L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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27 januari 1915
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s.n. 1915, 27 Januari. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm72w5r/
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-=== IweVcreqi 27 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 40 r"' 1 z, J T-*/ C>/edaction et administration : 44, RUE ROUGE. 44 ANVERS Pour bruxelles S'adresser à nos Bureaux : 18, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS '.e 10 à midi et de 15 & 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers CHOSES DE RUSSIE HISTOIRE DU MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE Dans la ire partie de cette intéressar étude historique et sociologique l'auto qui a consciencieusement étudié son s jet et dont l'œuvre est sérieusement c cumentée, remonte à la'source des évér ments, c'est-à-dire à l'orée de l'existen de la Russie. Il décrit les luttes de castes de grand peuple encastré dans des ancienn lois autocratiques, les luttes terribles c se renouvelèrent pendant des siècles,po l'obtention d'une liberté démocratiq par l'abolition du tsarisme, les attente nihilistes dus aux sociétés secrètes an gouvernementales et menées par les ant chistes, le système d'espionnage des go vernants et la servilité de la noblesse ai bitieuse. Il nous montre l'état d'esprit l'indomptable Finlande,de la tumultueu Pologne, enfin les horreurs répressiv exercées au Caucase et en général tout les convulsions et les soulèvements d peuples annexés à la Russie. Il nous mène ainsi jusqu'au règne < tsar Nicolas II dont la mémoire est sou lée de tant de sang. C'est à ce point qu en était arrivé dans son pathétique et v ridique récit que nous continuons ce jo et où le lecteur verra l'empire russe deux doigts de sa perte. * * * Le 9 janvier est l'anniversaire de jour où un empereur de Russie prou' une fois de plus sa mauvaise volonté répondre aux désirs, aux besoins de si peuple. Le g janvier 1905 le tsar Nicol; II, secqndé par les fioeies serviteurs ( trône, lit fusiller environ 2,000 patsibl habitants de St-Pétersbourg. La place ( palais et le palais même lurent mono du sang du peuple uniquement parce qi la plus pauvre classe de la populatie pétersbourgeoise prit les croix des églis et munie des portraits mêmes du tsar d'emblèmes prouvant son bon voulo vint elle-même lui exposer ses besoins. On sait comment cette foule fut crut lement massacrée, fusillée, battue, ente mée en prison puis envoyée au bagne. -Ainsi le 9 janvier 1905 fut tuée par li soldats du gouvernement la dernièi croyance du peuple en l'empereur. lin ( jour il ouvrit lui-même à son peuple chemin de la lutte violente, il anéantit e lui l'illusion de résoudre pacifiquement cause de l'émancipation. Mais le jour des fusillades de St-B tersbourg lut le premier jour de la révi lution. Un sentiment d'indignation pri fonde s'empara de toutes les couches c la population, prolétariat, paysans, jii nesse intellectuelle, bourgeois et petil employés tous lurent touchés jusqu'à — fond du cœur et tous dirigèrent leurs r< gards du côté des travailleurs. Dans les villes de province des grève de protestation se déclarèrent, les étt diants et les étudiantes organisèrent de meetings dans les universités, des de monstrations dans les rues. Seuls les gendarmes et les policier restèrent fidèles au tsar et à son gouvei nement. Des arrestations en masses eu rent lieu, les universités furent fermées on expulsa des villes les étudiants, ce fu la répression habituelle et odieuse. Et 1 haine qu'elle valut au gouvernement fu la haiine de tout un peuple. Le gouvernement déconcerté se jetai tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, il in venta des supplices