Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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01 oktober 1918
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s.n. 1918, 01 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3vc4g/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les Bureaux de postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent Être ai fessées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : f 3 mois : 2 mois : 1 mois r Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3«CO TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos ...... r. n™, fr c m Nécrologie . . , ...... . ] ... 300 Annoncés commerciales \ ^ ; ' 2 00 Annonces financières j'qq PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.« Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Casernft TIRAGE s 125,000 par jouf TRIBUNE LIBRE SIMPLES RÉFLEXIONS Quand le peuple russe,exaspéré contre ses dirigeants, feat déclanehé la révolution de 1017 qui ébranla la Russie entière, l'œuvre du Congrès des Soviets issu de la culbute du aégime tsaiiste aboutit à la conclusion de la paix de Brest-Litowsk. Dès le jour où Pétrograd cessa la publication de communiqués officiels de guerre, le restant du bloc de l'Entente Cordiale vomit des flots de haines et de menaces à l'adresse du gouvernement maximaliste, car la publication des traités eecl'ets avait dévoilé au monde entier les buts impérialistes de l'Entente. A Paris et à Londres la valetaille gouvernementale attaqua avec fureur le nouveau gouvernement du peuple russe, qui avait osé crier qu'il en avait assez de se faire massacrer pour l'odieuse politique de ses maîtres. La résolution inébranlable du peuple russe d en finir avec cette monstrueuse boucherie humaine, ne fit pas l'affaire de3 oligarques de l'ranca et d'Angleterre. Ceux-ci menacèrent la Russie nouvelle, la presse parisienne inventa la terreur sovietiste. A Washington, le pseudo-idéaliste démagogue Wil-soii clama : « Nous n'abandonnerons pas la Russie. » Les événements ont passé. Les Anglais débarquèrent près d'Arkliangel, les Japonais descendirent en Mandchourie, où ils se butent à l'héroïque résistance des troupes maximalistes. Un parti soudoyé par l'Entente fait assassiner les ambassadeurs allemands; à Arkhangel les troupes de l'Entente fusillent des membres du Soviet. Voilà des faits de la « sublime et idéaliste politique ». L'expédition et le lébarquement de--l'Entente à la côte de Murman sera une «réédition du fiasco aventureux des Dardanelles. Parmi les troupes débarquées à Arkhangel, se trouvaient des troupes serbes. Voilà bien un témoignage de la folie guéri ière qui convulsionne l'Entente fran-co-anglo-américaine.La coupable et criminelle mobilisation ordonnée par les panslavistes i!e Saint-Pétersbourg sous prétexte <!e défendre la Serbie, la petite sœur slave des Balkans, déchaîna l'horrible massacre européen voulu et prémédité par l'Angleterre, la France et la Russie. Voilà donc les derniers soldats d'une nation rayée de la carte européenne qui vont se faite tuer sur le sol d'une puissance qui mobilisa, il y a cinq ans, ses armées soi-disant pour défendre l'intégrité et l'indépendance du royaume serbe. Les rêves ébauchés par le président du Conseil des ministres serbes, Pas-ehitcli, d'une « grande Serbie » par l'annexion de la Bosnie-Herzégovine et de la Dalmatie, restent une chimère. Quant à la Russie. 6011 rôle 'de grande puissance est provisoirement terminé. L'empire russe démembré a vu surgir des provinces autonomes, indépendantes. Les troupes de l'Allemagne auront à leur actif la libération de la Courlande, da la Livonie, de l'Estho-nie, de la Lïthuanie, de la Pologne et de la Finlande. Tendant que la Russie se déchire intérieurement par suite des menées étrangtfces, la Finlande et l'TJ-ÎVaine réclament la 1 rotection de l'Allemagne. L» France gouvernementale jusqu'auboutiste, excitée par la presse ententiste, continue à sacrifier au Mo-loch ses enfants dans l'espoir d'arracher à l'Empire tollemand l'Alsace-Lorraine et la riva gauche du Rhin. L La nation française, vietiirf de se* mauvais ber gers et bouclier de la perfide Angleterre qui dans le fond se désintéresse de la France, doit continuer à se faire massacrer parce que telle est la volonté de Clemenceau qui voit, à mesure que le temps passe, la victoire finale échapper encore à l'état-major français, en dépit des succès actuels de Foch. Le maréchal Foeh vient ds faire anéantir une nouvelle série de centaines de milliers de jeunes gens dont beaucoup n'avaient pas vingt ans, dans l'espoir vain d'une percée du front allemand. Après les succès du début la ruée des alliés se brise devant la résistance inébranlable des troupes allemandes, engagées depuis 1914 dans une lutte gigantesque et pour une cause que les événements actuels viennent de justifie'.', car il s'agit , de l'existence et de l'intégrité de l'Allemagne moderne. La phraséologie de Clemenceau reste stérile devant l'horrible drame qui se dé'roule sur l'Enrope i sanglante et qui menace de rayer la France du titre de grande puissance européenne. L'état-major de Guillaume II est en train d'annuler pratiquement l'effort immense des alliés et de leurs auxiliaires de couleur. La grande percée du front allemand est manques. Malgré le bluff infatigable des communiqués de Paris, une seule vérité reste : c'est que depuis mars îa force combattive dos alliés a subi une nouvelle et formidable saignée et que la France notamment s'épuise encore un peu plus chaque jour. Les lourdes pertes des alliés en chair à canon et en matériel de guerre des alliés,réalisent le but principal de l'état-major allemand qui ne vise à l'Ouest qu'à affaiblir la force combattive ;lo l'ennemi. 