà donc le silence rompu. ajj, es bourgmestre et échevins font parler le oui lus dévoué de leurs organes. L'histoire qu'il on iconte est invraisemblable ; mais elle ne peut '"és naner que d'eux. Ce n'est pas la première lis qu'ils se livrent à ce jeu. Enfin, le ca- rr„ e>nas est ouvert. Nous allons savoir. ( Mais trois jours plus tard, voici un autre AVi •gane fidèle qui publie une lettre du mi- ;eu Istre au Collège. Cela n'a plus rien de 00m- off un avec la première révélation. Mais puis- ten l'un journal publie Le texte de lettres échan- . I îes ,11 est de plus en plus clair que le secret t levé et le silence rompu. Même 1a d'iver- m<> té de ton et d'information prouve qu'il y a utôt deux informateurs chargés de lever par ifin les voiles tendus par MM. Franck et que s membres du Collège. éctli Alors, vous croyez qu'il n'y en a que . ^ mx? Détrompez-vous. Des oorrespondiants c|jn en en cour de journaux bruxellois prodi-ient à leur tour de nouveaux racontars ju 'ec force détails dont Les invraisemblances -ro jroïques s'adornent de quelques détails sur a L< >rigino desquels on ne peut se tromper. con Bref, encore une fois, les chiens sont lâ- tér-irS; le Collège a résolii de lever tous les on ►Lies et veut enfin raconter ses histoires au ^ /Mie. . » Air Aussi bien, le Conseil communal est con- S0([t •que. II so réunit. Les voûtes de l'hôtel de yio! Ile attendent des communications sensa- si 1 >nnoIles, des révélations palpitantes. M. De que os apparaît avec sa gravité des grands jours. ^ J' ouvre la séance et va évidemment nous dire -urquoi lo secret est levé et en quoi le secret ' nsiste. _ ' dar Or, c'est ici qu' « elle dévient bien bonne » ! C!OJ1 M. De Vos déclare en effet que les révé- clLcs tions faites vio'.ent le secret convenu, et « 1 ;'elles se font à son insu 1 niei A son insu I ! Et aussi à l'insn du Col- dac Commentl Des documents officiels et con- Icntiels se promènent dan3 les journaux ; cjOI s'accompagnent de droite et de gauche de ll0 igments d'informations, assaisonnés d'ail- « u 1rs à la diable par la fantaisie de journalis- que s mal familiarisés avec ces questions spé- uo° ilics! Il est très clair que les indiscrétions ' âmanent pas d'une seule source mais de jsieurs, et qu'autour de M. De Vos des soi res laissent s'échapper dé toutes parts s papieis sur lesquels il entend « gaixler le oiqi ;ret » III soit Et le bourgmestre d'Anvers vient déclarer on ennellement qu'il ne sait comment, par 'ac!1 i ni par où cela se fait. vai| Vous allez Vous demander si nous sommes Anvei-s ou à Gerolstein ? Ne vous pressez a»eg s. U y a encore plus fort. le® M. De Vos a annoncé aussi que le Collège la n lemanae une audience au ministre! 1 Alors, au 1 pui3 près de six mois que cette affaire est ^-er train, nos magistrats se seraient borm s 'aU3 coro une fois à échanger des lettres? Ils • i • j- • . r • . san1 seraient pas cinq, dix, vingt fois retour- ont ï au gouvernement pour traiter directe- proa ■nt, verbalement, pratiquement et rapide- l'un nt les difficultés en suspens, les tirer au J1 ir, les résoudre puis écrire après, pour du ■ >ttre au point et fixer les arrangements Ju'( i venus ? [)ù donc, vraiment, trouverait-on encore (jQ j ns des milieiix administratifs résolus, in- en c làgerits, pressés d'aboutir, des pratiques de nie goût? les 1 Enfin, rassurons-nous, le Collège a donc que s le parti de demander une audience au blân nistre. Et si le ministre so presse un peu J^ie: l'accorder, il ne" manquera précisément ' e> le grand chef même du port d'Anvers, j-aç0 ohevin du commerce et de la navigation, à v0]an nt retien où se débattront les intérêts et ra-t-venir de notre établissement maritime. et d VI. Albrecht est toujouis en vacances, en ail pagne ou ailleurs. C'est par les journaux ( il y apprend, revues et travesties, les pé- ^1°^ éties des