affreux, organis; l'inquisition, mit des provinces entière en état de siège et fit fonctionner la po tence, inlassablement. Mais pour toutes les classes de la so ciété entraînées dans la lutte libératrici aucun obstacle n'existait. Des groupe: autonomes de travailleurs des villes e des champs se formaient, peursuivan des buts divers. Les uns faisaient un< propagande active parmi le peuple, le: autres préparaient les attentats terro listes et les mettaient à exécution -sur-le-champ. Ces attentats se multipliaient. Ayant tué à St-Pétersbourg le ministn de l'Intérieur, à Ekatinoslev le gouverneur, à Saratof le général gouverneur e: ayant commis une série d'attentats avortés sur les généraux gouverneurs d'Odessa et de Sébastopol, etc., etc., les terroristes se jetèrent également sur tous te rangs de la police depuis le préfet jusqu'au simple sergent de ville. La statistique que nous donnons sui les terreurs de 1905 est incomplète. Tombèrent sous ces attentats 7 gouverneurs, 9 généraux gouverneurs, 8 préfets de police, 43 commissaires de police et secrétaires de commissaires, 345 autres policiers. Des attentats avortés eurent lieu sur 10 gouverneurs, 5 généraux gouverneurs, 18 préfets de police, 72 commissaires et secrétaires de commissaires, 98 autres policiers. Cette statistique prouve la chaleur apportée dans la lutte émancipatrice. Si elle changea de caractère et de pacifique devint violente, terroriste, la cause en fut la politique du gouvernement, politique de violence,exclusivement dictée par. l'intérêt personnel, du tsar et de son entou- te rage. Ainsi elj/^aisibles et dociles escl; ur ves de la veille, le tsar lit des êtres a u- tempérament extrême: des terroristes, o- Mais nous n'avons pas encore lait a ,e- lusion a un autre moyen de répression d ce gouvernement, nous n avons pas encoi parié oe ces jeunes gens qui durant ur ce penoae de quaire, cinq et sept anné< es sont arraenês a leurs ïamilles, à leui ui loyers, et expédiés d'un bout de la Ku: ur sie à l'autre, nous n'avons pas encoi je parlé de l'armée. ts Le gouvernement, calculateur et pri ti- voyant, lève annuellement 500,000 ri r- crues. Dans les troides casernes,soumis u- une dicipline impitoyable, éloigné de tôt n- ce qui taisait une existence nabituelli te n'ayant pas le droit de parler ou de pei se ser, le soldat est livré entièrement à se es supérieurs. En une annee il a appris so es devoir envers le tsar et la patrie. Un lt es a enseigné qu'il doit sauver celle-ci d ses ennemis extérieurs comme de ses er lu nemis intérieurs et lorsqu'il a prêté 1 il- serment de fidélité le soldat est envoy 'il dans les régions mises en état de sièg é- pour réprimer les soulèvements des atic jr més, ouvriers et paysans. Ainsi fut-il l'ai à jusqu'en 1905 et au commencement d cette année. Fréquemment il arrivait qu le soldat tuait,dans ces soulèvements, se ,e parents et ses amis. Il arriva aus; ,a qu'ayant reconnu son ami le plus che ^ après qu'il l'eût fusillé le soldat deven >n subitement conscient du rôle qu'on lt is faisait jouer se suicida. Ce fut seulemen m aPr^s 'es journées de janvier 1905, quani ,s toute la Russie se souleva, que s'éveillè ïu rent enfin l'armée et la flotte. ss A Cronstadt, Odessa, Sébastopol e ,e au delà de la mer Caspienne éclatèren m des révoltes militaires. C'était le premie >s lien entre l'armée et le peuple. -,t Les marins de Cronstadt tendirent un jr main fraternelle aux marins de Sébasto pol. Le cuirassé « Potiemkive » ayant 1 j_ lieutenant Schmidt à sa tête arbora 1 r_ drapeau révolutionnaire et se dirigean sur les côtes de la mer Noire fit appel : ,s la flotte et à l'armée pour qu'elles s'unis -e sent au peuple dans sa lutte pour uni ,e existence meilleure. Plusieurs régiments [e de nomberux cuirassés répondirent avei sympathie