1 Dans ce monde enfiévré, s'est-on assez étonné, récrié, indigné du fameux « Gott mit uns » qui accompagne partout les guerriers de Sa Majesté germanique? Nos dévots v ont vu un sacrilège ; les pacifistes, une imposture. Quant à la zwanze bruxelloise, qui a survécu au faro ' d'antan, elle déverse encore des flots d'humour sur cette innocente inscription. Or, les journaux viennent de .nous en apprendre. une bien bonne : les Français, naguère encore francs-maçons libres-penseurs, radicc-ci, radico-là, prétendent à présent que le Sacré-Cœur de Jésus est avec eux ! 1 Qu'en dites-vous, âmes candides que le «Gott I mit uns» empêchait de dormir? Et, pour que ce tout-puissant patronage ne leur fasse jamais défaut, les fils spirituels de ■ ■ Jean-Jacques" et de Voltaire emportent eux ans- ; si, partout et toujours, la nouvelle devise tuté-laire : «Cœur Sacré de Jésus, Salut de la France !» brodés sur les drapeaux des régiments de Foch et de CasteLnau. Seulement, l'inscription française éclate sur de coquets étendards qui ' flottent au gré des brises. IJe ne suis pas dans le secret des dieux, et pour- ' tant, je veux voir dans ce nouveau geste de Ja ' France autre chose qu'un simple clan de foi. Oui. ' lié-tas, il y a plus, et pire. Nous savions, n'est-ce pas, qu'il m'y a pas très longtemps, de hautes au- 1 I torilés spirituelles ont recommandé aux fidèle-; ( du monde entier la dévotion du Sacré-Cœur de ' Jésus. A tort ou à raison, des croyants sincè- 1 res avaient pu espérer que ce culte universel au ip'us admirable symbole d'amour, d'indulgence «t de bonté allait peut-être ramener peu à peu / dans les fîmes irritées l'apaisement propice à la 1 si désirable réconciliation du genre humain. c Et que voyons-nous? La ^France s'empresse, j ■ en effet, d'adopter le culte proposé, mais en le 1 I • Retournant, sinon contre son auteur, du moins ■contre son but ; il devait être célébré dans le recueillement des sanctuaires et des âmes de bonne volonté, et voici qu'on le traîne dans le Iracas des batailles ; il devait engendrer le par-^ don des offenses et l'amour du prochain, et I voici qu'on l'emploie à attiser la haine, à galvaniser les bras homicides, à fanatiser encore et toujours les volontés exterminatrices ! Ce qu'il aurait fallu sur ces étendards, au lieu de pieux emblèmes, c'est une Gorgone, c'est Méduse elle-même ! ■ p-5 .Mais n'y a-t-il pas erreur, supercherie, subs titution? Ce que les pauvres poilus prennent ■ . < pour le Sacré-Cœur de Jésus ne serait-il pas je | . sacré cœur du Tigre?... Et cela, ai>rès quatre I> • ans de massacres! Et combien d'années encore? Mais ne nous désespérons pas. Tenez, je vois, dans cette triste histoire elle-■ même, un tout petit rayon d'espérance. Les uns ji. invoquent Dieu lui-même; les autres s'en pren-h crent à son cœur. Se flattent-ils par hasard de î diviser l'unité divine? 1 Pré»endent-ils induire en erreur la Toute-Sa- d ■ Igesse? Faire tant qu« le cœur et l'esprit di- s I . Tina cessent de s'entendre ? Impassible ! Vains « efforts, vous dis-jc ! Et j'espère fermement qu'ur jour, qui ne peut êtrs bien loin, le Cœur e l'Esprit auront enfin pitié de leurs fidèles éga rés, et que, doucement, irrésistiblement, ils le: ramèneront tous vers l'immuable harmonie oî 3, se complaît l'éternelle Vérité, a Ainsi soit-il ! L. C. — Olivier, Lft GUERRE as A m "Sb™* ÏL^g H ii. i i w. S-S [e ie Communiqués Officiels 'e ALLEMANDS J BERLIN, SO septembre. — Officiel: A Tiiéâtra da la guerre à l'Ouest t- Croupe ti'armées du prince héritier Rupprscht 1- et du colonel général ven Boehn le En Flandre, l'ennemi a continué tes attaques. ;s La -pénétration de l'adversaire dans nos positions, le al septembre, nous a amené à replier l'aile n droite d■: noire front de défense derrière le sec-ie tei/r d'Handsaem, du nord de Dixmude jusqu'à crieu et d'évacuer l'arc de Wytschaete, Sur e" l'aile gauche du champ de bataille. Nous avons ' repoussé des attaques ennemies contre le secteur , i' H onisaeme et contre la ligne Zarren-West-roosebehe. Entre Passchetidaele et Becelaere, l'ad- * versaire progressa jusqu'à Moorslede et Dadi-zeeïe. où nous enrayâmes son assaut. L'ennemi n qui s'était avancé de grand matin, de Houtkem jusqu'à Comines à la Lys, fut rejeté en contre-ir attaque. En cet endroit, nous combattons dans la i; plaine de la Lys. îs Lutte violente au front entre Cambrai et St-Quentin. L'ennemi lança, contre la ville et des i- deux côtés de. la ville, 10 divisions, dans le but de s'emparer de Cambrai et de percer notre front a des deux côtés de la ville. Au nord de la ville, les fortes attaques ennemies, réitérées jusqu'à 8 l~ fois. ont échoué devant nos lignes près de San-court et Tilloy, grâce à des contre-attaques cou-Tonnées de succès- L'ennemi prit pied dans les •e faubourgs de Cambrai : Neuville' et Canttmpré. l" Nous occupons en cet endroit la lisière