négociations confidentielles entre Ville et le Gouvernement-. la.Lss 1 doit bien rire. coin Bridoie. lem An Musée Internati nal -j tj j& Musée international vient d'arrêter 1e gramme des cours, conférences et visites jierî ;anisés dunant le semestre printemps- d0 .J 1914. S(>cu Jn cycle de conférences est organisé sur PrOE questions suivantes: le « Mouvement in- ' national » et l'état ce l'internationalisa-i dans ies différents domaines des études ie l'activité, la « Paix », le « Bien-être de , afant 0, les 0 Méthodes documentaires », ^ a Télégraphie » et la e Téléphonie », j aui Aéronautique ». _ ^ { )es oonférences géographiques seront don- "anr s dans les sections nationales du mus.^e. «es oonférencas-vif^tes auront lieu tous te. -dimanches à 10 h, 1/2 et tous les jeudis à 'ert. eu res. laux 'our l'organisation de ces oonférences et ^oau tes explicatives. Le Musée international rem t assuré le concours de diverses associa- proi| is internationales et nationales intéres-i, notamment: le Touring Club de Bel- Qr ie, le Musée du livre, l'Institut.interna- ausG1 .al de Bibliographie, la Ligue de I'Educa-1 familiale, les Sociétés belges de Pédo- aom] mie, de Pédagogie, de la Paix, les Fédé- ^ un on s des instituteurs belges, des Sociétés ^ mlture morale, des Groupes espérantistes, (?e3' ( Universités populaii-es, l'Union des villes pUbJ res, le Plus grand Bruxelles, l'Aéroclub |.nfu6 Belgique, les Unions de la presse pârio- socia ie et les Sociétés de photographie. les d es visites-conférences pour les membres pour corps enseignant, préparatoires à. la vi- Lrav< des Ecoles auront lipu le dernier jeudi ajiloff mois d'avril, mai et juin, l'après-midi de ment 4 heures, j/os visites ont lieu aux jours si-ide eure choisis par les maîtres d'école. mes, e dimanche 19 le Musée dn livre et ries | n'on de la presse périodique visiteront te Princ 4e international. LETTRES DE PARIS rrospondance particulière de la «Métropole» pleine campagne électorale. — Les varia-:ions du radicalisme unifié. — La division iocialiste. — Ce que devient la « Fédéra :icn des Trois ». — L'optimisme des off i-;iels. — Où l'on voit se former des pronos-:ics qui le démentent. < Paris, 16 avril. Retardée en dépit des hâtes concurrentes • les fêtes et les vacances, la campagne cftoralo est enfin tout de bon-engagée. Les rs, à Paris et partout, se couvrent tous jours d'affiches nouvelles, multicolores, ît le texte de jout- en jour se raréfie 011 condense, et dont le ton ne cessera plus .armais d'aller montant, jusqu'à la fin. > imprimeurs sont sur les dents et les col-rs sont sur la brèche. Les badauds sont à r affaire. Et je ne parle pas des réunions tracUatoires, des meetings êb des pourpar-i do pennanence. Pendant que l'onoccupe si le peuple souvei*ain, Les opérations cle sine so poursuivent activement, ot déjà plus d'un endroit les résultats sont assu-d'une « lutte c problématique., où la « voté populaire » n'a de chance d'intervenir, s le cas de force majeure,, que par le plus nd des « hasards ». îo qui frappe ie plus 1;attention des moins rtis, c'est, en attendant le triomphe, d'ail-ra probable, de la majorité des candidats ciels, l'incohérence des partis qui présen-t ces candidats. 'arlons d'abord des ra.dicaiix, dont les valions, depuis leur imification au congrès Pau, sont si fartes qu'il ne leur faut pas ins que d'être au pouvoir iw>ur oser se van-d'exister encore valablement coinnie ti. Un exemple, choisi dans le tas des faits -ikliens où ces variations se montrent, tirera et légitimera ce jugement. 1. Malvy, ministre de l'intérieur, pai-lant tanche dans sa circnoscription, a tout sim-nent oublié de toucher à la question (as-importante pourtant, et assez à l'ordre jour!) du retour à la loi militaire de s ans. M. Marcel Sembat, qu'on dit être > plus spirituel des socialistes unifies » en dut que M. Malvy condamnait a par pré-tien » la loi do trois ans récidive. Mais s'acoorde à estimer qu'uno telle exégése , risquée. 