Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 08 Mei. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3nj2b/
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D1UXIÏM! KfWBB, « H» «28, îiirx-e* rnflsrfïa w.aei »r»a$BSi«ia «Ni eiMTIMM pBiï rei R, saurai s HAÏ WI& LE BRUXELLOIS ABONNBilbEISnrTS % f sa, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 firancSo ï mois, 2 fraacso Joiiriial q^ioticLien indépendant RÊDÂÇT10NI, ADMINISTRATIQN, PUlLSeJTI £Ss Rue Hen.«i 94Ca-u», o&&>0 SruxeUwe APrNTOWCE39 s Faite-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la Ugnt ! feûffiâ Petites annonces, la ligne 20 centime! La guerre pourra=kl!e finir par manque d'argent ? Voilà la question qu'on se pose toujours depuis neuf mois. Presque tout le monde, sans pénétration plus au fond des choses, donne une réponse affirmative. En effet, l'or dans le régime capitaliste actuel joue un rôle régalien dans les transactions économiques; il sert d'intermédiaire dans l'échange et sans lui on est complètement immobilisé dans ses actions et forcé- nécessairement à capituler. C'est pour cela qu'on est incliné à croire que la pénurie de métal or ou argent mettra fin à la guerre. Personnellement je le souliaite tout le premier. Toutefois, remarquons que déjà le conflit austro-serbe avait eu comme conséquence une panique formidable dans les Bourses. L'ouverture des hostilités dans l'Europe presque entière a fait même fermer plusieurs Bourses. Chacun s'est empressé à cacher son or qui vaut toujours sa valeur et les pièces d'argent, malgré qu'elles contiennent du métal pour la moitié seulement de leur valeur. Seuls circulent des billets de banque, le nickel, le bronze et d'autres monnaies fiduciaires de circonstances. Ainsi on s'est vite trouvé 'devant la situation d'une prime énorme accordéfe à l'or pendant que les papiers sont dénréciés. L'argent devient rare. On n'acceptait plus en paiement, au début de .la guerre, les billets de banque et chacun courait au guichet de la Banque Nationale pour se faire rembourser la contre-v&leur en numéraire. L'Etat s'est vu alors obligé de décréter le cours forcé. Après ce départ de l'argent sur le marché au début des hostilités,, les Etats belligérants éprouvèrent de grandes difficultés pour contracter des emprunts même h l'intérieur du pays. Ils ne pouvaient le faiîf) un peu plus facilement qu'en faisant fond sur le grand patriotisme de la Nation. La pank]ue financière et la désertion de l'argent ont Vite passé. Nous observons actuellement une abondance des capitaux sur le marché et il n'est plus facile actuellement pour les Etats Jjelligérarits de contracter et de réaliser des emprunt. 45"g. France, les d< nens.es <1 • ];> euerio ont "Tu"| a rxTTi'r--. . rfip f>VT" la Banque de France. En Allemagne, on a souscrit fles emprunts pour 20 milliards. Mais pourquoi cela? D'où vient cette aboudav ce des capitaux? Tout d'abord dans la création dé nouveaux moyens de payement par l'Etat belligérant — le papier-monnaie. L'Etat fait ses achats contre du papier-monnaie. Les fournisseurs des grandes commandes, soit des étoffes, des munitions, des automobiles, comme les dépositaires et cosignataires des marchandises prêtent leurs marchandises à l'Etat en échange de papier-monnaie. Naturellement ils reçoivent aussi une partie des payements de ces commandes en numéraire, puisque, en premier lieu, il faut payer les ouvriers. Mais cela ne compte pas dans la masse. De cette manière l'Etat- émet constamment du papier-monnaie qui porte un taux déterminé et réalise ses achats. Au début d'un certain temps il lance un emprunt. Eh bien, l'emprunt est déjà réalisé, car les propriétaires des papiers-monnaie échangent ceux-ci contre les obligations de l'emprunt. L'Etat retire ses paniers-monnaie pour les relancer un peu plus tard comme nouvel