occidentale de la ville, derrière l'Escaut et y avons re-ie poussé de nouveau de violentes attaques de l'en-î- nemi. Les attaques -brononcées par l'ennemi au->s delà du secteur du Canal, au nord de M ar coin g, 1- se sonf écroulées devant et près de la route a Cambrai-Masnières. Au sud de Marcoing, l'ennemi iioux refoula derrière le secteur dti canal Mas- • nières-Crivecœur. Il attaqua très énergiquemenl \ notre front, de Gonnelieu jusqu'au sud de Bellen- glise. Entre Gonnelieu et Bellicourt, nous avons ? nettement repoussé l'assaut réitéré de l'adver-~~ saire. Nous avons repris Villers-Guislain que ir nous avions passagèrement perdu. Des endroits 3" de pénétration locaux furent à nouveau déblayés. a Les divisions engagées dans un âpre combat près ie de Gonnelieu et de Villers-Guislain, rejetèrent de nouveau, tar une conire-atlaqtie résolue, de leurs it bataillons de réserve, l'ennemi débouchant de la a direction de Marcoing contre leur flanc. Entre Bellicourt et Bellenglise. l'ennemi poussa jusqu'au delà du canal. Nous l'avons arrêté vers le soir dans la ligne lisière septentrionale de Bellt-court-lisière occidentale J oncourt-Lekaucourt. l; Les régiments se défendant contre tous les as-, sauts, au nord de Gricourt, durent replier, vers le soir, leur aile sur Lehaucourt. a jcs troupes de tous les Etats allemands ont e pris la même part à la clôture, somme toute cou->- ronnée de succès, des âpres combats de la jour-e née d'hier. Les Anglais ont dû payer leurs succès u locaux de pertes sanglantes très élevées. Groupas d'armées du Kromprinz allemand et von Callhvii*. e L'ennemi nous presse de près contre notre ligne à nouvelle au canal de l'Oise à l'Aisne, où nous e avons fait des prisonniers au cours de combats ;, d'avant-postes. 1- Entre Suippes et Aisne, les Français ont con-tinué leurs attaques acharnées de même que les e Américains, centre la lisière est des Argonnes et entre Argonne et Meuse. L'ennemi a de nouveau ? lancé hier plusieurs nouvelles divisions dans le ' combat. Entre Aubérive et Somme-Py, nous avons a repoussé l'assaut multiple de l'adversaire devant l" nos lignes, réitéré jusqu'à neuf reprises au nord-i ouest de Somme-Py. s Plus à l'est, Maure et Ardeu:l restèrent aux mains t de l'ennemi. Le soir, après avoir repoussé l'ennc-■- mi nmis occupions la liqne Aure-nord d'Ardeuit-•- nord Sechaull-Bvuconvillc.Les Américains ont as-e sailli avec une énergie particulière la lisière orien-e talc de la forêt d'Argonne et le iront entre Argonne et Meuse, teur assaut a complètement. t échoué. Des deux côtés de la vallée d'Aire, nous avons arraché ù l'ennemi Aprcmont et la {orlt de ? Montrebeau oà nous avons refoulé les Américains de plus de 1 kilomètre. s Nous avons abattu hier 45 avions ennemis. J BERLIN, 89 septembre. — Officiel du soir: Nouveaux combats au sud d'Ypres. Lutte vio-" lente entre Cambrai et Si-Quentin, où l'assaut anglais a échoué globalement. 1 En Champagne et entre Argonne et Meuse de 1 violentes attaques des Français et des Américains i1 ont été repoussées à part quelques pénétrations locales des deux côtés d'Andeuil. AUTRICHIEN VIENNE, 20 septembre. — Officiel: Au iront italien pas à'événements particuliers. .4 la côte albanaise des attaques italiennes ont 'l échoué près de Bérat. BULGARE SOFIA, 27 septembre'. -- Officiel: Front de Macédoino A l'ouest du Vardar nos unités ont exécute les mouvements qui leur avaient été prescrits et n'ont été que faiblement inquiétées par l'ennemi. t Entre le Vardar et la Strnuma combats d'arrière-garde avec alternatives de succès diverses. A la Belsitza Planifia et dans la vallée de la Strou-e ma entreprises de patrouilles, an cours desquelles nous avons fait des prisonniers grecs. FRANÇAIS » PARIS, 29 septembre. — Officiel de S h. p. m. : .* Au nord de l'Aisne, la poursuite a continué au : cours de la nui/. Nous avons occupé la forêt de Pi-non cl allcint l'Ailette dans celte région ainsi qu'à l'est de Chavignon. Sur le front Ostel-Chavonne, j l'ennemi oppoàe une vive résistance à l'avance de nos troupes. Sur le front de Champagne, les con-tre-attaqnes violentes déelanchécs par l'ennemi I dans la journée d'hier ont été brisées. Nos troupes , ont repris leur progression, notamment au nord-, est de Gratreuil 01i elles se sont emparées des hau-I leurs de lletlevue. 1 l'A tus, an septembre. — Officiel de 1! h. p. m. : i Dans la région au sud de Saint-Quentin, nos 1 troupes ont a!laqué sur le front Urvitliers-CéTizy. 1 L'ennemi, qui a opposé une résistance énergique, a été rejeté de ces deux villages qui sont en noire , possession. Nous avons franchi la route de Saint-: Quentin à. la F ère. Cinq cents prisonniers ennemis s sont actuellement dénombrés. Entre l'AUelte cl î l'Aisne, nous avons réalisé une avance de 2 kilo-} mètres da part et d'autre du Cliemin-dcs-Dames cl ; occupé Pargmj-Filain, Filain et Ostcl. Sur le front - de Champagne, nos troupes, poursuivant leurs al-t laques ont obtenu des résultais importants. Sur - notre droite,elles ont emporté Gouconville cl élargi î nos positions au nord de en village. A l'ouest, nous nous' sommes emparés de haute lutte du Mont Cu-1 velcl, dprement défendu par l'ennemi. Nos Irou-t pes, poussant plus au nord, ont enlevé le village de Séchant et progressé d'environ 2 kilomètres au - delà