0 Qui ne dit mot consent », dit 1 qu'on a nommé la sagesse des nations. . si, M. Malvy, en omettant de dire mot, pour soit contre le retour à l'au ci en ser- , >, semble plutôt y oonsentir. Et c'est aus- 1 >0 qu. paraît indiqué par le simple fait M. Malvy fait partie d'un cabinet qui iré d'appliquer loyalement la loi. Mais M. , l-vy, radical, peut-il, tout ministre qu'il, en qualité de radical unifié, approuver que son parti, au congrès de Pau, con- ; ina? M. Camille Pelletan, membre de la , imission executive du parti radical et ra-ul-socialiste, répond avec fermeté: non. /e congrès de Pau, écrit-il, s'est nett'6-ît prononcé contre la loi de trois ans, et , candidats qui se réclament du parti ra- , il sont tenus à ne pas faillir sur cette , ve question. » Mais voilà que, en-môme ;ps, M. Bonnet, président de la Fédéra- , l radicale et radicale-socialiste de là Sei- , entre en scène de son côté, et déclare rbi et orbi » ,avec un aplomb d'arusipice, , le congrès de Pau n'a pas eu à se pro-cer sur le retour à la loi de trois ans; , 1 y a eu à Pau ni majorité ni minorité ] r ou contre, mais c unanimité à réclamer plioation loyale de la loi ». Bien fin qui , ■econnaîtra dans un brouillamini sembla- , Et si l'on vout considérer que la poli-e radicale, sur quelque terrain que oe , est aussi claire et aussi une que cela, v comprendra l'énergie de désespérés avec r lelle les mamelucks du ministère qui de- ^ s faire » les élections ont lutté pour le c ntenir, en dépit de tout, aux affaires, u côté des unifiés socialistes, la division ^ t ni moins nette ni moins profonde entre r partisans d'un opportunisme honteux, et .. linorité des doctrinaires. S'il s'est trouvé, endemain de l'attentat du « Figaro », un ^ vé pour oser proposer le ori « Vive Cail- i : ! » comme cri de ralliement dans la cam-îe électorale, il ne manque pas d'oppo-s, lesquels, dans le scandale Rochette, démêlé et dénoncé hautement les 00m-uissions qui, à leurs yeux, déshonoraient ification socialiste. ai, par exemple, sous les yeux un article 1 Cri du Peuple », — l'ancien journal de s Vallès, qui vient d'être repris par 1 Allemane et ses amis, — dont l'auteur ; sans ambages, à propos des « travaux 1 Commission d'enquête : e On a tout mis suvre pour sauver, une fois de plus (com- i> iu temps du wilsonnisme et du Panama), •) •adicaux convaincus de forfaiture. Tandis 3 le citoyen Jaurès demandait un simple x »e pour oes grands coupables qui méri-ît le bagne, les*citoyens Sembat et Col-«roposaient do condamner pêle-mêle les * sés et les accusateurs, oe qui était- une j a roublarde — quoique cousue de_ fil c — de sauver tout le monde I A qui fe- a on croire que des hommes d'une valeur / 'une culture socialiste oomme les citoyens y lant et Jules Guesde puissent être dupes -ette sinistre comédie? » Ainsi, le déeri .1 oqué par les compromissions de la com- d ion d'enquête est exactement circulaire, a légitimement d'ailleurs, ceux qui ont v é faire obtiennent le môme mépris que qui personnellement ont fait oe que leur n andait un gouvernement sans honneur, d Jules Guesde et les Vaillant sont désor- 0 logés à la même enseigne — fâcheuse ue les Sembat et les Jaurès. t , même, ce n'est pas assez. On nous an- g e pour bientôt que « de nouvelles et certaines trahisons d'un oertain nombre « ounes arrivistes de l'état-major du parti n liste unifié » feront sentir, feront com- b dre oombien Jean Allemane et ses amis, C derniers survivants du marxisme et du e quisme, ont eu « raison de reconstituer le a i ouvrier » en France... Item, M. Georges d y, un des honorables démissionnaires de p >mmission à tout faire, présidée par M. es, nous prédit avec précision qu'après si >lections il y aura d'autres