instrument de paiement pour ses achats incessants. Il peut rester aussi une partie de l'emprunt pour d'autres souscripteurs non propriétaires de papier-monnaie. Ainsi l'Etat peut continuer sans difficulté, grâce à la création de papier-monnaie, à solder ses achats, à réaliser des emprunts et à prolonger la guerre pendant des années. La présence même des papiers-monnaie a une influence sur le taux de l'emprunt, qui devient moins élevé. En temps normal, l'abondance du capital sur le marché dépend de la loi de l'offre et de la demande."Actuellement les Etats belligérants dépensent des sommes énormes, en moyenne 30-40 millions par jour. D'après la déclaration du secrétaire d'Etat du Trésor allemand, M. le Dr Karl Ilelïfe-rich, que nous trouvons dans le New-York Herald, l'Angleterre a dépensé, jusqu'au mois de mars, 11.25 milliards de francs, la Russie.et la France ensemble 22.5 milliards, et l'Allemagne 8.75 mil. liards. Du reste, la demande du capital sur le marché est très grande et nous y constatons cependant l'abondance du capital. Beaucoup de journaux donnent ce phénomène comme étant artificiel. On do_it expliquer cette abondance de capital par la création de l'Etat de papier-monnaie qui sert à celui-ci d'instrument de paiement. En second lieu, à'cause de la guerre, l'industrie et le.commerce sont en général arrêtés. Il existe une véritable crise. La production est très limitée et, en réalité, réservée seulement à quelques industriels et entrepreneurs. La circulation devient très restreinte, le capital ne trouve plus de placement, ni de productivité dans la masse de i l'industrie, des entreprises et du commerce : la ! quantité du panier en circulation augmente aus-| si, d'où l'abondance anormale du capital. Ainsi on voit très bien que l'Etat se crée lui-même sur le marché financier, dans l'industrie et dans le commerce une source de capital à laquelle il puise constamment et facilement. Surtout si les marchandises dont il a besoin sont, comme en Al-jnmagHQ surtout, fabriquées d.i'^ le p. ^ js'il - t. U't. .ïi-eigSSt^rsSBE ve r''', --..rrp w" ' i. : dustriel. C'est donc une erreur, à ce point de vue, de | croire que la guerre peut finir par manque d'ar-g'ent. Il suffit de voir les finances et les émissions de n'importe quel pays belligérant pour se convaincre de cette réalité et de la facilité avec la- • quelle on réalise des emprunts. Mais il ne faut : pas s'imaginer non plus que cette abondance du ^ capital dans les pays belligérants est une preuve f de solidité financière. Au contraire, elle est un signe d'épuisement et l'annonce d'une catastro-;. phe économique générale. Autant l'abondance est i plus forte, autant l'Etat v puise davantage, au-; tant la désorganisation et la décadence dans l'éco-j nomie nationale et dans le travail vont en s'accen-| tuant. On marche vers une destruction économi-i que de la société. C'est cet épuisement de l'éco-| nomie et de la richesse nationales, c'est cet ap- • pauvrissement de l'agriculteur, de l'artisan, du I petit commerçant et de l'ouvrier qui forcera ou peut forcer à la cessation des hostilités. I Voilà ce qui peut hâter la fin de la guerre. P. HANTCHEFF. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS Washington, 5 mai (Router). — Dans les cer cles officiels, on est d'avis que l'enquête au su jet de l'incident du Gulflight démontrera que li torpillage a été accidentel et non prémédité e que, par conséquent, les Etats-Unis ne feront au cune protestation en dehors d'une demande d'in demnité. Londres, 5 mai. — D'après une nouvelle di Leith au Lloyd, le schooner suédois Eisa a ét< incendié le 2 mai, tôt, à Ilelmstadt, par des obu d'un sous-marin-allemand. L'équipage a été dé barqué à Leith par le vapeur Fermebo. Londres, 5 mai (Reuter). — Le vapeur de pê che Cruiser a été bombardé nar un sous-mari) allemand. Quatre hommes de l'équipage ont éti tués; les autres essayèrent de descendre dans le canots. TJn canot chavira. Les occupants furen sauvés et conduits à Aberdeen. i jUllMiMP——H—»—!