en direction de Chullcrangc. Pins à l'ouest, < nous avons conquis Ardcnil, Montfauxcltes e'i î Vieux et porté nos lignes, au.r lisières sud de : Aure. Sur noire gauche, nous avons pénétré dans ? Saintc-Marie-à-Pij. ITALIEN ; HUME, 28 septembre. — Officiel : Activité combattive locale animée dans quelques 3 positions du secteur alpin. En Jud'.carie, une de nos patrouilles a mis en fuite à coups di grenadts . à main des détachements ennemis. Sur tes ver-. sants du Monte Mozzelo IVallarsa) unt fort» troupt s d'asstut a attaqué le soir du Î6 septembre, après 'un une énergique préparation d'artillerie, un de nos et postes avancés près de la position du Monte Corno. ça- Elle fut dispersée en désordre sous l'effet de notre les fcu- Energique feu de diversion des artilleries en-où ncmics le long du Piave, dans ta région du Mon-tetlo cl entre ï'agare et San Andreg. Un avion ennemi fut abattu en combat. ANGLAIS LONDRES, 28 Sept'tvbre. — Officiel: Notre attaque au front de Cambrai s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive et notamment ï sur la partie septentrionale du champ de bataille ; nous avons fait des prisonniers et pris des canons. Les troupes des 6e et "e corps ont fait de nouveaux bons progrès au front de la crête de Flesquières et sur les hauteurs de Bourlon. La sht première division canadienne a dépassé Hayne-court et atteint, dans le courant de la nuit, la e- route Douai-Cambrai. La lie division poussa de nS" l'avant au-delà des Canadien:, progressa sur une ■l'e distance de plus de deux milles et s'empara d'E-ec_ cency et d'Ôisy-le-Berger. Simultanément la 56e division s'élança le long du canal vers le Nord ltr et fit 500 prisonniers dans les positions de dé-fen^e au nord-est de Sauchy Cauchy. Cette opê-,ltr ration fut fortement appuyée par l'excellent tra-).f_ vail des pionniers qui, en moins de quatre heures '2l±_ après le début de l'attaque et en dépit du feu d'artillerie ennemi, réussirent à jeter un certain mj nombre de ponts au-dessus du Canal du Nord, suffisamment forts pour le train, de sorte que re_ nous avons pu continuer noire marche en avant la sans arrêt. Sur tout le front de bataille, les opérations ont fait, ce malin de bonne heure des St- progrès satisfaisants ; nous avons fait plus de jes 10,000 prisonniers et capturé plus de 200 canons. :)ul Les opérations de l'armée anglaise en Flandre, d'accord avec l'armée belge, ont commencé ce le matin de bonne heure. i DERNIERES*** DEPECHES m- —— [f LA SITUATION EN BULGARIE •n- La réponse lie l'Entente à la Bulgarie. re- Paris, 29 sept. (Havas). (Officiel.) — Voici ■ n- le texte de la réponse de l'Entente aux proposi-iu- tions bulgares : 'g, « Le commandant en chef de l'armée d'Orient 'te à S. Exc. le généralissime de l'armée bulgare : te- J'af"l'honneur d'accuser réception de votre let-is- tre du 25 septembre que V. E. m'a fait parvenir 'ni par l'intermédiaire du commandant en chef de ■n- l'armée britannique d'Orient. Eu égard à la si-ns tuation militaire, ma réponse doit rester celle que "r- j'ai donnée à l'officier bulgare porteur de votre ii£ lettre : Je ne puis consentir ni à un armistice ni ifs à une trêve d'armes qui entraînerait une suspen-sion des opérations en cours. Par contre, je re-fès cevrai__comme il convient les délégués munis de de pouvoirs suffisants du gouvernement royal bul-irs gare dont l'arrivée m'est annoncée par la lettre la de V. E. et qui devront se présenter devant les 're lignes britanniques accompagnés d'un officier ts- parlementaire. » je Les démarches bulgares en pays neutre. 'ï Berne, 28 sept. — Du «Buûd» ; M. Geschof, JS1 ancien président du Conseil des ministres bul gare, qui en 1915, de même qui- M. Malinof, voulait engager la Bulgarie du côté de l'Entente et . qui a surtout des tendances anolophiles, se trou-)u_ ve depuis assez longtemps déjà à Genève, pré-" tendûment chargé d'une mission du ressort de la Croix-Rouge, alors qu'il cherche sans doute simplement à se mettre en rapport avec l'Entente. » Genève, 28 sept. — De la <: Feuille » : Deux personnalités françaises et deux personnalités bulgare?, dor.t l'a.rcicu ptCi'JSux ùu Conseil, news gocient à Montreux. us Zurich, 28 sept. — De la « Nouvelle Gazette its de Zurich » : Des personnalités bulgares sont en Suisse et cherchent à se mettre en rapport n- avec l'Entente ; elles attachent une grande im-'es portance à la conclusion d'un armistice immé-et diat. Les diplomates bulgares ne semblent pas du avoir opéré avec beaucoup d'habileté et paraisse sent s'être découverts trop rapidement, ce qui a ns peut-être eu pour conséquence de précipiter l'of-nt fensive des Alliés en Macédoine. La presse hollandaise La Haye, 28 sept. — On lit dans le «Nieuwe Courant» au sujet de la démarche bulgare ; «On voit se fortifier l'impression que l'Angleterre veut tirer parti jusqu'à l'extrême de toutes les ls" éventualités militaires aux Balkans. En ce cas, n~ il ne nous paraît pas entièrement impossible que la Bulgarie fasse volte-face et, grâce aux ren-nl forts qui lui sont arrivés entretemps, tente de us refouler les troupes de l'Entente. En cas de de marche très accélérée d-e celles-ci, un bon stra-iî-f tégiste pourrait trouver l'un ou l'autre endroit vulnérable en sorte da déjouer une fois de plus la catastrophe ». Le «Daily Mail» réclame