scandales fi- a iers, au prix desquels l'affaire Rochette n ut qu'une plaisanterie. Il s'agirait d'un di liage des affaires du Syndicat Farquhar, hallage qui portera sur les tripotages de L lin es sociétés brésiliennes que M. Coil- p et quelques-uns de ses amis auraient k coup connues ». Voilà de quoi trouver le ti is long jusqu'aux élections, et voilà qui p let à la nouvelle Chambre un avènement it dépouvru de solennité. rr i conçoit assez mal, devant un horizon 1 sombre de tous côtés, l'optimisme dé- 01 ïrtant qu'affichent certains officiels, au ;r >re desquels M. Steeg paraît avoir droit te e mention toute spéciale, lui qui, oe ma A déclarait, en s'autorisant justement de in lissensions générales, que le régime ré- p; cain « possède on ne sait quelle grâce :* e (sic) qui, à la condition que la paix ;>i le demeure maintenue, le défend contre %< ésaffections et les rancunes ». Il faut, pi opiner ainsi dans les temps que nous ^1 rsons, ôtre doué d'une ironie ou d'un ui nb peu ordinaires. Jugez de cela seule- la par le fait plutôt suggestif de la qua h ntité, jusque dans ies expressions mê- (il du Manifeste électoral de la Fédération gauches, et du Manifeste politique du la « Victor-Napoléon.,,, « £» B. Au Jardin zoologique Le grand nettoyage. — La vente annuel!®. — Les nouveautés à l'Aquarium. Le soleil nous caresse en attendant qu'il puisse nous griller. Les matinées et les après-midi sont délicieuses. C'est le moment ou jamais d'aller faire un tour au Jardin zoologique où l'on effectue en ce moment la grande toilette on vuo de la vento annuelle de mardi et men-jredi prochains. Nombre de directeurs de « zoo » étrangères viendront acheter, espérons que ce sort à prix d'or, les animaux dont notre jardin l'acclimatation peut se défaire sans nuire en rien à la qualité de son unique collection. Parmi les animaux les plus disputés figi>-reront certes la petite ou plutôt la jeune girafe, née au local au mois de mai de l'aa dernier, et un superbe chimpanzé renfrogn4 comme un lecteur habituel de Schopen-hauer.Celui qui n'a plus visité le Jardin zoolc gique depuis longtemps, et « longtemps », en notre époque de hâte fiévreuse, veut dire trois ou quatre semaines, sera émerveillé en trouvant à l'Aquarium, qui est certes le mieux tenu de toute l'Europe, quelques nonr-veautés absolument sensationnelles. On y verra tout d'abord deux mâles et une femelle de a Mollienisia petenensis » on ï Mollienisia velifera », — les savante n« sont pas encore d'accord. Ce poisson, qui por-le sur le dos une espèce de vélum du plui beJ effet et aux couleurs chatoyantes, es* mporté pour la première fois de la presqu'île de Yucatan. Le « Mollienisia » constitue le clou, si l'on peut dire, de l'exercics oisoologique 1914et l'Aquarium d'Anvers, qui m eut la primeur, est en ce moment seul ivce un ou deux aquariums allemands à U oosséder. Un c Pantodon Buchholzi », poisson-papil-on d'Afrique, connu seulement depuis 1905/, •xcitera également l'admiration des amatcura le choses rares. Un arrivage récent de « Sterlet espèce» l'esturgeons, assure à notre aquarium une îollection remarqua-blo de oes poissons qu'il «t désormais interdit d'exporter de leur >avs d'origino: la Russie. Deux loup3 de mer, « Anarrbic^.6 lupus », roquent avec un appétit enviable des cra->es vivants, dont ils ne laissent absolument ien sd ce n'est les pattes. Avec leur den-,11 re rap]>eiîant celle des loups, ils broient ivec une surprenante facilité les carapace» es plus dures Comme il est assez rare que des spécimen* dvants de cette espèce se rencontrent, l'a-juarium a encoro fait ici une excellente axv juisition. Des a Pteropkyllum scalaro_ », poissons-euiUes, sont importés du Brésil. Ils sont en-•ore très rares, les premiers exemplaires rap->ortés en 1909 étant morts au cou l'a de la tra-corsée.Ceux-ci se portent très bien