à cet appel. a Mais le gouvernement voyant sa dé bâcle prochaine, appela à son secours h s_ noblesse, l'industrie et les propriétaire: fonciers. Il prit à sa sqide tous les re buts de la Société <1 Tchernassotniks » g les arma contre les grévistes et les mani festants, organisa les massacres de juifs s connus sous le nom de progroms. u La police et la gendarmerie entraîné-rent par ce moyen le bas peuple on soulevant ses mauvais instincts qu'ils tour-s nèrent ensuite également contre les révolutionnaires pendant les derniers événe-' ments. Le gouvernement corrompit er _ même temps les soldats pas encore acquis à la révolte, triplait leur solde, amé-s liorait leur nourriture, leur donnait de l'eau-de-vie et diminuait leur temps de service à l'armée. Mais ce n'était pas suffisant, la révolu-| tion continuait à gronder malgré la ré-j pression et le tsar prit peur. Pour calmer ( son peuple il publia enfin, le 17 octobre 1905, un manifeste accordant au peuple . sa liberté politique. DOUBROVSKY. Echos ; Calendrier 27 Janvier. — Soleil : lever, 7 h. 40 ; . coucher, 4 h. 46. — St-Jean Chtysos-: tome. ; 28 Janvier. — Soleil : lever, 7 h. 39 ; ■ coucher, 4 h. 48. — St-Charlemagne. 29 Janvier. — Soleil : lever, 7 li. 38 ; coucher, 4 h. 49. — St-François de Sales. Le monument Ferrer L'« Homme nu » qui témoigne à Bru-, xelles — sur la voie publique encore — de l'absence complète de toute pudeur dans le ferrerisme, vient de disparaître. Cette statue, qui ne. pouvait pas même en appeler aux Beaux-Arts pour s'arroger le droit d'offusquer par son ignoble laideur les regards non prévus des passants, a été enlevé par les ordres du gouvernement général allemand. C'est une des manifestations incontestablement louables de l'occupation allemande et de la décision que les occupants apportent à l'exécution de ce qu'ils croient être juste et raisonnable. Toutes les théories ferreristes que l'Homme nu devait affirmer aux yeux dégoûtés des Bruxellois ont vu, en cette période précisément, la plus lamentable des faillites. Tout ce que F'errer voulait saper dans et par l'éducation dans son Ecole Moderne, l'Etat, le nationalisme, l'autorité, se trouve relevé, affirmé pat les épreuves de la guerre dans l'Europe entière. Le socialisme lui-même rejc les idées de F>rrer et crie bien haut ; patriotisme.. La religion, elle aussi, voit reve des milLers d'enfants prodigues et be, coup de ceux qui ne priaient plus dqp leur enfance ont retrouvé les phrases les méditations qui sont un baume confortant sur les plaies ouvertes par l" sort aveugle ! u En cette période l-'« Homme nu » él comme une offense plus violente à t< les sentiments dont s'honore notre; u pulation. Elle a «honoré» comme c e -e méritait ce témoignage de la faibie e des édiles bruxellois pour les sans-pat ;s et les fanatiques de ce temps, appel; s les contre-manifestations inévitables! 1 quelques hurluberlus inconséquents,; e fenseurs quand même de ce chef-d'it . vre manqué à tous les points de vue. Cette première occasion l'adminibt tion allemande l'a saisie avec à-proj a pour procéder au nettoyage de la V J publique, à la purification de cet < ' droit. C'est méritoire et, espérons-le,: finitif. Qu'une bonne fois, il n'en s ® plus question. 