la reddition de l'ar-o- mée bulgare et la soumission de cette nation : n- 'ce <]ui dépasse de beaucoup les conceptions dp la paix de Bucarest et jette une lumière toute ie particulière sur le bel état d'âme du belliqueux ng jingo britannique. us La presse allemande Berlin, 30 sept. — Du « Lokal Anzeiger » : « Après la publication des nouvelles d'hier soir, un revirement décisif s'est produit à Sofia ; Ma-hnoff n'est, lui non plus qu'un autre, déten-s: teur de la clef du temple de Jsums. En suivant "t .cette voie, les Bulgares arriveront à n'importe quoi, sauf à la tranquillité ». De la «Tâgliche Rundsrhau» : « De toutes ces semaines parsemées de si rudes épreuves dans cette lutte pour l'existence de notre nation, c'est bien la dernière qui fut la plus pénible. Le roi es Ferdinand de Bulgarie et ses deux filles sont et arrivés hier à la gare de Graenzc.ndorf-lez-Vien-"■ ne, d'où ils se sont rendus au château d'Eben-'e- thaï. Au front Ouest, les Allemands, en présenta ce d'attaques ennemies si chargées de matériel u- et s; supérieures numériquement, ont encore pu es se tirer d'affaire, en sorte que le maréchal Foch dut bien se rendre compte qu'un projet de percement cette année encore, constituait une entreprise au-dessus de ses forces. L'Entente met tout en œuvre pour en finir cette année, car el iu a manifestement perdu la foi en son principV ; Ji- « le temps lutte avec nous ». Ce n'est pas l'A-:'ù merique, c'est l'Angleterre et la France qui en-ie, visagent anxieusement l'hiver, car elles sont me-cfe nacees non seulement de difficultés de ravitail-,)i- lement et de troubles intérieurs, mais aussi de ni tomber^ sous la dépendance toujours de p'U'S en es P]"s deprimante des Etats-Unis, lesquels se port- sent, non plus en sinmles dictateurs de l'En-u- n-ais «n futurs maîtres du monde » Du «Vorwârts» ; « La situation, est terriblement grave et on ne peut arfiver au salut que si chacun fait son devoir dans la conviction qu'on est arrivé à ur. moment critique de la guerre et •' qu on 11e peut en attendre un avenir meilleur ' qu en reprenant courageusement le dessus ». ,1 , ]a (!Gazette de Voss» : « En ces quatre an-nces, le peuple allemand a été absolument gâté-, l!'j il is-cst a<lonncî de Plus belle à toute espèce de ci doléances au sujet des plus petites contrarié-°' donné qu'il tenait pour évident et in- et discutable le grand facteur, c'est-à-dire le suc-nt ces militaire final. Et à présent, c'est une dou-cne f°rte qui s'abat tout à coup sur lui ; ur aux difficultés rencontrées au front de l'Ouest ■gi viennent encore s'ajouter les affaires de Bulga-us rie . c est pourquoi il s'agit que chaque citoyen u- tienne son esprit net et froidement sensé pour u- I accomplissement du devoir. Il ne faut pas don-qe lier dans un malentendu et s'imaginer qu'on peut vi envisager les événements à la légère; ce serait Particulièrement fâcheux en ce qui concerne ies ri événements balkaniques, lesquels ne peuvent pas de ctre solutionnés tout simplement par l'envoi, en ns Bulgare, de troupes allemandes et austro-hongroises ». Du «Lokal Anzeiger»: « Voilà des mois, nos ennemis agissent par voie d'immixtion dans nos affaires allemandes, dans le but d'ébranler nos es institutions nationales, nous promettant, si nous te consentons à adopter leurs prescriptions parie-»j mentaires et démocratisantes, uni paix bienveil-r- lance ; seulement, en voit suivr», après, l'exposé R» <ia leurs exigences, à savoir, notr* anéantissons ment ou notre esclavage. Et l'on ^awnmaîi ^ -, nos pluis_ en plus, en Allemagne, que ces concep- 'Jorno. tions parlementaristes et démocratisantes 11e a notre fournissent qu'un prétexte à l'ennemi, car ce der- e -5 en- nier, en commençant par là, conserve l'espoir ]< Mon- d aboutir, par ces moyens, à notre écroulement e m en- et à sa victoire complète ». tt Les déclarations de l'ex-généralissime bulgare. d Budapest, 28 sept. (Information de l'Ag. télé- ^ graph. bulgare.) — Le général Savow, ex-chef j,our_ suprême de l'armée bulgare, a déclaré ce qui p nment s.uit relativement aux événements de Bulgarie et fc faille ■ 'a situation qui en découle ; P; „s ca'_ La situation actuelle de la Bulgarie n'est pas ait de auss' grave qu'on le pense. Au front et à l'inté. •te de rieurs il y a eu certains troubles, dont l'ennemi , „ ja a tiré parti pour édifier ses succès en Macédoine, J ' ' ay ne- succ^s qu'il ne faut considérer que comme pas- "! lit la s a g ers, car, au bout de peu de temps, grâce aux Sa de mesures prises par le haut commandement des v< ir une armées de la Bulgarie et des Puissances centra- j.,* \ /£'E- on aura rétabli la situation en Bulgarie. On Te 'a 56e salt 10rt bien Que le théâtre de la guerre au Sud u, N*0T(l n'intéresse pas uniquement la Bulgarie, mais le dé- toute la Quadruplice. C'est pourquoi on peut j tabler, en toute confiance, sur la remise au zéro ■t tra- &uccè= temporaire des alliés, grâce à la baïon- fc heures nette des vaillantes troupes des Centraux. En ce la -1 feu concerne la paix, elle est voulue par notre ui ertain alliance, et on est prêt à des sacrifices pour y ré Nord aboutir. Mais comme les alliés sont adversaires ri: e que 'a Pa^x' 11 faut attendre le moment psycholo- te avant Êri<lue où il sera possible aux Centraux de con- a , 0 .1 clure une paix susceptible