* m HHHIHI LA GUERRE AERIENNE La Haye, 5 mai. — Un aéronlane allemand , s'approcha de Douvres hier matin. Bombardé pai . des canons, il se dirigea vers Folkestone et dispa-■ i rut à grande hauteur sans avoir jeté de bombes. BELGIQUE. — Bombardement de Furnes L'Ecluse, 4 mai. — On annonce de Dunkerquc à l'Agence Yaz Dias, en date du 3 mai : Après Dunkerque, Furnes a été violemment bombardé Les dégâts sont considérables. Deux aviateurs ap puyaient l'artillerie. FRANGE. — Des fleurs hollandaises pour les blessés j Paris, 5 mai. — Le Temps consacre un artich . s reconnaissant et enthousiaste à l'idée des Hollan . \ dais d'envoyer des tulipes et des jacinthes au3 > | blessés. i; « Comme c'est émotionnant, comme c'est char niant, dit. le journal, de la part des jardiniers hol landais d'envoyer aux blessés des tulipes et de; jacinthes pour rendre leur séjour un peu joyeux Des centaines de caisses, nous dit-on, seront en i voyées journellement pour être distribuées dan; 5 les hôpitaux aux environs de Paris. Ainsi ce jol soleil d'avril éclairera de sa splendeur non seule ment les grandes salles et la blancheur des lits oi on souffre, mais il fera reluire aussi la beauti i des Pavs-Bas et de leurs belles campagnes. Voie î des fruits, des fleurs, des feuilles et des bran 5 ches... La récolte des tulipes sombres, violettes e t rouge clair, les bottes de jacinthes avec leu: nuance tendre et claire, se mêleront avec les guir landes de la fleur française, pour apporter le printemps à ceux qui souffrent. » ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Le Morning Post de Londres publie un communiqué censuré, d'après lequel les pertes anglaises, lors de l'offensive allemande au canal de l'Yser, se sont élevées à 560 officiers et 13,420 tués, blessés et prisonniers. Les Canadiens ont nerdu dans les combats d'Y-pres 9 colonels tués ou g*rièvement blessés. 120 officiers sont mis hors de combat. Il manque encore deux listes. La moitié de la division est tuée ou blessée. La Haye, 5 mai. — Le lieutenant E. Darwin, petit-fils du célèbre naturaliste Charles Darwin, père du Transformisme, est tombé au front dans l'Ouest. Londres, 4 mai. — La dernière liste des pertes porte 200 officiers, la plupart tombés dans les combats près de Neuve-Chapelle. 111 officiers appartiennent à l'armée territoriale. RUSSIE. — Dans l'Est. L'avis du « Times » i Londres, 5 mai. — Le Times affirme que les j batteries de campagne allemandes peuvent facile. ment balayer Douvres, puisqu'elles ont une por-| tée de 30 milles. Le journal commente aussi la marche en avant des Allemands vers Riga et af-; firme que, quoiqu'on dise en Russie, les progrès allemands dans les provinces baltiques sont éton-nemment ranidés et que les troupes allemandes ne sont plus qu'à 30 milles de Riga. RUSSIE. — Bombardement aérien Pétrograde, 4 mai. — Le Rjetch décrit l'efficacité terrible des bombes jetées nar les avions et les Zeppelins sur Bialystock ou elles ont tué beaucoup de civils, brisé toutes les fenêtres, réduit en cendres des maisons isolées et endommagé les conduites d'eau et la Synagogue. HOLLANDE. — Le siège de la Fédération internationale ouvrière ; La Haye, 3 mai. — Le Nieuwe Courant annonce : Les journaux des organisations centrales des corps de métiers de la France et de l'Angleterre ont proposé de transférer h siège de la Fédéra- liï.r.