11 e Les bl6ssés bel; e Au commencement de cette sema ^ une vingtaine de blessés belges soigi e depuis quelque temps à l'hôpital milita de la place ont été dirigés sur l'Allen t gne. e e s 1 t t r - Des bombi L'autorité allemande.a fait sauter dr - bombes, qui étaient tombées au Jarc - botanique mais qui n'avaient pas écla ■ Reprise des correspondances postale à Anvers 5 II est dans l'intérêt du public de pc ter aussi vite cjue possible à la conna: . sance générale que les relations postal t entre la Belgique et l'Allemagne so s rétablies pour Anvers depuis le 25 co . rant. Les correspondances peuvent être d . posées au Bureau central n. 1, place Vc te. Une circulaire indiquant les entrai . en Belgique où il existe un service po . t al se trouve affichée dans la salle du ■:! Bureau central. Il n'y a pas d'exception pour des co respondances destinées à des endroi qui sont en relations postales avec li bureaux de poste allemands. On attire l'attention spécialement si ce fait que les correspondances postal, aux prisonniers de guerre sont tolér'éi et même en franchise de port. Au sujet du payement des mandat postes rentrés, le service est réglé de tel façon que le réceptionnaire éventuel r. ;oit par la poste un avis pour touche l'argent ; il doit se munir de papiers d! dentité, par exemple : un passeport 0 bien se faire légimiter par un des en ployés officiels de la poste. L'Humour de la guen Il y a, c'est indiscutable, l'amour de guerre qui envahit une partie des popf lations. il y a aussi 1' « humour » de guerre et qui se lait jour dans des situi tions des plus cocasses, qui forcent riie malgré la gravité des circonstance et les tristesses indicibles du moment. E voici deux spécimens pris dans l'amp provision de faits de ce genre. C'était au cours des combats sur le rives de la Meuse, dans les derniei jours de décembre, près du camp des R< mains dont il a été si souvent questio dans les dépêches officielles. Un régimer d'infanterie bavaroise devait y prend: position et livrait des batailles sanglai tes. A la tombée de la nuit, quand 1 fusillade s'était tue, le médecin du rég ment avec les soldats brancardiers expie ra le champ de bataille à la recherche de cadavres. On recouvrait ceux-ci d'un couche de chaux. Tout d'un coup u « cadavre », d'une voix assourdie mai dénotant une violente colère, apostroph le bracardier qui allait le saupoudrer son tour : « Espèce de triple brute, idiot Faut-il que je vous envoie un télégramm sans fil pour vous aviser que je ne sui pas encore un cadavre? Ne voyez-vou pas.que je suis un «poste'à l'écoute! En effet le gaillard s'était couché e cette qualité parmi ses innombrables ce marades abattus par les balles ennemie et que les bruits de ce monde ne révei leraient plus. Moins macabre est l'historiette su vante: Un paysan rappelé croyait pot tte voir se déclarer dans l'impossibilité ion marcher parce que... « sa vache ne pc vait pas s'habituer à un autre ». Heure n;r sèment que la femme du paysan av; nu- consenti à le déclarer par écrit. Croira uis on que cela n'a pas sauvé notre camp et gnard ! Mais que devient cette vac ré- entretemps?! le Le droit de réunie ait )U£ Ou nous demande dans quelle mesu 50- l'occupation a modifié, en Belgique, -lie droit de l'union. sse La réponse se trouve dans cet arrê ne allemand du 16 janvier : int , les Articl« premier. — 1. Les assemblées plein air sont interdites. ,u_ 2. Les assemblées publiques, dans lesqu les doivent être traitées et discutées des qui ra- tions poétiques, dans des locaux fermés, so >os ^Salement interdites Die 1>cmr toute autre assemblée publique ni- Pr'v^e> il faut utie autoiisation préalable, q lé- être demandée au moins cinq jou 0;t .d'avance. L'octroi de pareille autorisation e de la compétence du commandant de plat et, à son défaut, du chef de l'arrondissemei 4. Sont exemptées des prescriptions éno [es cées au 11. 3, les assemblées publiques pot ne suivant un but religieux, de même que 1 lés ?ssemklées privées d'un caractère pureine jre religieux, sociable, scientifique, professionn la_ on artistique. Pour ces assemblées, il ne fa pas d'autorisation. 