de garantir leur ter- \ ? " ritoire et leur droit à l'existence. Je ne pense pas me tromper en affirmant que ce moment n'est e mons P*U3 '°'n- <-'ct instant est tout proche ; aussi en mire avons-nous encore à faire quelques sacrifices, à nu rt ri patienter et à envisager l'avenir en toute con- le ce ce fiance. ne _ foi jC La troisième bataille de Champagne loi Berne, 20 sept. — Voici comment M. Stege- _ mann, le critique militaire bien connu, commen- E, te la troisième bataille en Champagne : « La brè-che faite par les armées américaines, jusqu'à la ' . . ligne Varennes-Montfaucon, a atteint une artère -1 principale du front allemand, mais elle a été ar- 8 iposi- rêtce en cet endroit. Elle a ainsi été privée de tn , • . son plein effet et a été enrayée entre l'Argonne trient septentrionale et les crêtes de la Meuse, tandis :ar,e, ' que l'aile de Champagne restait impuissante à " c; • pousser jusqu'à Vouziers, et ainsi la percée du ' -n- front allemand en Champagne efc.par le fait mê- , , t -e me du centre, allemand, a de nouveau échoué. ' „ sl" Cette bataille de percée démontre de nouveau la o'trf- solidité de jointure du front allemand et à quel se ce ni Point la défense allemande sait s'accommoder In< spen- des nouvelles ressources de combat ». e re- La guerre aérienne is de Berlin, 29 sept. — En un seul jour, 64 avions bul- et ballons abattus ; malgré les conditions atmos- lettre phériques défavorables du 2€, l'aviation fut ex- it les traordinairement active de part et d'autre. De ficier nombreux et acharnés combats aériens y firent en ressortir une fois de plus la supériorité combat- de tive des forces de poursuite allemandes et leur rei f valurent un vrai triomphe; l'adversaire perdit ne c£° < 54 a viens et 10 ballons captifs au cours de cette ou . journée, dont 48 avions par le tir à la suite de co von- combats aériens et six tombés cm flammes. Les sic 'te et aviateurs de poursuite allemands concoururent N< trou- encore brillamment à ces succès, certains d'en- ac: pre- tre eux yyant même individuellement remporté "e. 'a plusieurs victoires ; le lieutenant Biichner abat- ve: sim- quatre appareils ennemis, ce qui représentait rai ■te- " pour lui ses 33e, 34e, 35e et 36e victoires aérien- qu Deux illes ; le premier lieutenant Udet remporta ses 61e |oi alites pf g2e victoires; le premier lieutenant Lorzejr.Je kii •> ne_ lieutenant Rumcy, ses *îte et 44e; l'officier in- se térimaire Dôrr sa 29e, le lieutenant Blume sa pi: izette 26e, le lieutenant Becker ses 17e et 18e, le lieu- he sont tenant Kleist sa IGe, le souis-officier Hausxnann de pport sa 15a victoire aérienne. Sur ces 64 victoires th< : im- aériennes, 30 furent remportées au-dessus de la qu nmé- grande zone de combat entre Meuse et Moselle. : pas Malgré l'épaisseur du brouillard qui surplom- ' 1 irais- liait le sol, on constatait une extraordinaiire ac- riui a tivité aérienne de l'ennemi dès les premières ch l'of- heures matinales. L'adversaire arrivait en es- m< cadrilles d'appareils à un siège, comportant jus- au qu'à 20 avions, avec beaucoup d'entrain offen- pu sif. Il avait probablement rassemblé ses grou- ge ieu\\ c pements de poursuite des autres fronts également, ac «un pour les aviateurs de poursuite allemands, il y tio eterire avajt un champ d'action très fécond, aus-si ne po s tes cessaient-ils d'abattre leurs adversaires, en des te cas, combats d'une intensité non.encore atteinte, et gT e que malgré la supériorité numérique à laquelle ils na ren- avaient affaire. Sur deux escadrilles bombardiè- te res de 16 avions qui voulaient attaquer Metz, us lS "e on abattit six appareils et seuls de misérables t;0 5 ." restes purent se retirer par delà le front, îclroit Vers midi, nos forces de poursuite avaient P1115 complètement conquis la suprématie des airs, ; ., sur le champ de bataille. Par suite des pertes mï far" colossales, l'activité aérienne ennemie se ralen vr ltI0n '■ tit notablement vers midi. L'adversaire devint au is «e p]us pru<jent én engageant ses forces de com- toute kat aériennes et se borna à voler sous forme d'un jueux fort barrage à toutes hauteurs derrière son front. Vis-à-vis des pertes ennemies s'élevant à 54 j avions et à 10 ballons; (nos pertes sont mini- dr; rer » : mes : nous n'avons perdu que 5 avions et 7 bal- 19( soir, Ions. (p; Ma- Berlin, 29 Sept. — Au cours de nombreux com- tat léten- bats aériens couronnés de succès dans lesquels soi ïivant les aviateurs ennemis ont été impliqués par notre écl [porte équipe dë marine en Flandre. 9 avions ennemis j;, ont été anéantis. Le lieutenant de marine Os- ce :s ces terkamp a abattu son 27e et son 28e adversaires, bis dans 8 aviateurs ennemis ont été faits prisonniers; (je c'est cous n'avons pas subi de pertes. tri c r°i Les Autrichiens au front de l'Ouest gri Vien- Vienne, 28 sept. (Quartier de la presse de Pa Fben- guerre). — Le 26 septembre, jour de grand -és - combat au front de l'Ouest, les troupes austre- ' t/iripî hongroises du feld-maréchal Metzgu se trouvant aS! '' au front de l'Ouest près de Verdun se sont dis- \01 Foch tinguées de la façon la plus brillante. L'irrup- y®. , tion de l'adversaire fut complètement neutrali- „ " " sée par une rapide intervention des réserves aus- Pa ^ j tro-hongroises. En outre, les troupes austro-hon- no r elle groises intervinrent avec toutes leurs forces dis- °a . ponibles dans la lutte de leurs secteurs voisins J®1 . (.