et il est à •roire qu'ils atteindront à bref délai la taille le quinze centimètres qu'ils ont dans ieur >avs. Enfin quelques spécimens do l'espèce ra-issime des «^Scatopbagus argus », mangeuT» le boue, couverts d'yc»rx à l'instar d'un >aon, s'ébattent clams Venu saumâtre qu'il* ifTpctionnent tout particulièrement. On ne les connaît qno depuis 1906. année iu oours de laquelle les premiers exemplai-■es furent trouvés dans l'Océan Indien. Dans leur patrie ils atteignent aisément ine taille de trente centimètres. Espérons u'ils grandiront, comme l'Espagnol de l'o rérette. A signaler encore un poisson qui affecte de enir habiter l'aquarium incognito. Il a étA mené d'Afrique et toutes les recherches fai* es jusqu'ici n'ont pu amener son klentifl ation. - Tous nos lecteurs tiendront sans nul douté so confronter avec lui et à l'interroger com-le le très regretté sphinx le fit avec 00 lîvlheureux^ Oedipe. Un petit tour à l'aquarium s'impose à totu eux qui aiment les animaux, et surtout le* nimaux silencieux... Noël. Député et financier Reproduis-ant notre article sur la publics* ion, par le ■ Peuple », d'une liste d'hom-ies politiques de la droite intéressés à des ntroprises économiques, le e Bien Public », boudant dans notre sens, écrit: Il fut un temps où de grandes et sérieu-îs sociétés anonymes étaient très fières d® >mpt/or un député ou un sénateur dans leurs mseils d'administration. Non pas précisé-ient, qu'elles escomptassent les faveurs dent influence d'un prestige de la société aur aux du public — lo crédit par conséquent - s'en trouvait consolidé. Les membres de os deux Chambrer se recrutaient en générai Etns une élite intellectuelle et sociale. Leur itrée dans un conseil d'administration pou ait passer pour un bon certificat décerné à entreprise. On était fondé à croire qu ils e compromettaient pas leur mandat, leur ignîté, leur avenir politique, dans une avenir© d'aigrefins. Un député peu scrupuleux pouvait en et >mps-là, sans trop de difficulté, faire ar ent de son mandat. Mais ce temps est loin. Et si des amis dti Peuple » ont jamais tenté de placer leur Landat en report, ils ont dû s'apercevoir ientôt qu'ils s'étaient fait illusion. Hubin, olleaux, Buyl, De Bunne, Pépin, Schinlert dc., noms honorables sans doute, et très no-)ires : quant à supposer qu'une entreprise d4 lemins de fer ou une banque internationale uisse en tirer du Iustre; autre question. Aussi, beaucoup de sociétés, parmi les plut ;rieuses7 lorsqu'elles font aujourd'hui appei ux lumières d'un homme politique, dési-mt-elles plutôt le voir renoncer à son man-a-t...Et si certains hommes politiques entrent ins les conseils d'administration, ce n'est îs à cause de leur mandat, mais à raison de ur valeur personnelle, — ou parce qu'ils ennent à rester près du panier où ils oui aoé leurs œufs Evidemment, nous n'hésiterons pas à blâ er un homme politique s'engageant dan* 'administration de multiples sociétés plus I moins suspectes. Mais nous ne voyons nui oonvénient à ce qu'un député ou un sénar-ur administre une banque, une usine, un larbonnnge. Le grand vice de nœ métho ss parlementaires, c'est tout juste de crée®* tr la longueur des sessions, une sorte d'in-■mpatibilité de fait entre l'exercice d'une •ofession rémunérée. Il ne faut pas, à notrs is. que les Chambres soient monopolisées ir les professionnels de la politique. Lai ■andas assemblées nationales doivent ôtr® ie image réduite de la nation elle-même, de nation Laborieuse et productive. A ce point - vue, il est bon, il est nécessairp que l'ûa-tstrie, le haut commerce, la finance j ient représentés, comme la science, com m* propriété, comme les carrières libérales, ►mme le travail manuel. II y a toutefois autre chose dans i'artaii

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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