5. En cas de contraventions contre les pre criptions de cet article, seront responsabl-non seulement les promoteurs, les organis teurs et le comité des dites assemblées, ma aussi les participants. Art. 2. — Tous les clubs et sociétés à te: dance politique ou destinés à discuter des bu politiques sont fermés. La création de -110 veaux clubs 011 sociétés de ce genre est inte dite. Seront passibles de pénalités: les dii géants, fondateurs et membres des dites s ciétés. Art. 3. — Les contraventions contre cet a rêté seront punies' d'emprisonnement allai jusqu'à un an ou d'une amende allant jusq' cinq mille francs. :s Les contraventions sont de la compéteni 1;. des_ cours militaires. A Grand comme l'antiqu Les chaloupes anglaises débarquer s journellement des hommes sur la côte d France. L'autre jour, une chaloupe fit côte e r" un lieutenant de marine sauta sur le ss ble, l'épée à la main. — Avez-vous des cigares? lui dèmar ■ da calme un douanier français qui assii cl" tait à ce débarquement. — «G...dam!» fit l'officier. Il fai L que vous ayez bien envie de fumer, vou: et il tendit à son interlocuteur son étt ouvert. s Le gabelon prit l'étui, le referma e 'T le mit dans sa poche. u —• Capitaine, la contrebande du tj bac, manufacturé ou non, est interdit r~ en France par les règlements de la doua . ne, sous peine de confiscation et d'amen :S de. Je vous dresse procès-verbal et j confisque. 11 L'officier salua et d'un seul mouve ' ment les matelots anglais qui l'accom ;s pagnaient laissèrent leurs blagues e leurs pipes dans la chaloupe avant d débarquer. f <1 Si non e vero... » j. Le ravitaillement de l'Angleterri u Le « Morning Post » de Londres, dan 1- son numéro du 21 de ce mois, émet l'avi que l'Angleterre pourrait se trouver dan une position difficile si par ses sous-ma ,e rins l'ennemi arrivait à pouvoir trouble le ravitaillement. Il fait la comparaisot a entre l'armée actuelle qui se trouve sou: 1- les drapeaux et celle qui.opérait en Cri a mée. Cette dernière ne comptait que i' i- dixième partie de l'armée actuelle et ce e pendant alors le prix de la farine avai :s monté à 75 shillings. Un prix pareil si n gnifierait la famine pour la populatior e civile, surtout si l'on considère que li Grande-Bretagne achète, bon an, ma s an, 37 p. c. des farines exportées par le; s pays producteurs. Le journal anglais i- trouve à cette situation le même remède n qu'on vient d'appliquer en Allemagne it « Mangeons, surtout des pommes de ter-e re. » Il conseille au gouvernement de 1- forcer les paysans à convertir leurs nom-a breuses plantations de houblon ei: i- champs de pommes de terre. L'Angle-1- terre a importé l'année dernière poui s plus de huit milliards de francs de vi-e vres. Le problème est devenu beaucoui: n plus difficile puisqu'il s'agit de nourru s également les pays dont les territoire; a occupés par les armées ne vont plus rier ^ donner. En outre, on signale une mau-! vaise récolte en Australie. e s , Prorogation du Morntoriun: » Par arrêté du gouvernement généra 11 en date du 20 janvier les délais pendam - lesquels doivent -être faits les protêts ei s autres actes concernants tes recours son' - prorogés à nouveau jusqu'au 28 février. Restent également en vigueur jusqu'i - cette date l'arrêté concernant le retrai - de fonds sur dépôts en banque. NOUVELLES DE LA GUERRE it- a- he —. Sur le front de l'Ouesl "i EN FLANDRE re Arrivée de nouveaux sous-marins le allemands à Zeebrugge Amsterdam, 23 janv. — Le « Tim< apprend de Sluis que de nouveaux so marins sont arrivés à Zeebrugge. Bruges on a affiché une proclamat par laquelle il est sévèrement défei aux habitants de parler de la guerre i soldats. :s- nt Habitants tués et blessés à Middelkei >u Berlin, 26 janvier. (Wolff). — H m l'ennemi comme d'habitude a pris M rs delkerke et Westende sous feu. si grand nombre d'habitants ont été ti e et blessés, entre autres le bourgmes :t. de iiiddeikerke. r EN FRANCE ' Les Allemands prennent des positlor ^ anglaises .