«I et purent ainsi assurer un appui efficace à leurs ^r îi en- frères d'armes allemands. cei t me- Evénements militaires de la semaine clôturée vitail- au 26 septembre «si de Au théâtre de la guerre à l'Ouest, le 19, re- p0 » en foulement de plusieurs violentes attaques diri- tel e po- gées contre Gouzeaucourt ainsi que des deux cô- l'En- tés d'Epehy. Le Sl, grande attaque unifiée des Anglais pour rible- tenter la percée à Cambrai; seulement, la posi- m: t que tian allemande avait été, dès la nuit du 19 au qu'on 20, reportée aux anciennes positions anglaises . :re et entre Villers-Guislain et Bellicourt, et l'attaque illeur eut un résultat nul qui dégénéra même en lourde 1 ». défaite infligée ce jour-là aux Anglais, e an- Les 22 et 23, déclanchemcnt de combats par- gâté-; tiels et succès des Allemands qui parvinrent à rei ce de reprendre des éléments de tranchées au sud de un rarié- Villers-Guislain et à l'est d'Epehy. pi; et in- Le 24, reprise des attaques de gros contin- Pi suc- gerats) ainglo-français contre Saint-Quentin ; si 4 dou- l'adversaire prit pieil le matin à Pontruet, Gri- Ici • lui ; court et Francilly-Selency, par contre, de puis- da Ouest santés contre-attaque< ramenèrent ces positions, et iulga- sauf Francilly, au pouvoir des Allemands. m: toven Le lendemain 25, refoulement des attaques re- de pour nouvelées entre la Somme et le ruisseau d'Orui- ex don- gnon, le maximum de violence des assauts ayant m peut eu lieu à Pontruet et Griçourt. tic st rait Pas de grands combats entre Aisne et Ailette ; di ie les aux autres parties du front de l'Ouest, activi- cl: :t pas té des reconnaissances et petites actions loca- pa >i, en lisées. Se >-hon- Au front italien, le 19, recrudescence des com- gr bats et refoulement de l'ennemi qui s'était in- ne , nos trôduit dans les positions austro-hongroises au Fi s nos nord du col Isabelle et du col del Rosso ; faibles se r nos poussées italiennes refoulées partout les 20, 21 dé nous et 22, ffntre Piave et Brenta et renouvelée? les ha parle- 23 et 24 avec succès local par les renforts fran- m nveil- çais et anglais au mont Sisemol ainsi que pour eu xpos» les Italo-Tchuîco-Slovaques à Canope ; refoule- gr itissc- ment d» l'ennemi par des contre-attaques. ha lit ^ tu Albanie, rien a sia-nale*. d'; par jour alliés la supériorité numérique des ne alites aboutit a une extension de leurs succès W WH rardar, et,C;zer»*> ^ façon à fa.re recu-ent et iq d'jfcns<\ Assauts ennemis les 18 sans succès P°ur l'adversaire qui toutefois augmenta sa pression dans la région e- Monastir. Le transfert en arrière des lignes ■lé- <le derense suit méthodiquement son cours, hef - .n .Palestine, attaque anglaise opérée en su-qui Perwnte^ numenque le 18 au soir, à l'est de la et route Jerusalem-Nablus, et refoulée le lendemain matin sur la ligne Dschalud-Wadi-Abu-Ze;-jas ka' mais dégénérée, au secteur du littoral, en un té- nouvel assaut avec appoint de navires de guer-mi ""e'cu , t^n'fert dea troupes turoues dans la ne> nnatVr?" m ; le lendemain 20, conti-as- i r^S a.ttaciues anglaises, principalement entre le littoral et le chemin de fer; pour racles kuf fr,ont' les Tu,cs' en position défa-ra- Wr fl^nCn u ™er- et le Jourdain, outre que 3n iSluiii gauche était menacé par de nombreux , rebelles, ont commencé (lans la direction du Nord, ais UU mouv,ement de retraite qui suit son cours. ;ut Les racontars :ro Vienne, 28 septembre (Korr. Bureau) — L'in m- formation répandue par l'agence Stefani, d'après ce laquelle 1 Autriche-Hongrie conclurait sous peu tre une paix separee avec l'Italie est encore toujours y répandue par des agents. Nous sommes auto-.es rises d affirmer la complète inexactitude de cet-lo- te nouvelle. A propos de la fugue du prince-héritier de Roumanie. ,as Bucarest, 30 septembre. — Mercredi soir, le prési-îst dent du Conseil, M. Marghiloman, à eu un nouvel ssi entretien avec le Roi, au cours duquel il a formelle-à ment exprimé l'opinion que, dans l'intérêt du pays, >n- le p'rince Carol devait renoncer à la succession au trône. S il ne le faisait pas, le gouvernement se verrait forcé de démissionner. Le Roi demanda à M. Marglii-loman quelques jours de répit. •e" Le sort des grands-ducs russes D'après le «Corriere délia Sera », le gouvernement la (^es ^ov^s a donné suite aux représentations q-ie le j-q gouvernement allemand» lui a faites à la demande du ir- Pape. En conséquence, tous les grands-ducs jg£aont de transférés en Crimée. n.e Les Japonais en Chine 30 septembre. — I_,e « Japan Times » annonce Que la Société industrielle sino-japonaise, qui est une entreprise purement japonaise, a acquis les champs ié. Prtr°lè dans la province de Chanzi que la St. 011 t la Co, en vertu d'une convention conclue avant la guerre, iel se proposait d'exploiter en commun avec le gouverneur ment chinois. ECHOS ET NOUVELLES ns • .s- A PROPOS DU PETIT PERSONNEL SX- DES THEATRES De M. Gaston Brqgiieaux nous écrit que si les :nt employés du vestiaire et les ouvreuses du Vau- it- de ville n'ont pas encore été augmentés, contrai- ur rement à ce qui a été fait pour tout le person- ht nel du Vaudeville, la raison e* est à ce que ies «e ouvreuses dépendent