-n rW nnr«* r}o SS*-13" — • ' — Berlin, dans un pays neutre ; on préconise Berne. Elles motivent cette proposition en déclarant qu'il se passera encore des années avant que les ouvriers belges et français viennent à Berlin avec la même confiance et la même sincérité qu'avant la guerre. On a fait apnel à cette occasion à l'intervention du président de la Fédération des corps de métiers américains, M. Gompers. mais celui-ci a déclaré qu'il ne veut pas prendre parti dans cet incident.TURQUIE. — Les combats aux Dardanelles Constantinople, 4 mai. — Le Grand quartiei général annonce en date d'hier : Afin d'élargir 1( terrain sur lequel l'ennemi se trouve près d'Ari burnu, il tenta aujourd'hui une nouvelle inarch* en avant avec l'aile gauche. A la suite de noi contre-attaques, il fut refoulé avec des pertes con sidérables dansées vallées très rocheuses et pous sé ensuite vers la côte. Entre temps, le feu de no tre artillerie provoqua un incendie sur un navir transport ennemi. Les autres transports, qui S1 trouvaient à la côte, s'éloignèrent en toute hâte Hier le croiseur cuirassé Agamemnon, qui cher chait à bombarder indirectement Bulair, a ét touché par quatre obus. Il se retira, parce qu'i ne nut nlus continuer feu. Lors d'une rencontr entre nos gendarmes et sept matelots ennemis qu avaient débarqué d'un sous-marin ennemi su l'île inhabitée, devant Bodrut, dans la Mer Egée ces derniers furent tués. Sur les autres théâtres d la guerre rien d'important ne s'est passé. «» a » ETRANGER y FRANCE. — Malversations et concussions. -Paris, 4 mai. — Le Petit Parisien annonce : I ministère public à Paris a fait arrêter un certai nombre d'employés de l'œuvre de bienfaisanc Secours National, qui ont commis de nombreu i détournements au détriment de cette œuvre. Il a eu jusqu'ici 17 arrestations. Lors des perquis ; tions domiciliaires on a trouvé une grande quai tité d'objets volés. ANGLETERRE. — La lutte contre Valcooli ■ me. — Rotterdam, 4 mai. — On annonce de Loi > dres au Rotterdamsche Courant : En commentai . le Livre blanc dans lequel Lloyd George défen - la nécessité des mesures contre l'ivresse et expo; i la situation déplorable dans les chantiers nava i du Clyde, les journaux conservateurs déclare] - qu'il n'est pas suffisamment prouvé qu'il y a co i relation entre la situation aux chantiers ; l'ivresse et que d'autres mesures sont nécessaire i Ils considèrent comme suffisantes les restrictioi • de la vente des boissons alcooliques. Le proj t d'augmenter les impôts sur les spiritueux n'a ri< r à voir avec la situation pour l'amélioration de 1 - quelle on lutte. LA GUERRE Communiqués officiels ANGLAIS Londres, 6 mai. — Maréchal French annonce : La perte de terrain, par suite de V emploi inattendu de gaz asphyxiant par Vennemi, a nécessité la formation d'une nouvelle ligne qui est à V Ouest de Zonnebeke. Pendant les dernières vingt-quatre heures, i la situation sur tout le front est restée normale. Au Nord-Ouest d'Y près Vennemi a fait une faible attaque qui fut repoussée. RUSSES Pétrograde, 4 mai. — Pendant le 3 et le 4 mai, Vennemi n' aérien entrepris contre les villes de Liban et Mitau occupées par nos troupes. A Rossi-jenu, des escarmouches eurent lieu. A gauche du Njemen,au Nord des fleuves Bobr et Narew et à gauche de la Vistule jusqu'à la Pi- ■litza, la situation est inchangée. De nombreux, villages entre Metta et Egrzna, au Nord d'un grand marais, furent pris par nous apurés combat. Les Allemands ont attaqué nos positions à gauche de l Omulew sut* lin front étendu; ils furent toutefois obligés à se retirer. Plus au Sud de la Pilitza, Vennemi entreprit, sons la couverture de sa lourde artillerie, des attaques répétées. A Liopuschino, Vinfanterie ennemie à Çft approchée le 2 mai jusqu'à 200 pas de nos tranchées. Dans la nuit suivante elle fut repoussée avec pertes, et nous avons détruit leurs tranchées. L'ennemi a tenté de traverser le Nida en différents endroits, il fut cependant obligé par nous par suite d'une vigoureuse contre-attaque à évacuer la rive gauche. A la Vistule, à Krasnow, l'ennemi s'est Rassemblé devant nos positions