« Berlin, 26 janvier. (Wolff). — deux côtés du canal de la Bassée, r s- troupes ont attaqué les positions e :s Anglais. Si d'un côté notre attaque 1- nord du canal entre Givenchy et le 1 is nal de la Bassée ,n'a pas amené la p se des positions anglaises fortement re j.. forcées dans le flanc, l'attaque des I ts dois au Sud du canal a été un suco x- Ici les positions anglaises ont été pris r- d'assaut sur une longueur de onze cei i. mètres, y -compris deux points d'app > Trois officiers et cent et dix soldats fa prisonniers. Un canon et trois mitrs r leuses ont été pris à l'ennemi, it Les Anglais essayèrent de reprenc ie les positions que .nous avions préparé mais ils ont été repoussés avec de fort :e pertes. Nos pertes sont relativement r nimes. Sur les hauteurs de Craone, au sud Laon il y a eu des batailles favorab' e pour nos troupes. Dans la partie sud des Vosges no e avons repoussé différentes attaques e: Français. Plus de cinquante prisonnie tombèrent entre nos mains, Sur le front de l'Est i- EN PRUSSE ORIENTALE Berlin, 26 janvier. (Wolff) . i 1 nord-est de Gumbinnen les Russes o attaqué sans succès les positions occ 1 pées par notre cavalerie. Sur l'autre p; tie du front il y a eu de forts duels d'f t tillerie. De petites batailles au nord-est 1 Wloclawec se sont tournées à not £ avantage. En Pologne à l'ouest de la Vistule " à l'est de la Pilica il n'y a rien d'ir - portant à signaler. K En Galicie et eu Pologne ~ Vienne, 26 janv. — Officiel. — I ' situation générale n'a pas changé. Dai ; le combat d'artillerie d'hier des deux c tés de la Vistule, combat qui fut pli violent que celui des derniers jours, n tre grosse artillerie a agi avec succès ■ l'Ouest de Tarnow. Le parc du tra j d'artillerie de l'adversaire fut détruit p: s un obus. Plusieurs compagnies ennemi j ont été repoussées à Zglobice, au Su . Ouest de Tarnow. Le feu de l'artiller - a perduré chez un groupe sur la Nie [ pendant toute la nuit et à l'aube il sévi ; sait encore avec une plus grande fore Dans les Carpathes on s'est aussi ba , tu hier. Sur l'Ung supérieur et dans les valléi . de Latorcza et Nagy, l'adversaire du après des contre-attaques répétées 111a , inefficaces, qui lui coûtèrent de gros s: | crifices, abandonner quelques hauteu [ importantes.. . Dans la Bukowine, aucun combat, j Au théâtre Sud de la guerre, le caln . règne. Vienne, 24 janvier. — Dépêche off . cielle de 1 heure à midi : Aucun changement au front galliciei polonais. Dans quelques secteurs, ont c lieu des combats d'artillerie et des e . carfnouches. Notre feu d'artillerie a obi gé l'ennemi à abandonner de nouvea des tranchées au Sud de Tarnow. Dans les Carpathes, la situation gém raie, est inchangée. Les Russes ont él repoussés de plusieurs positions aval cées au Sud des cols. En Bukowine toi est calme après les derniers combats qi furent des succès. . Au théâtre méridional de la guen pas d'événements. Les Russes en Bukowine Berlin, 25 janvier. — La signifie! tion de la victoire des Autrichiens pré de Jacobeny dans la Bukowine, est su 1 tout importante au point de vue pol tique. Suivant des avis de la Rot unanie l'opinion publique a suivi li bas avec anxiété la marche des Russes sur 'transylvaine. La déiaite russe tait de nouveau enaneeler le prestige russe en .Roumanie. Au point de vue militaire l'assaut de KirlibaDa signifie un arrêt provisoire de l'oflensive russe. uss"; Dépêches diverses A Un général allemand fait une allocution 'on aux troupes turques ^ _ Londres, 25 janvier. (Reutet). — On écrit du Caire au « Daily-Mail » : Le général Kress von Kressensteiu a récemment dit dans une allocution aux soldats turcs : Maintenant que vous êtes ier arrivés aux environs du canal de -buez ici- qui est traitreusement détendu par les j'n troupes anglaises, ce n'est plus qu'une iés question