de sa concession-redevance, de comme les employés du vestiaire de la conces- es Pion-redevance de MM. Van den Brulle et \ ait Néanmoins, les ouvreuses sont payées au tarif :n- actuel imposé par le syndicat. ■té Toutes ces rectifications des intéressés prou- it- vent que les petits employés des théâtres avaient ait raison de se plaindre d'être si mal pavés, puis- :n- que c est maintenant à qui se vantera de vou- ,1e loir mieux les rétribuer. Le public blâme ces -;a-l£- taires de famine. Aus^i, pourquo, est-il assez n- sot pour payer 50 et 00 cent, un programme, le sa plus souvent mal fait et qui ne laisse aux iral- :u- heureuses qui le débitent que 5, 7 ou 10 un de^bénéfice? Qu'on boycotte donc dans tous les ■es théâtres ces programmes dont la vente r.'est la qu'une exploitation du public. ti- X LA VENTE DU CHARBON a BRUXELLES ic- La fin de la deuxième distribution est pro- es che. Nous sommes informés de ce que la troisiè- -s- œe distribution de la ration de 300 kil., sera is- autorisée vers la mi-octobre. Nous engageons le m- public, qui n'aurait pas été servi, à faire dili- iu- gence, car aucun délai supplémentaire ne sera st. accordé pour l'enlèvement des 300 kil. de la ra- V tion en cours. Dorénavant la ration comportera ie pour autant que le stock en magasin le permet- es te : 100 kil. _ de classés avec 200 kil. de fines et grains, la ration ne comprendra que du tout-ve- ;;s nant lorsque celui-ci Sera bien composé. ;e' Les nouvelles cartes de charbon n'entreront en caz; usage que le mois prochain (pour la 3e distribu. reï tion). nt les œuvres du QUARTIEP rs. gagnant du gros lot de cette tombola (une maison de rentier de la rue Stévin), est M. Ccu- D vreur, propriétaire du « \Vindsor Tavern », rue nt au Beurre, m- ™ Chronique Théâtrale 54 AU TROCADERO. — Quo Vadis? le beau ai- drame en 8 tableaux tiré par Emile Moreau (en al- 1901) du fameux roman de Henrick Sicnlciewicz (paru en 1895 et dont on eut naguère une adap-rn- tation d'opéra à la Bourse), a été joué, samedi îls soir, devant une salle archi-comble et avec un Dre éclatant succès. Madame Tuliette Hodiamont, qui J1S dirige la mise en scène, avait fait des prodiges : ce fut luxueux, mouvementé et d'une exactitude ïs; historique parfaite. L'interprétation était digne s ■ de l'œuvre et prit parfois'les proportions d'un triomphe. M. Henri Goidsen, décidément en progrès constant, campa un Pétrone de fière mine ^ patricienne et d'une allure très romantique. Son n[j succès fut très vif. M. Arbuleau fcst un excellent rc_ Vinicius et M. Volant joue le rôle de Chilon avec int assez de finesse et d'entregent. M. Plangère (Né-j6. ron) était bien dans la note du César histrion, lp_ de même que MM. Gilbert (Tigellin), Ohio ]j. (Glaucos) et Crowet (Aulus). Le fameux et sym-is- patliique athlète liégeois Charles Donnay, un de m_ nos meilleurs champions de lutte, fut acclamé js_ dans le rôle de l'hercule Ursus ; son collège Wah-ns len eut sa part de bravos dans celui du lutteur irs Croton. Mlle Tuliette Hodiamont trouva des accents touchants. Elle fut une Lygie émouvante e et sympathique à souhait. Mme Davelane silhouetta une Poppée vindicative et passionnée comme il sied. Mme Reuter incarna la matrone rÇ" Pomponia ,-vec une chrétienne résignation. A ci-T!~ ter encore Mlle Prils. admirable d'ingénuité sous la tunique de l'esclave amoureuse Eunice ; sans oublier Mlle Demousse qui se fit avanta-geusement remarquer dans le rôle secondaire de ® " Nigidia. Le reste de la trouDe — il y a 34 rôles — ne dépara pas ce bel ensemble, que rehaus-sait encore l'excellent orchestre du maestro To-j seph Tadot Bref, ce fut un très grand et très mérité succ^' Frabsl. ir- A BRUXELLES-KERMESSE. — Vendredi soir. à renouvellement complet du programme. Devant de une salle archi-comble, un public emballé a applaudi à tout rompre l'hilarant comique flamand in- Pip-Po, les acrobates comiques «Les Coco», les si 4 Sœurs White Scar, de jolies et gracieuses bal-ri- lerines qui ont charmé l'assistance par leurs is- danses variées, accompagnées de chant. Paecki is, et Piripicki se distinguent à côté des frères Pu-mann, les rois des clowns et augustes. Le clou re- de la soirée était le numéro des musicaux et ni- excentriques «S' Cewsyhirrk et Co» avec leurs int mitrailleuses musicales. v_.ette attraction sensationnelle a obtenu un succès éclatant. L'habile :e ; directeur de Bruxelles-Kermesse a de nouveau vi- élaboré un programme qu'aucup music-hall du :a- pays ne pourrait éclips-er. 11 paraît que MM. SchnvderS ont engagé à prix d'or toutes les m- grandes vedettes de l'actualité ^et, vendredi, ils in- no-us réservent le fameux numéro de dame des au Frères York, les plus forts danseurs de stop. Ce les sera une création à Bruxelles et on attend ces 21 débuts avec impatience. Le supeik» orchestre si les habilement dirigé par le jeun» et talentueux in- maestro José Schnyders nous a naris par l'e>é->ur cution des sélections qui constituent un vrai râle- gai artistique. Avec de tel» éléments, k vaste hall du Bruxelles-Kermesse ne «fésemplira pas d'ici longtemps. R. A. Iffiardi 1« Octobre 1018. - N° 1433 QUINZE CENTIMES Hiardi 1r Ociobra 1918. - N° 1436 ABONNEMENT «p® ANNONCES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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