et s'y est fortement retranché. ANGLETERRE. — Désaccords anglais. — Londres, 3 mai. — Deux leaders de l'oppositior ont prononcé, il y a quelques jours, des discours contre le gouvernement. Le député Steel Mait land parla à Birmingham et reaiouvela ses attaques contre Churchill. Il critiqua qu'on ait ca-ché les défaites, comme la perte de VAudaciou: et la défaite en Afrique orientale. Il déclara qut les nations neutres s'attendaient à de la dissimulation et de la défiguration de la part des Aile-mands,mais par contre à de la franchise de la r»ar' des Anglais. Le gouvernement, anglais ne se re présente pas la gravité de la situation. Lord Curzon a parlé à Londres. Il déclara Dans au moins une douzaine de cas, les ministre* devront être soumis à se justifier. L'ennemi, aprèi neuf mois de guerre, est encore en possession d( grands territoires dans les pavs des alliés. Celu qui parle de paix dans de pareilles circonstances est un bavard désœuvré auj rend un mauvais Serbie pour l'Allemagne, touche tout à fait à^ote^ifï la question. Lord Curzon termina ainsi : Nous voulons un< paix qui est honorable pour nous, mais envisa geons bien la. situation si nous voulons mener lf tâche à bonne fin. Les soldats font leur devoir mais la nation, particulièrement la vie publiqiu dans Londres, est inchangée. Dimanche, 30,00( personnes assistaient au football à Manchester Si le militarisme allemand doit être détruit, nou n'avons pas assez d'hommes. Nous n'avons pas li perspective de les avoir avec le système actuel On doit donc préparer des moyens plus draco niens. La nation doit comprendre qu'il faut d plus grands sacrifices. Londres, 3 mai. — Le Morning Post a renou velé hier ses attaques contre Churchill. Churchi] a ordonné le 18_mars l'attaque contre les Darda nelles contrairement à l'avis de lord Fisher; 1 manière de voir de Fisher n'a pas été commun: quée au cabinet. La perte de trois vaisseaux d ligne est directement imputable à Churchill, ains que la stratégie qui a été appliquée à Anvers sai: 3 qu'il fut compétent en l'affaire ; de plus, la pert 1 (les Bogue, Aboukir et Cressy et de la flotte d ® Gradock. Le journal préconisé que l'état collégi; 1 de l'Amirauté soit rétabli et que l'ancienne con r pétence des Seelords leur soit restituée. ANGLETERRE. — Dissentiments anglais. -0 Londres, 4 mai. — Le Times écrit dans un art cle de fond : Nous ferons bien de nous rappel* que ce que nous avons atteint dans ces derniei temps sur le front de l'Ouest n'a été qu'un effo: négatif. Une partie seulement du terrain qi l'ennemi nous a enlevé la semaine passée lui été reprise. Ce ne sera pas une tâche rapide c facile à remplir, de rétablir notre ligne tel qu'elle était avant le 22 avril.Les Allemands pei vent, pendant qu'ils prirent l'offensive sur ui demi-douzaine de points entre la Suisse et la nn (lu Nord, noter près d'Ypres le gain le plus coins 7 d érable de ceux qui ont été conquis de part d'autre pendant les cinq derniers mois sur l" théâtre de la guerre de l'Ouest. Les événements des dix derniers jours fourni »- sent la preuve la plus évidente que les Alleman< i- peuvent entreprendre à tout instant, à l'Oues it l'offensive avec des forces puissantes, avec i d courage indomptable et une réserve considérai) 'e de troupes et de canons et avec un esprit qui : ls s'effraye de rien. Nous rencontrons un ennemi q ît combat, avec une puissance et des ressources q f- ont été renforcées à beaucoup de points de v 5t pendant les mois d'hiver, qui combat avec i s. esprit, et une décision qui devient de jour en jo is plus acharnée. La confiance allemande ne din st nue pas visiblement. Les Allemands sont pl n unis que jamais depuis 1870. Si les grands cln ii- de l'armée avaient raison et s'ils mettent le sf timent national au-dessus des facteurs matéri en temps de guerre, les