de quelques heures pour le pas-tre ser. .M'oubliez pas que dernere vous se trouve le désert et qu'une mort certaine vous attend dans la retraite, .four ce motif il sera plus facile de marcher de l'a-IS vant et de conquérir le Nil avec ses riches vallées qui vous ont été volées par les Anglais. De ;os La controverse anglo-américaine les au La .controverse anglo-américaine sem-;a. ble s'être réduite actuellement à ces rl. deux points : !n. 1. Le droit des vaisseaux anglais de [a_ procéder, sur un simp.e soupçon, à des recherches dans les bâtiments américains à destination de pays neutres ; !ts 2. Le droit des Anglais d'amener des xi. navires américains dans les ports britau-;ts niques, afin d'inspecter à fond leur car-11. gaison. Les hommes d'Etat américains paraisse sent surtout regretter de ne pas trouver ;Si dans la note préliminaire de S.r Edward es Grey l'assurance formelle que des ins-truct.ons seront données aux capitaines de vaisseaux anglais pour qu'ils exécu-,je tent leur tâche avec le plus d'égards poses sibles. us Mesures économiques en Allemagne " Berlin, 25 janvier. — Le conseil fédéral vient d'émettre des arrêtes pour régler le trafic des blés et des larmes. A partir du 1er février, il y aura une saisie des stocks de froment et de seigle, ainsi que des stocks de farine, de froment, de seigle, d'avoine et d'orge. Les décen-m teurs des stocks sont obligés de les an-nt noncer aux autorités. Une commission u- impériale réglera la distribution, r- La livraison des farines dans le com-r- merce est détendue à partir du 26 janvier jusque fin de mois. le Pour les provisions de viande, les vil-re les et les graneles communes seront obligées de se munir de provisions de viande et conservée. 11- Le ministre d'Etat de Prusse en publiant l'arrêté au sujet de la saisie du blé, le recommande de la façon suivante Les mesures prises â ce jour ne suffi-,a saient pas pour assurer la consommation is économique des stocks de céréales, des-5. tinées à la panification, et pour en émis pêcher l'emploi pour la nourriture du > bétail. ^ Il ne restait que deux méthodes : ou n une augmentation extraordinaire du prix ir du blé, dont la conséquence aurait été un ;s fort renchérissement du pain, ou la sai-J. sie de tous les stocks et la distribution ie aux communes en proportion au chiffre [a de la population. 5. Les gouvernements fédérés ont choisi la seconde. t. Nous avons donc la garantie que le plan de nos ennemis de faire mourir de ;s faim l'Allemagne doit échouer. L'alimenta.ion suffisante assurée ju> ;s qu'à la nouvelle récolte, nous rend donc j. invincibles aussi en matière économique, -s Comme nos troupes à l'extérieur, nous qui sommes restés au pays, nous voulons persévérer jusqu'au bout et victorieuse-e ment dans la grande lutte pour l'existence et pour l'honneur de l'Empire. i- Les dirigeables On mande de Paris que le haut coin-mandement militaire de la place a de-11 mandé au gouvernement de prendre les I" mesures nécessaires, pour qu'à Paris et dans la banlieue règne l'obscurité la plus u profonde possible dès la tombée du soir et pendant toute la nuit. Il propose que les magasins suppriment tout éclairage extérieur et baissent, leurs persien-l" lies et leurs stores. Des mesures spéciales 't seront prises pour les usines, dont les 11 lumières, sont souvent visibles à longue distance. e Cette information donne une particulière actualité aux considérations que l'écrivain sportif très connu, M. Frantz Reicliel, publie au sujet des ballons di-i- rigeables : s — Les circonstances atmosphériques, •- "oilà le grand, l'inelomptable ennemi du i- dirigeable ; et c'est à les consulter que 1- j'invite les Parisiens en particulier et 1- tous en général, pour être renseignés

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