Allemands représentent de loin la plus grande force que nous ayions jamais rencontrée. Malgré cela l'Angleterre vainc, mais alors seulement si toute la nation y met toutes ses forces et toutes ses facultés. V ANGLETERRE. — Conflits économiques et ouvriers. — Londres, 4 mai. — Le Times annonce : La Fédération d'employeurs d'ouvriers des tissages à Manchester a refusé de garantir un supplément de guerre de 10 p. c. pour les ouvriers du gros fil. A la demande de M. Asquith une conférence collective de renrésentants des propriétaires de mines et des mineurs, sur la question de l'augmentation de salaire de 20 n. c., a eu lieu. Comme l'annonce le Morn/ing Post, la conférence n'a pas abouti. RUSSIE. — La dèche financière. — Pétrograde, 4 mai. — Un ukase impérial décrète l'émission,, de 200 millions de roubles de bons de T. /_ . cri» o iQ Aft-.'L'-^frnJiPrei!- , HOLLANDE. — Les relations avecVAngie-terre. — La Haye, 4 mai. — Le service des passagers avec l'Angleterre a été repris aujourd'hui. ITALIE. — La révolte en Trip&litaine. — Tripoli, 4 mai. — L'Agence Stefan i mande : D'après les nouvelles provisoires du colonel Miani, les pertes des Italiens dans le combat du 29 avril sont évaluées-à 218 morts ou manquants, dont 18 officiers. Les pertes des troupes indigènes n'y sont pas comprises. Tous les blessés, environ 409, dont 150 blancs, ont été transportés à Svra-cuse par le vaneur Letimbro. Trinoli, 4 mai. — Le colonel Miani a télégraphié au gouvernement à Tripoli qu'il a attaqué le 29 avril le camp des rebelles près de Kasr Buadi - (au Sud de la Syrthe). Dès le commencement du 1 combat, les irréguliers ont inopinément passé à l'ennemi, ce qui a mis tas troupes régulières dans * une situation critique ; elles ont toutefois pu se tirer de cette situation avec des pertes considéra-e bles. Combattant héroïquement, elles ont pu at-•i teindre le soir le fort de Svrthe. s Rome, 4 mai. — L'Agence Stefani annonce : e Le conseil des ministres s'est réuni ce matin, tôt, e au palais Brachi. Le ministre des colonies a donné il connaissance des nouvelles au sujet du dernier l- combat à la Syrthe. Sur sa proposition, le conseil des ministres a décidé de l'autoriser à déclarer - l'état de siège en Tripolitaine et d'y envoyer les i- renforts nécessaires. ;r Le ministre des affaires étrangères a exposé 1« 's situation internationale. En raison de la discus* :t sion de la situation politique, le conseil des mi-e nistres a reconnu la nécessité qu'aucun membre a du gouvernement ne quittât Rome, u SUEDE. — Une stri-ctè neutralité. — Stock-[e holm. 4 mai.— Lors du banquet offert par la ville i- ; de Gothenbourg à l'occasion du lancement du ie , croiseur cuirassé Sverigile Roi a prononcé un >r discours et a dit entre autres : La conflagration i_ mondiale qui menaçait depuis si longtemps est ât devenue finalement une réalité et continue tou-le jours. Jusqu'ici notre na-^s a pu se tenir en dehors du combat et j'espère intimement qu'avec l'aide s- j de Dieu il en sera toujours ainsi. Le danger d'être ls • entraîner dans le combat actuel n'est pas moin-t, dre maintenant qu'au début de la guerre. Depuis m le commencement le devoir m'imposait de mm'n-le tenir, dans l'intérêt de la natrie. la neutralité ie plus absolue, ce qui a eu l'approbation générale ui dans le pays. ui Le Roi exprima finalement- l'espoir que per-ne sonne n'entreprendra quoi que ce soit, en naroles m ou en actes, qui pourrait rendre la situation de la ur Suède plus difficile. ii- GRECE. — Les élections législatives. — Atliè-us nés, 4 mai (Havas). — Le Journal officiel v>u-îfs blie un décret de dissolution de la Chambre. Les n- élections auront lieu le 13 juin. La nouvelle :»ls Chambre se réunira le 10 juillet.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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